L'ancienne ministre italienne à l'Intégration Cécile Kyenge et Laurence Saillet, porte-parole de LR, débattent de la politique migratoire européenne et de l'Aquarius.
Nos remerciements à Λlex Λ
À partir de 3’25 », Cécile Kyenge dit : « Il y a une population (cf. les Italiens) qui a besoin d’être accompagnée dans ce changement, je peux dire, ce changement de la population, le changement de la composition de la population, c’est un phénomène global. »
Rappels:
Cécile Kyenge force l'Europe à accepter une immigration illimitée, allant jusqu'à exiger de modifier nos villes pour eux alors qu'elle aurait dû se faire expulser en tant que clandestine: tout un symbole de ce qui se passe au nom des "droits de l'Homme" à sens unique.
C'est un pillage des nations européennes en bonne et due forme qui se passe juste devant nos yeux!
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Les eurodéputés ont visité « le petit bois ». On ne dit pas la « jungle », selon Stéphane Duval, le directeur du camp Jules-Ferry de Calais qui aime rappeler à ses visiteurs qu'en réalité ce mot a été inventé par les Afghans pour désigner le camp à son début.
Mercredi, huit parlementaires français, portugais, slovaque, italien, tchèque et néerlandais de la commission Libe* écoutent attentivement leur guide muni d'un micro.
« Il ne sert à rien d'ériger des barrières, de plus en plus de réfugiés vont arriver, sachons les accueillir », rétorque l'Italienne Cécile Kyenge, ex-ministre de l'Immigration, auteur d'un rapport sur le droit d'asile. L'élue, arrivée clandestinement du Congo en Italie à 19 ans pour faire des études d'ophtalmologie, n'en est plus repartie et s'est lancée en politique.
Non loin, Ana Gomes s'adresse à un groupe de femmes : « Vous êtes venues d'Erythrée, ils ne peuvent pas vous renvoyer chez vous ! » martèle-t-elle. Toute la journée, l'eurodéputée répétera à ceux qui lui faisaient part de leur peur d'être expulsés s'ils entamaient des démarches, que les Erythréens, les Irakiens et les Syriens ne pouvaient être renvoyés chez eux.
« Il faudrait recevoir les réfugiés directement dans les villes. Celles-ci doivent être plus flexibles et apprendre à repenser leurs constructions », conclut Cécile Kyenge.
Les navires de Frontex ont reçu l’ordre de surveiller les routes maritimes empruntées par les migrants et de les secourir.
Des milliers de migrants débarquent en Sicile chaque jour, suscitant la crainte de voir la Sicile se transformer en une nouvelle Lesbos. Un journaliste de MailOnLine est monté à bord d’un navire de sauvetage norvégien qui transportait 900 migrants vers le port de Palerme. Des milliers d’autres, qui avaient été recueillis en Méditerranée, furent débarqués simultanément dans d’autres ports de l’île.
Parmi les migrants, il y avait 25 femmes et trois enfants. La grande majorité était constituée par des hommes, dont un gravement malade et un jeune aveugle en fauteuil roulant.
« Il n’y a pas de travail chez moi » a déclaré Christian, un boulanger ghanéen de 23 ans.
“J’ai essayé de trouver un travail en Libye, mais sans succès. Je n’avais pas d’autre choix que de venir en Italie, même si ma petite amie est enceinte de notre premier enfant. »
Joe, 39 ans, un Nigérian de 39 ans, père de deux enfants raconta que sa femme n’était pas en danger à la maison. « Il n’y a pas de Boko Haram dans ma région, mais il n’y a pas de travail non plus. »
Un homme du Ghana, qui refusa de donner son nom, dit : « Je suis venu du Ghana en Libye pour y travailler, gagner de l’argent et me rendre en Italie. Je pensais pouvoir gagner beaucoup d’argent en Libye. C’est un pays très dur. »
Les migrants allaient être dispersés par la suite à travers le pays, afin de partager le fardeau et encourager l’intégration, tandis que s’activaient les préparatifs pour accueillir les nouvelles vagues de migrants, prévues pour le lendemain.
“Depuis jeudi dernier, mon bateau a débarqué en Sicile 1.650 migrants » a déclaré Torger Brender, 45 ans, commandant du « Siem Pilot », le vaisseau qui conduisit les « désespérés » d’Afrique vers la sécurité.
