Conseil fédéral : l’UDC Ueli Maurer s’en prend à la pensée unique et à Greta Thunberg

Dans une allocution inhabituelle, le ministre des Finances s’en prend aux suiveurs de Greta et à la pensée unique corona.

«Je ne fais pas partie des fanatiques ni des complotistes, même si je fais aussi des remarques critiques», prévient-il d’emblée. En discutant avec la population, il relève qu’elle lui dit de plus en plus: «On ne peut plus rien dire à haute voix.»

 

 

Ueli Maurer : “De plus en plus de personnes ne peuvent plus exprimer leur opinion à voix haute”

Le conseiller fédéral Ueli Maurer (69 ans) de l'UDC a mis en garde les délégués d'une assemblée contre les conséquences à long terme de la crise. L'économie ne sera pas la seule à souffrir pendant longtemps. La psyché des gens est également affectée.

[...]

 

 

 

Le Conseiller fédéral de l'UDC a également évoqué les tendances qui le préoccupent : Il a déclaré qu'il rencontrait de plus en plus de gens qui lui disaient que leur opinion ne pouvait plus être exprimée à voix haute.

"Il ne devrait pas être permis d'exclure des personnes qui ont une opinion différente. Il n'est pas acceptable que la liberté d'expression soit restreinte dans une démocratie."

(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Blick.ch

 

 

Initiative de limitation : Ueli Maurer rompt la collégialité

Pendant ce temps, Sommaruga va directement chercher des migrants en Libye sans que cela ne gêne les journalistes.


«La Suisse a subi ces dernières années une immigration excessivement élevée et incontrôlée», affirme le ministre des Finances dans son éditorial intitulé «Sauvegarder l’équilibre». «Ce phénomène a détruit un équilibre qui s’est établi au fil des ans», enchaîne-t-il, concluant que si ce dernier est «perturbé», «la politique doit intervenir». «Sans appeler directement à soutenir l’initiative de son parti, son propos, de surcroît publié dans un flyer de campagne UDC, appelle naturellement cette conclusion», juge Olivier Feller, conseiller national (PLR/VD). Il rompt ainsi avec la position du gouvernement.

[...]

Le Temps

Nos remerciements à Victoria Valentini

 

 

Le fils d’Ueli Maurer coupable de brigandage, de tentative d’extorsion et de conduite d’un véhicule en état d’incapacité.

Une nuit de janvier 2016, le fils du conseiller fédéral et un collègue somalien ont dérobé un parfum d'une valeur d'environ 50 francs ainsi que des cartes clients sans valeur à un passager du S-Bahn. Le duo voulait aussi forcer la victime à retirer de l'argent, mais elle a réussi à trouver de l'aide.

Un mois plus tard, le fils Maurer a été arrêté et emprisonné durant un jour. Selon l'acte d'accusation, il s'est débattu contre son arrestation avec les mains et les pieds et a proféré des insultes. Après avoir enfin pu être incarcéré, il a tapé si fort contre la porte et sur une table de sa cellule que le crépi du mur est tombé.

Le Matin

Lorsque Ueli Maurer prend la défense de l’Union Européenne: “La liste grise est négligeable.”

Au lieu de prendre au rebond une injustice qui serait profitable à la droite, Maurer minimise ici l'impact de la décision de l'UE et l'inégalité de traitement.

Voilà qui va faire plaisir au PS qui tente systématiquement de présenter l'UE sous un jour favorable pour mieux nous y faire adhérer.

Et 1,3 milliard, c'est aussi négligeable ?

**********

La «liste grise» des paradis fiscaux de l'UE, sur laquelle la Suisse a été inscrite mardi, est «négligeable» selon Ueli Maurer

Ueli Maurer estime qu'il n'y a absolument aucune raison pour que Berne figure sur ladite liste. Il n'entrevoit cependant pas d'effets négatifs sur la place financière helvétique.

(...)

Source

Ueli Maurer: “Pour l’élite, le peuple n’est là que pour payer des impôts.”

Plus de 1200 invités et partisans de l'UDC se sont réunis vendredi pour la traditionnelle fête de l'Albisgüetli, organisée par la section zurichoise du parti. Sur sa tribune de prédilection, Christoph Blocher a appelé à défendre l'indépendance de la Suisse.

