Répression féroce contre l’idéologie islamiste

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La démocratie est un outil au service de l'Etat de droit et un outil au service de la liberté. La démocratie n'est donc pas une fin en soi . Elle est un outil. Si l'Etat cesse d'être un Etat de droit et si la liberté n'est plus garantie, alors cet outil qu'est la démocratie est bon pour la poubelle. A cet égard, on peut dire, sans risquer de se tromper, que la France n'est plus un Etat de droit ; et on peut même dire que de nombreux Etats membres de l'Union Européenne ne sont plus des Etats de droit. A partir de là, on peut poser un regard différent sur la Russie de Poutine. Certes, dans ce pays, les libertés ne sont pas toutes garanties.
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Cependant, pour nous qui vivons en Europe occidentale, pour nous qui sommes submergés par un flux migratoire musulman massif, pour nous qui sommes gouvernés par des lâches, la Russie de Poutine est devenue un exemple, presque un modèle, en tous les cas une amie. C'est notamment le cas sur le dossier syrien. Sans les Russes, la Syrie serait devenue un Califat, plus concrètement, le Califat de l'Etat Islamique (EI) au Levant. En quelque mois, Poutine a fait en Syrie ce que les Américains n'ont pas été capables de faire, durant de nombreuses années, en Irak.
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A ce propos, Ivan Rioufol, dans un article intitulé "Leçon de Poutine aux démocraties lâches", écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : C’est grâce aux frappes préalables de l’aviation russe contre l’État islamique que l’armée syrienne de Bachar el-Assad a pu libérer Palmyre. La cité antique, berceau de la reine Zénobie, était occupée par les djihadistes depuis mai 2015. Ils l’ont dévastée en partie, dans cette rage à tuer l’histoire dont héritent depuis Allah ces éradicateurs des civilisations passées.
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Ivan Rioufol : Les Russes, qui se sont retirés du champ de bataille avant de rendre possible la reprise de la cité antique, sortent vainqueurs de cette reconquête symbolique. Celle-ci dévoile, par leur absence parmi les libérateurs, la faiblesse des États-Unis et de leur allié français. La leçon à tirer de la stratégie poutinienne est simple : seule la force fera reculer l’idéologie islamiste, qui ne respecte que ce langage.
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Ivan Rioufol : Quand François Hollande parle d’"anéantir Daech", il est si peu convaincant qu’il récolte les foudres de l’État islamique, qui lui promet l’apocalypse et tient parole. Or ce ne sont pas par des minutes de silence ou des bougies rassemblées place de la République, à Paris, que les soldats du Coran, qui sont aussi bien en Syrie qu’en France, seront liquidés. Contre eux, la répression doit être féroce.
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Ivan Rioufol : L’accoutumance occidentale à la haine antichrétienne, qui n’a pas suscité l’indignation française après le massacre de 29 enfants (sur 72 tués) dimanche de Pâques à Lahore (Pakistan) par des islamistes, est le signal de l’engourdissement des démocraties libérales  : elles ne voient de victimes que parmi les minorités musulmanes sur leur sol, sans s’effrayer du malheur des chrétiens en terres d’islam, qui préfigure leur sort, conclut Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Seule la force fera reculer l’idéologie islamiste, qui ne respecte que ce langage. Contre elle, la répression doit être féroce. Je partage le point de vue d'Ivan Rioufol. Grâce à lui, et surtout grâce à Poutine, je vais passer un excellent week-end.
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Michel Garroté
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/04/lecon-de-poutine-aux-democrati.html
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Quand le Pape danse avec les loups

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Depuis son origine, l’islam s’étend par la violence physique et par la conquête armée. De plus, une part importante du clergé catholique agit comme s'il ne croyait plus réellement, concrètement, en son Dieu et ce clergé est même disposé à assimiler son Dieu au Dieu des musulmans. C'est un catholicisme devenu islamo-compatible au sein d'une société qui pratique l'allahïcité, la laïcité islamophile, christianophobe et judéophobe.
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Quant au Pape François, il nous avait déjà surpris lorsqu'il déclara, à propos de l'islam en Europe (extraits) : "Combien d’invasions l’Europe a connues ! Et elle a toujours su (...) se dépasser pour se trouver ensuite comme agrandie par l’échange entre les cultures". Donc, selon le Pape François, l'Europe sortira "agrandie" par l'énorme flux migratoire musulman dont elle fait actuellement l'objet, parce qu'il s'agit-là d'un "échange entre les cultures".
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Durant la semaine sainte, le Pape François manifesta, une fois encore, son enthousiasme à l'égard du flux migratoire mahométan lors de la cérémonie dite cérémonie du lavement des pieds. Il est évident que l’Eglise catholique, y compris le pape, souhaite que les chrétiens d’Orient restent en terre d’islam (ce qui est facile à dire lorsqu’on vit en Europe) alors que ces chrétiens devraient avoir droit au statut de réfugiés dans les pays occidentaux qui ont, même s’ils feignent de l’oublier, une culture et un héritage chrétien.
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Or, le fait est que l’Eglise catholique, y compris le pape, appelle à accueillir les migrants musulmans qui convergent - et convergeront encore - par centaines de milliers, voire par millions, vers l’Europe. Le minimum que l’Eglise pourrait et devrait faire, notamment par le biais de ses nonces apostoliques, c’est de demander, entre autre à l’ONU, un corridor humanitaire pour les chrétiens persécutés dans les pays musulmans.
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Car accueillir des centaines de milliers de migrants musulmans et laisser les chrétiens se faire massacrer en terre d’islam, ce n’est pas très catholique. L'Eglise catholique, notamment par le biais de ses nonces apostoliques, pourrait et devrait, aussi, demander à l'Arabie saoudite et au Qatar, d'accueillir à notre place tous ces migrants musulmans, vu que nos caisses sont vides alors que celles de l'Arabie saoudite et du Qatar sont pleines.
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A propos de toutes ces questions, le chroniqueur catholique Antony Burckhardt a récemment publié, sur Nouvelles de France,  le point de vue très pertinent et très audacieux que voici (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Guide spirituel et moral d’un milliard deux cent millions de personnes, le Pape François  est un acteur incontournable du monde contemporain.  Mais, son attitude vis-à-vis du monde musulman – particulièrement dans les relations que ce dernier entretient avec le monde chrétien – suscite des interrogations croissantes.
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Guerre juste - Que diable attend le Pape :
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Antony Burckhardt : Le Saint-Père ne manque pas d’alerter la communauté internationale quant à la persécution dont sont victimes les chrétiens en Irak et en Syrie, ni d’appeler régulièrement à la prière pour que Dieu mette fin à leur calvaire. Mais le Souverain pontife tergiverse dès qu’il s’agit d’appuyer la seule solution matérielle qui s’impose, à savoir une intervention armée contre Daesh.  Interrogé sur la nécessité d’une telle opération, le Pape François s’est contenté de déclarer à la presse en août 2014 : « je peux seulement dire qu’il est licite d’arrêter l’agresseur injuste. Mais je souligne le verbe “arrêter”. Je ne dis pas “bombarder” ou “faire la guerre”… Je dis “l’arrêter” ! » (1).  Certes, nul ne reprochera au Pape de ne pas avoir mémorisé Clausewitz, mais comment ne pas demeurer dubitatif face à cette proposition d’arrêter un ennemi armé sans pour autant lui livrer bataille ?
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Antony Burckhardt : Que propose le Saint-Père ? Creuser une tranchée autour du califat en espérant que les djihadistes n’oseront pas la franchir ? Si le pape saint Pie V s’était embarrassé de telles précautions face à l’invasion ottomane qui menaçait l’Europe en 1571, il est probable que les hommes d’Ali Pacha auraient célébré promptement l’Aïd-el-Kébir dans les appartements pontificaux  et qu’à l’heure actuelle le siège temporel de la Papauté se trouverait loin du Tibre, quelque part entre le Rio Grande et le Rio de la Plata. Lorsque saint Pie V envoya don Juan d’Autriche et sa flotte défaire l’envahisseur turc les conditions d’une guerre juste étaient  réunies, elles le sont également aujourd’hui face aux troupes d’Abou Bakr al-Baghdadi (2). Faudra-t-il que le dernier chrétien d’Irak soit supplicié pour que le Pape – si actif sur le dossier cubain – se résolve enfin à user de son prestige pour contraindre les grandes puissances à une intervention au sol ?
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Europe - l’accueil à tout prix :
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Antony Burckhardt : Les errements de la politique vaticane ne se limitent pas hélas à la rive orientale de la  Méditerranée. Alors que l’Europe est depuis quelques mois régulièrement endeuillée par des attentats perpétrés au nom de l’Islam le Pape François ne cesse d’inviter les pays européens à ouvrir sans restriction leurs frontières aux « réfugiés », y compris musulmans. Le Saint-Père n’aurait-il pas pris conscience de l’ampleur historique du phénomène migratoire que nous vivons ? Rien n’est moins sûr puisque le Pontife romain n’a pas hésité à affirmer devant des « cathos de gauche » reçu par lui au Vatican que l' »on peut parler aujourd’hui d’invasion arabe. C’est un fait social » (3). Cette remarque a toutefois immédiatement été suivie par une autre qui se voulait rassurante cette fois « Combien d’invasions l’Europe a connu tout au long de son histoire. Elle a toujours su se surmonter elle-même, aller de l’avant pour se trouver ensuite comme agrandie par l’échange entre les cultures » (4).
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Antony Burckhardt : Venu du bout du monde, le Pape François ignore peut-être que si l’Europe a effectivement survécu aux invasions musulmanes c’est parce qu’elle les a énergiquement repoussées  à Poitiers à 732, à Vienne en 1529 et en 1683 et à Lépante en 1571. Certes, à l’exception de quelques terroristes, les « envahisseurs » de 2016 ne sont pas armés comme l’étaient les vaincus de Poitiers. Mais une Europe frappée par un taux de chômage endémique et une crise identitaire, réalités qui ne peuvent échapper au Saint-Père, a-t-elle les moyens d’accueillir des millions de personnes, poussées par la guerre ou la nécessité économique, mais dont tout indique qu’elles ne sont pas prêtes à adopter les us et coutumes des peuples qui les accueillent ?  Cette question n’est pas subsidiaire, elle est même essentielle selon saint Thomas d’Aquin, docteur de l’Eglise, qui enseigne que l’accueil de populations étrangères est conditionné par le Bien commun des nations à qui est demandée – et non pas imposée – l’hospitalité (5).
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Antony Burckhardt : Avant de lier de pesant fardeaux et de les soumettre aux épaules des Européens (Mt, 23, 4), le Saint Père ferait bien de méditer l’appel de son frère dans l’épiscopat, l’archevêque de Mossoul en Irak, Mgr Amel Nona, qui avertissait ainsi les Européens lors d’une entrevue accordée au Corriere della Serra , le 14 août 2014 : « Nos souffrances d’aujourd’hui constituent le prélude de celles que vous Européens et chrétiens occidentaux subirez aussi dans un proche avenir (…) vous accueillez dans vos pays un nombre toujours plus grand de musulmans. (…)  Si vous ne le comprenez pas à temps, vous deviendrez victime de l’ennemi que vous avez accueilli chez vous ».  Les tristes prédictions de l’archevêque de Mossoul se sont hélas déjà confirmées avec les attentats perpétrés à Paris et Bruxelles, lesquels ont été facilités par les flux migratoires récents d’après les sources policières (6). Un risque dont le Saint-Père avait conscience, sans en tirer toutefois les conclusions que la prudence imposait (7).
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Quid de l’évangélisation des musulmans :
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Antony Burckhardt : Enfin, dernière source de perplexité, si ce n’est de scandale eu égard la mission, d’abord spirituelle, qui est celle du successeur de saint Pierre : l’abandon des hommes et des femmes égarés par l’Islam. Qu’attend le Pape François pour demander à son clergé et aux fidèles laïcs, d’entreprendre l’évangélisation de ces populations, dans les pays où la loi islamique n’interdit pas de le faire ? Prévoit-il de lancer ses filets quand l’Islam sera devenu majoritaire en Europe occidentale, ce qui est déjà le cas dans certains quartiers des grandes villes du continent ? Il sera alors bien tard, car l’histoire et l’actualité nous enseignent, sans l’ombre d’une exception, que la chrétienté est  vouée à la dhimmitude ou à la disparition partout où l’Islam s’impose (8). Malgré tout, des musulmans se convertissent, grâce notamment à l’action courageuse de prêtres ostracisés par leur hiérarchie comme l’abbé Guy Pagès… Le Pape des périphéries ignore-t-il que ces néophytes trouvent souvent des communautés chrétiennes indifférentes voire embarrassées par leur présence ? (9).
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Antony Burckhardt : Pourquoi cette attitude de la part de nombreux catholiques ? Par lâcheté peut-être, par égoïsme probablement. Mais certainement aussi en raison du choix « pastoral » obstiné du Vatican en faveur du dialogue « interreligieux », au détriment de l’apostolat. Les salutations du Souverain pontife à l’occasion du Ramadan, ses visites répétées dans les mosquées, et maintenant sa décision de laver les pieds d’immigrés musulmans lors du Jeudi saint – privilège inouïe que le Christ a réservé à Ses apôtres – entretient chaque jour un peu plus la confusion sans pour autant apaiser les fanatiques.  Chrétiens et musulmans auraient-ils le même Dieu ? N’est-il plus nécessaire de suivre le Christ pour accéder au salut ? Les paroles de Jésus sont cependant sans ambiguïté : « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jn 14, 6). Laisser les musulmans dans l’ignorance de la Bonne Nouvelle contredit la Miséricorde dont le Saint-Père vient pourtant de décréter l’année jubilaire. Pire, c’est faire fi de l’ordre donné par Notre-Seigneur à Ses Apôtres : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » (Mt 28, 19).
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Antony Burckhardt : Encensé par les grands de ce monde, porté aux nues par les médias, le Pape François est rattrapé par l’Histoire, laquelle est souvent tragique. Saura-t-il lire les signes des temps (10), expression chère au Concile Vatican II , et se saisir de la crosse du pasteur que la Providence lui a confiée ? Espérons-le de tout cœur, car le loup est déjà dans la bergerie conclut Antony Burckhardt (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction et mise en page de Michel Garroté, 30 mars 2016
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Notes :
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(1) propos cités notamment par Jean-Marie Guénois dans la version numérique du Figaro du 19 août 2014.
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(2) Ces dispositions, au nombre de quatre, sont rappelées par l’article 2309 du catéchisme de l’Eglise catholique promulgué par Jean-Paul II en 1992 : « que le dommage infligé par l’agresseur à la nation ou à la communauté des nations soit durable, grave et certain, que tous les autres moyens d’y mettre fin se soient révélés impraticables ou inefficaces, que soient réunies les conditions sérieuses de succès » et « que l’emploi des armes n’entraîne pas des maux et des désordres plus graves que le mal à éliminer ».
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(3) http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/conversation-politique-avec-le-pape-francois-02-03-2016-71086_16.php
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(4) Ibidem
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(5) Somme théologique, I-II, Q. 105, art. 3
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(6) http://www.francetvinfo.fr/faits-divers/terrorisme/attaques-du-13-novembre-a-paris/enquete-sur-les-attentats-de-paris/attentats-de-paris-un-terroriste-a-voyage-parmi-un-groupe-de-migrants_1178923.html
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(7) http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20150914.REU3478/le-pape-parle-du-risque-d-infiltration-de-migrants-terroristes.html
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(8) on pense à la chrétienté du Maghreb – dont la plus éminente figure demeure saint Augustin – qui a presque totalement disparue suite à la conquête arabe.
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(9) Une expérience douloureuse, racontée notamment par Joseph Fadelle, dans son récit autobiographique  « Le prix à payer », publié en 2010 par L’Oeuvre Editions.
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(10) Selon l’index mondial 2016 des persécutions des chrétiens dans le monde, dressé par l’association Portes Ouvertes, 9 des 10 pays où les chrétiens subissent les pires persécutions sont musulmans.
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Source :
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http://www.ndf.fr/poing-de-vue/29-03-2016/francois-et-lislam-le-berger-et-les-loups
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Attentats à Bruxelles : la guerre islamiste se poursuit en Europe

Hier matin, des attaques suicides ont frappé la capitale belge à des endroits stratégiques. Deux premières bombes ont explosé dans l'aéroport international de Zaventem. Puis, c'est une station de métro proche des institutions européennes qui a été frappée. Le bilan s'élève pour l'instant à 34 morts et 230 blessés.

