La communauté musulmane se crispe en France face à l’action policière / RTS / Forum du 25.11.15

Ndlr : Invités : Dominique Jamet - homme libre et Yasser Louati, porte-parole du Collectif contre l'islamophobie en France (et Maitre absolu en taqkya) pour qui le plus gros problème suite aux attentats de Paris est justement l'islamophobie (qu'ici nous préférons appeler islamo-lucidité).

A croire Y. Louati (de plus en plus agressif dans le débat), ce ne sont point les assassins islamistes qui sont responsables des carnages mais les services de police en général... Pour lui, Daesh n'est pas musulman, belle démonstration de la taqîya,  l'art de dissimuler...

Il déplore avec vigueur qu'une "offense"  particulièrement blessante ait été faite à la communauté musulmane pour avoir laisser entrer des chiens policiers dans une mosquée ! On croit rêver ! Il est vrai que les 132 victimes et la centaine de blessés massacrés par ces fous de d'allah (victimes qui, pour certaines, seront marquées à vie dans leur chair), sont bien peu de choses face aux sensibilités et blessures faites aux croyants par la présence d'un chien policier en ces lieux de culte durant une intervention de police ! Et que dire de nos "journalistes" de la TSR bien mous face à l'agressivité de Louati et fort peu curieux sur la réalité de l'islam. Visiblement leur logiciel aurait besoin d'un "restart" pour envisager d'un regard libre et lucide le problème que pose la religion d'amour de paix et de tolérance...

Et dire que nous devons payer des taxes pour se faire rouler dans la farine de Forum en Forum...

M. Louati est particulièrement déchaîné dès 11'30''. Un régal.

Ecoutez :


Un grand merci à Bernard qui a eu la générosité d'écouter Forum pour nous

M. Cameron veut convaincre les députés britanniques de la nécessité de frapper Daesh en Syrie

 

Dix jours avant les attentats commis à Paris, la commission des Affaires étrangères de la Chambre des communes avait rendu un avis défavorable à l’extension à la Syrie des frappes britanniques contre l’État islamique (EI ou Daesh), au motif que « rendre la situation militaire [en Syrie] encore plus complexe nous détournerait du principal objectif qui […]

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Attentats – Quelques réflexions personnelles



J’ai préféré attendre cinq jours -- avant de publier mes petites réflexions personnelles sans prétention aucune -- sur les récents attentats islamiques survenus à Paris. Oui, j’avais maintes fois écrit que ces attentats allaient se produire. Et non, je ne suis pas du tout content d’avoir eu raison. Je suis au contraire très triste et très en colère d’avoir eu raison. Je ne peux pas me réjouir d’avoir eu raison de prévoir, de prédire, un tel carnage. Je suis triste et je suis en colère. Je suis triste car il y a eu des morts, il y a eu des blessés, dont certains très graves, il y a les familles et les amis des victimes, il y a la peur et le désarroi. Je suis en colère, car l’on aurait pu éviter cet abominable carnage.

L’on aurait pu éviter cet abominable carnage, en révisant de fond en comble notre politique étrangère et notre politique de défense, envers les Etats musulmans. L’on aurait également pu éviter cet abominable carnage, en maîtrisant les flux migratoires, au lieu de laisser, cette année, un million de musulmans converger vers l’Europe, sans faire le tri, sans vérifier les identités, sans mettre à contribution l’ensemble des services de renseignements des Etats européens. Les experts nous avaient pourtant prévenus : 10% des migrants arrivés chez nous en 2015 sont des terroristes islamiques.

Cela fait maintenant quarante ans que les Etats européens et les institutions européennes signent des accords avec le monde musulman ; accords qui valident l’islam comme une part intégrante de l’Occident ; et accords qui valident la condamnation de toute critique de l’islam. A partir de là, il était clair qu’un jour, nous allions le payer très cher. Ce jour est arrivé. Et néanmoins, nous n’allons pas réviser de fond en comble notre politique étrangère et notre politique de défense, envers les Etats musulmans. Bien au contraire, nous disons à ces pays musulmans que rien ne va changer dans nos rapports. Et nous disons à ces pays musulmans que nous allons continuer d’accueillir les migrants mahométans qui viennent chez nous.

