Mireille Vallette : « Pour la Commission contre le racisme, ce sont toujours les Suisses qui sont coupables »

Est-il légitime de s’interroger sur les positions de la CFR? C’est le cas de nombreux citoyens dont je fais partie. La première interrogation concerne la mission centrale de la CFR: lutter contre les discriminations. Ce n’est dit nulle part, mais les auteurs de discriminations sont toujours les hôtes, jamais les populations accueillies. Pourtant, nombre de réfugiés, notamment musulmans, viennent de pays où l’intolérance entre religions est grande et le patriarcat (inscrit dans les législations) écrasant.

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Cette approche des revendications communautaires conduit la CFR à alimenter les ressentiments à l’égard de la Suisse. En 2017, lors d’un colloque intitulé «L’hostilité envers les musulmans», les intervenants ont défendu la même vision: «Vivre dans la suspicion généralisée», «Les musulmans dans le collimateur», «L’hostilité envers les musulmans sur internet», etc. L’ignorance de l’influence des intégristes et l’axiome de la CFR – l’absence de lien entre islam et terrorisme ou radicalisme – interdisaient de voir ailleurs que dans les discriminateurs suisses une explication à cette hostilité.

L’Association suisse vigilance islam a envoyé à la présidente une pétition de près de 800 signatures lui demandant d’organiser des manifestations contradictoires. Sans succès.

Le Temps

Suisse. La présidente de la Commission fédérale contre le racisme est favorable à la burqa: « La burqa est un prétexte pour attaquer l’islam »

L'initiative anti-burqa de la droite dure est un prétexte pour s'attaquer à l'islam, estime la présidente de la Commission fédérale contre le racisme (CFR), Martine Brunschwig Graf. Et le débat actuel est inquiétant, car il mène à des dérapages et discriminations.

Il y a de plus une confusion entre religion et terrorisme. Et cette confusion doit être combattue. Car elle peut entraîner des dérapages et des discriminations. "Il suffit de regarder les discussions sur les réseaux sociaux pour voir que les discours se libèrent (...) Certains vont jusqu'à dire que porter le niqab revient à cautionner le terrorisme."

Vous êtes donc opposée à l’initiative antiburqa?

Les visages cachés me gênent, mais la question ne doit pas nécessairement faire l’objet d’une interdiction. On voit que cela n’a rien résolu en France, où il a fallu prévoir de nombreuses exceptions. On évoque une interdiction générale d’avoir le visage couvert dans l’espace public. Cette question est intéressante mais ensuite les partisans parlent uniquement de burqa. Cela sert donc de prétexte pour s’attaquer à l’islam.

Un visage découvert ne participe-t-il pas du vivre-ensemble? Le niqab n’empêche-t-il pas l’intégration?

Cette question est sérieuse et il est probable qu’aucune femme portant le niqab n’obtiendrait la nationalité suisse. Mais un tiers des musulmans sont Suisses. Ce n’est donc pas une question d’intégration uniquement.

Que pensez-vous de l’argument féministe?

Je trouve insupportable que des femmes soient contraintes de porter le niqab ou toute autre tenue qui les dissimule totalement. Mais leur libération ne passe pas par l’interdiction du niqab. Penser qu’une interdiction en Suisse fera avancer la cause de la femme en Arabie saoudite ou ailleurs dans le monde me paraît naïf, pour ne pas dire plus. Surtout quand on entend certains dire qu’il faudra des passe-droits pour les touristes.

Et le débat sur le burkini?

Là, on dépasse les bornes! Le burkini permet aux femmes d’aller à la plage, donc de se libérer, et non l’inverse.

Source et article complet Source2

Autre performance exceptionnelle de MBG (Martine Brunschwig Graf),  ici

Nous reproduisons aussi l' article de Uli Windisch proposant la suppression de la Commission fédéral contre le racisme que préside Martine Brunschwig Graf, ici

Artiste Mal Pensant a été renvoyé de son école, sur recommandation de la Commission fédérale contre le racisme

Christian Hofer: Dans notre pays, on laisse les "requérants d'asile" dealer leurs drogues en toute impunité, mais on vient sanctionner un jeune homme pour quelques dessins.

Voilà la monstruosité de "l'anti-racisme" où le Blanc doit subir, payer, se taire et sera condamné à la moindre incartade par une Commission subventionnée.