Ces attaques ont lieu seulement quelques jours après l'arrestation de Salah Abdeslam

L'homme le plus recherché d'Europe s'était réfugié dans le désormais célèbre quartier de Molenbeek, que le polémiste Eric Zemmour avait suggéré de bombarder. Il y aurait trouvé refuge pendant plusieurs mois, recevant un soutien local. L'Etat islamique aurait revendiqué les attaques, mais rien ne permet pour l'instant d'affirmer que ces attaques sanglantes ont été perpétrées en réaction à cette arrestation. En effet, le niveau d'organisation des opérations laisse penser que ces attaques avaient été planifiées de longue date.

Comment les dirigeants politiques réagissent ils à ce énième acte de guerre contre l'Europe ?

Le quartier des institutions européennes a manifestement été pris pour cible. Une manière de désigner l'Union européenne comme ennemie. De nombreux dirigeants internationaux ont apporté leur soutien à la Belgique. En France, le président a estimé que c'est bien « toute l'Europe qui est frappée ». Le Premier ministre a lui rappelé qu'il faudra « vivre avec cette menace pendant des mois et des années ». Le ministre de l'Intérieur a annoncé dans la foulée le déploiement de 1600 policiers et gendarmes supplémentaires. Des forces que, Marine Le Pen propose, elle, d'envoyer dans les quartiers foyers de l'islamisme afin de « vider les caves ».

Source

La spirale de l’horreur est en marche

   
En France, le socialiste Cambadélis met sur le même plan, d'une part, les attentats perpétrés en Côte d'Ivoire et en Turquie ; et d'autre part, les résultats électoraux en Allemagne : "Alarme brune en Allemagne, attentats à Grand-Bassam et Ankara. La spirale de l'horreur est en marche". Cambadélis ferait mieux d'analyser les résultats électoraux dans son propre pays ; et de cesser de faire des amalgames débiles.
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En effet, il y a eu trois élections législatives partielles en France le dimanche 13 Mars 2016. Le deuxième tour se dirige vers un duel Julien Dive (LR) contre Sylvie Saillard (FN) dans l'Aisne. La socialise Anne Ferreira a été éliminée. Dans le Nord, le maire de Roncq, Vincent Ledoux (LR, 46,8%) affrontera Virgine Rosez (FN, 25,2%). Là aussi, le PS a été éliminé. Cambadélis va-t-il alléguer : "Alarme brune en France, attentats à Grand-Bassam et Ankara. La spirale de l'horreur est en marche" ?
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Dans ce climat aussi répressif qu'ahurissant, relevons qu'après 1h30 d'occupation, 130 jeunes militantes et militants de Génération Identitaire qui bloquaient trois ponts pour empêcher l'accès des migrants à la ville de Calais ont été délogés par les forces de l'ordre. Le régime socialiste français a donc une fois de plus montré quel était son choix entre les clandestins musulmans et les défenseurs des Calaisiens. Douze jeunes militants de Génération Identitaire ont été placés en garde à vue. "La spirale de l'horreur est en marche"...
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Pour revenir aux élections en Allemagne, dans trois Länder, dimanche 13 Mars 2016, le  revers pour l'immigrationniste Angela Merkel est clair : l'AfD fait son entrée dans les trois parlements et enregistre dans chaque Land un résultat à deux chiffres : 12% dans deux Länder, Bade-Wurtemberg et Rhénanie-Palatinat, et 23% en Saxe-Anhalt, soit près de deux fois plus que le parti social-démocrate SPD.
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Avec ce succès, l'AfD s'impose comme la deuxième force politique du Land Saxe-Anhalt. A noter la très forte participation, autour de 70%, qui a profité au parti de droite anti-immigration AfD. La leçon est claire : l'afflux massif de réfugiés musulmans déplaît aux Allemands. . "La spirale de l'horreur est en marche"...
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Mais revenons, encore une fois, à la France, avec cette remarquable interview de Robert Ménard parue sur Atlantico à lire absolument (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Nous avons des relations cordiales [ndlr - avec Marine Le Pen et le FN]. Nous sommes alliés sur le plan politique. Mais, dans le même temps, j'ai de vrais désaccords avec certaines positions du FN, des désaccords que je n'ai jamais cachés. Aujourd'hui, sur la loi El Khomri, ces désaccords se traduisent concrètement par des appréciations très différentes : quand Florian Philippot dit de ce projet de loi qu’il est 'infâme', je trouve que c'est non seulement disproportionné, mais plus encore inapproprié et caricatural. Utiliser ce genre de mots, c’est adopter une rhétorique d'un autre temps.
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Robert Ménard : On ne peut pas, à longueur de temps, expliquer que tous les malheurs de la France viennent de Bruxelles. Non, ils sont aussi la conséquence, sur le terrain économique notamment, de lois votées ici depuis 40 ans, de l'inflation des réglementations, d'une omniprésence de l'Etat. Et tout cela a été largement décidé à Paris. C'est un autre point de désaccord avec Florian Philippot. Quand il déclare que, si Marine Le Pen prenait le pouvoir, six mois plus tard la France quitterait l'Union européenne, c'est tout simplement irréaliste. J'ai du plaisir à travailler avec le FN, et je suis d'accord avec l'immense majorité de ce qu'il dit, notamment sur l'immigration, l'identité, la sécurité ou encore l'école. Mais j'ai aussi des désaccords en ce qui concerne l'Europe et la vision économique colbertiste qu'il propose et que je ne partage pas.
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Robert Ménard : Et les prises de position sur la loi El Khomri sont à l'opposé de ce slogan [ndlr - la France apaisée]. Elles entretiennent l'idée qu'il existe forcément une sorte de lutte des classes au sein des entreprises - même les plus petites - entre les patrons et les salariés. C'est une vision du XIXe siècle. Même s'il existe des difficultés dans les entreprises, le monde professionnel a changé. Je suis le maire d'une ville de 75'000 habitants, où je rends visite très souvent à des petites et moyennes entreprises. Les intérêts entre un patron et ses salariés ne sont pas les mêmes, bien sûr. Mais je vous assure que ce qu’ils ont en commun est bien plus important que ce qui les oppose. Je crois qu'il y a aujourd'hui la nécessité de regrouper la droite nationale, cette droite qui se retrouve dans le Front national, mais également du côté de Debout la France, du Siel, de l’Avant-garde, du CNIP et de certains courants des Républicains.
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Robert Ménard : Je pense que le peuple français le demande, que le peuple de droite l'exige. Mais je constate que les querelles d'appareil, les problèmes d'égo empêchent ce regroupement. Tout cela étant dérisoire par rapport à la gravité de la situation. Il y a une nécessité absolue à faire travailler ensemble des personnalités telles que Jacques Myard, Eric Ciotti, Thierry Mariani, Philippe de Villiers, Nicolas Dupont-Aignan et Marine Le Pen. Les désaccords sont peu de choses par rapport à ce qu'ils ont en commun. Hélas, trop peu d'entre eux sont prêts à aller vers ce rassemblement. Et je le déplore tant nous en avons besoin. Toutes ces personnalités, que l'on pourrait ranger dans la catégorie de la droite patriotique, ont en commun de dire que la France qu'on aime est menacée.
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Robert Ménard : Mais si elle l'est vraiment, il faut faire taire les divergences et se mobiliser ensemble. C'est pour cela que j'appelle à un grand rendez-vous des droites à Béziers, du 27 au 29 mai prochain, pour construire un programme de salut public qui pourrait nous rassembler. Aujourd'hui, j'essaye seulement de rassembler un certain nombre de personnes et de dire à cette droite patriote, à cette droite des valeurs, à cette droite de la morale, à cette droite de la France, qu'il faut absolument se regrouper pour l'emporter. On ne peut pas dire '2017, c'est perdu, nous verrons en 2022'. Les Français ne peuvent ni le comprendre, ni l'admettre, conclut Robert Ménard (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).

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Michel Garroté, 14 mars 2016
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http://www.atlantico.fr/decryptage/robert-menard-on-ne-peut-pas-dire-2017-c-est-perdu-pour-droite-patriote-celle-valeurs-et-morale-verrons-en-2022-interview-2623635.html
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Attentats : ce que l’analyse du profil des terroristes révèle vraiment !

Nos lecteurs nous communiquent :

Depuis les tueries de Toulouse et de Montauban en 2012, les attaques de Charlie Hebdo et du supermarché Kasher de Vincennes début 2015, puis celles du Stade de France et du Bataclan plus récemment à Paris, la France se sait ciblée par des actes terroristes « islamistes ». Cette violence gratuite, et pour nous totalement incompréhensible, soulève de nombreuses questions. Elle suscite également toutes sortes de commentaires, parfois paradoxaux, allant du déni de la cause religieuse, en passant par le rejet de la dimension ethnique. De même que le chômage est régulièrement évoqué, mais il fait débat. Dernièrement, des spécialistes ont avancé des raisons familiales structurelles. Mais qu’en est-il véritablement ? Que nous enseigne la comparaison du profil des auteurs de ces tueries ?

Suite

Attentats musulmans : Le pire est à venir !

Par Maxime Lépante

Des attaques au gaz mortel dans le métro, des explosions de centrales nucléaires, voilà ce que les terroristes musulmans nous réservent.

Le vendredi 13 novembre, la France a été frappée par des méga-attentats musulmans qui ont visé simultanément une salle de concert, des restaurants et un stade de football, tuant 123 innocents. (1)

La barbarie de l’islam, que nous dénonçons depuis des années, a de nouveau ensanglanté notre pays, cette fois dans des proportions encore jamais vues. (2)

Mais nous n’en sommes qu’au début.

Le pire est à venir.

L’islam veut détruire le monde

Depuis 1400 ans, l’islam a déclaré la guerre au reste du monde. Le but avoué de cette idéologie criminelle est en effet de détruire tous les pays non-musulmans pour les remplacer par un califat (dictature musulmane) et d’exterminer les non-musulmans, conformément aux versets du coran.

Citons, parmi plus de 500 versets sanguinaires que contient ce livre de haine : (3)

« S’ils se détournent [d’Allah], emparez-vous d’eux et tuez-les où que vous les trouviez. » (Sourate 4, verset 89)

« Je vais jeter l’effroi dans les cœurs des mécréants [les non-musulmans]. Donc frappez-les au-dessus des cous [décapitez-les] et frappez-les sur tous les bouts des doigts [amputations]. » (Sourate 8, verset 12)

« Quand les mois sacrés ont expiré [ramadan], tuez-les [juifs et chrétiens] où que vous les trouviez. » (Sourate 9, verset 5)

C’est en application de ces versets sanguinaires que les musulmans ont déjà assassiné plus de 270 millions de non-musulmans. (4)

Et ce n’est qu’un début.

Multiplication des attentats musulmans en France

Depuis un an, les attentats musulmans contre notre pays se multiplient.

Voitures projetées dans la foule, assassinats à la kalachnikov, bombes, égorgements, décapitations, tous les moyens sont bons pour nous tuer. (5)

Depuis les attentats du 11 septembre 2001, les terroristes musulmans ont commis 27.304 attentats mortels sur la planète. (6)

Nous ne sommes nulle part en sécurité

Nous ne sommes nulle part en sécurité dans notre pays, puisque des musulmans peuvent nous assassiner n’importe quand et n’importe où, comme le prouvent les attentats commis depuis 2001 : dans des stades (Paris 2015), dans des salles de concert (Paris 2015), dans des restaurants (Paris 2015), dans des trains (Thalys 2015), dans des églises (Villejuif 2015), sur des sites industriels (Isère 2015), dans des sièges de journaux (Paris 2015), dans des épiceries (Vincennes 2015), dans des expositions artistiques (Dallas 2015), dans des centres culturels (Copenhague 2015), dans des hôtels (Bamako 2015), dans des universités (Garissa 2015), sur des plages (Sousse 2015), dans des synagogues (Copenhague 2015), dans des temples bouddhistes (Bangkok 2015), dans des hôpitaux (Nigeria 2015), dans des avions (Sinaï 2015), dans des musées (Bruxelles 2014), dans des parlements (Ottawa 2014), dans des cafés (Sydney 2014), dans des manifestations sportives (Boston 2013), sur des trottoirs (Woolwich 2013), dans des centres commerciaux (Nairobi 2013), dans des maternelles (Toulouse 2012), dans des casernes (Fort Hood 2009), dans des bus et des métros (Londres 2005), dans des gares (Madrid 2004), dans des écoles (Beslan 2004), dans des ministères (Washington 2001), dans des gratte-ciels (New York 2001), dans des mairies, dans des villages, dans des salles de théâtre, dans des ambassades, dans des parcs d’attraction, dans des bâtiments officiels, dans des crèches, dans des navires, dans des marchés, dans des commissariats, dans des salles de conférence, dans des aéroports, dans des voitures, dans des jardins publics, dans des usines, etc.

Le pire est à venir

Mais il ne s’agit là que d’un prélude à ce que la barbarie musulmane réserve aux pays occidentaux.

Comme l’annonçait le juge antiterroriste Marc Trévidic, le 30 septembre dernier, nous allons assister à une intensification tous azimuts des attentats musulmans, aussi bien en nombre qu’en violence :

« J’ai acquis la conviction que les hommes de Daech [acronyme de l’État islamique] ont l’ambition et les moyens de nous atteindre beaucoup plus durement en organisant des actions d’ampleur, incomparables à celles menées jusqu’ici. Je le dis en tant que technicien : les jours les plus sombres sont devant nous. (…) Le terrorisme est une surenchère ; il faut toujours aller plus loin, frapper plus fort. Et puis, il reste “le prix Goncourt du terrorisme” à atteindre, et je fais là référence aux attentats du 11 septembre 2001 contre les tours du World Trade Center. » (7)

Des attentats musulmans simultanés dans plusieurs villes

Maintenant que le gouvernement socialiste a concentré des milliers de militaires et de gendarmes et de CRS à Paris, les villes de province se retrouvent sans protection : il y a donc un risque important d’attentats musulmans simultanés dans les grandes villes françaises comme Lyon, Marseille, Toulouse, Lille, Bordeaux, Nice, Nantes, Strasbourg. (8)

Mais d’autres villes, plus petites, ne sont pas à l’abri de telles attaques sanglantes, elles non plus. Surtout que, depuis des semaines, les dirigeants socialistes injectent de force des milliers de clandestins musulmans dans des villages à travers toute la France. (9) (10)

Que se passera-t-il, lorsque des commandos de musulmans mitrailleront simultanément des cafés et restaurants dans plusieurs villes françaises ? Combien de temps faudra-t-il aux autorités pour stopper ces bains de sang ayant lieu au même moment sur tout notre territoire national ? Combien de centaines de Français mourront encore, à cause de Hollande, de Valls et de Cazeneuve ?

Carte de l’invasion migratoire en France (21 novembre 2015).

