Quand les médias nous vendent un avenir sans enfants

Ce que dit de nous la profusion de témoignages de femmes occidentales ne voulant pas avoir d'enfant

Dans nos journaux, on observe ces dernières semaines une profusion d’articles sur le thème « Ils ne veulent pas avoir d’enfants ». On peut carrément y lire des témoignages de Françaises n’ayant pas honte de dire qu’elles regrettent d’avoir enfanté. Derrière cette information, malgré tous les efforts de la presse progressiste pour présenter l’affaire comme la dénonciation salutaire d’un tabou, difficile de ne pas voir le prolongement de la guerre menée contre la société occidentale…


« Des enfants ? Non merci ! » Courrier International consacrait la semaine dernière son dossier à ces personnes qui ne souhaitent pas avoir d’enfant. Le magazine emboîtait ainsi le pas à de nombreux médias qui s’intéressent de près aux childfree.

Mais sur ce sujet, on constate une sous-représentation des minorités. Étrange, de la part de médias généralement très pointilleux dès qu’il est question de diversité ! Analyse.

Le monde occidental se distingue par un individualisme outrancier et une recherche du plaisir assez court-termiste. Partant, avoir des enfants apparaît comme un frein à l’épanouissement de soi ou comme du militantisme écologique. Si certaines générations ont moins procréé que d’autres à travers les époques, ce phénomène prend de l’ampleur ces dernières années. Les médias suivent, tentant d’expliquer ce paradigme culturel en donnant la parole à des personnes ayant choisi de ne pas avoir d’enfant ou regrettant d’en avoir. Mais une fausse note fait entendre sa petite musique criarde dans ce type d’articles. Nous allons y venir…

Chloé, Lisa, Clémence, Yves, Coralie, Virgile…

RTL Info cite Chloé qui refuse d’avoir des enfants à cause du changement climatique ; Le Point s’intéresse au mouvement GINK (pour Green Inclination, No Kids) ; Le HuffPost se penche sur ces Français qui ne feront pas de marmots pour faire face à « l’urgence écologique » (on cite Audrey, Yves, Coralie, Clémence, Caroline, Marion, Olivia…). Elle, Marie-Claire, France Info, Paris Match, France 2, Le Monde, France Inter, France Culture, Courrier International : la liste des médias est longue qui présentent, analysent et expliquent ce phénomène. L’œil averti remarque des éléments récurrents typiques du « progressisme » dans la plupart de ces articles :

  • La plupart des childfree ont développé une croyance eschatologique de la fin du monde en raison de la pollution, de la surpopulation, de la sur-consommation, etc. C’est la fameuse urgence écologique, étayée très souvent dans les articles par les études du GIEC. On retrouve là une vision angoissante et contraignante de l’écologie qui a le vent en poupe.
  • L’épanouissement personnel est perçu comme une fin en soi, non comme un moyen. On retrouve là un des leitmotivs de la société occidentale : l’individu-roi, qui n’existe que pour lui-même et ne conçoit pas de partager sa vie et son temps. L’égoïsme ou l’incapacité à élever des enfants sont alors justifiés par des plaidoyers pour le développement personnel.

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  • Un féminisme remettant en cause la biologie, la société (occidentale, cela va de soi), ou encore le personnel médical. Ainsi, plusieurs femmes citées désirent se soustraire à la pression sociale et à la valorisation de la femme-qui-travaille-et-élève-des-enfants ou citent les grossièretés subies par leurs connaissances lors d’un accouchement ou d’échographies. En faisant le choix de ne pas avoir d’enfants, elles pensent faire un pied de nez aux attentes d’une société paternaliste et trop soucieuse des règles biologiques de pérennisation de l’espèce.
  • Enfin, on remarque une nette propension à la victimisation chez les témoins interviewés, qui s’auto-félicitent pourtant de leur choix de vie, qui serait le seul raisonnable. Ils souhaitent que leur sacrifice se sache et que leur engagement écologique soit applaudi comme il se doit. C’est pourquoi ils donnent des leçons aux lecteurs ou à leur entourage.

Mais alors, quelle est la note criarde dont nous parlions qui vient troubler cette mélodie responsable ?

… mais aucune trace de la diversité heureuse !

Cette note dissonante, c’est l’absence quasi-totale de diversité : l’immense majorité des témoins a la peau blanche et porte des prénoms traditionnellement européens ou anglo-saxons. Les illustrations choisies parlent d’elles-mêmes : des jeunes femmes caucasiennes, des dessins de femmes caucasiennes, un homme blanc, un couple blanc. Aucun Mohamed, pas de Fatoumata, nada, que dalle, tchi ! On peut donc émettre trois hypothèses :

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Ben voyons! L’Occident est invité à partager ses richesses au nom du réchauffement climatique

Albert Coroz: En 2018, le rapport estimait que 143 millions de personnes devraient se déplacer vers le Nord à cause du changement climatique. En trois ans, la Banque Mondiale, qui publie ce genre d'alarme, a revu ses prévisions à la hausse de 50%.
Les forces mondialistes, comme la Banque mondiale (que nous finançons), sous le couvert des "objectifs du Plan climat" et du "développement durable", veulent traire une fois de plus la vieille vache laitière usée.
Selon une saine logique, ces ONG devraient forcer les pays qui ont une explosion démographique insoutenable à réguler leur natalité, en conditionnant toute aide à une promotion de la contraception, pour les amener à ne pas faire plus d'enfants qu'ils ne sont capables d'en assumer.

Si un pays manque d'eau, ou de nourriture, la baisse de la natalité serait la solution raisonnable, au lieu de planifier l'invasion du Nord.
Mais l'idéologie progressiste qui domine ces ONG travaille à la dissolution des Blancs et elles n'ont qu'un seul projet pour résoudre le problème, à savoir, faire passer davantage à la caisse les peuples occidentaux.

Les experts de la Banque mondiale avisent que ce chiffre pourrait encore varier d'ici 2050, si les Occidentaux se mettaient à vivre "plus durablement", tout en continuant à financer les projets de la BM et des diverses ONG qui luttent pour la "justice climatique".

Or non seulement l’establishment ne veut pas de limitation des naissances dans le tiers monde, mais il favorise le remplacement des Occidentaux par une immigration majoritairement musulmane, prolifique, très différente par ses systèmes de valeurs, ses manières de penser et de vivre.

Alors que le sujet du réchauffement climatique est omniprésent dans les médias et dans l'espace public, le problème de la disparition programmée de notre civilisation millénaire ne peut même pas être évoqué, car ce serait catégorisé par l’establishment comme raciste, d'extrême droite, voir même fasciste. Jamais la réflexion ne va plus loin que le constat que les immigrés font plus d'enfants que les souchiens. Le fait même d'être incapable de renouveler sa population ne peut être considéré comme une catastrophe, car pour l'establishment, le Blanc, ce n'est pas dommage : si un jour il n'y a plus de Grecs en Grèce, de Portugais au Portugal, peu importe, il y aura des Turcs et des Africains à leur place.

Il est totalement prévisible que s'il n'y a pas une mise en place rapide d'une politique familiale qui inverse la courbe démographique en faveur des Occidentaux, nous allons disparaître. Il sera bien entendu indispensable de stopper toute immigration extra-européenne et d'encourager par la fermeture des robinets financiers les extra-européens à rentrer dans leurs pays d'origine. Pour pouvoir prendre ces mesures, les peuples tyrannisés devraient se révolter contre leurs élites, rompre la dictature du politiquement correct et remplacer leur soumission aux ONG qui dictent leur système de valeurs décadent par l'amour de nos racines.

L’establishment, qui programme et favorise la disparition des pays ouverts à l'islamisation, s’applique à culpabiliser et réprimer les remplacés, car il serait bien incapable de justifier pourquoi la disparition d'autres indigènes serait déplorable, mais la disparition des Blancs serait sans importance ou même souhaitable.

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Réchauffement climatique : 216 millions de réfugiés d'ici à 2050 ?

Le réchauffement climatique pourrait pousser 216 millions de personnes, principalement d'Afrique et d'Asie, à quitter leur région d'ici à 2050, selon un nouveau rapport de la Banque mondiale.

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Vidéo: Les changements climatiques pourraient engendrer la migration de 216 millions d'individus d’ici 2050 (Le Devoir)

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Les changements climatiques pourraient engendrer la migration de 216 millions d'individus d’ici 2050

Dans le scénario le plus respectueux du climat, avec un faible niveau d'émissions et un développement inclusif et durable, le monde pourrait encore voir 44 millions de personnes contraintes de quitter leur foyer.

Les résultats « réaffirment la puissance du climat pour entraîner la migration au sein des pays », a déclaré Viviane Wei Chen Clement, spécialiste principale du changement climatique à la Banque mondiale et l'une des rédactrices du rapport.

- Par The Associated Press

source: https://www.msn.com/fr-ca/actualites/monde/banque-mondiale-plus-de-200-millions-de-r%c3%a9fugi%c3%a9s-climatiques-dici-2050/ar-AAOpiLj

Démographie chinoise : histoire d’un déclin annoncé

Comme ailleurs dans le monde, la Chine fait face à un problème très classique, facilement chiffrable et prévisible, mais qu’on se refuse à voir en face.

Par Yves Montenay.

À l’inverse du courant dominant des admirateurs du miracle chinois, je vous écris depuis plus de 10 ans que l’évolution de ce pays est certes méritoire, mais n’a rien de miraculeux et qu’elle va même être entravée par des faiblesses profondes qui se révéleront progressivement. Parmi celles-là il y a la démographie.

Au début, mon analyse tombait dans le vide, mais petit à petit elle est sortie du cercle étroit des démographes et l’actualité lui a donné brusquement toute son importance.

Mais commençons par un rappel historique.

L’histoire chinoise sous le signe du (grand) nombre

La Chine a toujours eu la réputation d’être surpeuplée. Les empereurs sérieux construisaient ainsi des digues pour gagner ou protéger des terres arables pour nourrir la multitude.

Les Européens arrivent au XIXe siècle sans avoir la moindre idée de l’importance de la population chinoise mais le grouillement dans les villes et dans les campagnes leur donnent l’impression d’un réservoir inépuisable. On parlait alors du « péril jaune ».

Il faut dire que nous étions avant la révolution démographique de la deuxième partie du XXe siècle, qui a vu la multiplication de l’humanité grâce à l’hygiène et aux vaccins. L’Égypte avait peut-être trois millions d’habitants, mais l’Afrique était vide. Donc la Chine et l’Inde symbolisaient le trop-plein pour le reste du monde.

Mao au pouvoir lança un recensement qui révéla que la population était passée de 415 millions d’habitants en 1900 à 500 millions en 1953. Ce chiffre effraya la Terre entière et Mao lui-même. Bien sûr nous sommes loin des 1,4 milliard d’aujourd’hui, mais entretemps nous nous sommes habitués à voir par exemple une centaine de millions d’habitants en Égypte comme au Vietnam ou au Maghreb.

C’est dans ce contexte que fut lancée la campagne pour le contrôle des naissances en 1956-1957 et l’administration fut chargée d’imposer un enfant unique à tous les Chinois pour endiguer cette marée.

Ces fonctionnaires avaient de grands pouvoirs et surveillaient par exemple les règles des femmes employées (il n’y avait que des entreprises d’État à l’époque). Les femmes illégalement enceintes étaient punies financièrement et devaient avorter. La seule issue était la corruption ou la clandestinité, qui expliquent que le nombre d’enfants par femme n’est jamais tombé à un.

Mais les foyers qui n’avaient qu’une fille risquaient de mourir de faim dans leur vieillesse, tandis que leur enfant nourrirait la famille de leur mari. Il n’y avait bien sûr pas de retraite.

Résultat : l’avortement dès qu’une fille était annoncée, et il fallut interdire aux médecins d’indiquer le sexe de l’enfant avant la naissance. Du coup se multiplièrent les infanticides et la population d’aujourd’hui manque de femmes surtout en bas de l’échelle sociale. Une inégalité de plus entre les riches et les pauvres dans ce pays théoriquement communiste.