Pour conclure, j’ajoute que la situation en laquelle nous nous trouvons depuis quarante ans c’est très fortement aggravée ces dernières années à cause de deux individus en particulier : Obama, qui n’est qu’un néo-musulman à la solde de l’Arabie saoudite et du Qatar, deux pays qui ne combattent pas, du moins pas sérieusement, l’Etat Islamique (EI) ; et Sarkozy qui, avec sa guerre en Libye, a fait de ce pays une voie de passage privilégiée pour les migrants musulmans africains, moyen-orientaux et proche-orientaux ; et un nouveau terrain de prédilection pour l’Etat Islamique (EI). Le mois de novembre 2015 est ainsi devenu le mois où débute, cette fois de façon incontestable, une très longue guerre mondiale de résistance au djihad. Ce djihad dont le but ultime est d’instaurer un Califat universel.

Michel Garroté

   

Nouvelles frappes françaises contre des sites pétroliers de Daesh en Syrie

 

Des avions français engagés dans l’opération Chammal ont une nouvelle fois bombardé des positions tenues par l’État islamique (EI ou Daesh) dans la région de Deir Ezzor, dans l’Est de la Syrie. Ces frappes ont été effectués dans la nuit du 9 au 10 novembre. « Nous avons de nouveau frappé à deux reprises la nuit […]

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La Troisième Guerre mondiale n’aura pas lieu

Ce mercredi, le Nouvel Obs publiait un article pour le moins inquiétant de Vincent Jouvert, annonçant que la « Troisième Guerre mondiale » a peut-être commencé ce 30 septembre 2015.

Un scénario alarmiste que l'on retrouve régulièrement dans bon nombre de sites internet dont la rigueur n'est pas la première des vertus. On peut donc être surpris de voir le très « sérieux » et politiquement correct Nouvel Observateur véhiculer ce genre de discours. La réflexion de Vincent Jouvert repose sur deux événements qui se sont déroulés ces derniers jours, à savoir l'escalade des tensions entre l'Iran et l'Arabie Saoudite et l'intervention russe en Syrie, deux événements laissant apparaître selon l'auteur, deux axes opposés avec la Russie, l'Iran et la Syrie d'un côté et les pays occidentaux et les pays sunnites de l'autre.

Il faut bien le reconnaître, depuis quelques jours, le Moyen Orient occupe une place centrale dans la machine médiatique mondiale. Pour autant, l'actualité récente ne modifie guère la situation des forces en présence. Voulant éviter de revivre les scénarios irakien et afghan de l'ère Bush, Barak Obama refuse toujours d'intervenir massivement. Les aveux récents du Pentagone sur l'échec de la formation de troupes rebelles syriennes par l'armée américaine démontre la faible influence des États-Unis sur ce conflit, se contentant de quelques bombardements aériens avec une coalition réduite, histoire de dire dans les médias du monde entier qu'ils font la guerre à l’État Islamique.

De son côté, la Russie a décidé d'intervenir directement en Syrie. Il est trop tôt pour se faire une idée réelle de l'ampleur de cette intervention et son impact réel sur le conflit. Les rumeurs et la désinformation allant bon train, il est difficile de faire le tri parmi les informations qui nous parviennent. Néanmoins, une chose est sûre, Vladimir Poutine n'intervient pas en Syrie volontairement pour combattre l’État Islamique. L'intervention russe n'est motivée que par la volonté de sauver le régime de Bachar El Assad alors aux abois. Une intervention d'ailleurs assez tardive dans un conflit qui dure depuis quatre ans. Il ne s'agit alors pas d'intervenir pour qu'il n'y aie plus de vidéos de décapitation sur internet qui choquent tant l'opinion publique occidentale mais de maintenir en place un régime ami et qui plus est, le seul capable d'imposer un semblant d'ordre dans le chaos syrien.

Si la situation générale au Moyen Orient semble pour le moins instable, doit on craindre une déflagration générale conduisant à une guerre mondiale comme l'indique Vincent Jouvert ? Et bien la réponse est probablement non. Tout simplement parce que seuls les États-Unis et la Russie ont les moyens politiques de déclencher cette déflagration, or on le voit bien, ces deux pays font preuve d'une grande prudence et d'un grand pragmatisme. Ce qui au passage tranche avec la position de la France qui, pour le coup, n'a absolument aucune influence sur la région d'où l'agitation caricaturale de Laurent Fabius contre les « méchants » Poutine et Assad.