On notera aussi l'hypocrisie de nos écoles, si promptes à afficher des dessins anti-UDC "pour éduquer" : tout ne doit être fait que dans un seul sens!

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L'étudiant suspendu pour ses dessins jugés antisémites est définitivement exclu à Saxon (VS).

La direction de l'Ecole professionnelle des arts contemporains (EPAC) a suivi la recommandation de la Commission fédérale contre le racisme (CFR).

L'EPAC profitera de cette affaire pour sensibiliser ses étudiants à la problématique de la caricature et du racisme.

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La Commission contre le racisme veut davantage de cours contre la xénophobie dans les écoles suisses

Christian Hofer: Les non musulmans sont tués par dizaines comme lors de ce dernier attentat musulman à Orlando, l'Europe est totalement submergée par l'immigration, on laisse les autochtones européens dans la misère pendant que les requérants bénéficient de logements et de soins. La Suisse compte 25% d'étrangers (sans compter nombre de naturalisés), pourcentage qui est très supérieur aux pays d'origine des immigrés. Mais c'est à nous d'être dressés comme des animaux, à voir notre pays se modifier au nom du "multiculturalisme",  à renoncer à nos racines et à nos terres. Et si on ne l'accepte pas, on se fait traiter de xénophobe. Voilà où on en est!

Pour cette commission "il faut éduquer l'enfant européen jusque dans les écoles, dès son plus jeune âge!". Ce n'est ni plus ni moins qu'un formatage idéologique pour forcer à accepter des dizaines de milliers de migrants tout en inculquant un mécanisme d'auto-censure. Et cette commission est financée par nos impôts pour modeler la pensée de nos jeunes: totalement inacceptable.

Que cette commission aille faire sa propagande dans les écoles pakistanaises dans lesquelles on instruit la haine du non musulman, qu'elle aille lire les textes du coran prescrivant explicitement la discrimination, qu'elle aille jouer de sa moraline au dogme musulman, opposé aux mariages entre non musulmans et musulmanes. Pour commencer.

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Les plans d'étude helvétiques n'abordent pas suffisamment le respect de l'autre et de ses différences.

La prévention du racisme reste trop peu abordée dans les écoles suisses. Les plans d'études ne l'imposent pas, et les enseignants ont ainsi souvent tendance à laisser de côté le sujet.

La Suisse peine à inscrire durablement et officiellement l'éducation antiraciste dans les programmes de l'école obligatoire. En comparaison avec les pays de l'Union européenne, elle présente un retard en la matière, affirme mardi la Commission fédérale contre le racisme (CFR) dans un communiqué.

La lutte contre le racisme en milieu scolaire est actuellement plus que jamais nécessaire. C'est en incitant les jeunes à réfléchir aux préjugés ainsi qu'aux comportements racistes et xénophobes qui peuvent en découler, que l'on peut combattre le racisme et l'antisémitisme à sa racine, estime la CFR. 

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La Commission fédérale contre le racisme milite en faveur de l’asile : « Accueillir est un devoir »!

A l'occasion de la Journée internationale contre le racisme, la Commission fédérale contre le racisme rappelle que le respect et la dignité des migrants doivent rester au coeur de la politique d'accueil de la Suisse.

Dans un communiqué publié lundi, la Commission fédérale contre le racisme (CFR) estime qu'il faut réagir contre la montée de la xénophobie à l'encontre des réfugiés.

Accueillir de manière durable ou momentanée des êtres humains qui cherchent protection est un devoir.

Commission fédérale contre le racisme

La présidente Martine Brunschwig Graf précise que la commission vient d'adopter un mandat d'étude sur le sujet du racisme et de la politique d'asile en Suisse avec pour but d'élaborer des recommandations permettant d'éviter les discriminations.

Presse et réseaux sociaux

Selon la CFR, les débordements verbaux dans la presse et sur les réseaux sociaux sont de plus en plus fréquents. Les cas de dénigrement en ligne contre les migrants et les musulmans ont clairement augmenté en 2015.

"La tentation est toujours plus grande de stigmatiser les migrants dans l'espace public et d'en faire les boucs émissaires de nombreux maux".

Elles sont le fait de politiciens de droite ou de radicaux de droite ainsi que de privés, d'après le rapport sur le racisme publié par la Fondation contre le racisme et l'antisémitisme.

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