La multiplication de la population fut stoppée, tout en nous offrant une belle illustration de l’inertie démographique : des parents nombreux nés avant la limitation des naissances donnèrent naissance à une foule d’enfants uniques, ce qui nous a conduit aux 1,4 milliard actuels.

Il y a quelques années, on se rendit compte de l’absurdité de la situation et de l’inévitable écroulement démographique futur.

Mais cette administration de contrôle se révéla extrêmement puissante et il fallut des années pour autoriser les parents à avoir un deuxième enfant si le premier était une fille, puis à tout le monde d’avoir deux enfants, puis, depuis le mois de mai 2021, à en avoir trois.

Vous avez bien lu : le nombre d’enfants demeure défini par la réglementation !

Pas question que le parti lâche ce levier permettant d’intervenir dans la vie privée.

La population chinoise : une actualité devenue brusquement brûlante

Or, en mai 2021, le retard de la publication des résultats du recensement chinois de 2020 prévus pour avril 2021 a brusquement attiré l’attention du monde. Pourquoi ce retard apparemment suite à une consigne de Pékin ? Probablement parce que les résultats étaient embarrassants.

Je vais commencer par rappeler les résultats officiels, que certains sceptiques disent arrangés, ce qui, à mon avis, est possible mais pas si simple, parce qu’il faut veiller à ce que tous les résultats partiels soient cohérents. Cela alors que la hiérarchie des responsables, un maire par exemple, doit connaître les chiffres réels.

Je vais donc dans ce qui suit supposer que ces chiffres officiels sont justes et vous je vous informerai d’éventuelles rectifications.

Voici les principaux :

  • La population totale est passée de 1,339 milliard en 2010 à 1,412 milliard en 2020, tandis que l’Inde n’aurait que 1,366 milliard d’habitants.
  • Le nombre de naissances est tombé à 12 millions contre 14,65 en 2019.
  • Les démographes ont l’habitude de parler du nombre d’enfants par femme, ce qui permet les comparaisons internationales. Je n’ai pas trouvé ce chiffre, mais si on applique la baisse des naissances au taux généralement signalé auparavant, soit 1,5, on arrive à 1,2.

Ayant quelques doutes sur la base de 1,5, je pense que le chiffre réel est nettement inférieur à 1,2. Deux pays à population largement chinoise, Taiwan et Singapour en sont respectivement à 1,13 et 1,25, ce qui donne une meilleure idée de la base réelle.

Démographie chinoise : quand le recensement 2020 signe une humiliation nationale

Le petit monde des démographes s’attendait à ce que la population chinoise baisse légèrement en dessous des 1,4 milliard et abandonne bientôt la première place mondiale au bénéfice de l’Inde.

Finalement, l’honneur est sauf avec un peu plus de 1,4 milliard et une augmentation par rapport au recensement de 2010… repère probablement plus favorable que 2019 qui aurait probablement fait apparaître une baisse du fait de la structure de la pyramide des âges (diminution du nombre de parents) et de la pandémie.

On a donc évité l’humiliation nationale, mais tout le monde est bien conscient qu’elle n’est que retardée.

Par contre l’avenir est inquiétant avec une fécondité tombée en dessous de 1,2 enfant par femme venant du chiffre de 1,5 souvent cité sans source précise et qui servait de base aux pyramides des âges, y compris dans mes précédents articles.

Il est vrai que 2020 était l’année de la pandémie, mais le pays était justement très fier de l’avoir officiellement jugulée rapidement.

Ce qui a frappé d’abord les observateurs, dont probablement le président Xi, c’est la baisse du nombre de naissances.

C’est une catastrophe nationale, mais dont les effets ne seront pas immédiats puisqu’il faudra 25 à 65 ans pour que les conséquences s’en fassent progressivement sentir dans la population active.

Et surtout il y a un autre facteur qui, lui, n’est pas psychologique et a un impact immédiat.

Déjà moins de jeunes actifs, et ça va s’aggraver

Voici comment se présente la pyramide des âges chinoise en 2019 :

démographie chinoise

Malgré la fin de la politique de l’enfant unique, on voit que la chute de la natalité se poursuit et même s’accélère.

démographie chinoise

À mon habitude, je vais prendre des chiffres simples et arrondis pour illustrer mon raisonnement, et non les chiffres officiels détaillés légèrement différents, mais d’une exactitude discutable.

La population des 30-34 ans est d’environ 64 millions pour les hommes. Celle des 15-19 ans de 43 millions. La différence est de 21 millions : c’est environ le tiers de la population active masculine qui est potentiellement en voie de disparition !

Ce chiffre appliqué aux 20-30 ans (approximation grossière, mais simple) donne un déficit de 42 millions.

Et cela ne fait que s’aggraver : tous les 5 ans, vous enlevez 21 millions d’actifs de plus.

Cela signifie que la Chine va de plus en plus manquer de bras.

Moins de jeunes actifs, puis moins d’actifs tout court

On objectera que la productivité monte rapidement. Effectivement.

Supposons à titre très indicatif que l’impact négatif est proportionnel au nombre d’actifs manquants, on voit qu’il va falloir chaque année compenser une diminution de 4 millions, soit environ 1 % (toujours de la population masculine active, en chiffres très arrondis).

Si l’augmentation nationale de la productivité était de 5 à 6 % par an, vous me direz qu’une baisse de 1 % laisse un niveau de progrès impressionnant.

Mais il y a plus grave : ce phénomène va se cumuler avec un autre. Une grande partie de l’augmentation de la productivité chinoise venait du fait que de nombreux jeunes quittaient l’exploitation agricole ou artisanale pour travailler dans une entreprise moderne en ville, ce qui remplaçait une productivité individuelle faible par une beaucoup plus importante.

Or ce nombre de jeunes transplantés vers des secteurs beaucoup plus productifs va diminuer non seulement du fait de la baisse de la fécondité, mais aussi et surtout du fait de la baisse du réservoir des campagnes. Il n’y aurait pratiquement plus de paysans « en trop », car ceux qui restent sont indispensables pour nourrir (incomplètement) la population, ou ce sont des grands-parents qui n’iront pas en ville, comme expliqué ci-après.

Cela sans parler du fait qu’il y aura moins d’usines ou de services à très haute productivité, et davantage, par exemple, de soins à la personne, à moindre productivité, du fait du vieillissement de la population.

En effet, les investisseurs étrangers, voire parfois chinois, vont par prudence mettre une partie de leurs nouvelles implantations hors de Chine.

Sans parler du problème des entreprises publiques moins productives mais toujours largement protégées.

Bref, la productivité nationale va probablement fortement diminuer, ce qui sera bien sûr camouflé au maximum.

Cela peut donner en quelques années des différences considérables, par exemple sur la date à laquelle le poids global de l’économie chinoise dépasserait celui des États-Unis.

Démographie chinoise : des femmes actives ou des mères au foyer ?

Nous n’avons jusqu’à présent parlé que des hommes. Si le parcours professionnel des femmes était identique à celui des hommes, ça ne changerait rien au raisonnement ci-dessus : il suffirait de multiplier tous les chiffres par deux et on trouverait le même poids sur la productivité.

Mais hommes et femmes ne sont pas interchangeables pour tout.

Et le pouvoir fait face à un dilemme : le virage actuel vers une politique nataliste suppose (du moins pour le président Xi) des mères de famille à la maison, notamment du fait de l’objectif de trois enfants par femme.

Mais en parallèle le creux de la pyramide des âges pousse les partisans du développement économique à employer le maximum de femmes, d’autant que le nombre de femmes instruites se multiplie, ainsi que leur désir d’être actives.

Au vu du péril démographique, le président XI a arbitré, en décidant le retour à Confucius, c’est-à-dire à des mères de famille dociles consacrées à leurs enfants. Et plus généralement au respect de la hiérarchie par tous : obéissance du chef de famille à l’empereur, de la femme au mari, des enfants aux parents. Et s’il n’en va pas de même en Occident, c’est pour lui une preuve de sa décadence. L’enseignement de Confucius est devenu un impératif scolaire.

Rappelons que rares sont les pays qui, comme la France, sont organisés pour que les mères de famille travaillent, souvent d’ailleurs en le payant par un emploi du temps surchargé.

Mais un autre problème social va probablement s’ajouter aux données démographiques.

Les « houkous » se laisseront-ils encore exploiter ?

Le phénomène sera encore aggravé par la situation des « Houkous ».

Le houkou est le passeport intérieur, et par extension, son titulaire. Ce dernier est rattaché par ce document à son village d’origine.

Ainsi des centaines de millions de personnes travaillant en ville restent néanmoins étrangères à cette dernière, et donc n’ont pas les mêmes droits que les citoyens de cette même ville. Cela par exemple pour les prestations sociales, scolaires comprises.

Les enfants des Houkous doivent être scolarisés dans leur village d’origine et peuvent suivre leurs parents en ville. Ils restent donc élevés par leurs grands-parents, en général paysans, ce qui est terriblement frustrant pour leurs parents.

Cela deviendra de plus en plus intenable et il en est résultera soit des réaménagements, soit des tensions intérieures s’ajoutant à toutes les autres, et qui peuvent mener à des changements à la tête du régime.

Par ailleurs, ces éventuels réaménagements devraient permettre l’extension des services à la personne aux Houkous, services qui n’ont en général pas la productivité d’une usine moderne.

Les observateurs ont déjà noté à quel point les citadins, surtout des très grandes villes, étaient favorisés pour l’accès à l’enseignement supérieur. Cela pérennise les fractures sociales déjà considérables et mal supportées, d’autant qu’elles sont souvent attribuées à la corruption.

L’immigration pour compenser la faible fécondité ?

Mathématiquement, comme dans tous les pays du Nord, la solution à la baisse de la fécondité est l’immigration. Le choc culturel qui en résulte semble insupportable à une partie des populations locales qui oublient les données fondamentales et s’en tiennent au rejet.

Rappelons que l’Allemagne, la France, l’Angleterre, le Canada et les États-Unis sont des pays d’assez forte immigration, malgré les réticences d’une partie de leur électorat, et que par contre l’Italie, le Japon, les pays d’Europe orientale et bien d’autres préfèrent se fermer à toute immigration, quitte à mourir démographiquement en quelques dizaines d’années.

 

Cela dit, les besoins théoriques en immigrants d’une démographie chinoise de 1,4 milliard d’habitants sont gigantesques et il n’y a que deux régions qui pourraient  fournir : l’Inde et l’Afrique.

Or les Chinois sont hostiles à l’immigration, surtout si elle est physiquement différente. C’est donc une question qui ne sera pas abordée avant un certain temps.

Il y a néanmoins une petite exception : le manque de femmes génère un trafic de femmes asiatiques, vietnamiennes ou birmanes paraît-il, vers les célibataires chinois. Mais comme ces derniers ne sont pas les plus socialement favorisés, les élues ou leur parents finissent par savoir que ces mariages lointains ne seront pas forcément le paradis vanté par les passeurs.

Signalons une petite immigration interne : celle des « beaux-fils ». Dans les familles n’ayant qu’une fille, on adopte un garçon méritant, c’est-à-dire pauvre mais ayant de bons résultats scolaires qui aura vocation à se marier à la fille et à maintenir la cellule familiale au bénéfice des parents.

Démographie chinoise : le recul de l’âge de la retraite ?

À moyen terme, et toujours mathématiquement, une alternative à l’immigration est un fort recul de l’âge de la retraite, actuellement de 60 ans pour les hommes et 55 ans pour les femmes. À comparer à l’objectif européen de 67 ans, donc dans une région également vieillissante et réticente à l’immigration… âge qui est très loin d’être validé en France.

Ce recul devrait donc être la prochaine étape de la question démographique.

Pékin a techniquement le pouvoir de l’imposer. Mais politiquement, cela pourrait être considéré comme un accroc au contrat implicite : « nous renonçons à la liberté en contrepartie du succès économique ». Argument puissant pour les générations ayant connu la pauvreté, mais peut-être moins fort aujourd’hui dans les zones urbaines favorisées.

