Belgique. Attentats islamistes du 22 mars : “Le traumatisme de la communauté… musulmane!” selon la RTBF

Il y a cinq ans, le 22 mars 2016, deux attentats allaient secouer Bruxelles, deux explosions simultanées à l’aéroport de Zaventem à 7h58 et une autre, dans une rame de métro à la station Maelbeek, à 9h11.

Les bombes allaient provoquer la mort de 32 personnes – en plus des kamikazes, en blesser 340 autres et marquer un pays tout entier. Les attentats, revendiqués par l’organisation terroriste État islamique, allaient aussi traumatiser la communauté musulmane.

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RTBF

Nos remerciements à David Dobsky

Une trentaine d’ONG attaque la France pour avoir “enraciné l’islamophobie et la discrimination à l’égard des musulmans”

Une plainte a été déposée au Conseil des droits de l'homme des Nations Unies (CDH), à l’encontre de la France, à cause de son soutien à la diffusion de caricatures de Mahomet et de la loi contre les séparatismes.

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La raison ? « La plainte souligne que les actions du gouvernement français ont tacitement soutenu la publication de caricatures dégradantes dépeignant le Prophète (que la paix soit sur lui) et pour la promulgation d'un éventail de politiques d'Etat islamophobes », est-il écrit. Les ONG font référence au soutien d’Emmanuel Macron à la diffusion des caricatures de Mahomet lors de l’hommage à Samuel Paty - le professeur décapité par un terroriste pour avoir montré ces dessins à ses élèves. Le projet de loi contre les séparatismes, qui compte lutter contre l’islamisme en France, est aussi visé. La plainte aurait rassemblé des témoignages de cas de discrimination afin de prouver « comment la France a exploité la peur et les préjugés ».

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Valeurs Actuelles

 


Note : Ces ONG osent parler de "préjugés" alors qu'un professeur a été décapité par un musulman en pleine rue, que de nombreux musulmans ont fêté cet acte sur les réseaux sociaux et que la discrimination envers les non musulmans est inscrite en toutes lettres dans le coran. Toute remise en question est impossible dans l'islam.

Non seulement ces ONG permutent les faits, non seulement elles réussissent à travers cette plainte à inverser les victimes et les coupables mais encore elles mentent. Dans nombre de pays, il n'y a pas eu besoin de "caricatures" pour subir les violences de l'islam.

Rappels :

Réseaux sociaux : la décapitation du professeur est saluée comme un acte héroïque: « Un avertissement à tous les critiques de l’islam »

Terrorisme islamique à Morges : Le Kurde dit avoir agi pour « venger le Prophète » et « contre l’Etat suisse ». Il a été retrouvé avec un exemplaire du Coran et un couteau.

Inde : 3 musulmans violent une adolescente pakistanaise, et revendiquent l’avoir fait “car elle est chrétienne”

Favoriten (quartier de Vienne): « L’arbre de Noël n’a pas sa place dans un quartier musulman ».

Egypte : 3 musulmans acquittés après des sévices contre une copte qui avait été dévêtue et exhibée nue. Des maisons de chrétiens avaient été incendiées.

Haut-Karabakh : Comme attendu, les musulmans profanent les symboles chrétiens (Vidéos)

Dans les centres pour réfugiés, les musulmans déclarent qu’ils veulent islamiser l’Allemagne

En France, 57 % des jeunes musulmans pensent que la charia est plus importante que le droit français

Turquie. Basilique Sainte-Sophie : Le premier prêche musulman a été fait épée à la main et traitait de la conquête islamique

En dépit des attaques d’église et des décapitations, la charte de l’Islam de France ne condamne pas les actes anti-chrétiens

Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a formellement approuvé dimanche soir une “charte des principes” de l’islam de France.

Ses dirigeants ont été reçus ce lundi par le président Emmanuel Macron qui avait réclamé ce texte dans le cadre de son offensive contre “le séparatisme islamiste“.

 

 

Via Fdesouche

Terrorisme islamiste : deux attentats déjoués sur le sol français en 2020

Alors que la France a été frappée dans sa chaire en 2020 avec plusieurs attaques islamistes, les services de renseignements français ont réussi à déjouer deux attentats.

Invité sur Europe 1 ce dimanche 3 janvier, Laurent Nuñez, coordonnateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme, a indiqué que la France avait échappé à deux attaques liées au terrorisme islamiste sunnite.

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Valeurs Actuelles

 

 

L’Associated Press justifie la haine des musulmans à l’égard de la France

L'Associated Press [NDLR :  Agence de presse mondiale et généraliste] explique: Pourquoi la France suscite une telle colère dans le monde musulman

De nombreux pays, en particulier dans l'Occident démocratique, défendent la liberté d'expression et autorisent des publications qui scandalisent le prophète de l'islam. Alors pourquoi la France est-elle la cible de manifestations et d'appels au boycott dans le monde musulman, et si souvent la cible de violences meurtrières de la part des marges extrémistes?

Son passé colonial brutal, ses politiques laïques fermes et son président autoritaire qui est considéré comme insensible à la foi musulmane jouent tous un rôle.

Alors que la France renforce la sécurité et pleure trois personnes tuées dans une attaque au couteau dans une église jeudi - la dernière d'une série attribuée aux extrémistes islamiques ces dernières années - voici quelques-unes des raisons pour lesquelles le pays est sous le feu.

 

 

 

La France a la plus grande population de musulmans d'Europe occidentale, plus de 5 millions dans un pays de 67 millions, héritage de sa domination coloniale sur de larges pans de l'Afrique et du Moyen-Orient.

Mais les efforts du pays pour intégrer les immigrants musulmans ont échoué. La doctrine officielle française vise à ignorer les origines ethniques et religieuses et à faire en sorte que tous les citoyens français soient considérés comme également français. En réalité, l'idéal alimente souvent la discrimination contre ceux qui regardent, s'habillent ou prient différemment de la majorité historiquement catholique, au lieu de l'empêcher.

Les musulmans sont représentés de manière disproportionnée dans les quartiers les plus pauvres et les plus aliénés de France, ainsi que dans ses prisons. Cela a engendré des parias en colère qui considèrent leur patrie comme coupable et un manque de respect envers les traditions islamiques, ou simplement racistes contre les immigrants arabes et d'autres pays qui ont autrefois enrichi l'empire français.

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(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Apnews.com

DIRECT. Attaque près des anciens locaux de “Charlie Hebdo” : un deuxième suspect interpellé, le Parquet national antiterroriste saisi

"il a attaqué des gens avec une feuille de boucher": deux blessés en urgence absolue, deux suspects interpellés et des milliers d’écoliers confinés après l’attaque près des anciens locaux de "charlie hebdo" à paris [direct]

Un individu armé d’une machette a attaqué plusieurs personnes ce vendredi matin près des anciens locaux du journal satirique. Deux personnes sont en urgence absolue.

 

 

14h30. Le parquet national antiterroriste (Pnat) a été saisi. L’enquête de flagrance est ouverte pour "tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteurs terroriste

14h10. Une deuxième personne aurait été placée en garde à vue selon une source judiciaire.

13h40. Deux des blessés travaillent pour l’agence de presse Premières Lignes. "Deux de nos collaborateurs sont blessés, un homme et une femme", a confirmé sur France 2 Élise Lucet, qui travaille avec ces équipes pour son émission Cash Investigation.

Charentelibre.fr


Un deuxième suspect a été interpellé après une attaque commise sur des passants, a appris franceinfo auprès de la préfecture de police de Paris. Le Parquet national antiterroriste a ouvert une enquête pour "tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste, association de malfaiteurs terroriste criminelle".

Le Parquet national antiterroriste est saisi pour "tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste, association de malfaiteurs terroriste criminelle".

 

 

 

 Un deuxième suspect interpellé. Il a été arrêté dans le secteur du métro Richard-Lenoir, a appris France Télévisions de source policière. Un peu plus tôt, un premier suspect avait été interpellé près de la place de la Bastille. Il n'y a pas encore d'identification formelle pour le moment. Le premier suspect "porte des traces de sang" sur lui, a indiqué sur franceinfo Yvan Assioma, secrétaire national du syndicat Alliance-Police Ile-de-France.

