Suisse : Le phénomène de gangs se développe. “La culture de la violence des banlieues françaises, des ghettos des villes allemandes et américaines fait son chemin ici”

Pour ces jeunes, l'agitation du Vendredi saint a été un coup de pouce qui les a motivés. Pour le reste de la Suisse, cela ressemble à un mauvais rêve. Vous vous frottez les yeux et vous vous demandez : qu'est-ce qui ne va pas avec ces jeunes ?

Nous avons cherché des réponses, nous avons parlé à des spécialistes de la délinquance, des avocats, des pédopsychiatres et des porte-parole de la police. Et nous l'avons découvert : Saint-Gall n'est pas une exception. Saint-Gall est le point culminant temporaire d'un développement qui se prépare depuis un certain temps. Une évolution vers une culture de la violence chez les jeunes. Et le Covid est l'accélérateur de ce feu.

La violence en hausse

Dirk Baier est criminologue à l'Université des sciences appliquées de Zurich. Son rapport avec une évaluation des statistiques policières actuelles sur la criminalité est disponible exclusivement pour le SonntagsBlick : depuis 2015, la criminalité des jeunes a augmenté d'un tiers. Dans toute la Suisse. Dans presque tous les délits. Principalement en ce qui concerne les vols - de 146 %, avec 497 prévenus en 2020. Et en ce qui concerne les agressions physiques - de 122 %, avec 353 prévenus en 2020. En ce qui concerne les agressions simples (avec 599 prévenus en 2020), les menaces et les violences à l'encontre des fonctionnaires de la moitié au moins (avec 210 accusés en 2020).

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Les régions éloignées des grands centres sont également touchées. Dans son dernier rapport annuel, le Service de la jeunesse de Soleure met en garde contre une "tendance croissante" dans le domaine des "menaces, de la coercition et du port d'armes telles que des poings américains, des couteaux pliants à ressort ou des armes factices".

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Rien que pour l'année de la pandémie, les chiffres se manifestent par des incidents brutaux. En voici quelques exemples :

En juillet, deux jeunes de 15 ans et un jeune de 19 ans ont poignardé un jeune de 19 ans lors d'une dispute au Seebecken de Zurich.

En août, dix jeunes hommes se battent si violemment dans le quartier de Steinenvorstadt à Bâle que l'un d'entre eux doit se rendre à l'hôpital gravement blessé.

En septembre et octobre, une bande de 14 jeunes se livrent à neuf vols à main armée dans la ville de Berne. Parmi eux, même des jeunes de 14 ans.

Il y a deux mois, un groupe de jeunes a tabassé deux autres personnes à l'Opéra de Zurich en raison de leur homosexualité et de leur transpersonnalité.

Et à présent les émeutes à Saint-Gall. La police a arrêté 21 jeunes. Les dommages matériels s'élèvent à 50 000 francs.

Un jour après les émeutes de Saint-Gall, le samedi soir de Pâques, notre reporter s'est immergé dans la foule à la gare de Stadelhofen à Zurich et au bord du lac. "Ich gange Stadi", est devenu un mot de code dans l'ère du Covid. "Stadi" est une scène. Le "Stadi" est le monde des "bro's" en pantalons de sport avec des coupes de cheveux parfaitement rasées, ajoutant un "vallah" à une phrase sur deux - "je jure" en arabe [NDLR : Les mêmes références islamiques comme en France]. "Stadi" est le monde des "kids" de Zurich et de la Rostgürtel : Schwamendingen, Altstetten, Dietikon, Schlieren - ils sont fiers de leurs origines de banlieues. Si fiers, en fait, qu'ils se regroupent en bandes.

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Jusqu'à présent, les conflits de gangs étaient un phénomène marginal en Suisse.

A présent, ce qui est nouveau, c'est que les jeunes hommes "agissent souvent en groupe", se battent avec d'autres jeunes, comme l'a déclaré la responsable de la police judiciaire de Zurich, Christiane Lentjes Meili, lors d'une récente conférence de presse.

