Norvège : un religieux musulman écrit que « Hitler a laissé survivre certains Juifs afin que le monde comprenne pourquoi il est nécessaire de les tuer »

Les Juifs dans le Coran sont appelés les plus forts de toutes les personnes en inimitié envers les Musulmans (5:82) ;
ils fabriquent des choses et les attribuent faussement à Allah (2:79; 3:75, 3:181);
ils prétendent que le pouvoir d'Allah est limité (5:64) ;
ils aiment écouter des mensonges (5:41) ;
ils désobéissent à Allah et n'observent jamais ses commandements (5:13).
Ils se disputent et se querellent (2:247) ;
cachernt la vérité et trompent les gens (3:78) ;
incitent à la rébellion contre les prophètes et rejettent leur direction (2:55);
sont hypocrites (2:14, 2:44);
donnent la préférence à leurs propres intérêts sur les enseignements de Muhammad (2:87) ;
souhaitent du mal aux gens et essaient de les induire en erreur (2:109);
ressentir de la douleur quand les autres sont heureux ou chanceux (3:120) ;
sont arrogants d'être le peuple bien-aimé d'Allah (5:18);
dévorent la richesse des gens par subterfuge (4:161) ;
calomnient la vraie religion et sont maudits par Allah (4:46);
tuent les prophètes (2:61) ;
sont sans pitié et sans cœur (2:74) ;
ne tiennent jamais leurs promesses ni n'accomplissent leurs paroles (2:100) ;
sont libres de commettre des péchés (5:79) ;
sont lâches (59:13-14);
sont avares (4:53) ;
sont transformés en singes et en porcs pour avoir enfreint le sabbat (2:63-65 ; 5:59-60 ; 7:166) ; etc.
Ils sont sous la malédiction d'Allah (9:30),
les musulmans devraient leur faire la guerre et les soumettre à l'hégémonie islamique (9:29).166) ; etc.

Un imam norvégien signalé pour discours de haine après avoir loué Hitler et attaqué les Juifs

par Igor Kuznetsov, Sputnik News , 5 août 2021 :

Dans des messages maintenant supprimés qu'il a attribués plus tard à sa colère face aux attaques à Gaza, l'imam a écrit:

« Hitler a laissé survivre certains Juifs afin que le monde voie à quel point cette nation est cruelle et pourquoi il est nécessaire de les tuer ».

Un imam de la ville norvégienne de Drammen a été signalé pour discours de haine et incitation au crime en raison de ses publications sur Facebook.

L'homme est imam local depuis 2009 à Drammen, qui compte le deuxième pourcentage le plus élevé d'immigrants de toutes les communautés de Norvège, derrière Oslo, et il est membre de l'organisation musulmane Minhaj ul-Quran.

Le signalement cite plusieurs publications de l'imam sur Facebook, qui contenaient toutes des affirmations virulentes sur les Juifs et Israël.

« Israël est le diable, et Hitler a laissé survivre certains Juifs pour que le monde puisse voir que s'ils survivaient, l'humanité serait en danger à cause d'eux »,

a-t-il écrit dans un de ces messages,  cité par le journal Drammens Tidende, qui s'est réservé le droit à des erreurs mineures car les messages ont été traduits de l'ourdou…

Selon l'article, l'homme avait quelque 2 900 amis Facebook et 1 150 abonnés.

L'imam en question a ensuite présenté des excuses pour ces publications sur Facebook.

« Je veux tout d'abord m'excuser pour mes affirmations sur Facebook. Mes affirmations et les commentaires ultérieurs d'autres personnes ne représentent pas mon point de vue et ce que je représente. J'ai passé une grande partie de ma vie à travailler pour l'égalité, la compréhension, le respect et la tolérance. Pour moi, ce sont des valeurs qui sont très chères », a-t-il écrit.

Source: https://www.jihadwatch.org/2021/08/norway-muslim-cleric-writes-that-hitler-let-some-jews-be-so-world-would-see-why-it-is-necessary-to-kill-them

Traduction Albert Coroz pour LesObservateurs.ch

Le Hamas déclare le directeur local de l’UNRWA persona non grata parce qu’il a qualifié les frappes israéliennes sur Gaza de “précises”

L'UNRWA, l'office des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, a un problème.
Dans une récente interview télévisée, son directeur sur place, Matthias Schmale, a parlé en termes élogieux de l'armée de l'air israélienne, affirmant qu'elle avait bombardé Gaza avec une "énorme finesse".

C'en était trop pour le Hamas. L'organisation palestinienne était furieuse, d'autant plus qu'elle avait toujours pu compter sur l'UNRWA pour se ranger à ses côtés sans réserve.

Même les excuses ultérieures de Schmale sur Twitter, disant les pertes en vies humaines (des deux côtés) étaient inacceptables et que les attaques aériennes constituaient une punition collective inacceptable, ne sont pas parvenues à apaiser le Hamas.

Schmale a été déclaré persona non grata. Il ne devrait plus être autorisé à vivre à Gaza, a déclaré le Hamas, en raison de ses déclarations "hostiles" et de son parti pris affiché pour l'occupant.

Lors des manifestations, Schmale est traité de "complice". L'homme qui était censé aider les Palestiniens de Gaza n'est plus autorisé à entrer dans le pays parce qu'il a eu le courage de dire sa vérité.

Source : Weltwoche

Traduction Albert Coroz pour LesObservateurs.ch


Une mère musulmane à Amsterdam oblige son enfant à cracher sur le drapeau israélien lors d'une manifestation pro-israélienne

La haine qu'ils apprennent aux enfants à ressentir est écœurante.
La façon dont ils l'encouragent... et la façon dont d'autres personnes dans le monde la justifient.

Tweet: Elderofziyon@elderofziyon

Il est tragique que tant d'enfants se voient enseigner la haine par leurs parents sectaires.

Il est encore plus tragique que tant de personnes justifient cela.

Antisémitisme lors d'une manifestation pro-israélienne

Comment peut-il y avoir la paix lorsque des parents enseignent la haine à la génération suivante ? Regardez ce qui s'est passé lors d'une manifestation pro-israélienne à Amsterdam. Regardez la façon dont la mère du garçon lui dit d'aller cracher sur le drapeau israélien, sur le drapeau juif. Elle l'encourage ! C'est de l'abus d'enfant, cette façon dont ils éduquent leurs enfants à la haine et au manque de respect envers les autres. Comment peut-on soutenir un camp qui fait des choses aussi détestables ?

Le peuple juif enseigne à ses enfants à aimer et à faire la paix. Ils leur apprennent à ne pas juger et à trouver ce qui peut unir les différentes personnes au lieu de ce qui les divise. Et vous pouvez voir ici ce que l'autre camp - qu'il s'agisse des musulmans ou de toute personne favorable à la destruction de l'État juif - enseigne à ses enfants. Un antisémitisme aussi horrifiant.


Image ci-dessous: Manifestation anti-israélienne à Lausanne dans le même état d’esprit...

Après les dernières frappes israéliennes sur Gaza suite aux attaques du Hamas sur la population civile, il y a eu des déchaînements de violences contre les juifs dans toutes les villes européennes fortement islamisées.

Désormais, les juifs ne sont plus en sécurité nulle part dans ces villes.

Image en avant: Non, le jeune homme ne manifeste pas contre le génocide des Juifs, mais contre le «génocide» des Palestiniens par les Juifs!

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Sans aucune autre explication, image du jour dans 24heures:

Image grand format parue à la place des caricatures dans les 24heures du 31 mai. Des enfants paisibles réclament la mort des Juifs.

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Dans le Courrier et les 24 heures du 17 mai :

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Suède : Agression d’un non-Juif qui portait la kippa en signe de solidarité

La victime a été agressée dans la rue par plusieurs hommes et qualifiée de "bâtard juif" ; il y a eu une recrudescence des attaques antisémites en Europe ces dernières semaines

en Suède, le 4 mars 2021. (Crédit : Jonathan NACKSTRAND / AFP)

JTA — Un non-Juif qui portait la kippa dans la ville de Gothenburg, en Suède, a été agressé par plusieurs hommes et qualifié de « bâtard juif » par au moins l’un d’entre eux, selon un témoin.

Cet incident survenu mercredi dernier « s’est produit très rapidement », a confié le témoin au quotidien Dagen Nyheter qui a publié un article à ce sujet dans son édition de jeudi.

« Il n’a eu aucune chance de se défendre », a continué le témoin qui serait lié à la victime présumée, dont l’identité n’a pas été révélée.

La police a ouvert une enquête sur l’agression qui a eu lieu dans l’après-midi dans le centre de Gothenburg, une ville portuaire de plus de 500 000 habitants.

En 2015, un journaliste suédois qui n’était pas Juif avait été agressé à Malmo, une autre ville portuaire située à environ 240 kilomètres de Gothenburg. Il portait à ce moment-là une kippa dans la rue pour enquêter sur les attitudes adoptées à l’égard des membres de la communauté juive du pays.

Les groupes de veille et les responsables des communautés juives font part d’une recrudescence des incidents antisémites dans toute l’Europe depuis le début des combats intenses entre Israël et le Hamas, au début du mois.

Un cessez-le-feu qui a été signé le 21 mai a mis un terme aux onze jours de combats, mais les incidents antisémites semblent encore se produire à un taux élevé.

source: https://fr.timesofisrael.com/suede-agression-dun-non-juif-qui-portait-la-kippa-en-signe-de-solidarite/

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Antisémitisme: Des Juifs européens craignent une guerre perdue face à la haine

Les attaques ont grimpé en flèche pendant le conflit en Israël. Mais cette fois-ci, des leaders juifs, de Paris à Berlin, font part de leur pessimisme et interrogent l'avenir

AMSTERDAM (JTA) — En Allemagne, un homme portant une kippa a été frappé en pleine rue. En Autriche, une étudiante a été harcelée dans un train pour avoir lu un livre dont le titre contenait le mot « Juif ».

A Londres, une infirmière a raconté avoir été menacée à l’hôpital pour avoir arboré à son cou une étoile de David. Et en Belgique, une femme orthodoxe a été qualifiée de « sale Juive » et sommée de quitter l’endroit où elle se trouvait par un homme avec lequel elle tentait de partager un banc dans un parc.

L’amplitude de la recrudescence actuelle des activités antisémites n’est pas claire mais elle serait toutefois, selon certaines estimations – notamment celles de la communauté juive britannique – sans précédent. Par ailleurs, la portée et la densité des incidents antijuifs sont inhabituels.

Les responsables juifs locaux appréhendent cette nouvelle problématique avec un pessimisme parfois, lui aussi, inhabituel.

Les incidents antisémites étaient déjà en augmentation en Europe avant le conflit qui a opposé pendant onze jours Israël et le Hamas à Gaza – et qui a fait 230 morts du côté palestinien et douze morts du côté israélien. Avec le début des hostilités, les Européens ont commencé à se préparer aux activités antisémites qui ont toujours tendance à accompagner les regains de tension au Moyen-Orient – un phénomène connu, sur le continent, comme étant « l’importation du conflit israélo-palestinien ».

Cette dynamique avait été largement présente pendant une escalade des violences, en 2014. Mais cette fois, certains leaders communautaires juifs et des activistes de longue date dans la lutte contre l’antisémitisme émettent des mises en garde sévères – redoutant que le combat contre la haine ait maintenant été perd

Au vu des dizaines d’incidents qui se sont produits ces dernières semaines seulement en Belgique, Joel Rubinfeld, président de la Ligue contre l’antisémitisme dans le pays, a écrit qu’il doutait qu’il pourrait continuer à vivre dans cette nation européenne avec son épouse et leurs deux enfants.