Mais attention, le report de l’âge de la retraite, s’il a un impact financier important, ne résout pas le problème démographique, c’est-à-dire la diminution de plus en plus rapide de la population, au fur et à mesure que les générations de parents sont remplacées par des générations moins nombreuses.

Voici un essai très grossier de quantification : retarder de 5 ans l’âge de la retraite augmente la population active masculine d’environ 55 millions (voir la pyramide des âges). C’est-à-dire compense environ 15 ans de baisse de la fécondité sur la base du calcul ci-dessus… du moins tant que des générations de seniors sont nombreuses, car ensuite (dans 25 ans environ) la diminution des générations aura atteint les sexagénaires.

Les financiers nous diront que retarder l’âge de la retraite de 5 ans amène un gain de 10 ans pour les caisses (5 ans de cotisations en plus + 5 ans de pensions en moins). Mais le disciple de Sauvy et de Fourastié que je suis répond que c’est la production nationale « physique » à se partager qui compte et non les flux financiers, et là, le calcul se complique.

Et, encore une fois, améliorer le financement des retraites ne supprime pas les autres conséquences de la baisse de la population.

De toute façon cela va au-delà de l’espérance de vie politique des dirigeants tant chinois qu’européens, et c’est donc dans cette voie qu’ils iront plutôt que de s’opposer à leurs peuples et d’affronter les effets de l’immigration.

Nous faisons tous la même erreur que les Chinois

Comme ailleurs dans le monde, la Chine fait face à un problème très classique, facilement chiffrable et prévisible, mais qu’on se refuse à voir en face.

Comme il est lent à produire ses effets, ce sera toujours l’an prochain qu’on l’examinera. Jusqu’au jour où c’est trop tard et c’est le cas de la Chine aujourd’hui.

Ne jetons pas la pierre aux Chinois pour leur imprévoyance : le monde entier fait de même, à commencer par les populations des pays du Nord.

Quand on ne veut pas d’enfants ni adopter les enfants des autres (ce qui objectivement est toujours difficile) on est condamné à disparaître, probablement dans la disette et l’oppression par ceux qui finiront par venir, et que l’on aurait pu « adopter », c’est-à-dire encadrer et assimiler quelques décennies plus tôt.

source: https://www.contrepoints.org/2021/06/10/399238-demographie-chinoise-histoire-dun-declin-annonce

Immigration et démographie urbaine: les cartes à peine croyables de France Stratégie

Ce que nous apprennent les cartes de France Stratégie

Seine Saint-Denis, Paris intra-muros… mais aussi Rennes ou Limoges (!): la proportion des 0-18 ans nés de deux parents extra-européens explose dans de nombreuses aires urbaines. Un basculement démographique historique. Analyses.


Depuis de nombreuses années, la question des statistiques ethniques constitue un sujet brûlant au sein des débats relatifs au fait migratoire, à son approche scientifique et à ses répercussions dans la société française.

En effet, la jurisprudence en vigueur du Conseil constitutionnel considère que « si les traitements nécessaires à la conduite d’études sur la mesure de la diversité des origines des personnes (…) peuvent porter sur des données objectives, ils ne sauraient, sans méconnaître le principe énoncé par l’article 1er de la Constitution, reposer sur l’origine ethnique ou la race » (décision du 15 novembre 2007 [1]).

Néanmoins, si la constitution de bases de données fondées sur la « race » ou l’origine ethnique auto-déclarée – telles qu’elles existent notamment aux États-Unis ou en Grande-Bretagne – demeure formellement interdite, il n’en va pas de même quant à l’origine nationale des individus. En se fondant sur les données du recensement, l’INSEE entretient ainsi tout un appareil statistique relatif au nombre d’immigrés vivant en France (NB : sont seuls considérés comme immigrés les individus nés étrangers à l’étranger), au nombre d’enfants nés de parents immigrés et aux pays d’origine de ceux-ci.

C’est sur cette base que France Stratégie, organisme de prospective rattaché au Premier ministre, a rendu publique en 2020 une vaste étude consacrée à « la ségrégation résidentielle en France ».

Le champ de l’étude

Se penchant sur les données INSEE disponibles pour les 55 « unités urbaines » françaises comptant plus de 100 000 habitants, les équipes de France Stratégie ont élaboré une cartographie détaillée visant à comprendre « l’inégale répartition dans l’espace urbain des différentes catégories de population » au regard de plusieurs critères mesurés en 2017 : la tranche d’âge, le statut d’activité (actifs occupés / chômeurs / inactifs), la catégorie socio-professionnelle, le statut d’occupation du logement (HLM ou autre)… Mais aussi l’origine migratoire directe : les immigrés et leurs enfants.

Grâce à un travail exhaustif de transposition cartographique qu’il convient de saluer, le site créé pour l’occasion permet de visualiser, pour chacune des grandes et moyennes agglomérations françaises :

  • Le pourcentage d’immigrés européens / extra-européens parmi les 25-54 ans ;
  • La part d’enfants nés de parents immigrés européens / extra-européens parmi les 0-18 ans.

En mobilisant la profondeur des données du recensement, ce site propose de visualiser l’historique de ces statistiques sur plusieurs jalons des cinquante dernières années : en 1968, 1975, 1990, 1999 et 2017 – dernière année étudiée. Il est ainsi possible d’obtenir une vision fidèle des transformations démographiques majeures qu’ont connu les villes françaises au cours du demi-siècle écoulé.

A lire aussi: Les Turcs en France sont-ils vraiment acquis à Erdogan?

Ledit travail de cartographie est réalisé à la fois au niveau des communes et des zones IRIS (« Ilôts regroupés pour l’information statistique »), lesquelles correspondent à un découpage par quartier d’environ 2 000 habitants chacun appliqué par l’INSEE. Le choix de ce maillage fin nous offre une véritable précision dans l’analyse géographique des phénomènes.

Au regard des éléments très riches ainsi mis à disposition, force est de constater que les mutations générées par les flux migratoires sont particulièrement frappantes, tout comme les phénomènes de séparation géographique qu’elles induisent dans l’ensemble des métropoles.

Nous proposons d’examiner ici quelques exemples significatifs, en nous focalisant sur un même indicateur : le pourcentage des 0-18 ans nés d’immigrés extra-européens et son évolution depuis 1990.

Commençons par deux zooms dans l’unité urbaine de Paris, qui porteront sur :

  1. Le département de la Seine-Saint-Denis,
  2. La capitale intra-muros.

La Seine-Saint-Denis

Les données INSEE cartographiées par France Stratégie nous apprennent que les enfants immigrés ou nés de parents immigrés extra-européens sont majoritaires parmi les 0-18 dans plus de la moitié des communes de Seine-Saint-Denis en 2017.

Ce basculement est particulièrement marqué dans certaines communes :

  • La Courneuve : 75% des 0-18 ans sont nés de parents immigrés extra-européens (moins d’un quart des mineurs résidant sur la commune est donc d’origine française ou européenne)
  • Villetaneuse : 73%
  • Clichy-sous-Bois : 72%
  • Aubervilliers : 70%.
  • Pierrefitte-sur-Seine : 69%

Si l’on procède à la même analyse par zone IRIS, on se rend compte que les pourcentages concernés sont encore plus élevés dans certains quartiers de ces villes – jusqu’à 84% dans certaines zones de Clichy-sous-Bois :

En 1990, si ces taux étaient déjà nettement plus élevés en Seine-Saint-Denis que la moyenne nationale, ils étaient néanmoins beaucoup plus faibles qu’aujourd’hui :

  • A la Courneuve, la proportion d’enfants d’immigrés extra-européens a augmenté de 60% entre 1990 et 2017.
  • A Pierrefitte-sur-Seine, la proportion d’enfants d’immigrés extra-européens a augmenté de 102% : elle a donc plus que doublé.

Paris intra-muros

Les enfants d’immigrés extra-européens représentent jusqu’à la moitié des 0-18 ans résidant dans certains arrondissements parisiens :

  • 50% dans le XIXème arrondissement
  • 43% dans le XVIIIème
  • 42% dans le XXème
  • 41% dans le XIIIème

Au-delà des moyennes par arrondissement, l’analyse des statistiques disponibles par quartier permet d’identifier les zones de la capitale où cette mutation démographique est plus accentuée encore :

  • Clignancourt / Porte de Saint-Ouen (XVIIIème) : 72% des 0-18 ans sont issus de parents immigrés extra-européens
  • Stalingrad / avenue de Flandre (XIXème) : 71%
  • Porte de la Chapelle (XVIIIème) : 66%
  • Porte de Pantin (XIXème) : 66%

D’autre part, l’analyse au niveau des IRIS permet d’établir à quel point la population de Paris s’apparente désormais à un véritable « archipel » – pour reprendre l’expression fameuse de Jérôme Fourquet. Au sein d’un même arrondissement voisinent parfois des quartiers à la composition démographique radicalement différente. Il en va ainsi du XVIIIème :

  • Laumarck-Caulaincourt : 12% d’enfants d’immigrés extra-européens parmi les 0-18 ans
  • Château-Rouge (à 900 mètres de distance) : 66%

A lire aussi: Les Turcs en France: un «isolat» séparatiste?

En 1990, si la population immigrée était déjà plus forte à Paris qu’ailleurs, les taux en question étaient cependant beaucoup plus faibles. On a assisté à une explosion de la part de la natalité extra-européenne sur les trois dernières décennies : + 25 points en moyenne dans toute l’agglomération parisienne, avec une diffusion dans l’ensemble des arrondissements intra-muros.

Si la métropole parisienne constitue sans conteste la pointe avancée des transformations démographiques générées par l’immigration extra-européenne, les données compilées par France Stratégie démontrent néanmoins que les mêmes dynamiques sont à l’œuvre sur l’ensemble du territoire national. Nos lecteurs peuvent obtenir les données cartographiées pour leur ville sur le site https://francestrategie.shinyapps.io/app_seg/.

Nous nous limiterons ici à analyser brièvement deux exemples particulièrement parlants, car portant sur des villes de province qui n’ont jamais constitué des « terres d’immigration » au XXème siècle :

  1. Une grande ville de l’Ouest : Rennes
  2. Une ville moyenne située dans la « diagonale du vide » : Limoges

Rennes et sa métropole

À l’instar du reste de la Bretagne, la région rennaise est longtemps restée à l’écart des différentes vagues d’immigration reçues par la France depuis le XIXème siècle. Cela est resté le cas pour les flux extra-européens… jusqu’à ces dernières années – ainsi que le démontrent les données INSEE.

Les enfants de parents immigrés extra-européens représentent désormais presqu’un quart (22,8%) des 0-18 ans vivant dans l’agglomération de Rennes en 2017. Si certaines communes périphériques restent encore peu concernées par cette mutation, celle-ci est spectaculaire dans plusieurs quartiers de Rennes – où les jeunes d’origine extra-européenne sont parfois majoritaires :

  • Le Blosne : 51% des 0-18 sont des enfants d’immigrés extra-européens
  • Villejean / Beauregard : 50%
  • Bréquigny : 45%

Cet aspect spectaculaire prend encore plus de sens lorsqu’il est mis en rapport avec les cartes de 1990 : le pourcentage d’enfants de parents extra-européens parmi les jeunes de la métropole rennaise a été multiplé par 3 en moins de 30 ans (passant de 7,7% à 22,8%). Dans certains quartiers, cette augmentation est vertigineuse :

  • À Villejean-Beauregard, la part des jeunes nés d’immigrés extra-européens a augmenté de 355% en 27 ans
  • À Brequigny, cette proportion a augmenté de 221%

Limoges et son aire urbaine

Capitale du Limousin rural et enclavé, la ville de Limoges et ses environs n’ont – comme la Bretagne – pas constitué un lieu d’arrivée ordinaire des flux d’immigration vers la France. L’isolement géographique et la structure économique de la région ne se prêtaient pas à une « attractivité » de cette nature. Pourtant, en 2017, les cartes de France Stratégie dévoilent une démographie limougeaude largement perfusée par l’immigration extra-européenne.