Ce qui est également nouveau, c'est que les conflits sont "devenus plus durs". Souvent, il ne s'agit plus d'une simple menace. Ils portent souvent des armes, qu'ils utilisent par la suite également.

La culture de la violence des banlieues françaises, des ghettos des villes allemandes et américaines fait également son chemin ici. Et s'impose comme une culture populaire. Cela est lié aux "modèles de la scène hip-hop", selon le criminologue Dirk Baier.

Avec les sous-fifres qui ont gravi les échelons pour devenir des rappeurs gangsters avec des voitures de luxe et des armes à feu en poche. Ils se vendent via Youtube, Tiktok, Snapchat et Instagram - les "lignes de vie" des jeunes.

Les rappeurs suisses se mettent aussi en scène comme des gangsters. Dukat, un jeune homme de 20 ans originaire d'Adliswil, dans le canton de Zurich [NDLR : il s'agit vraisemblablement d'un Albanais comme le montrent les images de son clip plus bas et de son Instagram ou encore l'utilisation du terme albanais "Jeta" dans l'une de ses chansons], lance depuis un jukebox du "Stadi" : "Cours plus vite, sinon tu recevras des blessures par balles. Nous avons du matériel et des poils aux couilles. (...) La dernière chose que tu verras, c'est mon sourire  moqueur et dieu, je criblerai ta maison de trous."

 

 

Note : "Dukat" est également le nom d'un lieu en Albanie.

 

 

 

 

Les garçons l'imitent, ils affinent leur image de gangster via les médias sociaux. Comme le gang de Schlieren. Sur leur compte Instagram HNCD - l'acronyme français de leur code postal - ils diffusent des photos et des vidéos de locaux préfabriqués, des couteaux qu'ils ouvrent, des armes de poing qu'ils chargent, des billets de 1000 francs.

 

 

 

 

St. Gallen n'était probablement que le début

Après la nuit d'émeutes, une vidéo Tiktok montrant une scène est devenue virale : des policiers bloquant la rue devant eux, une dizaine de gars faisant collectivement des pompes - une démonstration de puissance machiste [NDLR : Vidéo visible dans le tweet ci-dessus.]. La vidéo diffuse la chanson de la star du rap allemand Haftbefehl : "Je fais mon chemin à la machette. Sur la route avec un neuf millimètres."

Les émeutes annoncées ne se sont pas concrétisées. Le problème ne disparaît pas pour autant. Les mesures [NDLR : concernant le Covid] restent rigides, l'ennui et la frustration augmentent, et à présent, les soirées deviennent plus chaudes. Les jeunes retrouveront sans doute leur place dans la société. Avec violence, si nécessaire.

(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Blick.ch


Rappels :

Suisse : La violence des jeunes a augmenté. Le Blick interviewe un jeune Albanais.

Renens, Meyrin, Onex… Vidéos de la diversité voulue par la gauche en Suisse

Bienne : L’Albanais avait presque égorgé Markus. La victime n’obtient aucun dédommagement.

Vidéo : Un Albanais s’exhibe en tenue militaire suisse avec drapeau de l’Albanie et insigne de l’UCK

Zurich : Une mosquée albanaise vendait un livre appelant au meurtre de ceux qui critiquent l’islam

Des soldats suisses d’origine albanaise chantent l’hymne de la Grande Albanie. L’armée s’en fiche.

Le Dailymail : « Comment la Suède est devenue un paradis pour les gangsters. Le pays le plus libéral d’Europe a accueilli des réfugiés du Moyen-Orient il y a cinq ans… »

Suède : Nos banlieues sont également séparées par groupes ethniques.

 

 

 

 

 

Suède : L’enquête contre un rappeur qui appelait au meurtre de Blancs a été abandonnée. “Rien de grave”

L'année dernière, le site d'information Samhällsnytt a révélé qu'un profil Youtube et artiste de rap bien connus parmi les jeunes avait ouvert un compte privé sur les médias sociaux où il n'invitait que des personnes à la peau noire.