« Je pensais que ce serait possible pour moi. Maintenant, j’en doute », a écrit Rubinfeld, ancien dirigeant du groupe CCOJB, organisation-cadre des Juifs de Belgique francophones, dans une lettre ouverte qui a été publiée samedi dans l’hebdomadaire Le Vif.

Brigitte Wielheesen, journaliste connue et experte de l’anti-terrorisme aux Pays-Bas, a écrit jeudi dans une tribune publiée sur le site d’information Jonet qu’après avoir combattu l’antisémitisme pendant des années, elle avait tiré la conclusion que cette lutte était devenue inutile.

« La guerre contre cette maladie est désespérée », a écrit Wielheesen, ancienne secrétaire du Rabbinat inter-provincial néerlandais. « Si les Juifs, en Europe, ont le rôle du canari dans la mine », a-t-elle ajouté, alors il faut reconnaître que « l’oiseau est mort ».

Le grand-rabbin de Hollande, Binyomin Jacobs qui, pendant des années, a recommandé aux Juifs locaux d’immigrer en Israël – en raison en partie de l’antisémitisme – a dit pendant une conférence organisée dans la ville de Nijmegen que lui et son épouse seraient déjà partis sans l’obligation de mener à bien leur mission dans le pays.

« {Vos paroles] nous ont fait penser à l’image d’un capitaine, obnubilé par la conscience de son devoir, qui reste à la tête d’un bateau en train de faire naufrage », a écrit une personne présente lors de la conférence à Jacobs après l’allocution, des propos que Jacobs a ensuite repris sur son blog.

Des manifestants propalestiniens brandissent des drapeaux pendant une manifestation d’organisation de gauche après le Sommet global de la santé à Rome, le 22 mai 2021. (Crédit : AP Photo/Alessandra Tarantino)

Cette flambée de violences entre Israël et la bande de Gaza est venue peu après des déclarations faites par les Juifs de France qui s’inquiètent de leur avenir dans le pays après le dernier jugement rendu dans le cadre du meurtre de Sarah Halimi. La plus haute instance judiciaire de la nation a estimé que l’homme musulman qui avait tué cette femme médecin juive en invoquant Allah et en qualifiant Halimi de « démon » avait consommé une trop grande quantité de marijuana et qu’il ne pouvait pas être considéré comme pénalement responsable de ses actes.

« Je comprends vos doutes et vos questions sur l’avenir et je les partage », a affirmé un leader de la plus importante organisation orthodoxe française au cours d’un rassemblement organisé à Paris, le mois dernier.

Mais tous les responsables communautaires ne partagent pas le même pessimisme profond.

En Grande-Bretagne, les Juifs ont été secoués par une série d’incidents antisémites, ce mois-ci, et ils ont « peur » de la prolifération récente d’antisémitisme au sein du parti Travailliste, explique Jonathan Arkush, ancien dirigeant de l’organisation-cadre du Board of Deputies of British Jews.

« Mais je ne crois pas qu’il faille faire le grand saut en pensant que notre communauté n’est plus viable comme elle l’était dans le passé », dit-il, citant les défaites du Labour après 2019, la vigilance des médias face à la haine anti-juive et les efforts de la police pour contrer cette dernière.

Toutefois, des informations portant sur des incidents antisémites ont continué à affluer, cette semaine, sur le continent.

Au cours d’un incident survenu jeudi à Magdeburg, une ville allemande située à environ 110 kilomètres à l’ouest de Berlin, un groupe de jeunes aurait harcelé un homme de 22 ans qui portait la kippa avant de l’agresser physiquement, entraînant des blessures mineures, a noté le site d’information MDR. Un passant est intervenu et les agresseurs ont quitté les lieux. Le témoin a dit que les jeunes étaient Arabes.

A Hamburg, une ville du nord de l’Allemagne, trois personnes qui se trouvaient à bord d’une voiture ont hurlé des insultes antisémites à un cycliste juif qui était arrêté à un feu rouge, a dit le site TAH. A Bremen, une ville du nord située à plus de 300 kilomètres de Berlin, un homme qui portait un masque arborant l’étoile de David a essuyé des injures alors qu’il marchait dans la rue

En Autriche, une femme non-juive a été qualifiée de « tueuse d’enfant » et harcelée par trois hommes dans le métro, il y a deux semaines, parce qu’elle lisait un livre intitulé « Les Juifs dans le monde moderne », a raconté la victime à la station de radio ORF, vendredi. Un homme lui a tiré les cheveux.

La femme a précisé que la police lui avait conseillé d’oublier l’incident, et que cette agression n’avait pas été antisémite dans la mesure où elle n’était pas Juive. Le ministère de l’Intérieur a indiqué, pour sa part, avoir ouvert une enquête.

Au Royaume-Uni, deux hommes ont pris à partie une infirmière qui travaillait dans un service néonatal après avoir remarqué qu’elle portait une étoile de David à son cou, alors que tous les trois se trouvaient dans un ascenseur, dans un hôpital de Londres. Ils ont demandé à l’infirmière, Hadasa Abrams, si elle croyait en une « Palestine libre ». Elle leur a répondu « je suis Juive » et l’un de ses interlocuteurs s’est alors exclamé : « Je veux vous tuer tous », a écrit Abrams sur Facebook.

Des hommes du CST et des unités de sécurité Homrim placent en détention l’attaquant présumé d’un homme Juif qui se trouvait dans son véhicule à Londres, le 21 mai 2021. (Crédit : Eye on Antisemitism via JTA)

Dans la ville d’Anvers, en Belgique, un blogueur a expliqué avoir aperçu un homme en train de crier « casse-toi, sale Juive », alors qu’une femme orthodoxe s’approchait d’un banc, dans un parc, où l’homme s’était assis.

Le 21 mai, un homme a été agressé dans un train en Autriche après avoir demandé à deux hommes – qui, selon les témoins, étaient moyen-orientaux – de cesser de tenir des propos antisémites et de nier la Shoah, a indiqué un journal local.

A Londres, le même jour, un Juif a été attaqué dans sa voiture parce qu’il avait le drapeau israélien. Cela a été le dernier d’une série d’incidents divers – avec notamment l’agression sévère d’un rabbin qui se tenait aux abords de sa synagogue de Chigwell, à proximité de Londres, le 16 mai.

Le même jour, un convoi de huit voitures arborant des drapeaux palestiniens a traversé Londres, leurs passagers hurlant des insultes antisémites par haut-parleur. L’un d’entre eux a hurlé : « P…utain de Juifs, violez leurs filles » alors que les véhicules circulaient dans un quartier de la ville à forte population juive.

« L’antisémitisme au Royaume-Uni augmente toujours, malheureusement, quand il y a un conflit au Moyen-Orient – mais aujourd’hui, c’est pire que tout », déplore Luciana Berger, une éminente députée Travailliste juive qui travaille dorénavant dans les relations publiques.

Les services de sécurité de la communauté juive britannique ont recensé plus de 250 incidents antisémites dans les 17 jours qui ont suivi le 9 mai – une hausse de 500 % par rapport aux 17 jours qui avaient précédé. Au mois de mai, ces services, le CST, a répertorié 325 incidents – plus que n’importe quel mois depuis 2004, quand l’organisation communautaire avait commencé à les enregistrer.

Au mois de juillet 2014, pendant l’opération Plomb durci à Gaza, le groupe avait recensé 317 incidents.

Israël et le Hamas ont conclu un cessez-le-feu en date du 21 mai, mais de nouveaux incidents continuent à se produire. Jeudi, l’une des plus grandes organisations caritatives de la communauté juive britannique, Norwood, qui aide les enfants en situation de handicap, a subi un piratage de son site internet. Une bannière « Libérez la Palestine, stop à l’apartheid » a ainsi remplacé sa page d’accueil.

A LIRE : Lettre ouverte à ceux qui veulent défendre la cause palestinienne

Mardi, Elise Fajgeles, ancienne conseillère municipale de Paris – qui avait été le théâtre de certaines des pires violences pendant la recrudescence des actes antisémites en 2014 – et qui est Juive, a écrit une lettre ouverte aux musulmans européens, demandant aux communautés de réprimer les extrémistes qui commettent des crimes de haine antijuifs. (Selon le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme, les musulmans ou les individus d’origine musulmane ont été les responsables de tous les incidents violents dont les auteurs ont pu être identifiés. Le profil des personnes s’adonnant à des discours de haine est plus divers, les extrémistes de droite représentant la moitié, a fait savoir le BNVCA).

« Je ne suis pas là pour vous parler de ce qu’il se passe là-bas », a écrit Fajgeles dans sa lettre qui a été publiée en français dans le Times of Israel. « Je vais vous parler de ce qu’il se passe ici. Je veux vous parler de moi. Je veux vous dire que j’ai peur ».

source: https://fr.timesofisrael.com/antisemitisme-des-juifs-europeens-craignent-une-guerre-perdue-face-a-la-haine/

Twitter : le hashtag antisémite #Sijetaitunjuif en tête des thèmes

Les réseaux sociaux connaissent régulièrement des poussées de fièvre antisémite. Dernière en date, le 18 mai, avec le hashtag #Sijetaitunjuif [sic] sur Twitter qui a suscité un flot de messages haineux, si nombreux que le sujet s'est retrouvé pendant plusieurs heures en tête des thèmes les plus discutés sur ce réseau social en France.

 

 

Lepoint.fr

Sacha Baron Cohen : Régulons « cette machine à propagande » – les médias sociaux

24 novembre 2019

NEW YORK (JTA) – Ce qui suit est le discours-programme de Sacha Baron Cohen lors du Sommet sur l’antisémitisme et la haine de 2019 de l’Anti-Defamation League, tenu à New York le 21 novembre 2019. Il est reproduit ici avec l’autorisation de l’ADL.

Merci, [Jonathan Greenblatt, PDG d’ADL], pour vos aimables paroles. Merci, l’ADL, pour cette reconnaissance et pour votre travail dans la lutte contre le racisme, la haine et le sectarisme. Et pour être clair, quand je dis « racisme, haine et sectarisme », je ne fais pas référence aux noms des Labradoodles de Stephen Miller [conseiller politique à la Maison-Blanche juif controversé].

Maintenant, je me rends compte que certains d’entre vous se demandent peut-être ce qu’un comédien peut bien être en train de faire en prenant la parole à une conférence comme celle-ci ! Je me le demande aussi. J’ai passé la plupart des deux dernières décennies à jouer des personnages. En fait, c’est la première fois que je me lève et que je prononce un discours en tant que personnage le moins populaire, Sacha Baron Cohen. Et je dois avouer que c’est terrifiant.

Je me rends compte que ma présence ici peut aussi être inattendue pour une autre raison. Parfois, certains critiques ont dit que mes comédies risquaient de renforcer de vieux stéréotypes.

La vérité, c’est que j’ai toujours été passionné par la lutte contre le sectarisme et l’intolérance. Adolescent au Royaume-Uni, j’ai marché contre le National front fasciste et pour abolir l’apartheid. En tant qu’étudiant de premier cycle, j’ai voyagé à travers l’Amérique et j’ai écrit ma thèse sur le mouvement des droits civiques, avec l’aide des archives de l’ADL. Et en tant que comédien, j’ai essayé d’utiliser mes personnages pour amener les gens à baisser la garde et à révéler ce qu’ils croient vraiment, y compris leurs propres préjugés.