Des attentats musulmans dans les métros, les trains, les avions

Après ces premières attaques, en France, de terroristes suicidaires faisant exploser la bombe qu’ils portent, nous risquons de voir notre pays ravagé par des voitures piégées, nos métros et nos trains attaqués par des terroristes musulmans, et des avions remplis de Français détruits en plein vol, comme cela a récemment été le cas pour le vol A321 de la compagnie aérienne russe Metrojet, au-dessus du Sinaï. (11)

Quand on sait qu’une grande partie des vigiles et bagagistes de Roissy sont des musulmans intégristes, dont certains sont « fichés S », il est même étonnant qu’un tel attentat n’ait pas déjà eu lieu. (12) (13)

Des attentats dans le métro avec des gaz mortels

Dans son discours devant l’Assemblée nationale sur la prolongation de l’état d’urgence, prononcé jeudi 19 novembre, Manuel Valls a déclaré : « L’imagination macabre des donneurs d’ordre est sans limite : fusil d’assaut, décapitation, bombe humaine, armes blanches (…) Il ne faut aujourd’hui rien exclure. Je le dis bien sûr avec toutes les précautions qui s’imposent mais nous savons et nous l’avons à l’esprit, il peut y avoir aussi le risque d’armes chimiques ou bactériologiques ». (14)

Face à cette menace, les services de santé des armées viennent d’ailleurs d’être réquisitionnés pour fabriquer un maximum de doses de sulfate d’atropine, seul antidote connu contre les gaz neurotoxiques. (15)

Parmi les gaz neurotoxiques, la Syrie possède des stocks importants de sarin et de VX, dont certains seraient tombés aux mains de l’État Islamique. (16)

Les gaz mortels que l’État Islamique est soupçonné de détenir.

L’État Islamique a déjà employé en Syrie un gaz mortel non neurotoxique, le fameux « gaz moutarde » (ypérite) utilisé massivement durant la Première Guerre Mondiale en Europe. Selon un rapport confidentiel émanant de l’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques (OIAC), cette arme chimique a été utilisée le 21 août à Marea, une ville de la province d’Alep, par les terroristes de l’État Islamique. (17)

Il est donc réaliste de craindre que les terroristes musulmans préparent une attaque au gaz mortel contre la France. En raison de son atmosphère confinée, le métro est une cible de choix pour une telle attaque. (18)

Dans cette optique, le vol d’une dizaine de tenues résistantes aux agents chimiques, d’une trentaine de bottes en polyéthylène, de gants et de masques antibactériens qui a eu lieu cette semaine dans l’hôpital pédiatrique Necker (15e arrondissement de Paris) est plus qu’inquiétant. (19)

Si des « fichés S » ont accès aussi facilement à des locaux de Necker contenant des combinaisons de protection contre des agents chimiques, qu’ils l’ont aux pistes de Roissy, on peut redouter le pire.

Des attentats contre des centrales nucléaires

Mais le plus catastrophique des attentats qui pourrait toucher la France serait une attaque contre une centrale nucléaire.

La France compte actuellement 19 centrales nucléaires, dans lesquelles se trouvent 58 réacteurs nucléaires en activité. Ce qui fait 58 cibles potentielles pour les terroristes musulmans. (20)

On se souvient de la vague de survols illégaux de centrales nucléaires françaises, par des drones inconnus, qui a récemment touché l’Hexagone. A cette occasion, 15 des 19 centrales nucléaires françaises ont été survolées par un ou plusieurs drones. (21)

Inutile de préciser que notre lamentable ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, n’a pas été capable de faire arrêter un seul des criminels coupables de ces survols illégaux.

Ces survols de centrales nucléaires pouvaient avoir pour but de repérer les zones les plus faciles à frapper avec un avion de ligne détourné.

Il ne s’agit pas là d’une élucubration gratuite. En effet, l’État Islamique a clairement annoncé que son but est de planifier un « holocauste nucléaire » sur l’Occident et d’exterminer 500 millions de personnes (tous les Européens). (22)

La possibilité d’une attaque terroriste contre une de nos centrales nucléaires, avec un avion de ligne détourné, est d’autant plus préoccupante que ces dernières ne sont pas prévues pour résister au crash d’un gros avion commercial.

La règle fondamentale de sûreté 1.2.a de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), consacrée aux risques liés aux chutes d’avions, ne prend en compte que deux types d’appareils jugés représentatifs de l’avion d’une façon générale (donc ni militaire, ni commercial) : le Cessna 210, un monomoteur de 1,5 tonnes, et le Learjet 123, un jet d’affaire de 5,7 tonnes. (23)

Si l’un de ces deux appareils s’écrasait à 360 km/h sur l’enceinte de confinement d’un réacteur nucléaire, les conséquences ne seraient pas graves en raison de l’épaisseur du mur en béton armé, qui varie de 90 à 120 cm.

Mais en cas de crash d’un gros avion commercial sur un réacteur nucléaire, les conséquences pourraient être dramatiques, comme le révèle le rapport réalisé par la firme britannique Large and Associates, spécialisée dans la sécurité nucléaire et l’évaluation des risques, missionnée par Greenpeace, sur « La vulnérabilité des centrales nucléaires françaises aux chutes d’avions » :

« L’industrie nucléaire française (et mondiale) n’ayant jusqu’à présent pas pris en compte de façon réaliste la possibilité d’une chute d’avion sur une centrale, peu d’efforts ont été réalisés pour intégrer, dès la phase de conception, des mesures spécifiques destinées à faire face à un événement « à probabilité extrêmement faible ». Ainsi, les centrales nucléaires françaises (comme les autres) ne sont pas préparées pour affronter une chute d’avion de ligne d’origine accidentelle et, a fortiori, une attaque terroriste venue du ciel. De plus, la conception et la construction des centrales et bâtiments nucléaires datent d’il y a plusieurs dizaines d’années. Aussi, les bâtiments et confinements les plus anciens sont d’autant plus vulnérables à une chute d’avion, un incendie provoqué par les fuites de combustible, une déflagration et une détonation violente près du sol (comme cela a été le cas à Lockerbie). Il faut également tenir compte de la vulnérabilité d’autres éléments apparemment secondaires mais essentiels à la sûreté d’une centrale, situés sur ou hors site, tels que les digues retenant le canal ou le bassin de refroidissement dont la défaillance pourrait déclencher une réaction en chaîne et, in fine, des conséquences radiologiques aussi graves que la défaillance d’une pièce maîtresse. »

« En cas de chute d’un avion de ligne commercial, les confinements primaires des 58 réacteurs français seraient confrontés à un risque de défaillance. De plus, l’étendue, l’échelle et l’ampleur des dégâts causés à une centrale en « état A » pourraient engendrer de multiples conditions de défaillance à travers l’ensemble de la centrale, entraînant une condition de fonctionnement RCC-A (catégorie de réduction du risque A), et notamment la perte totale des alimentations électriques (SBO), et la perte du circuit de refroidissement intermédiaire et de la chaîne de refroidissement. Les projectiles (issus des débris de l’aéronef ou générés lors de l’impact) se trouvant dans le confinement primaire, ou l’effondrement d’une structure interne disloquée par l’impact pourraient entraîner un Accident mineur de perte de réfrigérant primaire (APRP), voire la perte des systèmes d’appoint d’eau des circuits réacteurs. »

« Sur l’ensemble des 58 unités exploitées en France, les bâtiments abritant les piscines de combustible usé sont tous vulnérables à la chute d’un aéronef. Il a été démontré que des murs de maçonnerie en béton armé de faible épaisseur ne résistent pas à l’impact d’un avion de ligne (cf. Pentagone et Lockerbie). Ainsi, la piscine de désactivation risquerait de perdre son étanchéité et le combustible d’être rapidement dénoyé. Les piscines des 58 réacteurs exploités en France peuvent contenir plusieurs centaines de tonnes de combustible à haute activité, dont la gaine en zircaloy favorise le risque d’explosion d’hydrogène, induisant de graves conséquences radiologiques hors site. »

« Il est certain que la chute d’un avion de ligne commercial sur le site d’une centrale nucléaire pourrait causer des dégâts d’une ampleur considérable et divers dysfonctionnements sur l’ensemble de l’installation, ce qui entraînerait la perte séquentielle des lignes de défense sur une ou plusieurs tranches. En l’absence de toute préparation, la chute d’un avion de ligne sur une centrale nucléaire pourrait mettre en échec les contre-mesures prévues, empêchant ainsi la mise en œuvre effective des mesures immédiates d’atténuation et entraînant une situation chaotique qui pourrait déboucher sur des conséquences radiologiques catastrophiques. »

Ce qui signifie, en clair, que le crash d’un avion commercial sur un réacteur nucléaire provoquerait d’importantes fuites d’éléments radioactifs qui contamineraient une zone de plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines de kilomètres de long, selon le vent dominant. (24)

L’incompétence absolue de Hollande, Valls et Cazeneuve

Face à ces menaces gravissimes qui pèsent sur la France, voici ce que proposent Hollande, Valls et Cazeneuve :

– Des policiers pour « protéger » les mosquées ;

– Des « structures » de déradicalisation pour les « extrémistes » musulmans ;

– Des numéros Vert pour les parents de djihadistes ;

– Des procédures judiciaires contre les « islamophobes ».

Les mesures à prendre d’urgence

Tant qu’aucune mesure réellement efficace (fermetures de toutes les mosquées, arrestations de masse dans les milieux musulmans, déchéances de nationalité, créations de milices armées d’autodéfense, éliminations préventives de terroristes musulmans avant qu’ils ne passent à l’acte, etc.) ne sera prise par les autorités françaises, nous, citoyens français, ne serons en sécurité nulle part !

Et tant que les musulmans n’auront pas été expulsés hors de France, les attentats musulmans continueront !

Maxime Lépante

Notes :

1) Les médias parlent de 130 victimes, mais, de façon scandaleuse et ignoble, ils ajoutent, aux 123 victimes françaises, les 7 terroristes musulmans tués lors de ces attentats.

La liste des victimes des attentats du 13 novembre

http://www.mediapart.fr/journal/france/181115/la-liste-des-victimes-des-attentats-du-13-novembre

2) Voir nos articles suivants :

Pour les musulmans, nous sommes tous des cibles !

http://ripostelaique.com/pour-les-musulmans-nous-sommes-tous-des-cibles.html

Seule l’expulsion des musulmans mettra fin aux attentats musulmans

http://ripostelaique.com/seule-lexpulsion-des-musulmans-mettra-fin-aux-attentats-musulmans.html

Attentats : le risque zéro existe, il suffit d’expulser tous les adeptes de l’islam !

http://ripostelaique.com/le-risque-zero-existe-il-suffit-dexpulser-tous-les-musulmans-hors-de-france.html

3) Voir la liste des 396 versets coraniques haineux, belliqueux, esclavagistes, anti- chrétiens, anti-juifs, appelant à tuer les apostats et les infidèles ; des 129 versets coraniques qui prônent la guerre et le djihad ; et des 41 versets coraniques misogynes et qui associent la femme au mal et au diable :

Liste des versets coraniques contre l’humanité

http://la-voie-de-la-raison.blogspot.com/2015/07/versets-coraniques.html

4) http://www.politicalislam.com/tears-of-jihad/

5) Voir notre chronologie du djihad pour la période allant de décembre 2014 à juin 2015 :

http://ripostelaique.com/djihad-en-france-chronologie-des-6-derniers-mois.html

6) Le remarquable site « The Religion of Peace » (« La religion de paix »), tient le compte des attentats mortels (ayant tué au moins un civil) commis par des terroristes musulmans depuis le 11 septembre 2001 :

http://www.thereligionofpeace.com/

Pour chaque attentat, le site donne : la date, le lieu, le nombre de tués, le nombre de blessés, et une courte description de l’attentat, avec le nom de l’organisation terroriste musulmane à laquelle appartenaient les assassins (quand cette information est disponible).

7) « La France est l’ennemi numéro Un de l’État Islamique »

http://www.parismatch.com/Actu/Societe/La-France-est-l-ennemi-numero-un-de-l-Etat-islamique-837513

8) Le préfet de police de Paris annonce le renfort de 1.500 militaires supplémentaires

http://www.europe1.fr/societe/le-prefet-de-police-de-paris-annonce-le-renfort-de-1500-militaires-supplementaires-2623487

9) On peut constater l’extraordinaire rapidité de cette invasion généralisée de notre pays par des milliers de clandestins musulmans sur la terrifiante « Carte interactive de l’invasion migratoire en France » :

https://www.google.com/maps/d/viewer?mid=zxfAyMlGNMSM.kkt_lGgNyeAs

Vous pouvez zoomer et explorer région par région cette carte, et obtenir des informations spécifiques et des liens en cliquant sur les icônes.

10) Parmi les centaines de milliers de clandestins musulmans qui envahissent l’Europe en ce moment se trouvent des milliers de terroristes de l’État Islamique :

L’État Islamique annonce 4 000 djihadistes arrivés en Europe via le flux migratoire

http://www.wikistrike.com/2015/09/l-etat-islamique-annonce-4-000-djihadistes-arrives-en-europe-via-le-flux-migratoire-et-prets-a-agir.html

Manuel Valls a lui-même été forcé de reconnaître publiquement que certains des auteurs des attentats du vendredi 13 ont profité de l’invasion migratoire pour entrer dans notre pays :

Valls. Certains djihadistes ont profité de la crise des migrants

http://www.ouest-france.fr/attentats-paris/valls-certains-djihadistes-ont-profite-de-la-crise-des-migrants-3852670

11) Le 31 octobre dernier, 224 personnes sont mortes lors de l’explosion du vol A321 de la compagnie russe Metrojet, détruit par une bombe de l’État Islamique au-dessus du Sinaï.

Moscou confirme que le crash de l’avion russe dans le Sinaï égyptien était un « attentat »

http://www.france24.com/fr/20151117-moscou-confirme-crash-russie-poutine-avion-sinai-egypte-ei-syrie-attentat

12) Aéroport de Roissy : des employés « fichés S » avaient des badges d’accès aux pistes

http://www.metronews.fr/info/aeroport-de-paris-des-employes-fiches-s-avaient-des-badges-d-acces-aux-pistes-de-roissy-cdg/mokt!ayCLlg6dg17R6/

Perquisitions à Roissy : des signaux de radicalisation découverts

http://www.lepoint.fr/societe/perquisitions-a-roissy-des-signaux-de-radicalisation-decouverts-19-11-2015-1983216_23.php

13) En 2006, Philippe de Villiers publiait une enquête intitulée « Les mosquées de Roissy » (Albin Michel), dans laquelle il montrait comment les islamistes sont parvenus à infiltrer les services de sécurité de Roissy et à prendre le contrôle de zones entières où transitent bagages et passagers.

http://www.amazon.fr/Les-mosqu%C3%A9es-Roissy-Philippe-Villiers/dp/2226172645

14) Attentats : Valls avertit du « risque d’armes chimiques et bactériologiques »

http://www.europe1.fr/politique/attentats-valls-avertit-du-risque-darmes-chimiques-et-bacteriologiques-2622885

15) L’armée appelée à la rescousse pour fournir des antidotes aux gaz toxiques

http://www.lemonde.fr/attaques-a-paris/article/2015/11/17/l-armee-appelee-a-la-rescousse-pour-fournir-des-antidotes-aux-gaz-toxiques_4812204_4809495.html

16) L’État Islamique aurait des armes chimiques en sa possession

http://www.lefigaro.fr/international/2015/08/14/01003-20150814ARTFIG00101-l-etat-islamique-aurait-des-armes-chimiques-en-sa-possession.php

17) L’État Islamique combat au gaz moutarde

http://www.liberation.fr/planete/2015/11/06/l-etat-islamique-combat-au-gaz-moutarde_1411895

18) On se souvient de l’attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo, le 20 mars 1995, qui tua 12 personnes et en blessa gravement 50 autres :

Attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo

https://fr.wikipedia.org/wiki/Attentat_au_gaz_sarin_dans_le_m%C3%A9tro_de_Tokyo

19) Attentats de Paris : un vol qui inquiète à l’hôpital Necker

http://www.lepoint.fr/societe/attentats-de-paris-un-vol-qui-inquiete-a-l-hopital-necker-21-11-2015-1983624_23.php

