Le livre de Buisson – Accablant pour Sarkozy

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Michel Garroté - Dans son dernier livre, « La Cause du peuple », Patrick Buisson brosse un tableau de Sarkozy que certains jugent sévère, mais que personnellement, je trouve réaliste et pertinent. Sur Riposte Laïque, Charles Demassieux donne son point de vue sur le livre, sur son auteur, et, surtout, sur Nicolas Sarkozy et Carla Bruni. Charles Demassieux y va fort (aussi fort que Buisson dans son livre) et j'ai lu son article avec délectation (voir extraits ci-dessous).
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A propos du livre de Buisson, Charles Demassieux, sur Riposte Laïque, écrit donc (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L’ancien conseiller de Sarkozy nous ouvre les coulisses d’une présidence (ndmg - celle de Sarkozy) dont l’insignifiance et la nocivité n’auront été tempérées que grâce au désastre du quinquennat suivant (ndmg - celui de Hollande). je ne me suis jamais fait d’illusions sur cet opportuniste, attiré par tout ce qui brille et un peu moins par la France charnelle, dont il ne sait à vrai dire rien, pas plus que son épouse, laquelle semble s’évaporer à chaque fois qu’elle ouvre la bouche.
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Charles Demassieux : La pauvre ignore sans doute que les jolis corps, l’Histoire les oublie vite quand ils n’on rien d’autre à offrir que de la viande fraîche. Sarkozy est un fébrile, mené par sa « trophy woman », à savoir Carla Bruni. Je me doutais déjà du goût immodéré de madame Bruni-Sarkozy pour le fric. Je connaissais aussi son mépris affiché (ndmg - celui de Carla Bruni) pour notre pays, depuis qu’avec un savoir-vivre « exemplaire » elle nous avait allègrement craché à la face, via le Daily Mail, tout en profitant des ors de la République : « Je ne suis pas du tout Française » ; « Les Français sont minables », affirmait-elle.
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Charles Demassieux : Ce que je savais moins c’est son ascendant sur un homme décrit comme faible et indécis : 'Elle a eu un rôle politique considérable, et un rôle sur Nicolas Sarkozy, car l’intime a privatisé la fonction', écrit Buisson. Le président est devenu le 'mari de Carla'. Le masque de l’homme décidé, fort et volontaire tombe : en lieu et place d’un président, on découvre un personnage immature, bien plus obsédé par l’image qu’il renvoie que par ses actes politiques. Ce que Buisson appelle très justement 'l’incontinence du moi'.
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Charles Demassieux : Tout est faux chez cet individu de peu d’éclat. Dans une formule dont il a le secret, Buisson, évoquant La Manif Pour Tous, oppose la « droite qui défilait » à « la droite qui se défilait », cette dernière incarnée avec brio par Sarkozy lui-même, un Iznogoud plein de fiel pour tous ceux qui ont croisé sa route en même temps que 'faux dur submergé par un état permanent de dépendance affective'. Mercredi 28 septembre 2016, sur France 2, Patrick Buisson a eu cette phrase formidable : 'La comédie du pouvoir est devenue le symptôme de la tragédie française'. Il a ajouté que Hollande et Sarkozy étaient 'deux frères jumeaux'. Dont acte en 2017, conclut Charles Demassieux, sur Riposte Laïque (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://ripostelaique.com/pourquoi-le-livre-de-patrick-buisson-est-accablant-pour-sarkozy.html
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Avortement et Grand Remplacement

   
Michel Garroté - L'hebdomadaire français de droite Valeurs Actuelles nous informe (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Laurence Rossignol, ministre française des Droits des femmes, a annoncé qu’une série de mesures serait prise le 28 septembre afin de "faire cesser ces sites qui trompent les femmes" (ndmg - tromper sa femme, aaahhhrrrggg...), c’est-à-dire les sites qui tentent de les dissuader d’avorter en rappelant les conséquences des interruptions volontaires de grossesse (IVG) sur leur santé ainsi que les différentes solutions qui existent. L’activité de ces sites pourrait ainsi être considérée comme un "délit d’entrave numérique".
