Au Liban, le «Parti de Dieu» lance ses drones et ses missiles sur Israël créant de gigantesques incendies. Il a amassé d’immenses stocks d’armes grâce à l’Iran et au trafic de drogue en Amérique latine.
Comment Israël peut-il résister à tant d’ennemis, sur tous les fronts, ennemis qu’exalte un rêve de tueries au nom de Dieu et de l’Islam?
Comment tant d’Occidentaux peuvent-ils s’allier à des fanatiques de cet acabit sous prétexte de libérer un peuple en en supprimant un autre?
Comment soutenir un réseau de terreur dont l’Iran est le pivot, qui manœuvre grâce à ses proxys: Houthis, Jihad islamique, nationalistes arabes baasistes pro-Assad, Hamas, Hezbollah.
Le plus puissant voisin d’Israël n’est pas le Hamas, mais le Hezbollah chiite libanais, le «Parti de Dieu» guidé par Hassan Nasrallah. Dès le lendemain du 7 octobre, il a commencé ses tirs de missiles (il en posséderait 150'000 à 200'000) et de drones. Ils visent presque chaque jour le nord de l'État hébreu dans un déchaînement de feu.
Les terroristes lancent des drones et des roquettes incendiaires. Plus de 700 brasiers, parfois gigantesques, ont dévasté plusieurs milliers d'hectares de forêts au nord et obligé à évacuer des villes entières, dont Kiryat Shamona située à peine à 2 km de la frontière.
Les habitants du nord d'Israël sous une menace permanente. DR/KKL
Près de 100’000 habitants ont dû quitter leur habitation. Beaucoup ne veulent plus revenir vu la dangerosité du voisinage.
Les 15'000 casques bleus de la Force intérimaire des Nations unies pour le Liban (Finul) créée en 1978, est censée veiller à l'application du cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah après le retrait israélien en juin 2000. Elle est parfaitement inutile.
Tilak Pokharel, porte-parole adjoint de la Finul, déclare en 2019: «Jusqu’ici, nous n'avons pas reçu de preuve sur l'existence de stocks d'armes». Depuis des mois, les preuves pleuvent chaque jour.
L’ONU aux abonnés absents
Ni le Conseil de sécurité, ni la Cour pénale, ni le triste secrétaire général Antonio Guterres n’ont jugé utile de se saisir de l’agression libanaise. Et moins encore la Cour internationale de justice qui est présidée par un Libanais, Nawaf Salam. Il a parmi d’autres décrété qu’Israël était sur la voie d’un génocide. Lorsqu'il était ambassadeur du Liban à l'ONU, il a voté 210 fois pour condamner l'État juif, et a prononcé des discours incendiaires accusant les «organisations terroristes juives» de commettre des «massacres organisés», selon un nouveau rapport de l'organisation non gouvernementale UN Watch.
Comme les universités d’ici, ces soi-disant défenseurs de la justice détestent Israël.
Selon un remarquable dossier du Point paru en 18 avril 2024, le Hezbollah peut compter sur quelque 100’000 combattants aguerris.
L’armée israélienne réplique aux attaques. De nombreux terroristes ont déjà péri dans ce conflit.
Le Hezbollah utilise un stock d’armes amassées grâce aux fruits d’un immense trafic de drogue. Il profite et entretient la déliquescence de l’Etat libanais.
Il a réussi à asseoir son autorité au-delà de la population chiite, grâce à une alliance contre nature conclue avec le Courant patriotique libre (CPL), l'un des principaux partis chrétiens.
Il utilise aussi ses fonds pour recruter des adeptes, notamment dans le sud du Liban, bastion du mouvement islamiste, où la population est majoritairement chiite.
C’est dans cette région que Lokman Slim, un journaliste opposant a été retrouvé mort en février 2021, le corps criblé de balles. Il avait accusé le Hezbollah et le régime syrien d'avoir entreposé dans le port de Beyrouth le nitrate d'ammonium à l'origine de l'effroyable explosion qui a dévasté la capitale libanaise le 4 août 2020.