20) Liste des réacteurs nucléaires en France

https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_r%C3%A9acteurs_nucl%C3%A9aires_en_France

21) Au total, 17 sites nucléaires ont été survolés par des drones depuis octobre

http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/01/29/dix-sept-sites-nucleaires-ont-ete-survoles-par-des-drones-depuis-octobre_4565967_3244.html

22) L’État islamique voudrait planifier un « holocauste nucléaire » sur l’Occident et exterminer 500 millions de personnes

http://www.atlantico.fr/pepites/etat-islamique-voudrait-planifier-holocauste-nucleaire-occident-et-exterminer-500-millions-personnes-2359208.html

23) On peut télécharger cette Règle Fondamentale de Sûreté 1.2.a du 5 août 1980 ici :

http://www.asn.fr/Reglementer/Regles-fondamentales-de-surete-et-guides-ASN/Guides-de-l-ASN-et-RFS-relatives-aux-REP/RFS-I.2.a.-du-05-08-1980

24) Ségolène Royal a donc menti lorsqu’elle déclarait, en novembre 2014 : « Les centrales sont conçues pour résister aux chutes d’avions »

http://www.franceinfo.fr/emission/le-vrai-du-faux/2014-2015/segolene-royal-les-centrales-sont-concues-pour-resister-aux-chutes-d-avions-04-11-2014-08-12

 

Article paru en premier sur RL

« Des juifs avertis des attentats à Paris »



Après les attentats de Paris, Jonathan Simon Sellem, journaliste franco-israélien, répondait aux questions du site Internet ‘Times Of Israël’ et déclarait : « la communauté juive est en alerte depuis des mois de crainte d’un attentat terroriste majeur ». Aussitôt, le site Egalité et Réconciliation de l’antisémite Alain Soral déforme les propos de J. S. Sellem et écrit « Les juifs savaient ». Ci-dessous, je livre à nos lectrices et lecteurs une radioscopie très détaillée des fumeuses théories complotistes et conspirationnistes, y compris celles qui concernent les attentats du 13 novembre 2015 à Paris et du 11 septembre 2001 à New-York (voir les nombreux liens vers sources en bas de page). Je rappelle que Le New York Times a mené l’enquête pour arriver à la conclusion qu’en réalité 15% des victimes étaient des Juifs. Pour ceux qui voudraient le vérifier, les noms et les photos des victimes sont toujours disponibles (lire la troisième partie de la présente analyse).

Les attentats du 13 novembre à Paris

Alain Granat (extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page) : Alors que la France est sous le choc des attentats du 13 novembre, le très sérieux magazine en ligne israélien Times of Israël publie dès le lendemain un article en anglais signé Amanda Borschel-Dan, fondé sur une interview de Jonathan Simon Sellem, qualifié de « journaliste free-lance ». Amanda Borschel-Dan y indique en introduction que selon ce dernier, les « responsables de la sécurité de la communauté juive française étaient au courant le vendredi matin d’une information annonçant un attentat imminent ». Depuis, la rumeur circule sur le net : « les juifs étaient au courant des attentats ». Au vu de sa propension aux scoops bidons tels que l’assassinat de Bachar El Assad par son garde du corps ou des tirs de kalachnikov sur une synagogue du 19ème arrondissement de Paris visée par un… lance-pierres, on se demande pourquoi la journaliste a cru bon d’interviewer sur le sujet un citoyen résidant en Israël alors de passage à Paris, dont la crédibilité de journaliste est nulle…

Alain Granat : C’est donc avec circonspection et surtout stupéfaction, au vu du contexte, que nous avons découvert cet article provenant d’un média comme le Times of Israël. Nous avons alors contacté l’auteur de l’article afin de savoir si elle avait procédé aux vérifications des sources mentionnées par Jonathan Simon Sellem, une précaution minimum au vu de la situation particulièrement sensible. Amanda Borschel-Dan nous a répondu, après la parution de son article : « Je suis désolée, je n’avais pas pensé aux conséquences, je vais tenter de les contacter au plus vite (les « responsables de la sécurité de la communauté juive » auxquels fait allusion Jonathan Simon Sellem sont ceux du SPCJ – Service de Protection de la Communauté Juive -) pour confirmer on non les affirmations de Jonathan Simon Sellem ». Nous avons fait son travail entretemps, contactant le SPCJ ainsi que des responsables de divers lieux sensibles de la communauté, dont des synagogues « cibles potentielles », où les personnes en charge de la sécurité nous ont confirmé que les affirmations de Jonathan Simon Sellem relevaient du mensonge.

Alain Granat : Depuis, l’article du Times of Israël a été relayé par plusieurs sites antisémites et conspirationnistes, parmi lesquels Egalité et Réconciliation, Réseau Voltaire, Panamza… Traduit en anglais, en italien et cerise sur le gâteau, par le site de l’agence de presse iranienne Fars News Agency… Partagé des dizaines de milliers de fois et alimentant ainsi abondamment la rumeur complotiste des « juifs avertis des attentats », rengaine maintes fois entonnée depuis l’attentat du World Trade Center. On aimerait comprendre l’objectif de la journaliste et de la rédaction du Times of Israël, dans la situation présente, de publier une telle information sans les précautions d’usage et sans prendre la mesure de ses conséquences néfastes, conclut Alain Granat. Suite à cette parution, la journaliste du Times of Israël a modifié – après 4 jours de publication – l’introduction de son article, remplaçant « Just Friday morning » par « For months » (depuis des mois). Sans plus d’explications (fin des extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page).

La réaction de Jonathan Simon Sellem

Jonathan Simon Sellem (extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page) a fait parvenir un message selon lequel il est la cible d’« insinuations fausses ». Il dément formellement avoir dit que « les juifs savaient » qu’il y aurait des attentats à Paris. « Bien évidemment, c’est faux et dangereux » écrit-il. Et de poursuivre : « J'ai simplement expliqué au Times of Israël que la communauté juive de France, tout comme toute la société nationale française (police, armée, etc...) étaient en état d'alerte. J'ai aussi ajouté avoir eu la connaissance d'un SMS d'une experte en sécurité qui a écrit à ses amis expliquant qu'il faut rester vigilant en raison de l'état d'urgence (Vigipirate écarlate, visite Rohani, juif poignardé à Rome, tentatives d'attentats ratés, etc...). De plus, j'étais moi-même à Paris pendant les attentats. Si j'avais su quelque chose, j'aurais été suicidaire d'être dans les parages. (…) Quoi qu'il en soit, peut-être que je me suis mal exprimé, peut-être que la journaliste a mal mis sur papier mes propos (…) mais bien entendu je n'ai jamais, jamais, jamais fait croire que "quelqu'un savait" et encore moins moi » (fin des extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page).

Le mythe des 4’000 Juifs absents du World Trade Center

11 septembre 2001, 9 h 20 du matin, heure du Pacifique (extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page). Alors que les ruines du World Trade Center fument encore, une télévision libanaise, Al-Manar TV, annonce que les attaques ont été revendiquées par l’Armée rouge japonaise. Motif, venger les attaques de Pearl Harbor et Nagasaki, cinquante-six ans auparavant. 13 septembre, le journal jordanien Al-Doustour titre : « Ce qui s’est passé est le travail du sionisme juif américain et des sionistes qui contrôlent le monde économiquement, politiquement et par les médias ». Dans les trois jours après les attentats de New York et Washington, le FBI identifie et publie les noms des dix-neuf hommes qui ont conduit les attaques, sous la direction de Mohammed Atta. Ils sont tous membres d’Al-Qaeda.

Le 17 septembre 2001, la chaîne libanaise du Hezbollah ouvre son journal avec un scoop qu’elle attribue au journal jordanien Al-Watan, lui-même informé par « des sources diplomatiques arabes » : 4 000 Juifs ne sont pas venus travailler au World Trade Center, avertis par le Mossad de l’imminence d’une attaque menée par des agents israéliens. Dans les jours qui suivent, des dizaines de journaux arabes ou musulmans, à Londres, au Caire, à Téhéran, à Damas, à Riyad, rapportent l’affaire des 4 000 Juifs manquants.

Le 19 septembre 2001, en direct sur Al-Jazira, le présentateur vedette Faycal Al-Qassem avance qu’« aucun des 4 000 Juifs travaillant au WTC n’est venu travailler le 11 septembre ». La chaîne qatarie est potentiellement regardée par quarante millions de téléspectateurs. Al-Qassem sera suspendu quelques semaines par sa hiérarchie. Le 21 septembre, la Pravda russe emboîte le pas, sous la signature d’Irina Malenko, reprenant pratiquement mot pour mot les « révélations » d’Al-Manar.

Le 5 octobre, Mohammed Gamei’a, prestigieux cheikh du Vatican musulman, l’université Al-Azhar, défend la thèse du complot israélien dans une longue interview publiée par un site Internet égyptien. Il explique que les Juifs américains, influents dans les médias, empêchent l’information de filtrer. Le 8 novembre 2003, à Paris, lors d’un meeting du Front national, un jeune militant lepéniste m’explique que le Mossad est derrière les attentats du 11 septembre parce que les 4 000 Juifs travaillant dans les tours ne sont pas venus travailler. Quand je lui demande comment il le sait, il me répond qu’il l’a vu sur Internet.

Le 23 avril 2004, au Caire, le directeur du journal Al-Gumhuriya, Abd El Wahhad Adas, écrit « que 4 000 Juifs d’origine américaine [sic] exerçant au WTC, avaient reçu l’ordre du Mossad de ne pas travailler ce jour-là ». Il ne se passe pas un mois sans qu’un journal arabe ne mentionne l’affaire. Courant 2004, des adolescents d’une cité de Toulouse expliquent au sociologue Didier Lapeyronnie que les Juifs sont derrière les attentats du 11 septembre.

Pendant tout ce temps, depuis le 11 septembre 2001, en proche banlieue parisienne, Martine Saada pleure son fils Thierry, 26 ans. Il est une des trois à quatre cents victimes juives ou d’origine juive des attentats de New York. Thierry Saada, jeune marié dont la femme était enceinte, venait de décrocher son premier job dans une banque d’affaires du World Trade Center.

À l’âge de l’info en temps réel, aucune information n’est anodine, aussi folle soit-elle. Dans le courant de l’année 2002, un vaste sondage mené au Maroc, en Égypte, en Syrie et au Liban, sous l’égide du département d’État américain, révélait que 62 % des sondés étaient persuadés que le 11 septembre n’était pas imputable à Al-Qaeda. Rien n’indique que 62 % des sondés donnent précisément foi à la rumeur des 4 000 Juifs, ou aux thèses de Meyssan. Mais il ne fait pas de doute que les aberrations lancées par Al-Manar TV ont amplement contribué à troubler les esprits et à instiller l’idée que tout n’était pas clair et que donc la vérité était ailleurs. Le chiffre de 4 000 Juifs est totalement imaginaire. Personne ne peut dire avec certitude combien de Juifs travaillaient dans les tours, dans la mesure où, fort heureusement, personne ne tenait de registre des Juifs du World Trade Center. Pour savoir combien sont morts dans les tours, on en est réduit à compter les noms à consonance juive parmi les patronymes des victimes. Ils sont nombreux, entre trois et quatre cents : Adler, Aron, Berger, Bernstein, Cohen, Eichler, Eisenberg, etc. La folie de certains esprits oblige à dresser des listes, une pratique de sinistre mémoire.

Alors pourquoi précisément ce chiffre ? On en trouve trace dans une interview donnée par un diplomate israélien en poste à New York le matin des attentats. Celui-ci déclarait que ses services avaient reçu 4 000 appels téléphoniques d’Israéliens, inquiets pour leurs proches, citoyens israéliens vivant ou travaillant à Manhattan. Comment cette brève s’est métamorphosée en la théorie d’Al-Manar que l’on sait ? Insondables sont les mystères de l’imagination lorsqu’elle est en proie à la paranoïa, au dogmatisme et à la bêtise.

Sans doute aussi les journalistes de la chaîne libanaise n’ont-ils vu que peu d’inconvénients à prendre des libertés avec la déontologie. Al-Manar TV est en effet la propriété d’un groupe en bonne place sur la liste des organisations terroristes du département d’État américain : le Hezbollah, le « parti de Dieu » télécommandé par l’Iran. Après avoir révélé le scoop prouvant l’implication du Mossad, le présentateur avait avancé un argument supplémentaire : « Les seuls à profiter de cet acte de terrorisme sont les Juifs ». Autrement dit : à qui profite le crime ?

Les programmes d’Al-Manar TV sont à cette aune. Fort d’un personnel techniquement compétent, la chaîne fournit des clips léchés à la gloire des martyrs, des appels à la destruction d’Israël et toute sorte de choses de ce genre. Du matin au soir, des clips montés à partir d’images d’actualité, d’archives de la Seconde Guerre mondiale mêlant camps de concentration et bombardement des villes allemandes. Et, régulièrement des messages en hébreu s’intercalent : « Juifs, rentrez chez vous en Europe et aux États-Unis ! La Palestine sera votre tombeau ».

Ne pensez pas qu’Al-Manar soit une chaîne ringarde. En novembre 2003, elle a diffusé un feuilleton doté d’un budget de 2 millions de dollars, Al-Chatat, « Diaspora » en français. La série raconte à sa manière l’histoire du sionisme. Selon « Diaspora », les Juifs tentent de contrôler le monde par le biais d’un gouvernement juif mondial secret, dirigé depuis le XIXe siècle par la famille Rothschild. Sous leur direction, les Juifs seraient responsables d’à peu près tous les événements noirs du siècle précédent, de l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand à Sarajevo à la guerre froide. Ils auraient ainsi aidé Hitler à exterminer les Juifs d’Europe, déclenché les deux guerres mondiales, largué les bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki.

Avec la révolution des paraboles, Al-Manar TV est reçue dans l’ensemble des pays arabes – et assez regardée : son ton résolument engagé séduit. Il n’y a pas que le monde arabe : Al-Manar est relayée dans le monde par neuf satellites dont Hotbird 4. Ce satellite appartient à la société française Eutelsat et dessert près de cent millions de foyers en Europe, en Afrique du Nord, et au Moyen-Orient. En France, 2,6 millions de foyers ont une parabole orientée vers Hotbird et ont donc la possibilité de capter la chaîne du Hezbollah. Du reste, Al-Manar a pensé aux téléspectateurs qui ne comprennent pas l’arabe. Elle diffuse des programmes quotidiens en français et en anglais. L’émission francophone est visible à 21 h 30, temps universel, pendant vingt-cinq minutes.

Signe que ces torrents de haine ne sont pas une calamité naturelle contre laquelle on ne peut rien, cet été, à la suite de l’action d’associations juives, le gouvernement français a saisi le Conseil supérieur de l’audiovisuel en vue d’interdire la diffusion d’Al-Manar sur le réseau Eutelsat. Si le droit le permet, la technique rend douteux le succès d’une telle censure, car on ne pourra jamais interdire l’achat de paraboles capables de capter les ondes par-delà les frontières. En tout cas, la pérennité de la chaîne est au moins assurée dans le monde arabe. Il n’est qu’à voir l’opulence de Mahmud Bakri, le représentant officiel d’Al-Manar dans la capitale égyptienne. Je l’ai rencontré en février 2004, au Caire.

Tiré à quatre épingles dans un costume de bonne coupe, évoluant dans de splendides locaux, conduit par un chauffeur, ce dernier ressemble plus à un cadre supérieur d’une grande banque qu’à un prétendant au martyr du Hezbollah. « J’ai une vision professionnelle de mon travail de journaliste, explique-t-il en préalable. Mais j’ai aussi une vision politique : je refuse la colonisation des pays arabes et l’hégémonie américaine ». Bakri n’est pas directement à l’origine de l’information délirante sur les Juifs du WTC, puisqu’elle venait du siège de Beyrouth, mais il continue d’en défendre la véracité. « Cette information d’Al-Manar donne une vision précise de ce qui s’est passé le 11 septembre et de qui est derrière ».