« Cela représente la population d’une petite ville en Norvège, amenée ici par un seul bateau en une seule semaine et la saison de la migration n’a pas encore commencé. Oui, c’est impressionnant. »
« Il se peut que notre présence encourage encore plus de gens à tenter l’aventure, mais ce n’est pas à moi de parler de politique »
Et d’ajouter : « les migrants ont pris la mer dans des canots pneumatiques, avec une seule chambre à air, sans gilets de sauvetage ou un quelconque équipement de survie de base. Un seul trou dans la paroi du pneumatique aurait pu faire couler le canot. La peur et la panique encouragent le resquillage, ce qui provoque des bagarres, qui menacent de faire chavirer ces embarcations de fortune. »
« Il se peut que notre présence encourage encore plus de gens à tenter l’aventure, mais ce n’est pas à moi de parler de politique. Sauver un millier de vies par jour, c’est pour moi une bonne journée. »
Donald Tusk, le président du Conseil européen avait averti que l’accord UE-Turquie allait amplifier la pression sur la Sicile. Après la fermeture de la route des Balkans, on devrait se focaliser sur la route d’Europe centrale.
« Nous devons montrer notre solidarité avec l’Italie et Malte. Avec le beau temps, la saison des migrations va commencer et cela pourrait exacerber la situation, car des milliers de migrants tenteront l’aventure pour rejoindre l’Italie et Malte. »
En 2014, un grand nombre de Syriens débarquèrent en Sicile ; par la suite, ils empruntèrent la route des Balkans, plus accessible.
“Nous pensons que les Syriens s’apprêtent à suivre une nouvelle route au départ de la Turquie vers la Sicile » a déclaré le Commandant Brenden. « Les véritables problèmes vont commencer dès le mois prochain. »
L’année dernière, il y eut de nombreuses victimes, mais aujourd’hui, grâce à la coopération entre Frontex, les garde- côtes italiens et autres organisations humanitaires, les migrants sont secourus, bien avant qu’ils n’approchent la côte italienne.
Andreas Lassen, le coordinateur de Frontex en Sicile, a déclaré au MailOnLine, qu’au cours des semaines précédentes, de nombreux petits bateaux avaient réussi à atteindre la Sicile, sans être interceptés par les navires européens. Cela confirme qu’une grande majorité de migrants décide de choisir l’Italie comme destination finale.
Selon Medea Savary, le porte-parole du HCR (le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés) pour la Sicile, même si l’Italie dispose d’un système bien huilé pour la gestion et la relocalisation des migrants, la forte augmentation du nombre de migrants représente un défi monumental.
“En dépit de nos recherches et de nos efforts, des gens se noient encore. Et malgré notre système beaucoup plus organisé, les chiffres racontent une histoire différente. »
“Ce n’est pas une situation normale. C’est un état d’urgence. »
C’est bien de le reconnaître, encore faudrait-il prendre les mesures adéquates pour stopper cet afflux sans fin !
La responsable de l’UE pour l’immigration, Cécile Kyenge, œuvre pour une Italie majoritairement noire
Les migrants recueillis par le bateau norvégien sont originaires du Nigéria, du Ghana, de la Gambie, du Niger, de la Côte d’ivoire et du Bénin. Cela doit réjouir la grande prêtresse d’une Europe africaine, Cécile Kyenge, qui remercie son pays d’accueil, l’Italie, en oeuvrant à la disparition de ses citoyens.
Entre les musulmans qui veulent islamiser l’Europe et les Africains qui aspirent à l’africaniser, nous les Européens de souche sommes coincés entre le marteau vert et l’enclume noire.
Le rêve de Cécile Kyenge d’une Italie majoritairement noire pourrait devenir une réalité, grâce à cette migration intarissable en provenance d’Afrique.
Cette volonté de créer une nouvelle Europe sans Européens de souche, avec l’appui d’ex-clandestins parvenus au pouvoir, est âprement défendue par Cécile Kyenge, l’emblème et la figure de proue du Grand Remplacement en Italie et en Europe, une Taubira transalpine, ennemie féroce de l’identité italienne et européenne.
Ophtalmologue de profession, ex-clandestine congolaise, devenue italienne par mariage, puis ministre de l’intégration sous le gouvernement Letta, Kyenge est aujourd’hui responsable de l’UE pour l’immigration.