Je ne vais pas prétendre que tout ce que j’ai fait l’a été dans un but supérieur. Oui, certaines de mes comédies, ok, probablement la moitié de mes comédies, ont été absolument juvéniles et l’autre moitié complètement puériles. J’avoue qu’il n’y avait rien de particulièrement instructif en moi – en tant que Borat du Kazakhstan, le premier faux journaliste d’information – qui courait à travers une conférence de courtiers en hypothèques complètement nu.

Mais quand Borat a réussi à faire chanter tout un bar en Arizona « Throw the Jew down the well », [Jette le Juif dans le puits] cela a révélé l’indifférence des gens face à l’antisémitisme. Quand – en tant que Bruno, le journaliste de mode gay d’Autriche – j’ai commencé à embrasser un homme dans un combat en cage dans l’Arkansas, sur le point de provoquer une émeute, cela a montré le potentiel violent de l’homophobie. Et quand, déguisé en promoteur ultra-soucieux, j’ai proposé de construire une mosquée dans une communauté rurale, incitant un habitant à admettre fièrement : « Je suis raciste, contre les musulmans », cela a montré que l’islamophobie était acceptée.

C’est pourquoi je suis heureux d’avoir l’occasion d’être ici avec vous. Aujourd’hui, dans le monde entier, les démagogues font appel à nos pires instincts. Les théories du complot, autrefois confinées à la marge, sont de plus en plus répandues. C’est comme si l’ère de la raison – l’ère de l’argumentation probante – prenait fin, et maintenant la connaissance est délégitimée et le consensus scientifique est rejeté. La démocratie, qui dépend de vérités partagées, est en recul, et l’autocratie, qui dépend de mensonges partagés, est en marche. Les crimes haineux se multiplient, tout comme les attaques meurtrières contre les minorités religieuses et ethniques.

Qu’est-ce que toutes ces tendances dangereuses ont en commun ? Je ne suis qu’un comédien et un acteur, pas un érudit. Mais une chose est assez claire pour moi. Toute cette haine et cette violence sont facilitées par une poignée d’entreprises Internet qui constituent la plus grande machine de propagande de l’Histoire.

La plus grande machine de propagande de l’Histoire.

Réfléchissez-y. Facebook, YouTube et Google, Twitter et d’autres – touchent des milliards de personnes. Les algorithmes dont ces plates-formes dépendent amplifient délibérément le type de contenu qui maintient l’engagement des utilisateurs – des histoires qui font appel à nos instincts les plus bas et qui déclenchent l’indignation et la peur. C’est pourquoi YouTube a recommandé des vidéos du conspirationniste Alex Jones des milliards de fois. C’est pourquoi les fake news surpassent les vraies nouvelles, car les études montrent que les mensonges se répandent plus vite que la vérité. Et il n’est pas surprenant que la plus grande machine de propagande de l’Histoire ait répandu la plus ancienne théorie du complot de l’Histoire – le mensonge que les Juifs sont dangereux d’une certaine manière. Comme l’a dit un titre : « Pensez à ce que Goebbels aurait pu faire avec Facebook. »

Les fake news surpassent les vraies nouvelles, car les études montrent que les mensonges se répandent plus vite que la vérité

Sur Internet, tout peut paraître tout aussi légitime. Breitbart ressemble à la BBC. Les faux Protocoles des Sages de Sion semblent aussi valables qu’un rapport de l’ADL. Et les divagations d’un fou semblent aussi crédibles que les conclusions d’un prix Nobel. Nous avons perdu, semble-t-il, un sens commun des faits fondamentaux dont dépend la démocratie.

Quand j’ai demandé, en tant qu’apprenti gangster Ali G, à l’astronaute Buzz Aldrin « Qu’est-ce que ça fait de marcher sur le soleil », la blague a marché, car nous, le public, avons partagé les mêmes faits. Si vous croyez que l’alunissage était un canular, la blague n’était pas drôle.

Quand Borat a obtenu de ce bar en Arizona qu’il reconnaisse que « les Juifs contrôlent l’argent de tout le monde et ne le rendent jamais », la blague a marché parce que le public a partagé le fait que la représentation des Juifs comme avare est une théorie du complot datant du Moyen Âge.

Mais quand, grâce aux médias sociaux, les complots s’installent, il est plus facile pour les groupes haineux de recruter, plus facile pour les agences de renseignement étrangères d’interférer dans nos élections, et plus facile pour un pays comme le Myanmar de commettre un génocide contre les Rohingyas.

Des femmes rohingyas pleurent et crient des slogans lors d’un rassemblement de protestation pour commémorer le premier anniversaire de la répression de l’armée du Myanmar contre les musulmans rohingyas, camp de réfugiés de Kutupalong au Bangladesh, samedi 25 août 2018. (AP Photo/Altaf Qadri)

C’est en fait assez choquant de voir à quel point il est facile de transformer la pensée conspirationniste en violence. Dans ma dernière émission « Who is America ?« , j’ai trouvé un type éduqué, normal, qui avait un bon travail, mais qui, sur les médias sociaux, a repris plusieurs des théories du complot que le président Trump, en utilisant Twitter, a répandu plus de 1 700 fois à ses 67 millions d’abonnés. Le Président a même tweeté qu’il envisageait de classer Antifa – des antifascistes qui défilent contre l’extrême droite – comme une organisation terroriste.

Alors, déguisé en expert antiterroriste israélien, le colonel Erran Morad, j’ai dit à la personne qui m’interviewait que, qu’à la Marche des femmes de San Francisco, Antifa complotait de mettre des hormones dans les couches des bébés afin d’en faire des « transgenres ». Et il l’a cru.

Je lui ai demandé d’installer de petits dispositifs sur trois personnes innocentes lors de la marche et je lui ai expliqué que lorsqu’il appuyait sur un bouton, il déclenchait une explosion qui les tuerait tous. Ce n’était pas de vrais explosifs, bien sûr, mais il pensait qu’ils l’étaient. Je voulais voir – est-ce qu’il pourrait vraiment le faire ?

La réponse a été oui. Il a appuyé sur le bouton et a cru avoir tué trois êtres humains. Voltaire avait raison, « ceux qui peuvent vous faire croire aux absurdités, peuvent vous faire commettre des atrocités ». Et les médias sociaux permettent aux despotes de répandre des absurdités à des milliards de personnes.

Pour leur défense, ces entreprises de médias sociaux ont pris certaines mesures pour réduire la haine et les théories du complot sur leurs plateformes, mais ces mesures ont été pour la plupart superficielles.

Je prends la parole aujourd’hui parce que je crois que nos démocraties pluralistes sont sur le déclin et que les douze prochains mois et le rôle des médias sociaux pourraient être déterminants. Les électeurs britanniques se rendront aux urnes tandis que les conspirateurs en ligne feront la promotion de la théorie méprisable du « grand remplacement » selon laquelle les chrétiens blancs sont délibérément remplacés par des immigrants musulmans. Les Américains voteront pour le président tandis que les trolls et les bots perpétueront le mensonge dégoûtant d’une « invasion hispanique ». Et après des années de vidéos sur YouTube qualifiant les changements climatiques de « canular », les États-Unis sont sur la bonne voie, dans un an, pour se retirer officiellement des accords de Paris. Un égout de sectarisme et de viles théories du complot qui menacent la démocratie et notre planète – cela ne peut pas être ce que les créateurs de l’Internet avaient en tête.

Je crois qu’il est temps de repenser fondamentalement les médias sociaux et la façon dont ils propagent la haine, les complots et les mensonges. Le mois dernier, cependant, Mark Zuckerberg, de Facebook, a prononcé un important discours qui, comme on pouvait s’y attendre, a mis en garde contre de nouvelles lois et réglementations sur les entreprises comme la sienne. Certains de ces arguments sont tout simplement absurdes. Faisons le décompte.

Premièrement, Zuckerberg a essayé de dépeindre toute cette question comme un « choix… autour de la liberté d’expression ». C’est ridicule. Il ne s’agit pas de limiter la liberté d’expression de qui que ce soit. Il s’agit de donner aux gens, y compris certaines des personnes les plus répréhensibles de la terre, la plus grande plate-forme de l’histoire pour atteindre un tiers de la planète. La liberté d’expression n’est pas la liberté d’accès. Malheureusement, il y aura toujours des racistes, des misogynes, des antisémites et des pédophiles. Mais je pense que nous sommes tous d’accord pour dire que nous ne devrions pas donner aux sectaires et aux pédophiles une tribune gratuite pour amplifier leurs opinions et cibler leurs victimes.

Deuxièmement, M. Zuckerberg a affirmé que de nouvelles limites à ce qui est publié sur les médias sociaux reviendraient à « restreindre la liberté d’expression ». C’est tout à fait absurde. Le Premier Amendement dit que « le Congrès ne fera aucune loi » restreignant la liberté d’expression, mais cela ne s’applique pas aux entreprises privées comme Facebook. Nous ne demandons pas à ces entreprises de déterminer les limites de la liberté d’expression dans la société. Nous voulons simplement qu’ils soient responsables sur leurs plates-formes.

Si un néo-nazi entre dans un restaurant et commence à menacer d’autres clients en disant qu’il veut tuer des Juifs, le propriétaire du restaurant serait-il obligé de lui servir un repas gastronomique ? Bien sûr que non ! Le restaurateur a tous les droits légaux et l’obligation morale de mettre les nazis à la porte, tout comme ces sociétés Internet.

Troisièmement, Zuckerberg semblait assimiler la réglementation des entreprises comme la sienne aux actions des « sociétés les plus répressives ». Incroyable. Ceci, de la part de l’une des six personnes qui décident de l’information que le monde entier peu voir. Zuckerberg sur Facebook, Sundar Pichai chez Google, chez sa maison mère Alphabet, Larry Page et Sergey Brin, ex-belle-sœur de Brin, Susan Wojcicki chez YouTube et Jack Dorsey chez Twitter.

Les « Silicon Six » – tous milliardaires, tous Américains – qui se soucient plus de faire monter le cours de leurs actions que de protéger la démocratie. Il s’agit de l’impérialisme idéologique – six individus non élus de la Silicon Valley qui imposent leur vision au reste du monde, qui n’ont de comptes à rendre à aucun gouvernement et qui agissent comme s’ils étaient au-dessus de la loi. C’est comme si nous vivions dans l’Empire romain, et Mark Zuckerberg était César. Au moins ça expliquerait sa coupe de cheveux.

Voici une idée. Au lieu de laisser les Six de la Silicon Valley décider du sort du monde, laissons nos représentants élus, élus par le peuple, de chaque démocratie du monde, avoir au moins leur mot à dire.

Quatrièmement, Zuckerberg parle d’accueillir une « diversité d’idées », et l’année dernière il nous a donné un exemple. Il a dit qu’il trouvait les messages niant la Shoah « profondément offensants », mais il ne pensait pas que Facebook devrait les supprimer « parce que je pense que les gens se trompent sur certaines choses. Je ne pense pas qu’ils se trompent intentionnellement ». En ce moment même, il y a encore des négationnistes sur Facebook, et Google vous emmène toujours sur les sites de négation de la Shoah les plus abjects par un simple clic. L’un des dirigeants de Google m’a dit un jour, de façon incroyable, que ces sites ne montrent que « les deux côtés » de la question. C’est de la folie.

