Un témoin de l'incident s'est exprimé sur RSI. [...]
Pensant qu’il s’agissait d’abord d’une dispute, elle a remarqué qu’une des femmes saignait abondamment et que l'autre avait un «énorme couteau» entre les mains. La femme au sol a crié et a essayé de se défendre avec ses bras. «Puis l'agresseur l'a lâchée et a attaqué une vendeuse», raconte la cliente témoin de l’attaque.
Le couteau utilisé pour l’attaque aurait été récupéré directement dans les rayons du grand magasin. «C'était un long couteau à viande. L'étiquette était toujours dessus (…) Elle lui a pratiquement tranché la gorge entière. C'était une scène terrible.»
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20Min.ch
LUGANO - La femme qui a blessé deux personnes à l'intérieur du magasin Manor de Lugano hier, agissant pour des raisons prétendument terroristes, avait tenté sans succès de se rendre en Syrie en 2017. À son retour en Suisse, elle avait été admise dans une clinique psychiatrique.
Ce matin, Fedpol a fourni de nouvelles informations sur la femme de 28 ans de Vezia qui a provoqué une panique à Lugano en blessant deux personnes avec un couteau. Les enquêtes menées en 2017 ont révélé que la femme était tombée amoureuse sur les réseaux sociaux d'un combattant djihadiste qui se trouvait en Syrie. Ce n'était pas seulement un amour "à distance". Elle avait tenté de rejoindre l'homme, mais elle avait été arrêtée par les autorités turques à la frontière entre les deux États et elle avait ensuite été rapatriée en Suisse.
À l'époque, elle souffrait de problèmes psychologiques. C'est pourquoi, à son retour, elle a été placée dans un établissement psychiatrique. Par la suite, la jeune femme de 28 ans n'est plus apparue dans les fichiers de Fedpol relatifs au terrorisme.
(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)
20minuti.ch
Le chef du Conseil d'Etat tessinois Norman Gobbi ne se dit pas surpris par cette attaque: "On avait fait un rappel à tous les corps de la police cantonale il y a quelques semaines, après les attaques de Morges et de Vienne. On savait que la menace pouvait augmenter", indique-t-il dans le 12h30 de la RTS.
Il pointe une marge de manoeuvre trop restreinte pour la surveillance de personnes suspectes: "C’est un problème législatif, au niveau fédéral, qui ne permet pas d’enfermer des personnes de manière préventive.
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RTS