Les enfants de parents immigrés extra-européens représentent en moyenne plus d’un quart (27,5%) des 0-18 ans vivant dans l’unité urbaine de Limoges. Ils sont même nettement majoritaires dans certains quartiers :

  • Les Portes Ferrées / Saint-Lazare : 61% des 0-18 sont des enfants d’immigrés extra-européens
  • Ester / Beaubreuil : 61%
  • Corgnac / Val de l’Aurance : 58%

En 1990, les enfants de parents extra-européens ne représentaient que 10,2% des 0-18 ans dans l’agglomération de Limoges ; leur part a donc augmenté de 170% en moins de trente ans. Si cette hausse est générale, les mêmes quartiers sont à la pointe de ce phénomène :

  • Dans la zone de Corgnac / Val de l’Aurance, la part des jeunes nés d’immigrés extra-européens a augmenté par exemple de 262% en 27 ans
  • Aux Portes Ferrées, elle a augmenté de 165%

Cependant, outre la hausse globale, l’aspect le plus remarquable de la situation limougeaude réside dans des communes et des quartiers qui n’étaient absolument pas concernés par l’immigration extra-européenne voici 27 ans, mais dont la population jeune en est aujourd’hui issue dans une part importante. Pour citer quelques uns de ces territoires :

  • Dans la ville de Panazol (la plus peuplée de l’unité urbaine après Limoges), les enfants d’immigrés extra-européens représentaient 1% des 0-18 sur le territoire communal en 1990 ; ils sont désormais 15% en 2017 – soit une multiplication par quinze de cette part ;
  • À Isle, ils étaient 2% en 1990 ; ils sont 18% en 2017 – soit une multiplication par neuf ;
  • Au Palais-sur-Vienne, ils étaient 5% en 1990 ; ils sont 24% en 2017 – soit une multiplication par cinq.

Les angles morts de cette étude

Il apparaît utile de préciser que les données INSEE mobilisées par France Stratégie seraient sous-évaluées si l’on cherchait à les utiliser pour estimer la part complète de telle ou telle origine « ethnique » au sein d’une population – et ce pour deux raisons principales :

  1. Ce calcul n’inclut pas la « troisième génération », celle des enfants nés de grands-parents immigrés extra-européens ;
  2. Il n’intègre probablement que très partiellement la présence de mineurs immigrés clandestins (sachant que la population totale des immigrés illégaux dans la seule Seine-Saint-Denis est estimée entre 150 000 et 450 000 individus d’après un rapport parlementaire de 2018 [2]).

Les données ici présentées ne remplacent donc pas les « statistiques ethniques », objets récurrents de polémiques et d’obstacles juridiques, dont la démographe Michèle Tribalat considère pourtant qu’elles sont « indispensables à la connaissance » [3].

Par ailleurs, la double dynamique induite par la surnatalité des populations immigrés et l’accélération de l’immigration au cours des dernières années (cf partie « Pourquoi un tel bouleversement ? ») conduisent à penser que les données ici compilées en 2017 sont déjà significativement dépassées.

Enfin, l’approche englobante de la catégorie des « 0-18 ans » ne donne pas une idée aussi précise que possible des dynamiques en cours. Au vu de la tendance dessinée par ces cartes, on peut imaginer que la proportion d’enfants d’immigrés extra-européens est plus forte chez les 0-5 ans ou les 0-10 ans que chez les 10-18 ans. Une telle segmentation statistique aurait permis de percevoir de façon plus précise l’accélération des transformations démographiques en cours, ainsi que leur impact à venir sur l’ensemble des catégories d’âge

Pourquoi un tel bouleversement ?

Les transformations démographiques ici décrites – qu’il faut bien reconnaître comme sans précédent dans notre Histoire par leur nature, leur ampleur et leur rapidité – sont liées à la conjonction de deux moteurs migratoires, lesquels ne cessent d’accélérer leurs cadences et de se nourrir réciproquement :

  1. La poursuite et l’accélération de l’immigration vers la France

Pour la seule année 2019, 469 000 étrangers se sont légalement installés sur le territoire national (titres de séjour accordés + demandes d’asile enregistrées + mineurs étrangers reconnus « isolés » [4]), soit un record absolu. Il faut ajouter à cela les entrées clandestines, difficiles à chiffrer par nature mais que l’on peut estimer à plusieurs dizaines de milliers par an.

  1. La surnatalité des populations immigrées par rapport aux natifs. 

Sur une période de vingt années entre 1998 et 2018 :

  • Le nombre de naissances d’enfants dont au moins un parent est étranger a augmenté de 63,6%
  • Le nombre de naissances d’enfants dont les deux parents sont étrangers a progressé de 43%.
  • Le nombre de naissances d’enfants dont les deux parents sont français a baissé de 13,7% [5].

En 2018, près d’un tiers des enfants nés en France (31,4%) ont au moins un parent né à l’étranger [6].

Les femmes immigrées ont un taux de fécondité de 2,73 enfants par femme en moyenne, contre 1,9 pour les natives [7]. Ce contraste est encore plus marqué pour certaines nationalités extra-européennes : ledit taux s’élève à 3,6 enfants par femme en moyenne pour les immigrées algériennes, 3,5 enfants par femme pour les immigrées tunisiennes, 3,4 enfants par femme pour les immigrées marocaines et 3,1 enfants par femme pour les immigrées turques, ce qui est plus élevé que la fécondité de leurs pays d’origine (respectivement 3 ; 2,4 ; 2,2 ; 2,1).

Malgré ses limites, l’analyse à laquelle nous venons de nous livrer démontre que les effets cumulés de l’immigration et des différentiels de fécondité ont d’ores et déjà modifié significativement la population française dans les grandes et moyennes agglomérations – et qu’ils continuent de le faire.

Une fois posé ce diagnostic incontestable, il est permis à chacun de s’interroger sur les conséquences d’un tel basculement à court, moyen et long terme, étant entendu qu’il ne pourra cesser de s’amplifier « naturellement » sans la mise en œuvre d’une volonté politique contraire.

> Retrouvez l’intégralité des articles de l’Observatoire sur leur site http://observatoire-immigration.fr <


[1] Décision n° 2007-557 DC du 15 novembre 2007, « Loi relative à la maîtrise de l’immigration, à l’intégration et à l’asile » (site du Conseil constitutionnel)

[2] Rapport d’information sur l’évaluation de l’action de l’Etat dans l’exercice de ses missions régaliennes en Seine-Saint-Denis, enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 31 mai 2018 (rapport CORNUT-GENTILLE-KOKOUENDO).

[3] Entretien au Figaro, 26 février 2016 (lien)

[4] Sources : Ministère de l’Intérieur et OFPRA

[5] Statistiques de l’état civil de l’INSEE et du document « T37BIS : Nés vivants selon la nationalité des parents (Union européenne à 28 ou non). Calculs : OID. https://observatoire-immigration.fr/natalite-et-immigration/

[6] Op. cit.

[7] Interview de François Héran, professeur de démographie au Collège de France, par Ivanne Trippenbach pour L’Opinion, 4 octobre 2019 (Lien)

[8] François Héran, op. cit.

source: https://www.causeur.fr/immigration-et-demographie-urbaine-les-cartes-a-peine-croyables-de-france-strategie-208601

Avortement sans frontières: les partis danois veulent financer l’avortement des femmes polonaises

Les sociaux-démocrates « Enhedslisten » et « De Radikale » veulent que l'État danois réserve 20 millions de couronnes danoises sur quatre ans pour « aider » les femmes polonaises à avorter au Danemark, écrit un correspondant danois de Transylvanie, citant des informations locales. Le Parti libéral appuie également la proposition.

Ce n'est pas la première fois que les femmes polonaises sont « aidées » dans les soins de santé danois gratuitement.

La Pologne a modifié sa loi sur l'avortement, qui est désormais si stricte que les femmes ne peuvent se faire avorter que si la grossesse est due à un inceste ou à un viol, ou si la vie de la femme est en danger.

Les 20 millions de couronnes iront à l'organisation « Sexe et société », qui, en coopération avec l'association polonaise « Avortement sans frontières », permettrait l'avortement des femmes polonaises conformément à la loi danoise. Ce montant pourrait « aider » 165 femmes par an, écrit Politiken.

Seul le Parti populaire danois n'est pas favorable à cette proposition.

« Nous avons beaucoup à faire au sein de notre système de santé qui nécessiterait un budget plus important, nous pensons donc que l'argent ne peut pas être dépensé pour les citoyens d'autres pays », a déclaré à Politiken la porte-parole du Parti populaire danois pour les affaires de santé, Liselott Blixt.

Avant 1973, c'étaient les Danoises qui se rendaient en Pologne en tant que «touristes de l'avortement», explique le porte-parole radical Morten Helveg Petersen. Il ajoute que cette question doit être examinée à la lumière des « horreurs » qui se déroulent en Pologne. Nous considérons la loi polonaise anti-avortement comme une atteinte aux droits fondamentaux des femmes. Depuis la chute du communisme, il y a eu des lois très strictes sur l'avortement dans la Pologne à majorité catholique. Il est pratiquement interdit depuis 1993. Dans le pays, au cours des 30 dernières années, pratiquement tous les avortements ont été pratiqués en raison d'anomalies graves. L'exception à l'interdiction est désormais abolie. Les critiques pensent que le gouvernement polonais a profité du ralentissement de la pandémie pour mettre en œuvre sa politique impopulaire.Selon les agences d'aide et les médecins interrogés par The Guardian, les femmes polonaises « demandent de l'aide » à des cliniques en Allemagne, en Slovaquie et en République tchèque, payant 3 à 4 000 couronnes pour un avortement.

source: https://magyarnemzet.hu/kulfold/a-dan-partok-finansziroznak-a-lengyel-nok-abortuszaert-10107257/

traduction: Cenator

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Regretter d'être MÈRE - analyse sociologique

La Carologie, (33:14)

Etude sur les mariages consanguins en Afrique : 36% en Algérie, 40% en Tunisie, 46% en Libye, 68 % en Mauritanie

La pratique des mariages consanguins est très répandue au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et dans le Sud-Ouest Asiatique où 20 à plus de 50 % de mariages sont consanguins.

(...)

Les diverses enquêtes menées dans les pays arabes donnent un niveau de consanguinité qui varie de 21 % au Liban (LMCHS 1996) à 68 % en Mauritanie (EDSM 2000/2001).

(...)

DISCUSSION

(...)

Au Grand Maghreb, plusieurs dictons encouragent cette pratique matrimoniale : « ne laissons pas nos richesses aux autres », « pourquoi offrir nos bienfaits aux autres ? ». Ces croyances sociales et culturelles, ajoutées à des considérations d’ordre économique, ont fait du mariage consanguin, une pratique privilégiée décidée parfois dès la naissance des futurs « époux ». En effet, selon les résultats des Enquêtes Démographiques et de Santé, les mariages consanguins y sont relativement fréquents. Ils représentent 36,4 % du total des mariages en Algérie (AMCHS 1992), 40,2 % en Tunisie (TMCHS 1994/1995), 46,5 % en Libye (ALMCHS 1995) et 68 % en Mauritanie (EDSM 2000/2001).

Quant à la population marocaine, elle pratique cette forme de mariage à 29,4 % suivant les résultats de l’Enquête Nationale sur la Santé de la Mère et de l’Enfant de 1997 (ENSME 1997).

(...)

En Europe, la pratique des mariages consanguins concerne principalement des jeunes filles issues de l’immigration confrontées à un contrôle social rigoureux, très souvent au nom de la protection de l’identité culturelle de leur communauté d’origine (Shaw 2001).

 

La pratique des mariages consanguins est très répandue au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et dans le Sud-Ouest Asiatique où 20 à plus de 50 % de mariages sont consanguins.

L’analyse d’un échantillon de 270 femmes mariées, pris au hasard dans le service de Maternité de l’Hôpital Souissi à Rabat (2004-2005), a fait l’objet d’une étude prospective visant à déterminer la fréquence des mariages consanguins dans la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaer au Maroc.