Pour citer Edward R. Murrow [journaliste américain durant la Seconde Guerre mondiale], « on ne peut accepter qu’il y ait, dans chaque histoire, deux côtés égaux et logiques à un argument ». Nous avons des millions de preuves de la Shoah – c’est un fait historique. Et le nier n’est pas une opinion aléatoire. Ceux qui nient la Shoah veulent en encourager une autre.

Pourtant, Zuckerberg dit que « les gens devraient décider de ce qui est crédible, pas les entreprises de technologie ». Mais à une époque où les deux tiers des milléniaux disent ne pas avoir entendu parler d’Auschwitz, comment peuvent-ils savoir ce qui est « crédible » ? Comment peuvent-ils savoir que le mensonge est un mensonge ?

La vérité objective existe. Les faits existent. Et si ces sociétés Internet veulent vraiment faire une différence, elles devraient embaucher suffisamment de contrôleurs pour surveiller, travailler en étroite collaboration avec des groupes comme l’ADL, insister sur les faits et éliminer ces mensonges et complots de leurs plateformes.

Cinquièmement, en discutant de la difficulté de supprimer du contenu, Zuckerberg a demandé « où établir la limite ? Oui, définir une limite peut être difficile. Mais voici ce qu’il dit vraiment : l’élimination d’autres mensonges et complots est tout simplement trop coûteuse.

Ce sont les entreprises les plus riches du monde et elles ont les meilleurs ingénieurs au monde. Ils pourraient régler ces problèmes s’ils le voulaient. Twitter pourrait déployer un algorithme pour supprimer davantage de discours haineux suprématistes blancs, mais ce n’est pas le cas, semble-t-il, parce qu’il éjecterait certains politiciens très en vue de leur plate-forme. Ce n’est peut-être pas une mauvaise chose ! La vérité, c’est que ces entreprises ne changeront pas fondamentalement parce que tout leur business plan repose sur la production de plus de mobilisation, et rien ne génère plus de mobilisation que le mensonge, la peur et l’indignation.

Il est temps de qualifier enfin ces entreprises de ce qu’elles sont vraiment – les plus grands éditeurs de l’histoire. Et voici une idée pour eux : respecter les normes et les pratiques de base comme le font tous les jours les journaux, les magazines et les journaux télévisés. Nous avons des normes et des pratiques à la télévision et au cinéma ; il y a certaines choses que nous ne pouvons pas dire ou faire. En Angleterre, on m’a dit qu’Ali G ne pouvait pas dire de gros mots quand il passe avant 21h. Ici, aux États-Unis, la Motion Picture Association of America réglemente et évalue ce que nous voyons. J’ai eu des scènes dans mes films qui ont été coupées ou réduites pour respecter ces normes. S’il existe des normes et des pratiques pour ce que les cinémas et les chaînes de télévision peuvent montrer, les entreprises qui publient du matériel destiné à des milliards de personnes devraient certainement aussi respecter des normes et des pratiques de base.

Prenons la question des publicités politiques. Heureusement, Twitter les a finalement bannis, et Google fait aussi des changements. Mais si vous les payez, Facebook diffusera n’importe quelle publicité « politique » que vous voulez, même si c’est un mensonge. Et ils vous aideront même à micro-cibler ces mensonges auprès de leurs utilisateurs pour un effet maximum. Dans cette logique tordue, si Facebook avait existé dans les années 1930, il aurait permis à Hitler de publier des messages publicitaires de 30 secondes sur sa « solution » au « problème juif ». Voici donc une bonne norme et une bonne pratique : Facebook, commencez à vérifier les faits sur les annonces politiques avant de les diffuser, arrêtez immédiatement les mensonges micro-ciblés et, lorsque les annonces sont fausses, rendez l’argent et ne les publiez pas.

Voici une autre bonne pratique : ralentissez. Chaque message n’a pas besoin d’être publié immédiatement. Oscar Wilde a dit un jour que « nous vivons à une époque où les choses inutiles sont nos seules nécessités ». Mais est-ce vraiment une nécessité d’avoir toutes les pensées ou vidéos affichées instantanément en ligne, même si elles sont racistes, criminelles ou meurtrières ? Bien sûr que non !

Le tireur qui a massacré des musulmans en Nouvelle-Zélande a diffusé en direct son atrocité sur Facebook, où elle s’est ensuite répandue sur Internet et a probablement été vue des millions de fois. C’était une vidéo amateur, qui vous a été présentée par les médias sociaux. Pourquoi ne pouvons-nous pas prendre plus de temps pour détecter et arrêter ces saletés qui causent des traumatismes avant même qu’elles ne soient publiées ?

Enfin, M. Zuckerberg a déclaré que les entreprises de médias sociaux devraient « être à la hauteur de leurs responsabilités », mais il est totalement silencieux sur ce qui devrait se passer quand elles ne le sont pas. À l’heure actuelle, il est assez clair qu’on ne peut pas leur faire confiance pour s’auto-réglementer. Comme dans le cas de la révolution industrielle, il est temps que la réglementation et la législation freinent la cupidité de ces barons de la haute technologie.

Dans toutes les autres industries, une entreprise peut être tenue responsable lorsque son produit est défectueux. Lorsque les moteurs explosent ou que les ceintures de sécurité ne fonctionnent pas correctement, les constructeurs automobiles rappellent des dizaines de milliers de véhicules, pour un coût de plusieurs milliards de dollars. Il semble juste de dire à Facebook, YouTube et Twitter : votre produit est défectueux, vous êtes obligé de le réparer, peu importe combien il vous en coûte et peu importe combien de modérateurs vous devrez employer.

Dans toutes les autres industries, vous pouvez être poursuivi pour le mal que vous causez. Les éditeurs peuvent être poursuivis pour diffamation, les gens peuvent être poursuivis pour diffamation. J’ai été poursuivi plusieurs fois ! Je suis poursuivi en ce moment par quelqu’un dont je ne mentionnerai pas le nom parce qu’il pourrait encore me poursuivre en justice ! Mais les entreprises de médias sociaux sont largement protégées de toute responsabilité pour le contenu que leurs utilisateurs publient – aussi indécent soit-il – en vertu de l’article 230 de la Loi sur, préparez-vous, la décence en matière de communication. Absurde !

Heureusement, les sociétés Internet peuvent maintenant être tenues responsables des pédophiles qui utilisent leurs sites pour cibler les enfants. Je dis, tenons également ces entreprises responsables de ceux qui utilisent leurs sites pour plaider en faveur des meurtres massifs d’enfants en raison de leur race ou de leur religion. Et peut-être que les amendes ne suffisent pas. Il est peut-être temps de le dire à Mark Zuckerberg et aux PDG de ces entreprises : vous avez déjà laissé une puissance étrangère s’ingérer dans nos élections, vous avez déjà facilité un génocide au Myanmar, recommencez et vous allez en prison.

En fin de compte, tout dépend du genre de monde que nous voulons. Dans son discours, M. Zuckerberg a déclaré que l’un de ses principaux objectifs est de « défendre une définition aussi large que possible de la liberté d’expression ». Pourtant, nos libertés ne sont pas seulement une fin en soi, elles sont aussi le moyen d’atteindre une autre fin – comme vous le dites ici aux États-Unis, le droit à la vie, la liberté et la poursuite du bonheur. Mais aujourd’hui, ces droits sont menacés par la haine, les complots et les mensonges.

Permettez-moi de terminer en vous suggérant un objectif différent pour la société. Le but ultime de la société devrait être de veiller à ce que les gens ne soient pas pris pour cible, harcelés ou assassinés en raison de leur identité, de leur origine, de qui ils aiment ou comment ils prient

Si nous en faisons notre objectif – si nous privilégions la vérité sur le mensonge, la tolérance sur les préjugés, l’empathie sur l’indifférence et les experts sur les ignorants – alors peut-être que nous pouvons arrêter la plus grande machine de propagande de l’histoire, nous pouvons sauver la démocratie, nous pouvons encore avoir une place pour la liberté de parole et d’expression et, surtout, mes blagues continueront à marcher.

Merci beaucoup à vous tous.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles de JTA ou de sa société mère, 70 Faces Media.

Vidéo en anglais:

ADL International Leadership Award Presented to Sacha Baron Cohen at Never Is Now 2019

Attentat antisémite de Halle : Le parcours du terroriste

L'auteur présumé de l'attentat de Halle en Allemagne près d'une synagogue a lui-même filmé la fusillade et diffusé la vidéo sur la plateforme internet Twitch, a indiqué mercredi le site SITE, spécialisé dans la surveillance des organisations terroristes. Les autorités soupçonnent cet individu d'appartenir à la mouvance d'extrême droite allemande.

Mercredi midi, dans la ville allemande de Halle. Un jeune homme au crâne rasé et au visage juvénile se filme dans sa voiture. Il s'apprête à commettre un attentat ultraviolent ciblant une synagogue. Mais rien ne va marcher comme prévu et tout sera improvisé. La mise en scène rappelle fortement le procédé suivi par l'auteur australien de l'attentat contre deux mosquées à Christchurch en Nouvelle-Zélande en mars, qui avait fait 51 morts.

 

"Salut, mon nom est "Anon""

Dans un anglais hésitant, au volant de sa voiture, le tueur, qui a posté sa vidéo de 35 minutes sur la plateforme Twitch, se présente: "Hello, mon nom est 'Anon'". Probablement une abréviation pour signifier qu'il entend rester "anonyme". Puis il se livre à une diatribe antisémite, affirmant "que l'Holocauste n'a jamais existé ou que la "racine de tous les problèmes, c'est le juif".

Il s'en prend au féminisme et à "l'immigration de masse".

Ganté, en tenue kaki, il arme ensuite un fusil qui semble artisanal et circule en voiture, l'autoradio allumé.

 

 

 

Il tente d'entrer dans la synagogue, mais la porte est fermée

Il se gare ensuite dans une rue, non loin d'une synagogue. En ce jour de Yom Kippour, plusieurs dizaines de personnes sont en train d'y prier. Il tente d'en ouvrir la porte, fermée à double-tour. "Fuck!" lance-t-il. Puis "merde" en allemand. "Peut-être qu'ils vont sortir".

Il pose son fusil contre le mur de la synagogue et tente de trouver un moyen d'entrer, peut-être en escaladant le mur d'enceinte du cimetière qui jouxte le lieu de culte.

Un cycliste passe dans la rue et le regarde, interloqué.

 

 

 

 

 

La porte du cimetière semble plus facile à ouvrir. Il dépose un explosif artisanal devant la porte du cimetière mais aucune détonation ne se produit.

Une femme d'une cinquantaine d'années passe dans la rue et lui demande ce qui se passe, avant de poursuivre son chemin. Il l'abat de trois balles dans le dos.

Le tueur retourne à la porte du cimetière, qui résiste toujours. Il jure puis retourne vers le corps de la première victime, étendu sur la chaussée. "Porc!". Il tire une nouvelle rafale, il est essoufflé, jure entre ses dents.

[...]