«L'élite vivait dans un autre monde et ne parlait pas pour le peuple», a soutenu Ueli Maurer. Le peuple n'était là que pour payer des impôts. Et aujourd'hui, c'est pareil, a-t-il complété. «On ne veut pas voir ce qui inquiète les gens». C'est ce qui s'appelle le refus de la réalité. Mais sur la durée on ne peut pas ignorer le peuple, a averti le conseiller fédéral.

Avant la réunion, une quinzaine de membres des Jeunes socialistes ont tenté de manifester devant l'Albisgüetli. Ils en ont été empêchés par une trentaine de policiers. Le parti a dénoncé dans un communiqué une «violation de la liberté d'expression».

Source et article complet 

Ueli Maurer veut 50 soldats à la frontière: “Les migrants choisissent de plus en plus souvent la Suisse comme pays de destination.”

Ueli Maurer veut dès l'année prochaine cinquante soldats à la frontière pour aider les gardes-frontière. Le ministre des finances va déposer une demande dans ce sens, a-t-il expliqué jeudi lors de sa conférence de presse annuelle à Adelboden (BE).

Les migrants choisissent de plus en plus souvent la Suisse comme pays de destination, a poursuivi le ministre. Ainsi, moins de demandeurs pourront être refoulés en Italie, car les demandes d'asile devront être traitées en Suisse. Cela signifie davantage de travail pour les gardes-frontière.

Source et article complet

 

Ueli Maurer prend en main l’immigration à la frontière sud: “Cela complique la tâche à S. Sommaruga.”

Christian Hofer: A noter que l'article parle de "ligne dure" alors que ce Conseiller fédéral ne fait qu'appliquer les accords qui ont été votés. Et c'est cela qui est considéré comme "extrême" pour certains.

Par ailleurs, l'article démontre le laxisme de S. Sommaruga, qui est bien à l'origine de nos problèmes d'asile en Suisse. Pire, l'article prétend que Maurer "complique la tâche à S. Sommaruga" alors que cette femme n'a démontré que du mépris pour la population suisse, forcée à accepter cette immigration musulmane sans avoir le droit de s'y opposer.

Pour le journaliste, il fallait laisser cette socialiste transformer notre pays en hôtel au service de n'importe quel migrant! Cela n'était "pas du tout une complication" lorsqu'il s'agissait de nos finances, de nos écoles, de notre sécurité, du respect de nos us et coutumes ou encore de l''ouverture sans fin de centres pour requérants contre l'avis de la population! C'est une méthode très coutumière à gauche: inverser les faits et victimiser systématiquement les socialistes alors qu'ils sont à l'origine du chaos! Et tout cela avec un culot monstrueux!

**********

Ueli Maurer a pris la main en matière d'asile à la frontière sud de la Suisse. Ce sont désormais près de la moitié des requérants d'asile qui sont renvoyés en Italie contre moins de 15% avant l'arrivée du ministre UDC au Département fédéral des finances.

A la plus grande satisfaction du président du parti, Albert Rösti. «Auparavant, la Suisse acceptait n'importe qui au prétexte qu'il avait besoin de protection.

L'implication accrue d'Ueli Maurer sur le front de l'asile complique la tâche de Simonetta Sommaruga (sic!), qui voit son Département fédéral de justice et police (DFJP) contesté dans le dossier sensible de l'asile.

Source

Le Conseil fédéral exige des coupes budgétaires mais… demande 180 millions pour une nouvelle structure d’asile

Christian Hofer: Deux articles mis côte à côte qui montrent quelles sont les priorités de ce Conseil fédéral. Et ils sont datés du même jour: le 25 mai 2016.

On notera qu'Ueli Maurer prétend qu'il n'y a pas de marge de manœuvre alors qu'il n'a pas une seule critique à l'encontre du budget de l'asile. Pire, le Conseil fédéral soutient "qu'il renonce à certaines mesures" alors qu'il favorise en premier lieu le financement de l'asile.

******

Le Conseil fédéral transmet son projet au parlement. Pas d’augmentation salariale pour les employés de l’Etat.

«Il n’y a plus de marge de manœuvre (sic!), et il faudra veiller à motiver des employés dont les tâches augmentent», a relevé Ueli Maurer.

