Cette année, la Suisse va donner 14 millions de francs au Yémen pour une guerre cautionnée par l’Arabie Saoudite et Obama

BERN - La Confédération suisse a l'intention de fournir 14 millions de francs suisses d'aide humanitaire au Yémen.

C'est ce qu'a annoncé aujourd'hui le conseiller fédéral Ignazio Cassis lors de la conférence virtuelle des donateurs présidée par la Suède et la Suisse et organisée en coopération avec le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) des Nations unies.

Dans son discours, M. Cassis a appelé au respect du droit international humanitaire et a exprimé son soutien au processus de paix mené par l'ONU, selon une note du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). "Nous devons développer des approches plus durables pour donner des perspectives au peuple yéménite. Cela signifie que nous devons créer un lien étroit entre les activités dans les domaines de l'aide humanitaire, du développement, des droits de l'homme et de la paix", a déclaré le ministre.

[...]

(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Tio.ch

Nos remerciements à Victoria Valentini


Note : Le Yémen est un exemple typique de pays musulman où les chrétiens sont persécutés, ce qui ne gène aucunement nos dirigeants.

Rappels :

Yémen : Obama a assuré le roi d'Arabie saoudite de son soutien

Yémen : Al-Anoud Hussein Chariane, mariée à 12 ans, frappée, transformée en esclave, défigurée par son mari

Tawakkol Karman, yéménite membre des Frères musulmans, devient membre du Conseil de surveillance de Facebook et d’Instagram

«Dommages collatéraux» au Yémen : 31 civils tués par des frappes de la coalition menée par Riyad

 

Yémen : Al-Anoud Hussein Chariane, mariée à 12 ans, frappée, transformée en esclave, défigurée par son mari

Aujourd'hui âgée de 19 ans, la jeune femmes de Sanaa, la capitale, a accepté de raconter son épreuve à l'AFP. Un témoignage rare.

Le voile qu'elle porte encadre un visage défiguré par l'acide qu'un ancien mari violent n'a pas hésité à lui verser dessus.

 

 

 

"Il m'a saisi par les cheveux et a versé l'acide en riant", se rappelle Al-Anoud. Elle a presque perdu l'oeil gauche et son visage et corps ont été atteints de profondes brûlures.

"J'ai vécu l'enfer", dit-elle pour décrire ses années de mariage qu'elle a passées enchaînée et souvent battue.

(...)

Lexpress.fr

L’ONU lance un appel humanitaire de 26 milliards d’euros pour 2020

AIDE HUMANITAIRE Les besoins humanitaires augmentent en raison de conflits plus longs et intenses mais aussi des conséquences du changement climatique

Le secrétaire général adjoint des Nations unies aux Affaires humanitaires, Mark Lowcock.

L'ONU a lancé ce mercredi un appel humanitaire de près de 29 milliards de dollars (26 milliards d’euros) pour venir en aide aux personnes touchées par le changement climatique et la multiplication des conflits. Un rapport intitulé «  Global Humanitarian Overview » indique en effet que 168 millions d’êtres humains dans le monde vont avoir besoin d’une aide d’urgence l’an prochain. Ce chiffre marque « un record dans l’ère moderne » depuis la Seconde Guerre mondiale, a déclaré le secrétaire général adjoint des Nations unies aux Affaires humanitaires, Mark Lowcock.

1,35 milliard de dollars pour le Venezuela

Celui-ci a expliqué que les besoins augmentaient en partie parce que « les conflits deviennent plus longs et plus intenses ». Il a aussi ajouté que le changement climatique, avec son cortège d’inondations et de sécheresses, pesait également sur le fardeau humanitaire. L’appel de fonds de 29 milliards de dollars ciblera en particulier 109 millions de personnes les plus en détresse.

Le Yémen et la Syrie restent les pays qui réclament le plus d’aide, et auxquels l’ONU prévoit d’affecter une enveloppe de plus de 3 milliards de dollars.