Dans ce compte verrouillé, il a répandu la haine raciale et il a appelé au meurtre de Blancs en Suède. La police a reçu de nombreux signalements, mais malgré des preuves vidéo claires, le procureur a choisi de clore l'enquête. C'est parce que le rappeur prétend qu'il n'était pas sérieux. Le site Samhällsnytt a demandé au procureur de justifier sa décision.

C'est en septembre que nous avons pu raconter comment l'homme a propagé le racisme auprès de centaines de jeunes. Son célèbre profil sur Internet se nomme "JCBUZ". Celui-ci compte au total près de 280'000 abonnés sur ses deux comptes Youtube et plus de 35'000 abonnés sur Instagram dans lesquels il partage sa propre musique rap inspirée des gangsters.

JCBUZ, de son vrai nom Jesse Ekene Nweke Conable, est âgé de 22 ans et est enregistré dans la ville de Lund. Selon l’Agence fiscale suédoise, il a émigré du Nigéria en 2008. Il possède à présent la nationalité suédoise.

Dans le groupe auquel le site Samhällsnytt a pu participer, Jesse Ekene Nweke Conable a clairement indiqué que seules les personnes de couleur noire étaient les bienvenues. Après la publication de l'article de Samhällsnytt, il redoutait que des informations aient été divulguées. Il a commencé à chercher quel membre de l'équipe noire avait fourni ces informations à Samhällsnytt.

 

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Vous trouverez ci-dessous une vidéo qui a été visionnée plus de 170 000 fois à ce jour. Dans le clip, on entend Conable dire: "Si un homme blanc ou une fille blanche essaie de dire de la merde à votre propos, tirez-lui dessus!"

Le groupe a publié exclusivement des vidéos et des images avec la haine des personnes à la peau blanche.

 

https://youtu.be/xp_0Z5w-3_k

Le procureur: "Rien de grave"

Mardi, Samhällsnytt s'est entretenu avec le procureur Mattias Larsson pour savoir pour quelle raison il avait décidé le 4 juin de clôturer l'enquête malgré des preuves claires sous forme de vidéos et de captures d'écran.

Pourquoi avez-vous décidé de clore l'enquête?

- Oui, hein… parce que c'est fini, je n'ai pas les documents ici. Maintenant, je ne sais pas si vous avez ma décision. C'est quelque chose que vous avez, non?

La police a seulement annoncé qu'il n'était pas possible de prouver le crime et vous a cité en référence.

- Il s'agit du suspect qui a été entendu. Il a fourni une explication pour tout cela. Il a admis avoir réalisé cet enregistrement. Mais ensuite, il s’agit de savoir quelles intentions il a eues derrière cela et de la façon dont cela devrait être perçu. Sur cette base, j'ai estimé globalement que je ne peux pas prouver qu'il s'agisse d'incitation à la haine contre des groupes ethniques.

Quelle explication a-t-il donnée lors de l’interrogatoire de la police ?

- D'après ce qu'il a dit, il est question d'avoir une peau foncée et du racisme auquel on peut être exposé dans ce cas. Il veut montrer comment on peut avoir la peau foncée dans une société avec des Blancs en inversant la situation. L'intention n'était pas d'offenser ou de menacer les Blancs, bien que quand vous le regardez, vous pouvez avoir l'impression qu'il en est ainsi. Je ne peux pas faire d'évaluation. Mais il est clair que ce qu'il a fait est inapproprié.

Vous avez enquêté pour incitation ?

- Ehh, oui incitation ou incitation contre un groupe ethnique c'est le même acte. Ensuite, l'étiquette qu'on peut mettre dessus peut être discutée. Ce sera la même évaluation d'intention.

