Autriche : Ahmet Demir (Verts) compare habit des nonnes et burqa et fait scandale

Ahmet Demir, membre des Verts autrichiens officiant dans le Tyrol a déclenché une vive polémique. Il a publié une photo de deux nonnes sur son compte Facebook les qualifiant de «femmes oppressées», référence à la polémique sur la burqa.

Devant la fronde qu’il a déclenché, il a retiré sa publication et s’est excusé auprès de tous ceux qu’il aurait pu blesser. Mais il a tenu à se défendre. Dans un second message posté sur Facebook, il a affirmé que «chaque femme devrait avoir le droit de se vêtir comme elle le souhaite du moment qu’elle en fait le choix».

Source via Fdesouche.com

La socialiste Savary s’oppose à l’interdiction de la burqa “parce que cela vient de personnes de droite”.

Christian Hofer: Cette socialiste arrive à sortir une bouillie rhétorique mixant armes à feu et interdiction de la burqa, osant même prétendre que ce comité d’Egerkingen aurait été contre le droit de vote des femmes, ce qui est diffamatoire.
C'est une vieille technique de gauche: mélanger tout et n'importe quoi, inventer des "éléments à charge" pour se donner raison. Cela démontre qu'ils n'ont sur le fond aucun argument réel.
Pour cette socialiste, le simple fait d'appartenir à la droite disqualifie d'office une initiative, même si cela va dans le sens des intérêts des femmes: quelle intelligence!
Enfin, on constate que le but des socialistes est de favoriser l'immigration musulmane tout en désarmant la population suisse: tout ne doit être fait que dans un seul sens. Si aujourd'hui la Suisse doit traiter des problèmes issus de l'islam, c'est à cause de ce parti socialiste qui a ouvert notre pays à des problèmes qu'il ne connaissait pas auparavant. La socialiste semble l'oublier!
En outre, Savary se garde bien de parler des armes illégales détenues par les communautés musulmanes en Suisse, réglant leurs comptes dans nos rues!
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Alors que les socialistes suisses se sont montrés divisés à propos de l'initiative pour l'interdiction du voile intégral, la vice-présidente du PS Géraldine Savary a fait le point sur l'opposition de son parti à cet objet.
"Les membres du comité d’Egerkingen, à l’origine de cette initiative, sont contre l’assurance maternité, sont contre le droit à l’avortement, contre les mesures pour les victimes de violences conjugales, contre la limitation des armes à feu. Ils combattent toutes les mesures en faveur de l’égalité hommes-femmes. S’ils étaient assez vieux, les initiants se seraient même opposés au droit de vote des femmes. Je refuse de m’acoquiner, sous prétexte de défendre les femmes, avec des gens qui sont leurs adversaires les plus acharnés. C’est de la naïveté de penser que soutenir cette initiative fera avancer la cause féminine. Comme si on disait que parce que Donald Trump a une bonne idée, alors il faudrait le soutenir!"

La sénatrice rappelle enfin la position du Parti socialiste sur cet objet. La présidence du PS y est opposée.

Source1 Source2

Choc des civilisations

La révision de la Loi sur l’Asile qui nous sera soumise le 5 juin prochain va bien au-delà d’une modification législative. C’est un choc des civilisations qui nous est proposé.

Simonetta Sommaruga veut ouvrir la porte en grand à ces hordes de jeunes gens nourris aux mamelles d’une religion qui voit dans la femme un être de seconde zone qu’on agresse dès lors qu’elle ne se dissimule pas dans ces prisons mobiles qu’ils appellent burqas. Nous sommes encore bien loin d’une réelle égalité homme-femme et pourtant c’est une Ministre socialiste qui déroule le tapis rouge à ces gens qui ont montré leur vrai visage à Cologne et ailleurs. Grâce à Simonetta Sommaruga, ils auront encore plus de force eu égard à leur nombre en constante augmentation.