 Les deux blessés travaillent pour une société de production. L'attaque a fait deux victimes au sein de Premières Lignes, une société de production installée dans l'ancien immeuble de Charlie Hebdo, a appris France Télévisions auprès de la société. "Deux de nos collaborateurs – un homme et une femme – ont été blessés par un homme dans la rue devant les anciens locaux de Charlie Hebdo", a déclaré Elise Lucet, la présentatrice de "Cash Investigation", émission produite par Premières Lignes.

 Devant les anciens locaux de Charlie Hebdo. "Une attaque par arme blanche a été perpétrée devant l'ancien siège de Charlie Hebdo", a également expliqué le Premier ministre, Jean Castex. Un périmètre de sécurité élargi a été établi autour de ces locaux pour un colis suspect, mais le laboratoire central de la préfecture de police a terminé sa levée de doute. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, est rentré en urgence place Beauvau, où une cellule de crise a été ouverte.

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Francetvinfo.fr


Rappels :

Pakistan : La colère enfle contre la Une de Charlie Hebdo. « Cessez d’aboyer, chiens français »

Grèce : Violents affrontements entre 200 Pakistanais et une trentaine de Grecs, qui voulaient venger une femme agressée sexuellement par un Pakistanais

Bologne. Violences et passages à tabac : Le gang pakistanais « AK 47 » a été dissout (Vidéo)

Allemagne : Ralf, 19 ans, poignardé dans le dos par un Pakistanais qui passait derrière lui… Il a expliqué vouloir “tuer quelqu’un” pour obtenir un titre de séjour

Pakistan : “Violée, séquestrée et mariée de force”, une chrétienne âgée de 14 ans a réussi à s’échapper du joug de son tortionnaire musulman

Belgique : Un Afghano-pakistanais violait des adolescents à l’arrière de son Night-shop

Royaume-Uni : violée et exploitée sexuellement par des Pakistanais, la victime est désormais la cible de l’extrême-gauche et d’universitaires féministes

Grèce : Christina, 57 ans, massacrée à coups de couteau dans sa maison par un migrant pakistanais, qui travaillait chez elle

 

 

 

Attentats: mode d’emploi pour journalistes subventionnés

Attentat : 2 morts dans la Drôme, embarras dans les médias

Rediffusion estivale 2020. Première diffusion le 6 avril 2020

Alors que la France est arrêtée par le coronavirus, un attentat meurtrier commis par un demandeur d’asile soudanais a eu lieu en fin de matinée le 4 avril 2020 à Romans-sur-Isère, petite ville de la Drôme. Courte et instructive revue de presse.

Dans le « direct » du Dauphiné Libéré, principal organe de presse locale de la région, on évoque rapidement la nationalité soudanaise du suspect ainsi que son statut de réfugié. Le journal s’empresse de relayer le communiqué de presse de la maire LR de Romans-sur-Isère, Marie-Hélène Thoraval, qui mentionne pudiquement un « individu » dont « on ignore pour l’heure les raisons de son geste ».

Pourtant, FranceInfo évoque plusieurs éléments passés sous silence dans le papier du Dauphiné Libéré : le suspect aurait crié « Allahu Akbar » à plusieurs reprises, selon des témoins différents. De plus, selon une « source policière », « l’homme était agenouillé sur le sol et psalmodiait une prière en arabe » au moment où il a été interpellé.

Du profil du tueur et de ses motivations, la plupart des médias disent ne pas savoir grand-chose. Chez Europe 1, le Journal de la mi-journée de Fabienne Le Moal évoque simplement un « homme âgé d’une trentaine d’années » dont on attend d’avoir des « éléments consolidés sur le profil ». C’est tout. Le site internet de la radio, qui pourtant dispose logiquement des mêmes sources, mentionne bien la nationalité soudanaise de l’homme. Quant à la radio RTL, qui titre « Ce que l’on sait du drame qui a fait deux morts à Romans-sur-Isère », elle n’en sait pas beaucoup plus. Mensonge par omission ?

Libération, qui évoque un « homme, aux motivations encore floues » (sic), ne fait aucunement mention du cri « Allahu Akbar » entendu par plusieurs témoins. Ce n’est qu’en fin d’article que l’on apprend que si « l’assaillant s’est présenté comme un réfugié soudanais », il n’est « pas connu des services de police ». La même réserve est de mise chez L’Express qui sans mentionner aucun des éléments qui pourrait amener à penser à une attaque terroriste, conclut son papier par un bref rappel de différentes attaques terroristes en France, dont celle de la mosquée de Bayonne. Cette dernière figure en effet en bonne place après différents attentats djihadistes, car si « le Parquet National Anti-Terroriste n’a pas été saisi », elle avait été « qualifiée de terroriste par l’avocat des victimes ». Chez CNews non plus, l’on n’évoque aucune de ces données possiblement polémiques, et l’on décrit un homme dont on sait « peu de choses » et dont on « ne connait pas les motivations ». En revanche, cela n’empêche pas Jean-Marc Todeschini, sénateur PS de la Moselle d’alléguer que « si l’enquête nous dit qu’il est déséquilibré, on ne pourra pas faire grand-chose ».

Le Monde dans une alerte se contente de signaler le nombre des victimes et que le parquet national anti-terroriste se saisit de l’affaire, en ajoutant en sous-titre « L’auteur présumé des faits, inconnu des services de police, a été placé en garde à vue ». Pour le lecteur rapide qui ne lit que les titres, c’est d’une discrétion de violette.

Il n’y a guère que chez BFMTV que les possibles motivations du tueur sont plus précisées. Interviewé, David-Olivier Reverdy (secrétaire général adjoint d’Alliance police nationale), ajoute même que l’assaillant aurait demandé à être tué par les forces de police lors de son interpellation. Un élément qui n’est « pas anodin dans le procédé », et qui ajouté aux autres, lui permet de conclure que « tous les ingrédients sont réunis » pour étayer la thèse d’une attaque terroriste. Cet entretien a été repris par Le Figaro.

Cet évènement intervient quelques jours après que 14 députés aient publié un communiqué de presse demandant la régularisation des immigrés pour mieux lutter contre l’épidémie de Covid-19.

source: https://www.ojim.fr/
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Voir aussi

  • Colombes : quand une attaque terroriste devient un “accident de la circulation”
    Écoles : la semaine de lutte contre le racisme et l’antisémitisme approche !

Attentats de Paris : les cyniques confidences de Salah Abdeslam en prison

Le 14 avril 2016 après-midi, Abdeslam raconte dans un mélange de français et d'arabe à Bakkali comment, le soir des attentats de Saint-Denis et de Paris, il a fui vers Châtillon (Hauts-de-Seine) après avoir déposé trois kamikazes au Stade de France et abandonné sa Clio dans le XVIIIe arrondissement. Et comment il s'est débarrassé de son gilet explosif. Le tout sur un ton léger.

 

 

« T'avais déjà jeté la truc (la ceinture explosive) ? », demande Mohamed Bakkali. « Oui évidemment, t'es ouf ou quoi ? [rires] En fait, j'ai demandé un renseignement à un type. Il m'a regardé de la tête aux pieds : il regardait ma veste. Il voyait qu'il y avait quelque chose de bizarre », se souvient Abdeslam. Le logisticien du 13 Novembre réalise la raison d'une telle incrédulité : « On dirait que je faisais 90 kg, mon frère. Avec la sacoche et tout, on dirait que j'avais de grosses fesses. C'était trop voyant, je savais que je devais m'en débarrasser. »

La « sacoche », en réalité le fameux gilet explosif, a été retrouvée abandonnée à Montrouge. Les expertises techniques n'ont pas permis de savoir si le jeune homme avait cherché à activer le dispositif de mise à feu. Mais il est prouvé que le système était défaillant. Ce qui a sans doute évité un nouveau carnage. Le communiqué de revendication de Daech évoque d'ailleurs, outre les attentats au stade de France, sur les terrasses et au Bataclan, une attaque dans le XVIIIe arrondissement. L'endroit où Salah Abdeslam a abandonné sa Clio.

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Leparisien.fr

France : Dans ses lettres au terroriste Salah Abdeslam, Maeva n’a aucune empathie pour les victimes des attentats

Maéva, une jeune habitante du Tarn-et-Garonne correspond depuis plusieurs mois avec le terroriste belge, Salah Abdeslam, impliqué dans les attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis. La Dépêche du Midi a pu consulter en exclusivité les courriers de la jeune femme.