Parmi les autres changements qui ont suivi la procédure de consultation, le Conseil fédéral estime avoir fait un pas en direction des cantons. Il renonce à certaines mesures qui auraient pu grever leur budget. Il n’y aura pas de report pour les nouveaux centres fédéraux pour requérants d’asile.

Source

Dans le même temps, le Conseil fédéral demande... 180 millions pour l'asile

La facture doit couvrir entre autres l'aménagement du centre fédéral pour requérants d'asile de Boudry (NE). Le Parlement tranchera.

Source

Ueli Maurer critique… le clip UDC sur l’asile

Nous parlions de cette vidéo déjà ici.

******

L'entrepreneur et Conseiller National Thomas Matter (50, ZH) a eu l'idée de la nouvelle vidéo parodique.

Sous sa direction, les membres influents du parti comme Albert Rösti (48, BE), Roger Köppel (51, ZH), Toni Brunner (41, SG) et Christoph Blocher ont joué les avocats de l'asile, avec perruques et faux éternuements.

https://youtu.be/ABUV8Zku300

Dans la vidéo, à l'aide d'un hélicoptère, ils s'envolent jusqu'à la frontière suisse pour y dérouler le tapis rouge aux réfugiés.

Le spot parodique doit à présent faire face à la critique interne du parti. En tête, le Conseiller fédéral Ueli Maurer (65). "On peut ainsi remettre en question sa propre crédibilité." déclare l'ancien chef du parti au SonntagsBlick. Cela donne l'impression que l'UDC prend l'asile à la légère. Alors que cette thématique est centrale pour le parti."

En fait, Maurer est surpris par la passivité de son parti dans la campagne: "Si on saisit un référendum, on doit aussi le tenir. Le couteau entre les dents jusqu'au dimanche des votations."

Source Traduction Christian Hofer pour les Observateurs.ch

Conseil fédéral: ni Ueli Maurer ni Guy Parmelin n’entendent suivre docilement la ligne de l’UDC

Le Conseiller fédéral Parmelin entend diriger son dicastère selon sa volonté. Ce qui ne plaît pas forcément à tout le monde à l'UDC.

 

L'UDC a décidément bien des problèmes avec ses Conseillers fédéraux. Alors que le parti de Christoph Blocher occupe désormais deux sièges, ni Ueli Maurer ni Guy Parmelin n'entendent suivre docilement la ligne du parti, comme l'explique le Blick dans son édition du 26 avril.

Une première fracture est apparue quand le Vaudois a renvoyé dans les cordes son parti qui voulait le voir accélérer l'acquisition du futur avion de combat. Et lors de l'assemblée des délégués de l'UDC à Langenthal (BE), il a clairement rejeté les exigences de la direction du parti d'aller plus vite et de critiquer le Conseil fédéral.

Certains n'hésitent plus à tirer une comparaison avec Ueli Maurer, coutumier de tels écarts. Son dernier coup, la nomination comme secrétaire d'Etat de Jörg Gasser, a fait grincer des dents. Jörg Gasser est en effet un intime d'Eveline Widmer-Schlumpf, l'ex-ennemie jurée de l'UDC.

Source

 

 

Guy Parmelin va à la Défense alors qu’Ueli Maurer passe aux Finances

Guy Parmelin sera ministre de la Défense dès le 1er janvier. Son collègue de parti Ueli Maurer lui a cédé ce portefeuille vendredi pour reprendre les Finances. Tous les autres ministres conservent leur dicastère.

Spécialiste au Parlement des assurances sociales, l'UDC Guy Parmelin aurait bien aimé reprendre le Département de l'intérieur des mains du socialiste Alain Berset, peu enclin à le lâcher en pleine réforme de la prévoyance vieillesse.

Le viticulteur vaudois s'était dit ouvert à tous les départements. A ceux qui pointaient du doigt son manque d'expérience de direction, l'UDC a maintes fois répété qu'il avait été caporal. Il s'agira désormais pour Guy Parmelin, en tant que chef du Département de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS), de porter la réforme de l'armée à son terme.