Le Parlement européen a confié à Cécile Kyenge le rôle de co-rapporteur – avec le Maltais Roberta Metsola – sur «l’initiative stratégique concernant la situation en Méditerranée et la nécessité d’une approche globale de l’immigration dans l’UE».
Se définissant comme une femme noire et fière de l’être, Cécile Kyenge a reconnu être entrée illégalement sur le territoire italien, et créa la polémique en disant vouloir supprimer la notion d’immigration clandestine en Italie.
Issue d’une famille de 38 enfants, nés des quatre femmes de son père, pourtant catholique, la ministre a affirmé que l’Eglise devait apprendre à s’adapter au monde, en d’autres termes, accepter la polygamie :
« Grandir avec tant de frères et soeurs m’a donné l’impression de vivre dans une communauté. Cela facilite les relations avec l’autre partie de la société, en dehors de la famille ».
Apologiste des bienfaits de la polygamie, elle n’a jamais caché son intention de l’instaurer en Italie.
Pour Cécile Kyenge, «l’Italie est pays métis et multi-ethnique ». Elle souhaite plus d’Africains en Italie et en Europe, vœu sur le point d’être exaucé grâce à la folle politique immigrationniste de l’UE.
Si elle aime tellement être entourée de Noirs, ne devrait-elle pas rentrer au Congo et mettre ses talents d’ophtalmologue au service des gens de son pays d’origine ?
«I have a dream» de Cécile Kyenge n’est pas une Afrique économiquement forte, où les peuples pourraient enfin vivre dans la justice et la paix, mais … un président noir en Italie.
Voila ce qu’avait déclaré Cécile Kyenge, ex ministre de l’intégration et euro-parlementaire du PD, à Radio 24 :
« Je voudrais un noir au Quirinal et, avec un président de couleur, tous ceux de la Lega mourraient d’infarctus »…« Pourtant, parmi les divers candidats dont on parle, je n’en vois aucun de couleur ou même d’origine étrangère, ce qui serait un pas en avant. Maintenant, je suis sûre, ma page facebook va se remplir d’insultes ».
Elle a fait intensément campagne en Italie pour que les enfants d’immigrants deviennent citoyens italiens dès la naissance.
L’idée qu’il ne puisse exister des italiens noirs la révulse !
La Dame de l’Inquisition de l’UE travaille actuellement à l’interdiction des partis qui défendent les Européens de souche, non seulement en Italie mais dans toute l’Europe.
Au fur et à mesure que le nombre de migrants en Europe augmente, la démocratie fond comme neige au soleil.
Si cet afflux ne s’arrête pas, les Européens risquent de devenir des minorités ethniques dans leurs propres pays, avant d’être radiés, comme peuples, de l’Histoire de l’Humanité. Mais n’est-ce pas là l’objectif poursuivi par les différents adeptes occultes d’un Nouvel Ordre Mondial ? Un monde sans Européens de souche, sans christianisme, sans judaïsme ! Le rêve de tous les frustrés et jaloux de la terre !
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.
Source : « EXCLUSIVE – ‘Welcome to the NEW Lesbos’: Now Sicily is flooded with 2,000 migrants EVERY DAY since the Balkans route shut “ by Jake Wallis Simons In Palermo, Sicily For Mailonline (extraits traduits et adaptés par Rosaly)
Par Monique Bousquet de Riposte Laïque
Un petit tour du côté de l’Italie. L’été n’est pas encore fini, ça ne peut nous faire que du bien. Quoique.
L’Italie, c’est la nouvelle, ou seconde à vous de voir, patrie de Cécile Kyenge. Pour ceux qui ne la connaîtraient pas, une présentation sommaire: Cécile Kyenge est née au Congo (RDC) dans une famille catholique et néanmoins polygame. Arrivée clandestinement en Italie en 1983, elle suit une formation d’ophtalmologue, et de 2013 à 2014 elle occupe la fonction de ministre pour l’Intégration.
Beau parcours. On serait tenté d’applaudir. Sauf s’il ne s’agissait du ministère de… l’Intégration justement, plutôt que de la Santé par exemple, comme sa formation aurait pu l’y conduire.