Rtl.be

Des complices de tueurs de juifs organisent une manifestation contre l’antisémitisme à Paris

Photo : Marwan Barghouti, organisateur d’attentats contre des restaurants, coupable de la mort de nombreux israéliens dont un moine orthodoxe, idole de la gauche prétendant défiler contre l’antisémitisme

Je vis à dix mille kilomètres de Paris. Je n’ai donc pas à me poser de question sur le sujet. Je n’irai pas à la manifestation contre l’antisémitisme à Paris mardi soir. Même si je vivais à Paris, je n’irais pas. Je me tiendrais à distance.

Je n’ai cessé de combattre l’antisémitisme, ce depuis des décennies. J’ai tant combattu l’antisémitisme que j’ai reçu des menaces de mort qui ont paru si alarmantes à ma famille que j’ai pensé que l’air serait plus sain pour moi et les miens si je partais très loin. J’aurais pu choisir Israël. J’ai choisi les Etats-Unis parce que c’est la première puissance de la planète et que le sort du monde se décide largement là, entre New York, Washington, DC et Los Angeles.

Je n’ai cessé de voir depuis que je me bats contre l’antisémitisme que la haine envers les Juifs est indissolublement mêlée à la haine envers Israël, et je n’ai jamais dissocié “l’antisionisme” de l’antisémitisme. J’ai toujours considéré qu’un “antisioniste” est un antisémite hypocrite qui s’efforce de cacher son antisémitisme. J’ai fait mienne depuis longtemps l’expression d’Alan Dershowitz, qui écrit comme moi pour le Gatestone Institute : Israël, l’Etat juif, est le Juif parmi les Etats du monde, ce qui signifie que la façon dont on parle d’Israël est infiniment proche de la façon dont on parle des Juifs. Israël se trouve traité aujourd’hui par les antisémites comme ces derniers traitent les Juifs.

J’ai pour cette raison défendu Israël sans jamais rien concéder aux adversaires et aux ennemis d’Israël. Ce qui a contribué nettement aux menaces de mort que j’ai reçues.

Je ne regrette rien, bien au contraire. J’ai toujours placé la droiture et l’intégrité morale au-dessus de toutes les autres qualités qu’un être humain peut avoir. Je me suis efforcé d’être à la hauteur de mes propres valeurs. Je n’ai jamais vendu mon âme et jamais pratiqué la compromission.

Rejoindre en quoi que ce soit une manifestation comme celle de mardi serait à mes yeux vendre mon âme et me livrer à une compromission grave.

Il y a une présence de l’antisémitisme en France, c’est incontestable. Je le sais.

Longtemps l’antisémitisme en France a été de droite et d’extrême droite, et il reste en France un antisémitisme de droite et d’extrême droite. Mais il s’exprime peu. Il insulte peu. Il n’est, en général, pas violent. Ceux qu’il imprègne sont souvent âgés, rarement jeunes (encore que des jeunes gens au crâne rasé expriment parfois leur haine des Juifs). Ils sont tant désignés à la vindicte qu’ils s’expriment peu.

L’immigration musulmane et l’accroissement du nombre de Musulmans en France ont conduit à l’implantation dans le pays d’un antisémitisme musulman que des organisations islamistes ont considérablement renforcé. Cet antisémitisme-là s’exprime toujours davantage, insulte, menace et passe à l’acte. Il est responsable de tous les assassinats de Juifs commis en France ces dernières années, strictement tous. Il est responsable aussi de quasiment toutes les agressions anti-juives en France. Il est résolument anti-israélien, ou, comme on dit, “antisioniste”. Il approuve et, souvent, soutient le terrorisme qui tue des Juifs en Israël. Il n’est quasiment jamais dénoncé, et il n’est quasiment pas combattu. Il est largement protégé par les organisations dites “antiracistes” et par les organisations prétendant lutter contre “l’islamophobie”.

[...]

article complet:

 

Antisémitisme : Merkel en visite à Jérusalem reconnaît “la responsabilité perpétuelle» de son pays”

La chancelière allemande a rappelé que sa visite en Israël coïncidait avec la funeste date anniversaire de la nuit de Cristal qui a préfiguré les crimes nazi de la Shoah et a reconnu «la responsabilité perpétuelle» de son pays dans ce fléau.

Angela Merkel est-elle venue en Israël pour apaiser les esprits ? Alors que l'Allemagne est confrontée à un nouvel antisémitisme, notamment en raison, de l'aveu de la chancelière elle-même, de l'arrivée récente de nombreux migrants, la chancelière, en visite à Jérusalem et au mémorial de la Shoah à Yad Vashem, non loin de là le 4 octobre a affirmé «la responsabilité perpétuelle» de son pays dans les fléaux de l’antisémitisme et de la xénophobie.

Angela Merkel a également rappelé que sa visite coïncidait avec la date du 80e anniversaire de la nuit de Cristal qui était survenue avant la Seconde Guerre mondiale, préfigurant «les crimes sans égal et la rupture de civilisation de la Shoah».

 

 

Selon la chancelière, c'est de cette période que «découle la responsabilité perpétuelle de l’Allemagne d’entretenir la mémoire de ce crime et de s’opposer à l’antisémitisme, à la xénophobie, à la haine et à la violence». C'est ce qu'elle a écrit dans le livre d’honneur du mémorial.

Interrogée le 22 avril par la chaîne israélienne privée 10, Angela Merkel n’avait pas mâché ses mots quant à la résurgence de l'antisémitisme en Allemagne : «Nous avons un nouveau phénomène, dans la mesure où nous avons de nombreux réfugiés parmi lesquels il y a, par exemple, des gens d'origine arabe qui amènent une autre forme d'antisémitisme dans le pays», et d'ajouter : «Le fait qu'aucune crèche, aucune école, aucune synagogue ne peut être laissée sans protection policière nous consterne.»

La chancelière avait à cette occasion déjà évoqué la «responsabilité éternelle» de l’Allemagne vis-à-vis de la Shoah.

RT

Berlin : un juif tabassé dans un parc par 10 individus dont 7 Syriens, l’agression serait de nature antisémite

Dix personnes ont été interpellées en Allemagne après une possible attaque antisémite contre un homme dans un parc de Berlin, a annoncé dimanche la police.

Celle-ci n’a donné aucune précision sur les noms et la nationalité de ces trois femmes de 15 à 21 ans et sept hommes de 17 à 25 ans. Selon Bild, sept de ses individus sont des Syriens, les trois autres auraient la nationalité allemande.

Selon la police un homme âgé de 25 ans a demandé du feu, mais un homme de ce groupe lui a arraché sa cigarette, et une bagarre a éclaté lorsque ce dernier a vu que la victime portait une chaîne avec une étoile de David, qui lui a été arrachée avec des « insultes antisémites ». Il aurait également frappé la victime au visage, qui aurait ensuite été rouée de coups par d’autres membres du groupe. Blessée à la tête, elle a été hospitalisée.

7sur7.be

Nos remerciements à Tommy

 

Rappels :

Berne veut engager des moyens financiers pour protéger les juifs et les musulmans contre les « extrémistes de droite ».

Allemagne: Des écoliers non musulmans subissent les sévices des musulmans. « Les attaques deviennent monnaie courante dans certaines écoles. »

Belgique : des manuels antisémites et prônant le djihad sont au cœur de la formation d’imams à Bruxelles, selon un rapport confidentiel

 

Angela Merkel découvre le lien entre migrants et antisémitisme

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Michel Garroté  --  Angela Merkel a récemment accordé un entretien à la télévision privée israélienne Channel 10 : "Nous sommes face à un nouveau phénomène, avec ces nombreux réfugiés parmi lesquels se trouvent, par exemple, des personnes d’origine arabe qui apportent une autre forme d’antisémitisme dans notre pays.
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Le gouvernement fédéral allemand a dû nommer un haut-fonctionnaire pour traiter et combattre cette vague d’antisémitisme. "Le fait qu’aucune maternelle, aucune école, aucune synagogue ne puisse être laissée sans protection policière nous consterne".
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La menace a atteint un tel niveau que le gouvernement fédéral d’Allemagne prépare une loi permettant l’expulsion de migrants affichant des positions ouvertement antisémites.
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Une autre proposition pour combattre l’antisémitisme, émise par la secrétaire d’Etat sociale-démocrate et musulmane du Sénat de Berlin, vise à exiger que les migrants et demandeurs d’asile soient astreints à une visite des anciens camps d'extermination.
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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Source :
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http://reinformation.tv/angela-merkel-antisemitisme-immigration-musulmane-allemagne-lenoir-83584-2/
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« Accident » à Londres : une voiture fauche deux passants près d’un magasin casher

Jeudi peu avant midi, une voiture folle a roulé sur un trottoir et fauché deux passants près d’un magasin casher. C’était à Golders Green, au nord de Londres, alors que les acheteurs juifs se préparaient pour la fête de Pessah (ce vendredi).

CST, une organisation caritative qui aide les Juifs britanniques à lutter contre l’antisémitisme, a tweeté que cela semblait être un accident.

Cenator : difficile à croire à un accident compte tenu du jour, de l’endroit, des images… !

En anglais (avec photos, vidéo) : http://www.dailymail.co.uk/news/article-5553863/Passover-shoppers-injured-car-mounts-pavement-ploughs-kosher-food-shop-north-London.html

En français (très bref) : https://infos-israel.news/une-voiture-a-percute-une-pharmacie-a-cote-dun-magasin-casher-a-golden-green-avant-la-fete-de-pessah-il-y-a-des-blesses/

Allemagne : expulsion des clandestins niant le droit d’Israël à exister

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Michel Garroté  --  La CDU et son alliée, la CSU bavaroise, comptent présenter devant le Bundestag (le Parlement allemand) un projet de loi à l'occasion du jour du souvenir de l'Holocauste, le 27 janvier prochain. Cette nouvelle réglementation a pour but de faciliter l'expulsion des clandestins ("migrants") qui expriment des idées antisémites, judéophobes et israélophobes. « L'acceptation sans restriction de la vie juive » est un « critère pour une intégration réussie », est-il ainsi écrit dans le document.
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« Quiconque rejette la vie juive en Allemagne ou conteste le droit d'Israël à exister ne peut avoir sa place dans notre pays », est-il encore précisé. Stephan Harbarth, vice-président du groupe parlementaire CDU/CSU à l'origine du projet, a déclaré qu'il est impératif de « s'opposer résolument à l'antisémitisme des clandestins d'origine arabe et des pays africains ». Pour ce faire, la législation sur les expulsions sera plus sévère.
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch, 8.1.2018
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Comment l’antisionisme est devenu le nouvel antisémitisme