La police a déclaré que vous enquêtiez sur cette incitation. Le matériel a été publié dans un groupe fermé réservé aux Noirs, ce qu'il a clairement montré en filtrant l'accès au groupe. Dans la vidéo, il dit "si un putain de Blanc parle de vous ou de votre famille, abattez-le".

- Oui, c'est exact.

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Que vous manque-t-il pour engager des poursuites?

- Je ne peux pas spéculer là-dessus, c’est une évaluation au cas par cas.

La vidéo n’est donc pas une preuve suffisante. Il faut des actes contre les Blancs également?

- Non, dans ce cas, nous avons la vidéo et son explication. Il n'y a aucune preuve qui manque. En l’espèce, il s’agit de ne pas être en mesure de réfuter son but. Ce qu’il dit derrière tout ça. Il s'agit de savoir ce qui se passait dans sa tête quand il a fait ça. Il n'y a rien qui puisse faire l'objet d'une enquête plus approfondie.

Ces dernières années, nous avons vu plusieurs cas où des gens ont écrit des commentaires sur les médias sociaux. Par la suite, ceux-ci ont abouti à des poursuites pour incitation à la haine contre des groupes ethniques. S'il est affirmé lors de l'interrogatoire que l'individu ne visait pas à être menaçant mais à provoquer un débat - une approche similaire donc - pourquoi de tels commentaires sont-ils poursuivis?

- Les cas où ils sont poursuivis ou non sont un peu différents. Souvent, vous vous retrouvez dans des situations où vous dites que cela n'a pas été fait avec sérieux, que cela ne devrait pas être perçu de cette façon, que c'était une mauvaise blague. C'est un classique. Il existe de nombreux cas de ce type que vous devez clore. Ils sont très nombreux. Il s'agit de la façon dont vous vous êtes exprimé. Il existe des variantes infinies. Cela ne peut jamais être comparé.

Il manque quelque chose pour que la vidéo de ce rappeur mène à des poursuites. Mais qu’est-ce que c’est, vous ne pouvez pas répondre?

- C'est le tout. D'après ce qu'il a dit, cela ne serait pas du tout perçu comme une menace ou un mépris à l'égard des Blancs. Si je regarde la vidéo, je ne peux pas dire qu'il est impossible qu'elle soit perçue comme il l'affirme. De plus, ce n'est pas assez concret.

Il mentionne à plusieurs reprises «Black Power» - le pouvoir noir. Comment l'avez-vous pesé dans votre décision ?

J’ai regardé toute la vidéo. Je ne peux tirer aucune conclusion juste avec le terme "Black Power". En soi, ce n’est pas un crime de le dire. Je ne peux pas conclure que cela signifie appeler à la violence contre les Blancs. Le fait qu'il dise "Black Power" ne change rien à l'évaluation.

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Samnytt.se


Rappel :

Suède : Un rappeur suédois appelle à tuer les Blancs. « Abattez-les. Nous prendrons leurs femmes, leur argent. Les Noirs deviendront n°1 »

France. Besançon: Rosette, 88 ans, torturée et tuée, ses bourreaux ont réalisé des selfies avec son cadavre tout en écoutant du rap

Assassinat d’une octogénaire : le mineur jugé en appel

Jeudi, s’ouvre à Besançon, le procès en appel d’un habitant de Vieux-Charmont, 16 ans, condamné en février pour l’assassinat d’une octogénaire à 20 ans de réclusion criminelle. Son complice, majeur, sera jugé en décembre. La vieille dame, découverte dans son lit le 5 janvier 2018, avait subi un calvaire.

[…]

Elle s’appelait Rosette Giuliani, était âgée de 88 ans. Cette paisible veuve habitait au centre de Vieux-Charmont où elle a été retrouvée, au matin du 5 janvier 2018, étouffée dans son lit.

[…]

Au cours de cette nuit d’hiver, le mineur, un voisin de la vieille dame et un Bethoncourtois de 18 ans s’étaient introduits dans sa maison pour y commettre un cambriolage.