[...]

Aucune empathie pour les victimes des attentats

Elle donne également des éléments sur sa vie personnelle comme la région où elle loge. " J’habite dans le sud, vers Toulouse, je ne sais pas si tu connais ou même si tu as peut-être un jour eu l’occasion d’y aller ? "

Tout au long de sa rédaction, elle encourage Salah Abdeslam dans "son épreuve" et lui écrit même pour son anniversaire en lui souhaitant "énormément de bonheur ainsi que de nombreux bienfaits".

À aucun moment, elle ne fait preuve d'empathie envers les 131 victimes tombées sous les balles du commando du 13 novembre 2015.

Ladepeche.fr

Un professeur d’université britannique traité «d’islamophobe» pour avoir affirmé que des musulmans commettaient des attentats à cause de l’islam

Un professeur d’université a été violemment critiqué pour avoir dit que “des musulmans ont perpétré des attaques terroristes à cause de l'islam”.

Le tweet de Blackburn disait : “Si la gauche ne m’avait pas dit que l’English Defence League (EDL, parti de droite formée par Tommy Robinson) était la vraie menace, j’aurais continué à penser qu'il s'agissait de musulmans armés de machettes, citant le Coran.” Il a également tweeté : “Je sais que les médias ne nous l’ont pas dit, mais je soupçonne que ces attaques terroristes ont été perpétrées par des musulmans à cause de l’Islam.”

La Lincoln University, malgré la vague d’attaques, a défendu M. Blackburn en affirmant qu’il a le droit àla liberté d’expression, sans toutefois mentionner l’exactitude de ses tweets.

Le 5 octobre 2018, The Tab avait déclaré que “La Lincoln University défend un conférencier qui a twitté” que les attaques terroristes ont été menées par des musulmans à cause de l’Islam”, ajoutant “que les tweets étaient islamophobes et anti-féministes, plutôt que des opinions”.

 

 

Les propos de Michael Blackburn ont été jugés «islamaphobes» par le site The Tab et l’ont empêtré dans un conflit public, bien qu’ils soient conformes aux faits.

 

 

“Le respect de la liberté académique et le respect des opinions des autres sont des engagements communs partagés par tous les membres de l’université et nous avons un code de pratique clair sur la liberté d’expression, qui est conçu pour garantir que la liberté d’expression en respect avec la loi soit garantie pour tout le personnel, étudiants et intervenants invités.”

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Voice of Europe

Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

 

 

 

 

Attentat de Manchester : l’islamiste qui a tué 22 personnes dont 7 enfants lors d’un concert était un réfugié évacué de Libye par la marine britannique

L’auteur de l’attentat suicide de Manchester qui avait fait 22 morts en mai 2017 avait été évacué de Libye trois ans auparavant par la marine britannique, a révélé aujourd’hui le quotidien Daily Mail, citant une source gouvernementale.

 

 

Sadiq Khan, le maire musulman de Londres milite officiellement pour les "réfugiés" qui sont évidemment très majoritairement... musulmans. Source : https://www.mirror.co.uk/news/uk-news/david-cameron-petrified-right-thing-6376502

 

Salman Abedi, un Britannique d’origine libyenne, faisait partie des 110 Britanniques et leurs familles évacués par le HMS Enterprise et amenés à Malte en août 2014, selon le journal. Il s’est fait exploser, à l’âge de 22 ans, à la sortie d’un concert de la chanteuse pop américaine Ariana Grande à Manchester (nord-ouest de l’Angleterre), tuant 7 enfants et 15 adultes. « Que cet homme ait commis une telle atrocité sur le sol britannique après avoir été sauvé de Libye est une pure trahison », selon une source gouvernementale citée par le journal.

 

Son frère Hashem Abedi, qui est détenu en Libye dans le cadre de l’enquête sur l’attentat, avait lui aussi été évacué. D’après un ami de la famille Abedi, cité par le Wall Street Journal l’an dernier, Abedi s’était rendu en Libye avec son père en 2011 pour se battre aux côtés d’une milice de Tripoli en lutte contre le régime de Mouammar Kadhafi.

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Le Figaro

Sommeil et traitement des médias face aux attentats

islam-16

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Michel Garroté  --  Entre ceux qui roupillent et ceux qui racontent n'importe quoi sur les attentats, on est plutôt mal barré. Ce sont les Etats-membres de l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI) qui, encore une fois, vont être super-contents. L'OCI avec laquelle les Etats-membres de l'Union Européenne et du Conseil de l'Europe ont signés des accords pour combattre "l'islamophobie", pour critiquer Israël (quoi qu'il fasse ou pas) et pour promouvoir l'islam...
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Ivan Rioufol écrit notamment : Les plus dangereux sont ceux qui roupillent. Dans la guerre que l'islam suprémaciste a déclarée à la nation, trop d'élites dorment encore au lieu de combattre l'ennemi intérieur. La préservation du vivre-ensemble est leur excuse la plus cynique. Le «délai de décence» est également régulièrement rappelé à ceux qui, après chaque horreur djihadiste, exigent des actes plutôt que des résiliences. Résultat de cette politique de l'oreiller: en France, le nazislamisme progresse sans résistance.
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Cette idéologie s'appuie aussi bien sur un prosélytisme subtil que sur l'enrôlement de voyous des cités. L'un d'eux, le délinquant franco-marocain Radouane Lakdim, 25 ans, a égorgé le colonel Arnaud Beltrame, 44 ans. L'officier de gendarmerie s'était proposé comme otage à la place de la caissière du Super U de Trèbes (Aude). Au nom d'Allah, le tueur avait préalablement assassiné Jean Mazières, Christian Medvès, Hervé Sosna. En octobre, à Marseille, Laura et Mauranne avaient été d'autres proies d'un autre barbare, ajoute Ivan Rioufol (source en bas de page).
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Ingrid Riocreux écrit notamment : Le traitement des attentats par les médias démontre qu’ils sont résignés : le faux problème de la question du passage à l’acte. « Qu’est-ce qui motive le passage à l’acte ? ». Cette interrogation occupe une place centrale dans le traitement journalistique de l’attentat du Super U de Trèbes. Elle a ses variantes : « Qu’est-ce qui fait qu’un beau matin, cet individu s’est levé en se disant qu’il allait tirer sur des CRS et tuer des gens dans une grande surface ? » ou encore, « qu’est-ce qui fait qu’il a basculé ? ».
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On retrouve ici sous une forme nouvelle la tendance générale des médias à psychiatriser les affaires de terrorisme, sur laquelle je me suis déjà arrêtée : habituellement, les terroristes sont des déséquilibrés et nous sommes plus ou moins pathologiquement atteints si nous sommes incapables de résilience. Ici, c’est plus subtil, mais l’importance accordée à cette question des conditions du passage à l’acte ne me semble pas plus saine.
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Autant se demander pourquoi je me coupe les cheveux :
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Je ne dis pas qu’elle soit dénuée d’intérêt. Mais elle se rattache, finalement, à des axes classiques de la recherche scientifique : la prise de décision, l’acting-out, le passage à l’acte, sont des objets de questionnement passionnants qui amènent à s’interroger sur les rapports complexes entre la liberté humaine et l’influence de phénomènes hormonaux, neuronaux, psychologiques (et pas nécessairement psychopathologiques) ou purement conjoncturels (les facteurs contextuels).
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Autrement dit s’interroger sur le fondement psychique de l’acte terroriste revêt aussi peu d’intérêt, ou à peu près autant, que de s’interroger sur ce qui fait qu’un beau matin, je veux changer de coupe de cheveux, ou refaire la déco de mon bureau. C’est fascinant, mais doit-on en faire l’enjeu central d’une interrogation sur le terrorisme islamique en France ? Je n’en suis pas certaine.
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L’acceptation de l’islamisme ?
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Je pense même que c’est dangereux parce qu’on en arrive à se convaincre que toute la solution réside dans l’anticipation et l’empêchement de ce passage à l’acte. Et voilà qui est grave et inquiétant. Voilà qui témoigne d’une résignation collective contre laquelle il est impératif de lutter.
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En effet, cette focalisation exclusive signifie que la même idéologie qui a poussé le terroriste à cet acte, pour peu qu’elle s’impose sans violence, ne rencontrera aucune résistance. Autrement dit, derrière la question obsessionnelle du passage à l’acte se cache l’acceptation tacite de la fin et la seule contestation des moyens.
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Ainsi, par la manière même dont on se pose la question (cf. l’image de la bascule), on s’oblige à dissocier l’état théorique et la phase pratique comme s’ils n’entretenaient aucun rapport. On se refuse à envisager que le passage à l’acte soit, ajoute Ingrid Riocreux (source en bas de page).
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2018/03/29/31003-20180329ARTFIG00317-ivan-rioufol

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islamisme-reveil-d-une-resistance-francaise.php
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https://www.causeur.fr/medias-attentats-lakdim-beltrame-super-u-150252
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France: douze projets d’attentats déjoués depuis le début de l’année

Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a indiqué ce mardi que douze attentats avaient été déjoués depuis le début de l'année en France, dont un à Salon-de-Provence. L'attaque, prévue en mai dernier, visait l'École de l'air.