S'il y a bien une leçon de la guerre mondiale précédente qui a été retenue par les dirigeants du monde c'est que l'on ne se fait pas la guerre entre puissances. Un conflit mondial de haute intensité entraînerait aujourd'hui tellement de pertes et de destructions qu'aucun camp ne pourrait en revendiquer la victoire. C'est pour cela que lorsque la situation internationale atteint un seuil critique, la diplomatie prend le dessus sur les armes comme ce fut le cas lors des « alertes nucléaires » de 1962 à Cuba et de 1973 avec la guerre du Kippour. Aussi il n'est pas surprenant alors de voir le secrétaire d'état américain John Kerry et le ministre des affaires étrangères russe Sergueï Lavrov annoncer qu'une réunion aura lieu entre militaires des deux pays afin de coordonner leurs actions en Syrie.

Jordi Vives, 2 octobre 2015

Bangladesh : un évêque demande la protection du gouvernement contre les islamistes

La population du Bangladesh et l’Église locale sont dans l’inquiétude après l’assassinat d’un coopérant italien, qui a été revendiqué par l’État Islamique. Elle demande une protection accrue des autorités…

Dacca (Agence Fides) – « Nous avons appris la nouvelle du meurtre du coopérant italien à la télévision. Nous sommes déconcertés et amers. En tant qu’Eglise catholique, nous condamnons ce geste exécrable et exprimons notre solidarité à la famille et à la nation italienne. Des représentants du gouvernement ainsi que de nombreux responsables de la société ont, eux aussi, condamné l’homicide ». C’est ce que déclare à l’Agence Fides S.Exc. Mgr Theotonius Gomes, Évêque auxiliaire de Dacca, après le meurtre de l’italien Cesare Tavella, qui travaillait au Bangladesh pour le compte d’une ONG néerlandaise, abattu par des militants du prétendu « État islamique ».

« En ce qui concerne la présence de l’État islamique au Bangladesh, règne une appréhension générale. Nous savons qu’il s’agit désormais d’un phénomène mondial et que des groupes militants locaux peuvent être influencés par l’État islamique. Nous souhaitons une action du gouvernement afin de garantir la sécurité de tous les citoyens » déclare l’Évêque.

« Comme tous, nous sommes préoccupés par la croissance de la violence militante et du fondamentalisme dans le pays et nous en appelons au gouvernement afin que la situation n’échappe pas à son contrôle. Nous sommes cependant conscients que, récemment, des auteurs de blogs laïcs ont, eux aussi, été frappés. Dès lors, toutes les personnes ayant un esprit ouvert au sein de la société civile représentent de potentielles victimes d’exécutions sommaires » observe-t-il.

Les catholiques, conclut l’Évêque, « continuent à vivre avec foi une vie pacifique, à l’enseigne du dialogue et des œuvres de charité. Notre vie est dans les mains de Dieu ».

Source

2017: le Califat du Ponant, fédérant la Libye et l’Algérie, déclenche l’opération Prophète des mers