[…]

Mais comment expliquer les tortures infligées à l’habitante surprise dans son sommeil ? Un sac à pain enfilé sur sa tête pour l’étouffer, son corps coincé sous le matelas et découvert par ses proches (ils s’étonnaient que la mamie n’ait pas ouvert ses volets), les selfies réalisés par les deux copains à côté de la défunte, le rap diffusé à plein tube… Aucun des deux n’était sous l’emprise de drogue ou d’alcool.

[…]

L’article dans son intégralité sur L’Est Républicain

via Fdesouche

Royaume-Uni : disparue après s’être rendue à un concert de rap, son corps est retrouvé dans un fossé, un jeune mis en examen

  • Keeley Bunker, 20 ans, a disparu après un concert à Birmingham mercredi soir
  • Son corps a été retrouvé dans un ruisseau à Tamworth tard jeudi soir
  • Wesley Streete a été accusé de son meurtre et comparaîtra devant le tribunal

[…]

Un adolescent a été accusé du meurtre de Keeley Bunker, 20 ans, retrouvée morte dans un ruisseau après avoir assisté à un concert.

 

 

Wesley Streete, 19 ans, de Tamworth, doit comparaître devant des magistrats du Staffordshire dans la matinée.

Dans son dernier tweet Keeley Bunker écrit : "La seule chose qui me fait tenir, c'est de voir Aitch [NDLR : Le rappeur du concert] mercredi, j'espère qu'il me verra et qu'on se mariera xxx."

[...]

Daily Mail

Via Fdesouche

Un rappeur parisien appelle au meurtre des Blancs (Vidéo) : Le titre est distribué sur toutes les plateformes – deezer, itunes, amazon, fnac..)

Extrait des paroles : 

Je rentre dans des crèches, je tue des bébés blancs, attrapez-les vite et pendez leurs parents,
Écartelez-les pour passer le temps.
Divertir les enfants noirs, de tous ages, petits et grands,
Fouettez les fort, faites le franchement
Que ça pue la mort que ça pisse le sang
Pendus aux arbres dans le vide sidéral
Que ces fruits immondes procurent un spectacle fascinant
Blafards et marrants
Ôtez leur toute vie, qu’ils soient des objets sans vie dès à présent
Possédez les, mettez vos noms sur leurs testaments

Refrain: « Pendez les, Pendez-les tous, pendez les blancs ».

Pas de sentiments, qu’ils meurent tous en même temps
Donnez l’exemple, torturez devant le groupe
Ceux qui sont trop récalcitrants

Etc.

 

 

 


Une interview de Nick Conrad datée de 2016 :

BONJOUR NICK. SI TU DEVAIS TE PRÉSENTER EN QUELQUES MOTS QUE DIRAIS-TU ?
Bonjour Vania. Je dirai que je suis un artiste noir, parisien, fier et raffiné

COMMENT ES-TU TOMBE DANS LE RAP ?
C’est la maladie qui m’a fait tomber dans le rap. J’ai la drépanocytose. J’ai écrit mon premier texte le 4 janvier 1994 sur mon lit d’hôpital. J’avais besoin d’exprimer ce que j’avais sur le cœur, ce que je vivais sur le moment.

COMMENT DÉFINIRAIS-TU TON STYLE VESTIMENTAIRE ?
Mon style est celui de la rue avec une pointe de raffinement.
J’ai opté pour le bandana sur la tête après un shoot photo. Je le portais habituellement dans ma poche de jean. Le photographe m’a dit : « pourquoi ne pas le nouer sur ta tête ? » Je me suis regardé dans le miroir et j’ai aimé l’image que je dégageai .Pas 2 Pac comme beaucoup peuvent penser, mais l’africain portant fièrement son étoffe ; son tissu traditionnel d’Afrique.

