La haine anti-Blancs sur Twitter: #BabtousVsToutLemonde

"Babtous" étant évidemment le terme péjoratif pour Blancs. Cette "tendance" Twitter démontre à quel point les Blancs sont détestés par ceux-là mêmes qui profitent de nos pays.

Ce n'est qu'un révélateur de ce que signifie réellement le multiculturalisme et la diversité en Occident: une destruction de notre civilisation par des gens revanchards, haineux, profiteurs dont la jalousie n'a d'égal que le nombre de leurs insultes tout en sachant que chez eux, c'est la pauvreté qui les attendrait.

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Dans n'importe quel pays d'Afrique, cette haine contre la population locale aurait été réprimandée violemment. En Europe, vous trouverez de nombreux Blancs pour défendre cette racaille contre leur propre communauté. Cela démontre que ces gents ne sont pas européens, que ce n'est pas l'imposture d'une naturalisation, d'un papier avec un tampon qui les transformeront en compatriotes. Il n'y a guère que les simplets de gauche pour croire cela. Et que, pire, ils sont opposés à notre civilisation dont ils tirent l'entier de leur confort. Une Europe africanisée se transformera irrémédiablement en Afrique bis!

Dans ce contexte, on n'est guère surpris de voir cette haine anti-Blancs vomir sur Internet, totalement désinhibée car au-dessus des lois et surprotégée par les bien-pensants.

Bien évidemment, aucune association anti-raciste ne s'en émeut. Il est de notoriété que cracher sur un Blanc, un Chrétien ne doit être perçu que sous le prisme de "l'humour", hochet rhétorique pitoyable que la gauche a maintes fois utilisé, comme lors de l'égorgement du prêtre par des islamistes.

Inversez la situation et vous aurez une avalanche de plaintes, jusqu'à la Une des journaux. 

C'est cela le mécanisme anti-racisme de nos instances censées nous défendre: un silence qui confine à la trahison.

La lutte contre le racisme doit-elle se passer des Blancs ? (France Inter)

La lutte contre la racisme doit-elle se passer des blancs ?

Pour lutter contre le racisme, certains proposent aujourd’hui de se retrouver dans des groupes non mixtes, où seuls celles et ceux victimes de racisme prennent la parole, c’est-à-dire, à priori, des groupes sans les blancs.

Ça a été le cas par exemple, à Paris 8 où des tables rondes autour de la loi travail se sont déroulées sans mixité. Autre exemple avec ce camp d’été décolonial qui commence dans quelques jours.

France Inter via Fdesouche.com

Réaction d’un intervenant de ce débat :

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Racisme anti-Blanc: Une étudiante noire ne veut que des camarades de chambre noirs. Elle accuse les Blancs de racisme.

Christian Hofer: A noter les commentaires racistes de ces étudiants de couleur. Un véritable florilège de discriminations, d'amalgames et de généralisations contre les Blancs.

Voilà sur quoi a débouché l'antiracisme à sens unique! Il convient pour nous de reprendre ce droit "à la survie" qui est bien plus légitime que ces âneries d'étudiants, spécifiquement à la vue de l'immigration de masse que nous subissons en Europe.

Visiblement le multiculturalisme n'est une obligation que lorsqu'il s'agit des Blancs et de leurs terres!

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Kare Urena, 20 ans, a suscité l'indignation avec son message sur Facebook disant qu'elle n'a pas "envie de vivre avec des gens blancs".

Elle a écrit "POC (personnes de couleur) seulement" et a ajouté plus tard "Je ne veux vivre avec aucun Blanc."

Le message a été supprimé de la page Facebook du collège Pitzer, classe 2018 forçant le président du collège à faire un commentaire.

Le président du Pitzer College, Melvin Oliver, a déclaré: "Alors que Pitzer est une communauté d'individus passionnément engagés dans l'établissement d'espaces intraculturels sûrs pour les groupes marginalisés, le message posté sur Facebook et plusieurs commentaires ultérieurs sont incompatibles avec notre mission et nos valeurs. (...)"

Les étudiants ont été prompts à commenter la page Facebook, certains taxant Urena de racisme.

Un étudiant a écrit: «la ségrégation du logement est illégale."

Selon le journal de l'université The Clarmemont Independent, AJ Leon a déclaré: "C'est directement afin de protéger les personnes de couleur. Il ne faut pas le voir comme étant raciste du tout."

Sara Roschdi a déclaré: "Les personnes de couleur sont autorisées à créer des lieux sécurisés réservés aux POC. Ce n'est pas du racisme inverse ou de la discrimination, c'est de l'autoprotection."

Une autre étudiante, Nina Lee déclare "Nous ne voulons pas devoir marcher sur la pointe des pieds à cause des sentiments fragiles des Blancs dans un espace où nous voulons juste nous détendre et être confortables."

"Je peux vivre avec des personnes blanches, mais je serais bien mieux avec d'autres personnes de couleurs."

Mademoiselle Urena et sa camarade de chambre Mademoiselle Jefferson ont défendu le message posté.

Parlant au Washington Post, elles disent: "Lorsque vous comprenez le contexte, il devient clair que ces étudiants de couleur qui cherchent un lieu pour vivre exclusivement avec d'autres gens de couleur n'est pas seulement raisonnable, c'est une nécessité."

"Nous vivons dans un monde où les conditions de vie des personnes de couleur sont ancrées dans les structures sociales racistes dont nous ne pouvons pas nous dégager."

"Ces conditions menacent les esprits, les corps et les âmes des personnes de couleur avec ou sans éducation supérieure.

"Nous combattons pour exister."