Par Bernard Lugan

En 2017, la Libye et l'Algérie sont passées sous le contrôle de Daesh qui en a fait le Califat du Ponant. Profitant du désarmement moral des Européens, les islamistes décident de l'envoi, par vagues successives, de 4 millions de migrants vers l’Europe et plus spécifiquement vers la France, nouveau dâr al-harb[1]. A bord de certaines embarcations, ont pris place des kamikazes chargés de couler les navires portant secours aux forceurs de frontières et cela, afin de déstabiliser encore davantage l'ennemi. L'opération est baptisée Prophète des mers.
Face à cette guerre navale asymétrique, les rares frégates ultra-sophistiquées de la marine française, taillées pour la lutte de haute mer, sont débordées. A l’inverse les navires garde-côtes qui auraient dû être construits depuis longtemps afin de sécuriser les frontières maritimes, manquent cruellement. Faute de prise en compte par les autorités politiques des enjeux stratégiques vitaux que constitue la frontière maritime méditerranéenne, la marine française est impuissante.
Au sud, harcelé le long d'un front ouvert depuis la Mauritanie à l'ouest jusqu'au Soudan à l'est, le dispositif Barkhane s'est replié sur le Burkina Faso afin de protéger la Côte d'Ivoire. Quant aux dernières réserves opérationnelles françaises disponibles après des années de déflation des effectifs, elles ont été positionnées autour de N'Djamena afin de couvrir le Cameroun. Boko Haram, un moment affaibli, a en effet refait ses forces grâce à des cadres venus de Libye, d'Algérie mais aussi de Syrie.
En France même, alors que se déroule la campagne présidentielle, plusieurs banlieues se sont soulevées à la suite de contrôles d'identité ayant dégénéré. En raison de la dissolution de plusieurs escadrons de gendarmes mobiles opérée sous la présidence de Nicolas Sarkozy, les forces de l'ordre qui n'ont pas les effectifs suffisants pour intervenir doivent se contenter de boucler les périmètres insurgés. Les associations d'aide aux migrants dénoncent l' "amalgame"  et leurs mots d'ordre sont abondamment relayés par les médias. Vingt cinq mille réservistes de la gendarmerie sont rappelés cependant qu’ un peu partout, face à la passivité de l'Etat, se constituent clandestinement des groupes de résistants prêts à passer à l'action. La France est au bord de la guerre civile.
Comment en est-on arrivé là ? Entre 2011 et 2017, conduite au chaos par l'intervention franco-otanienne, la Libye est passée de la plus totale anarchie au califat, Daesh ayant réussi à y engerber les milices. Quant au général Haftar, sur lequel la "communauté internationale" comptait pour constituer une troisième force, il n'a pas pesé lourd face aux jihadistes.  Impuissante, l'Egypte s'est illusoirement retranchée derrière un mur électronique cependant que, quotidiennement, des attentats y entretiennent un climat de guerre civile. Quant à la Tunisie, une artificielle quiétude y règne car les jihadistes qui ont besoin d'un pays-relais, se gardent de trop y tendre la situation, se contentant d'y maintenir une pression calculée. Après plus d'un demi-siècle de gabegie, de détournements de fonds publics, de népotisme et de récriminations à l'égard de l'ancienne puissance coloniale, l'Algérie, cible principale des islamistes de toutes obédiences depuis la décennie 1990, a, quant à elle, basculé dans l'islamisme à la suite d'émeutes urbaines déclenchées par l'effondrement de la rente pétrolière.
Tel est le scénario auquel nous pourrions nous attendre à la veille de l'élection présidentielle française. Avec une Marine sans moyens, mais en première ligne face à la déferlante venue du sud, une Armée de terre aux effectifs rognés et isolée sur le rideau défensif sahélien et une Gendarmerie démotivée en raison de son alignement sur le modèle policier.
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Bernard Lugan - 07/08/2015
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Turquie islamique et Etat islamique même combat


EI-Turquie-1


WikiLeaks annonce que des documents provenant de divers ministères saoudiens révèlent que l’Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie avaient conclu une entente secrète, dès 2012, pour renverser le gouvernement syrien. Barack Hussein Obama, la France et la Grande-Bretagne avaient également été impliqués dans l’accord secret de 2012. Des alliés d’Obama au Moyen-Orient, tels que les Saoudiens, avaient même agi de manière plus agressive, allant au-delà des mesures convenues avec Obama.

Résultat : l’Etat Islamique (EI) progresse un peu partout ; les mesures désormais prises contre lui, y compris par l’Arabie saoudite et le Qatar, sont dérisoires ; la Turquie est, de fait, devenu le principal allié de l’Etat Islamique. Car le Califat de l’Etat Islamique est devenu un concurrent de l’Arabie saoudite et du Qatar au Proche et au Moyen Orient, mais pas un concurrent du Califat turc en Asie mineure.

A ce propos, Mgr Pascal Gollnisch, évêque, directeur de l’Œuvre d’Orient et vicaire général pour les Chrétiens d’Orient, a récemment été interviewé par La Nef sur l’Etat islamique (EI) et son financement. Ci-dessous, quelques extraits adaptés de l’interview :

Quels sont les soutiens de l’Etat Islamique ?