Il y a quelques semaines, le chiffre de 120’000 demandes était qualifié de farfelu à Berne où l’on s’y prépare aujourd’hui, signe qu’il sera largement dépassé. Le 5 juin, nous serions bien inspirés de glisser dans l’urne un non ferme et décidé, histoire de ne pas aggraver encore une situation qui est depuis longtemps déjà hors de contrôle.

Céline Amaudruz / UDC Suisse

Suisse: A défaut du Parlement, le peuple tranchera sur la burqa

La commission du Conseil des Etats jugeait que le projet n'était ni pertinent, ni justifié. La burqa ne pose pas de réel problème. Le phénomène est très rarement observé en Suisse.

Une interdiction risquerait de frapper un petit nombre de touristes provenant de pays islamiques, ce qui pourrait avoir des conséquences négatives pour le tourisme. De plus, ce sont les cantons qui sont compétents en matière de sécurité et de réglementation des rapports entre Etat et religions.

Le peuple tranchera

L'UDC ne l'entend pas de cette oreille. Les opposants à la burqa et à toute dissimulation du visage dans l'espace public estiment qu'il en va du maintien de l’ordre et du respect de la dignité de la femme. A défaut de soutien au Parlement, ils pourront s'en référer au peuple.

La droite dure, sous la direction du Comité d'Egerkingen, a en effet lancé une initiative qui s'inspire de celle acceptée par les Tessinois en 2013. Personne ne devrait avoir le droit de dissimuler son visage dans l'espace public, dans des lieux accessibles à tous (exceptés les lieux de culte) ou dans lesquels sont fournies des prestations ordinairement accessibles à tout un chacun.

Source

Nos lecteurs nous écrivent. Lettre ouverte à Mmes Géraldine Savary et Ada Marra : la burqa et les féministes

Lettre ouverte à Mmes Géraldine Savary et Ada Marra, en réaction à leurs propos tenus dans un article sur la burqa et les féministes paru dans « Le Matin Dimanche » du 27 mars 2016

Force est de constater que les femmes – certaines femmes dirons-nous pour éviter de généraliser - sont les pires ennemis … des femmes. Les réactions de Géraldine Savary et Ada Marra sont typiques du discours dogmatique socialiste qui ne peut concevoir d’adhérer à une initiative proposée par un autre parti, et surtout pas un parti de droite ! Que diable, on reste socialiste ou on ne l’est pas. Même si le bon sens et notre bagage occidental judéo-chrétien devraient naturellement les amener à soutenir cette initiative, le dogme agissant comme une chape de plomb les en empêche. C’est ce qui s’appelle avoir des priorités partisanes. C’est pour le moins rassurant et ça donne froid dans le dos.
Contre toute attente, il est consternant – pour ma part, cela se rapproche de l’écœurement - de les voir minimiser, défendre, justifier certaines causes qui in fine annihilent leur propre genre : de l’excision en Afrique en passant par les unions forcées, les mariages de jeunes filles mineures, la polygamie, jusqu’à la servilité des femmes et le port d’oripeaux vestimentaires au Moyen Orient, voire dans l’ensemble du monde musulman. Vous trouverez toujours des femmes qui, sur de telles thématiques, proclameront que nous devons respecter les minorités et leurs coutumes rétrogrades voire barbares au nom de l’ouverture de nos propres sociétés sur le monde et de l’acceptation des différences culturelles. De véritables petits soldats Mesdames Géraldine Savary et Ada Marra, qui soutiennent bec et ongles que la burqa n’est ni un problème, ni une menace dans nos sociétés.