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Valeurs Actuelles ajoute : "Nous avons déjà fait deux choses, comme réorganiser, avec Google en particulier, le référencement, de façon à ce que le site officiel, Ivg.fr, qui est celui du gouvernement, soit le premier accessible", a déclaré Laurence Rossignol (ndmg - un peu "foffolle", non ?) sur France Info. "Et maintenant, il existe des outils juridiques qui ont été créés pour dissuader et limiter l’impact de ces opposants à l’IVG. De mon point de vue, c’est un délit d’entrave numérique. Je ferai une annonce le 28 septembre, à l’occasion de la Journée internationale de défense des droits à l’IVG, pour faire reculer ces sites manipulateurs", précise Laurence Rossignol, citée par Valeurs Actuelles (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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De son côté, les experts du 'Club de Rome' préconisent de fortes primes pour les femmes occidentales ayant, au maximum, un enfant. Celles qui ont élevé, au plus, un enfant, devraient recevoir, selon les experts (hallucinés ?) du 'Club de Rome', lors de leur 50e anniversaire, une prime de 80'000 dollars (voir lien vers source en bas de page).
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Interrogé par le quotidien français en ligne 'Présent', Jean-Yves Le Gallou, de son côté, estime notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : "Je n’ai pas d’estimations précises de la population extra-européenne présente en France. En revanche, nous avons une très bonne approximation des naissances non européennes grâce aux statistiques de dépistage de la drépanocytose, une maladie rare qui peut affecter les enfants non européens".
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Jean-Yves Le Gallou : "21% des naissances n’étaient pas européennes en France en 2001, 37% des naissances ne l’étaient pas davantage en 2015 et 66% ne l’étaient pas en Ile-de-France (en 2015). Contrairement à ce qu’affirment les désinformateurs et à ce que feignent de croire les autruches, le Grand Remplacement n’est pas un fantasme, c’est un fait. Un fait démographique d’abord, un fait civilisationnel ensuite", conclut Jean-Yves Le Gallou (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Dans un éditorial, Jean-Marie le Méné  --  président de la Fondation Jérôme Lejeune, éditorial publié dans la Lettre de la Fondation de septembre 2016  --  Jean-Marie le Méné donc, de son côté, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : "A la question, 'la vie vaut-elle encore la peine d'être donnée ?', les différentes politiques conduites depuis cinquante ans répondent clairement "non'. D’où la succession ininterrompue, jusqu’à ce jour, de lois mortifères sur la famille, la contraception, l’avortement, la procréation artificielle, l’eugénisme et ces nouvelles formes de sacrifices humains que constituent les expériences sur l’embryon".
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Jean-Marie le Méné : "Pour ne parler que des agressions contre le début de la vie, des dérives analogues s’ingéniant à hâter la fin de vie. L’Europe est entrée dans une sorte 'd’hiver démographique', non plus à cause d’une guerre, mais par un nihilisme fertile en raison du non-vivre. La 'disparition' française de 10 millions d’enfants (ndmg - par avortement), depuis plus de quarante ans, est l’objet d’une célébration permanente et fait notre 'fierté nationale'. Toute critique publique de cette hécatombe est formellement interdite au profit d’un masochisme auquel succombent les meilleurs".
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Jean-Marie le Méné : "Il faudrait même se repentir, au nom d’un terrorisme de la bienveillance, d’évoquer ce cortège de morts, par égard à l’idéologie féministe et à ses prêtresses ; c’est-à-dire que ce sont bel et bien les victimes qui sont devenues les bourreaux. Les fruits de cette tragédie pour la France sont gravement sous-estimés : 'nous sortons de l’Histoire parce que nous sortons de la vie. Nous en sommes là, anémiés spirituellement et physiquement face aux nouvelles menaces", conclut Jean-Marie le Méné (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.valeursactuelles.com/
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http://www.focus.de/finanzen/news/konjunktur/bericht-an-club-of-rome-ein-prozent-ist-genug_id_5937188.html
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https://present.fr/
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www.fondationlejeune.org/
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J’apprends que….