L’aide sociale pour obtenir des soutiens
Le dossier du Point paru le 18 avril 2024 éclaire les activités clandestines du Hezbollah en Amérique latine notamment en Colombie, au Paraguay et au Venezuela . Le journaliste Etienne Gernelleremarque qu’«entre cocaïne, tueurs à gages et cryptomonnaies… On se croirait chez Pablo Escobar, le fanatisme islamiste en plus».
La présence d’une vaste communauté d’origine libanaise en Amérique latine – 10 à 12 millions de personnes – a permis au Hezbollah de bénéficier de nombreux relais. «Ils recréent un petit Liban à l’étranger, avec ses mosquées, ses organisations caritatives, ses écoles…», note le chercheur Emmanuele Ottolenghi.
Rien que le trafic de cocaïne dépasserait les 100 milliards de dollars par an. La Colombie produit 70% de la production mondiale. Elle serait aujourd'hui la deuxième source de financement du Hezbollah derrière le régime de Téhéran.
Le «Parti de Dieu» est aussi chez lui au Venezuela, nouvelle illustration du socialisme tant aimé des «progressistes» occidentaux. Son président Nicolas Maduro est un fervent antisémite. Il accuse régulièrement Israël de génocide depuis le pogrom du 7 octobre (qu’il n’a pas condamné). La cryptomonnaie, massivement utilisée par le régime, est une autre source potentielle de financement.
La population ne profite pas des revenus du pétrole alors que le pays possède les premières réserves du monde.
Mais l’opposition a toujours été active. Des élections auront lieu le 28 juillet prochain soit ce dimanche, et Maduro est donné largement perdant. Reste à voir si le processus pourra se dérouler normalement.
L'Europe de l'Ouest constitue la cible majeure des narcotrafiquants.
Les démocraties financent donc trois fois le malheur des peuples: par l’UNRWA, par le Hamas et par la drogue.
Dossier du Point (abonnés)
Dans les rangs du Hezbollah, à l'aube de la guerre avec Israël
Le mouvement chiite libanais – 150 000 missiles et roquettes, 100 000 combattants –, bras armé de l’Iran au Liban, a les moyens d’infliger de très gros dégâts à Israël. (octobre 2023)
Iran, Colombie, Liban, France… les milliards du Hezbollah
Le «Parti de Dieu» prospère sur fond d’islamisme, de terrorisme et de cocaïne : notre grande enquête sur le bras armé de Téhéran.
Sur la piste des narcodollars du Hezbollah en Amérique latine
Notre enquête en six épisodes sur les juteux trafics du mouvement islamiste chiite libanais et de son protecteur iranien. (avril 2024)
Comment le Hezbollah cannibalise l’État au au Liban
Prospérant sur l’effondrement du pays et conforté par le conflit avec Israël, le « Parti de Dieu » impose son hégémonie militaire, politique et sociale.
À Bogota, cette étrange mosquée dont les autorités se méfient
Dans la capitale colombienne, un lieu de culte chiite est accusé de servir de paravent à l’influence de l’Iran.
Colombie : à Barranquilla, de Shakira aux clans du Hezbollah
La ville de la côte Atlantique est la porte d’entrée d’une communauté libanaise qui permet au groupe terroriste de bénéficier de relais sur le continent.
Le « narco-djihad » du Hezbollah
Des conteneurs partent de Colombie vers le Liban, le Koweït, Israël, les États-Unis… Les paradis fiscaux et des banques blanchissent des sommes colossales.
Dans les rangs du Hezbollah, à l'aube de la guerre avec Israël
Le mouvement chiite libanais – 150’000 missiles et roquettes, 100’000 combattants –, bras armé de l’Iran au Liban, a les moyens d’infliger de très gros dégâts à Israël.
Hezbollah : à l'ombre du Venezuela
Allié stratégique de l’Iran, le régime de Caracas a laissé le groupe paramilitaire terroriste s’implanter sur son territoire, d’où il organise ses trafics.
C’est ce qu’on reproche aux Israéliens et aux Juifs. Ils ne veulent plus « baisser les yeux ». Devant personne.
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Massacres de Munich par les terroristes palestiniens : la réécriture de l’histoire est-elle une mission française ?