Pour en revenir à leurs doutes existentiels sur le port de la burqa en Suisse et, par extension, dans nos pays occidentaux, il serait opportun de préciser certains concepts. Tout d’abord, il n’est pas question de « burqa » uniquement. En Arabie Saoudite, je comprends qu’on parle d’abaya, en Iran de tchador et en Afghanistan de burqa (ça a le gout de la modernité ces noms, ne trouvez-vous pas ?). A cela s’ajoute le voile islamique recouvrant le visage des jeunes filles dès leur puberté. Malheur, elles deviennent impures ! D’autres termes doivent fort probablement exister, mais je ne prétends pas être familier avec les méandres de la mode islamique pour pouvoir me prononcer de manière exhaustive sur le sujet. Par contre, c’est immanquablement le même schéma : il s’agit toujours d’attributs vestimentaires imposés aux femmes, et uniquement à ces dernières, en vertu soi-disant de textes religieux. Je crois comprendre qu’il n’en est rien et qu’aucune loi n’oblige à porter quoi que ce soit. Il s’agit encore une fois d’interprétation faite par des hommes – et oui – qui considèrent finalement que, par nature, les hommes sont jugés comme des êtres lubriques et faibles, et les femmes comme des séductrices. En somme, être bon musulman exige donc d’éviter tout contact tentateur avec l’autre sexe. Inévitablement, les femmes sont ségrégées et portent sur leur corps la culpabilité de leurs pouvoirs tentateurs - quelle horreur. Et bien non, Mesdames les donneurs-de-leçon moralisatrices ! La ségrégation en vertu de votre sexe s’appelle du sexisme et le sexisme est une forme abjecte de racisme qui touche 50% de notre population. Parlez-en à Madame Brunschwig Graf ; elle est sensée défendre et embrasser la cause.

Ça ne marche pas comme cela dans nos sociétés occidentales du XXIème siècle, et nous ne voulons pas que de telles coutumes – sous couvert d’interdits et d’obligations religieuses moyenâgeux - puissent être tolérées et se répandre comme une trainée de poudre dans notre pays. Pour mémoire, les premiers soubresauts médiatiques ayant trait au voile islamique en France (fichtre, même pas question de burqa) datent du début des années 90, à une époque où le législateur hexagonal n’avait pas encore pris la mesure du problème. Voyez le résultat aujourd’hui ! Je ne peux que vous conseiller, Mmes Savary et Marra, de faire preuve de velléités de globe-trotteur et de visiter Riyad, Istanbul, Téhéran, Lille, Berlin, Paris et, bien évidemment, Bruxelles (notre président vient tout juste d’y faire un bref séjour instructif). Mais pas besoin d’aller si loin en définitive : passez juste la frontière genevoise et allez vous balader à Annemasse. Encore plus près me direz-vous ? Et bien, déambulez dans les rues lausannoises entre Renens et la gare centrale ou encore à Genève depuis Vernier jusque Cornavin. Ah, cette fois, c’est bien chez nous. Cela vous permettra de descendre quelque peu de vos chaires magistrales et d’être confrontées à la réalité du terrain afin de vous rendre compte du changement opéré en quelques années au sein de nos environnements citadins. Si vous n’êtes pas encore convaincues (malheureusement, cela se pourrait étant donné votre ostracisme dogmatique), et dans l’éventualité où vous seriez mères, posez-vous cette simple question : est-ce bien cela que je veux laisser à mes propres enfants ?

A bon entendeur,
Philippe Audergon
Vaud

 

Les opposants à la burqa sont confiants

La droite dure a jusqu'au 15 septembre 2017 pour récolter 100'000 signatures.

Les opposants à la burqa et à toute dissimulation du visage dans l'espace public peuvent désormais lancer officiellement leur initiative fédérale. La droite dure, sous la direction du Comité d'Egerkingen, a jusqu'au 15 septembre 2017 pour récolter 100'000 signatures.

Le délai a été publié mardi dans la «Feuille fédérale». Les initiants ont annoncé depuis des mois le lancement de l'initiative «Oui à l'interdiction de se dissimuler le visage».