   
J'apprends que Jean-Luc Mélenchon est crédité entre 13% et 15% des intentions de vote. Nicolas Dupont-Aignan obtient entre 6% et 8%. Marine le Pen est créditée de 26% à 31% des intentions de vote. Cela fait entre 45% à 54% du total de ces intentions. Il est donc clair que 45% à 54% des Français sont favorables aux thèses dites "souverainistes" et "populistes", et cela, malgré les attaques venant des médias, du PS et des Républicains. A noter que le "souverainisme", c'est surtout le scepticisme envers l'Union Européenne et envers la Zone Euro. Et que le "populisme", c'est tout simplement la légitime volonté, de la part des oubliés, de rependre en main, leur destin. Ou, formulé autrement, de la légitime volonté, de la part du peuple, de rependre en main, son destin. Les partis dits "populistes" sont en fait des partis populaires dans tous les sens du terme.
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J'apprends, par ailleurs, que quand la population française en général, compte 11,7% d’inactifs, ils sont 29,5%, chez les musulmans. J'apprends, aussi, que 28% des musulmans de France estiment que la charia prévaut sur les lois de la République. En clair, près d’un tiers des musulmans de France vivent selon le régime de la charia. Combien d'entre eux, à l'avenir, passeront-ils de la charia au djihad ? Sans compter ceux qui sont déjà passés de la charia au djihad. J'apprends, également, que l’islam inquiète 70% à 80% des Français. En résumé, 29,5% des musulmans de France sont inactifs ; près d’un tiers des musulmans de France vivent selon le régime de la charia ; et cela inquiète déjà  --  ou va bientôt inquiéter  --  70% à 80% des Français, voire plus. J'en apprends tous les jours....
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50 ans de déconstruction de la Nation

   
Yann Vallerie pour Breizh-info.com : Il y a vingt ans, tous ceux qui évoquaient le risque d’une guerre civile (et ethnique) en France étaient qualifiés de fascistes. Aujourd’hui, le mot sort de nombreuses bouches, dont la vôtre. Pourquoi les dirigeants ont ils attendu tout ce temps avant de prendre la mesure de la situation, et cela alors que des lanceurs d’alerte prédisaient déjà ce qui se passerait en France (Raspail en tête) ?
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Ivan Rioufol (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Guerre civile est un mot qui effraie, à juste titre. J’ai voulu développer ce sujet dans mon livre, paru en mars,pour mettre enfin les mots les plus justes sur les conséquence de la fracture identitaire, que j’avais décrite en 2006 dans un précédent essai paru chez Fayard (La fracture identitaire). Depuis, cette hypothèse de plus en plus vraisemblable, celle d’un affrontement entre deux conceptions radicalement opposées de la société, est entrée dans les discours politiques, après avoir été reconnue en mai par le patron de la DGSI lui-même. Il y a vingt ans, trente ans, c’était le mot immigration qui était tabou. Je reproche d’ailleurs au FN de l’époque, celui de Jean-Marie Le Pen, d’avoir contribué à rendre ce sujet inabordable en l’assimilant à des attitudes inutilement provocatrices. Quand Raspail écrit son livre prophétique dans les années soixante-dix, il n’évoque pas la guerre civile mais l’invasion massive d’un peuple étranger, qui ne rencontre aucune résistance. Ce pacifisme reste notre faiblesse. L’angélisme est un danger mortel.
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Yann Vallerie pour Breizh-info.com : Y’a t’il encore des dirigeants politiques ayant une vision à long terme du pays, de la civilisation ? Leur lâcheté n’est-elle pas, petit à petit, transformée en collaboration active avec l’ennemi ?
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Ivan Rioufol : Je n’ai plus confiance en la classe politique en général. Elle est responsable de cinquante ans de déconstructions de la nation, de son peuple, de son unité. Je vois que le FN développe une approche plus réaliste, qui lui donne des ailes. Mais je crois davantage au réveil, à la lucidité et à la sagesse de la société civile. Le peuple raisonnable sait qui est l’ennemi. Les citoyens, de plus en plus réactifs, ont un rôle important d’aiguillon à jouer. En fait l’ennemi est double : il est bien sûr cet islam totalitaire et conquérant, qui a déjà ses < collabos > chez tous ceux qui croient reconnaître le nouveau prolétaire dans le musulman minoritaire. Mais l’ennemi est aussi au coeur de la caste politique qui persiste à s’aveugler et à vouloir jouer l’apaisement devant ce que j’appelle le nazislamisme. N’oublions pas que les collaborateurs de Vichy venaient majoritairement de la gauche pacifiste et antiraciste. L’histoire bégaie.