Il faut déjà écarter la thèse complotiste qui a cours dans certaines régions proche-orientales selon laquelle l’Occident serait derrière l’Etat Islamique. C’est évidemment faux. Pour l’Arabie Saoudite et le Qatar, le soutien qu’ils ont pu lui fournir est terminé. Car un homme comme al-Baghdadi qui se proclame calife menace immédiatement tous les pouvoirs sunnites (Arabie, Maroc, Jordanie…). Mais le rôle de la Turquie n’est pas clair. Selon moi, elle joue un triple jeu : avec l’Occident ; avec les Kurdes ; avec les sunnites. C’est par la Turquie que transitent aujourd’hui armes, munitions, djihadistes, pétrole, etc. Personne ne maîtrise non plus les mouvements financiers dont son territoire est la plaque tournante.

Comment situez-vous l’islamisme de l’Etat Islamique par rapport à l’islam ?

Il est sûr que Daech se réclame de l’islam, et que le « padamalgam » (ndmg - pas d’amalgame entre islam et terreur islamique) se révèle insuffisant pour comprendre la situation. Il faut d’abord que se développe une théologie qui montrerait en quoi cette radicalisation n’est pas fondée. Et cela, seuls les musulmans eux-mêmes peuvent le faire. Car on peut manipuler le Coran dans tous les sens et lui faire dire ce que l’on veut. Il ne suffit pas que le CFCM (Conseil Français du Culte Musulman) fasse une déclaration. La première cause tient au fait qu’il n’y a plus de hiérarchie dans l’islam sunnite depuis 1922 et à la disparition du sultan. Si al-Baghdadi affirme qu’il est le nouveau Calife, qui peut lui rétorquer que non ?

L’autre cause est que la séparation entre le politique et le religieux n’est pas claire en islam : l’Arabie Saoudite et le Qatar, alliés de l’Occident, ne sont pas des champions des droits de l’homme ! Enfin, le laïcisme qui a cours en Occident provoque un retour du religieux sous une forme violente. Ici, on est dans l’athéisme d’État. Et l’islam est un monothéisme à vocation universaliste, mais sans incarnation, sans rédemption. Le Christ a lavé les pieds de ses disciples ; l’islam, lui, ne connaît ni la kénose ni le pardon. Le christianisme a commencé à se répandre par la persécution des chrétiens eux-mêmes ; l’islam s’est propagé par la conquête armée et violente. On voit toute la différence originaire, conclut Mgr Pascal Gollnisch.

Michel Garroté, 2 juillet 2015

   

“Daesh, daesh !”

À Casablanca, des supporters d’une équipe de foot scandent « Daesh » à 48'' et Allah Oukbar dès 1'28''

http://youtu.be/cnk1hnO80Pg

Ça commence comme n’importe quel rassemblement de supporters d’une équipe de football : dans les couloirs d’un stade, dont on devine les gradins alentour, quelques centaines de jeunes gueulent des slogans qu’on devine en relation avec leur équipe préférée. Il s’agit de jeunes Arabes, des adolescents pour la plupart, qui soutiennent l’équipe de Casablanca, au Maroc. Nous avons les mêmes chez nous.

Suite

Les supporters du club de Casablanca scandent des louanges à « Daesh » et au Jihâd

http://youtu.be/cnk1hnO80Pg

Sur la banderole, il est écrit: « Le Califat est en train d’arriver avec l’aide d’Allah. ». Ce drapeau noir est celui des terroristes d’ISIS

Islamisation

“Ils n’ont rien à voir avec l’islam”

Quand vous évoquez les djihadistes, vous êtes sommés de dire "qu'ils n’ont rien à voir avec l’islam"
benoit-rayskiPar Benoît Rayski Benoit Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books. Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Les professeurs (c’est-à-dire les hommes qui nous gouvernent) ont fait allégeance à la novlangue. Voilà comment ils parlent. Et comment ils voudraient nous faire parler.

Des crimes abominables ont été commis par le Daesh… Les assassins du Daesh ont décapité un otage français… Les barbares du Daesh ont… Les bourreaux du Daesh sont…

Ainsi, depuis quelques jours parlent MM. Hollande, Valls, Cazeneuve, Fabius. Vous savez ce que c’est que le Daesh, vous ? Vraisemblablement non. Eux, si. Le Daesh est l’acronyme arabe de l’Etat Islamique d’Irak et du Levant.

Mais pourquoi alors disent-ils Daesh ? Peut-être sont-ils tous devenus arabophones ? Vous n’y êtes pas. Ils disent Daesh parce qu’en français, ça ne veut rien dire. Et surtout, parce que ça permet de gommer le mot "islamique".      

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