Pour preuve, il se livre à un jeu de questions-réponses : « Pourquoi pas le Mossad ? S’agit-il d’un simple accident normal effectué par de jeunes Arabes ou s’agit-il d’un complot ? Car il faut lier ces événements avec leur suite, la guerre contre le terrorisme et la destruction de pays arabes musulmans, dans le cadre d’un plan américain qui vise à servir les intérêts israéliens en premier lieu. Et si en plus on voit qu’il y a un soutien américain à Israël hors du commun, on peut arriver à la conclusion que le 11 septembre était un complot israélien ». Argument classique des aficionados du complot, à Paris comme au Caire, qui consiste à inverser les faits et les conséquences, au nom du non moins classique « à qui profite le crime ? ».

Lorsqu’on lui avance que 300 Juifs au moins sont morts dans les tours, Mahmud Bakri reconnaît que lui-même n’a pas de preuves certaines à avancer, mais il renvoie à la direction d’Al-Manar. Au fond, il se fiche éperdument qu’on lui avance des noms. On pourrait lui parler de Thierry Saada, 26 ans, ce jeune Français de confession juive, mort dans les tours. Qu’importe Thierry Saada à Mahmoud Bakri. Son opinion est faite et elle importe plus que les faits. Sans doute le Mossad a-t-il oublié de prévenir le jeune homme (fin des extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page).

L’analyse d’Ali Adib

Sur RASEEF22, Ali Adib publie une analyse intéressante concernant les théories complotistes et conspirationnistes, analyse également disponible sur Kassataya et sur le site du Courrier international (extraits adaptés et commentés ; voir liens vers sources en bas de page).

Ali Adib : Si vous interrogez des Arabes sur la cause de tous leurs malheurs, beaucoup vous répondront par un mot : complot. La théorie du complot est devenue un trait de la mentalité arabe, théorie confortable qui vous dispense de faire l’effort de réfléchir aux causalités comme de faire votre autocritique. Elle permet au contraire de se considérer comme une victime et de croire que tout irait bien sans les manigances de l’ennemi.

Ali Adib : Généralement, les adeptes de cette théorie n’ont pas beaucoup de mal à en démontrer la véracité. Les interventions étrangères sont là pour ça, même celles qui celles qui sont motivées par des événements locaux. Aussi beaucoup d’entre nous continuent-ils de parler avec volubilité des Protocoles des sages de Sion, preuve, selon eux, qu’il suffit d’ouvrir les yeux pour comprendre que les événements historiques peuvent tous être attribués à une poignée d’êtres maléfiques déterminés à établir leur domination sur les peuples de la terre entière.

Ali Adib : L’exemple du 11 septembre 2001. Depuis leur traduction en arabe, nombreux sont ceux qui sont convaincus de leur véracité. Selon eux, ces Protocoles prouvent que les Juifs dirigent un complot international afin de contrôler le monde. Et cela alors qu’on sait aujourd’hui qu’il s’agit d’un faux rédigé par la police secrète russe en 1901, à l’époque du tsar Nicolas II, et destiné à servir la propagande antisémite.

Ali Adib : De grands intellectuels arabes, tels que l’intellectuel et militant politique égyptien Abdelwahhab El-Messiri et l’universitaire et écrivain égyptien Youssef Ziedan, ont écrit qu’il s’agissait d’un faux. Ils sont même allés plus loin en expliquant qu’y accorder crédit ne faisait qu’ajouter au désespoir des Arabes et leur valait la réputation d’être racistes. Or beaucoup persistent à ne pas vouloir se libérer de ce cocon intellectuel qui entrave la liberté de pensée, mais leur permet de se sentir dans le rôle confortable de la victime qui mérite la compassion.

Ali Adib : Autre exemple, plus récent : les attentats du 11 septembre 2001. En interrogeant les ressortissants des pays arabes, on serait surpris de voir combien d’entre eux croient que ce sont les Etats-Unis eux-mêmes – ou Israël, leur allié – qui les ont organisés, et ce afin de justifier leur guerre contre le monde arabe et musulman. Une des assertions qu’on entend souvent est que des milliers de Juifs ne seraient pas allés travailler ce jour-là. Ils auraient été avertis à l’avance des attentats. Ceux qui avancent cette thèse n’expliquent pas comment des milliers de gens auraient pu être suffisamment discrets pour que rien ne filtre d’une information de cette importance.

Ali Adib : Le New York Times a mené l’enquête pour arriver à la conclusion qu’en réalité 15% des victimes étaient des Juifs. Pour ceux qui voudraient le vérifier, les noms et les photos des victimes sont toujours disponibles. Or ces informations ne semblent pas être parvenues jusqu’aux Arabes. Qui plus est, ceux-ci se montrent inébranlables dans leur conviction qu’il y a eu complot, quand bien même Oussama Ben Laden a reconnu et revendiqué avoir été à l’origine des attentats (Note de Michel Garroté – En France, un livre complotiste à propos du 11 septembre a été écrit par un imposteur ; ce livre mensonger a eu un grand succès, y compris parmi les catholiques ; par conséquent, la théorie arabe du complot juif n’est pas seulement arabe ou musulmane ; elle est aussi occidentale).

Ali Adib : Le dernier exemple en date de théorie du complot répandue dans la presse arabe, c’est le complot du printemps arabe. Celui-ci découlerait du concept du chaos créateur. La question qu’on peut se poser est la suivante : comment un acteur, quelle que soit sa puissance, pourrait-il détruire toutes les digues et provoquer un déferlement d’événements incontrôlables tout en croyant qu’il arrivera à les maîtriser ? De même, quel intérêt y aurait-il à provoquer la chute de régimes tels que celui de Hosni Moubarak en Egypte et de Zine Al-Abidine Benali en Tunisie, fortement liés à l’Occident, pour parier sur un avenir incertain ? (Note de Michel Garroté – La théorie arabe du complot juif allègue aussi qu’Israël ferait tout pour contrecarrer le printemps arabe du fait que celui-ci est en réalité un hiver islamique plaçant au pouvoir des dirigeants religieux encore plus israélophobes que les dirigeants laïcs ; cette théorie circule également en Europe, notamment en France ; sept millions d’Israéliens seraient donc suffisamment forts pour endiguer un hiver islamique qui concerne plus d’un milliard de musulmans…).

Ali Adib : Oui, l’Otan est intervenue en Libye. Oui, l’Occident est intervenu au Yémen. Oui, tout le monde intervient désormais en Syrie. Mais ces interventions sont-elles le seul élément qui compte dans tout ce qui s’est passé ? Pensons-nous réellement que les peuples arabes sont si inconscients que tout ce qui se passe chez eux ne peut avoir pour origine qu’un complot ourdi à l’étranger ? Nos propres pathologies intellectuelles, sociales et économiques dépassent de loin les capacités d’une quelconque puissance étrangère pour créer les problèmes qui sont les nôtres, conclut Ali Adib (fin des extraits adaptés et commentés ; voir liens vers sources en bas de page).

Michel Garroté

http://www.jewpop.com/religion-et-politique/des-juifs-avertis-des-attentats-a-paris-quand-le-times-of-israel-relaie-lintox-de-jonathan-simon-sellem/

http://www.conspiracywatch.info/Des-juifs-avertis-des-attentats-a-Paris-quand-le-Times-of-Israel-relaie-l-intox-de-Jonathan-Simon-Sellem_a1494.html

http://www.conspiracywatch.info/Le-mythe-des-4-000-Juifs-absents-du-World-Trade-Center_a96.html

http://kassataya.com/monde-arabe/12161-monde-arabe-pour-en-finir-avec-la-theorie-du-complot

http://www.courrierinternational.com/article/2013/12/26/pour-en-finir-avec-la-theorie-du-complot

http://raseef22.com/home#.T405VfmYrgV

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Le Colonel Jacques Hogard nous rapporte sans langue de bois, son voyage en Syrie tandis que les attentats avaient lieu à Paris

J’étais à Damas vendredi soir avec une importante délégation française composée notamment de cinq députés courageux et de quelques représentants non moins courageux de la « société civile », tous concernés par la situation de la Syrie aux avant-postes de la guerre contre « l’état islamique », quand est tombée la cascade de nouvelles tragiques nous parvenant de Paris où « Daech » venait de déclencher une suite d’attentats terroristes sans précédent contre la France et le peuple français.

Cette attaque terroriste, nous savions tous qu’elle aurait lieu mais nous n’en connaissions bien sûr ni l’heure ni le lieu, ni la forme ni l’ampleur qu’elle prendrait.

Le lendemain matin, la délégation française qui était arrivée en Syrie le mercredi précédent afin de s’informer sur le terrain de la situation, notamment celle des minorités chrétiennes, a été reçue dans un climat de grande franchise par le Président Bachar El Assad en personne.

Avec gravité et simplicité, celui-ci nous a présenté ses condoléances à l’intention des familles éprouvées et du peuple français ; il nous a dit aussi que nul n’était mieux placé que lui pour comprendre le drame que constituaient ces attaques faisant tant de victimes innocentes, tant la Syrie est en effet elle-même confrontée depuis cinq ans à des tragédies quotidiennes de cette nature.

Ce voyage en Syrie nous aura permis de rencontrer la quasi-totalité des autorités religieuses, du grand Mufti de Syrie au représentant du Patriarche syriaque-orthodoxe en passant par le Cheikh Hekmat Al Hajri, chef spirituel des Druzes de Syrie, mais aussi des autorités politiques du pays, du président du Conseil du Peuple syrien (l’équivalent de notre Assemblée nationale) au Président de la République arabe syrienne, en passant par un ou deux ministres ainsi que de nombreux députés, appartenant à toutes les confessions.

Il nous aura aussi permis de rencontrer de nombreux représentants de la société civile (dont de nombreux chrétiens), le président et les membres de la Chambre de commerce syrienne, des dirigeants de sociétés, des médecins et chirurgiens, le directeur des musées de Syrie…etc.

Enfin, nous aurons effectué trois visites très particulières :

Celle du village martyr de Maaloula, à 60 kilomètres au nord-est de Damas, où les habitants chrétiens ont été attaqués, violentés, chassés par les hordes sauvages du groupe islamiste Al Nosra qui en ont pris le contrôle de longs mois durant, de septembre 2013 à avril 2014, tuant, assassinant, pillant, brûlant, enlevant même des religieuses mais aussi des jeunes chrétiens (Trois d’entre eux, s’ils sont toujours en vie, sont toujours aujourd’hui entre leurs mains).

Ce que j’ai vu à Maaloula, les graves dommages causés aux très anciens monastères de Saint Serge – Saint Bacchus et de Sainte Thècle, les icônes volées ou bien dégradées par haine du christianisme, les souffrances infligées aux habitants par ces nouveaux barbares …m’a rappelé étrangement ce que j’ai moi-même vu au Kosovo et Métochie en 1999 où l’UCK persécutait les moines et moniales orthodoxes et brûlaient leurs monastères et leurs églises, tuait, enlevait, torturait les civils serbes, cherchant obstinément à faire du passé table rase.

Réaliser, comme nous l’ont rappelé les chrétiens rencontrés sur place, que ce fameux groupe islamiste Al-Nosra n’est autre que celui que le gouvernement français a choisi de soutenir en lui fournissant armes et munitions a de quoi susciter quelques interrogations très fortes !

Comment avons-nous pu, nous la France, nous fourvoyer de cette sorte ?

Au nom de quelle cause, au nom de quel principe avons-nous pu ainsi aider ces barbares, ces terroristes qui s’en prennent aux populations innocentes, de préférence d’ailleurs quand elles sont chrétiennes ?

Il faudra bien que des réponses claires soient données un jour.

Pour la vérité de l’Histoire et l’Honneur de la France.

Et puis, nous avons visité l’hôpital militaire de Tichrine à Damas. Le plus grand hôpital militaire du pays. Nous y avons vu de nombreux blessés, rescapés des rudes combats que mène l’armée syrienne contre les bandes islamistes, qu’elles se revendiquent d’Al-Nosra ou de Daech, peu importe d’ailleurs, car comment en effet faire la différence « entre bonnet vert et vert bonnet » ?

Nous y avons vu ces jeunes conscrits syriens dont certains sont dans leur cinquième année de service, marqués dans leur chair, devenus infirmes pour certains, mais tous frappés dans leurs âmes et dans leurs esprits par les horreurs auxquelles ils ont été confrontés.

Nous y avons vu aussi les bien tristes résultats de l’embargo pratiqué sur les médicaments et autres matériels médicaux indispensables au diagnostic et traitement des blessés de guerre…

Enfin nous nous sommes rendus à l’hôpital français de Damas, l’hôpital Saint Louis, dirigé par une jeune religieuse libanaise à la Foi rayonnante, sœur Lamia, et servi par une équipe exceptionnelle de médecins, de religieuses, d’infirmières et de personnel de soutien.

Cet hôpital est situé à quelques centaines de mètres du réduit islamiste du quartier de Jobar. Il en reçoit régulièrement son quota d’obus.

Mais surtout, dans une ambiance de tension extrême, d’où la conscience du danger n’est jamais absente, il fait un travail extraordinaire, avec de quasi bénévoles, dans un état de grand dénuement en médicaments et produits de première nécessité…Il sauve, traite, soigne, en particulier des enfants, de toutes confessions.

Mais il faut reconnaître que les enfants chrétiens sont particulièrement nombreux parmi eux. Il faut dire qu’Al-Nosra les vise tout particulièrement, comme ce jeudi dernier 12 novembre où une attaque à la bombe est déclenchée contre un bus scolaire transportant des écoliers quittant leur école. Bilan : 27 enfants morts ou blessés, estropiés à vie, ayant qui perdu deux jambes, qui perdu un œil, du fait des attaques terroristes de ces barbares… mais qui donc cela intéresse-t-il ailleurs qu’en Syrie ?

En remettant en perspective cette visite de quelques jours en Syrie, confrontés à la réalité de sa situation mais aussi de la nôtre aujourd’hui en France, il ressort clairement quelques enseignements élémentaires :

D’abord que notre politique étrangère, anti-syrienne et anti-russe, totalement inféodée aux Etats-Unis et à l’Union Européenne son fidèle vassal, est totalement à revoir.

C’est dans le nord de la Syrie et de l’Irak que se situe aujourd’hui « l’empire du Mal ». C’est donc là que nous devons frapper : à la source.

Mais jusqu’à présent notre obstination à vouloir frapper Daech (d’ailleurs assez timidement lorsqu’on compte le nombre d’interventions sur un an de notre aviation de chasse : moins de 260, pas même une par jour !) tout en soutenant activement Al-Nosra afin de faire chuter à tout prix le régime syrien, a surtout souligné notre grande incohérence !

Les Russes depuis le début de leur intervention récente, parce qu’ils sont déterminés et qu’ils y mettent les moyens (40 sorties/ jour en moyenne), mais aussi parce que leur aviation agit en coordination avec les troupes au sol, celles de l’armée syrienne et celles de ses alliés iraniens et du Hezbollah, ont une efficacité de très loin supérieure.

Les faits sont là :

En un an d’intervention alliée en Syrie et en Irak, Daech a continué à progresser et à s’étendre inexorablement.

Seule l’intervention russe, en trente jours, a enfin fait reculer pour la première fois les barbares.

Il serait donc temps d’en tirer les leçons et de se décider à rejoindre les Russes et d’apporter sans états d’âme un soutien franc et entier à l’Etat syrien dans sa lutte contre le cancer islamiste.

Certes cela nécessitera un certain courage : celui de modifier sensiblement nos alliances en commençant par mettre de la distance entre les monarchies pétrolières du Golfe, Qatar et Arabie Saoudite, fermes soutiens des terroristes et nous.