Gestion des services secrets

Le Vaudois sera vraisemblablement appelé à défendre devant le peuple la nouvelle loi sur le renseignement. Un référendum de gauche a été lancé contre ce projet qui vise à attribuer davantage de moyens aux agents de la Confédération en matière de surveillance.

Il devra aussi gérer ce service, maintes fois décrié ces dernières années et dont le rôle pourrait prendre de l'importance avec la menace terroriste.

Premier ministre UDC des Finances

Ueli Maurer sera le premier conseiller fédéral UDC en charge des Finances. Contrairement à Eveline Widmer-Schlumpf, le Zurichois n'est pas un spécialiste de la finance internationale même s'il est comptable.

Secret bancaire, programme d'économies, imposition des entreprises: la Grisonne laisse de lourds dossiers à son successeur. Le nouveau ministre des Finances devra se jeter à l'eau rapidement car le peuple se prononce le 28 février sur l'imposition des couples.

ats/gax/tmun

La Défense, chasse gardée de l'UDC

La Défense est une vieille chasse gardée de l'UDC. Le premier conseiller fédéral de ce parti, Rudolf Minger, a dirigé ce département de 1930 à 1940. Ce fut le cas également de Rudolf Gnägi de 1968 à 1979. Adolf Ogi a repris le flambeau en 1995. Depuis, aucun autre parti n'a dirigé le DDPS. Si ce n'est le PBD pendant un an, Samuel Schmid n'ayant pas terminé sa carrière comme démocrate du centre.Au Département des finances (DFF), c'est aussi une page de l'histoire qui se tourne. Depuis 1960, le DFF a été dirigé pendant 26 ans et demi par le PLR, 16 ans par le PS, 8 ans et demi par le PDC et 5 ans par le PBD.

Une répartition sans conflit

La répartition des Départements fédéraux s'est faite sans conflit et dans la collégialité. Il s'agit d'un bon départ pour le Conseil fédéral dans sa nouvelle composition et cela devrait continuer ainsi, a commenté vendredi la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga."J'ai discuté avec tous les conseillers fédéraux et me suis fait une image claire", a expliqué la socialiste devant la presse. Cinq ministres voulaient conserver leur département. Seul Ueli Maurer a souhaité changer et passer aux Finances.

Uli Maurer prend un tacle

Hormis un accessit assez ridicule, l'affaire anti-UDC de cette semaine concerne cette fois-ci Ueli Maurer - dans la rubrique football de 24Heures, ça ne s'invente pas - à la suite d'un voyage au Brésil.

Un voyage à 200'000 francs.

ueli maurer,élections du 18 octobre 2015,médias,manoeuvres politiquesCris, scandale, glapissements: pour se rendre au Brésil pendant la coupe du monde 2014 afin d'assister au match de la Nati contre l'Equateur (match que l'équipe nationale remporta 2-1) le Ministre du sport a fait le voyage dans un jet privé.

Le Blick, d'où vient l'information de première main, explique:

Ueli Maurer et ses deux accompagnants n'ont pas pris un vol de ligne habituel mais un jet privé, relate le journal, qui a pu voir un document de la Confédération présentant une facture de 202'100 francs rien que pour le vol. Le jet, un Falcon 7X, appartient à la famille Schindler - celle des fameux ascenseurs - qui le loue à des clients fortunés, équipage compris.

Et de poser l'inévitable question: "Pourquoi n'avoir pas pris un vol de ligne, qui aurait coûté 10 fois moins cher, même en première classe?" Contactés par le journal, les services d'Ueli Maurer et la Chancellerie fédérale expliquent que le seul jet approprié était à l'inspection à ce moment-là et qu'ils n'avaient pas eu de temps pour les démarches officielles.

Jet en panne, urgence, solution de rechange hors de prix: tout était en place pour un joli scandale et les invités obligatoires des médias se font plaisir. En bon centriste, Christophe Darbellay du PDC "salue le déplacement" d'un côté mais trouve son coût "totalement disproportionné" de l'autre. Christian Levrat, président du PS, a davantage le sens de la formule: pour lui c'est carrément le billet de match "le plus cher de tous les temps" - une formule pieusement reprise par 20 minutes pour renommer son article. Et l'homme de gauche de prendre le temps de la réflexion:

"J'aurais attendu que l'on recherche une solution plus économique ou alors que l'on renonce à ce voyage."