Lors d'une audition dans le cadre de l'examen du projet de loi antiterroriste devant la commission des Lois de l'Assemblée nationale, le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, a énuméré ce mardi une liste de douze projets d'attentats déjoués en France depuis le début de l'année 2017.

Le ministre a indiqué qu'un projet d'attaque contre l'école de l'air de Salon-de-Provence avait été déjoué le 2 mai dernier. Gérard Collomb est également revenu sur l'arrestation en avril dernier de deux hommes à Marseille. Ils visaient un meeting politique cinq jours avant le premier tout de la présidentielle. Le ministre n'a pas donné plus de précisions.

Source

Il y a plus de 4’000 terroristes potentiels en France

   
Michel Garroté - Entre 15'000 et 16'000 hommes, femmes et mineurs, sont aujourd’hui enregistrés au sein du 'Fichier des Signalements pour la Prévention de la Radicalisation à caractère Terroriste' (FSPRT). Une précieuse base de données nationale, créée au mois de mars 2015 par un décret non rendu public, et qui recense les islamistes radicaux français ou résidents sur le territoire. Au mois de novembre 2016, 5'325 radicalisés domiciliés à Paris ou dans les sept autres départements franciliens figuraient dans ce fichier. 4'030 d’entre eux font l’objet d’un suivi plus soutenu.
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Ces personnes ont été identifiées, notamment après l’exploitation des appels téléphoniques adressés par des particuliers à la plate-forme de signalement du 'Centre National d’Assistance et de Prévention de la Radicalisation' (CNAPR). Cette évaluation est, notamment, réalisée en tenant compte des indicateurs de basculement dans la radicalisation tels qu’un comportement de rupture avec l’environnement familial, un changement d’apparence physique ou vestimentaire ou une pratique religieuse hyper ritualisée.
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Par ailleurs, en fonction de la dangerosité des personnes figurant dans ce fichier, il est décidé d’un suivi spécifique. Sur les 15'000 à 16'000 radicalisés au niveau national, entre 3'000 et 4'000 sont considérés comme les plus dangereux et sont suivis spécifiquement par la DGSI.
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://www.leparisien.fr/faits-divers/cartographie-secrete-des-radicalises-25-01-2017-6614952.php#xtor=AD-1481423553
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Il y aura d’autres attentats terroristes islamiques

   
Michel Garroté - Ancien dirigeant du département antiterroriste du MI6, les services secrets britanniques, Richard Barrett indique, dans le Daily Mail, qu’Anis Amri, abatu ce vendredi par la police italienne (il a crié : « allah akbar ») et auteur de l’attentat de Berlin, n’est qu’un terroriste parmi des milliers de terroristes potentiels très extrêmes et dont le nom apparaît dans les registres. De plus, si l’on inclut l’ensemble des Länder d’Allemagne, ils ont environ 7'000 cas existants, ajoute-t-il. Charmante nouvelle...
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De son côté, Lisa Murr Nehme, Franco-libanaise, professeur, historienne, politologue et islamologue a récemment écrit, à propos de l'aide fournie par les Occidentaux aux islamistes (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L’aide diplomatique et militaire accordée par les Anglais au chérif Hussein, était semblable à l’aide accordée par les Américains de nos jours d’abord à Ben Laden et à Al-Qaïda, puis à Daech, et maintenant, au Front Nosra ou Fatah-el-Cham.
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Lisa Murr Nehme : Elle ressemblait également à l’aide accordée par les Américains aux Frères Musulmans en Égypte et ailleurs. Elle a été le pétrole jeté sur le feu d’un mouvement qui n’était que latent, et qui est devenu assez puissant pour survivre aux modes communiste, socialiste, nassérienne, etc. Grâce à ce climat quasi hystérique, Hassan Al-Banna, grand-père de Tariq Ramadan, a pu fonder le mouvement des Frères Musulmans et avoir beaucoup de succès. Et son ami le mufti Hajj Amine Husseini, fait par les Anglais mufti de Jérusalem, a été en position de créer une guerre entre les juifs et les Palestiniens non-juifs, qui dure encore, ajoute Lisa Murr Nehme (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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A ce propos, dans Challenges, l'éditorialiste français Bernard Guetta écrivait notamment, AVANT les attentats de Berlin, Ankara et Zürich (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) :  Combattu par les Occidentaux et non pas par les Russes, Daech recule sur tous les fronts, perd ses hommes, ses stocks de munitions et ses sources de revenus mais rien n’est plus dangereux, on le sait, qu’une bête acculée. Il y aura d’autres tentatives d'attentats. Certaines seront déjouées, d’autres pas mais il y aura d’autres attentats comme ceux d’Ankara et de Berlin car Daech est à la fois dos au mur et oeuvrant à son rebond. L’Etat islamique en Irak et au Levant, Daech, est en train de perdre Mossoul, la plus importante de ses deux places fortes.
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Bernard Guetta : Un quartier après l’autre, cela dure parce que la coalition arabo-occidentale conduite par les Etats-Unis se refuse à écraser sous les bombes la population de cette ville irakienne que les djihadistes martyrisent depuis plus de deux ans déjà. Comme prévu, l’opération prend du temps car les Occidentaux ne veulent pas se comporter comme les Russes à Alep mais Mossoul sera libérée et la coalition se prépare maintenant à chasser ces sanguinaires criminels de Raqqa, en Syrie. Sous quelques mois, d’ici l’été au plus, Daech aura perdu la partie en Irak et en Syrie comme il l’a perdue à Syrte, en Libye. Combattu par les Occidentaux et non pas par les Russes, Daech recule sur tous les fronts, perd ses hommes, ses stocks de munitions et ses sources de revenus mais rien n’est plus dangereux, on le sait, qu’une bête acculée.
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Bernard Guetta : L’Etat islamique doit montrer à ses troupes et ses sympathisants de par le monde qu’il existe encore et peut toujours frapper. Les attentats relèvent pour lui d’une nécessité vitale et il va d’autant plus les multiplier qu’Alep écrasée et l’insurrection syrienne largement défaite, l’état-major de Daech ambitionne de réaliser une OPA sur ce qui reste des différents courants de l’opposition au clan Assad. Quand l’assassin de l’ambassadeur russe à Ankara hurle, avant d’être lui-même abattu, « Souvenez-vous d’Alep ! », il se pose en vengeur des victimes de la Russie. Quand Daech ensanglante la Turquie, il lui fait payer le retournement d’alliances qu’elle a opérée en se rapprochant de Moscou par peur de voir émerger, en Syrie, un Kurdistan indépendant pouvant réveiller l’irrédentisme de ses propres Kurdes.
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Bernard Guetta : Quand Daech réitère Nice à Berlin, il proclame qu’il n’y aurait pas de différence entre l’Europe et la Russie puisque les Européens, malgré les protestations françaises, ont laissé Vladimir Poutine faire à Alep ce qu’il avait fait à Grozny: la réduire en cendres. Des Kurdes aux sunnites irakiens en passant par l’ensemble des opposants syriens, laïcs ou Frères musulmans, l’Etat islamique va tenter de fédérer tous ceux contre lesquels s’est scellée l’alliance de la Russie, du régime syrien, de l’Iran et de la Turquie. Il n’est pas du tout prouvé qu’il y parvienne. Ce sera en tout cas difficile puisque l’insurrection syrienne avait chassé Daech d’Alep il y deux ans et que les combattants kurdes le combattent sur tous les fronts. Entre Daech et ceux qu’il voudrait, désormais, rallier à un front commun, il n’y a que des points de divergence et des coups échangés jusqu’aujourd’hui mais les attentats servent cet objectif. Assassinats ciblés ou tueries de masse, c’est par la terreur, la seule arme qui leur reste, que les djihadistes veulent prouver, premièrement, qu’ils sont seuls capables d’infliger des pertes aux ennemis communs et à ceux qui les laissent faire et, deuxièmement, que l’ennemi de mon ennemi étant mon ami, il faudrait oublier le passé et s'unir.
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Bernard Guetta : Il y a là plus de désespoir que de chances de succès mais imaginons qu’à la faveur de leur alliance, la Turquie écrase les Kurdes ; que les dernières villes syriennes tenues par l’insurrection connaissent le sort d’Alep ; que le régime Assad reconquiert la majeure partie de la Syrie ; que la Russie finisse ainsi de se réimplanter au Proche-Orient dans une alliance avec l’Iran et que les Iraniens consolident leur emprise sur la Syrie, l’Irak et le Liban. Cela n’aurait rien d’impossible. C’est, au contraire, devenu le plus probable mais cela ne changerait rien aux réalités de la région. Les Kurdes syriens aspireront toujours à l’indépendance. En Irak, la minorité sunnite ne voudra toujours pas vivre sous un pouvoir chiite appuyé par l’Iran. En Syrie, la majorité sunnite, plus de 60% de la population, n’attendra que le moment de la revanche et les puissances sunnites ne laisseront pas l’Iran chiite prendre les commandes d’une si grande part du monde arabe. Guerre régionale, le conflit syrien est tout, sauf fini et c’est cette évidence que sont venus rappeler les deux attentats de lundi, en attendant les autres, ajoute Bernard Guetta (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://www.breizh-info.com/2016/12/23/55791/lisa-murr-nehme-anglais-levant-etat-islamique
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http://www.challenges.fr/monde/ankara-berlin-la-raison-de-ces-nouveaux-attentats_443821
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De riches Saoudiens financent les deux parties en Afghanistan

