Suisse: L’armée se prépare à épauler les gardes-frontière en cas d’afflux de migrants “Même des écoles de recrues pourront être mobilisées.”

«Nous réfléchissons sur les types de missions, sur le processus et la faisabilité d’un engagement sur le long terme en cas de situation extraordinaire.» Les premiers intervenants seront la police militaire. Puis, si l’afflux est très important, même des écoles de recrues pourront être mobilisées.

Guy Parmelin souligne cependant un problème: «Vous ne pouvez pas prolonger des cours de répétition à l’infini. S’il y a rotation pendant deux ou trois ans, vous n’avez plus d’armée car tout le monde a fini ses jours de service.

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Rappel: Crise migratoire: S. Sommaruga «Il n’y a pas lieu d’appeler l’armée aux frontières»

L’Autriche annonce des contrôles le long de sa frontière avec l’Italie

Les points de passages avec l'Italie, la Slovénie et la Hongrie seront surveillés, pour juguler le flux de réfugiés.

L'Autriche a annoncé mardi l'introduction de contrôles à douze points de passage de ses frontières avec l'Italie, la Slovénie et la Hongrie pour "freiner" les entrées de demandeurs d'asile sur son territoire.

"Il y aura différentes mesures structurelles" pouvant inclure des clôtures semblables aux quatre kilomètres de grillage déjà en place au poste frontière de Spielfeld (sud) avec la Slovénie, a indiqué à la presse la ministre de l'Intérieur Johanna Mikl-Leitner (ÖVP, conservateur) qui précisera ultérieurement quelle forme auront ces aménagements.

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Contrôle aux frontières: Le PS Carlo Sommaruga fait tout pour s’y opposer

ND Christian Hofer: La priorité à Schengen avant la sécurité de la Suisse

La Commission de la politique de sécurité du National (CPS-N) a balayé mardi par 16 voix contre 9 une initiative parlementaire de Lukas Reimann (UDC/SG) qui voulait inscrire dans la Constitution le rétablissement de «contrôles systématiques» aux frontières. «Il est apparu de manière très claire que nous n’avons pas les moyens de faire un contrôle systématique aux frontières et que ce contrôle n’avait même pas lieu avant Schengen! L’UDC voudrait examiner tout le monde comme à l’entrée d’un match de foot. C’est absurde, de la pure rhétorique!» dénonce Carlo Sommaruga (PS/GE), membre de cette commission.

«Systématique veut dire avec système, rétorque Roland Rino Büchel (UDC/SG). Pas question de contrôler les frontaliers qui vont travailler chaque matin ou la grand-maman partie d’Yverdon une journée pour se balader en France. Nos douaniers sont capables de faire la différence

Les contrôles sont «au moins aussi denses qu’avant l’entrée en vigueur de l’accord de Schengen», précise aussi une majorité de la CPS-N.

Par ailleurs, pour cette dernière, «l’appui de l’armée aux frontières n’a pas été jugé utile en l’état», relève Carlo Sommaruga.

En marge du sommet de Davos, après que l’Autriche a elle aussi rétabli les contrôles aux frontières, le conseiller fédéral Guy Parmelin estimait quant à lui que l’armée pourrait être davantage mobilisée auprès des gardes-frontière si la situation migratoire venait à s’aggraver. «La Suisse doit se préparer à toutes les éventualités», a affirmé le Vaudois.

Mais à Berne, en tant que pays associé aux Accords de Schengen, on mise avant tout sur une solution collective.

«La situation de Schengen est tendue. Mais il y a aussi une forte volonté de la communauté européenne de maintenir cet accord

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Réfugiés : Merkel dit «nein» à la fermeture des frontières

Angela Merkel tient bon sur la question des frontières. Dans un entretien publié ce samedi, à l »approche d’un congrès de son parti et d’un sommet européen où sa ligne est décriée, la chancelière allemande a défendu son refus de verrouiller les frontières allemandes face à l’afflux des migrants.

«Je travaille à une réduction du nombre (Ndlr : des migrants arrivant en Allemagne) mais c’est illusoire de croire que le problème des réfugiés peut être résolu à la frontière germano-autrichienne, a-t-elle confié au journal Augsburger Allgemeine. Les grands mouvements de réfugiés ne peuvent être résolus que par une coopération internationale.»

L’Allemagne a enregistré entre janvier et novembre près d’un million de personnes voulant demander l’asile.

Selon celle qui a été élue personnalité de l’année par le Time pour son «leadership moral», le flux de migrants doit être canalisé par une meilleure protection des frontières extérieures de l’Union européenne et par une coopération accrue avec la Turquie, d’où l’essentiel des Syriens fuyant la guerre se mettent en route vers l’Europe. [...]

