Cécile Kyenge veut répartir les migrants dans les maisons des Italiens

Cécile Kyenge est une femme politique italienne, membre du Parti démocrate (PD) et ministre pour l’Intégration du gouvernement Letta de 2013 à 2014.

https://youtu.be/SoVslJAn75Q

Traduction :

  • Kyenge : Il faut aussi regarder la situation des lieux où ils arrivent. Parce que, comme je le disais tout à l’heure, nous ne pouvons pas emmener les personnes où il y a déja la souffrance. Alors…
  • Journaliste : Où les emmenons nous ?
  • Kyenge : Il faut aussi profiter des bonnes pratiques. Alors les bonnes pratiques sont aussi celles qui mettent à disposition des modèles qui ont réussi, et sur lesquelles nous pouvons aussi travailler plus pour…
  • Journaliste : Par exemple en les répartissants dans les maisons des citoyens ?
  • Kyenge : Cela aussi … Des petits groupes, comme je disais, dans les maisons. Nous pouvons prendre exemple de Riace (repeuplement complet d’un village calabrais par des immigrés, NDLT). Nous pouvons prendre l’exemple de Milan. Nous en avons appelé à Bruxelles, comment nous sommes intervenus en urgence à la gare centrale de Milan; nous les avons appelés pour expliquer les modalités sur comment ils ont affronté l’urgence, et nous, à partir de là nous le divulguons partout pour servir d’exemple. Nous prenons donc les bonnes pratiques qui peuvent être diffusées et qui peuvent aider les administrations qui sont en difficultés.

Source

Le nouveau visage de la politique européenne d’immigration

Par Renaud Camus

[...]

Cécile Kyenge Kashetu est cette femme d’origine congolaise, ancienne clandestine elle-même, qui fut la première Africaine à devenir ministre en Italie. On aurait pu penser qu’accédant à ces hautes fonctions au sein d’une des nations les plus prestigieuses de la terre, et qui lui a donné certains de ses plus beaux moments de civilisation, elle se serait sentie très honorée et aurait voulu faire tout pour sauvegarder, de cette haute culture, tout ce qui pouvait l’être. Pas du tout : elle se signala aussitôt en déclarant que l’Italie allait devoir se transformer au plus vite, et se mettre bien dans la tête qu’elle était une nation métissée et pluriethnique, à laquelle il fallait d’avantage d’Africains.

[...]

Article complet sur Bd Voltaire

Italie – Kyenge : « Je voudrais un président noir ».

 

"J'en rêve tous les jours. J'aimerais un Noir comme président de la république italienne". Voila ce qu'a déclaré Cécile Kyenge, ex ministre de l'intégration et euro-parlementaire du PD, à Radio 24.

"Je voudrais un noir au Quirinal et, avec un président de couleur, tous ceux de la Lega mourraient d'infarctus" a-t-elle ajouté. "Pourtant, parmi les divers candidats dont on parle, je n'en vois aucun de couleur ou même d'origine étrangère, ce qui serait un pas en avant. Maintenant, je suis sûre, ma page facebook va se remplir d'insultes" a-t-elle ajouté.

Et elle a continué :" La Lega, en ce moment, fait le jeu des terroriste car elle attise la peur et jette de l'huile sur le feu. C'est ce que cherchent les terroristes.  La Lega est un parti raciste puisqu'elle a défendu avec leurs avocats un conseiller régional qui m'a dessinée avec une face de singe. Il a été condamné mais la Lega l'a défendu".

Source ImolaOggi

 

 

 

 

Kyenge : « Les migrants partent en bonne santé mais tombent malades en Italie »

Par  Girolamo Minotto

Voilà ce qu'a répondu l'ex-ministre de l'Intégration Cécile Kashetu Kyenge à un journaliste qui lui demandait si ces arrivées massives de clandestins favorisaient l'émergence de maladies comme la tuberculose. Comme nous le voyons sur la vidéo, quand on lui demande ce qu'elle pense de la prise de position de Beppe Grillo (qui avait déclaré que les migrants amenaient des maladies comme la TBC), Kyenge répond que les migrants partent de chez eux en bonne santé ("più forti") mais qu'ils s'affaiblissent pendant le voyage et qu'ils peuvent attraper des maladies quand ils sont en Italie. Ensuite, elle se fend d'une analyse sur la Lega et son racisme, en disant que le Mouvement 5 Stelle de B. Grillo n'est pas raciste comme la Lega. (...), ce qui n'a rien à voir avec la question posée.

Il est clair qu'on ne pouvait attendre de Kyenge une position anti-immigration.

Mais si l'ex-ministre avait raison et que les migrants attrapaient des maladies en arrivant en Italie, la meilleure solution pour protéger leur santé serait fort simple : mettre fin à Mare Nostrum et bloquer les départ des bateaux sur sol africain. Oui ou non, Kyenge ?

Source

Kyenge : La Lega est un parti raciste et doit être mis à ban

Cécile Kyenge eurodéputée du PD et ex-ministre italo-congolaise de l'Intégration, demande que l'on crée une loi pour interdire la Ligue du Nord et Forza Nuova qu'elle considère être des partis racistes. "Une loi est nécessaire... "Nous ne pouvons pas accepter des partis qui prêchent la haine et l'incitation à la haine.(C'est elle qui le dit....Avec plus de 100.000 clandestins arrivés sur les côtes italiennes depuis le début de l'année, ndt). Elle pointe aussi du doigt le parti Fratelli d'Italia.

Kyenge a été interviewée par le quotidien on line Affaritaliani.it.

Affaritaliani : Selon vous, la Lega est-il un parti raciste ?

Kyenge : "Je vous réponds sèchement : oui. Je suis arrivée à cette conclusion parce que ce parti ne prend pas officiellement position de façon nette, ne prend pas de sanctions contre certains de ces membres qui font des déclarations racistes et se comportent comme tels. En plus, ils les défendent au tribunal. Tout cela ne signifie qu'une chose : la Lega et Forza Nuova partagent des idées racistes".

Affaritaliani : Que faudrait-il faire ?

Kyenge : "Une loi doit être créée pour sanctionner ces partis [...] et ne pas les autoriser. [...] Et nous devons faire la même chose dans toute l'Europe, sinon nous montrons que nous acceptons des manifestations racistes et favorisons la discrimination".

Affaritaliani : Pensez-vous seulement à la Lega et à Forza Nuova ou également à Fratelli d'Italia ?

Kyenge : "Fratelli d'Italia n'est pas sur la même ligne que la Lega, mais s'il devait avoir le même comportement les choses changeraient. Je n'ai jamais été confrontée à des propos racistes de la part des représentants de Fratelli d'Italia, mais si cela devait arriver, je prendrais position très nettement. Nous sommes en démocratie et tout le monde est libre de donner son opinion, mais le respect de soi commence où commence celui de l'autre"...

Source en italien (trad. D. Borer)

A ces paroles, Matteo Salvini, leader de la Ligue du Nord a répondu :

[...] Le fait de dépenser 1 milliard d'euros pour favoriser notre invasion, alors que nous avons 4 millions de chômeurs sans aucune aide, montre que le racisme est plutôt contre les Italiens. [...]