   
Michel Garroté - Ma foi oui, de riches sunnites Saoudiens financent les deux parties en Afghanistan : le gouvernement afghan et les talibans. En réalité, l'Arabie saoudite (sunnite et wahhabite) a toujours pratiqué le double langage et les financements doublés. Des experts tel qu'Alexandre Del Valle et Bat Ye'or l'ont démontré, à de nombreuses occasions, y compris dans leurs livres. A cet égard, il sera intéressant de voir, à partir du 20 janvier 2017, quelle sera la politique de Donald Trump face aux Saoudiens, mais aussi face à l'Iran chiite.
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A propos des Saoudiens, l'analyste Anne Dolhein écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : C’est une information du New York Times : le principal protagoniste du conflit en Afghanistan n’est pas les États-Unis, mais l’Arabie saoudite, parce que les Saoudiens financent les deux parties de sa guerre civile qui n’en finit pas. « Alliée de longue date du Pakistan, l’Arabie saoudite a soutenu la promotion des talibans par Islamabad. A travers les ans, de riches cheikhs saoudiens ainsi que des philanthropes ont soufflé sur les braises de la guerre en finançant à titre privé les rebelles. Et pendant tout ce temps, l’Arabie saoudite a officiellement, fût-ce du bout des lèvres, soutenu la mission militaire américaine et le gouvernement afghan allant jusqu’à les représenter dans des négociations clandestines pour la paix », écrit le journal cité par Breitbart.
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Le résultat des courses, c’est que de riches Saoudiens peuvent financer à titre individuel l'islamisme radical des talibans, tandis que le gouvernement d’Arabie saoudite, tête haute, peut continuer de nier qu’un tel soutien lui soit officiellement offert. L’ancien chef du renseignement saoudien et ambassadeur aux Etats-Unis, le prince Turki al-Fayçal a pu déclarer, sans rougir : « Lorsque j’étais au gouvernement, pas un centime n’est allé aux talibans ». Or donc, les Saoudiens financent aussi bien les talibans que le gouvernement en Afghanistan. Côté talibans, l’histoire est très différente : l’ancien ministre des finances Agha Jan Motasim affirme que ses nombreux pèlerinages vers les villes saintes d’Arabie saoudite étaient avant tout destinés à lever des fonds, non seulement auprès des cheikhs saoudiens mais également à travers les contacts organisés avec des musulmans riches et favorables aux talibans venus en pèlerinage depuis de nombreuses parties du monde.
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Motasim a également joué un rôle de premier plan, selon le New York Times, pour la négociation d’un accord de paix entre les talibans et le gouvernement afghan, plan qui devait capoter à la faveur d’une lutte de pouvoir au sein même du mouvement taliban, accompagnée d’accusations de détournements de fonds contre l’ancien ministre. Un autre moyen de financement des talibans consiste à racketter les travailleurs pachtounes qui se rendent en Arabie saoudite comme travailleurs immigrés : ils exigent un pourcentage des revenus pour assurer la « protection » des familles des émigrés restées au pays. En clair, le jeu diplomatique de l’Arabie saoudite consiste à favoriser les sunnites et à supplanter le Qatar.
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Le double jeu saoudien répondrait, selon un ancien employé du département d’État, Vali Nasr, à une stratégie visant à contenir l’islam chiite, et sa superpuissance, l’Iran, par « la construction d’un mur de radicalisme sunnite barrant l’Asie du Sud et l’Asie centrale ». Une autre motivation pourrait être la lutte d’influence en cours entre l’Arabie saoudite et le Qatar qui cherchent chacun a jouer un rôle dominant dans le monde sunnite. Cela explique que les Saoudiens construisent actuellement un réseau d’universités et de madrasas en Afghanistan afin d’asseoir leur influence religieuse et culturelle, ce qui ne va pas sans versement de fonds, dont une partie au moins aboutit entre les mains de groupes extrémistes qui se livrent aujourd’hui à la glorification du Califat et donc de l’Etat islamique. De son côté, l’Iran en ferait autant pour influencer la population chiite afghane, conclut Anne Dolhein (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté
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http://www.nytimes.com/2016/12/06/world/asia/saudi-arabia-afghanistan.html?_r=0
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http://www.breitbart.com/national-security/2016/12/08/nyt-wealthy-saudis-funding-both-sides-taliban-war/
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http://reinformation.tv/arabie-saoudite-saoudiens-financent-afghanistan-deux-parties-dolhein-63427-2/
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A propos du 11 Septembre 2001