Source Traduction Christian Hofer pour Les Observateurs.ch

Autriche: Quatre réfugiés se jettent sur une fille. La victime craint de passer pour une raciste!

Dans un restaurant du centre-ville bien connu de Mödling, une jeune fille a été attaquée par quatre demandeurs d'asile dans les toilettes en fin de semaine. Les hommes l'ont tripotée, ont léché son visage. Les appels à l'aide n'ont pas été entendus. Les coupables ont quitté le local sans s'inquiéter, tranquillement. 

Les auteurs se sont d'abord enivrés, puis ont suivi la jeune fille aux toilettes et l'ont tripotée sur tout le corps. La victime a crié à l'aide et s'est débattue. Les auteurs ont quitté tranquillement le bar. Et, selon les témoins oculaires, ils ont encore importuné sexuellement une passante.

Les serveurs et les hôtes ont observé la scène, mais personne n'est intervenu. L'une des raisons qui pourrait expliquer cela est la réaction de la jeune fille désemparée: Après l'agression, elle n'a pas voulu déposer plainte. "Ne dis rien sinon je suis une raciste", aurait déclaré la jeune fille à une connaissance. Beaucoup de voisins ne comprennent plus le monde: "Une chose pareille ne doit pas arriver! Un groupe citoyen d'autodéfense doit se constituer."

Source Traduction Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

 

France : un individu crie qu’il allait « égorger des blancs »

Ce mardi un peu avant 22h dans le centre commercial d’Ecully, un homme menaçant a fait déplacer la police national pour avoir crié qu’il allait « égorger des blancs », rapporte le Progrès.

Avant que la police n’arrive, le suspect a cependant eu le temps de s’enfuir. L’homme inquiétant a néanmoins eu le temps de menacer de mort un agent de sécurité qui se trouvait dans le centre commercial.

La sûreté départementale s’est emparée de l’enquête.

Source

Attentats. La réponse du Conseil de l’Europe: un séminaire contre le racisme, la xénophobie, l’homophobie et la transphobie

Le Conseil de l'Europe / Programme de l'Union européenne "HELP in the 28" a organisé le Séminaire européen concernant la "Lutte contre le racisme, la xénophobie, l'homophobie et la transphobie», en collaboration avec l'école espagnole de la magistrature à Barcelone les 26 et 27 juillet.

Plus de 60 juges, des procureurs, des avocats et des experts dans le domaine ont participé activement, y compris des représentants du Réseau HELP, REFJ, CCBE, l'organisme EQUINET, les ONG et l'Agence européenne des droits fondamentaux.

L'objectif du séminaire était d'analyser les phénomènes de racisme, la xénophobie, l'homophobie et la transphobie en Europe, ainsi que les moyens juridiques plus efficaces pour prévenir et poursuivre ces crimes odieux. Une partie importante du séminaire a été consacrée à présenter le système juridique européen du Conseil de l'Europe et l'Union européenne, ainsi que la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l' homme et de la Cour de justice de l'UE.

Le contexte européen actuel de crise institutionnelle, les attaques terroristes, l'afflux massif de migrants ou de réfugiés et la montée du populisme nationaliste ont été brillamment exposés par des intervenants tels que le Directeur des droits de l'homme du Conseil de l'Europe (Direction générale des droits de l'homme et de la primauté du droit) Christos Giakoumopoulos, le Représentant spécial du Conseil de l'Europe, Secrétaire général pour les migrations et les réfugiés Tomas Bocek et le premier commissaire du Conseil de l'Europe pour les droits de l'homme (1998-2006) Alvaro Gil-Robles.

Source Traduction Christian Hofer pour Les Observateurs.ch

Nice. Lorsque le Figaro traite les Français de racistes pour avoir dénoncé la réalité

Christian Hofer: N'importe qui ayant vécu en France aura relevé la violence de Maghrébins, mais visiblement la vérité n'a plus le droit d'être dite. Notamment, les statistiques françaises, avant leur censure, prouvaient la surdélinquance de ces immigrations en France.

Mais le Figaro, loin de reconnaître la réalité, préfère accuser et souiller des Français qui vienne de subir un attentat, qui viennent de voir leurs propres enfants mourir et qui doivent à présent se résoudre à vivre dans la peur.

Il est vrai qu'il ne manquait plus que l'accusation du racisme!

Enfin, on notera que c'est le pouvoir socialiste qui a armé des pseudos rebelles en Syrie, en collaboration avec le gentil Obama. Au final, c'est le peuple qui en paye le prix. Bien entendu, la gauche ne se sent aucunement coupable de la situation alors qu'elle est responsable de la propagande multiculturelle et de la présence musulmane.

Pour cela, il faudrait avoir une conscience.

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(...)

Si Michel Bozzan porte un discours d'apaisement, «exaspéré par les politiques de tous bords qui ne cessent de polémiquer sur le drame, avec pour seule idée de se faire réélire», les discours racistes sont partout dans les bouches.

«Marre que ces soit-disants Français nous massacrent» a écrit une main rageuse parmi les messages du mémorial. Cette retraitée Ch'ti, habitante de Nice depuis vint-sept ans déplore «l'agressivité des Maghrébins».

«Quand on est français de souche, on est regardé de travers, traité de raciste dans les transports en commun. A la moindre réflexion, ça explose» déplore-t-elle.

«Les attentats vont continuer. C'est trop tard. La bêtise, c'est Giscard qui l'a faite en autorisant le regroupement familial en 1976. Les politiques ne peuvent plus rien faire, juste gesticuler comme des pantins ridicules. Personne ne le dit mais les tensions communautaires sont vives ici, comme à Marseille où j'ai longtemps vécu. On n'est plus chez nous.» affirme cette élégante quinquagénaire qui travaille dans une agence du tramway, «j'ai entendu trop de gens, dans mon quartier, justifier les attentats de Paris par le fait que nous sommes en guerre en Syrie. Cela commence à bien faire».