Mamma mia! Un socialiste soucieux de la bonne utilisation des deniers publics! Muet devant l'affaire Carlos, silencieux le jour où le Parlement décide d'offrir des avocats gratuits aux migrants entrés illégalement sur notre sol, Christian Levrat découvre la bonne gestion! Espérons pour lui qu'il n'apprenne jamais l'existence de prix décernés aux pires gaspillages de l'administration, ni le site web carrément mis en place pour suivre les innombrables voyages douteux des fonctionnaires helvétiques!

Je salue évidemment cette soudaine prise de conscience, mais si je m'écoutais j'aurais l'impression que 200'000 francs ne deviennent un problème que lorsqu'ils concernent M. Maurer.

D'ailleurs, que diable M. Maurer est-il allé faire au Brésil dans un voyage si coûteux? Eh bien, il s'est trouvé embarqué à la suite d'un désistement, car l'hôte d'honneur du match Suisse-Equateur devait à l'origine être nul autre que le président annuel d'alors, Didier Burkhalter, qui eut un empêchement de dernière minute. Le Conseil fédéral aurait alors décidé d'envoyer le ministre des Sports à sa place. C'est donc bien à son corps défendant que M. Maurer serait parti pour un aller-retour au Brésil - le genre de voyage qu'il déteste.

L'information est écrite noir sur blanc dans les articles, bien entendu. Mais qui lit encore les articles lorsqu'on peut simplifier l'histoire avec de si belles manchettes? Seuls les titres resteront dans les esprits à plus long terme alors les médias s'en donnent à cœur-joie:

  • Le voyage à 200'000 francs d'Ueli Maurer au Brésil, dans le Matin du 24 septembre, identique dans 24 Heures et la Tribune de Genève ;
  • Maurer et le "billet le plus cher de tous les temps", dans le 20 minutes du même jour ;
  • Le voyage d'Ueli Maurer pour le Mondial au Brésil aurait coûté 200'000 francs, article sur le site de la RTS.

Et je vous épargne la presse alémanique. Y aurait-il eu pareil scandale si le voyageur avait été M. Burkhalter, comme prévu?

Obéissant à un Conseil Fédéral l'envoyant comme remplaçant à l'autre bout du monde, réduit au silence par la collégialité, M. Maurer fait donc l'objet d'un tir de barrage assez unanime... Plus d'un an après les faits et à un mois des élections fédérales.

Cela ne peut être que l’œuvre du hasard. La glorieuse incertitude du sport, sans doute.

Stéphane Montabert - Sur le Web et sur Lesobservateurs.ch, 25 septembre 2015

Un foyer et une patrie

Berne, 22.08.2015 - Allocution du conseiller fédéral Ueli Maurer à l’occasion des 100 ans de l’APF Suisse le 22 août 2015 au Grütli.

Je vous adresse mes félicitations pour vos 100 ans d'existence et vous remercie pour votre infatigable engagement en faveur d'un régime libéral de la propriété. L'Association suisse des propriétaires fonciers (APF) n'est pas seulement une organisation de défense des intérêts des propriétaires d'immeubles, mais aussi le lobby qui défend une Suisse libérale. Vous vous battez pour préserver nos valeurs les plus importantes. Vous défendez les fondements de notre succès.

Nous sommes ici à l'endroit où la Suisse a été fondée. C'est pourquoi j'aimerais mettre l'accent sur trois points essentiels. Tout d'abord, l'importance de notre système libéral. Ensuite, la relation émotionnelle que nous avons avec notre propre logement, qui représente pour nous une parcelle de notre patrie. Enfin, une comparaison visuelle nous aidera peut-être à comprendre les problèmes politiques actuels avec davantage de bon sens.

La propriété comme élément central du système libéral

Dans la politique de tous les jours, on oublie quelquefois pourquoi notre pays se porte aussi bien. C'est dangereux, car nous en arrivons à oublier nos points forts et à ne pas assez en prendre soin. J'ai souvent la désagréable impression que nous scions les piliers de notre succès et de notre prospérité.

Notre Etat de droit libéral constitue une des clés de notre réussite. Nous lui devons trois choses :
Premièrement, la liberté de nous épanouir. C'est la condition pour que les gens osent entreprendre des choses. C'est ce qui permet l'innovation et le progrès.