   
Michel Garroté - J'ai préféré attendre un peu, et, réfléchir un brin  --  tant les articles sur le 9/11 étaient nombreux  --  avant d'ajouter mon propre grain de sel au copieux menu "Le 11 Septembre, 15 ans après", copieux menu qui nous a été, ces jours-ci, servis et repassé par nos médias. Je note, par ailleurs, qu'avant, pendant et juste après le 15 septembre 2016, les monarchies pétrolières du Golfe se sont soudain agitées, et, s'agitent encore, "contestant" la récente loi du Congrès américain autorisant les proches des victimes des attentats du 11 Septembre à poursuivre des pays soupçonnés d’avoir soutenu ces attaques contre les Etats-Unis, notamment l’Arabie saoudite. "Le 11 Septembre, 15 ans après", c'est donc, aussi, cet aspect-là.
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Le secrétaire général du Conseil de Coopération du Golfe (CCG), Abdellatif Zayani, a été jusqu'à exprimer "la profonde inquiétude" des six pays membres du CCG, après l’adoption, par le Congrès, de cette loi, qui, selon Abdellatif Zayani, "contrevient aux fondements et aux principes des relations entre les Etats, notamment l’immunité souveraine des Etats". Abdellatif Zayani a souhaité également que l’administration américaine n’entérine pas "cette loi qui, dit-il, aura un impact négatif sur les relations entre les Etats, dont les Etats-Unis". Le Conseil de Coopération du Golfe (CCG), par la bouche d'Abdellatif Zayani, se ferait-il menaçant ? Ou, au contraire, a-t-il peur, que 15 ans après les attentats du 11 Septembre, l'on s'intéresse, de trop près, au rôle de certains citoyens saoudiens, dans les attentats en question ?
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Toujours à propos du 9/11, Ali Adib, sur raseef22.com/, avait mis fin, une bonne fois pour toutes, en 2013, à la fumeuse théorie du "complot juif" concernant les attentats (extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page) : "Le moins qu’on puisse dire est qu’ils (les attentats du 11 Septembre) font l’objet de suspicion. En interrogeant les ressortissants des pays arabes, on serait surpris de voir combien d’entre eux croient que ce sont les Etats-Unis eux-mêmes – ou Israël, leur allié – qui les ont organisés, et ce afin de justifier leur guerre contre le monde arabe et musulman. Une des assertions qu’on entend souvent est que des milliers de Juifs ne seraient pas allés travailler ce jour-là. Ils auraient été avertis à l’avance des attentats".
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Ali Adib avait ajouté : "Ceux qui avancent cette thèse n’expliquent pas comment des milliers de gens auraient pu être suffisamment discrets pour que rien ne filtre d’une information de cette importance. Le New York Times a mené l’enquête pour arriver à la conclusion qu’en réalité 15% des victimes étaient des Juifs. Pour ceux qui voudraient le vérifier, les noms et les photos des victimes sont toujours disponibles. Or ces informations ne semblent pas être parvenues jusqu’aux Arabes. Qui plus est, ceux-ci se montrent inébranlables dans leur conviction qu’il y a eu complot, quand bien même Oussama Ben Laden a reconnu et revendiqué avoir été à l’origine des attentats", avait précisé Ali Adib (fin des extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page).
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Pour ce qui me concerne, dans le cadre du "11 Septembre, 15 ans après", j'estime, que face à l’islam, il serait grand temps de prendre quelques mesures. Car si les médias occidentaux continuent de pratiquer le mensonge et l’autisme, l’islam, lui, progresse et révèle, toujours plus, son vrai visage. Celui d’une religion qui, à moins de se réformer de l’intérieur, deviendra incessamment une forme de fascisme religieux à l’échelle planétaire. Première mesure : exiger la réciprocité en matière de liberté religieuse. Deuxième mesure : geler les constructions de mosquées en Occident. Troisième mesure : favoriser en Europe l’immigration de Chrétiens d’Orient persécutés et stopper l’immigration de musulmans. Quatrième mesure : déployer des forces multinationales de protection dans les zones en terre d’islam où les Chrétiens font l’objet de massacres.
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Oui, je sais, aucune de ces quatre mesures ne sera prise. Pourtant, les faits reproduits ci-dessous légitiment, à eux seuls, que de telles mesures soient prises. Or, elles ne le seront pas, et, je le sais aussi bien que vous. Quelle sera la conséquence du refus de prendre ces mesures ? La conséquence, c’est que la guerre contre l’islam va durer plusieurs décennies et qu’elle fera centaines de milliers de morts. Et en 2050, aura lieu, à Nuremberg, le procès des nazislamistes et de ceux qui auront collaboré avec eux. Obama et d'autres se verront alors retirer à vie le droit d’être élu et le droit de voter. Des dizaines de dictateurs génocidaires musulmans, laïcs et religieux, seront condamnés à perpétuité.
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Je note que par ailleurs, la Coordination des Chrétiens d’Orient en Danger (CHREDO), condamne les propos tenus  --  en septembre 2016, à l’occasion et suite au pèlerinage annuel et de l’afflux de millions de musulmans à la Mecque,  --  par l’Imam en chef de la grande mosquée de la Mecque, Abdul Rahman Ibn Abdul Aziz As-Sudais (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L’imam en chef a en effet tenu un prêche d’incitation à la haine religieuse, notamment contre les chrétiens « haineux » et les juifs « traitres » devant plusieurs milliers de pèlerins de différentes nationalités, dont des Français et des millions de téléspectateurs sur les chaînes des télévisions arabophones. L’Imam en Chef « d’El Haram Al Charif » (la Kaaba, le lieu le plus saint d’islam), l’un des religieux les plus influents en Arabie Saoudite, a demandé le soutien d’Allah aux Djihadistes au Yémen, en Syrie et en Irak pour qu’il leur apporte victoire : sur les Rafedah  athées (les chiites), sur les juifs traitres, sur les chrétiens haineux et sur les hypocrites corrompus.
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CHREDO : Cet appel au meurtre, doublé d’un soutien sans scrupules aux terroristes sanguinaires qui sévissent en Orient et dont les ramifications ont atteint l’Occident, est une preuve à charge contre l’Arabie Saoudite qui autorise de tels prêches sur son sol, qui ont d’ailleurs été vivement critiqués par les médias égyptiens qui l’ont qualifié de discours « daeshien ». Suite au 15ème anniversaire du 11 septembre 2001, alors que le monde est devenu un grand champ de bataille et que le terrorisme a germé dans toutes les sociétés, il est urgent de déraciner complètement ce mal là où il pousse, de faire taire toutes les voix qui le portent et d’assécher complètement ses sources.
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CHREDO : Considérant que ce discours public alimente haine et terrorisme, et en l’absence de toute réaction des autorités saoudiennes, qui signent ainsi leur complicité et leur accord avec ce discours de haine, la CHREDO adresse un courrier à François Hollande, Président de la République, lui demandant de saisir le Roi d’Arabie Saoudite, le gardien des lieux saints de l’islam, ainsi que les autorités saoudiennes pour exiger des sanctions contre cet Imam et son renvoi des cadres religieux. En l’absence de réaction saoudienne, la CHREDO exige que le Président de la République française saisisse le Conseil de Sécurité des Nations Unies et demande des sanctions contre l’Arabie Saoudite qui laisse se développer sur son sol des discours qui alimentent la haine contre les musulmans shiites, les juifs et les chrétiens, conclut CHREDO (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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De son côté, l'excellent Christian Vanneste, a récement écrit, à propos du 11 Septembre (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Il y a 15 ans quatre avions de ligne américains étaient détournés et projetés sur des cibles fortement symboliques, les deux tours du World Trade Center de New York, le Pentagone et peut-être la Maison Blanche à Washington. Les trois premiers objectifs ont été atteints. Le dernier ne l’a pas été sans doute en raison d’un acte d’héroïsme des passagers. Ces attentats ont provoqué la mort de près de 3000 personnes. Sur les 19 terroristes, 15 étaient saoudiens. Le Congrès des Etats-Unis vient de voter une loi qui permet aux victimes et à leurs ayants droit de poursuivre en justice les Etats impliqués dans les actes terroristes. L’Arabie saoudite est évidemment la première visée. Le Président Obama peut refuser de signer cette loi et lui opposer son veto.
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Christian Vanneste : Il a exprimé sa réticence en la justifiant par les risques qu’elle entraînerait pour les Etats-Unis dont la politique étrangère serait entravée par la levée de l’immunité dont jouissent jusqu’à présent les Etats. Ceux-ci pourraient agir en représailles. Le gouvernement saoudien a déjà brandi une menace sur les bons du trésor américains. Le Congrès à majorité républicaine pourrait contourner le veto présidentiel à la majorité des 2/3. C’est donc un double bras-de-fer qui se dessine, l’un entre le Président et le Parlement américain, l’autre entre Washington et Riyad, capitale de la richissime famille Saoud, la grande et fidèle alliée de l’Amérique.
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Christian Vanneste : Cette situation doit éclairer l’histoire récente et la situation présente, mais avec la lumière trouble de la politique menée par un Oncle Sam plus ambigu que jamais. L’Arabie est qualifiée de « saoudite » en raison de la famille qui a trois reprises a pris le pouvoir dans le Nejd. Entre les deux guerres mondiales, elle a étendu par les armes son pouvoir sur la plus grande partie de la péninsule en chassant notamment les Hachémites, alliés aux Britanniques,de La Mecque. Ceux-ci règnent encore en Jordanie. Ils pouvaient revendiquer le califat en tant que descendants du Prophète. Les Saoud se contentent d’être les « gardiens » contestés des lieux saints. Les 2236 morts dans une bousculade lors du dernier pèlerinage fournissent un argument de poids aux critiques, iraniennes, c’est-à-dire chiites notamment.
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Christian Vanneste : Cette famille a depuis le début, au XVIIIe siècle, promu les idées d’une forme extrême de l’islam, le wahhabisme, qu’elle applique scrupuleusement sur son territoire. Mais les extraordinaires ressources pétrolières découvertes sur celui-ci ont conduit à deux conséquences : la première est le grand intérêt des USA pour ce pays. Cette alliance sans doute souterraine lors de la lutte indirecte contre les Anglais s’est concrétisée par l’accord entre le roi Ibn Saoud et le Président Rooseveelt en 1945. Les effluves pétroliers ont fait oublier aux Américains les remugles d’une religion enfermée dans son passé. La seconde conséquence est bien sûr la richesse considérable qui est tombée sur cette famille et indirectement sur le pays.
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Christian Vanneste : Elle lui permet d’être un acteur majeur au moins dans le monde arabe et islamique. Depuis, ce couple, uni par l’intérêt mais discordant sur tout le reste, joue dans le monde un rôle considérable et plein de risques. Sans doute, le protecteur militaire des Saoud peut-il obtenir de ceux-ci une retenue dans l’hostilité envers son autre allié de la région, Israël. Mais les Saoud préfèrent s’en prendre à l’Iran des hérétiques chiites. Plutôt que de combattre l’Etat islamique, menaçant certes, mais salafiste lui-aussi, ils ont attaqué les chiites du Yémen, les Houthis. Le choix des Saoud est rarement en contradiction avec la volonté américaine. Ils ont soutenu Saddam Hussein dans sa guerre contre l’Iran.
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Christian Vanneste : Les Américains ont écrasé Saddam lorsque son armée a envahi le Koweït et menacé l’ensemble des monarchies pétrolières du Golfe. Cette entente paradoxale a connu sa plus belle réussite lorsque les islamistes financés par les Saoudiens, armés par les Américains et ravitaillés par les Pakistanais ont battu les soviétiques et sans doute précipité l’effondrement du bloc communiste. Malgré cette victoire des « croyants » sur les « sans-dieu », il y avait un sacré ver dans le fruit. Le wahhabisme était sorti de sa cage dorée saoudienne pour se battre seul, armé, et revigoré par son succès. Il a vu que la décadence occidentale était un ennemi aussi et qu’il fallait l'abattre pour remettre l’islam dans la voie du djihad, de la conquête mondiale, qui est au coeur de son message.
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Christian Vanneste : Il s’est appelé Al-Qaïda et a frappé les Etats-Unis en plein coeur. Depuis 15 ans, le monde et la France en particulier sont confrontés à ce réveil et aux retombées néfastes d’une politique américaine qui va de manoeuvres en maladresses, et qui soulève des soupçons de plus en plus forts sur les valeurs qu’elle prétend défendre. L’alternance des Républicains et des Démocrates à Washington, c’est celle des coups de boutoir des premiers et de la passivité assortie d’actions plus discrètes chez les seconds. Le soutien aux Afghans, c’était Reagan, la première et la seconde intervention en Irak, les Bush, père et fils. Carter, Clinton ont laissé prospérer le danger, le premier en Iran, le second un peu partout, en Somalie, en Irak, au Yémen. Obama est à leur suite.
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Christian Vanneste : Si l’on peut contester l’action brutale de Bush en Irak, que dire de l’inaction de son successeur qui a laissé empirer le mal pour laisser à la fin de ses deux mandats une multiplicité de conflits tout autour du monde musulman et pas seulement d’ailleurs. Ce sont ces guerres qui expliquent en partie et justifient dans les discours « la crise migratoire » et l’accueil que l’Europe devrait réserver aux « réfugiés ». Le jeu compliqué et trouble de Washington atteint son sommet en Syrie où sous prétexte de combattre une dictature, qui, elle, ne bénéficie pas de l’immunité, les USA aident, sur le territoire souverain d’un Etat qui n’a nullement menacé la paix du monde, des rebelles qui sont pour la plupart des métastases d’Al-Qaïda.
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Christian Vanneste : Que le rejeton émancipé le plus visible, l’Etat islamique,  soit l’ennemi ciblé ne doit nullement masquer l’ambiguïté du reste. Le 11 Septembre a suscité un mouvement légitime de solidarité envers le peuple américain. Les alliances douteuses et la politique à la fois égoïste et dangereuse du pouvoir de Washington ne peuvent soulever aucune sympathie à son égard, conclut Christian Vanneste (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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Sources :
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http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/La-CHREDO-denonce-l-imam-de-la-Mecque
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http://www.courrierinternational.com/article/2013/12/26/pour-en-finir-avec-la-theorie-du-complot#
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http://www.conspiracywatch.info/Des-juifs-avertis-des-attentats-a-Paris-quand-le-Times-of-Israel-relaie-l-intox-de-Jonathan-Simon-Sellem_a1494.html
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http://www.conspiracywatch.info/Le-mythe-des-4-000-Juifs-absents-du-World-Trade-Center_a96.html
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http://kassataya.com/monde-arabe/12161-monde-arabe-pour-en-finir-avec-la-theorie-du-complot
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http://www.courrierinternational.com/article/2013/12/26/pour-en-finir-avec-la-theorie-du-complot
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http://raseef22.com/home#.T405VfmYrgV
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http://raseef22.com/Blogs
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http://www.christianvanneste.fr/2016/09/11/le-11-septembre-15-ans-apres/
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Des droits de l’homme aux hommes sans droits