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Après l’attentat, un ancien de la CIA pointe le racisme… des Français à l’égard des Arabes!

Le site d'information de la chaîne CNN dépeint, au lendemain du massacre de Nice, une France en décomposition, rongée par un racisme latent.

Les propos rapportés sont ceux de Robert Baer, ancien agent de la CIA au Moyen-Orient, désormais consultant sécurité et renseignement pour la chaîne.

Celui que CNN décrit comme l'un des agents «les plus accomplis de l'histoire de la CIA» s'inspire de son expérience passée en France pour proposer son explication : «Les choses empirent depuis les attentats de Paris … ils utilisent des outils de profilage et arrêtent les personnes qui ressemblent à des Arabes dans les trains et les bus pour vérifier leurs cartes d'identités».

Pour cet ancien agent des opérations clandestines, qui a quitté l'agence de renseignement américaine en 1997, «les Français ont été très agressifs … la radicalisation de ceux originaires de l'Afrique du Nord atteint des records au lieu de diminuer».

Source

Après le drame de Dallas, formidable témoignage d’un policier noir sur le racisme aux Etats Unis

Dans l’émotion des tensions raciales aux États-Unis après les récentes manifestations du mouvement Black Lives Matter (« les vies noires comptent ») et le drame de Dallas, un officier de police noir, Jay Stalien, a rédigé sur sa page Facebook une lettre ouverte qui a été partagée par 80 000 personnes en trois jours. En voici la traduction littérale :