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Yann Vallerie pour Breizh-info.com : Pour mener une guerre, il faut être deux, et avoir désigné un ennemi. Les Islamistes ont désigné l’Europe mécréante. Mais avons nous désigné l’ennemi ?
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Ivan Rioufol : Le premier ennemi, c’est nous-mêmes, qui avons cautionné ce monde politique. François hollande a aussi mis beaucoup de temps avant de parler de terrorisme islamiste. Mais il faut aller plus loin et désigner l’islam comme le problème à résoudre, sans pour autant désigner tous les musulmans comme boucs émissaires. Il n’est plus possible de soutenir que le Coran serait tombé du ciel, dicté par Dieu. La raison et l’esprit critique doivent admettre que le Coran, comme la Bible, sont des textes écrits par les hommes, et donc amendables. Cette responsabilité revient aux Français musulmans les plus éclairés. Mais ils doivent parler sans plus attendre que les tensions se crispent davantage.
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Yann Vallerie pour Breizh-info.com : Daesh n’est il pas un épouvantail servant à masquer des avancées communautaires lourdes (charia dans certains quartiers, halal, burkini, burka …) liées à l’expansion démographique d’une part, à la « soumission » de nouveaux convertis d’autre part ?
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Ivan Rioufol : La contre société islamisée est, en France, une réalité qui n’a pas attendu l’existence de l’Etat islamique. Son éventuelle disparition ne changera rien aux fractures françaises. Il faut les réduire en cessant l’immigration de peuplement et en exigeant de l’islam qu’il renonce à la charia et à ses lois incompatibles avec la démocratie. Cette épreuve de force est celle qui attend l’Etat. S’il recule, c’est le totalitarisme qui gagnera. La guerre civile est dans ce possible affrontement, s’il devait tourner mal. Une nouvelle Bataille d’Alger est possible, tant nous vivons aussi les suites revanchardes d’une contre-colonisation.
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Yann Vallerie pour Breizh-info.com : Que vous inspirent les propos récents d’Emmanuel Macron déclarant que l’arrivée de milliers de migrants sera positive, économiquement, pour la France ? On a l’impression que la crise des migrants a fait oublier qu’avant cette vague migratoire sans précédent, la France se délitait déjà ethniquement et culturellement. Quid ?
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Ivan Rioufol : Angela Merkel n’a pas fini de payer sa folie qui a consisté, en septembre 2015, à ouvrir son pays à près d’un million de clandestins musulmans.  Ces propos humanitaristes sont des bombes en puissance. Ils sont des aubaines pour les partis populistes qui partout en Europe s’apprêtent à faire l’histoire.
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Yann Vallerie pour Breizh-info.com : quelles solutions pour redonner espoir aux Français ? La « dictature du droit » (pour reprendre l’expression d’E. Zemmour) couplée à « l’idéal républicain » et à la « religion des droits de l’homme » ne sont ils pas les meilleurs moyens de perdre cette guerre civile ? Fait on la guerre avec des bougies, des stylos et des incantations ?
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Ivan Rioufol :  Nous sommes en guerre. Il faut donc se préparer à la guerre et être plus brutal que l’ennemi, qui ne comprend que la force. Ce rôle doit revenir à l’Etat, dans le respect du droit mais aussi s’il le faut avec le recours à l’armée. Si l’Etat devait se coucher, beaucoup de Français risqueraient de se faire justice eux-mêmes. Les Corses ont déjà lancé l’alerte.
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Yann Vallerie pour Breizh-info.com : Comment voyez vous la France dans quinze ans, dans cinquante ans ?