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Michel Garroté - Vous avez dit "droits de l’homme" ? Au temps de la guerre dite "froide" (100 millions de victimes à l'échelle planétaire en 40 ans), nos médias passaient sous silence les violations des droits de l'homme dans la sphère soviétique et se concentraient sur les violations des droits de l'homme dans les pays à régimes autoritaires pro-occidentaux.
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Aujourd'hui, nos médias passent sous silence les violations des droits de l'homme en terre dite terre d'islam et se concentrent sur les violations des droits de l'homme en Russie. Ils ne les dénonçaient pas en Russie au temps de l'URSS et maintenant ils les dénoncent parce que la Russie est devenue notre alliée, au moins tactique à court terme, voire stratégique à moyen et long terme.
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En somme, avec la guerre froide, puis, la guerre djihadique, nous vivons dans un monde où nos médias nous font passer systématiquement des droits de l'homme aux hommes sans droits. Laguerre froide était un jeu à somme nulle dans un monde bipolaire. La guerre djihadique est une guerre assymétrique dans un monde multipolaire. Et dans les deux cas, nos médias nous font glisser des droits de l'homme aux hommes sans droits.
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A ce propos, dans Valeurs Actuelles, Laurent Dandrieu écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : En France, Les magistrats se sont conféré "une fonction prophétique", au détriment du peuple. Détournés de leur but originel, les droits de l’homme empêchent aujourd’hui le peuple de se défendre contre l’immigration de masse. Avec la récente série d’attaques terroristes islamistes, la question de l’état de droit s’est retrouvée au centre des débats, et derrière elle, celle des droits de l’homme : sont-ils le symbole même de notre civilisation, ce à quoi il faut s’accrocher contre vents et marées sous peine de renier notre identité profonde, ou sont-ils devenus l’incarnation de notre impuissance, la figure d’une société incapable de se défendre parce qu’elle ne se réduit plus qu’à un assemblage de règles juridiques dont la finalité a été perdue de vue ?
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Laurent Dandrieu : Dans ce débat, le petit essai de Jean-Louis Harouel, les Droits de l’homme contre le peuple, fournit un aliment indispensable pour la réflexion. Le titre est sans équivoque, la thèse limpide. C’est celle d’un dévoiement des droits de l’homme, détournés du but pour lequel ils avaient été conçus et retournés contre les peuples qu’ils étaient censés défendre des empiètements du pouvoir. Jean-Louis Harouel : « L’application de droits individuels jadis conçus pour protéger un peuple contre les excès d’autorité de ses gouvernants devient dangereuse pour ce peuple quand se déversent sur son territoire d’autres peuples, surtout dans un climat de guerre entre civilisations. Aujourd’hui transformés en une religion séculière de nature millénariste obsédée par la non-discrimination, les droits de l’homme exposent chaque peuple européen à voir des membres d’un autre peuple s’installer massivement chez lui et mettre à profit ces droits pour travailler à le détruire, pour faire prévaloir leur mode de vie et leurs valeurs, au détriment de ceux du pays d’accueil », précise Jean-Louis Harouel.
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Laurent Dandrieu : Porteur de valeurs rigoureusement contraires à celles de notre civilisation, parmi lesquelles la confusion du profane et du sacré et la soumission de la liberté de pensée à la révélation divine, stipulée par la Déclaration islamique universelle des droits de l’homme de 1981, le communautarisme musulman, qui résulte inéluctablement de la présence massive de l’islam en Europe, utilise par exemple notre conception des droits de l’homme pour tendre à empêcher toute critique véritable de cette religion, qui serait une manière détournée de discriminer les musulmans. Il utilise l’obsession de la non-discrimination à laquelle se résume de plus en plus notre système juridique pour protéger de toute critique et répandre une pensée religieuse par nature discriminatoire - vis-à-vis des femmes ou des minorités religieuses non musulmanes, par exemple.
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Laurent Dandrieu : La façon dont l’arsenal juridique censé lutter contre les discriminations a progressivement réduit la liberté d’expression sur des sujets aussi cruciaux que l’immigration ou l’islam est caractéristique de ce détournement des droits de l’homme contre le peuple : « Il y a, au nom des idées les plus généreuses, création subreptice d’une société liberticide, dans laquelle il est interdit de dire ce que l’on voit, de dénoncer les mécanismes qui sont en train de détruire nos sociétés et notre civilisation », écrit Harouel.
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Laurent Dandrieu : Symbole de cette façon dont la promotion des droits de l’homme en alpha et oméga de toute politique a conduit nos sociétés, suivant le mot de Marcel Gauchet, à « se promettre à l’impuissance collective », Jean-Louis Harouel pointe une décision du Conseil d’État, datant de 1978, érigeant en principe intangible le droit au regroupement familial. C’est ainsi, note-t-il, que « la très vertueuse religion séculière des droits de l’homme trace aux Européens le devoir de disparaître en souriant pour faire place à d’autres peuples et d’autres civilisations ». Au nom des droits de l’homme, ils deviennent des hommes sans droits, qui n’ont plus que celui de s’effacer en silence. Dans le silence étourdissant produit par la léthargie des Européens qui semblent consentir à leur propre disparition, le livre éclairant de Jean-Louis Harouel apparaît comme un salutaire cri d’alarme, conclut Laurent Dandrieu dans Valeurs Actuelles (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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Les Droits de l’homme contre le peuple, de Jean-Louis Harouel, Desclée de Brouwer, 146 pages, 14 €.
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http://www.valeursactuelles.com/des-hommes-sans-droits-64361
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Combien NOUS coûte le terrorisme ?