Le Venezuela, lui, est le pays dont les besoins humanitaires ont le plus augmenté. Fin 2018, l’appel de fonds de l’ONU pour 2019 avait estimé à près de 740 millions de dollars les besoins pour ce pays et les Etats voisins qui accueillent les réfugiés vénézuéliens. L’aggravation de la crise économique et sociale a contraint l’ONU à pratiquement doubler l’enveloppe pour 2020 avec un montant de 1,35 milliard de dollars.

Les Sud-Coréens protestent car ils ne veulent pas de réfugiés musulmans dans leur pays

Jeju, en Corée du Sud, est une île subtropicale connue pour ses eaux turquoises, ses plongeuses et ses terrains de golf. Cela fait de nombreuses années une destination de choix pour les jeunes mariés en Corée du Sud. Cependant, elle a récemment reçu des demandeurs d'asile fuyant le Yémen.

Les réfugiés qui s'attendaient à être accueillis à bras ouverts ont dû se réveiller brutalement. L’arrivée de centaines de Yéménites a suscité une vague d’opposition qui a donné naissance à ce qui est considéré comme le premier mouvement anti-migrants organisé par la Corée du Sud.

«Expulsons les faux réfugiés!» ce sont les cris entendus lors d'un rassemblement du 30 juin sur l’île qui fait partie du sentiment anti-immigration.

Des manifestations ont eu lieu à Jeju et ailleurs, y compris à Séoul, durant l'été.

«Dès leur plus jeune âge, ils apprennent à traiter les femmes comme des esclaves sexuelles et à les battre à leur guise», raconte au New York Times Yang Eun-ok, chef de file de la manifestation de Jeju. «Ils peuvent prendre de nombreuses femmes et produire de nombreux enfants. Maintenant, il y en a 500. Dans 10 et 20 ans, combien y en aura-t-il?

Une pétition en ligne rassemblant 714 000 sympathisants demande au président Moon Jae-in de cesser d'accepter des demandeurs d'asile.

Plus de 90% des demandeurs d'asile yéménites à Jeju sont des hommes. (...) «Lorsqu'ils se déplacent en groupe, les femmes les évitent», a déclaré Byun Jin-young, 40 ans, mère de deux enfants.

Un nombre record de signatures pour une telle pétition. Le président Moon s'est engagé à réviser les lois afin de renforcer le contrôle des demandeurs d'asile.

Le nombre de Yéménites arrivant a considérablement augmenté, passant de 51 en 2017 à 561 en 2017. Le 1er juin, la Corée du Sud a ajouté le Yémen à la liste des 11 pays exigeant un visa pour entrer à Jeju.

 

Voice of Europe / New York Times / Herald Sun

Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Yémen. Guerre entre Sunnites et Chiites : La coalition menée par l’Arabie Saoudite tue au moins 29 enfants.

Christian Hofer : Il faut piocher dans Wikipédia pour comprendre les raisons de la présence d'une telle coalition musulmane au Yémen :

"L'opération Tempête décisive est lancée la nuit du 25 mars 2015, dans le cadre de la guerre civile yéménite, pour remettre au pouvoir le président Abdrabbo Mansour Hadi, renversé par l'insurrection houthis au Yémen, d'orientation chiite. Elle est déclenchée par l'Arabie saoudite et une coalition d'une dizaine de pays arabes et sunnites (Égypte, Jordanie, Soudan, Maroc), dont les membres du conseil de coopération du Golfe"

On n'entendra jamais les musulmans crier à l'infamie puisque cette guerre entre Chiites et Sunnites est considérée comme tout à fait légitime dans le monde musulman.

Bien évidemment, la Suisse octroie un soutien humanitaires depuis plusierus années à ce pays pendant que les Sunnites le bombardent, les kouffars n'étant bons qu'à payer, à se taire et à se faire menacer par les musulmans en signe de remerciements.