Les résultats obtenus montrent que 20 % des mariages sont consanguins (l’IC à 95 % est de 12,29 à 28,01 %) dont 70 % sont entre cousins germains.

Nombre d’auteurs soulignent l’augmentation du nombre de ces mariages parmi les Pakistanais vivant en Grande-Bretagne (Darr, Modell 1988 ; Bundey, Alam 1993), les maghrébins vivant en France (Bundey, Alam 1993), et les migrants marocains et turcs résidant en Belgique (Reniers 2001). D’après ces études, le mariage dans les pays de l’immigration devait permettre de maintenir et de resserrer les liens avec le groupe et la société d’origine.

(...)

Les résultats que nous avons obtenus tendent à confirmer la préférence des enquêtées pour les unions entre parents de degré proche, en particulier entre cousins germains. Près de 70 % des unions consanguines enregistrées dans la région sont entre cousins germains chez la génération des couples étudiés et plus de 85 % chez la génération de leurs parents. En effet, une enquête effectuée au Pakistan en 2001 auprès de 393 patients a montré que 69 % d’entre eux conseillent à leurs enfants d’épouser leurs cousins germains (Qidwai et al. 2003). C’est le cas également de la moitié des femmes enquêtées à Beyrouth (Khlat et al. 1986).

(...)

Journals.openedition.org

Par H. Hami, A. Soulaymani et A. Mokhtari

© Société d’anthropologie de Paris

Pour un professeur de l’Université de Lausanne «les chats et les chiens sont un luxe superflu»

Docteur en sciences de l’environnement à l’Université de Lausanne, Daniel Curnier considère que les animaux de compagnie sont des désastres écologiques.

(...)

Les animaux de compagnie consomment des ressources et produisent des déchets. Les salons de toilettage et les cabinets de vétérinaire occupent de grandes surfaces et la production de leur alimentation requiert une énergie grise importante. D’un point de vue théorique, il n’est pas défendable de nourrir autant de chats et de chiens alors que les écosystèmes sont déjà saccagés pour l’alimentation humaine. 

(...)

TdG


Rappels :

La population du continent africain devrait doubler d'ici à 2050 et quadrupler d'ici à 2100.

L'Espagne et l'Italie pourraient perdre la moitié de leur population d'ici à 2100

Le déclin démographique de l’Europe est bel et bien amorcé

La population musulmane progresse en France et en Europe

Ada Marra contre Ecopop : « La nature ne me manque pas, j’aime le béton »…

Le président d’Ecopop souligne l’hypocrisie de l’UDC

Parti socialiste: «Ecopop est pire qu’un crime», estime Alain Berset

 

Observatoire de l’immigration et de la démographie : un site utile sur la toile

Depuis quelques mois, un nouveau site consacré à l’immigration et à la démographie est apparu sur la toile. Le souhait de ses contributeurs de donner une vision rationnelle et dépassionnée du sujet mérite que l’on s’y attarde.

Les lecteurs de l’OJIM ont bien perçu les enjeux de la communication autour de l’immigration. Les médias de grand chemin, une certaine caste universitaire et l’Union Européenne rivalisent d’efforts pour convaincre les Français que, non, il n’y pas beaucoup d’immigrés qui vivent et arrivent en France. Dans ce contexte, l’arrivée d’une voix différente dans le paysage médiatique doit être saluée.

Une information sur l’immigration totalement biaisée

Les tentatives d’enfumage de l’opinion publique sur l’immigration tant par le gouvernement que par les médias de grand chemin, qui relaient docilement les informations officielles, sont nombreuses. Pour ne citer que quelques exemples :

  • En décembre 2017, nous soulignions que nombre de médias sont les promoteurs d’une vision engagée de l’accueil des migrants économiques et politiques.
  • En mai 2018, nous relevions que la gauche de Saint-Germain-des-Prés réussissait son opération de propagande, en diffusant dans l’opinion publique et les médias la thèse selon laquelle il n’y aurait pas en France de crise des migrants mais une crise de l’accueil des migrants. Une stratégie gagnante : le gouvernement « LREM » a augmenté comme aucun gouvernement en si peu de temps tant le budget de l’État dédié à l’immigration que le nombre de places d’hébergement des clandestins.
  • En juillet 2018, nous démontrions que les années 30 était souvent convoquées pour nous convaincre que la maitrise de l’immigration est assimilable aux atrocités commises durant la deuxième guerre mondiale. L’argument massue de l’éternel retour des années 30 contenu dans de nombreux articles aboutit à faire comprendre qu’il n’y a pas de débat : il s’agit de choisir le bien et de se détourner du mal.
  • En avril 2019, nous relevions que c’est à travers le prisme selon lequel « la crise migratoire est derrière nous » que de nombreux médias parlent désormais – à tort — de l’immigration légale et illégale en France.
  • En février 2020, nous soulignions l’extrême banalisation de l’arrivée en 2019 de plus de 400 000 extra-Européens en France, un chiffre par ailleurs minoré en raison de la sous-estimation du nombre de demandeurs d’asile arrivant.

Les moyens de communication considérables de l’oligarchie au service de la propagande

Pour réussir à faire accepter à la population des arrivées massives d’extra-Européens, l’oligarchie ne recule devant rien. L’Union européenne met une partie de ses moyens financiers considérables au service d’une intense propagande pro-immigration. Pour ne citer que deux exemples, les instances officielles de l’UE ont ainsi élaboré un guide destiné aux ONG et aux journalistes sur ce qui peut être dit, ce qui peut être caché, ce qui doit être absolument tu et le vocabulaire à employer au sujet de l’immigration, comme nous le soulignions en avril 2017.

Nous relevions également en juillet de cette même année les efforts de l’UE pour formater les journalistes à l’occasion de la création d’un prix du journalisme décerné aux plus fervents immigrationnistes.

La pensée unique sévit souvent dans le milieu universitaire

Plusieurs universitaires font preuve d’un extrême conformisme et pratiquent un entre-soi particulièrement manifeste quand il s’agit de parler de l’immigration. De nombreux enseignants et chercheurs n’ont de cesse de vanter les bienfaits de l’accueil sans cesse plus important de ce nouveau prolétariat de substitution que représentent les extra-Européens, parés de toutes les vertus pour notre société.

L’Institut Convergences Migrations est avec son compte Twitter « Désinfox migrations » un modèle en ce qui concerne la minoritation tant des flux migratoires que des nombreux problèmes qui y sont liés.

Le site Migrations en question, qui a comme partenaire Ouest-France, Alliance Europa et l’Université de Nantes, a comme objectif de « poser les bases d’un débat dépassionné et informé sur les migrations ». Mais rassurez-vous, le débat se fait entre gens de bonne compagnie : la fine fleur de l’intelligentsia immigrationniste est de la partie : Hervé Le Bras, Pacal Brice, Catherine Withol de Wenden, etc. Elle ne viendra certainement pas vous dire que l’immigration est un problème majeur en France.

L’OJIM a également consacré de nombreux articles à la monopolisation du débat sur l’immigration sur les radios publiques par des « spécialistes ». Des spécialistes qui à nos yeux sont plus certainement de fervents militants pro-immigration. Comme nous le relevions en février 2020, en s’appuyant sur de nombreux exemples sur les ondes de France culture, la contradiction sur ce sujet est en effet quasi inexistante. Les « spécialistes » à qui la radio publique donne la parole peuvent y exprimer tout à loisir un discours que l’on peut résumer de la façon suivante : la France accueille peu d’immigrés, elle les accueille mal et devrait en faire bien plus.

L’Observatoire de l’immigration et de la démographie : une arrivée bienvenue sur le net

Dans ces conditions de captation du débat public par une caste ne représentant qu’elle-même, l’arrivée d’un nouveau venu, apportant sur son site des articles de qualité et sourcés, et dont l’objectif n’est pas de rassurer les Français mais de les informer, doit être saluée.

L’Observatoire de l’immigration et de la démographie (OID) tel qu’il se présente :

il « a été fondé en 2020 par un groupe de hauts fonctionnaires et de membres de la société civile (entrepreneurs ou simples citoyens). Il se veut une structure d’étude et d’information relative aux évolutions migratoires et démographiques de la France, destinée aux décideurs ainsi qu’à l’ensemble des citoyens intéressés par ce sujet ».

Les articles ne sont pas signés, ce qui montre la difficulté en France d’afficher publiquement que l’on ne s’inscrit pas dans la doxa immigrationniste.

Les premiers articles mis en ligne sont consacrés aux mineurs non accompagnés, à l’immigration clandestine, à la natalité et l’immigration, à l’immigration et à l’émigration, etc.

Si parmi les articles mis en ligne, celui consacré à l’immigration clandestine nous parait minorer ce phénomène, en raison notamment du nombre de déboutés du droit d’asile et de l’aide sociale à l’enfance qui restent chaque année sur notre territoire, on espère que d’autres suivront et qu’une actualisation des articles en ligne sera faite.

Ainsi, l’article consacré aux mineurs non accompagnés pourrait tenir compte d’une déclaration, il est vrai officieuse, d’un cadre de l’Association des départements de France, selon laquelle les extra-Européens demandant à être pris en charge au titre de l’Aide sociale à l’enfance sont encore plus nombreux en 2020 que les années précédentes. « Les nouveaux entrants seront, pour la seule année 2020, environ 40 000 », aurait affirmé ce cadre au Figaro le 22 septembre. Soit le « stock » de MNA mentionné dans l’article sur le site.

Au-delà de ces enjeux, l’intérêt des différents articles est de mettre en lumière, à partir de sources officielles, que l’immigration ne fait qu’augmenter en France, en dépit du contexte économique et des conflits communautaires qui se multiplient. Un certain « suicide français », pour paraphraser un auteur connu participant à une émission sur CNews

Une preuve s’il en fallait, qu’en matière d’immigration, l’obsolescence de l’information est à la mesure des flux toujours plus importants de clandestins et de migrants légaux qui arrivent dans notre pays.

source: https://www.ojim.fr/observatoire-de-limmigration-et-de-la-demographie-un-site-utile-sur-la-toile/

Un professeur d’Université : Les musulmans doivent quitter le pays. Les Suédois ne seront plus majoritaires en 2065.

Un hebdomadaire suédois a révélé des chiffres de Statistics Sweden qui montrent que dans pas moins de 18 municipalités, les enfants dont les deux parents sont nés en Suède sont déjà une minorité. Le statut de minorité pour les nouveau-nés suédois prévaut désormais dans les grandes villes comme Malmö, Helsingborg et Eskilstuna, mais aussi dans des municipalités rurales comme Lessebo, Hylte et Fagersta.

"Mes recherches montrent que les Suédois seront minoritaires en 2065, dans 45 ans. Au tournant du siècle prochain, les musulmans constitueront le plus grand groupe de population en Suède", a déclaré Kyösti Tarvainen, docteur et professeur émérite associé en analyse des systèmes à l'université Aalto à Helsinki (Finlande), au site d'information Nya Tider.

M. Tarvainen mène actuellement des recherches sur les changements démographiques en Suède, en Norvège, au Danemark et en Finlande.

Dans les 18 municipalités, la proportion de nouveau-nés ayant deux parents suédois est désormais inférieure à 50 %. Et les grandes villes comme Malmö (40 %), Helsingborg (48 %), Eskilstuna (49 %), ne sont pas les seules à connaître un déclin, mais aussi les petites municipalités.

En outre, dans près de la moitié des municipalités du pays (124), la situation est presque aussi mauvaise. La proportion d'enfants dont les parents sont nés en Suède s'y situe entre 50 et 70 %. Göteborg (51 %), Stockholm (57 %) et la plupart des autres grandes municipalités du pays se situent dans cette fourchette.

Dans seulement 40 municipalités du pays, la proportion d'enfants nés en Suède dépasse 80 %, presque exclusivement dans les petites municipalités. La seule exception où une grande municipalité peut afficher une forte proportion d'enfants de parents suédois est Kungsbacka, avec 82 %.