Et en osant dénoncer le double jeu de la Turquie d’Erdogan auquel Daech doit tant.

Il serait temps de constituer une seule et même coalition sincère et unie contre l’islamisme, cette forme moderne des grandes invasions barbares.

Ensuite, et tous nos interlocuteurs nous l’ont demandé instamment, il s’agit de mettre un terme, par tous les moyens, aux flux migratoires, qui en submergeant l’Europe, vident la Syrie et l’Irak. Pour cela, il faut bien évidemment éradiquer Daech, afin de ramener la paix et la concorde dans les régions que le califat a dévastées ces dernières années. Mais il faut aussi simultanément fermer nos frontières, refuser le principe même des immigrés clandestins et cesser de vouloir à tout prix en faire des « réfugiés politiques ». Cela nous a été demandé avec insistance par ces responsables conscients des grands troubles que ne manqueront pas de créer le laxisme et les atermoiements actuels.

Enfin, il faut parallèlement mettre un terme à l’islamisation de la France. Et ce n’est pas la soi-disant « laïcité républicaine » qui sera à même de le faire.

Celle-ci a en effet d’ores et déjà échoué. Elle a en effet montré combien elle n’est pas neutre mais systématiquement déséquilibrée, en faveur bien entendu de l’islam, sans doute au nom d’une certaine volonté d’accueil, généreuse mais follement utopique et dangereuse.

Il n’y a pas de laïcité qui fonctionne sans référence claire à une identité. Or celle de la France est chrétienne, n’en déplaise à certains hiérarques au pouvoir.

La France doit donc retrouver et assumer sans complexe son identité et sa culture chrétienne, son héritage judéo-chrétien, ses racines gréco-romaines. La défense de notre civilisation est à ce prix. Elle doit être réaffirmée pour être mieux défendue. La nature a horreur du vide ; du vide spirituel et culturel comme du reste.

Ce sont nos interlocuteurs syriens, les chefs religieux en particulier, qui nous ont recommandé le retour à notre identité comme meilleure garantie face à la décomposition de l’Etat, de la Nation et de la Patrie.

Alors halte au prosélytisme islamiste financé par nos pseudo « alliés » saoudiens, qataris ou turcs, halte aux minarets et aux écoles coraniques. Halte à la colonisation de notre pays. Accueillons en nombre raisonnable avec humanité ceux qui souhaitent s’intégrer sans faux semblant et arrière-pensées. Mais raccompagnons sans faiblesse dans leurs pays d’origine ceux qui ne veulent ni ne peuvent s’intégrer. C’est parmi eux que se trouve l’avant-garde du terrorisme islamiste dans notre pays, qui sera bientôt rejointe si nous n’y mettons bon ordre, par les djihadistes infiltrés parmi les flots d’immigrés.

En Syrie comme en France, le combat est même : il s’agit du combat sans merci que livrent les nouveaux barbares au monde civilisé pour le détruire et imposer leur loi infâme.

La Syrie de Bachar El Assad n’est certainement pas parfaite. Mais la France de François Hollande l’est-elle seulement ?

L’ennemi est commun, il est un et un seul. Son nom peut changer mais il s’agit du fondamentalisme wahhabite, que j’ai déjà personnellement vu à l’œuvre sur le sol européen au Kosovo il y a quinze ans et qui continue d’y prospérer sous l’œil bienveillant des Etats-Unis et de l’Union Européenne.

Il est temps d’ouvrir les yeux, de prendre conscience des graves dangers qui menacent les générations à venir. Celles de nos enfants et de nos petits-enfants.

Un sursaut est encore possible.

Comme l’a écrit récemment Philippe de Villiers, « il n’y a plus ni précaution à prendre ni personne à ménager. Il faut que les Français sachent ».

Je souhaite que le sacrifice de tous ces morts et blessés innocents, de Beyrouth, de Damas ou de Paris, ne soit pas vain. Je souhaite qu’il permette une prise de conscience amenant nos dirigeants à un sursaut salutaire, pour la défense de notre civilisation, de nos libertés, sans laquelle la vie ne vaut rien.

Colonel Jacques Hogard, 24 novembre 2015

Source, Merci à Sancenay

De l’islamisme modéré au terrorisme modéré



En France, il est pratiquement interdit de critiquer l’islam sous peine d’être taxé d’islamophobe et de raciste. La seule religion qu’il est pratiquement interdit de critiquer dans l’Hexagone, c’est donc l’islam. C’est ce que j’appelle l’allahïcité ou encore la laïcité à géométrie variable : islamophile, christianophobe et judéophobe. Cette mauvaise farce va jusqu’à inventer un « islamisme modéré » même si, à l’occasion, celui-ci se livre à son corolaire, le « terrorisme modéré ».

Sur Les 2 Ailes, Stanislas de Larminat écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L’Islam n’a pas à proprement parler de magistère doctrinal. On peut toutefois relire un document officiel signé par tous les états islamiques prétendument modérés : la Déclaration Islamique des Droits de l’Homme. Elle stipule que la reconnaissance de ces droits est le prélude incontestable à l’édification d’une société islamique. Il s'agit d'une convention adoptée au Caire le 5 août 1990.

Stanislas de Larminat : Son titre exact est « Déclaration Islamique des Droits de l’Homme Suivie de leurs spécificités dans la Charia Islamique ». Elle a été élaborée par l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI). 57 états musulmans sont membres de cette organisation, dont la Turquie, l’Algérie, l’Arabie Saoudite, l’Iran, la Maroc, le Soudan, le Qatar, mais aussi des pays africains comme le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Nigeria, le Niger, le Mali. Tous ces états peuvent-ils prétendre que leurs musulmans sont modérés quand ils ont signé une telle déclaration ?

Stanislas de Larminat : Il faut l’analyser en détail. Le préambule : Il y est rappelé que le statut de l'homme dans l’Islam est celui de "vicaire de Dieu sur terre". Cette charte "constitue des directives générales aux États membres en matière des droits de l'homme". Le préambule réaffirme " le rôle civilisateur et historique de la Communauté islamique, meilleure communauté que Dieu ait créée et qui a donné à l'humanité une civilisation universelle équilibrée". Il déclare que "personne n'est en droit d'entraver totalement ou partiellement les droits fondamentaux et les libertés universelles dans l’Islam, de les violer ou de les ignorer".

Stanislas de Larminat : Les articles de la convention : Ils prévoient une référence fondamentale à la charia: "Tous les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration sont soumis à la charia islamique", art 24. Il n'y aura pas de crime ou de peine, sauf tels que prévus dans la charia", art 19, conclut Stanislas de Larminat (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).

De son côté, Abdellah Tourabi, directeur de publication du journal marocain ‘Tel Quel’ écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : A chaque fois que se produit un attentat ou que le monde découvre une atrocité commise par Daech, on entend immédiatement des affirmations du genre “ça n’a rien à voir avec l’islam”, ou “ces gens-là n’ont jamais lu le Coran”. Ces arguments peuvent être bien intentionnés, mais ils sont, hélas, faux et intellectuellement malhonnêtes. Ils n’aident ni à comprendre la réalité ni à avancer pour sortir de cette impasse historique dans laquelle le monde musulman s’est englué. Les fanatiques qui se réclament de Daech parlent et agissent à l’intérieur de l’islam. Leurs convictions, leurs actes et leur vision du monde se veulent comme une réplique parfaite de l’islam des origines.

Abdellah Tourabi : Les adeptes de Daech appliquent le Coran à la lettre, font des hadiths le fondement même de leur vie quotidienne, et veulent reproduire intégralement la première forme politique connue de l’islam, le califat. Leur univers est certes fantasmé et anachronique, mais il correspond à une réalité qui a existé il y a 14 siècles. Le nier ou refuser de le reconnaître serait un aveuglement. Les textes religieux sont l’alpha et l’oméga des soldats de Daech. Comme les autres groupes jihadistes (Al Qaïda, les groupes égyptiens des années 1980-1990), ils justifient massivement leurs actes par des références au Coran et à la Sunna.

Abdellah Tourabi : Leurs documents, leurs communiqués et leurs livres sont construits comme des démonstrations théologiques et religieuses. Ils s’appuient sur des versets et des hadiths qui sont le résultat d’un contexte particulier, marqué par les guerres menées par le prophète Mohammed contre ses adversaires et la naissance du premier État musulman à Médine. Des versets comme “tuez les infidèles où que vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les”, ou un hadith qui énonce que “le jihad est le plus haut sommet de l’islam”, sont cités abondamment par les intégristes de Daech. Ils ne les ont pas inventés ni détournés de leur sens littéral.

Abdellah Tourabi : Le Coran, comme tous les autres livres religieux, contient des passages violents et belliqueux. Ils sont l’expression de leur temps et le contexte de leur révélation. Le calife Ali, cousin et gendre du prophète, résumait l’affaire en une formule limpide et clairvoyante: “Le Coran c’est deux lignes écrites dans un livre. Ce sont les hommes qui les interprètent”, disait-il. Lui qui a été assassiné aux premières années de l’islam par un fanatique qui préfigurait les sectaires de Daech. Notre refus de voir cette vérité en face, de reconnaître la part de violence dans l’islam et de vouloir la dépasser nous entraîne dans une spirale d’hypocrisie et de déni de réalité.

Abdellah Tourabi : Les théories du complot, la rhétorique creuse et vaine et le rejet de toute responsabilité sont les manifestations d’un malaise et d’une impasse. En rabâchant des slogans comme “pas d’ijtihad en présence d’un texte” et “le Coran est valable en tout lieu et tout temps”, on s’est empêchés d’avoir une lecture rationnelle et historique des textes religieux. Le regard critique, l’usage de la raison et l’adaptation à notre monde seront toujours sacrifiés et relégués au second plan. Et, entre-temps, les fanatiques de Daech continueront leur lecture littérale et mortifère des mêmes textes religieux que nous partageons avec eux, conclut Abdellah Tourabi (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).

Michel Garroté, 23 novembre 2015

http://www.standelarminat.com/les2ailes/index.php?option=com_content&view=article&id=556:attentat-du-bataclan-islam-extremisme-ou-modere-&catid=44:bioethique&Itemid=69

http://telquel.ma/2015/11/20/edito-ca-voir-lislam_1471056

   

Bruxelles ville morte par crainte des attentats

 

 

20/11/2015 – EUROPE (NOVOpress) La crainte d’attentats sur le modèle de ceux de Paris a placé Bruxelles en état de siège : armée et police déployées dans les rues, commerces et transports fermés. Face à une menace « imminente », le gouvernement belge a relevé dans la nuit de vendredi à samedi son niveau d’alerte [...]

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Islamo-gauchisme et terrorisme



Après le nazisme, le fascisme et le communisme, voici l’islamisme et son cousin, l’islamo-gauchisme. Pendant la Guerre froide, des gauchistes ont soutenu le terrorisme, notamment dans les années 1970. Aujourd’hui, des gauchistes et des islamo-gauchistes soutiennent le terrorisme islamique. Dans l’hebdomadaire catholique français ‘Famille Chrétienne’, Jean-François Chemain analyse les similitudes entre communisme et islamisme (lire première partie ci-dessous). De son côté, le chroniqueur catholique Bernard Antony demande une lecture non sacralisée et d’interprétation critique des livres fondamentaux de l’islam (lire deuxième partie ci-dessous).

Jean-François Chemain, professeur de collège en banlieue, répond aux questions de l’hebdomadaire catholique français Famille chrétienne. Extraits adaptés :

Famille Chrétienne - L’assaut mené le 18 novembre au matin contre les terroristes s’est déroulé à quelques pas de la basilique Saint-Denis. Quel symbole pour la France…

Jean-François Chemain - Saint-Denis est en effet l’épicentre religieux de la France. La « Plaine du Lendit », entre la colline de Montmartre et Saint-Denis était, avant la conquête romaine, l’ombilic religieux des Celtes. Les druides venaient ici de toutes les Gaules. Selon les chroniqueurs latins, l’empereur Constantin s’y serait converti alors qu’il était « césar » de Gaule et de Bretagne. On sait que Denis et son compagnon martyr Éleuthère ont payé de leur vie pour évangéliser la région. À Saint-Denis, était conservée la sainte ampoule qui servait aux sacres des rois de France à Reims. Le cri de guerre de l’époque des rois était « Montjoie Saint-Denis ! » ce qui signifie, selon certains spécialistes, « Protège notre pays, Saint Denis ! ».

Famille Chrétienne - Mais la ville de Saint-Denis est devenue une « banlieue rouge » aux mains des communistes ?

Jean-François Chemain - Pour moi, cette gauche incarne le cléricalisme absolu. Le communisme voulait établir le royaume de Dieu sur terre de manière politique. Il n’est pas antichrétien, seulement anticatholique : l’Église est sa principale concurrente. Le Parti remplace l’Église. L’invitation évangélique à la « sainteté », de personnelle et facultative, devient une obligation politique collective sous peine de l’enfer sur terre. C’est pourquoi cette gauche a sacralisé le pouvoir politique.

Famille Chrétienne - Mais comment l’islamisme a-t-il pu prendre le relais de l’idéologie communiste ?

Jean-François Chemain - Il y a un lien intellectuel très fort entre communisme et islamisme. Je pense au sociologue Jules Monnerot qui écrivait que le communisme était l’islam du XXe siècle. Ils partagent le même mécanisme intellectuel, simpliste, qui consiste à dire qu’il existe deux catégories d’êtres humains : les bons et les méchants. Pour les communistes, les bons sont les prolétaires et les mauvais les bourgeois ; pour l’islamisme, les bons sont les « fidèles » et les méchants les « infidèles », dont les chrétiens. Les « bons », qui ne sont que bons, sont intrinsèquement victimes des « méchants », 100% méchants. Ils forment un peuple élu persécuté. Pour instaurer le royaume de Dieu sur terre, ou mettre fin à l’oppression, il suffit d’éliminer les « méchants ». La violence est légitime, et se justifie en permanence par les éventuelles réactions violentes de ceux qui en sont les victimes, conclut Jean-François Chemain.

D’autre part, suite aux « réunions interreligieuses » qui se multiplient en France suite aux attentats, le chroniqueur catholique Bernard Antony demande, que se développe partout, une lecture non sacralisée et d’interprétation critique des livres fondamentaux de l’islam : Coran, Hadiths et Sira. Extraits adaptés : ces textes contiennent en effet des centaines d’occurrences de violence et le drame constant de l’islam est que tous les appels et actes du prophète sont érigés en modèle à suivre. Comme, jusqu’ici, seule une infime minorité de courageux musulmans l’ont demandé, il serait impératif que les éditions du Coran, des Hadiths, de la Sira soient précédées d’avertissements intelligents pour que soient définitivement replacés dans leur contexte humain et historique les faits et gestes de Mahomet et de ses compagnons et notamment :

Les souhaits d’anéantissement des Juifs et des Chrétiens (S IX-29).

Les appels réitérés à « tuer partout » les « polythéistes » (S IX-5), catégorie englobant les chrétiens qui sont coupables de l’impardonnable péché d’ « associer d’autres dieux à Dieu » !

La décapitation par le prophète, à Médine, des milliers d’hommes juifs de la tribu des Banu-Qorayza.

Les tortures pour les poètes ayant ironisé sur lui, tel Ben Achraf.

La condamnation de voleurs meurtriers de la tribu des Oklites à la peine d’amputation des membres et de crevaison des yeux, et à la mort par la soif.

Égorgement des défenseurs vaincus de Khaybar.

Torture d’un vaincu pour faire avouer la cachette d’un trésor.

Lapidation des personnes adultères.

Mains coupées pour les voleurs.

Condamnation au supplice du fouet avant pendaison.

Licéité de la ruse et du double langage pour vaincre les ennemis.