 

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Au moins 29 enfants tués dans un raid de la coalition saoudienne au Yémen

La coalition sous commandement saoudien a admis avoir lancé jeudi une attaque dans le nord du Yémen. Elle parle d'acte de guerre "légitime". La Croix-Rouge déplore elle des dizaines de victimes, dont 29 enfants.

L'attaque a frappé jeudi matin un bus transportant des enfants sur un marché de Dahyan dans le nord de Saada.

Un hôpital dans la province de Saada soutenu par le CICR "a reçu les corps de 29 enfants âgés de moins de 15 ans et 48 blessés, dont 30 enfants", a annoncé l'organisation humanitaire sur son compte Twitter.

Opération "légitime"

La coalition dirigée par l'Arabie saoudite a qualifié jeudi d'"opération militaire légitime". Elle dit avoir visé "des éléments qui ont (...) tiré un missile contre la ville (saoudienne) de Jizan, faisant un mort et des blessés parmi les civils" mercredi.

La coalition a été accusée à plusieurs reprises de bavures ayant coûté la vie à des centaines de civils.

La guerre au Yémen a fait plus de 10'000 morts depuis l'intervention de la coalition en mars 2015 et provoqué "la pire crise humanitaire" au monde, selon l'ONU.

 

RTS

Islam, djihadisme et islamisme même combat ?

   
Michel Garroté - Oui, l'islam, le djihadisme et l'islamisme, c'est un seul et même combat. Oui, le djihadisme et l'islamisme, depuis quatorze siècles, se basent sur le coran, les hadits et les écrits de penseurs musulmans. Les musulmans ne sont pas tous des terroristes djihadiques. Mais tous les terroristes sont musulmans. On parle de réformer l'islam, on parle d'un islam réformé et modéré, mais nos dirigeants se soumettent à la volonté : de l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI) ; de l'Arabie saoudite ; du Qatar ; des organisations proches des Frères musulmans et de celles proches de l'Etat Islamique (EI) ; des organisations proches du Hamas, du Hezbollah, des Salafistes et même de l'Iran. Alors cessez de nous mentir : vous, nos gouvernants, vous êtes complices, depuis plusieurs décennies, de la Terreur islamique, et, un jour, l'Histoire vous jugera comme tels.
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A ce propos, l'excellent Alexandre Del Valle écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Si certains estiment que le djihadisme n’a pas grand-chose à voir avec l’islam, c’est mal connaître les textes sacrés de l’islam et le cadre théologico-juridique qui encadre cette religion depuis des siècles. N’en déplaise aux discours d’apaisement présentant l’islam comme un intégrisme « nihiliste » et extrémiste totalement étranger à l’islam, nombre de grands penseurs musulmans réformistes et pas seulement athées ou laïques ont démontré les fondements islamiques « orthodoxes-canoniques » du djihad et de l’intolérance islamiste.
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Djihad et de l’intolérance islamiste qui sont enseignés légalement non seulement dans les monarchies islamiques sunnites du Golfe que nous considérons comme des « amies » que dans nos centres islamiques d’Occident tenus par les Etats et pôles de l’islamisation mondiale (Organisation de la Coopération islamique – OCI – Ligue islamique mondiale, Frères musulmans, Milli Görüs turc, Tabligh indo-pakistanais, et autres wahhabites) qui distillent jusque sur le sol des sociétés ouvertes un totalitarisme théocratique islamiste expansionniste.
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Pour pouvoir affirmer que l’islamisme djihadiste qui a frappé ces derniers mois en France et à Bruxelles, et qui continuera de faire couler du sang pendant encore longtemps, n’a « rien à voir avec l’islam », il conviendrait tout d’abord de « désacraliser » tout un pan du corpus islamique sunnite orthodoxe, jamais revisité et réforme depuis le Xème siècle et toujours enseigné dans le cadre d’une véritable théologie de la domination et de la violence au nom de Dieu.
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Car les origines profondes du totalitarisme islamiste résident dans les fondements mêmes de l’orthodoxie islamique, enseignée dans les grandes Universités musulmanes du monde entier. Ceci n’est pas une affirmation « islamophobe », mais une vision réaliste-réformiste partagée par la plupart des grands penseurs progressistes du monde musulman, comme Abdel Razeq, Taha Hussein, Kamel Daoud, Adonis, Mohamed Charfi, etc.
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C’est parce que le djihad est chargé d’une considérable légitimité islamique que tous les islamistes contemporains (Mawdoudi, El-Banna, Qotb, Kichk, Farag, Oussama Ben Laden, Calife Ibrahim, etc.) en ont fait leur leitmotiv central. Nier cette réalité permettra-t-elle d’éviter de nouveaux attentats ? Rien n’est moins sûr, car les causes profondes de l’échec du réformisme musulman, et donc de la résurgence islamiste, sont à rechercher dans le caractère indiscutable des textes sacrés musulmans et dans le refus, typiquement islamique, de toute innovation (bidaà) théologique, ajoute Alexandre Del Valle (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction et adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://www.atlantico.fr/rdv/geopolitico-scanner/tout-que-avez-toujours-voulu-savoir-djihadisme-et-totalitarisme-islamiste-alexandre-del-valle-2904974.html/page/0/1
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http://www.europe-israel.org/2016/12/tout-ce-que-vous-avez-toujours-voulu-savoir-sur-le-djihadisme-et-le-totalitarisme-islamiste-par-alexandre-del-valle/
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La “maffia” de l’Onu exige $ 22 milliards pour “l’aide” en 2017