Deuxièmement, la sécurité juridique. C'est ce qui donne à notre pays la stabilité et la prévisibilité. C'est seulement à cette condition que les gens sont prêts à investir de l'argent dans notre pays.

Troisièmement, la propriété privée. C'est grâce à elle que nous pouvons apprécier les fruits de notre travail. C'est de là que viennent la motivation et l'envie d'accomplir quelque chose.

Pour beaucoup d'entre nous, être propriétaire de son logement représente peut-être le fondement de la liberté de la propriété. C'est un objectif pour lequel un grand nombre de nos concitoyens consacrent beaucoup d'efforts. Ils économisent de l'argent, ils travaillent dur et suivent des formations complémentaires pour pouvoir monter les échelons et faire carrière. Tout cela pour pouvoir réaliser un jour leur rêve d'avoir leur propre foyer.

C'est ainsi que les impulsions qui en découlent entraînent le moteur de l'économie nationale, Quand vous vous engagez en tant que membres de l'APF en faveur de la propriété privée du logement, vous ne défendez pas seulement les intérêts particuliers des propriétaires fonciers, vous défendez les piliers de notre système libéral. Vous contribuez au succès économique de la Suisse.

L'APF a été fondée il y a un siècle, à une époque où notre système libéral était fondamentalement remis en question par les partis de gauche. Les théories socialistes étaient à la mode et la révolution de 1917 en Russie leur donna un élan supplémentaire. Quelques années seulement après la fondation de votre association, certains membres de la gauche radicale, organisés sous l'appellation de Comité d'Olten, tentaient de renverser le système politique de notre pays. Leur but était d'arriver au pouvoir par la force, notamment en organisant une grève générale.

On pourrait croire qu'entre temps, tout le monde a pu voir à quoi conduit le socialisme réel. Or, cela ne semble pas être le cas. Vous venez de défendre la propriété privée contre l'initiative concernant l'impôt sur les successions. Croyez-moi, les attaques contre la liberté de la propriété vont se poursuivre. Voilà pourquoi, aujourd'hui comme il y a cent ans, nous avons besoin de l'Association suisse des propriétaires fonciers. Le combat pour défendre nos valeurs continue.

La propriété du logement, une parcelle de notre patrie

J'en arrive au deuxième aspect : la dimension émotionnelle de la propriété du logement.
Posséder une maison ou un appartement, c'est beaucoup plus qu'un placement financier ou une prévoyance vieillesse coulée dans du béton. La plupart d'entre nous ont besoin d'un foyer qui leur donne un sentiment de sécurité et d'intimité. Nous avons envie d'avoir notre petit royaume, une parcelle de patrie qui nous appartient, où nous pouvons faire ce que nous voulons, où nous nous sentons bien. En un mot, où nous sommes chez nous.

Grâce à cela, nous avons également un lien étroit avec notre commune de domicile. En effet, celui qui achète un logement a envie de rester. Il est donc davantage disposé à s'impliquer, que ce soit dans son quartier ou dans la commune. Nous avons ainsi des citoyens qui s'engagent, qui s'intéressent à la qualité de vie de leur village ou de leur ville. La propriété du logement joue donc aussi un rôle important pour notre démocratie directe. Je suis convaincu qu'un nombre élevé de logements en propriété est dans l'intérêt de notre pays.

Toutefois, je me fais du souci. Je crains qu'à l'avenir, seuls quelques-uns de nos concitoyens pourront réaliser leur rêve de devenir propriétaires d'une maison ou d'un appartement. En effet, il faut voir la réalité en face. Si notre population, en raison de l'immigration, continue de croître, si 80 000 étrangers environ viennent s'établir chez nous tous les ans comme c'est le cas actuellement, nous connaîtrons inévitablement une hausse de la demande en logements, ce qui entraînera une augmentation des prix. Indépendamment du fait que se crée ou non une bulle immobilière, que le marché se chargera à nouveau de corriger, une telle croissance de la population se traduit toujours par une tendance à la hausse des prix.