   
Michel Garroté  --  Pour ce qui me concerne, c'est l’islamo-gauchisme qui a empêché l’intégration de millions de migrants musulmans en Europe en général et en France en particulier. C’est aussi l'islamo-gauchisme qui a empêché toute réflexion libre et lucide sur la montée de la judéophobie et de l’antisémitisme en France, notamment la judéophobie et l’antisémitisme chez de plus en plus de franco-musulmans.
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C'est encore l’islamo-gauchisme qui a fait en sorte que l’antisionisme devienne le nouvel antisémitisme, la nouvelle judéophobie des contemporains, musulmans et non-musulmans (sachant que par-dessus le marché, presque plus personne, aujourd'hui ne sait ce qu'est le sionisme lui-même...). Plus précisément, en terme de chronologie, l'antisionisme est progressivement devenu la nouvelle forme d'antisémitisme, d'abord chez les gauchistes israélophobes (tendance Arafat et OLP avec l'assistance technique du très efficace KGB).
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Puis, dès les années 1990, chez les l’islamo-gauchistes (tendance Hamas, Hezbollah, Daech & Consorts avec l'assistance technique riche à milliards de pétro-dollars de l'Arabie saoudite, de l'Iran, du Qatar, etc.). Cela fait maintenant une dizaine d'années que la blogosphère de droite évoque et condamne l’islamo-gauchisme. Au début, nous étions peu nombreux et certains pensaient même que nous étions un peu cinglé. Aujourd'hui, il n'y a pas que la blogosphère de droite qui évoque et condamne l’islamo-gauchisme. Des médias de gauche, des sites Internet de gauche et des blogues de gauche invitent, parfois, des chercheurs et analystes qui, eux aussi, tirent la sonnette d'alarme face à l’antisionisme devenu antisémitisme.
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L’antisémitisme d’une partie du monde musulman :
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Sur le retour de l'antisémitisme en France, Gilles-William Goldnadel écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Dans cette affaire, au-delà de l’insuffisance de la peine, c’est l’absence de débat intellectuel sur le plus important qui me laisse le plus amer. La famille Merah n’est pas une génération spontanée. Derrière cela, il y a le problème de l’antisémitisme islamique. Tout le reste est de la littérature. Il est dommage qu’il n’y ait pas eu, à ma connaissance, des gens de la partie civile pour oser porter le fer sur la plaie vivante que connaît la France en général et les juifs en particulier. Cet antisémitisme islamique atteint une partie non négligeable des musulmans. Certes, il est loin d’atteindre tous les musulmans, mais il en touche une minorité non négligeable.
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Gilles-William Goldnadel : Madame Ziaten est là pour montrer qu’il y a des musulmans merveilleux et certains ont été touchés dans leur chair avec cette affaire. En même temps que cette affaire, il y avait aussi l’affaire Tariq Ramadan. On a assisté à ce délire d’imputation d’un complot juif se cachant derrière les accusations contre Tariq Ramadan. Le journal Le Monde se réveille et reconnaît enfin qu’il y a une montée très importante de l’antisémitisme dans les « quartiers », pour parler pudiquement. C’est bien gentil de se pencher sur Abdelkader. Il fallait bien sûr le faire. D’ailleurs, je pense que les parties civiles auraient dû davantage s’attacher aux faits eux-mêmes.
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Gilles-William Goldnadel : Il faut reconnaître qu’il y a eu la nécessaire compassion pour les victimes et toutes les victimes. Mais le travail intellectuel sur la génération Merah, sur Toulouse, n’a pas du tout été fait. Il n’a même pas été effleuré. C’est une occasion manquée. J’ose espérer qu’il le sera en Cour d’appel. La réalité est là, les responsabilités intellectuelles de ce qui arrive à la France doivent être posées.
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Gilles-William Goldnadel : Je ne cesse de porter le fer contre l’islamo-gauchisme. C’est bien l’islamo-gauchisme qui a permis le défaut d’intégration de l’immigration. C’est cet islamo-gauchisme qui a empêché, quand il était encore temps, de réfléchir sur la montée de l’antisémitisme. Une partie des gens qui se sont occupés de cette affaire Merah sont des gens qui voulaient absolument croire à la thèse de l’extrême droite derrière l’homme en scooter. Il ne faut pas se tromper. Je suis donc très affligé et très en colère qu’on soit passé à côté du débat intellectuel nécessaire qui seul peut expliquer Mohammed Merah, Abdelkader Merah et qui seul peut peut-être tenter d’empêcher l’irrépressible et l’irréversible, conclut Gilles-William Goldnadel (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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L’antisionisme est devenu le nouvel antisémitisme :
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De son côté, Renée Fregosi, Philosophe et Directrice de Recherche en Science Politique à l’Université Paris 3 - Sorbonne - Nouvelle, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L'antisionisme se présente comme une forme à la fois ancienne et nouvelle d'antisémitisme. Le 2 novembre 1917, Arthur Balfour, ministre des Affaires étrangères de Grande-Bretagne qui avait alors un mandat sur la Palestine, écrivit une lettre ouverte adressée à Lionel Walter Rothschild, membre éminent de la communauté juive britannique, lui annonçant que son gouvernement était favorable à l'établissement d'un foyer national juif en Palestine. Cette lettre, connue désormais sous l'appellation de la Déclaration Balfour, constitue comme le sous-bassement juridique de la présence juive de fait de longue date en Palestine, renforcée à l'époque par un mouvement migratoire important de Juifs d'Europe, notamment victimes de pogroms à l'Est, vers cette région où ils achetèrent légalement des terres. Cette année 2017 du centenaire de la Déclaration, Theresa May a annoncé qu'elle célébrera "avec fierté" cet événement historique. Le leader du Parti Travailliste Jeremy Corbyn quant à lui, a fait savoir qu'il n'assistera pas au dîner officiel marquant la commémoration.
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Renée Fregosi : Le refus de Jeremy Corbyn de commémorer les 100 ans de la Déclaration Balfour vient en écho à la déclaration de l'Autorité palestinienne qualifiant la Déclaration de "tragédie", et celle du Secrétaire général de l'OLP affirmant que "les Palestiniens ont besoin que le Royaume-Uni reconnaisse d'abord et avant tout sa responsabilité historique et présente ses excuses" (tribune dans le magazine Newsweek). L'"antisionisme" de Jeremy Corbyn, revendiqué à de nombreuses reprises depuis son arrivée à la tête du Parti Travailliste, n'est donc, manifestement, que le rejet obstiné de l'existence même de l'Etat d'Israël dont l'origine juridique, avant sa création le 29 novembre 1947 par le vote de l'ONU a en effet été posée par la reconnaissance du "foyer national juif en Palestine" au début du 20ème siècle.
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Renée Fregosi : Qu'il avance masqué par la critique (recevable au demeurant) des implantations illégales récentes réalisées par des extrémistes israéliens et/ou de la politique droitière de Benjamin Netanyahou, le dit antisionisme consiste bien en fait, dans la négation radicale d'un quelconque droit pour les Juifs à posséder un Etat. Et la ritournelle de la revendication des "deux Etats" n'est chez les antisionistes qu'un faux-semblant eu égard au refus de sa mise en œuvre concrète, réitéré au moins trois fois depuis 1947 par les parties arabes en présence.
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Renée Fregosi : Or, cette négation de la légitimité d'Israël à exister exprime plus profondément une haine des Juifs: pourquoi ceux-ci ne mériteraient-il pas d'avoir un Etat ? sinon parce qu'ils devraient être punis pour leurs supposés crimes et réduits de ce fait au statut de paria apatride ou de dhimmi (sujet inférieur du califat puis de l'empire ottoman, soumis à des taxes, obligations et interdits spécifiques du fait de sa non appartenance à la communauté musulmane). L'antisionisme contemporain articule en effet plusieurs types de judéophobie exprimés depuis le moyen-âge jusqu'aux temps modernes, notamment un anti-judaïsme religieux, une critique anticapitaliste, anti-impérialiste et anti-coloniale, et une idéologie complotiste dont l'archétype est posé par Les protocoles des sages de Sion (ouvrage fantasmatique produit en 1901 par des agents russes sous le tsar Nicolas II, réédité régulièrement depuis malgré son statut de faux avéré, et auquel la charte du Hamas fait explicitement référence à son article 32).
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Renée Fregosi : L'antisionisme se présente donc comme une forme à la fois ancienne et nouvelle d'antisémitisme : ancienne parce qu'il recycle de vieux discours anti-Juifs, nouvelle parce désormais centrée sur la confrontation avec le monde arabo-musulman et le conflit israélo-palestinien, l'Etat d'Israël étant accusé de tous les maux et en premier lieu de mettre en œuvre "une guerre d'extermination du peuple palestinien". Tandis que par le passé, l'antisémitisme racial opposait dans une lutte à mort, la "race pure", blanche, arienne ou germanique aux Juifs caractérisés négativement comme métissées, métèques, orientaux, l'antisémitisme antisioniste tend aujourd'hui à confondre Juifs et Israéliens eux-mêmes assimilés au dominateur blanc, au colonialiste, au capitaliste impérialiste, à l'occidental.
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Renée Fregosi : Articulé étroitement à la défense de la "cause palestinienne", l'antisémitisme antisioniste construit une chaîne d'identifications, du Palestinien à l'Arabe, au musulman, à l'immigré, à l'ex-colonisé prétendument néo-colonisé. Cette nouvelle judéophobie anti-israélienne articule alors antisémitisme et racisme anti-blanc: le Juif étant considéré comme un suppôt de l'impérialisme américain, un colonialiste, ancien supplétif des colons français, nouveau "colon" des "territoires occupés", capitaliste, mondialiste, super-blanc en somme. Et de part son assignation à une position anti-arabe et anti-musulmane, le Juif est renvoyé à cet ennemi principal du musulman désigné à la vindicte du "bon croyant" par nombre de versets du Coran ("une telle vie ne le sauvera pas de la punition", "Ce sont ceux-là les pires ennemis") et de passages des hadiths ("Vous combattrez les juifs", "Périssent les juifs et les chrétiens. Il n'y aura pas deux religions en Arabie").
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Renée Fregosi : Or ce "nouvel antisémitisme" qu'est l'antisionisme, est devenu l'un des piliers idéologiques non seulement des islamistes à l'offensive, mais aussi de la gauche radicale: des pro-palestiniens maoïstes arborant le keffieh dès les années 70 aux justiciers de Nuit debout faisant une large place au stand anti-Israël BDS ("Boycott, Désinvestissement, Sanctions") et aux élus de la France insoumise défendant les islamistes comme autant de "nouveaux damnés de la terre". Les néo-féministes puritaines ne sont pas en reste quant à elles, contre le "mâle blanc" harceleur et violeur par définition, allant parfois jusqu'à défendre le port du voile au motif que la libération des femmes aurait été promue par des occidentales de puissances colonialistes. Et comment ne pas soupçonner des relents d'antisémitisme jusque dans l'acharnement à faire condamner Dominique Strauss Kahn ou Roman Polanski par la justice populaire de rue et des réseaux sociaux, comme tous les "porcs" (animal honni auquel les musulmans assimilent souvent les Juifs d'ailleurs).
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Renée Fregosi : La "convergence" entre un antisémitisme de gauche originel (anticapitaliste et anti-impérialiste), un antisémitisme traditionnel musulman (ennemi religieux) et un néo-populisme nationaliste anti-mondialisation (on aurait dit autrefois "cosmopolite"), trouve son assomption dans l'antisionisme. La "question juive" formulée aujourd'hui autour de l'existence de l'État d'Israël fait en effet partie intégrante du discours contre l'impérialisme américain, le néocolonialisme occidental et les élites mondialisées, qui est au cœur de la mobilisation populiste. La revendication justicialiste vécue sur le mode de la revanche, de la vengeance populaire, de la libération de la domination qu'exercent les élites, est alors fantasmée comme une décolonisation et le racisme anti-blanc est ainsi justifié au même titre que l'antisémitisme antisioniste, conclut Renée Fregosi (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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En France l’antisémitisme du quotidien s’est ancré et se propage :
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De son côté, Cécile Chambraud, journaliste et spécialiste des religions, écrit notamment : Cela a commencé au mois d’avril. Une première lettre est arrivée dans la boîte de la famille de Paul (le prénom a été changé), à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis). Elle comportait des menaces de mort, des « Allah akbar » et une balle de 9 mm. Le lendemain, cette famille installée dans la ville depuis dix-sept ans a reçu une seconde missive précisant : « C’est bien vous la cible, vous êtes tous morts. » Cette fois, c’est une balle de kalachnikov qui était jointe. La famille de Paul a saisi la police. Celle-ci a fait placer une caméra devant le pavillon et les courriers ont cessé. Mais, en juillet, la caméra a été retirée. Des tags sont réapparus sur le mur du pavillon : « vive Daech [acronyme arabe de l’organisation Etat islamique] », « on va vous éliminer », « nique les juives ». Une balle de 7,65 mm a été retrouvée dans la boîte aux lettres.
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Cécile Chambraud : Puis une nouvelle salve de tags à partir du mois d’août : « à mort les juifs », « vive la Palestine », « vive Daech », entre autres. Dans la nuit du 5 octobre, quelqu’un a même tenté de forcer la porte du garage. Inquiets jour et nuit, vulnérables, Paul, son épouse et leurs quatre enfants ont dû se résoudre à quitter leur logement. « Dans la maison, au moindre bruit, on ne dormait plus. Tant que les policiers n’ont pas arrêté l’auteur des faits, on reste ailleurs », tranche Paul. De la violence faite à la famille de Paul, traumatisée et contrainte de déménager, on ne fait pas un gros titre. Pourtant, elle illustre cet antisémitisme « du quotidien » qui, année après année, s’est ancré puis s’est propagé en France, au point de mettre sous pression tant de familles juives, ajoute Cécile Chambraud (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch, 6.11.2017
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Auteurs :
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Gilles-William Goldnadel est avocat, essayiste, militant associatif et chroniqueur dans divers médias français (Figarovox, Valeurs Actuelles, Causeur, Boulevard Voltaite, etc.).
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Renée Fregosi est une Philosophe et Politologue française. Directrice de Recherche en Science Politique à l'Université Paris-Sorbonne-Nouvelle. Elle a publié "Les nouveaux autoritaires. Justiciers, censeurs et autocrates", éd. du Moment, 2016.
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Cécile Chambraud, journaliste et spécialiste des religions, a publié "L’antisémitisme, cette pathologie trop française", Le Monde Editions, 2014.
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Sources :
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http://www.bvoltaire.com/occasion-manquee-regarder-lantisemitisme-dune-partie-monde-musulman/
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http://www.huffingtonpost.fr/renee-fregosi/comment-l-antisionisme-est-devenu-le-nouvel-antisemitisme_a_23264795/
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http://www.lemonde.fr/societe/article/2017/11/02/en-france-l-antisemitisme-au-quotidien_5208984_3224.html
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Etre sioniste vous condamne à un relatif isolement