Dans deux municipalités seulement, la proportion d'enfants dont les parents sont suédois dépasse 90 %. Il s'agit de Hammarö dans le Värmland et d'Ydre dans l'Östergötland, l'une des plus petites municipalités du pays.

[...]

Mais M. Tarvainen est d'accord avec l'analyse des données effectuée par le site Nya Tider : "Vos chiffres sont similaires à ceux que j'ai trouvés dans mes recherches. Les statistiques montrent clairement que l'échange de population a lieu dans tout le pays. Personne ne peut plus le nier".

Les Suédois seront confrontés à l'inévitable : "Dans de plus en plus dans les municipalités, ils [les musulmans] seront la force dominante. Mes calculs ont montré que la moyenne pour une municipalité est de 68 % de Suédois, et la médiane est de 70 %", a noté M. Tarvainen.

Dans 20 ans seulement, les personnes nées en 2019 auront elles-mêmes des enfants, et comme les immigrés donnent généralement naissance à plus d'enfants que les Suédois, leur nombre augmentera de plus en plus vite. M. Tarvainen pense que les Suédois perdront leur majorité en Suède dans quelques décennies seulement :

"Mes calculs démographiques montrent avec deux méthodes différentes que les Suédois seront minoritaires en 2065, c'est-à-dire dans 45 ans." Il a récemment envoyé une lettre aux 349 membres du parlement suédois pour les avertir de cette évolution.

"J'ai envoyé mon calcul à tous les membres du parlement suédois. J'ai envoyé des rapports similaires pendant cinq années consécutives. Personne n'a répondu, sauf un social-démocrate qui a écrit une fois : "Pourquoi écrivez-vous en anglais alors que le suédois est la langue officielle en Finlande ?

Bien que beaucoup aient lu son avertissement, il n'a toujours pas reçu de réponse. M. Tarvainen a déclaré que ce silence persistant était assez particulier.

Il a appelé à des "changements radicaux dans la politique d'immigration" pour inverser les tendances démographiques.

"Quelle est la raison de la chute de l'Etat nation suédois ? C'est l'idée fausse selon laquelle l'opposition à l'échange de population serait du racisme. Ce n'est pas le cas. Chaque pays a le droit d'avoir son propre État-nation. Un pays civilisé peut s'occuper des minorités, mais pas si elles deviennent si importantes qu'elles remplacent la population indigène. Si les Suédois de souche deviennent une minorité, la population d'origine étrangère ouvrira la frontière à un plus grand nombre d'entre eux - et un effondrement total se produira".

M. Tarvainen a proposé quatre mesures pour éviter un futur désastre démographique :

1. Immigration de réfugiés uniquement en provenance des pays voisins
2. Mettre fin à l'immigration de parents non-occidentaux
3. Interdiction totale de l'immigration musulmane
4. Retour des musulmans qui ont immigré après 1970

"Si les musulmans deviennent majoritaires, ils prendront le pouvoir dans la société. Quand ils sont majoritaires, ils décident exactement de tout par le biais de la charia. Il s'agit de la nourriture halal, des vêtements, du changement du drapeau suédois dont les musulmans détestent la croix, des fêtes islamiques à la place de celles des chrétiens, de cinq prières quotidiennes depuis des minarets, de l'adoption des droits de l'homme islamistes (Déclaration du Caire), où les droits sont soumis à la charia, de l'acceptation de la polygamie et de la violation des autres droits des femmes ; l'inégalité entre les musulmans et les non-musulmans ; le déplacement partiel de la prise de décision démocratique en raison de décisions basées sur la doctrine islamique ; la cessation de la liberté d'expression ; l'adaptation complète de l'enseignement scolaire à l'Islam ; l'alignement complet de la politique étrangère en faveur d'autres États islamiques", a averti M. Tarvainen.

Il a déclaré qu'il se préoccupait principalement des musulmans parce que l'islam n'est pas seulement une religion mais une idéologie politique qui prétend gouverner l'ensemble de la société.

"Je me concentre principalement sur les musulmans parce qu'il est facile pour tout le monde de comprendre leurs effets néfastes sur la société. C'est une observation objective que les cultures islamique et occidentale sont incompatibles et concurrentes. [...] Il serait erroné de laisser l'Islam gagner dans les démocraties occidentales uniquement en raison de la plus grande fécondité des musulmans vivant en Occident".

Les données historiques montrent que la proportion de Suédois est passée de plus de 90 % à un peu moins de 75 % au cours des 40 dernières années, de 1980 à 2020. Au cours des 40 prochaines années, la proportion de Suédois continue de baisser pour atteindre environ 50 % de la population.

M. Tarvainen est d'accord avec le professeur Paul Lillrank, également universitaire finlandais affilié à l'université Aalto. Celui-ci a déclaré que la Suède est devenue un risque pour la sécurité des autres pays nordiques. "Avec une majorité musulmane en Suède, aucun pays n'acceptera la libre circulation provenant de la Suède et vers la Suède. La coopération nordique est en train de s'effondrer".

M. Tarvainen pense également qu'il est impossible pour de nombreux immigrants, venant de pays sous-développés, de faire partie d'une société avancée comme la Suède. Le retour doit donc également être mis en avant [...].

"La principale chose est la naïveté des politiciens suédois. Après la Seconde Guerre mondiale, nous avons développé nos sociétés, et nous voulions aussi développer d'autres pays. Nous avons introduit l'aide et nous voulions les aider de différentes manières. Une des façons d'"aider" d'autres pays était d'accueillir des immigrants. Après la Seconde Guerre mondiale, nous avons eu des conventions pour les Européens fuyant les pays communistes. Ces mêmes conventions sont aujourd'hui utilisées de manière abusive à des fins totalement différentes, comme l'immigration massive d'outre-mer". M. Tarvainen estime que ces conventions ont rempli leur fonction et qu'elles empêchent aujourd'hui la prise de mesures importantes.

"La première chose que nous devons faire est de quitter toutes les conventions. UE, ONU, autres... et cela doit être justifié par des raisons démographiques. Lorsque nous sommes sur le point de devenir une minorité dans nos propres pays, nous avons le droit d'abandonner toutes ces conventions".

Le seul véritable débat dans le pays sur les effets désastreux de l'immigration est actuellement mené par le parti Alternative pour la Suède.

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Freewestmedia.com / Journalistenwatch.com / Frankfurter-erklaerung.de

 Researchgate.net / Nyatider.nu

 

 

 

 

Les Blancs de moins de 16 ans désormais minoritaires aux États-Unis

Paul Joseph Watson

Les derniers chiffres du Bureau du recensement des États-Unis montrent que les Blancs non hispaniques de moins de 16 ans sont désormais en minorité, pour la première fois depuis le début des recensements.

Ce sont les Asiatiques qui ont connu la plus forte croissance démographique depuis 2010, avec un taux de 30 %. Les deux tiers de cette croissance sont dus aux migrations internationales. Pendant la même période, la population hispanique a augmenté de 20 % et la population noire de 12 %. La population blanche a augmenté de 4,3 % seulement, un déficit qui tient à la diminution des naissances. Les Blancs ont également un âge médian de 43,7 ans, ce qui est de loin le plus élevé de tous les groupes démographiques.

Les Blancs non hispaniques devraient devenir une minorité dans toute la population américaine d'ici 25 ans.

"Nous brunissons de bas en haut dans notre structure d'âge", a commenté William Frey, senior fellow à la Brookings Institution. "Ce sera un siècle diversifié pour les États-Unis, et cela commence par la jeune génération."

Pour les médias, toute personne qui parle du déclin démographique des Blancs en des termes autres que positifs est "raciste". Débattre de l'impact qu'aura sur un pays la diminution de la présence des Blancs dans la société est un tabou absolu, sauf si c'est pour s'en féliciter.

Source : U.S. Census Bureau: Whites Under the Age of 16 Now a Minority in America

Résumé Cenator

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Croissance démographique d'ici 2020 (États-Unis, Chine, Inde, Indonésie, Royaume-Uni)

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DES ENFANTS ONT SUBI UN LAVAGE DE CERVEAU POUR DÉTESTER LES BLANCS

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J'aime mon privilège d'homme blanc !

J'aime être constamment traité de raciste, de sexiste, et être collectivement blâmé pour la traite des esclaves !

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WHITE PRIVILEGE : généalogie d'un concept fallacieux et mensonger

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Le privilège blanc - Micro-Connard #20 (Feat KB)

 

https://www.youtube.com/watch?v=X6aBbbIXXe0

 

 

 

 

Philippe Wanner, démographe à l’Université de Genève: bientôt 10 milliards d’humains

Par Marie Maurisse,  9 mars

Selon les prévisions des Nations unies, la population mondiale va continuer de croître d’environ 1% par an, jusqu’à atteindre son maximum autour de 2100. Les éventuelles épidémies ou catastrophes climatiques pourraient infléchir la tendance, sans vraiment la modifier.

[...] «Dans l’hypothèse centrale des plus récentes projections, la population mondiale devrait augmenter de 2 milliards d’ici à 2050, passant de 7,7 milliards en 2019 à 9,7 milliards en 2050, et atteindre un maximum de 10,9 milliards peu après 2100», écrit-il.

[...]

Pas de catastrophisme

[...]

«On estime qu’avec les perspectives actuelles d’évolution de la population mondiale et de la production alimentaire, sous réserve d’une évolution climatique maîtrisée (pas plus de 2 degrés en moyenne), il serait possible de nourrir la population mondiale au moins jusqu’en 2050, [...]

[...]

article complet: Le Temps

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Voir aussi:

La fertilité en baisse, une bonne nouvelle? Interview de Philippe Wanner Interview de la RTS/Forum, 27.12.2018, à propos de l’article:  https://www.theguardian.com/world/2018/dec/26/falling-total-fertility-rate-should-be-welcomed-population-expert-says Traduction du début ici : http://www.internationalnewsblog.com/2018/12/la-baisse-du-taux-de-fecondite-total-devrait-etre-saluee-selon-un-expert-en-population.html ***** Cenator : Sarah Harper, ancienne directrice de la Royal Institution et experte en [...]

Les Observateurs.ch dénonçaient hier le fait qu’Amnesty International dénonce l’attitude de la Suisse: https://lesobservateurs.ch/2017/02/22/immigration-amnesty-international-denonce-lattitude-de-la-suisse/   SANS LES JOURNALISTES AU POUVOIR, Manon Schick n’existerait pas. Mais, avec une régularité de métronome, la RTS – très largement [...]

Les ultimes années de l’Europe européenne ?

Les grèves en France commencent à s’estomper. On parle encore du projet de réforme des retraites du gouvernement, des élections municipales, des orientations de la nouvelle Commission européenne ou de la dernière phrase inepte de Macron.

On ne parle pas de ce qui devrait être le sujet essentiel. Les populations européennes vivent vraisemblablement les dernières décennies de leur civilisation. Partout en Europe, la natalité est quasiment en chute libre, et si l’on procède à un décompte distinguant les naissances musulmanes des naissances non musulmanes (ce qu’il est interdit de faire en France, mais ce que font des services de renseignement dans d’autres pays occidentaux), la chute se pare d’une dimension de catastrophe.

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En France, la natalité aujourd’hui se situe à 1,86 enfants par femme, ce qui est en dessous du taux de remplacement des générations, mais si l’on prend la natalité chez les femmes non musulmanes, le chiffre tombe à 1,4 enfant par femme. Pour les femmes musulmanes, il est situé à 3,4. Cela signifie très précisément qu’en une vingtaine d’années, vingt français non musulmans seront remplacés par quatorze français non musulmans, et vingt français musulmans par trente-quatre français musulmans.  Pour l’Espagne, le Portugal, l’Italie, l’Allemagne, les données sont encore plus inquiétantes.

Quand Thilo Sarrazin en Allemagne a publié un livre qui s’appelait “L’Allemagne disparait” le livre a fait scandale, mais il a été très largement lu, puis le silence est revenu. Le livre disait la vérité. Dans une trentaine d’années

au plus l’Allemagne aura disparu, ou tout au moins il restera sur les cartes de géographie un pays appelé l’Allemagne, mais ce sera un pays de culture musulmane. Au même moment, l’Italie, l’Espagne et le Portugal seront aussi devenus des pays de culture musulmane.