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Ivan Rioufol : Je crois au réveil des Français, qui ne sont pas du tout prêts à se soumettre à une idéologie si contraire à leurs mœurs et que beaucoup de musulmans ont pensé fuir en venant en France. Ces prochaines années vont être décisives et probablement cruelles, dans ce choc des cultures qui s’installe. La renaissance est au bout du chemin, je n’en doute pas, ajoute Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.breizh-info.com/2016/09/12/49335/rioufoul-le-figaro-islamisme-imm
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Islam conquérant et Français au bord de la crise de nerfs

   
Face à l'islam conquérant, beaucoup de Français sont au bord de la crise de nerfs. Causeur se penche sur le burkini. Elisabeth Lévy, directrice de la rédaction, explique au Figarovox (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Si quelque chose se rapproche du fascisme aujourd'hui, c'est cet islam qui déteste notre mode de vie et veut empêcher les musulmans de l'adopter. Tabasser quelqu'un qui mange durant Ramadan, obliger sa sœur ou sa copine à s'habiller de telle ou telle façon, préférer laisser une femme mourir plutôt que de la voir examinée par un homme, tenter de s'accaparer l'espace public, ce sont des comportements de petits nervis. Et si on a le droit de parler de fascisme pour l'Etat islamique, on a le droit de dire « fasciste » pour ceux qui ne font qu'admirer sa cruauté ou sa barbarie.
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Elisabeth Lévy : Et tant pis pour la précision historique. Cependant, si nous avons repris maintenant ce cri des Républicains espagnols [No Pasaran], c'est aussi à cause du moment. Beaucoup de Français sont au bord de la crise de nerfs et disent: arrêtons de laisser l'intégrisme créer une contre-société, une sécession hostile, à l'intérieur de la société française, défendons notre façon de vivre ensemble, avec des femmes qui peuvent se montrer sans se donner. Et c'est sans doute notre dernière chance d'inverser la tendance, avant que se créent durablement des territoires islamisés dans notre pays, ajoute Elisabeth Lévy (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/09/09/31001-20160909ARTFIG00344-elisabeth-levy-la-gauche-compassionnelle-neu-neu-a-une-lourde-responsabilite.php
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Alerte ! – Ingrédients d’une explosion sociale réunis !

   
Michel Garroté -  Nous sommes en septembre 2016 et la campagne électorale pour avril-mai 2017 a commencé en août dernier. Mais la caractéristique de cette campagne électorale n'est pas seulement qu'elle commence très tôt. La caractéristique de cette campagne électorale, c'est, d'une part, le nombre hallucinant de candidates et de candidats ; et d'autre part, le fait qu'elle se déroule alors que les ingrédients d’une explosion sociale sont actuellement réunis, avec, a la clé, une migration musulmane massive et des attentats terroristes en hausse.
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Le sondeur Jérôme Fourquet (Ifop), a déclaré, sur 'C dans l'air', à propos des villes dirigées par un maire FN (extraits adaptés) : Là, il faut faire un travail objectif. Nous, en tant qu’institut de sondage, on est allé faire des échantillons dans ces villes. Ce qu’on a constaté, c’est que le niveau de satisfaction de la population locale, par rapport au travail fourni par la municipalité, est plus élevé que dans la moyenne française. On n’est pas du tout dans le schéma de 1995 où les municipalités Front avaient plutôt déçu, conclut Jérôme Fourquet  (fin des extraits adaptés).
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Face à l'abondance des candidats, Maximme Tandonnet, de son côté, donne au FigaroVox quelques pistes (extraits adaptés) : Il est difficile d'imaginer la difficulté et la complexité de la chose publique. Pour faire son choix dans un vote nominatif, il est préférable de s'en tenir autant que possible aux actes passés plutôt qu'aux paroles : qu'a fait concrètement tel ministre, tel maire, tel député ? Il est tellement facile de lancer des mots et des formules et tellement plus difficile de décider et de prendre ses responsabilités dans la confrontation avec le réel et de devoir assumer ses actes.
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Deux mots doivent guider l'électeur: vérité et réalisme. Résister au matraquage des sondages. Il en sort tous les jours. Nous allons en être gavés. Or, la plupart son biaisés, destinés à peser sur l'opinion dans un sens ou un autre, voire même achetés. Il faut à tout prix réussir à s'en décrocher, en faire abstraction. Si le monde politico-médiatique sombre dans l'hystérie, il faut rester soi même, guidé par la raison et le sens critique. Les propositions qui sont sorties ces derniers temps sont la plupart du temps destinées à faire des voix, sans rapport avec l'intérêt du pays, Maximme Tandonnet (fin des extraits adaptés).