A première vue, il s'agit là pour vous d'un phénomène réjouissant, car cela signifie aussi un accroissement de votre fortune. Néanmoins, aussi longtemps que vous utilisez votre maison ou votre appartement pour vos propres besoins, vous ne pouvez pas en profiter. Et si vous vendez votre logement, vous devrez en trouver un autre. Vous serez alors, comme acheteurs ou locataires, frappés à votre tour de plein fouet par la hausse des prix. Donc, à moins d'être propriétaire d'un grand nombre d'immeubles, il s'agit là d'un jeu à somme nulle.

Cette tendance est plus grave encore pour tous ceux qui aimeraient bien acheter un appartement ou une maison. Beaucoup verront leur rêve s'envoler si la croissance démographique que nous connaissons se poursuit à cause de l'immigration et si les prix continuent à prendre l'ascenseur. Ce sont surtout les jeunes qui économisent longtemps pour pouvoir s'acheter un logement, mais les prix montent plus vite que ce qu'ils arrivent à épargner. C'est une conséquence de l'immigration dont on évite volontiers de parler.

On ne doit pas sous-estimer ce que cela signifie, pour des jeunes, de devoir renoncer à leurs rêves. Pour beaucoup d'entre eux, c'est leur qualité de vie qui diminue. Cela a des répercussions, tant sur le plan social que politique.

La maison, un symbole du vivre ensemble

Il y a un dernier point que j'aimerais aborder. Habiter signifie aussi vivre ensemble. Nous avons des colocataires ou des voisins. C'est pour cela qu'on utilise souvent le terme de « maison » comme métaphore.

Pour illustrer mes propos, je vais prendre un exemple tiré de l'actualité. Cet été, pendant la phase critique de la crise grecque, j'ai souvent entendu cette phrase : « Nous construisons ensemble la maison européenne ». C'est peut-être vrai, mais alors comment appelez-vous une maison dans laquelle on n'est pas libre d'entrer ni de sortir, comme on a pu le constater dans le cas de la Grèce... ?

Les métaphores sont une chose délicate. Elles fonctionnent plus ou moins selon la situation. Et même si elles ne reflètent peut-être pas entièrement la réalité, elles ont souvent une part de vérité.

Dans tous les cas, le parallèle entre le foyer et la patrie ne peut pas être nié. Il s'agit de la certitude d'être quelque part chez soi. Même si la Suisse n'est pas votre petit royaume, elle représente votre démocratie directe, l'endroit où vous avez le droit de participer à la marche des affaires et où, comme citoyens, vous êtes le souverain, l'autorité la plus élevée du pays.

Il est possible de continuer la comparaison : dans votre maison ou votre appartement, c'est vous qui décidez avec qui vous cohabitez. Bien entendu, vous n'allez pas vous emmurer. Vous aimez certainement recevoir des invités, mais c'est vous qui choisissez qui et quand. Et vous attendez d'eux qu'ils se comportent bien, sinon vous les mettez à la porte.

Ici, la comparaison ne fonctionne plus très bien. J'ai l'impression que, contrairement à ce qui vaut chez vous à la maison, en Suisse, c'est Journée portes ouvertes 365 jours par an....

En tant qu'Etat, nous comptons sur un système, sur les accords de Schengen et de Dublin, qui ne fonctionnent pas très bien. C'est un peu comme si vous habitiez un immeuble collectif et que vous laissiez ouverte la porte de votre appartement tout en sachant que la serrure de la porte d'entrée du bâtiment est défectueuse.

Conclusion

Je vais résumer brièvement mes propos :
Premièrement : la propriété du logement est un élément central de notre système libéral. C'est à ce système que nous devons notre succès, notre prospérité et notre qualité de vie.

Deuxièmement : pour beaucoup d'entre nous, la propriété du logement est une affaire émotionnelle. Il s'agit d'acquérir une parcelle de notre patrie. Si la tendance actuelle se poursuit, la Suisse comptera bientôt 10 millions d'habitants. Il y aura moins de place pour tout le monde et les logements seront toujours plus chers. Beaucoup de jeunes devront abandonner leur rêve de devenir un jour propriétaires.

Troisièmement : réfléchissez de temps en temps à la métaphore de la maison suisse. Comme propriétaires, vous voulez décider vous-mêmes de qui peut entrer et sortir de chez vous. Et vous savez aussi que comme la place disponible est limitée, vous ne pouvez pas accueillir le monde entier.