Quand Renaud Camus a publié un livre appelé “Le grand remplacement”, le livre a fait scandale aussi, mais à la différence de “’L’Allemagne disparait” de Thilo Sarrazin, “Le grand remplacement” de Renaud Camus a été boycotté, s’est peu vendu, et ne se trouve plus décrit que pour être caricaturé par les tenants omniprésents du politiquement correct, qui couvrent Renaud Camus d’insultes, mais peuvent dire tranquillement qu’une “transition” est en cours, et que les Français, comme les autres Européens, doivent se préparer à changer de culture.

Ce qu’ils disent est ce qui se dit tout aussi tranquillement dans les instances européennes au sein desquelles on ajoute que, la natalité totale en Europe étant de toute façon insuffisante, il faudra combler le déficit de naissance par une immigration massive venant de pays où les naissances sont encore nombreuses : les pays du monde musulman, bien sûr. Ce qui se dit ainsi tranquillement laisse de côté des facteurs cruciaux.

L’un d’entre eux, je l’ai déjà dit, mais je dois le répéter est que, dans une époque où le capital humain est devenu le capital essentiel, les populations ne sont pas équivalentes.

Nous ne sommes pas au temps où, comme on le disait il y a un siècle, l’agriculture européenne manque de bras. Nous ne sommes pas même en un temps où les usines européennes manquent d’ouvriers. Parmi les Musulmans maghrébins et africains d’Afrique subsaharienne qui arrivent en Europe, il y a peu de scientifiques, d’ingénieurs et d’entrepreneurs.

Un autre facteur tout aussi crucial, je l’ai dit là aussi, mais je dois le répéter encore, est que l’immigration massive et ses conséquences font fuir ceux qui le peuvent et qui sont porteurs d’un capital humain important, ce qui accélère la catastrophe.

Un troisième facteur est que les cultures ne sont pas équivalentes. La culture musulmane n’est pas équivalente à la culture judéo-chrétienne. Je l’ai dit là encore et je dois le répéter encore et toujours : l’islam n’est pas compatible avec la démocratie, avec les idées occidentales de droit et d’égalité de droit, avec l’économie de marché et d’entreprise, avec la liberté de penser et de parler et avec la tolérance mutuelle.

Il existe déjà des enclaves musulmanes en Europe. Bientôt, il restera des ilots de culture occidentale dans un continent islamisé et ce sera, hélas, sans doute sauf improbable retournement, la fin de l’Europe européenne.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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Adapté d’un article publié sur les4verites.com

source:

Genève : 40% d’étrangers, 46% de binationaux… sans les moins de 15 ans et sans les clandestins

Double nationaux - Genève, le canton le plus cosmopolite de Suisse

Les binationaux : 18%. C’est le nombre de personnes de plus de 15 ans avec deux passeports qui résident en Suisse en 2018, selon l’Office fédéral de la statistique. Le taux dépasse 20% à Zurich, à Bâle-Ville, au Tessin, dans le Canton de Vaud et à Neuchâtel. Le proportion est la plus élevée à Genève : 46%.

Source : 20minutes, 31.01.2020

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Cenator : Ce petit billet nous interpelle : 40% d’étrangers à Genève, 46% de binationaux, combien reste-t-il de Suisses de souche ?

Et ces chiffres ne tiennent même pas compte des moins de 15 ans !

Peut-on parler encore d’une ville suisse, d’un peuple suisse dans de tels cas ?

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Voir aussi :

https://www.ge.ch/statistique/tel/publications/2019/informations_statistiques/autres_themes/is_population_06_2019.pdf

https://www.swissinfo.ch/fre/double-nationaux_genève--le-canton-le-plus-cosmopolite-de-suisse/44747494

Baisse de la natalité : les pessimistes sont bien informés

 Michel Faure Pourquoi faisons-nous moins d’enfants ? Sommes-nous pessimistes ? Et si oui, pourquoi ?

Tout va bien, mais nous allons mal. Un nouveau paradoxe français qu’illustre la baisse de la natalité française annoncée par l’Insee dans son dernier bilan démographique.

Nous avons enregistré 753 000 naissances en 2019, soit six mille de moins qu’en 2018. Une petite baisse, certes, mais pour la cinquième année consécutive. Pourquoi faisons nous moins d’enfants ? Sommes nous pessimistes ? Et si oui, pourquoi ?

Sommes-nous pessimistes ?

Une définition savoureuse d’un pessimiste prétend qu’il s’agit d’un « optimiste  bien informé ». Mais en l’occurrence, les nouvelles sont bonnes et l’optimiste devrait  continuer à voir l’avenir en rose.

Avec la mondialisation, notre planète a connu des progrès considérables. Selon les données de la Banque Mondiale, 88,7 % de la population a désormais accès à l’électricité, la mortalité des enfants de moins de 5 ans est passée de 93,2 sur mille en 1990 à 38,6 en 2018. Le taux d’alphabétisation a augmenté très rapidement au cours des dernières décennies et atteint, en 2017,  89 % des garçons, et 90,03 % des filles (en 2018).

Enfin, nous nous sommes tous enrichis puisque le PIB mondial par habitant s’établissait à 452,7 dollars américains en 1960 et à 11 312 en 2018.

Et la France ?

Oui, allez vous dire, le monde, c’est bien gentil, mais nous, la France, dans tout ça ?

Eh bien la France elle aussi, bizarrement, va de mieux en mieux, et c’est dans ce bizarrement, dans cette contradiction entre les chiffres et nos sentiments, que se niche sans doute le mystère de notre pessimisme.

Notre PIB, calculé en dollars par la Banque Mondiale, s’élevait à 62 225 milliards de dollars en 1960 ; en 2018, il s’établissait à 2,7 billions de dollars. Nous sommes donc beaucoup plus riches qu’autrefois, mais avouons-le, nous avons du mal à le croire.

Nous aurons le temps d’y penser puisque notre espérance de vie n’a cessé d’augmenter, passant de 69 ans en 1960 à 82 ans en 2017.

Enfin, cerise sur le gâteau de l’écologie : nos émissions de CO2 ont baissé. Elles constituaient 5817 tonnes métriques par habitant en 1960 et, après un pic à 9636 en 1979, elles sont redescendues en 2014 à 4573.

Malgré tout, nous restons des pessimistes, peut-être mal informés, mais aussi souvent mal éduqués en économie. Notre frustration, notre sentiment d’abandon, d’aliénation, sont bien réels. Tous ces chiffres cités plus haut ne nous semblent pas affecter notre quotidien.

Et pour une bonne raison, me semble-t-il.

Nous avons perdu le contrôle de nos vies

Depuis l’après guerre, nous nous sommes placés, d’abord confiants, ensuite contraints, dans les mains de l’État. Car s’il existe une religion commune à l’ensemble des Français, c’est bien celle de l’État.

Nous croyons en lui et attendons tout de lui. Du berceau jusqu’au tombeau, nous réclamons son aide. Ce dernier fait donc son travail, réforme, décrète, légifère, et tout cela nous coûte très cher.

Selon l’Insee, la part des dépenses publiques représentait 56,5 % du PIB en 2017, ce qui signifie que les activités privées productives jouent maintenant un rôle minoritaire dans l’économie française, un drame pour la sauvegarde du progrès, donc de nos libertés. Sans progrès, pas de liberté, disait Friedrich Hayek.

Et tout cela, fatalement, va s’aggraver encore, car l’État ne pourra pas s’empêcher, ne serait-ce que pour assurer sa survie, de dépenser davantage. Il faudra bien encore prétendre sauver ce qui reste de nos usines, de nos petits commerces, de nos exploitations agricoles, nos chômeurs, nos banlieues dures, nos écoles un peu molles, nos hôpitaux débordés et nos prisons islamisées.

Toutes ces dépenses publiques, celles d’aujourd’hui et celles de demain, nous feront entrer en radieuse Socialie, parce que nous continuerons à les financer par nos impôts, lesquels sont nombreux et inventifs puisqu’ils vont jusqu’à taxer les cabanes de nos jardins.

Ils nous appauvrissent en échange de subventions sociales diverses et en déclin à mesure que gonfle la part des intérêts de la dette au sein du budget de notre pays. Et nous n’avons rien à dire car nous avons voté pour les députés qui ont concocté toutes ces lois qui nous entravent et nous déresponsabilisent.

C’est ainsi, par exemple, que l’État s’occupe, en ce moment même, de nos retraites, c’est-à-dire de notre avenir qui, quand on y pense un peu sérieusement, ne le regarde pas. Mais l’État s’en occupe quand même, car il croit sincèrement que sa mission est de nous guider vers un lendemain de miel.

Dès lors, cet avenir nous échappe, nous ne le maîtrisons plus. Cet abandon qui est le nôtre devant l’hégémonie de l’État nous fait perdre ce qui devrait constituer le sel de la vie : imaginer le futur, garder la maîtrise de nos destins, épargner pour financer les études de nos enfants, une nouvelle maison, notre grand âge.

Cet optimisme et cette responsabilité sont devenus sans objet. L’État s’occupe de tout, braves contribuables, gentils Gilets jaunes, aimables fonctionnaires syndiqués. De vos études, de votre travail, de votre salaire, de votre chômage, de vos maladies, de votre logement, de vos transports, du prix de l’essence, de votre consommation de sodas gazeux.

Tout va bien, vraiment. Pourquoi ne faites vous pas plus d’enfants ? Pour l’instant, les bébés ne sont pas encore taxés.

source:

Un Autrichien sur cinq est étranger

En Autriche, 1,7 million de résidents sont nés dans d'autres pays; ils représentent près d'un cinquième (19,5%) de la population du pays, selon des statistiques publiées samedi dans la presse autrichienne par le Fonds autrichien pour l'intégration (ÖIF).
Plus de la moitié (53,6%) de la population d'origine migrante vivant en Autriche provient d'autres pays, dont la Bosnie-Herzégovine (168 500), la Turquie (159 700), la Serbie (143 200), la Syrie (48 500) et l'Afghanistan (43 100).

Les immigrants préfèrent les grandes villes : un tiers des Autrichiens mais deux tiers des migrants préfèrent vivre en ville. Ces derniers préfèrent la capitale : 688 900 migrants, soit 40%, se sont installés à Vienne, si bien que quatre Viennois sur dix est issu de l'immigration.

La Haute et la Basse-Autriche sont également attractives, avec chacune plus de dix pour cent de de la population migrante (231 300 et 214 800, respectivement).
Parmi les villes de province, Salzbourg (32%), Wels (31,3%) et Innsbruck (30,8%) ont été les plus choisies.
À Vienne, la proportion d'étrangers est la plus élevée dans le XVe arrondissement (Rudolfsheim-Fünfhaus : 48%), légèrement inférieure dans le XXe arrondissement (Brigittenau : 45%) et dans le Ve (Margareten : 44%).

À Vienne, un élève sur deux n'est pas de langue maternelle allemande. Pendant l'année scolaire 2017/18, 1,1 million d'élèves étaient inscrits et plus du quart (26%) ne communiquaient pas en allemand.
Dans les écoles secondaires et techniques, ce sont même trois quarts des élèves qui ne sont pas de langue maternelle allemands, toujours à Vienne. Dans  le reste du pays un tiers des élèves des écoles secondaires et techniques me communiquent pas en allemand.

Le chômage est tombé à 6,7% en 2018, contre 7,5% l'année précédente. Chez les migrants, cependant, 11,8% des migrants étaient au chômage en 2018, voire 17,4% à Vienne.

Source en hongrois : Pesti Srácok
Traduction Cenator

La Suisse comptait plus de 8,5 millions d’habitants fin 2018

A la fin de l'année passée, la Suisse comptait 8'544'500 habitants, soit 0,7% de plus qu'en 2017. Tous les cantons sauf le Tessin et Neuchâtel ont vu leur population augmenter. Les cantons de Schwytz et Fribourg affichent la plus forte croissance (+1,2%).