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De son côté, Boulevard Voltaire a publié un manifeste pour l'union des droites, manifeste signé par Charles Beigbeder, entrepreneur, élu de Paris, membre fondateur de l’Avant-garde ; Roland Hureaux, président de Mouvance France ; Xavier Lemoine, maire de Montfermeil, vice-président du Parti Chrétien Démocrate ; Patrick Louis, professeur d’université, ancien député du Parlement européen, secrétaire général du Mouvement Pour la France ; Robert Ménard, maire de Béziers, 'Oz ta droite !' ; Bruno North, président du Centre National des Indépendants et Paysans ; Karim Ouchikh, conseiller régional Ile-de-France, président de Souveraineté, Identités et Libertés ; et Christian Vanneste, ancien député UMP, président du Rassemblement Pour la France.
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Voici quelques extraits de ce manifeste (extraits adaptés) : L’avenir de la droite ne tient pas à un homme, à un parti, à une doctrine. L’avenir de la droite passe par des hommes, des partis, des idées. Il passe par des victoires électorales qui permettront d’appliquer – enfin ! – des mesures de droite. Ces mesures reposent sur un socle : la souveraineté, l’identité, la liberté. Souveraineté nationale, bien sûr, mais aussi souveraineté du politique sur le juridique et sur l’économique.
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Souveraineté veut dire indépendance, combat et donc volonté. Identité nationale, comme il se doit, et donc communauté de destin, centrée sur une histoire et une langue, mais aussi une civilisation dans laquelle le christianisme joue un rôle fondateur. La droite, quel que soit le parti qui la représente, ne doit pas reprendre le pouvoir pour agir comme la gauche en matière d’éducation, de social, d’économie ou d’identité. La France a besoin d’une droite de combat. D’une vraie droite. Osons le mot : d’une droite française qui ne prenne ses mots d’ordre ni outre-Atlantique ni à Bruxelles, conclut le manifeste publié sur Boulevard Voltaire (fin des extraits adaptés).
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De son côté, Guillaume de Thieulloy, dans Les 4 Vérités, écrit notamment (extraits adaptés) : Hasard du calendrier ou manipulation du pouvoir socialiste : le lundi 5 septembre dernier, deux des titres principaux de l’actualité concernaient les rapports de politiciens avec la justice. Depuis plusieurs jours, nous savions que le procès Cahuzac allait enfin commencer. Mais nous avons également appris que le parquet réclamait la comparution de Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bygmalion. Il est tout à fait possible que ce ne soit qu’une mesquine manipulation du pouvoir socialiste, désireux de détourner l’attention de l’affaire Cahuzac, en mettant Nicolas Sarkozy sous les feux de la rampe.
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Guillaume de Thieulloy : Est-il besoin de préciser aux dirigeants socialistes que, s’ils sont pour quelque chose dans l’accélération de l’agenda judiciaire, alors ils ont pris un risque important : le « tous pourris », qui ne peut manquer de se dégager de ce cloaque, n’a aucune chance de profiter au PS, dont chacun sait qu’il a une relation assez malsaine à l’argent. Le seul parti qui puisse en profiter c'est le FN.
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Guillaume de Thieulloy : La société française est aujourd’hui extraordinairement fragilisée par des décennies de gouvernements parmi les plus nuisibles de notre histoire et cette actualité politico-judiciaire laisse penser à l’ensemble des citoyens qu’aucun espoir d’alternance sérieuse n’est permis. C’est extrêmement dangereux. Alors que la France compte des milliers de djihadistes prêts à passer à l’action, le pouvoir nous adresse ce message ravageur : « La caste politique est pourrie. Elle ne se préoccupe que de ses intérêts les plus sordides et vous demande de vous serrer la ceinture ».
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Guillaume de Thieulloy : Tous les ingrédients d’une explosion sociale de grande ampleur sont désormais réunis. François Hollande – qui nous avait chanté la ritournelle de la France apaisée – portera devant l’histoire une responsabilité plus grave encore que celle de ses innombrables échecs économiques et sociaux : il aura divisé la société comme jamais et aura manifesté un mépris du peuple rarement atteint par une nomenklatura, conclut Guillaume de Thieulloy (fin des extraits adaptés).
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De son côté, l'excellent Oskar Freysinger, "ministre cantonal" en charge de la Sécurité et de la Formation en Suisse, a récemment écrit, sur Boulevard Voltaire, à propos du problème migratoire (ndlr - le salut de la France ne vient pas de la Suisse, mais celle-ci pourrait, sur certains points, inspirer nos amis français...).