Selon la presse et des analystes, elle risque d’être confrontée à un congrès houleux, chose inhabituelle pour la dirigeante allemande au pouvoir depuis 2005 et sans réel concurrent à l’intérieur comme à l’extérieur de la CDU.

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L’Europe va refermer ses frontières

C’est un revirement spectaculaire qu’a décidé hier l’Europe, une semaine après les attentats de Paris : le rétablissement des contrôles systématiques à ses frontières extérieures, y compris pour les ressortissants européens. Cela va entraîner une révision du mode d’application de la Convention de Schengen, qui tend depuis 1985 à développer la libre circulation entre les États-membres.
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Ayaan Hirsi Ali : Nous devons faire des choses qui étaient impensables jusqu’à ce jour

Modifier les lois en matière d’immigration, protéger davantage les frontières et apprendre de l’expérience israélienne.

Si les extrémistes islamiques se sont rabattus sur des attaques au couteau et à la voiture piégée en Israël, c’est qu’ils ne peuvent plus y organiser des attentats comme celui de Paris. Au lieu de diaboliser Israël, l’Europe devrait s’appuyer sur les experts israéliens pour élaborer une stratégie antiterroriste.

Deuxièmement, ils doivent se préparer au combat des idées. Les dirigeants européens doivent s’occuper des structures de l’endoctrinement servant de transmetteur : les mosquées, les écoles musulmanes, les éditeurs et le matériel de propagande (pamphlets, livres, essais, prêches). Les extrémistes islamiques utilisent « dawa » - la persuasion – pour convaincre la population musulmane de la légitimité de leurs buts, avant de leur soumettre les moyens d’y parvenir.

Arriverons-nous à une « forteresse Europe », avec un rideau de fer à l’ouest et une zone de protection bouclée par la marine en Méditerranée ? Oui. Compte tenu de la menace, la stratégie est sans alternative. Si les dirigeants européens, comme Angela Merkel, continuent de présenter l’ouverture des frontières comme une vertu, ils seront bientôt chassés par les populistes qui comprennent mieux ce que la population veut.

 

Die Welt, lien

Suisse: Le Conseil fédéral ne veut pas renforcer les frontières pour le moment

Les appels se multiplient après les attentats de Paris pour renforcer les effectifs du Corps des gardes-frontière.

Le Conseil fédéral discutera de la situation. Eveline Widmer-Schlumpf n'a toutefois pas voulu se prononcer sur l'ampleur d'un nouvel élargissement mardi devant la presse.

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L’Allemagne décide de fermer ses frontières aux réfugiés

Le ministre allemand de l’Intérieur Thomas de Maizière a déclaré cette semaine que les réfugiés qui arrivent à la frontière allemande seront renvoyés dans le premier pays de l’Union européenne par lequel ils sont entrés, ce qui est un renversement des politiques qui ont été suivies depuis août.

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L’armée suisse doit-elle garder la frontière?

L’UDC l'exige. Le ministre de la Défense, Ueli Maurer, évoque cette option. Le Conseil fédéral reste l'arme au pied.

Le ministre UDC de la Défense ne parle pas de contrôles systématiques mais de «la nécessité d’intensifier les contrôles. Cette disposition était taboue jusqu’à présent mais elle sera nécessaire», juge-t-il. Le conseiller fédéral rappelle aussi que «l’armée se tient prête à appuyer les gardes-frontière, car la situation peut évoluer très vite».

Ces deux mesures n’ont pas été retenues par le Conseil fédéral pour l’heure. Le «conseil de sécurité» réuni par la présidente de la Confédération, Simonetta Sommaruga, samedi, a décidé de renforcer la présence aux frontières, ainsi que la présence policière autour des bâtiments diplomatiques français et dans les grandes gares. Les gardes-frontière, en alerte «vigilance renforcée», ont multiplié les patrouilles tout le week-end. Quant aux polices cantonales, elles ont également multiplié les contrôles et renforcé leur présence dans les gares. Même si aucune menace concrète visant des intérêts en Suisse n’a été identifiée à ce jour, «le risque d’actes isolés de la part d’un individu perturbé agissant par mimétisme ne peut être complètement écarté», admet l’état-major de Vigipol, relayé par plusieurs polices cantonales.

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La Suède rétablit les contrôles à ses frontières: “L’ordre public est menacé.”

La Suède va provisoirement rétablir les contrôles à ses frontières pour faire face à l'afflux ininterrompu de migrants qui «menace l'ordre public» et complique la mission des services de l'immigration, a annoncé mercredi le gouvernement. «Un nombre record de réfugiés arrive en Suède.

L'Office des migrations est sous forte pression (...) et la police estime qu'il existe une menace à l'ordre public», a expliqué le ministre de l'Intérieur, Anders Ygeman, au cours d'une conférence de presse.

Mikael Hvinlund, a rappelé que 80'000 migrants étaient arrivés dans le pays scandinave depuis le mois de septembre, presque autant que pour l'ensemble de l'année 2014.