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Michel Garroté  --  Pour ce qui me concerne, un Juif sioniste (ou un non-juif pro-sioniste) est tout simplement quelqu'un qui défend le droit d'Israël à vivre dans des frontières qui garantissent réellement la sécurité du peuple juif israélien. L'on me rétorquera : oui, mais alors, quelles frontières ? Et là, je répéterai : dans des frontières qui garantissent réellement la sécurité du peuple juif israélien.
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Ah, j'allais oublier de préciser : je suis catholique pro-sioniste depuis 34 ans (auparavant, soit avant 1983, j'étais anti-sioniste et pro-Arafat). Selon moi, les frontières d'Israël ne sont pas encore toutes tracées, puisque la ligne qui sépare Israël de la Judée-Samarie (dite "Cisjordanie") n'est pas une frontière, mais une ligne de cessez-le-feu. Je ne vais pas ré-écrire ici ce que j'ai déjà écrit - depuis 1983 - des centaines de fois (et sur Internet depuis 2007  : d'abord sur dreuz.info, puis, dès 2015, sur lesobservateurs.ch).
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Céder des territoires en échange de la paix :
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A noter que l'argument selon lequel il faudrait céder des territoires en échange de la paix n'a pas fonctionné et ne fonctionne toujours pas. Israël a cédé le Sinaï, le Sud-Liban et la Bande de Gaza. Résultat : il n'y a pas de paix. Et céder la Judée-Samarie (dite "Cisjordanie") n'apporterait pas non plus la paix, car en réalité, le Fatah (comme le Hamas) veut "rayer Israël de la carte" et "jeter les Juifs à la mer", même si "l'autorité palestinienne" allègue le contraire lorsqu'elle s'adresse à des médias occidentaux.
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L'option jordanienne :
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A ce propos, il faut ici rappeler que la "Jordanie" est un Etat totalement artificiel fabriqué par les Occidentaux. Or, la population "jordanienne" est palestinienne à 80%. Etant donné l'attitude du Fatah et du Hamas, le seul territoire qui puisse un jour devenir un Etat palestinien, c'est précisément la "Jordanie".
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Haine du Juif – Haine d’Israël :
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Sur la question du sionisme, Danilette, sur son blog, signale un article intéressant d'Olivier Ypsilantis intitulé "Haine du Juif – Haine d’Israël". Ainsi, sur Zakhor Online, Olivier Ypsilantis écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : C’est vrai, être sioniste vous condamne à un relatif isolement. Mais qu’on se le dise, je préfère avoir quelques amis que des hordes de potes. Shmuel Trigano souligne à raison que le « nouvel antisémitisme » active un dédoublement de la figure juive qu’a rendu possible la création d’un État juif, l’État d’Israël. Ainsi cet antisémitisme « nouvelle cuvée » oppose : le sioniste / le Juif ; l’Israélien (le Juif souverain) / la victime de la Shoah ; la mémoire juive de la Shoah / l’universel de la Shoah.
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Des individus toujours affairés à désigner le Bien et le Mal, à distribuer Bons Points et Mauvais Points (on les trouve aujourd’hui généralement à gauche, des socialistes ménopausés à l’extrême-gauche en chaleur), ont dressé le petit tableau suivant : Mal : Sioniste – Juif souverain – Singularité de la Shoah ; Bien : Juif – Juif victime – Universalité de la Shoah. Sioniste = Mal ; Juif = Bien. Ainsi l’antisioniste espère-t-il découpler antisionisme et antisémitisme.
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Juif souverain = Mal ; Juif victime = Bien. Une même personne va y aller de sa larme devant les victimes de la Shoah et serrer les poings devant les soldats de Tsahal, n’hésitant pas à établir en toute bonne conscience une équivalence entre Gaza et Auschwitz. Paresse mentale, conformisme de cauchemar. Singularité de la Shoah = Mal ; Universalité de la Shoah = Bien. C’est le grand discours dans le style on-est-tous-frères, on-est-tous-potes, l’Humanité-est-une, etc. La Shoah est une atteinte à l’Homme, à l’Humanité. Certes, mais ce n’est pas tout.
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S’en tenir à cette considération relève une fois encore du conformiste fourre-tout, du bon ton et, surtout, du désir de préserver son petit confort mental. Il faut avoir la décence (je ne sais à quel autre mot faire appel) de reconnaître que la Shoah concerne spécifiquement une partie de l’humanité : les Juifs. Mais sous couvert de « bons sentiments » on va s’employer à dissoudre une spécificité dans le bain d’acide de l’Humanité.
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Certains jalousent aux Juifs jusqu’à leurs souffrances, ce que montre ce refus entêté de reconnaître la spécificité de la Shoah. Je dis bien la Shoah, je ne dis pas que les Juifs ont été le seul peuple à souffrir et à subir un génocide ; et je ne suis pas ici pour organiser un hit-parade de la souffrance.
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L’antisionisme n’attaque pas seulement un gouvernement, il attaque aussi un État dont il souhaite la disparition – et celle de la population qui s’est placée sous sa protection. Le « deux poids, deux mesures » est trop souvent appliqué à Israël, notamment au sujet des opérations conduites par Tsahal à Gaza.
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Certains Juifs ne sont pas en reste dans cette dénonciation et parfois d’une manière extrêmement insidieuse. Israël est bien la terre ancestrale des Juifs du monde entier et l’État d’Israël a été fondé « sur la base d’un consensus de traités internationaux, ce dont ne peuvent se prévaloir que très peu d’États » nous rappelle Shmuel Trigano. Étudiez la lawfare (guerre juridique) menée par les Palestiniens, notamment à l’ONU, par l’intermédiaire de l’Organisation de la Coopération islamique (O.C.I.), ajoute Olivier Ypsilantis (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page). Lire la suite sur http://zakhor-online.com/?p=12729
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Michel Garroté pour Les Observateurs
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Sources :
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http://zakhor-online.com/?p=12729
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http://www.danilette.com/2017/09/haine-du-juif-haine-d-israel-olivier-ypsilantis.html
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Arte censure un documentaire sur l’antisémitisme arabo-musulman (Vidéo de l’émission censurée en exclusivité)

Christian Hofer: Le Bild a décidé de diffuser l'émission afin que le public puisse être informé. Depuis plusieurs semaines, jusqu'au sommet de l'Etat allemand, ce documentaire a été débattu. Tout cela sans que le citoyen n'ai eu le droit de le visionner, sans qu'il puisse se forger sa propre opinion. On comprend bien désormais que ces personnes de gauche ont scindé la société en deux: ceux qui le droit de savoir, de prendre les décisions et ceux qui doivent les subir. Le véritable visage liberticide et élitiste de la gauche qui méprise au plus haut point la population autochtone.

Visiblement, le politiquement correct ne veut pas avouer que certaines ethnies allochtones rejettent les juifs, ce qui remet en cause le statut d'éternelles victimes de ces migrants.

Tout cela est contraire au but visé par les médias qui prétendent que ces migrants nous offrent une ouverture d'esprit et un enrichissement, L'antiracisme voit ici l'un de ses dogmes s'effondrer: l'Européen ne serait pas le seul coupable. Pire, la haine des migrants et leur violence seraient bien supérieures à celles de l'extrême droite. Dès lors, pour éviter toute remise en question, on comprend bien que la censure devient la panacée.

Autre constat, les protagonistes de gauche qui protègent systématiquement ces immigrations sont aussi responsables du retour de l'antisémitisme en Europe. Une telle collaboration entre individus qui partagent la même haine des racines européennes n'étonnera personne.

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Un documentaire portant sur l’antisémitisme arabo-musulman aurait dû être diffusé prochainement sur Arte. Mais la chaine franco-allemande a décidé de le déprogrammer. Outre-Rhin, la polémique enfle et on demande les images.

Depuis quelques semaines, la controverse autour du film Un peuple élu et mis à part : l’antisémitisme en Europe (Auserwählt und ausgegrenzt - Der Hass auf Juden in Europa) ne faiblit pas au pays de Goethe, bien au contraire. Bild, Frankfurter Allgemeine Zeitung, Der Spiegel… autant de titres allemands qui se sont emparés de l’affaire.

Le 26 avril dernier, Alain Le Diberder, directeur des programmes d’Arte, prenait la décision de ne pas diffuser un documentaire pourtant commandé deux ans auparavant. Ecrit et réalisé par deux cinéastes allemands, Joachim Schroeder et Sophie Hafner, le projet, financé par la chaine allemande WDR, avait pourtant reçu la bénédiction d’Arte lors de la conférence des programmes. De l’Allemagne à la France, en passant par Israël et les territoires palestiniens, le documentaire dresse le tableau de l’antisémitisme qui a cours dans les milieux d’extrême droite et arabo-musulmans, à Gaza ou dans les banlieues françaises. Et c’est là où le bât blesse…

La chaine, à l’aise quand il s’agit de dénoncer l’Holocauste, n’aurait pas apprécié l’accent mis sur l’antisémitisme qui se cache derrière une obsession antisioniste.