Suite sur Dreuz

Obama est un véritable désastre

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Michel Garroté - Je l'ai déjà écrit maintes fois : Obama est le pire président que les Etats-Unis aient connu ; pire que Bill Clinton et pire que Jimmy Carter. Obama est islamo-gauchiste, et, à ce titre, il soutient, d'une part, les lobbies homosexualistes ; et d'autre part, l'islamisme en général et l'islamisme saoudien en particulier (c'est contradictoire, mais c'est pourtant bien cela, l'islamo-gauchisme, aux Etats-Unis et en Europe). En outre, Obama s'avère être un homme dangereux pour son pays et pour le monde en matière géopolitique. Ses provocations irresponsables à l'égard de la Russie en sont un exemple parmi d'autres.  A propos d'Obama-l'imposteur, je publie, ci-dessous, les extraits de deux analyses remarquables qui se complètent, celle de Christian Vanneste et celle de Gilles William Goldnadel. Le vrai Obama se révèle au grand jour et c'est un véritable désastre.
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Christian Vanneste écrit (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L’illusion « Obama » se dissipe avant qu’il ne quitte la scène. Le microcosme médiatique français n’a cessé de le porter au pinacle. Les politiciens de notre pays à droite et à gauche ont sombré dans l’Obamania dont le comble a été atteint avec son « Prix Nobel de la Paix » décerné prématurément par ses amis sociaux-démocrates norvégiens. Sous des dehors de bon mari et père de famille attentif, d’américain moyen proche des gens, Obama a été le vecteur d’une idéologie camouflé en icône. La silhouette élégante, la démarche souple et un certain sens de la formule du premier « noir » élu à la Présidence des Etats-Unis avaient séduit.
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Avec lui, l'Amérique tournait la page de la discrimination raciale dont les habitants afro-américains de la Nouvelle-Orléans avaient pointé la persistance. Avec lui, et sa promesse d' »obamacare », les Etats-Unis ouvraient une ère de solidarité sociale à l’égard des plus démunis. Mais non seulement le « Nobel de la Paix », qui voulait marier la démocratie et un monde musulman auquel il distribuait les marques de respect, n’a pas mis fin aux guerres, mais il les a relancées ou multipliées. L’Etat islamique a profité de son inaction en Irak, de son action souterraine en Syrie contre Bachar Al-Assad, pour s’implanter et diffuser des métastases des Philippines au Nigéria. La menace des Talibans subsiste en Afghanistan. Le désordre et la subversion qui règnent au sud et à l’Est de la Méditerranée exposent l’Europe à une vague migratoire et à un terrorisme qui ne suscitent chez le locataire de la Maison Blanche que des paroles de compassion et d’encouragement.
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Le Nobel de la Paix aura surtout rallumé la guerre froide contre la Russie. En envenimant au-delà du raisonnable la question ukrainienne, en poussant cette première Russie de Kiev à entrer dans l’organisation occidentale contre la Russie, en contestant le retour évidemment légitime, historiquement et culturellement, de la Crimée à la Russie, Washington veut prioritairement interdire à Moscou de jouer dans la cour des grands. Enfin, la déception monte aujourd’hui dans la « communauté » noire des USA. Celui qui symbolisait la fin de toute ségrégation n’aura finalement réussi qu’à attiser les aigreurs. En stigmatisant le racisme de la police, en dénonçant « un grave problème », Obama aura amorcé un mouvement de protestation, qui s’est traduit par l’assassinat de cinq policiers par un ancien militaire noir. La stratégie victimaire et non violente pour attirer la compassion du public par le biais des médias a été télescopée par le terrorisme qui inverse victimes et compassion.
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Obama, coincé entre les deux mouvements contraires a botté en touche en désignant, à son habitude, les armes comme coupable principal. C’était le seul argument de campagne qui lui restait. Mais, la dangerosité statistique de la population afro-américaine est un fait. Sur 165'068 meurtres commis entre 2000 et 2010, on dénombre 4'157 noirs tués par des blancs ( 879 sont policiers ), 37'345 blancs par des blancs, 8'062 blancs par des noirs, 46'852 noirs par des noirs. Les meurtres interraciaux sont minoritaires, mais la surcriminalité des Afro-américains qui ne représentent que 13% de la population est avérée puisqu’ils ont été responsables de 52% des homicides entre 1980 et 2008. L’icône communautaire aura donc déçu.
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Sa dénégation de la division des Américains est un aveu. Loin de les unir, en développant le thème communautaire, il aura accentué les fractures. En fait, l’enthousiasme des bobos du journalisme parisien pour le personnage réside dans le partage de l’idéologie de la nouvelle gauche. Le prolétariat industriel a diminué en nombre et n’hésite pas à voter pour la droite conservatrice car il se sent menacé dans son identité et dans son existence même. La gauche libertaire ne songe nullement à le protéger. Elle est pour la mondialisation des échanges, le remplacement des populations, la discrimination positive en faveur des minorités.
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Obama aura été le représentant idéologique américain « soft » de cette tendance. Son soutien au groupe de pression LGBT en est l’expression la plus révélatrice. Cette position inconfortable pour le grand allié des Saoudiens s’exprime sans détour vis-à-vis de pays moins riches et aura été imposée par le biais de la Cour Suprême aux Etats, au mépris de la démocratie. Elle l’aura largement emporté sur la défense des noirs dont la situation a peu changé, conclut Christian Vanneste (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Gilles William Goldnadel écrit (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le drame de Dallas est révélateur d'une racialisation inquiétante des rapports sociaux accompagnée d'un antiracisme à géométrie variable. Après le drame d'Orlando, inutile de chercher dans les oraisons présidentielles la raison islamiste. Le « la » du diapason était ainsi donné aux médias bien disposés pour l'unisson : la faute aux armes à feu, à l'homophobie (et tant pis pour les orientations sexuelles du terroriste) mais pas question de réclamer des comptes à l'Autre es qualité de musulman radical. Après le carnage cruel de Dallas, un mot manquait cruellement au discours du premier Américain : « raciste ». Un Noir, adepte du suprématisme noir, déclarait avoir massacré des policiers blancs pour venger des crimes commis par d'autres policiers blancs.
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Mais le mot qui serait venu naturellement aux lèvres de n'importe qui si, par exemple improbable, un Français voulait tuer un musulman intégriste pour venger le 13 novembre ou un délinquant Noir parce qu'il aurait été volé par un autre Noir, manquait. Comme si, ici, l'évocation du racisme d'un noir, forcément victime par essence, était impossible à dire. Et comme si le blanc, par essence raciste, n'était jamais totalement innocent. C'est dans le creux vertigineux de ce manque que niche une grande partie du drame racial qui enlaidit la vie. À ce stade, les mots sont impuissants pour dire l'échec calamiteux du premier président noir des États-Unis d'Amérique dans sa tentative alléguée d'avoir voulu apaiser les tensions raciales. Sans doute, le ver était logé dans le fruit racialiste de ceux qui exultaient au soir de son élection, non en raison de son habileté oratoire incontestable, de son intelligence, de son élégance et de sa prestance, mais à raison essentiellement essentialiste de la couleur de sa peau.
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Et ce président n'aura eu de cesse depuis le début de sa présidence d'accuser la police d'être raciste envers les noirs et de s'en prendre particulièrement aux policiers blancs ou, plus largement, à tous les blancs susceptibles de se défendre contre des criminels. Obama s'est appuyé pour cela sur les professionnels de la tension raciale tel Al Sharpton, et a accordé ces derniers mois son soutien à des organisations extrémistes ouvertement anti policières telles que Black Lives Matter. À chaque fois qu'une polémique a défrayé la chronique policière et criminelle (Trayvon Martin à Stanford en Floride, Michael Brown Ferguson dans le Missouri ou Freddy Gray à Baltimore), à chaque fois Obama, pour le plus grand plaisir de la presse de gauche et des démocrates gauchisants, a pris parti systématiquement contre la police. On a vu plus tard que la justice voyait les choses moins simplement et moins systématiquement.
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J'affirme que considérer l'ensemble des faits divers précités comme le résultat d'un racisme évident plutôt que celui de l'instinct de peur ou même de la défense légitime relève d'une spéculation intellectuelle infiniment plus oiseuse que lorsqu'il s'agit de caractériser l'acte d'un criminel qui fait un carton sur des policiers blancs uniquement parce qu'ils sont blancs. Et pourtant, dans l'hypothèse spéculative, on affirme le racisme, et dans le cas indiscutable, on le passe sous silence. De même, je réfute par principe l'évidence propagée ad nauseam de ce que la justice américaine aurait, à chaque fois qu'elle a relaxé un policier mis en cause, fait montre de partialité. Après tout, en France aussi, des politiciens spéculant façon Benoît Hamon ont critiqué des décisions bien fondées en droit comme en fait comme dans l'affaire Ziad et Bounia. À la suite de ces spéculations médiatiques et politiques, on imagine avec quelle sérénité intellectuelle les prochains juges américains appréhenderont les prochains « dérapages policiers » qui seront déférés devant eux. L'opinion publique, cette catin, n'a rien à faire dans le prétoire déclarait autrefois mon confrère Moro-Giafferi. C'est loin.
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Dans ce cadre intellectuel vicié, un cercle culturel vicieux s'est agrandi sans fin. Le sort des Noirs américains, leur situation sociale et culturelle se sont, depuis les années 60, très considérablement améliorés. J'affirme qu'aujourd'hui, que par une dynamique perverse et dialectique, une sorte de choc en retour et d'un excès l'autre, les vecteurs principaux d'agrandissement du cercle vicieux se nomment racialisme obsessionnel et antiracisme professionnel, avec leur cortège de culture de l'excuse et de victimisation systématiques a priori. De ce point de vue, Barack Obama en aura été à la fois le triste héros et la victime consentante. Mais on aurait tort de penser que ces deux fléaux n'ont pas franchi allègrement l'Atlantique.
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Que penser par exemple, puisqu'il faut parler vrai, de cet article publié sans le moindre recul le 5 juillet dans notre vespéral national et intitulé : « Dans les banlieues populaires, l'absence de Benzema ne passe (toujours) pas » ? : « On veut pas de reubeus en équipe de France, on l'entend beaucoup. Il y a une identification aux joueurs exclus ». « Bien sûr, il y a Sissoko, Pogba qui viennent de la région parisienne, mais ma génération est déçue qu'il n'y ait pas de reubeus des quartiers, des mecs qui nous ressemblent » fait dire la journaliste à des figures de l'immigration arabo-maghrébine. Bref de l'ethnicisme tranquille et assumé: c'est bien qu'il y ait des Noirs mais il faudrait aussi des Arabes. Quant à savoir la répartition quantitative entre marocains et algériens, l'article ne le dit pas. Les mêmes qui n'avaient pas de mots assez durs pour Nadine Morano.
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Heureusement, il n'y a pas que cela. Le Portugal a battu la France. L'immigration portugaise est une chance pour la France. C'est dit, conclut  Gilles William Goldnadel (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.christianvanneste.fr/2016/07/10/lillusion-obama-se-dissipe/
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http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2016/07/11/31002-20160711ARTFIG00151-goldnadel-apres-dallas-la-consternante-absence-du-mot-racisme.php
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USA: Le policier Jeronimo Yanez qui a abattu le Noir soutient qu’il a tiré parce que ce dernier était armé