   
Michel Garroté - Pour commencer, je rappelle mon article "L’hallucinante corruption de l’ONU" publié sur lesobservateurs.ch (voir lien vers source en bas de page). Bien. Venons-en au sujet du présent article.  L'ONU a réclamé, lundi 5 décembre 2016 (c'est bientôt Noël...), la somme astronomique de 22 milliards de dollars, soit 20 milliards d'euros, pour "venir en aide" (on nous l'a déjà faite, celle-là) l'an prochain à près de 93 millions de personnes affectées par les conflits et les catastrophes naturelles dans le monde (20 milliards d'euros pour 93 millions de personnes, ça fait combien par personne ?).
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Plus de la moitié de ce montant, soit plus de 11 milliards de dollars, sera utilisée pour financer les "programmes humanitaires" en Syrie, au Yémen, en Irak et au Soudan du Sud, raconte le Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA). C'est donc OCHA, ce "machin", qui nous réclame 22 milliards de dollars. Alors que pour les conflits dans des pays musulmans, c'est aux richissimes monarchies du Golfe à passer à la caisse. Nous, nous n'avons plus d'argent, c'est la crise, nous n'arrivons plus à payer nos propres factures et il ne nous reste rien (nada) à la fin du mois.
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La somme réclamée par l'ONU pour 2017 représente trois fois celle de 2011 (7,9 milliards de dollars). "Au moment où nous parlons, de plus en plus de personnes ont des besoins humanitaires, car les crises prolongées durent de plus en plus longtemps", allègue Mesmaeker, chef des "opérations humanitaires" de l'Onu, en guise d'introduction à cet appel (d'abord l'OCHA, maintenant Mesmaeker, chef des "opérations humanitaires" de l'Onu : non mais ils sont combien de fonctionnaires internationaux à vouloir nous détrousser ?).
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Plusieurs de ces Etats, comme l'Afghanistan, le Burundi, la République démocratique du Congo ou la Somalie, demandent quasiment chaque année depuis vingt-cinq ans (un quart de siècle sans résultat positif : alors pourquoi payer ?) des aides d'urgence et pour certains, la situation devrait encore s'aggraver en 2017. Pour nous aussi la situation va encore s'aggraver en 2017 et nous en avons marre de payer, et, de payer encore, pour cette ONU infréquentable (non mais...).
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Pour 2016, l'Onu a demandé initialement 20,1 milliards de dollars, montant revu par la suite en hausse à 22,1 milliards. En Syrie, où 13,5 millions d'habitants ont besoin d'aide, les besoins humanitaires devraient "croître de façon exponentielle" si aucune solution politique n'est trouvée, ose dire Mesmaeker. La guerre en Syrie dure depuis des années et l'ONU soutient les rebelles djihadistes, alors pourquoi devrions-nous payer ?
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En Afghanistan, où les forces gouvernementales combattent l'insurrection des taliban, 1,8 million de personnes devront être traitées l'an prochain pour malnutrition aiguë, nous dit-on. La guerre en Afghanistan dure depuis 2001, alors pourquoi payer ? La crise politique au Burundi (ah ben oui, le Burundi aussi...) verra le nombre de personnes ayant besoin d'une aide d'urgence tripler pour atteindre environ 3 millions, raconte encore l'OCHA. Bon. Vous, je ne sais pas, mais moi, cette année, je fais la grève des dons et je quitte l'ONU. Na !
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Lire ou relire "L’hallucinante corruption de l’ONU" par Michel Garroté :
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https://lesobservateurs.ch/2016/11/03/lhallucinante-corruption-de-lonu/
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Fribourg: Les musulmans yéménites abusaient de l’aide sociale: 210’000.– de prestations volées