Mise en esclavage des femmes et des enfants des ennemis massacrés.

Tout cela, ce ne sont pas des innovations de l’État islamique. C’est la continuité islamique sur le modèle de Mahomet. On ne peut certes exiger des musulmans pacifiques qu’ils fabriquent un Coran alternatif et qu’ils expurgent abondamment les Hadiths. Mais on doit leur demander de canaliser ce Coran, de le border par l’historicisation et la liberté critique. Il ne suffit pas de se réunir avec des musulmans pour la paix, d'invoquer le ‘Padamalgam’ ou de répéter ‘cépaça l'islam’, il faut véritablement revoir les textes fondateurs de l'islam, conclut Bernard Antony.

Michel Garroté, 20 novembre 2015

   

La Chine elle aussi confrontée au terrorisme



Les forces de sécurité chinoises ont liquidé 28 terroristes islamistes dans le Xinjiang (sur la photo ci-dessus : des "opprimés" fidèles à l'Etat islamique...). Cette région, principalement peuplée de musulmans ouïgours turcophones soutenus par le régime islamique turc, est de plus en plus souvent le théâtre d'attentats terroristes. Les forces de sécurité chinoises annoncent qu’elles ont liquidé 28 terroristes islamistes au terme d'une opération de 56 jours engagée après un épisode de violence ouïgoure qui avait fait en septembre une quinzaine de morts.

La chasse à l'homme visait le groupe terroriste qui avait pris pour cible, le 18 septembre, une mine de charbon de la région d'Aksu, près du district de Baicheng. Une embuscade, tendue au petit matin contre des forces de police, avait ce jour-là provoqué la mort de seize personnes, dont cinq policiers.

Le Xinjiang, immense territoire chinois frontalier des Etats musulmans d'Asie centrale, est le théâtre de fortes tensions entre Hans, ethnie chinoise, et Ouïghours, musulmans turcophones constituant la principale ethnie de la région. Le Xinjiang a connu ces dernières années une recrudescence de troubles meurtriers, perpétrés par des terroristes islamistes soutenus par le régime islamiste du président autocrate turc Erdogan qui du reste soutient également l’Etat Islamique (EI) qui compte des mercenaires ouïgours dans ses rangs (j’en ai fait la démonstration, preuves à l’appui, sur ce site).

La Chine avait annoncé, en mai dernier, avoir démantelé 181 cellules terroristes dans le Xinjiang depuis le début d'une campagne anti-terreur baptisée « frapper fort », lancée un an auparavant, soit en mai 2014, suite à l’attentat à l’explosif qui avait ensanglanté Urumqi, la capitale régionale.

Michel Garroté, 20 novembre 2015

   

« Ils » en ont fait des (faux) Français capables de tuer des (vrais) Français au nom de l’Islam : ce gouvernement est incapable de nous protéger, qu’il démissionne !

Voici la preuve horrible de l’incapacité du Président de la République et de son gouvernement à nous protéger :

Cette photo est bouleversante, bien évidemment, mais il est nullement irrespectueux de la montrer : c’est une atroce réalité qu’il faut avoir le courage d’affronter.

CETTE PHOTO DOIT CIRCULER….LES FRANÇAIS, ET LE MONDE, DOIVENT SAVOIR !

Il paraît que Christiane TAUBIRA, Garde des Sots et Ministre de l’Injustice aurait fait savoir qu’elle n’appréciait pas que cette photo circule. Comme on la comprend : c’est le résultat catastrophique de sa politique pénale volontairement -et dangereusement- laxiste !

Revoyons la responsabilité (indirecte certes mais réelle) de Christiane TAUBIRA dans le dossier Amedy COULIBALY :

- la Loi TAUBIRA permet de libérer les délinquants condamnés à 5 ans

de prison,

- Amedy COULIBALY est passé de la petite délinquance à la grande

criminalité, puis au terrorisme islamiste,

- il fut est arrêté le 18 mai 2010 par les services anti-terroristes qui le

soupçonnent d’avoir participé à la tentative d’évasion de Smaïn Aït

Ali BELKACEM (co-auteur des attentats de 1995 en France),

- à son domicile on trouve 240 munitions 7,62 de Kalachnikov,

- pour ces faits il est condamné le 20 décembre 2013 à 5 ans de prison

ferme,

- du fait de 4 ans de détention provisoire accomplie du 22 mai 201 au

4 mars 2014, et d’une remise de peine de un an (un grand merci au

Juge des peines qui a pris cette décision !), il sort de prison le 4

mars 2014 avec un bracelet électronique (gadget humaniste) qu’il

garde jusqu’au 15 mai 2014 (fin de sa peine),

- le 8 janvier 2015 il tue à la Kalachnikov et de plusieurs balles dans le

dos une policière municipale à Montrouge, Clarissa JEAN-PHILIPPE,

- le 9 janvier il déclenche une prise d’otages à l’Hyper Casher de

Vincennes, où il assassine 4 personnes de confession juive (3 clients

et 1 employé), en se revendiquant de l’Etat Islamique (E.I. = Daech),

- il sera tué ce même jour à 17h12 grâce à un assaut donné par le RAID

et la BRI (bravo Messieurs, respect) !

C’est bel et bien la Loi TAUBIRA qui a sorti Amedy COULIBALY 

de prison alors qu’il était un multi-récidiviste fiché dangereux !!!

Je n’ai entendu aucun(e) responsable politique demander la démission de Christine TAUBIRA (front Herpès oblige ?).

Après de tels constats il est inutile de se demander pourquoi

le FN va gagner les prochaines élections régionales et la prochaine élection présidentielle :

Marine Le PEN ne laissera jamais une Justice aussi laxiste perdurer !

Et pour ceux qui n’auraient pas encore compris d’où vient l’attaque en règle de notre société française, abrutie par les théories politiques socialistes, devenues mondialistes et donc complices d’une immigration provoquée (remplacement de peuple en marche !) et non maîtrisée, voici les noms de quelques bons petits français, qui, par leurs actes racistes et criminels, ont endeuillé notre Nation en provoquant des attentats meurtriers au nom de l’Islam…MAIS PAS D’AMALGAME :

- Khaled KELKAL 1995

- Boualem BENSAID 1995

- Karim BOUSSA 1995

- Abdelkader BOUHADJAR 1995

- Abdelkader MAMERI 1995

- Smaïn Aït Ali BELKACEM 1995

- Nasserdine SLIMANI 1995

- Rachid RAMDA 1995

- Mohamed MERAH 2012

- Abdelkarine DEKHAR 2013

- Mehdi NEMMOUCHE 2014

- Bilal NZOHABONAYO 2014

- Chérif KOUACHI 2015

- Amedy COULIBALY 2015

- Sid Ahmed GHLAM 2015

- Yassin SALHI 2015

- Ayoub EL-KHAZZANI 2015.

Cette liste non exhaustive (du fait de l’enquête en cours suite aux attentats à Paris, le 13 novembre) devrait nous faire comprendre un fait simple et intolérable, et je défie quiconque de me prouver le contraire :

OUI…L’IMMIGRATION MAGHREBINE

ENGENDRE LE TERRORISME ISLAMISTE EN FRANCE !

Bravo à la Suisse qui ne craint pas de vouloir moins d’Europe, moins d’étrangers, moins de réfugiés et qui s’en donne les moyens politiques par des votations (référendums) qui donnent la parole au peuple : c’est ça un fonctionnement démocratique !

Michel Salanon, 20 novembre 2015.

Les très graves accusations d’Assad sur la responsabilité du gouvernement dans les attentats

 

Voici l’interview que Bachar al-Assad a donnée à Valeur Actuelles le 14 novembre. C’est effrayant.

BIEN SÛR, comme d’habitude, on lira tout ça avec recul et prudence, en ne gobant pas tout ce qui est dit, tout détenteur du pouvoir semant sa propagande. À chacun de réfléchir, et se faire sa propre opinion. Mais vous ne pouvez le faire qu’en entendant différents sons de cloche. C’est un peu comme quand la plupart des médias ne diffusent pas l’intégralité de la revendication de l’État Islamique, mais seulement des bribes – moi ça m’intéresse bigrement de savoir ce que ces barbares nous reprochent (en particulier « avoir pris la tête de la croisade » et « frapper les musulmans en terre du califat avec leurs avions » – puisqu’on a refusé d’aider Assad à faire le sale boulot à notre place…) et quelle propagande ils utilisent pour ne pas l’alimenter – la première image de leur vidéo de revendication des attentats n’est pas un Français qui prend un verre ou écoute un concert…

Comment souder la population avec Daech…

On évitera donc les fatwas visant à interdire d’écoute les propos des gens que nous n’aimons pas, véritable cancer de l’intelligence – sans doute ces belles âmes pensent-elle que, dépourvu de cerveau, vous ne pourrez pas faire la part des choses, et que, gentiment, vous goberez tout ce que dira votre Président, qui lui ne ment jamais… Il faut dire que ça marche souvent. Pour mémoire, Assad est le chef des troupes qui combattent sur le terrain Al-Qaïda, l’Armée Islamique et Daech… Et que l’armée syrienne a déjà perdu environ 90 000 soldats, dont on ne parle jamais… Le grave problème pour notre propagande, c’est que, quand on l’écoute, on voit bien qu’on a affaire un type qui est tout sauf fou…

Moi, j’aimerais beaucoup avoir un Président de la République dont les discours et agissements fassent qu’un homme comme Bachar al-Assad ne soit pas en mesure de pouvoir nous faire la leçon comme il la fait là, brillamment, en ayant parfaitement raison ! Je rêverais, que ce soit nous, par notre comportement honorable et respectable, qui puissions le faire, c’est difficile en ayant armé des islamistes et soutenu leurs financiers.

Comme disent les Russes, « Tout ce que les communismes disaient sur le communisme était faux. Mais tous ce que les communistes disaient sur le capitalisme était vrai ». Les pires saloperies que le gouvernement français a faites en Syrie – poursuivant une longue lignée, c’est souvent Bachar al-Assad qui vous en signalera l’existence, bien avant le Monde et Libération, s’ils le font un jour…

« Afin de faciliter l’action des forces libératrices [sic]… un effort spécial doit être fourni pour éliminer certains individus clés [et] procéder à des perturbations internes en Syrie. La CIA est préparée, et le SIS (MI6) tentera de provoquer des sabotages mineurs et des incidents [sic] en Syrie, en travaillant à l’aide de contacts avec des individus… un degré nécessaire de peur… des conflits frontaliers [mis en scène] fourniront un prétexte d’intervention… la CIA et SIS devraient utiliser… leurs capacités à la fois psychologiquement et d’action sur le terrain pour faire croître la tension ». [Rapport déclassifié des services secrets américains pour l’assassinat de trois officiels syriens, 1957]

Alors je ne demande qu’une seule chose, pour démêler le vrai du faux, une rigoureuse enquête publique et indépendante !

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“La France ne peut lutter contre les terroristes en conservant ses liens avec le Qatar et l’Arabie Saoudite qui les arment”

Source : Valeurs Actuelles, 19/11/2015 : Entretien exclusif avec Bachar al-Assad

Samedi 14 novembre, après s’être entretenu avec des parlementaires et des intellectuels français, le président syrien a accordé à “Valeurs actuelles” un entretien exclusif. Il expose en quoi la politique étrangère de la France, alignée sur celle des États· Unis, l’a menée dans une impasse, y compris dans son combat contre les terroristes de l’État islamique.

Que diriez-vous des propos tenus par le président François Hollande : « Le président Assad est à l’origine du problème, il ne peut pas faire partie de la solution ». Considérez-vous qu’il s’agit d’une opinion générale ? Quelle serait votre réponse ?

Je répondrais tout d’abord par la question suivante : le peuple syrien a-t-il désigné le président Hollande pour être son porte-parole ? Accepteriez-vous, en tant que citoyen français, qu’une remarque pareille vienne d’un homme politique étranger, quel qu’il soit ? Ne serait-ce pas une offense au peuple français ? Nous voyons les choses de manière identique. N’est-ce pas insulter le peuple syrien que de tenir de tels propos ? Cela ne veut-il pas dire qu’il ne reconnaît pas ce peuple ?

La France a, par ailleurs, toujours été fière du patrimoine et des principes de la Révolution française, et peut-être aussi de la démocratie et des droits de l’homme. Or, le premier principe de la démocratie étant le droit des peuples à choisir leur président, c’est une honte qu’il dise, lui qui représente le peuple français, une chose qui va à l’encontre des principes de la République française et du peuple français. De même, il est honteux pour lui de tenter d’insulter un peuple civilisé riche d’une histoire de plusieurs milliers d’années comme le peuple syrien. Telle est ma réponse, mais je pense que cela ne changera rien à la réalité des choses en Syrie, car les faits ne seront pas altérés par de telles déclarations.

Incise : je redonne les résultats de ce sondage réalisé par le BBC en Syrie – à prendre avec recul, mais cela existe…

Assad disposerait d’un important soutien des 50 % de la population vivant sous son contrôle, ce qui peut sembler logique vu qu’il est le rempart contre Daech… Bref, “c’est compliqué”, alors l’ancienne puissance coloniale qui vient lui dire de partir…

Si vous aviez à adresser un message à MM. Hollande et Fabius, notamment à la suite des attentats de vendredi dernier à Paris, serait-ce: « Coupez immédiatement vos relations avec le Qatar et l’Arabie Saoudite ? »

Un tel message comporte plusieurs facettes : sont-ils indépendants pour que je leur adresse un tel message et leur appartient-il d’y répondre favorablement ? À vrai dire, la politique actuelle de la France n’est pas indépendante de celle des États-Unis. Adresser un tel message ne mènerait donc strictement à rien. Néanmoins, s’il m’appartient d’espérer certains changements dans la politique de la France, la première chose qui serait à faire, ce serait de redonner une politique réaliste à la France, une politique indépendante et amie du Moyen-Orient et de la Syrie.

La France devrait aussi prendre ses distances vis-à-vis de la politique américaine de deux poids deux mesures. Ainsi, si MM. Hollande et Fabius veulent soutenir le peuple syrien, comme ils le prétendent, notamment en faveur de la démocratie, ils feraient mieux de soutenir d’abord le peuple saoudien. Si vous avez un problème concernant la démocratie avec l’État syrien, comment pouvez-vous établir de bonnes relations et des liens d’amitié avec les pires États du monde et les plus sous-développés, tels l’Arabie Saoudite et le Qatar ? Une telle contradiction manque de crédibilité.

Enfin, il est normal qu’un responsable oeuvre dans l’intérêt de son peuple. La question que je pose dans ce message est la suivante: « La politique adoptée par la France durant les cinq dernières années a-t-elle été bénéfique au peuple français ? Qu’a gagné le peuple français à une telle politique ? » Je suis certain que la réponse serait: « Rien. » La preuve en est ce que j’ai dit il y a plusieurs années, à savoir que jouer avec la ligne de faille en Syrie, c’est jouer avec un séisme qui aura des répercussions dans le monde entier, notamment en Europe, parce que nous en sommes l’arrière-cour géographiquement et géopolitiquernent parlant. À l’époque, on avait dit: « Est-ce une menace ? » Je ne menaçais personne. L’attentat de Charlie Hebdo a eu lieu en début d’année, j’ai dit à l’époque que ce n’était que le sommet de l’iceberg.

Ce qui s’est produit vendredi en est une preuve supplémentaire. MM. Hollande et Fabius devraient par conséquent changer de politique dans l’intérêt de leur peuple, c’est alors que nos intérêts avec le peuple français convergeront notamment dans la lutte contre le terrorisme. Le message final consisterait donc à les appeler à être sérieux lorsqu’ils parlent de lutte contre le terrorisme. Tel est mon message.

Les experts français disent que les terroristes ont certainement été entraînés au Moyen-Orient. Nous ne disposons pas d’informations à ce sujet. Qu’est-ce qui serait nécessaire pour obtenir ce genre de collaboration entre Paris et Damas ?