REVENONS À LA MUSIQUE. Ton prochain album SAPHIR NOIR, POURQUOI CE NOM ?
Saphir est une pierre précieuse.
Noir pour ce que je le suis.
L’ensemble des deux mots reflète ma musique et ce que je suis intérieurement. Dans cet album j’envoie un message d’unité et d’identité noire. L’homme noir à des capacités intellectuelles et physiques comme n’importe quel être humain. Nous sommes tous des êtres extraordinaires.

Au coin de la 34ème

La réaction de Nick Conrad, interrogé par RTL :

« J’ai inversé les rôles ». Le but de la vidéo, était de « choquer les idées reçues ».
Le rappeur parisien estime qu’il a « osé personnifier le racisme ».

« Je ne cherchais pas le buzz, ce clip est supposé amener à réfléchir et pas rester en surface. Je ne comprends pas les gens qui ne vont pas chercher en profondeur. Ce n’est pas un appel à la haine, c’est une fiction qui montre des choses qui, du début à la fin, sont vraiment arrivées au peuple noir, tous les éléments qui sont cités dans le morceau, un à un, ont vraiment touché et marqué le peuple noir dans sa chair, de manière à ce que blancs comme noirs puissent se rendre compte de la situation ». Et même s’il « comprend le souci qu’il peut y avoir », il ne regrette rien.

« Ce morceau est plus profond qu’il n’y paraît (…) Je ne peux pas renier ce que j’ai écrit, ça touche le racisme, c’est la beauté de ce morceau, ça reste de l’art », lance-t-il en insistant sur le fait qu’il joue le personnage du raciste.

Nick Conrad se défend d’être raciste et met en avant le fait que « 80% des gens de l’équipe du clip sont des blancs« , comme le réalisateur et l’acteur principal. « Mes amis blancs me soutiennent », poursuit-il. Pour sa défense, il ajoute qu’en 2016, il a sorti une chanson intitulée 130 cercueils, en hommage aux victimes du 13 novembre.

« Un raciste un vrai pour de vrai ne peut pas se vanter de prendre le micro et dire des choses abominables, ajoute-t-il. C’est dit pour que les gens se réveillent réellement (…) C’est un message d’amour en profondeur, plus qu’un message de haine ».

Face au torrent de réactions, le rappeur est un peu surpris, il ne s’attendait « pas à autant de virulence ».

« Moi aussi dans ma vie il m’a été donné de voir des scènes choquantes », poursuit-il en prenant en exemple les peintures d’Eugène Delacroix au Louvre. Et invoque l’essence de l’art, plus particulièrement du rap.

« Le rap est né dans le ghetto, il a pour mission de dénoncer les choses. Un artiste a pour but de s’inspirer du monde pour dénoncer, que ça plaise ou non, justifie-t-il. C’est l’essence même du rap. En France plus qu’ailleurs, on a du mal avec la vérité ».

Via Fdesouche.com

France. Enrichissement culturel : Bagarre entre les rappeurs Booba et Kaaris à l’aéroport d’Orly, le terminal fermé, des vols retardés, 13 gardés à vue (Vidéos)

Une bagarre entre Booba et Kaaris, deux artistes bien connus du milieu du rap français a éclaté cet après-midi à l’aéroport d’Orly. Le terminal d’Orly Ouest est temporairement fermé. En tout, treize personnes ont été interpellées. Les deux hommes ont été placés en garde à vue. (LCI)

 

 

 

C'est une scène surréaliste à laquelle les voyageurs de l'aéroport d'Orly ont assisté, mercredi 1er août 2018. Accompagnés de leur personnel respectif, Booba et Kaaris se sont violemment agressés en se lançant coups de poings et coups de pieds. Leur altercation a aussitôt déclenché une bagarre générale entre leurs acolytes, sous les cris apeurés des passagers, comme le montrent les images filmées par certains d'entre eux.