Ils menaient grand train sur le dos du contribuable

Plus de 210’000 fr.: c’est le montant astronomique versé à un couple de Yéménites par les services sociaux de Fribourg durant cinq ans. L’aide de la ville en faveur de ce couple parent de deux enfants a démarré en 2009.

Les paiements ont cessé en novembre 2014, lorsqu’il est apparu que les bénéficiaires avaient des comptes en banque bien alimentés. Les investigations ont aussi démontré que les deux requérants possédaient deux véhicules et voyageaient souvent à l’étranger.

Source et suite de l'article

 

L’Arabie saoudite a-t-elle bombardé l’ambassade d’Iran au Yémen ?

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L'aviation saoudienne aurait bombardé délibérément l'ambassade d'Iran au Yémen, faisant des blessés parmi le personnel, a accusé, jeudi 7 janvier 2016, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Hossein Jaber Ansari. "Cette action délibérée de l'Arabie saoudite est une violation de toutes les conventions internationales pour protéger les missions diplomatiques et le gouvernement saoudien est responsable des dégâts causés et de la situation des membres du personnel qui ont été blessés", a précisé Hossein Jaber Ansari.
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Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir, avait annoncé, dimanche 3 janvier 2016, la rupture des relations diplomatiques entre son pays et l'Iran, en réaction au déchaînement de violences (incendie et sac partiel de l'ambassade saoudienne à Téhéran et manifestation violente devant le consulat saoudien dans la ville iranienne de Machhad), déchaînement de violences provoqué par l'exécution, samedi, en Arabie saoudite, d'un haut dignitaire chiite, le cheikh al-Nimr, avec 47 autres condamnés.
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Dimanche, l'ayatollah iranien Ali Khamenei avait réagi avec virulence : « Sans aucun doute le sang de ce martyr versé injustement portera ses fruits et la main divine le vengera des dirigeants saoudiens », avait déclaré le guide suprême de la Révolution iranienne et véritable dirigeant de l'Iran. L'Arabie saoudite, comme d'ailleurs la Turquie et le Qatar, soutient, sans l'admettre, les sunnites de l'Etat Islamique (EI). L'Iran soutient les chiites y compris ceux du Hezbollah.
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Michel Garroté, 7 janvier 2016
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Yémen: un avion russe brise le siège saoudo-US et atterrit à Sanaa

Il existe des signes clairs que Moscou a décidé de changer de ton au Moyen-Orient. Il ne demande plus la permission d’aller porter de l’aide humanitaire au Yémen, ce qui donnait au camp atlantiste des occasions d’opposer des refus qui ne sont basés sur aucune nécessité autre que le désir d’humilier. Aujourd’hui, la Russie fait ce qu’elle juge nécessaire de faire, et gare à celui qui se trouve sur son chemin.