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Des murs, contre les migrants, partout en Europe

 

Face à l’arrivée de centaines de milliers de migrants et de réfugiés, plusieurs pays européens ont entrepris de dresser des barrières pour fermer l’accès de leur territoire. L’Europe parsemée de clôtures. L’Autriche a annoncé la construction une barrière le long de sa frontière avec la Slovénie, pour stopper l’afflux de migrants. Avant Vienne, plusieurs autres […]

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Allemagne : le syndicat de police DPolG demande que la frontière soit clôturée

Le syndicat de la police allemande (DPolG) demande la construction d’une clôture à la frontière allemande pour arrêter les réfugiés.

Son président Rainer Wendt a déclaré au journal « Welt am Sonntag » : « Si nous voulons faire des contrôles sérieux, nous devons construire une clôture le long de la frontière allemande. Je suis pour que nous le fassions. »

Il a expliqué sa demande par le fait qu’une clôture allemande déclencherait une réaction en chaîne : « Si nous fermons de cette façon nos frontières, l’Autriche fermera aussi la frontière avec la Slovénie. C’est exactement ce dont nous avons besoin. »

« [...] On ne peut plus inviter tout le monde à venir! » Wendt a prévenu : » L’ordre public est en danger. Nous allons vers des troubles sociaux. Quelqu’un doit tirer le signal d’alarme – ce ne peut être qu’Angela Merkel. »

Source via Fdesouche.com

Crise migratoire: S. Sommaruga «Il n’y a pas lieu d’appeler l’armée aux frontières»

ND Ch. H. On rappellera que cette 'femme' n'avait jamais défendu le Tessin face à l'afflux et aux criminels étrangers que subissait ce canton.

Non, non et non. Pas question de mobiliser pour l’instant l’armée aux frontières pour faire face à un éventuel flux de requérants d’asile comme en connaissent la Hongrie, l’Autriche ou la Croatie. La présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga s’en est expliquée ce lundi devant le Conseil national. Selon elle, il n’y a pas péril en la demeure. «Ni l’ordre public ni la sécurité intérieure ne sont sérieusement menacés», a-t-elle lâché.

Plusieurs conseillers nationaux UDC ont bombardé le Conseil fédéral de questions. Ernst Schibli (ZH) constate que l’Allemagne et l’Autriche ont déjà pris des mesures d’urgence. «Le Conseil fédéral est-il lui aussi disposé à prendre des mesures (contrôles aux frontières, soutien de l’armée au Corps des gardes-frontière) pour s’assurer que la Suisse n’enverra pas aux régions en crise des signaux qui leur feront nourrir de faux espoirs?» demande-t-il. Son collègue Lorenzo Quadri (TI) suggère même que la Suisse imite ses voisins germanophones et «ferme ses frontières»

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La faillite de Schengen est évidente aux yeux de tous. Il est temps de fermer nos frontières

pantani1-770x470Par Roberta Pantani (photo), conseillère nationale

L'échec de la politique migratoire européenne est évidente. La gestion de l'arrivée massive de réfugiés sur les côtes italiennes est devenu un problème qui sera très difficile à résoudre.

En attendant, certains pays européens ont déjà décidé individuellement, donc en ne respectant pas le traité de Schengen, de fermer leurs frontières et d'y réintroduire des contrôles systématiques.

Et la Suisse ? Et bien non, nous laissons nos frontières ouvertes. Le Conseil fédéral persiste dans sa politique d'accueil sans distinctions de tous ceux qui se présentes à nos frontières, avec, pour conséquence, une pression migratoire qui commence à devenir ingérable au sud des Alpes. Les structures d'accueil sont insuffisantes et le problème reste à charge du Tessin.

Suspendre Schengen serait un signal important : la Suisse ne faisant pas partie de l'UE, ne peut assumer une responsabilité qui n'est pas la sienne. Si la gestion des flux migratoires est un échec, c'est le problème de Bruxelles, des pays faisant partie de l'UE et de l'Italie (qui, je le rappelle, a placé au poste de Haut Commissaire UE pour les réfugiés une des leurs, Federica Mogherini , avec les résultats que l'on connait).

Si les pays de l'UE commençaient vraiment à faire leur devoir, à respecter le traité de Dublin et à se coordonner entre eux pour mettre sur pied une politique commune sur l'asile, ce serait déjà un pas. Je ne vois pas pourquoi nous devrions toujours être les premiers de la classe et tirer les marrons du feu à la place des autres.

Suspendre Schengen et réintroduire les contrôles aux frontières serait assez  simple, mais pour cela il faut du courage politique. Quelque chose qui manque cruellement actuellement.

.Roberta Pantani
Consigliera Nazionale Lega dei Ticinesi

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Source en italien (trad. D. Borer)