Les cantons de Zoug, Zurich, Argovie (+1,1%), Thurgovie (+1%), Genève (+0,9%) de même que Schaffhouse, Vaud et Lucerne (+0,8%) ont également enregistré une croissance démographique supérieure à la moyenne nationale, indique l'Office fédéral de la statistique (OFS), qui publie mardi ses résultats définitifs sur l'évolution de la population.

Quelques données sur la population suisse en 2018:

Quelques données sur la population suisse en 2018.
Quelques données sur la population suisse en 2018. [BEVNAT, RS, STATPOP - OFS]

L'OFS précise toutefois que l'accroissement de la démographie en 2018 (+0,7%) est le plus faible enregistré ces dix dernières années. Les immigrations ont baissé de 0,5% par rapport à 2017 tandis que les émigrations ont progressé de 4,2%.

[...]

article complet:

*****

Commentaire concernant cette nouvelle sur LeMatin.ch:

Climat : « Freiner la croissance de la population est une nécessité absolue »

A noter que le site d'information l'Obs prétend donner des conseils aux seuls... Occidentaux alors que la démographie explose en Afrique et dans les pays musulmans. Pendant ce temps, la démographie décroit justement en Europe.

L'habituelle manipulation des "journalistes" de gauche.

 

**********

 

Pour lutter contre le réchauffement de la planète, il faudra aussi freiner la croissance démographique, estime ce collectif de scientifiques dans une tribune au « Monde ».

En effet, si les efforts pour améliorer l’efficacité environnementale des pays développés restent la première priorité à court terme, à moyen et long terme, les effets combinés de la croissance à venir de la population et de l’augmentation inéluctable de la consommation par habitant (à la fois dans les pays développés et encore plus dans les pays en voie de développement) conduisent à une véritable catastrophe pour notre planète : destruction de la biodiversité, ressources en eau menacées, montée des eaux par fonte des glaciers, raréfaction des ressources halieutiques, épuisement et salinisation des terres cultivées, réchauffement de plus de 5 °C en 2100 en France avec des pointes à plus de 50 °C, déplacements massifs de populations.

Pour éviter cette catastrophe il faudra, donc, et avant tout dans les pays développés, réduire fortement nos émissions de gaz à effet de serre : c’est la transition énergétique. Mais on ne pourra pas faire l’impasse sur une réduction importante de l’accroissement de la population mondiale : c’est la transition démographique, non achevée dans bien des régions du monde.

11,2 milliards d’humains en 2100 ?

La population mondiale a déjà crû de façon exponentielle : elle est passée de 2 à 7,6 milliards entre 1950 et 2017 !

(...)

Le Monde

 

Rappel :

Islam : les musulmans seront près de trois milliards en 2060

Europe : la totalité de la croissance démographique est désormais due à l’immigration

La démographie africaine explose et modifiera complètement l’Europe (Vidéo)

En 2100, 40 % de l’humanité sera africaine

Baromètre 2018 du taux de prénoms musulmans donnés aux enfants nés en France département par département

L’INSEE a publié comme chaque année les chiffres de l’Etat Civil relatifs aux prénoms attribués aux enfants nés en France depuis 1900.
Ces fichiers sont téléchargeables via ce lien.

Pour la 3ème année consécutive, fdesouche publie en exclusivité le baromètre des naissances enregistrées en France sous prénom musulman.

L’analyse de l’octroi de prénoms musulmans pour les naissances en France en 2017 révèle :
• Un taux national qui atteint les 20%, soit 1 enfant sur 5,
• Une croissance est régulière +0,5% de plus que 2016, comme chaque année depuis 1997.
• Pour rappel, ce taux était de 6,5% il y a 20 ans en 1997.

 

 

Au niveau départemental, les départements où le taux dépasse la moyenne nationale sont les plus fertiles, soit :
• L’ensemble des départements d’Île de France, hors Paris, avec le record pour la Seine Saint Denis qui dépasse les 50%
• Les départements très peuplés du Sud de la France : Rhône, Bouches du Rhône, Alpes Maritimes, Vaucluse, Gard, Hérault
• Deux départements à tradition industrielle : le Territoire de Belfort et le Loiret.

Un biais tend à minimiser le comptage des prénoms musulmans, l’INSEE ne publiant pas pour des raisons de secret statistique les prénoms considérés comme « rares » (moins de 3 occurrences par département). De par leur variété orthographique, cela tend à faire « disparaître » bon nombre de naissances de prénom étranger, ceci étant d’autant plus vérifié que les officiers de l’Etat Civil acceptent une multitude d’orthographes différentes pour les prénoms étrangers, ce qui n’est pas le cas pour les prénoms issus du calendrier grégorien.
Bref, ce taux est sous-estimé pour les départements présentant un faible nombre de naissances : il n’y a pas 0% de naissances d’enfants portant un prénom musulman en Lozère ou dans le Cantal !

 

 

Méthodologie
Afin de mener cette étude présentant la popularité spécifique des prénoms musulmans comparée aux autres prénoms aux niveaux national et départemental, il a été nécessaire de créer de toutes pièces un « référentiel » des prénoms musulmans.
Si le Coran indique que le prénom du musulman consiste en « une marque distinctive nécessaire pour faciliter la communication entre son porteur et les autres », il n’est pas évident de les identifier parmi les 34000 prénoms de la base de l’INSEE.
Plusieurs listings disponibles sur les sites communautaires suivants ont été passés au crible : www.halalbook.frwww.prenommusulmanrare.comwww.pageshallal.comwww.katibin.fr.
Un référentiel des étudiants du monde, par pays d’origine www.studentsoftheworld.info a également été utilisé.
Plusieurs états civils de villes françaises ont enfin été examinés afin de valider l’association du prénom à des patronymes particuliers.
Certains prénoms sont systématiquement attribués à des enfants de familles musulmanes, ce sont les « prénoms musulmans certains ».
D’autres prénoms, majoritairement attribués à des enfants de familles musulmanes, peuvent parfois être attribués à d’autres enfants, nous les suivons comme « prénoms mixtes ».
Afin de disposer de chiffres indiscutables, nous ne décomptons les « prénoms mixtes » que pour moitié dans le décompte des prénoms musulmans.

Liste des 100 premiers prénoms identifiés mixtes ou muslims : ADAM, INES, EDEN, MOHAMED, SARAH, NAEL, RAYAN, SOAN, INAYA, YANIS, LINA, IMRAN, NOUR, YASMINE, AYDEN, AMINE, ALI, SOFIA, ELIA, ISMAEL, SOHAN, SOHAN, SARA, AMIR, ISSA, MANEL, IBRAHIM, KAIS, HAMZA, NASSIM, AYA, ILYES, YASSINE, ASSIA, MYRIAM, NAIM, HAYDEN, YOUNES, WASSIM, YOUSSEF, AYOUB, MOUSSA, MAISSA, ADEM, IMRANE, NAHIL, ANIS, SOFIANE, ALYA, RAYANE, MARYAM, YACINE, MALAK, ARYA, ANAS, LOUISA, IMANE, NAHEL, TASNIM, SELMA, SANA, KENZA, ZAKARIA, AYMEN, MEHDI, NORA, ISMAIL, LEILA, SWAN, AHMED, AICHA, NAELLE, ELIJAH, ALIYA, HANNA, AMINA, SAFA, FARAH, AMEL, NAILA, AMIRA, ILYANA, MINA, AIDEN, ALIYAH, RYAN, LILIA, ILYAS, FATIMA, JANA, SAMY, IDRISS, NELYA, HAJAR, MARWA, JAD, HAROUN, ASMA, MOHAMMED, ASSYA, NEYLA

Via Fdesouche.com

Islam : les musulmans seront près de trois milliards en 2060

Alors que le hajj, le pèlerinage à la Mecque, débute ce dimanche, le nombre de musulmans devrait atteindre trois milliards en 2060.

Ce dimanche 19 août marque le début du hajj, le pèlerinage vers la Mecque effectué par des millions de musulmans. Cet événement rassemblera les fidèles en Arabie saoudite jusqu'au vendredi 24 août. Comme le relaye RTL, une étude du centre de recherches américain Pew Center indique que le nombre de musulmans devrait atteindre trois milliards en 2060. En 2010, on estimait à 1,6 milliard le nombre de musulmans dans le monde, faisant de l’islam la deuxième tradition religieuse du monde après le christianisme.

Deux tiers des musulmans vivent en Asie

Près des deux tiers (62 %) des musulmans vivent dans la région Asie-Pacifique. La région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord a toutefois la plus forte concentration de musulmans de toutes les régions du monde : 93 % de ses quelque 341 millions d’habitants sont musulmans, contre 30 % en Afrique subsaharienne et 24 % en Asie-Pacifique Région. Les musulmans forment par ailleurs la majorité de la population dans 49 pays à travers le monde.

Valeurs Actuelles

Etude : Les Suédois deviendront une minorité dans quelques décennies en raison de l’explosion du nombre d’enfants migrants (Vidéo)

Un nouveau rapport de Gefira sur la Suède révèle un faible taux de natalité chez les Suédois blancs natifs. Les résultats sont basés sur des données officielles fournies par Statistics Sweden SCB et sont les suivants:

 

1. Le taux de fécondité des Suédois blancs indigènes est nettement inférieur (1,6) au taux de fécondité global du pays (1,9).

2. Le système parental suédois ne parvient pas à donner davantage de bébés.

3. Le nombre d'enfants portant un nom islamique a progressé rapidement. Depuis 2010, il a augmenté de plus de 30%, de sorte qu'environ 8 à 10% des nouveau-nés en Suède portent désormais un nom islamique.

4. La population suédoise blanche indigène deviendra une minorité dans un maximum de 40 ans. La même source montre que 22% des nouveau-nés ont une origine non-occidentale.

 

 

La société suédoise va changer radicalement dans les années à venir. Dans un avenir prévisible, les Suédois indigènes seront une minorité.

 

 

Le gouvernement poursuit une politique de repeuplement systématique car l'avenir de la population suédoise décline gravement.

La croissance démographique est et sera le résultat de l'importation de femmes très fertiles provenant de pays dont l'Indice de développement humain est faible ou moyen.

L'avenir de la population suédoise est sombre. Sur la base des taux officiels de fécondité et de mortalité, le logiciel Cerberus 2.0, conçu pour les projections démographiques, a calculé le nombre de naissances et de décès pour chaque groupe d'âge à partir de 1970.

Le nombre de Suédois blancs a augmenté jusqu'en 1996. A partir de là, il a commencé à décliner.

 

 

En 2017, il y avait encore 8 millions de Suédois et d'ici à 2060, il y en aura 6,6 millions. Si les autorités ne sont pas en mesure d'inverser la tendance et d'augmenter les taux de fécondité des femmes suédoises, la population diminuera à 5 millions d'ici la fin du siècle.

En raison de la poursuite de l'afflux de migrants, la population actuelle est de 10 millions d'habitants. Selon Statistics Sweden, elle sera de 14 millions d'ici la fin de ce siècle. Les autorités suédoises ne considèrent que les étrangers de première et de deuxième générations comme étant des étrangers.

Après une génération, une communauté pakistanaise réinstallée à Malmö sera considérée comme une croissance suédoise naturelle.

Une autre approche consiste à examiner la différence entre la population calculée et les chiffres officiels. Si Cerberus 2.0 prévoit 7 millions de personnes en 2050 et que Statistics Sweden en attend 12 millions, la différence est due aux migrants, que ce soit ceux de la première, de la deuxième ou de la cinquième génération.

La prévision faite par les autorités suédoises est plutôt un modèle ou un plan pour l'avenir qu'une prédiction. Comparant la projection faite par Cerberus 2.0 et celle faite par les planificateurs de l'état, le rapport de Gefira s'attend à ce que les Suédois deviennent une minorité en 2066, et qu'à la fin de ce siècle seulement un tiers de la population sera d'origine suédoise, ce qui signifie presque un repeuplement total.

 

Voice of Europe / Gefira

Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

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