Suite

 

Merci à Pierre H.

L’envers des cartes : LES COULISSES DE L’ATTAQUE SAOUDIENNE

Le Yémen continue à sombrer dans le chaos. La campagne aérienne lancée par l’Arabie saoudite et une dizaine de pays arabes (dont principalement l’Egypte) contre les rebelles chi’ites Houthis, a fait plusieurs dizaines de victimes. L'intervention militaire « Tempête décisive », fait suite aux appels à l'aide du camp du président Abd Rabbo Mansour Hadi, incapable de stopper l'offensive des Houthis qui ont réussi - depuis septembre 2014 - à prendre plusieurs régions du pays, dont la capitale Sanaa. Ils menacent aussi Aden, la capitale du Sud où s’est réfugié refuge le chef de l'Etat.

Le Caire a, mobilisé sa marine et son aviation, se disant prêt à « une intervention terrestre si nécessaire » selon les propres termes du ministre des Affaires étrangères Samih Shoukri qui affirme que « toute menace contre l'Arabie saoudite est aussi une menace contre l'Egypte ». Depuis la chute des Frères musulmans au Caire, Riyad finance massivement le nouveau régime égyptien, cherchant à reconstituer un « axe sunnite » pour faire face à l’Iran. Mais les calculs du Caire semblent d’ores et déjà sentir le pétrole... En effet, cette opération yéménite pourrait être la répétition d’une intervention militaire égyptienne en Cyrénaïque.    Depuis le roi Farouk, puis Nasser, l’Egypte a toujours lorgné sur les région pétrolière de l’Est libyen et la « somalisation » de ce pays représente une merveilleuse opportunité pour la concrétisation de ce vieux rêve des nouveaux Pharaons...  Désormais, les Saoudiens et les autres pays sunnites ne pourront rien y retrouver à redire dès l’instant où cette prise de contrôle se fera au nom d’un « nouvel axe sunnite »...

De son côté, la monarchie wahhabite accuse Téhéran de s'immiscer dans les affaires du Yémen alors que l’Iran n'a jamais confirmé aider les Houthis, les meilleurs experts de la zone non plus : « Les Iraniens sont ceux qui s'ingèrent dans les affaires des pays arabes, que ce soit au Liban, en Syrie, en Irak et au Yémen, ce que nous ne pouvons pas tolérer », affirme de manière péremptoire l'ambassadeur saoudien à Washington, Adel al-Jubeïr, « nous devons faire face à l'agression de l'Iran dans la région. Nous nous opposons à leur soutien aux Houthis et à la tentative de ces derniers de s'emparer du Yémen (...) C’est évident que l’Iran veut dominer la région ».  Cette escalade verbale, qui caractérise un climat de plus en plus volatile, s’intensifie à la veille d’une échéance capitale pour l’avenir de la paix mondiale.

En effet, cette attaque saoudo-égyptienne intervient - comme par hasard -, dans le contexte final de la négociation 5 plus 1 sur le nucléaire iranien et au lendemain de la réélection de Netanyahou. « On a jamais vu les avions saoudiens bombarder des positions israéliennes, alors qu’ils ciblent aujourd’hui des villes arabes », commente un diplomate syrien qui ajoute : « se contenter de cibler les Houthis peut modifier les rapports de force entre tribus yéménites... mais cela favorisera surtout les jihadistes d’Al-Qaïda et de Dae’ch dans toute la région ».

Quoiqu’il en soit, ces raids aériens n’auront que des résultats limités sans une intervention terrestre. Celle-ci reste peu probable en raison des risques d'enlisement et d'escalade avec Téhéran. Un porte-parole saoudien de la coalition a déclaré qu'il n'y avait pas de projet d'intervention de cette nature dans l'immédiat.   Mais  une  campagne  limitée  à  des raids       pourrait rapidement nuire à l'image de Riyad. Si l’Arabie saoudite poursuit son action, le nombre de victimes civiles augmentera rapidement et, outre celui du Caire, le soutien des autres pays arabes pourrait s’amenuiser... Les positions de la Russie et de l’Algérie notamment - cette dernière ne s’étant pas jointe à la coalition - sont, du reste très significatives des réserves d’autres pays qui craignent, non seulement un enlisement mais aussi un renforcement des factions jihadistes dans la péninsule arabique comme sous d’autres latitudes arabes et africaines...