Petit tour d’horizon des actions de cette dame:
Cécile Kyenge fustige les Italiens et souhaite leur donner une « culture de l’immigration » qui, selon elle, leur fait cruellement défaut. Et pour parvenir à cela sans doute, elle propose que:
– l’immigration clandestine ne soit plus déclarée illégale,
– les enfants d’immigrés soient déclarés italiens dès la naissance, donc remplacement du droit du sang par le droit du sol,
– se fondant sur son expérience personnelle au Congo – elle-même ayant une trentaine de frères et de sœurs – une loi autorise la polygamie.
L’importance des flux continus de clandestins est telle que les centres d’accueil sont pleins. L’Italie a donc utilisé des bâtiments désaffectés: prisons, hôtels. Mais les flux d’arrivants sont continus et en nombre croissants. Le gouvernement a proposé de loger les arrivants dans des régions dépeuplées où ne restent que les personnes âgées et de leur donner les maisons vides, la région de l’Alto Vastese dans le Molise notamment. Il a proposé également de réquisitionner des appartements vides, des résidences secondaires, des maisons de vacances, ce qui n’a pas manqué de provoquer un tollé de la part des maires des régions concernées, celle de Venise entre autres.
Pour Madame Kyenge, tout ceci n’est pas assez. Sourde à ces protestations, indifférente aux inquiétudes légitimes de la population, elle met la barre encore plus haut : elle propose non pas la réquisition de bâtiments vides, c’est déjà fait, mais que chaque foyer italien accueille une famille d’immigrants chez lui.
On se dit que cette dernière proposition est tellement outrancière qu’elle mourra de son propre ridicule. C’est oublier que le ridicule ne tue pas. Mais surtout, je crois cette idée plus perverse que ridicule. Non seulement l’Europe est sommée d’accueillir tous les Africains à qui il prend l’envie de venir – la seule chose qui soit discutée est celle de leur répartition entre pays de l’espace Schengen – mais de se métisser, voire de renoncer à ce que tout individu, toute famille a de plus cher: son chez soi, son intimité. Et peut-être à terme de s’effacer. Ça me rappelle quelque chose:
Une lice étant sur son terme
Et ne sachant où mettre un fardeau si pressant
Fait si bien qu’à la fin sa compagne consent
De lui prêter sa hutte, où la lice s’enferme.
Au bout de quelque temps sa compagne revient.
La lice lui demande encore une quinzaine.
Ses petits ne marchaient, disait-elle, qu’à peine.
Pour faire court, elle l’obtient.
Ce second terme échu, l’autre lui redemande
Sa maison, sa chambre, son lit.
La lice cette fois montre les dents et dit:
Je suis prête à sortir avec toute ma bande,
Si vous pouvez nous mettre hors.
Ses enfants étaient déjà forts.
On revient toujours tôt ou tard à La Fontaine, qui conclut cette petite fable, La Lice et sa Compagne, par ces deux vers pleins de bon sens:
Laissez leur prendre un pied chez vous
Ils en auront pris bientôt quatre.
Hé bien, il faut croire qu’en France, nous avons oublié nos classiques.
Cette brillante idée transalpine a traversé notre frontière – le mot frontière est bien sûr à prendre ici comme un archaïsme – puisque dans l’émission du 20 août, les Grandes Gueules sur RMC, la représentante d’une association, vous voudrez bien m’excuser si je n’ai pas retenu le nom – a repris cette idée: recueillir un clandestin chez soi. Je n’ai pas senti de la perversité chez elle, plutôt un degré pathologique d’angélisme. Même les Grandes Gueules n’en revenaient pas, c’est dire, eux qui pourtant, malgré leur nom, font plutôt dans le politiquement correct. Je me souviens comment, il y a encore peu de temps, ces mêmes Grandes Gueules se moquaient des prévisions de Marine Le Pen sur l’immigration/invasion africaine. après sa visite à Lampedusa. Depuis l’intervention en Lybie, on ne peut pas dire que l’on voit à Lampedusa un afflux de clandestins, fanfaronnaient-ils.
L’idée fait donc son chemin jusqu’à chez nous. Préparez-vous donc, habitants de Calais, Paris ou Menton. Vous avez une chambre d’amis: n’attendez pas qu’on la réquisitionne, aérez, sortez les draps parfumés de lavande de vos armoires, fourbissez les cuivres, achetez quelques fleurs fraîches; adoptez un migrant chez vous (sinon des mesures plus coercitives pourraient être employées).