Bras de fer avec Arte

Déjà, en 2015, Joachim Schroeder s’était heurté aux objections d’Arte France qui voyait d’un mauvais œil la production d’un film dont la ligne éditoriale semblait diverger avec celle de la chaine. “Il faut que vous compreniez que le sujet est très délicat en France. Nous sommes coincés entre les lobbies juif et musulman. C’est la raison pour laquelle la conclusion de ce documentaire doit rester indéterminée” confiera le directeur de l’information d’Arte, Marco Nassivera, au cinéaste. Si Arte France est plus que réservé, Arte Allemagne appuie le projet. Cherchant à se rassurer, Alain Le Diberder exige un coauteur au film : Ahmad Mansour, psychologue arabe-israélien installé en Allemagne, défenseur d’un Islam éclairé. Par manque de temps, celui-ci proposera à Joachim Schroeder d’assurer une mission de consultant à chaque étape de la réalisation. Sophie Hafner cosignera les 90 minutes.

En décembre 2016, le film est envoyé à la direction de l’information d’Arte qui refuse de le traduire. Le couperet tombe : “Il n’y a nulle trace de la coopération d’Ahmad Mansour, qui devait garantir l’équilibre du film, pas plus qu’il n’y a le panorama annoncé” affirme Alain Le Diberder. Une première pour les réalisateurs.

Les images interdites

Valeurs actuelles s’est procuré le documentaire. La partie relative à la France représente moins d’un tiers des images. Les réalisateurs donnent à voir des faits inhabituels pour les médias occidentaux : les montants disproportionnés des subventions allouées aux palestiniens, la corruption des ONG et agences onusiennes, la question des réfugiés juifs, l’antisémitisme criminel qui sévit en France… Autant de faits qu’Arte semble préférer occulter.

“Je suis surpris qu’une chaîne publique renommée comme Arte ait un problème avec la réalité” réagit Ahmad Mansour. Pour la journaliste Catherine Dupeyron qui a travaillé sur les séquences en France, “ce qui gêne, c’est la triste spécificité de notre pays : son antisémitisme d’ordre criminel.” Selon elle, la chaine reproche au documentaire de ne pas se cantonner à l’antisémitisme traditionnel d’extrême droite et d’aborder le sujet de la haine des Juifs liée au conflit israélo-palestinien : “cela n’est pas audible pour une partie des gens d’Arte, regrette-t-elle, il y a une difficulté en France à accepter le réel tel qu’il est, le verbaliser puis s’y confronter.”

Seul espoir à présent, que la chaine WDR, voyant la polémique grandir, trouve un accord avec Alain Le Diberder pour diffuser les 90 minutes. “J’ai espoir que les choses évoluent” confie Joachim Schroeder. Désormais, la balle est dans le camp d’Arte.

Source

Le mythe palestinien

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Michel Garroté - Dans une longue analyse "politiquement incorrecte" intitulée "L’Europe, frappée d’amnésie" (voir lien vers source en bas de page), le politologue et diplomate Zvi Mazel étudie la destinée du peuple juif en Europe, en Afrique du Nord et au Moyen Orient. Il se penche également sur le sort des chrétiens et sur l'attitude anti-israélienne de l'Europe. Ci-dessous, je reproduis la partie sous-titrée "Le mythe palestinien" (sous-titre "politiquement très incorrect"). J'ajoute que ce faisant, je ne revendique aucune objectivité. Je considère que Zvi Mazel est objectif, correct et lucide. Mais pour ce qui me concerne, je préfère écrire clairement que je suis ouvertement pro-israélien, certains diront même que je suis "sioniste" et cela ne me dérange pas le moins du monde.
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Or donc, le politologue et diplomate Zvi Mazel écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Pourquoi les Juifs devraient-ils accepter le diktat des Arabes qui veulent dominer tout le Moyen-Orient ? La terre d’Israël a toujours été au sommet de leurs aspirations culturelles et religieuses. C’est l’espoir du retour sur sa terre qui a permis au peuple juif de survivre et de conserver son identité. La présence juive en Eretz Israël a été constante, et ce même après la conquête arabe de l’an 640 qui a durement frappé la communauté juive forte, à l’époque, de 500 000 âmes : beaucoup ont été tués ou convertis de force quand d’autres ont fui.
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Jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, on comptait ainsi de nombreux juifs répartis dans plusieurs villes de Galilée, comme Safed et Tibériade mais aussi à Jaffa et à Jérusalem, ainsi qu’en attestent les écrits de nombreux pèlerins juifs et chrétiens venus en Terre sainte. On retrouve également les témoignages de cette présence ininterrompue dans les archives de l’Empire ottoman relatant l’existence d’un impôt dont chacun devait s’acquitter en fonction de son appartenance religieuse.
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Mais dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, les vexations incessantes et les pogroms de la part de leurs voisins arabes ont contraint les juifs de Galilée à partir. Beaucoup de villages arabes de Galilée étaient ainsi, à l’origine, des villages juifs dont les habitants ont été expulsés pour laisser la place aux Arabes. On retrouve leurs noms aussi bien dans la Bible que dans le Talmud, et même dans le Nouveau Testament. Tous les efforts des juifs pour retourner en Israël avant l’apparition du sionisme ont échoué car ils n’avaient ni soutien politique ni soutien militaire.
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Quid du mot « Palestine » ? Ce terme a été inventé par l’historien grec Hérodote au Ve siècle avant l’ère vulgaire pour décrire une partie d’Israël alors habitée par les Philistins d’origine grecque, installés là durant le second millénaire avant l’ère vulgaire et qui ont ensuite été chassés ou ont choisi de partir. L’empereur Hadrien, après avoir réprimé la révolte de Bar Kokhba en 132 après J.-C., et tué environ 1,5 million de juifs de Judée, a décidé d’oblitérer à jamais le nom de « Judée » et de lui donner son appellation grecque.
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Quoi qu’il en soit, le mot Palestine n’a jamais fait référence à une quelconque entité définie sinon la terre des Juifs. En atteste le vocabulaire des antisémites européens de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle qui avaient l’habitude de dire aux juifs : « Retournez chez vous en Palestine ! » Ainsi la Palestine n’est-elle pas mentionnée dans le Coran tout simplement parce qu’elle était connue comme juive. Les conquérants arabes n’ont même jamais songé à y établir un pays, et il aura fallu attendre la seconde moitié du XIXe siècle pour que des Arabes s’installent en masse dans le pays, attirés par les perspectives d’emploi offertes par le mouvement du yichouv. Ils sont alors arrivés par dizaines de milliers sur la terre d’Israël, toujours appelée Palestine, venus du Maghreb, d’Egypte, de la péninsule arabique et de Syrie.
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Tels sont les faits qui concernant la non-histoire du soi-disant peuple palestinien, des faits connus et incontestés jusqu’au tournant de la guerre des Six Jours : c’est à ce moment que les Arabes ont commencé à se nommer eux-mêmes « Palestiniens » et à revendiquer « des droits historiques sur la terre ». Au départ, personne n’a pris ces allégations sérieusement jusqu’à ce que cette rhétorique soit adoptée par la propagande arabe qui en a fait son arme principale. Lentement, la gauche libérale israélienne en est elle-même venue à accepter cette définition, motivée par la fausse croyance que cela encouragerait les Arabes à faire la paix. Dans les faits, cette erreur monumentale n’a aidé qu’à déformer la situation.
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Beaucoup d’Européens ont repris ce fantasme à leur compte au mépris de la Bible et de l’histoire, et se sont convaincus qu’Israël a conquis de larges parcelles de terres, propriétés d’un Etat palestinien imaginaire et d’un ancien peuple palestinien tout aussi imaginaire. Personne ne veut se souvenir que le conflit israélo-arabe est né des conquêtes islamiques et du nationalisme arabe qui a toujours dénié toute légitimité à un Etat juif en terre d’Israël.
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Nul besoin de préciser que dans ce contexte, les Arabes ont constamment refusé toutes les solutions qui leur étaient proposées, comme le démontre le siècle écoulé depuis la déclaration Balfour. Les compromis proposés par Israël ont été rejetés l’un après l’autre, sans que les Arabes ne fassent jamais de contre-propositions, puisque cela implique d’accepter que l’Etat juif soit là pour rester. Il suffit de regarder les livres d’histoire pour réaliser que les conquêtes islamiques et l’occupation du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord ont toujours mené à la destruction et qu’Israël n’est pas la racine du problème.
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Malheureusement, l’Europe n’est pas intéressée par les faits historiques. Elle s’entête à poursuivre le dénigrement systématique d’un Etat d’Israël confronté à la menace d’un monde arabe voué à le détruire. L’Europe confère aux Arabes la légitimité qu’elle refuse à Israël, et ne comprend pas qu’en faisant cela elle perpétue le conflit, semant les graines de toujours plus de guerres et menaçant sa propre existence, conclut le politologue et diplomate Zvi Mazel (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.jpost.com/Edition-Francaise/International/LEurope-frapp%C3%A9e-damn%C3%A9sie-473151
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© Jerusalem Post Edition Française
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Zvi Mazel : Born in Israel in 1939, graduate in Political Science and International Relations of the Institute of Political Science, University of Paris – 1966. Former diplomat in the Israeli ministry for Foreign Affairs 1966 – 2004. Served in various functions among them Deputy Director General in charge of African Affairs, Director of East Europe division, Director of Egypt and North Africa division in the research center of the Ministry. Was ambassador of Israel in Romania, Egypt, and Sweden. Retired in 2004 he monitors Arab Affairs. Since 2006 fellow of the Jerusalem Center for Public Affairs – a think tank specializing in Security and Foreign Affairs of Israel and publishes a weekly column. Was the Center's editor of its website in Arabic. Mazel is a regular contributor to the Jerusalem Post.
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Défilé antisémite en Algérie [vidéo]

Le site MEMRI a posté une vidéo datant du 1er novembre 2015, Jour de l’Indépendance de l’Algérie. On y voit un détachement de la gendarmerie nationale défiler au pas au rythme d’un hymne à la gloire du pays, des martyrs et de l’Islam. Mais il ne fallait pas oublier les Juifs: « Ô Arabes, tournez vos fusils contre les Juifs pour les tuer! Massacrez-les et dépecez-les… »! (à partir de 46 »)

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Source

Michel Moret : “Ceux qui étaient antisémites pendant la 2ème guerre mondiale sont les mêmes que les islamophobes aujourd’hui”

NDDB : Comment peut-on faire un parallèle entre l'horreur de l'antisémitisme pendant la 2ème guerre mondiale et l'islamophobie actuellement ? Il fallait oser !

 

moretMichel Moret était reçu aujourd'hui dans Haute Définition, RTS/24.05.15

Monsieur Moret (photo) est le fondateur des Editions de l'Aïre.

 

 

A 4'29, "La vieille France catholique et pétainiste (rien de moins) s'est réveillée avec l'affaire Charlie Hebdo; ces gens sont plus réactionnaires que le Vatican"

A 5'50, Il parle de la Suisse et cite un historien de la Vallée de Joux, Daniel Capt :"Les mêmes qui étaient antisémites pendant la guerre sont sans exception les mêmes qui sont islamophobes aujourd'hui. Je pourrais les citer".

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