 

 

 

 

 

 

 

 

«Eh quand on parle faut assumer! Va à l'infirmerie gros!», lâche Booba torse nu à Kaaris dans une autre vidéo. Le rappeur de Sevran est visiblement davantage sonné par le combat que son homologue de Boulogne, plus expérimenté é de leur vol sur le site parisaeroport.fr. Finalement, ce dernier a rouvert au bout d'environ une heure. «Le trafic n'a pas été arrêté. La rixe a eu lieu dans la salle d'embarquement 10. Pour interpeller les auteurs, la police a sécurisé la zone, entraînant des retards à certains endroits», confie une source proche du dossier au Figaro.

 

20Minutes.ch / Le Parisien / Le Figaro

Pourquoi des filles aiment le rap macho

Les paroles du rap prennent un tour de plus en plus vulgaire et misogyne, mais le public se fait, lui, de plus en plus féminin. Enquête sur une contradiction.

« Ferme un peu ta gueule, va m’faire un steak-frites » (Booba, Killer ), « Je mets des doigts dans la chatte de mes trois pétasses » (Hamza, la Sauce ), « Pas montée qu’elle est déjà mouillée » (SCH, Champs-Elysées )…

La liste est longue. En dix ans, les paroles de rap sont devenues très crues. Pourtant, le genre est non seulement le plus vendeur en France, le plus apprécié chez les jeunes, mais aussi très prisé par les jeunes filles. Il suffit d’aller faire un tour aux concerts de Damso, sensation du moment, ou de Booba, pour s’en rendre compte.

Etonnant si on se penche sur certains textes où ces demoiselles se retrouvent souvent réduites à l’état d’objets sexuels, humiliées quand ce n’est pas violentées à longueur de rime.

Dans les années 60, les journaux titraient : « Laisseriez-vous votre fille sortir avec un Rolling Stones ? » La question se pose aujourd'hui au sujet du rap. Car les rock stars d'au-jourd'hui, ce sont les rappeurs ! « Les filles ont toujours aimé les bad boys, les garçons qui donnent des frissons ! Dans les années 70-80, c'étaient les rockeurs (…)

Source: marianne.net (article réservé aux abonnés)

Bourges : clip de rap tourné dans la cathédrale !

Ci-dessous, le clip

 

Information très troublante parue dans Le Berry Républicain qui n’en semble guère troublé…

[…] Le rappeur Vin2S est originaire de l’île de Mayotte, dans l’archipel des Comores, au beau milieu de l’océan indien. Le jeune homme de 23 ans est arrivé en France métropolitaine, à Châteauroux (Indre), à l’âge de quatorze ans, puis a déménagé à Bourges, dans le quartier du Val-d’Auron, il y a quatre ans […] « Je vis au Val-d’Auron et j’aime mettre en image le quartier dans lequel j’habite, explique Vin2S. J’en ai déjà tourné un [clip] là-bas et je vais faire un autre dans les mois à venir. Dans le prochain, j’inviterai tous mes collègues du quartier pour qu’ils jouent dedans. J’ai aussi tourné une de mes vidéos à l’intérieur de la cathédrale de Bourges. C’est un bâtiment majestueux et le rendu des images est vraiment magnifique. » […]

 

Ce « bâtiment majestueux » est un lieu de culte et, sans porter de jugement sur les paroles que je n’arrive pas à comprendre, ce n’est pas un lieu approprié pour tourner un clip musical (mis en ligne le 26 mai dernier, mais j’ignore quand il y a été enregistré), et un autel n’est pas un lieu indiqué pour s’y asseoir. Il s’agit là d’un mésusage caractérisé d’un lieu de culte. La question est : qui donc, à l’archidiocèse de Bourges, a accordé cette autorisation ?