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Michel Garroté - Bonne question. Car il est vrai que la terreur islamique ne se contente pas de TUER. En plus elle NOUS coûte cher. Ci-dessous, la réponse de Charles Wyplosz, professeur d'économie internationale à l'Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) à Genève et directeur du Centre international d'études monétaires et bancaires.
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Charles Wyplosz (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : On a un peu parlé du coût budgétaire du terrorisme mais pas vraiment de ce que cela implique en matière économique. L'an dernier, Michel Sapin a parlé d'augmenter les dépenses de presque un milliard d'euros. Puis les chiffres se sont succédés et l'ardoise s'alourdit inexorablement. Mais ce n'est que la pointe de l'iceberg. La perte globale pour l'économie, autrement dit pour le niveau de vie est beaucoup plus lourde, mais difficile à cerner. On ne sait pas précisément ce que l'État dépense en matière de terrorisme, et pour cause. La lutte contre le terrorisme mobilise la police et la gendarmerie, l'armée, les douanes, le renseignement intérieur et extérieur, la justice, les prisons, et bien d'autres services.
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Dans tous les cas, il faut plus de personnel, plus de moyens matériels et souvent de la haute technologie. Lorsqu'on additionne les nouvelles dépenses annoncées et plus ou moins clairement estimées, on devrait arriver facilement à 1% du PIB. À l'arrivée, ce pourrait être le double. La politique reprenant rapidement le dessus, le débat a rapidement porté sur le financement de ces dépenses. Le gouvernement a promis de ne pas lever un impôt-antiterrorisme mais de couper un montant équivalent d'autres dépenses. Comme ces mines d'or n'ont pas été clairement annoncées et chiffrées, ce sera de la dette publique supplémentaire. D'ailleurs le gouvernement s'est empressé d'avertir Bruxelles que les engagements budgétaires ne seront pas respectés.
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Tout ceci est peut-être distrayant, mais ce n'est pas le cœur du problème. Il suffit de regarder autour de nous pour constater qu'il y a bien plus que ces dépenses publiques: les services de sécurité privés sont partout, et ce n'est pas gratuit. Les coûts ont beau être noyés dans les prix de vente, ils sont bien là. Des dizaines de milliers d'entreprises consacrent des sommes importantes à la cyber-sécurité, tout comme les services de l'État, d'ailleurs. Ce pourrait bien être encore 1% du PIB, ou plus, qui sait, qui est dépensé pour nous protéger des menaces terroristes. La question n'est pas le financement de toutes ces dépenses, contrairement à ce qui mobilise les politiques. C'est bien plus sérieux. Imaginez la situation avant l'apparition du terrorisme, il y a seulement quelques années.
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Nos dépenses privées et publiques étaient consacrées à autre chose: la consommation privée, les investissements productifs des entreprises, les services de l'État, la politique sociale, etc. La sécurité anti-terroriste est une ponction sur toutes ces dépenses «normales». Si tous les efforts de cette lutte étaient complètement efficaces, nous serions dans la même situation qu'avant l'apparition du terrorisme, vivant en sécurité. Autrement dit, dans le meilleur des cas, nous serions aujourd'hui comme avant, moins 2 ou 3% de revenus. Les dépenses supplémentaires relancent la demande en période de chômage élevé ne sont elles pas bienvenues? Hélas, non. Car elles détournent du pouvoir d'achat.
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Les entreprises et le personnel qui travaillent dans le secteur multiforme de la sécurité - la police ou les spécialistes de la cyber-sécurité, par exemple - connaissent une belle expansion, mais cela se fait au détriment de tous les autres secteurs. L'effet global est nul, sauf peut-être pour la part des dépenses publiques qui sera financé par la dette, mais il faudra bien rembourser cette dette. Sur le long terme, c'est encore pire. Les dépenses de sécurité sont largement improductives puisqu'elles consistent à acheter des services dont nous ne voudrions pas en l'absence de menace terroriste.
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La seule exception est le développement de nouvelles technologies qui peuvent soit être vendues à l'étranger, soit avoir des retombées dans d'autres secteurs. Israël est un exemple de ce genre de réussite et il a des années d'avance (Note de Michel Garroté - L'UE ne cesse de critiquer Israël tout en consultant l'Etat hébreu sur la lutte anti-terroriste....).
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Pour l'essentiel, donc, les ponctions de revenus ne nous font rien de bien, ni pour la croissance future, ni pour notre qualité de vie. De plus, nos revenus collectifs sont amputés par une perte de part de marché dans le secteur du tourisme. La croissance économique est créée par le progrès technologique. Ces dernières décennies, les gains ainsi créés étaient de l'ordre de 1 à 1,5% par an. Autrement dit, ce sont peut-être deux années d'innovations et d'efforts de productivité qui sont annihilées. Pire même, la croissance elle-même devrait pâtir d'une baisse de dépenses productives, publiques et privées. Bien sûr, l'importance de ces coûts ne signifie pas qu'il faut renoncer à assurer la sécurité des Français.
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D'ailleurs une majorité écrasante est en faveur de plus de dépenses. De toute façon, nous n'avons pas vraiment le choix. Mais cette situation n'est pas près de changer et il faut savoir ce que cela va représenter en matière de niveau de vie, conclut Charles Wyplosz (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.lefigaro.fr/vox/economie/2016/08/22/31007-20160822ARTFIG00250-combien-coute-le-terrorisme.php
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