Le texte s'inspire de l'initiative acceptée par les Tessinois en 2013. Personne ne devrait avoir le droit de dissimuler son visage dans l'espace public, dans des lieux accessibles à tous (exceptés les lieux de culte) ou dans lesquels sont fournies des prestations ordinairement accessibles par tout un chacun.

Il serait aussi interdit de contraindre quelqu'un à se dissimuler le visage en raison de son sexe. Des exceptions sont prévues pour des raisons sanitaires, de sécurité, climatiques ou de coutume locale. La loi d'application devrait être adoptée dans les deux ans.

Merci à « INFO »

Source et suite

Tessin. Un entrepreneur algérien refuse la loi anti-burqa: Il veut que la Suisse se fasse condamner par la Cour européenne des droits de l’Homme

ND Christian Hofer: On notera la manipulation habituelle des extrémistes musulmans, employer nos outils, notre liberté, l'éducation offerte dans nos écoles contre nos propres racines pour mieux imposer l'islam. D'autant plus que cet "entrepreneur" a fait fortune en Europe avec ce que ce continent offrait comme possibilités et non en Algérie. Bien entendu, ces extrémistes ne se privent pas "pour nous mettre en garde". La même Nora Illi invoquait d'ailleurs la démocratie pour faire triompher l'islamisme

La loi anti-burqa adoptée au Tessin en novembre risque de rester sans effet avant même d'entrer en vigueur. Un entrepreneur a annoncé qu'il paierait toutes les amendes.

L'entrepreneur algérien Rachid Nekkaz a annoncé jeudi qu'il paierait toutes les amendes.

«Je vais payer toutes les contraventions afin de neutraliser la loi». C'est par ses mots que Rachid Nekkaz a confirmé jeudi sur la la Piazza Grande de Locarno ce qu'il avait annoncé fin novembre à la radio. Le chef d'entreprise souhaite ainsi protéger le droit de pratiquer librement la religion.

Il s'est exprimé lors de la conférence de presse du Conseil central islamique suisse (CCIS) en compagnie de Nora Illi, responsable de la condition féminine au CCIS, qui portait un niqab, voile couvrant tout le visage sauf les yeux.

Cette dernière a mis en garde contre une application nationale de la loi tessinoise, qui n'est pas encore entrée en vigueur dans le canton latin.

Mille amendes payées en France

La loi adoptée par le Grand Conseil tessinois prévoit que les femmes vêtues d'une burqa, voile couvrant tout le corps, ou d'un voile intégral pour le visage, encourent des amendes allant de 100 à 10'000 francs.

Dans le cas d'une sanction de 10'000 francs, Rachid Nekkaz compte faire recours et aller jusqu'à la Cour européenne des droits de l'Homme à Strasbourg. Son objectif est que la Suisse se fasse condamner pour «peine excessive».

Après l'entrée en vigueur de l'interdiction de la burqa en France (2010), M. Nekkaz avait créé un fonds de plusieurs millions d'euros dans le cadre de la protection de la liberté et de la neutralité religieuse de l'Etat. Il a entretemps payé plus de mille amendes dans l'Hexagone, a-t-il déclaré jeudi.

L'entrepreneur se dit cependant contre le port du voile, via une citation attribuée au philosophe français Voltaire. «Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'à la mort pour que vous ayez le droit de le dire».

Source

 

La Chine vient d’interdire le port de la burqa, de la barbe, et même le jeûne le jour du ramadan

La Chine vient d’interdire le port de la burqa, de la barbe, et même le jeûne le jour du ramadan dans la région du Xinjiang, où vit l’importante communauté musulmane ouïghour.

Pour justifier ces récentes interdictions, les autorités chinoises ont déclaré que : «cette règlementation est destinée à freiner l’augmentation de l’extrémisme qui a forcé les femmes ouïghours à abandonner leur costume traditionnel et coloré pour le remplacer par une burqa noire. »

«La Burqa n’est pas le vêtement traditionnelle des femmes ouïghour, et son port dans les lieux publics est d’ailleurs interdit dans des pays tels que la Belgique et la France. »

Les autorités chinoises ont également interdit les longues barbes et le jeûne pendant le Ramadan. Ils tiennent également les mosquées sous une stricte surveillance.