Christian Hofer: A noter que ce policier n'est pas *blanc* mais classifié comme hispanique par les statistiques américaines (il est même considéré comme appartenant à une minorité) ce qui ne prive pas nos médias de parler de "racisme". Or le tueur de policiers visait expressément les... Blancs!

On rappelle que près de 500 Blancs (contre 300 Noirs) ont été tués par la police américaine en 2015 sans que cela ne provoque d'émeutes ou de vengeance de masse. De surcroit, la population afro-américaine commet 52,5 % des homicides alors qu’elle ne représente que 12,6 % de la population. Pire, plus de 90% des Noirs sont tués par d'autres Noirs.

Le chef de la police de Dallas est noir, le président des USA est noir, de nombreux policiers américains sont noirs. Pourquoi ne pas évoquer les bavures faites à l'encontre des Blancs?

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Le policier qui a tué Philando Castile, un homme noir au volant de sa voiture, dans le Minnesota a tiré parce que ce dernier était armé, et non à cause de sa couleur de peau, a affirmé son avocat samedi. Cette affaire et surtout la vidéo de Philando Castile agonisant, visionnée plus de trois millions de fois dès jeudi, avait choqué une Amérique déjà endeuillée par une affaire semblable en Louisiane.

Jeronimo Yanez, un policier de la ville de Saint Anthony, près de Minneapolis, «a réagi à la présence d'un pistolet» quand il a tiré sur Philando Castile, a déclaré Me Thomas Kelly au New York Times. Selon lui, le fait que le policier a ouvert le feu «n'a rien à voir avec la race et tout à voir avec avec la présence de cette arme». Mercredi, Philando Castile, un homme noir de 32 ans, a été abattu dans sa voiture par la police sous les yeux de sa compagne et de la fillette de cette dernière à Falcon Heights, près de Saint Paul (Minnesota, nord), lors d'un contrôle pour un phare cassé. Il y «avait d'autres raisons que l'infraction du code de la route pour arrêter la voiture», a ajouté l'avocat, sans préciser quels étaient ces motifs.

Dallas: Le tueur de policiers est proche d’organisations anti-Blancs prônant la haine

Désireux de venger les homicides de Noirs par les forces de l'ordre, le tueur présumé de cinq policiers à Dallas est un ancien soldat américain qui a agi seul et soutenait des organisations de défense des Noirs dont certaines prônant la haine.

Sur la photo que Micah Johnson, jeune Noir de 25 ans, a publié sur Facebook, on le voit vêtu d'une tunique colorée de style africain, poing serré en l'air, rappelant le geste devenu symbole des luttes d'émancipation des Noirs aux Etats-Unis dans la deuxième moitié du siècle dernier et popularisé par Nelson Mandela.

La photo est prise devant le drapeau panafricain rouge, noir et vert qui était souvent porté comme symbole de ces mouvements dans les années 60 en Amérique.

Source et suite de l'article

Dallas: Le sniper tueur de policiers voulait tuer des Blancs

Cinq policiers tués, sept autres blessés: Dallas a connu le chaos jeudi soir en marge d'un défilé en hommage à deux Afro-Américains récemment abattus par la police.

Le tueur, âgé de 25 ans, a déclaré vouloir «tuer des Blancs» avant d'être abattu.

«Le suspect a dit qu'il en voulait aux Blancs, qu'il voulait tuer des Blancs, surtout des policiers blancs», a déclaré David Brown, le chef de la police de la ville. Il a précisé qu'il n'avait pas de casier judiciaire, n'était affilié à aucun groupuscule et qu'il avait soutenu avoir agi seul.