Ces faits m’inspirent quelques réflexions:
Madame Kyenge est une opportuniste doublée d’une formidable ingrate qui, plutôt que respecter l’Italie qui lui a permis de devenir ce qu’elle est aujourd’hui, l’attaque dans ses valeurs fondamentales et n’a de cesse que de l’africaniser.
Quant à l’auditrice que j’ai entendue ce matin sur RMC, qui n’est pas motivée comme l’est manifestement Madame Kyenge par la solidarité ethnique, elle, est suicidaire. Au fond, peu importe que les églises soient vides: la société tout entière applique désormais les principes chrétiens de manière plus intégriste que les premiers martyrs qui mouraient dans l’arène.
Une dernière. Les propos de cette auditrice dans l’émission de ce matin m’ont rappelé cette phrase d’Einstein : « deux choses sont infinies, l’Univers et la bêtise humaine, mais en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore la certitude absolue ».
Monique Bousquet - le 21.08.15
Cécile Kyenge, députée européenne (Socialistes et démocrates) et ancienne ministre italienne de l’Intégration revient sur les drames de l’immigration en Méditerranée et sur la réponse apportée par les Européens.
Si Cécile Kyenge se réjouit de la tenue d’un sommet européen extraordinaire consacré à l’immigration vendredi 1er mai à Bruxelles, elle se dit déçue par ses conclusions. « C’est un premier pas, mais les 28 gouvernements n’ont pas été à la hauteur« , déclare l’ex-ministre.
via Fdesouche.com
NDLR : En juillet 2013, un journal tessinois rapportait qu'Ada Marra avait déclaré, en parlant de Cécile Kashetu Kyenge : "Elle a toute mon admiration".
Voici l'article en question :
Ce n'était qu'une question de temps, mais au fond, nous savions tous que ça arriverait un jour ou l'autre....La ministre de la dés-intégration italo-congolaise Cécile Kyenge et la conseillère nationale vaudoise Addolorata "Ada" Marra ont finalement vu leurs destins se croiser dans leur croisade d'intégration à tout prix.
[...]
Ada Marra a chanté les louanges de Kyenge sur sa page Facebook car, suite à une insulte vulgaire de Roberto Calderoni à l'endroit de la ministre, Kyenge avait, dans une interview, déclaré : "Celui qui m'insulte, insulte tous les gens de couleurs", pour mettre en évidence un présumé racisme des Italiens qui, en réalité, se sentent trahis par les institutions et auraient besoins d'un peu plus de justice.
Ada Marra avait commenté ainsi cet interview sur sa page Facebook : "La ministre Kyenge a toute mon admiration".
Nous pouvons être certains que des millions d'Italiens ne pensent pas comme elle, mais ça, c'est une autre chanson....
Source en italien (trad. D. Borer)
"J'en rêve tous les jours. J'aimerais un Noir comme président de la république italienne". Voila ce qu'a déclaré Cécile Kyenge, ex ministre de l'intégration et euro-parlementaire du PD, à Radio 24.
"Je voudrais un noir au Quirinal et, avec un président de couleur, tous ceux de la Lega mourraient d'infarctus" a-t-elle ajouté. "Pourtant, parmi les divers candidats dont on parle, je n'en vois aucun de couleur ou même d'origine étrangère, ce qui serait un pas en avant. Maintenant, je suis sûre, ma page facebook va se remplir d'insultes" a-t-elle ajouté.
Et elle a continué :" La Lega, en ce moment, fait le jeu des terroriste car elle attise la peur et jette de l'huile sur le feu. C'est ce que cherchent les terroristes. La Lega est un parti raciste puisqu'elle a défendu avec leurs avocats un conseiller régional qui m'a dessinée avec une face de singe. Il a été condamné mais la Lega l'a défendu".
Source ImolaOggi
En raison précisément de son expérience au poste novateur de ministre de l’Intégration, Cécile Kyenge est devenue en quelque sorte la « consultante » obligée sur les questions d’immigration en Italie et même en Europe.
« Il ne s’agit pas seulement de travailler sur le présent ; il faut tracer la vision d’un futur », estime celle qui siège désormais comme députée au Parlement européen. « Il nous faut réfléchir à la manière de gérer la société italienne de demain qui sera, quoi qu’il arrive, multiethnique », estime-t-elle.