Les Chinois ont la même approche que le maire de New York, Rudy Giuliani, connue sous le nom de théorie du carreau cassé* pour mater l’islamisme et le terrorisme.

Ils ont compris que la burqa et les longues barbes sont des actes politiques de rejet de la société et des déclarations religieuses. Que ces déclarations religieuses mène à la radicalisation, et que la radicalisation mène au terrorisme.

En interdisant et en réprimant durement des actes mineurs, en les traitant comme des crimes politiques, tout en autorisant la pratique privée de la religion, ils traitent le mal à la source. Du moins le pensent-ils après avoir épuisé les méthodes communistes contre les musulmans.

Et si cette méthode ne fonctionne pas et que les attentats terroristes se poursuivent…

© Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

* Giuliani, qui avait décidé – avec succès- à rendre les rues de New York plus sûres, avait imposé de lourdes amendes à tout propriétaire d’un logement dont une fenêtre était cassée. Il avait expliqué que « si vous voyez une fenêtre cassée, c’est que l’immeuble est abandonné ou mal entretenu. S’il est abandonné, il est probable qu’un jour ou l’autre il y aura du trafic de drogue. Et s’il y a du trafic de drogue, un jour ou l’autre il s’y produira un crime. En mettant de lourdes amendes aux propriétaires qui laissent des carreaux cassés, je les oblige à entretenir leurs bien, donc à le louer, ce qui dérange les dealers et fera baisser la criminalité. »

Source (merci Eric Le Goy): NightWatch

Neuchâtel, bientôt une ville islamique ?

Après l'autorisation du burkini dans les piscines de la ville, voilà ce qui accroche notre regard en plein centre de Neuchâtel......

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Pour la petite histoire, ces femmes nous ont couru après et ont menacé d'appeler la police si on n'effaçait pas la photo. Nous les avons priées de téléphoner aux gendarmes, mais elles n'ont pas tenu leur promesse.....Pendant ce temps, un homme (un musulman très certainement, car facilement reconnaissable) nous criait depuis sa fenêtre que nous n'étions pas gentils.

Au même moment, des milliers de Chrétiens se faisaient massacrer au nom de cette idéologie de cauchemar.

Danielle Borer

Photos prises le 11 août  2014 à la Place Pury, Neuchâtel

 

 

Sans burqa la fête est plus folle

 

Prenez par exemple les milieux touristiques. Les voilà qui nous refont le coup du « Ce n’est pas bon pour l’économie » comme aux bonnes vieilles heures de la lutte contre les minarets. Impayables ces milieux touristiques, comme si toutes les décisions prises dans ce pays se devaient d’être impérativement aux normes de l’économie. Entre le fou d’Allah qui se prosterne sur un tapis dans la direction de la Mecque et le fou de Mammon qui se prostitue pour le saint pognon, je ne sais pas quelle est la forme de religiosité la plus nocive…

Mais il y a pire encore dans cette déclaration qui nous montre à quel point ceux qui se disent représentants des milieux touristiques nous prennent pour des imbéciles : la lecture de la burqa faite par les milieux musulmans intégristes assimile le non-port du voile au péché. Et donc interdire la burqa c’est promouvoir le péché, ce qui peut effectivement être mal perçu par un musulman. Là où ça se corse, c’est qu’il existe un certain nombre d’autres domaines où nous légiférons à peu près n’importe comment si on se place dans une optique musulmane. Prenez la normalisation de l’homosexualité : pour un vrai musulman, c’est en tout cas aussi inacceptable que l’interdiction du port de la burqa. Mais là, étonnamment, on n’a jamais entendu les milieux touristiques. Est-ce à croire qu’ils sont si bons théologiens qu’ils peuvent hiérarchiser le péché version islamique et affirmer sans sourciller quels sont ceux qui heurtent les musulmans plus que les autres ? Permettez-moi d’en douter.