 

Source et suite de l'article

Rappel:

En 2015, la police américaine a abattu 494 blancs et 298 noirs.

Aux Etats-Unis, les Noirs commettent 25 fois plus de crimes racistes que les Blancs

Être accusé de racisme: La nouvelle lutte des classes

Christian Hofer: Article qui fait écho à l'analyse du professeur de sciences politiques Merkel, qui décrit lui aussi cette rupture de la gauche bobo avec la couche populaire.

En vociférant et en menaçant sans cesse le peuple laborieux qui ne veut pas ingurgiter le multiculturalisme, cette gauche méprisante réinvente la lutte des classes qu'elle est censée combattre. Pour elle, cette diversité n'est synonyme que de plaisirs nouveaux, d'échanges fructueux entre "personnes éduquées" alors que le peuple doit faire face à des revendications religieuses et des violences ethniques d'un autre ordre.

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Quand j’étais jeune et qu’une discussion politique s’enflammait, la pire insulte était de traiter l’autre de «fasciste» ou de «réactionnaire».

Aujourd’hui, quand on veut faire un maximum de mal, on dit à l’autre qu’il est «xénophobe» ou «raciste».

Les deux mots ne sont pas synonymes.

La xénophobie, c’est la méfiance, voire l’hostilité envers les étrangers.

Il est normal d’être mal à l’aise, au premier contact, avec des gens qui ne vous ressemblent pas.

La suite dépendra du caractère positif ou négatif des rapports, s’ils s’établissent.

Le racisme, c’est la croyance en la supériorité d’une race sur une autre, ce qui n’a pas la moindre justification scientifique ou morale.

Choix

Regardez maintenant comment est utilisée l’accusation de «xénophobie».

Généralement, elle va du haut vers le bas.

Grande-Bretagne : Le chef de PEGIDA poursuivi pour “racisme” après avoir posé avec un drapeau “anti État Islamique”

BREIZATAO – POLITIKEREZH (02/07/2016) La police britannique a engagé des poursuites contre Tommy Robinson, organisateur de PEGIDA en Grande-Bretagne, après qu’une photo de ce dernier posant avec un drapeau “Baise l’État Islamique” ait émergé sur les réseaux sociaux.

La police britannique estime qu’attaquer l’État Islamique constitue une “incitation à la haine raciale” nécessitant des mesures répressives. L’avocat de Tommy Robinson a dénoncé une “campagne de harcèlement” de la part de la police britannique en raison de l’engagement du leader de PEGIDA UK contre l’islamisme.

Source : Breitbart via Breizatao

USA: La Croix-Rouge américaine accusée d’être raciste

La Croix-Rouge américaine a essuyé une volée de bois vert sur les réseaux sociaux. En cause, une affiche expliquant les règles de sécurité à respecter à la piscine que de nombreuses personnes ont jugée raciste. L'image en question, dont le slogan est «Soyez cool, respectez les règles», montre des enfants s'amuser à la piscine.

Certains bambins se comportent bien, d'autres moins. Ceux qui obéissent au règlement sont désignés par une flèche verte et un «cool», les petits garnements ont droit à une flèche rouge et un «not cool».

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Source

France: Le gouvernement instaure des “comités opérationnels de lutte contre le racisme et l’antisémitisme”

Dans chaque département, les commissions départementales de promotion de l'égalité des chances et la citoyenneté sont remplacées par des "comités opérationnels de lutte contre le racisme et l'antisémitisme" par un décret du 22 juin. Comme leur nom l'indique, ces nouvelles instances se veulent plus "opérationnelles". Les comités devront "veiller à l'application des instructions" du gouvernement dans ce domaine, "définir les actions de prévention", "arrêter un plan d'action", "dresser un bilan annuel".

Ces comités seront adossés au conseil départemental de prévention de la délinquance, chargé de mettre en œuvre la politique locale de prévention en matière de racisme, d'antisémitisme et de discriminations. Ils seront présidés par le préfet avec comme vice-présidents le président du conseil départemental et le procureur de la République. Ils sont composés "du recteur d'académie ou du directeur académique des services de l'éducation nationale, du directeur départemental de la sécurité publique, du commandant de groupement de gendarmerie départementale, du délégué du défenseur des droits, du président de l'association départementale des maires et, sur la proposition de celui-ci, des maires dont les communes sont plus particulièrement concernées".

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Canada : une pub anti-racisme jugée raciste pour les blancs

Nous parlions de cette campagne "anti-racisme" déjà ici.

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Les affiches ont été placées un peu partout à Toronto pour aider les communautés d’immigrés. Lorsque l’on dit à une femme voilée de retourner d’où elle vient, elle répond «Où ca ? North York ? », un quartier de la ville. Une réponse qui est sensée prouver que les musulmans font partie intégrante de la ville de Toronto.

Sensée faire réfléchir et réagir la population de Toronto sur leur façon de traiter les différence, et freiner l’islamophobie, le message de la campagne n’a pas réellement été compris comme on l’espérait. Bien au contraire, elle est accusé de racisme envers les hommes blancs.

Sur Twitter certains ont commenté « cette pub n’a été créée que pour démontrer que les hommes blancs sont racistes ». Mais le malentendu ne se propage pas que sur les réseaux sociaux mais également dans les médias qui décrivent cette campagne comme « une gifle pour toutes les personnes décentes, les hommes blancs qui se sont battus pour l’égalité des droits au siècle dernier. ».