Ce dont vous avez besoin, c’est d’abord de sérieux. Si le gouvernement français n’est pas sérieux dans son combat contre le terrorisme, nous ne perdrons pas notre temps à collaborer avec un pays, ou un gouvernement, ou une institution qui soutient le terrorisme. Il faut d’abord que vous changiez de politique et que celle-ci soit fondée sur le seul critère, et non plusieurs, de faire partie d’une alliance joignant des pays qui luttent uniquement contre le terrorisme et non des pays qui soutiennent le terrorisme et le combattent en même temps. Nous aimerions établir une telle collaboration, non seulement avec la France, mais avec n’importe quel État, mais une telle coopération doit se faire dans un environnement adéquat, s’appuyer sur certains critères et se faire dans des conditions précises.

Dans l’avenir, si le gouvernement change, serait-ce possible ?

En politique, il n’y a de place ni pour l’amitié ni pour les émotions. Il n’y a que les intérêts. C’est bien mon rôle en tant qu’homme politique. C’est aussi le leur en tant qu’hommes politiques dans leur pays. Il ne s’agit pas pour moi d’aimer ou de ne pas aimer Hollande. Ça n’a rien à voir. Mon devoir est de savoir ce qui est le mieux pour les Syriens. Il leur incombe d’oeuvrer dans l’intérêt de leurs compatriotes français. Dans l’avenir, nous n’avons aucun problème. Le problème est dans les politiques et non dans les émotions.

Vous avez rencontré le président Poutine. Je ne vous demanderai pas ce qu’il vous a dit. Mais j’aimerais vous poser la question suivante: si quelqu’un disait que Poutine est la dernière personne à défendre l’Occident, seriez-vous d’accord ? Serait-il vraiment le dernier chef d’État à défendre la civilisation occidentale chrétienne ?

Vous voulez savoir si je pense qu’il défend ou non l’Europe occidentale ?

Exactement.

C’est exact sur le plan réaliste. Lorsque vous parlez de terrorisme, il n’y a qu’une seule arène, c’est à la fois la Syrie, la Libye, le Yémen, mais aussi la France. Le tout constitue une seule arène. Donc, ce qui a incité à la coalition russe qu’ils avaient annoncée quelques mois avant d’envoyer leurs forces en Syrie est le fait que, si nous ne combattons pas le terrorisme en Syrie, ou peut-être dans d’autres endroits du monde, il frappera partout y compris en Russie.

C’est donc exact. Quand vous combattez le terrorisme en Syrie, vous défendez la Russie, l’Europe et d’autres continents. C’est tout à fait exact.

Ce fut notre opinion pendant des décennies, pendant que nous combattions les terroristes Frères musulmans dans les années 1970 et 1990. Nous avons eu cette impression et nous avons toujours réclamé une coalition internationale de lutte contre le terrorisme, car le terrorisme ne reconnaît pas de frontières politiques et ne s’intéresse pas aux procédures. Quelles que soient les mesures que vous avez prises en France après Charlie Hebdo, ce qui s’est passé à Paris corrobore cette théorie. C’est donc tout à fait exact. Quiconque combat le terrorisme quelque part, et Poutine n’est pas le seul à le faire, protège le reste du monde.

Voici une question un peu difficile. Il y a eu une conférence à Vienne, samedi, sur la Syrie, mais aussi, à Antalya, en Turquie, le G20, les 15 et 16 novembre. Divers présidents ont dit à plusieurs reprises: « La solution réside dans le départ de Bachar al-Assad. » Êtes-vous prêt, personnellement, à renoncer au pouvoir au cas où ce serait la meilleure solution pour protéger la Syrie ?

C’est une question à double volet. Concernant le premier, à savoir si je ferais tout pour satisfaire une demande étrangère ? Ma réponse est non. Je ne le ferais pas quelle que soit cette demande, peu importe qu’elle soit petite ou grande, importante ou non. Ils n’ont rien à voir avec la décision syrienne. La seule chose qu’ils ont faite jusqu’à présent, c’est de fournir du soutien aux terroristes par divers moyens et en leur procurant un refuge et un soutien direct. Ils sont en train de créer des problèmes et ne font nullement partie de la solution. Quoi qu’ils disent, nous ne répondrons pas, parce qu’ils ne nous intéressent pas, pour être franc.

Quant au second volet de votre question, en ce qui me concerne, en tant que Syrien, je réponds seulement à la volonté de la Syrie. Cela dit, une telle volonté doit bien entendu émaner d’un consensus de la majorité des Syriens. Le seul moyen de savoir ce que les Syriens veulent, c’est à travers les urnes.

Par ailleurs, pour qu’un président vienne au pouvoir ou le quitte, dans tout État qui se respecte, respecte sa civilisation et son peuple, cela doit se faire à travers un processus qui reflète sa Constitution. C’est la Constitution qui emmène un président au pouvoir et c’est la Constitution qui le fait quitter le pouvoir à travers le Parlement, les élections, le référendum et ainsi de suite. C’est le seul moyen pour un président de venir au pouvoir ou de le quitter.

Tous ces entretiens montrent que la seule solution pour la Syrie, mais aussi pour l’Irak et le Liban, c’est la partition. Nous en entendons beaucoup parler, comme vous le savez. De même que l’on parle de sécularité et de sectarisme. On dit beaucoup de choses un peu partout, et vous le savez mieux que nous, en ce qui concerne la Syrie, la région littorale, mais aussi l’Irak et le Liban, qu’en pensez-vous ?

Ils veulent donner l’impression dans les médias occidentaux que le problème dans la région est une guerre civile entre les diverses composantes, religions, ethnies, qui ne veulent pas cohabiter. Ils disent alors « Pourquoi ne divisent-elles pas leur patrie ? Elles pourront alors rester chacune dans leur région ». En fait, le problème est tout autre, car vous pouvez voir maintenant toutes ces composantes mener ensemble une vie normale, dans les régions qui se trouvent sous le contrôle du gouvernement.

Par conséquent, si la communauté internationale veut diviser, il faut tracer des lignes très claires entre ces composantes, qu’elles soient ethniques, confessionnelles ou sectaires.

Le cas échéant, si la région en arrive jusque-là, je vous dis qu’il y aura des mini-États qui s’engageront les uns contre les autres dans des guerres qui dureront des siècles. Toute situation de ce genre signifie des guerres permanentes.

Pour ce qui est du reste du monde, cela signifie davantage d’instabilité et de terrorisme qui pourraient être exportés dans le monde entier. Telle est la situation et c’est bien entendu très dangereux de réfléchir de la sorte. Nous ne voulons pas qu’il y ait un environnement social favorable à cette division. Si vous interrogez maintenant n’importe quel Syrien, qu’il soit pour ou contre le gouvernement, tout le monde vous dira qu’il soutient l’unité de la Syrie.

Vous avez évoqué la Constitution. Dans quelques mois, il y aura des élections en Syrie. Êtes-vous prêt à avoir des observateurs internationaux lors de ce scrutin ?

Oui. Mais nous avons bien précisé qu’une observation internationale ne signifie pas les organisations des Nations unies, qui n’ont franchement aucune crédibilité, car elles sont sous le contrôle des Américains et de l’Occident en général.

Donc, lorsque nous parlons d’observation internationale, de participation ou de coopération, cela veut dire certains États qui ont-été impartiaux durant la crise, qui n’ont pas soutenu le terrorisme et qui n’ont pas essayé de politiser leurs positions vis-à-vis des événements en Syrie. Tels sont les États qui peuvent participer à une telle coordination ou observation. Mais nous n’avons pas d’objection de principe.

Nous avons parlé du Qatar et de l’Arabie Saoudite, mais nous n’avons pas évoqué la Turquie, qui permet à des centaines de milliers de réfugiés de franchir ses frontières. Il semble même qu’elle permette le passage des djihadistes vers la Syrie. Comment voyez-vous donc le rôle de la Turquie ?

C‘est le rôle le plus dangereux dans la situation, car la Turquie a offert toutes sortes de soutien à ces terroristes et à toutes leurs variantes. Certains pays soutiennent le Front al-Nosra, lié à al-Qaïda. D’autres soutiennent Dae’ch. La Turquie, elle, soutient les deux organisations, ainsi que d’autres en même temps. Elle leur fournit des ressources humaines en recrutant des combattants, un soutien logistique, financier, des armements et une surveillance.

Même les manœuvres menées par l’armée turque sur les frontières durant les combats en Syrie avaient cet objectif. Les Turcs leur fournissent même l’argent collecté de partout dans le monde, à travers la Turquie. Dae’ch vend également le pétrole en Turquie. Il est donc clair que ce pays joue le pire des rôles dans notre crise. Cela est directement lié à Erdogan en personne, de même qu’à Ahmet Davutoglu, son premier ministre, les deux étant le reflet de leur véritable idéologie, celle des Frères musulmans.

On parle bien du pays en négociation pour enter dans l’union européenne, où vient d’avoir lieu le G20 pour lutter contre le terrorisme ?

Vous pensez qu’il est membre de la confrérie des Frères musulmans ?

Il n’appartient pas nécessairement à l’organisation, mais son épouse l’est à 100%. Il s’intéresse beaucoup à l’islam politique, un islam opportuniste qui n’a rien du vrai islam. C’est comme ça que nous voyons les choses, car il ne faut pas politiser la religion. C’est donc directement lié à lui et à son désir de voir les Frères musulmans gouverner le monde arabe tout entier, de manière à ce qu’il puisse le contrôler comme étant son grand sultan, ou plutôt son imam. Tel est le rôle que joue la Turquie.

Vous connaissez la situation dans laquelle nous nous retrouvons après les attentats du vendredi 13 à Paris, et même déjà lors de l’attentat de Charlie Hebdo, et même avant … Vous en avez parlé, mais je voudrais insister davantage là-dessus. Pensez-vous que la France ne pourra pas combattre le terrorisme tant qu’elle poursuivra ses relations avec le Qatar et l’Arabie saoudite ?

Oui. J’ajouterais même : vous ne pouvez pas combattre le terrorisme si vous n’entretenez pas des relations avec la force qui lutte contre Dae’ch et le terrorisme sur le terrain. Vous ne pouvez pas combattre le terrorisme en adoptant de mauvaises politiques qui soutiennent directement ou indirectement le terrorisme. Si vous ne disposez pas de tous ces facteurs, vous ne pourrez pas le faire. Et nous ne pensons pas que votre gouvernement l’a pu jusqu’à présent.

Propos recueillis par André Bercoff, Pierre-Alexandre Bouclay et Yves de Kerdrel

OB : On comprend pourquoi il faut impérativement “protéger” les Français de ce genre de propos et accusations, des fois que, sans tout gober, ils demandent des enquêtes sérieuses là-dessus…

Bien peu de médias ont réagi à tout ceci aujourd’hui, non plus… Triste époque.

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Ce qu’Assad a dit à nos députés

La rédaction de Valeurs actuelles était présente lors de la rencontre entre le président syrien et les parlementaires français. Récit.

De Gaulle avait bien de la chance : vers cet Orient compliqué, plus question de voler avec des idées simples. Du 11 au 14 novembre, une délégation, comprenant des membres de l’Assemblée nationale, des entrepreneurs, des intellectuels et des journalistes, s’est rendue à Damas, à l’initiative de l’association SOS Chrétiens d’Orient qui fait un remarquable travail d’aide et de solidarité avec les minorités persécutées par les islamistes de Dae’ch, notamment en Syrie et en Irak, ainsi qu’une action prolongée auprès des réfugiés syriens au Liban et en Jordanie. Le samedi 14, nous étions reçus en audience particulière par le président syrien, Bachar al-Assad. Les journalistes de Valeurs actuelles étaient les seuls à assister à une conversation avec les parlementaires, emmenés par Thierry Mariani.

Comment celui que l’on donnait pour mort et enterré il y a trois ans est-il devenu aujourd’hui un partenaire incontournable de la gigantesque partie d’échecs qui se joue entre les États-Unis, la Russie, l’Iran, la Turquie et l’Europe ? Il a essayé de nous l’expliquer. Soyons clairs : tout le monde sait que Bachar al-Assad n’est pas un petit saint, tant s’en faut, et qu’il a recouru, plus souvent qu’à son tour, à des méthodes expéditives contre ses ennemis et surtout contre les éléments de son propre peuple. Mais les plus résolus des adversaires du numéro un syrien sont aujourd’hui convaincus que, dans les circonstances présentes, son départ signifierait à court terme la “dae’chisation” ou la partition de la Syrie. L’on doit écouter Bachar sans forcément l’approuver.

“Hollande et Fabius combattent le terrorisme d’une main et le soutiennent d’une autre.”

Ce qu’il a dit en substance à la délégation française, c’est qu’il ne comprenait pas les deux poids deux mesures de notre gouvernement. Pourquoi décréter sanctions et embargo total envers son pays alors que l’on commerce et fraternise avec l’Arabie Saoudite, pays où l’on décapite deux fois par semaine et où l’on flagelle plus souvent qu’à son tour, pays qui empêche les femmes de conduire et autres joyeusetés du même acabit ? Chacun sait qu’en 1982 son père, Hafez al-Assad, avait éradiqué les islamistes de Hama, faisant plusieurs milliers de morts. Ce qui n’avait pas empêché, deux ans plus tard, François Mitterrand de venir en visite officielle en Syrie. « Je ne demande pas à François Hollande de m’aimer. L’amour, c’est ce qui se passe entre un homme et une femme. Cela n’a rien à voir avec les relations d’État à État, ajoute-t-il, je lui demande simplement de considérer les intérêts de la France. Entre Dae’ch et le régime syrien, il faut choisir. »

Je pense à Manuel Valls qui vient de déclarer que les attentats en France s’organisaient, se préparaient et s’initiaient en Syrie. À la question de savoir s’il pouvait y avoir coopération entre notre pays et le sien concernant le renseignement et l’échange d’informations, il répond :

« Comment voulez-vous qu’il y ait coopération à partir du moment où vous refusez tout autre contact, où il n’est pas question de rouvrir votre ambassade et encore moins de faire une déclaration reconnaissant l’actuel régime syrien comme légitime ? À partir du moment où Hollande et Fabius font de mon élimination une condition sine qua non, ils ne peuvent pas me demander d’échanger avec eux. En fait, leur contradiction profonde, c’est qu’ils combattent le terrorisme d’une main et le soutiennent d’une autre, en fournissant armes et matériel à une opposition qui n’a strictement rien de modéré et encore moins de laïc. Nous avons actuellement en Syrie 20 000 djihadistes étrangers qui combattent au sein de Dae’ch, d’Al-Nosra ou autre, et vous savez parfaitement bien qui les finance. »

Et Bachar al-Assad d’enchaîner sur la question de la laïcité: « Les deux piliers du Moyen-Orient sont l’arabisme et l’islam. Comme des millions de mes compatriotes, je suis nationaliste arabe et laïc. Je vous le dis franchement : je me sentirai toujours plus proche d’un chrétien syrien que d’un musulman indonésien. L’Occident a combattu de toutes ses forces la nation arabe : aujourd’hui, elle a en face d’elle l’islamisme wahhabite et nous en payons tous le prix.»

André Bercoff

Je ne suis pas dans le secret des Dieux, mais en lisant ça, j’imagine que quelques confidences d’Assad ont dû conduire les journalistes de Valeurs Actuelles à aller fissa demander une interview à Squarcini, où l’ancien chef de la DST a confirmé que Manuel Valls a refusé de négocier avec Assad pour obtenir entre autres la liste des djihadistes français en Syrie… Qui sait quelles ont été les conséquences, et qu’est-ce qu’elles seront, vu qu’on ne négocie toujours pas avec lui…

Comme je disais, si on veut connaître les pires saloperies du gouvernement français…

 

 

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