C’est bien connu, le complot juif (accessoirement judéo-maçonnique) gouverne le monde, la finance, la presse, la culture et les arts dont le cinéma.
C’est certainement pour cela qu’il est nécessaire de réécrire l’histoire même récente connue de nous tous et souvent directement vécue.
C’est à cette tâche que s’est attelé Nasri Hajjaj avec le « documentaire » intitulé « Munich, a palestinian story » qui a été accepté au prochain Festival International du Film de Cannes.
Le résumé nous raconte :
« Le 6 septembre 1972, huit palestiniens combattants de la liberté ont attaqué le village olympique de Munich, et on pris onze athlètes israéliens en otage. L’opération s’est terminée quand les officiers de la sécurité allemande ont ouvert le feu, tuant 5 des palestiniens et les 11 israéliens. Pourquoi l’opération a-t-elle été déclenchée ? Ce film sera le premier documentaire palestinien qui retrace cet évènement, fera la lumière sur de nouveaux faits, documents et personnes impliquées »
(« On September 6th, 1972, eight palestinian freedom fighters attacked the Olympia Village in Munich, taking eleven israeli sportsmen hostage. The operation ended when german security officers opened fire, killing 5 of the Palestinian men and the 11 Israelis. Why this operation was carried out? This film will be the first Palestinian documentary about this event, bringing to light many new facts, documents and people involved.”)
pratiquement tout est faux !
Tout est dit : Combattants de la liberté
Mais qu’en est il des non dits ? Comme bien souvent voire quasiment toujours, tout est pratiquement faux dans les allégations de ces sinistres personnages.
⇒ Les combattants de la liberté sont des terroristes qui prennent des otages pour faire libérer d’autres terroristes emprisonnés dont deux sont des membres de la « bande à Baader ».
⇒ Effectivement, 5 terroristes seront tués par les forces de sécurité allemandes et c’est là le seul fait véridique.
⇒ Les 11 athlètes, eux, seront assassinés par les terroristes : Yossef Romano et Moshe Weinberg dans les appartements des sportifs après avoir été torturés et mutilés (castré pour l’un d’entre eux) faits rapportés à l’époque par Hans Dieter Genscher, Ministre de l’intérieur de la RFA et Walter Tröger, maire du village olympique, qui avaient pu voir les otages lors d’une tentative de négociation avec les terroristes.
Dans le 1er hélicoptère, 3 sont tués par l’un des terroristes : Springer, Haflin et Friedman ; le 4ème Bergen, est blessé mais mourra dans l’explosion de la grenade que lance ce même terroriste dans l’hélicoptère.
Dans le 2ème hélicoptère, les 5 otages sont exécutés à bout portant : Gutfreund, Schor, Sladin, Spitzer et Schapner. (Témoignage du journaliste John Cooley qui était sur les lieux).
Ces faits sont corroborés par Shaul Ladany et Tuvia Sokolovsky qui avaient réussi à s’échapper.
Ces « combattants de la liberté » sont membres de Septembre Noir, organisation terroriste rassemblant des membres de l’OLP et du FPLP.
Voici les faits. Que les ennemis du peuple juif veulent réécrire l’histoire à leur profit ne nous étonne guère, après la régularité des votes scandaleux et honteux de l’ONU et de tout récemment encore de l’Unesco, mais qu’une fois de plus, la France, cette fois par l’intermédiaire de ceux qui se disent notre élite culturelle, abonde dans ce sens est une insulte aux victimes, à l’Histoire et à la vérité.
Bientôt on enseignera sans vergogne à nos enfants que la Révolution Française a été inspirée par Allah et conduite par les imams et les mollahs.
Le monde d’Orwell est à la fois lointain et présent mais bien naïf, à côté de la perversité contemporaine de nos dirigeants politiquement corrects.
Il importe que des voix s’élèvent pour contrer le dévoiement de la pensée, combattre pour la vérité et l’éthique.
Continuons donc, et comme le disait Tristan Bernard « ……maintenant nous allons vivre dans l’espérance ».
source: Massacres de Munich par les terroristes palestiniens : la réécrire l’histoire est-elle une mission française ?
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