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La Commission contre le racisme veut davantage de cours contre la xénophobie dans les écoles suisses

Christian Hofer: Les non musulmans sont tués par dizaines comme lors de ce dernier attentat musulman à Orlando, l'Europe est totalement submergée par l'immigration, on laisse les autochtones européens dans la misère pendant que les requérants bénéficient de logements et de soins. La Suisse compte 25% d'étrangers (sans compter nombre de naturalisés), pourcentage qui est très supérieur aux pays d'origine des immigrés. Mais c'est à nous d'être dressés comme des animaux, à voir notre pays se modifier au nom du "multiculturalisme",  à renoncer à nos racines et à nos terres. Et si on ne l'accepte pas, on se fait traiter de xénophobe. Voilà où on en est!

Pour cette commission "il faut éduquer l'enfant européen jusque dans les écoles, dès son plus jeune âge!". Ce n'est ni plus ni moins qu'un formatage idéologique pour forcer à accepter des dizaines de milliers de migrants tout en inculquant un mécanisme d'auto-censure. Et cette commission est financée par nos impôts pour modeler la pensée de nos jeunes: totalement inacceptable.

Que cette commission aille faire sa propagande dans les écoles pakistanaises dans lesquelles on instruit la haine du non musulman, qu'elle aille lire les textes du coran prescrivant explicitement la discrimination, qu'elle aille jouer de sa moraline au dogme musulman, opposé aux mariages entre non musulmans et musulmanes. Pour commencer.

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Les plans d'étude helvétiques n'abordent pas suffisamment le respect de l'autre et de ses différences.

La prévention du racisme reste trop peu abordée dans les écoles suisses. Les plans d'études ne l'imposent pas, et les enseignants ont ainsi souvent tendance à laisser de côté le sujet.

La Suisse peine à inscrire durablement et officiellement l'éducation antiraciste dans les programmes de l'école obligatoire. En comparaison avec les pays de l'Union européenne, elle présente un retard en la matière, affirme mardi la Commission fédérale contre le racisme (CFR) dans un communiqué.

La lutte contre le racisme en milieu scolaire est actuellement plus que jamais nécessaire. C'est en incitant les jeunes à réfléchir aux préjugés ainsi qu'aux comportements racistes et xénophobes qui peuvent en découler, que l'on peut combattre le racisme et l'antisémitisme à sa racine, estime la CFR. 

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Des races et du racisme

Des races et du racisme

de Vautrin 

Vautrin

L'auteur est docteur d'État et ancien maître de Conférences.

La notion de déterminisme ne fait rien d’autre que de donner une cohérence logique au rapport des choses et au rapport des gens. Néanmoins… Il est constatable et prévisible que des chiens ne donnent pas des chats. Mais des chats – sans parler des bestioles saugrenues inventées par sélection humaine – il y en existe au moins neuf lignées naturelles, par exemple les Singapouriens ou les Européens à poil court. Elles se distinguent par des génotypes et des phénotypes différents, et se sont probablement différenciées d’une lignée ancestrale commune. Bien sûr, appartenant à la même espèce, les sujets d’une quelconque lignée A peuvent s’hybrider avec ceux d’une quelconque lignée B. En raison de la ségrégation indépendante des caractères héréditaires multiples, si les hybrides de première génération sont de même phénotype et de même génotype hétérozygote, la génération suivante obtenue par croisement de ces hybrides avec première génération fait réapparaître dans une certaine proportion (qui dépend du nombre de caractères transmis) les phénotypes et génotypes des grands-parents. Statistiquement, bien sûr.

Sur la base de ces constatations déterministes, on parle de « sous-espèces ». Expression politiquement correcte pour éviter de prononcer le mot « races ». On préfère parler (par abus de mot) de « cultures » pour avoir tout de même un critère de différenciation. Car on aura beau faire, l’humain différencie aussi de l’humain. Les races se différencient d’abord génotypiquement et phénotypiquement, et toutes les arguties de certains « savants » n’y changeront rien. Elles se différencient aussi sociologiquement. Mais on comprend bien pourquoi on ne parle plus de « races » humaines, car on craint les excès du racisme. À juste titre, si l’on s’en réfère à l’Histoire. À notre histoire exclusivement, et pourtant celle des autres n’a rien à envier à la nôtre en la matière, mais il ne faut surtout pas en parler !  Pourtant, l’observation m’a appris qu’à l’exemple du « bon sens » (selon Descartes), le racisme est l’une des choses au monde les mieux partagées. C’est aussi l’une des postures les plus relatives aux points de vue idéologiques.

Bien partagé : chez nous, Guides et illuminés n’attribuent le racisme qu’au Blanc colonisateur, et donc les personnes en butte au racisme, victimes « d’exclusion » et d’«apartheid » comme, prétend-on, ce serait le cas chez nous, ne sauraient être elles-mêmes racistes. Il suffit d’avoir voyagé un peu pour savoir qu’il n’en est rien et que les ethnies non seulement s’opposent mais se hiérarchisent les unes les autres et se massacrent joyeusement en conséquence. La mémoire courte oublie l’affrontement récent des Tutsis et des Hutus, et ce n’est qu’un exemple. De fait, c’est l’exclusion inclusive[1] qui fonctionne de manière excessive, poussant l’anallactique[2] jusqu’à exacerber l’ethnocentrisme et parfois à vouloir détruire ou réduire en esclavage ceux sans qui, pourtant, la frontière n’existerait pas.