Plus débile encore que les milieux touristiques est le parti socialiste qui, pour une fois, semble se dire que le sujet est indéfendable. Puissent-ils faire de même en matière de pédophilie et cesser de s’opposer à tout durcissement envers les criminels violeurs d’enfants. Ceci dit, la manière dont le PS aborde le problème vaut également son pesant de cacahuètes. Si l’on en croit le Nouvelliste, les femmes socialistes veulent « sanctionner le fait pour toute personne d'imposer à une ou plusieurs autres personnes de porter un vêtement spécifique, notamment pour dissimuler par ce biais leur visage (...) ». A moins que ma compréhension du français soit fortement lacunaire, le terme « notamment » n’est pas exclusif des autres possibilités. Si donc le fait de dissimuler le visage n’est pas la seule occurrence inacceptable dans le fait d’imposer à autrui un vêtement spécifique, cela signifie que les femmes socialistes vont, dans la foulée, amender les clubs sportifs, le monde associatif, les écoles exigeant le port de l’uniforme, l’armée etc. Bref toutes les instances qui imposent un uniforme quelconque…

Si on creuse encore plus loin dans cette déclaration, on constate à quel point le PS se moque de nous quand il promeut le multiculturalisme : être multiculturel cela signifie vouloir faire cohabiter des cultures radicalement différentes sur le même sol sans les empêcher de s’exprimer. Or, si dans certaines cultures plus patriarcales que d’autres les hommes sont censés décider pour les dames, alors si on est vraiment multiculturel on le respecte. Dans le cas contraire, on comprend aisément que le multiculturalisme à la sauce socialiste n’en est pas un et se résume à vouloir faire une farandole avec des gens de tous horizons (mais sans vraiment les respecter tels qu’ils sont) avant d’aller chez le marchand de kebab.

Et même en admettant que je vais chercher un peu loin la petite bête, pas besoin de se creuser si loin la tête pour voir à quel point la position des femmes socialistes ne vaut pas tripette : supposons qu’on se mette effectivement à punir monsieur d’une amende plus ou moins salée pour avoir forcé madame à s’habiller chez Ochsner. Dans ce cas, cela signifie que monsieur a déjà un fort ascendant sur madame et que si par hasard il devait mettre la main au porte-monnaie pour avoir forcé sa femme, il est à peu près certain que la pauvre va se ramasser une rouste en plus pour l’avoir dénoncé. Vraiment, les socialistes ont la solution à tout…

Ceci dit, les opposants à l’interdiction de la burqa ne sont pas les seuls à pédaler allègrement dans la semoule. J’en veux pour preuve l’ensemble des opposants à l’islamisation du pays qui se congratulent de telles mesures. Alors certes, interdire la burqa c’est du même tonneau qu’interdire les minarets, à savoir envoyer un signal symbolique fort, mais ce n’est pas à coup de symboles qu’on va empêcher l’Islam de progresser. Ni d’ailleurs à coups d’interdits quelconques.

Il faut être lucide un instant et se demander pourquoi un musulman est musulman si on veut pouvoir stopper la progression de ce qui est désormais la plus grande religion de la planète. Il ne s’agit là que de l’expression d’un besoin fondamental pour l’être humain, un besoin de spiritualité. On n’éteint pas ce besoin à coups d’interdits symboliques ou pas. Si on veut vraiment faire quelque chose, alors il s’agit de canaliser ce besoin de spiritualité et de le guider. Les églises chrétiennes sont les organismes les plus aptes à réussir ce tour de force, mais pour cela elles ont besoin de soutien et surtout qu’on arrête de leur taper dessus malhonnêtement à longueur de journée.

Vous voulez combattre l’Islam ? Faites germer la foi des chrétiens !

Caïn Marchenoir