Depuis des décennies, le Yémen est le théâtre d'affrontements incessants entre factions et tribus rivales, entre le Nord et le Sud. L’opération militaire conduite par Riyad a peu de chances de rétablir un semblant d'ordre et de stabilité, même si une opération terrestre était diligentée. Le pays de « l’Arabie heureuse » a été le théâtre d’une guerre civile entre 1962 et 1970, opposant les royalistes mutawakkilites et les républicains arabes du sud. A l’époque, cette guerre par procuration entre l’Arabie saoudite et l’Egypte nationaliste de Nasser s’était enlisée jusqu’au rétablissement d’une République arabe du Yémen. « République »...   le terme et la forme institutionnelle d’un tel régime a toujours fait horreur à la monarchie pétrolière wahhabite incarnant l’un des régimes les plus réactionnaire du monde.

En définitive, l’attaque de Riyad - soutenue aussi par Dae’ch -, aggrave la Fitna, cette vieille confrontation larvée entre les mondes sunnite et chi’ite. Avec le soutient actif de la Turquie - un accord militaire de coopération a été signé il y a trois mois entre l’armée turque et le Qatar -, les Etats pétroliers de la péninsule arabique veulent faire front à l’ « arc chi’ite » dénoncé en son temps par le roi Abdallah de Jordanie. Dans le contexte géostratégique actuel, cette alliance fait le jeu des puissances occidentales et d’Israël contre un Iran, une Syrie et un Hezbollah qui demeurent les seuls acteurs à soutenir la résistance palestinienne.

Au final, il n’est pas très surprenant de voir l’ « Etat islamique » soutenir et encourager la « tempête » saoudienne. Depuis sa création, Dae’ch bénéficie des largesses financières de la monarchie wahhabite et des dons d’autres bailleurs de fonds de pays du Golfe, c'est-à-dire des mêmes Etats qui prétendent aussi faire partie de la Coalition contre l’ « Etat islamique ». Absence d’hégémonie militaire, schizophrénie diplomatique, fragmentation politique et territoriale, ainsi que les vieilles ambitions libyennes de l’Egypte conditionnent désormais à l’avenir de la région pour le plus grand bonheur de Tel-Aviv et Washington au moment même où les Occidentaux essaient de rétablir des « relations normales » avec l’Iran...

Richard Labévière, 31 mars 2015

Vaud : un requérant polygame refuse un appartement

Un Yéménite père de onze enfants a perdu en justice contre l’EVAM. Il contestait le choix du 4-pièces qu’on lui proposait à Bière.

Difficile à gérer, ce demandeur d’asile yéménite de 48 ans. Marié à deux femmes et père de onze enfants, il a d’abord souffert psychologiquement de l’exiguïté des locaux du centre de l’Etablissement vaudois d’accueil des migrants (EVAM), à Crissier. Puis il a contesté le choix d’un 4-pièces situé à Bière, qui était proposé à sa deuxième épouse et à leurs cinq enfants.

Suite

Al-Qaïda au Yémen se solidarise à l’EI et menace les Etats-Unis

La banche d'Al-Qaïda au Yémen, l'une des plus dangereuses du réseau extrémiste, s'est dite "solidaire" des jihadistes de l'Etat islamique (EI) en Irak et a menacé de s'en prendre aux Etats-Unis pour avoir déclaré "la guerre" à l'EI.
"La déclaration de guerre par (Barack) Obama aux musulmans en Irak et les frappes aériennes contre les moujahidines qui ont suivi montrent clairement que l'ennemi croisé et sioniste reste le plus dangereux pour la nation de l'islam"