 

Source : L'observatoire de la christianophobie

La Négritude n’est plus ce qu’elle était

Kanye-West-2

   
Michel Garroté - La Négritude est un courant littéraire et politique, créé durant l'entre-deux-guerres, rassemblant des écrivains francophones blacks, comme Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor, Léon-Gontran Damas, Guy Tirolien, Birago Diop et René Depestre.
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La Négritude est la simple reconnaissance du fait d'être black, l'acceptation de ce fait, du destin des blacks, de leur histoire et de leur culture. Mais la Négritude n'est plus ce qu'elle était.
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Ainsi, le rappeur afro-américain Kanye West a été hospitalisé en psychiatrie dans un hôpital de Los Angeles après l'annonce de l'annulation des 21 concerts de sa tournée en Amérique du Nord et après une nouvelle diatribe durant laquelle il s'en est pris à Beyoncé et à Jay Z.
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Kanye West souffre de crise psychotique.
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La gauche va dire que tout ça, c'est la faute à Trump...
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T.H : le rappeur qui fait de la retape pour Boko Haram…

 

J’avoue que j’ignorais tout du rappeur qui se fait appeler T.H et dont une des “œuvres” vient d’être mise en ligne sur Youtube le 9 novembre dernier, sous le titre T.H Freestyle Boko Haram. C’est à n’en pas croire ses oreilles… Un rappeur se faisant l’apologue de Boko Haram, ce… Lire la suite...

 

Extrait de: Source et auteur

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Petite anthologie du rap anti-français et anti-blanc

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El-Bandido, rappeur, affirme dans son dernier clip : « Les gendarmes faut les brûler »

El-Bandido (photo), rappeur Saint-Joséphois, affirme dans son dernier clip : « Les gendarmes faut les brûler ». Les intéressés ont porté plainte. Une enquête a été ouverte par le parquet de Saint-Pierre. Le chanteur et ses comparses de la vidéo vont être entendus selon le JIR.

Comme trop souvent ces dernières années, un rappeur local cherche à créer le « buzz », via les réseaux sociaux. Pour se faire de la pub à moindre frais, il poste un clip sur Facebook dans lequel il s’attaque aux forces de l’ordre, à la justice,  vante les bienfaits de la drogue et du machisme etc…

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Morceau choisi :

« Les gendarmes faudrait les brûler. Valium, Artane, Rivo, cannabis roulé dan zot journaux », et concernant les femmes : « Tant que t’es bonne, mi n’a rien à foutre si tes connes, un joint un paquet de clopes, avec ou sans capote », avant de conclure, « ou sa tomb en cloque. Demain parti, dit bonjour à mes gosses, salope… »

[...]

Suite

Rap kosovar: Ils font peur à Monthey

Les auteurs d’un clip de rap polémique suscitent la crainte des habitants de la ville. Le rappeur Trimi, pose avec la kalachnikov factice. Il assume la provoc, mais regrette qu'il faille ce genre de moyens pour créer le buzz et faire connaître son talent.

trimi trrent

 

Leur rap s’intitule «Problème, problème». Le groupe TTX a choisi ce titre sans penser qu’il allait en avoir, des problèmes. Dans leur clip, visionné plus de 7000 fois sur YouTube, les rappeurs apparaissent avec une kalachnikov qui s’avérera factice. Mais ces quelques scènes ont suffi pour que la police valaisanne ouvre une enquête judiciaire.

Mais à Monthey, les rappeurs suscitent aussi des craintes. Suite à la médiatisation du clip, des habitants, d’autres jeunes de la région, ont contacté «Le Matin» pour exprimer leurs inquiétudes, car ils se sentent «terrorisés». L’un d’eux, sous couvert d’anonymat par peur de représailles, raconte: «Ce clip est une façon de montrer qu’ils font leur loi. Ils sont connus pour racketter les jeunes. Ce n’est pas la Suisse ici, c’est le Bronx. Pour moi, ça a commencé avec des clopes, puis mon téléphone portable. Ils se disent vendeurs de drogue, mais en réalité, ils volent l’argent des consommateurs. Si on ne leur donne pas ce qu’ils veulent, ils nous menacent. J’ai été agressé, mais je n’ose pas porter plainte. J’ai dû déménager tellement c’était invivable. Personne n’ose porter plainte, car ces types n’ont rien à perdre.»

Source