Le racisme est donc un rapport humain assez banal (j’entends déjà hurler les bonnes âmes !). Cela se distingue notamment dans le vocabulaire. J’ai été personnellement obroni, muzungu lorsqu’en Afrique les gens du peuple s’adressaient à moi, et les rappeurs de banlieue, reprenant la vulgate de leurs ethnies, parlent de face de craie, babtou (reprise du malinké toubab), ou euphoniquement de souchien. Voilà qui est tout aussi raciste que négro ou bougnoule. Il n’y a que les illuminés pour penser le contraire. Au gringo correspond à rebours le chicano, le flamisch aux « franse raten », le gabacho à l’espingouin, l’ajrad au zouaoua et ainsi de suite. La liste des termes péjoratifs utilisés dans le monde pour flétrir l’étranger-pas-de-chez-nous est infinie. Il y a gros à parier qu’il en va ainsi depuis la nuit des temps et que cela durera tant que perdurera l’espèce humaine. On aura beau faire des lois et des leçons de morale : on peut en interdire la manifestation, mais le fait échappe aux codes.

Lorsque cet affrontement, bataille de frontières, va jusqu’à l’ethnocide, évidemment cela pose des problèmes éthiques, mais là n’est pas mon propos. Je note simplement que dans le racisme se mêlent, pas toujours distinctement, des critères phénotypiques et des critères sociologiques.

Examinons maintenant quelques excès et abus de la notion même de racisme, liés aux différences de points de vue sur celle-ci. On se souviendra sans doute du débat sur l’opportunité d’interroger des candidats aux concours de catégorie C de la fonction publique sur La Princesse de Clèves. L’argument était que toutes ces références culturelles « discriminent » les candidats issus des « minorités visibles ». C’est-à-dire qu’un banal fait de culture est dégradé au rang d’acte raciste.  Le CRAN, Conseil Représentatif des Associations Noires de France, figurait parmi les protestataires ; l’amusant est que cette association (subventionnée) est ouvertement raciste. N’est-ce pas son président qui déplorait que la jolie Miss Bourgogne, devenue Miss France en 2012, fût « blanche comme neige » ? Mais plus fondamentalement, ce genre de démarche supposée lutter contre une forme de racisme, ne fait que flétrir a-contrario ceux qu’il croit défendre : en suivant le raisonnement, ils ne feraient pas le poids dans la compétition culturelle.

On finit par en arriver à une aberration, importée des États-Unis (mais en voie d’abandon là-bas, me dit-on) : la discrimination positive. L’expérience montre qu’elle n’est pas bonne, ni pour les discriminés positifs, que l’on dispense d’efforts, ni pour l’ensemble de la société qui voit s’abaisser le niveau de ses élites.

Lorsque l’idéologie s’empare du racisme, en retour elle nourrit le racisme. Il n’y a pas de discrimination positive, il y a la discrimination tout court, et cela doit être interrogé sociologiquement et éthiquement. Mais pour demeurer dans le domaine de ce qu’on appelle ordinairement « la culture », on remarquera que de nombreux auteurs des siècles passés, encore révérés de mon temps, sont mis à l’index par les illuminés de la « bien-pensance » pour être Blancs, Européens, Mâles, Sexistes. Tout y passe : Villon, Rabelais, Montaigne, Corneille, l’Abbé Prévost, Stendhal, Flaubert et ainsi de suite. Une vraie dévastation culturelle ne livrant plus que des textes expurgés et réécrits aux lycéens d’aujourd’hui. La machine à décerveler du Père Ubu.

C’est que, du racisme au sexisme, il n’y a qu’un pas stupidement franchi par les illuminé(e)s, je reviendrai sur ce point prochainement. Il y en a d’autres, par exemple le pas qui mène à confondre racisme et homophobie etc… Allons plus loin. Il existe un anti-christianisme très fort, qui se manifeste par des caricatures, déprédations, voire des massacres ; personne, chez les Guides et illuminés, n’ira hurler au racisme anti-chrétien. Le fait est qu’une religion n’est pas une race, il n’y a pas de critères phénotypiques, seulement des critères sociologiques internes de différenciation, étant donné que chaque peuple fait sa cuisine particulière de la religion. Il est cependant extrêmement curieux que dès qu’il s’agit de critiquer l’islam, de caricaturer son prophète, de crépir une mosquée avec des lardons, on trouve de nombreux bien-pensants pour hurler au racisme. Or l’islam, pas plus que le catholicisme, ne constitue une race, c’est une évidence qu’il faut rappeler.

Derrière ces attitudes, il y a toujours un projet politique d’uniformisation de l’humanité en transformant les hommes par la contrainte violente. L’antiracisme est à la fois un fonds de commerce et un racisme réel.

Pour finir, différencier de l’humain en races (ou en « cultures ») autorise-t-il à établir une échelle d’humanité ? En fait, on constate des réalisations pratiques extrêmement variées à travers le monde. Pour prendre deux extrêmes : il y a encore aujourd’hui des chasseurs-cueilleurs et ailleurs des astrophysiciens vivant dans des stations spatiales. Il n’y a par ailleurs probablement pas de gènes déterminant le port du pantalon plutôt que du boubou, l’organisation tribale plutôt que la république une et indivisible. Mais toutes ces différences constatées révèlent tout de même à travers la diversité des langues une même faculté de langage, à travers l’hétérogénéité des outils une même faculté technique, à travers les variétés de groupes une même faculté à faire du social, à travers le fatras des morales une même capacité d’éthique. Mais toutes leurs manifestations ethniques se valent-elles ? Je demeure sceptique et suspends (hypocritement) mon jugement (ἐποχή).

Vautrin

(Nom connu de la rédaction)

[1] Ce qui veut dire : un groupe se constitue davantage par exclusion que par intégration.

[2] Le pôle politique anallactique consiste à demander à l’étranger de s’assimiler sans concession ; le pôle synallactique consiste à modifier les lois du groupe pour « s’ouvrir » à l’étranger. C’est à ce pôle que nous en sommes !