Je vous souhaite à toutes et à tous de pouvoir profiter longtemps de votre propriété, qu'il s'agisse d'une maison ou d'un appartement, et j'espère que l'APF continuera à faire entendre sa voix clairement en faveur d'une Suisse libérale !

Adresse pour l'envoi de questions:

DDPS Communication
Schwanengasse 2
CH - 3003 Berne

Auteur:

Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports
Internet: http://www.vbs.admin.ch

Lire aussi :

L'importance du Pacte fédéral
Peter Keller, conseiller national, Hergiswil (NW)

.

 

Se lever tous ensemble pour la Suisse
Céline Amaudruz, conseillère nationale, Genève (GE)

 

NON au rattachement à l'UE
Natalie Rickli, conseillère nationale, Winterthur (ZH)

 

Se battre pour l'autodétermination et la liberté
Adrian Amstutz, conseiller national,
Chef du groupe UDC, Sigriswil (BE)

Armée suisse: Maurer doute de la loyauté des «segundos»

ND. Ch. H. Où l'on apprend que notre armée est composée d'un tiers de segundos alors que les Albanais sont normalement interdits de possession d'arme selon nos lois!

La semaine dernière, Ueli Maurer a abordé un sujet sensible lors de son discours à l'assemblée des délégués du parti agrarien. Le conseiller fédéral a affirmé qu'en cas de conflit, les «segundos» de l'armée suisse pourraient se retrouver dans une situation difficile. Ce n'est pas la première fois que le ministre de la Défense s'interroge sur la loyauté des soldats ayant des origines étrangères, rapporte dimanche la «Schweiz am Sonntag».

Sur un enregistrement vocal que le dominical a pu se procurer, Maurer affirme que la population civile n'est pas unie comme autrefois sur le Grütli «parce que nous avons plusieurs groupes de populations qui ont un lien étroit avec leur pays d'origine et qui pourraient être influencés par cela». «Nous comptons par ailleurs à peu près un tiers de segundos au sein de notre armée», a-t-il ajouté.

Contactée, l'association Secondos Plus se dit scandalisée par les déclarations d'Ueli Maurer: «Les soldats ont la nationalité suisse. Il va de soi qu'ils défendent leur pays. Monsieur Maurer doit accepter le fait qu'il y aura, ces prochaines années, de plus en plus de personnes issues de la migration au sein de l'armée suisse. Ça reflète simplement notre société», s'énerve le coprésident Halua Pinto.

Source

Rappel: L'armée suisse avait tourné en dérision le fait que certains de nos compatriotes dénoncent l'attitude de soldats d'origine albanaise dans notre armée et soient inquiets.

Ueli Maurer veut une formation militaire commune avec l’Autriche

Un projet-pilote de formation commune des recrues va avoir lieu en 2016. Il prendra la forme d'un exercice de trois à quatre semaines au terme de la formation de base.

Le conseiller fédéral Ueli Maurer a rencontré jeudi son collègue autrichien Gerald Klug à la résidence du Lohn à Kehrsatz (BE) à l'occasion d'une visite officielle de deux jours. A l'issue de l'entrevue, les deux ministres ont loué l'excellente entente entre les deux pays. «La Suisse et l'Autriche sont des partenaires naturels», a souligné Gerald Klug.

Source

 

Ueli Maurer dénonce la subordination de la Suisse à l’UE

Devant les délégués de son parti réunis à Rothenthurm (SZ), Ueli Maurer a comparé la situation actuelle de la Suisse à celle des Schwyzois qui avaient battu les Français en 1798, non loin du lieu où se tient l'assemblée de l'UDC. L'ennemi avait ensuite fini par occuper toute la Suisse. «Les conquérants affirmaient qu'ils apportaient la liberté; en réalité, ils nous ont pillés», a déclaré Ueli Maurer.

La souveraineté de la Suisse face à l'Union européenne (UE) est en danger, estime Ueli Maurer. Le conseiller fédéral UDC dénonce «un état de dépendance et de subordination qui accroît les tensions, les frustrations et les ressentiments». Une évolution «irresponsable et extrêmement dangereuse», selon lui.

Source