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Voici quelques extraits de l'analyse d'Oskar Freysinger (extraits adaptés) : Le problème se situe très exactement au sud de la Méditerranée depuis que la route des Balkans est fermée. En effet, les passeurs favorisés par les islamistes qui contrôlent une grande partie de la Libye n’ont même plus besoin d’affréter des embarcations susceptibles de s’approcher de Lampedusa et des eaux territoriales italiennes puisque l’Union européenne joue elle-même les passeurs en recueillant les migrants à proximité de la côte libyenne, tout en sachant pertinemment qu’il s’agit, pour une part écrasante, de migrants économiques transportés par les islamistes depuis de nombreux pays du Maghreb et de l’Afrique noire. C’est donc par devoir de précaution que les flux migratoires et la nuée de migrants qui se perdent dans la « nature » doivent être stoppés. C’est ce que nous devons à la mémoire de nos ancêtres, à nos enfants et à nous-mêmes, conclut Oskar Freysinger (fin des extraits adaptés).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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Toutes les analyses ci-dessus sont disponibles avec leurs liens ad-hoc sur :
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http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Une Monarchie pour les Français – Oui mais laquelle ?

   
Michel Garroté - Personnellement, je suis un mordu de fédéralisme, de l'Etat de Droit fédéral, comme le sont la Suisse, l'Allemagne et les Etats-Unis. La monarchie, ce n'est pas vraiment ma tasse de thé. Cela dit, je note qu'au moins deux monarchies constitutionnelles, l'Espagne et le Royaume Uni, fonctionnent mieux que la France, si je puis me permettre. Or, en France justement, la monarchie - aussi bien "absolue" que "constitutionnelle" - conserve, encore et toujours, des adeptes.
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Un tout récent sondage réalisé par BVA indique en effet que de nombreux Français pensent que la présence d’un roi au sommet de l’Etat serait bénéfique pour le pays (monarchie ou royauté ?). Près d’un Français sur quatre estime par exemple que cela aurait des conséquences positives sur l’unité nationale (39%) et la stabilité du gouvernement (37%). Pour 31% des Français, remplacer le président de la République par un monarque donnerait une meilleure image de la France dans le monde. Louis XIX, non, pardon, Louis XX, rendez-vous compte !
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Quand 20% des sympathisants de gauche estiment qu’un roi à la tête de la France peut avoir des conséquences positives sur l’unité nationale, ils sont 50% à droite et 55% au FN. La série d’attentats qui a touché la France en 2015 et 2016 a mis au cœur du débat la question de l’unité nationale, dans un contexte de défiance à l’égard de l’exécutif, voire de la classe politique dans son ensemble. C’est cette lassitude corrélée à de fortes attentes qui explique le regain d’intérêt pour un mode alternatif de régime.
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A ce propos, sur Boulevard Voltaire, Benjamin Leduc écrit notamment (extraits adaptés ; voir le 1er lien vers source en bas de page) : Parmi les raisons de ce retour en grâce de la monarchie, il y a certes le rejet du système en place, et le spectacle qui se déroule quotidiennement sous nos yeux ne peut qu’alimenter ce rejet. Mais il faut bien voir aussi que les institutions françaises coûtent deux fois plus cher que la couronne britannique ou quatre fois plus que celle d’Espagne. Une Restauration accompagnée d’une véritable simplification du mille-feuille administratif, mais dans le respect de nos réalités provinciales et régionales, permettrait sans nul doute des économies non négligeables et une baisse substantielle des impôts.
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Benjamin Leduc précise : Notons aussi - même si l’argument mercantile n’est pas le plus important - que la famille royale est génératrice de richesses, ne serait-ce qu’à travers les événements majeurs, à la fois familiaux et nationaux : couronnement, mariage, etc. Alors qu’en France, allongement de la durée de vie aidant, nous continuons à entretenir grassement les « maisons » des anciens présidents de la République, sans pour autant qu’ils nous rapportent un seul centime d’euro, ajoute Benjamin Leduc (fin des extraits adaptés ; voir le 1er lien vers source en bas de page).
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Mais où sont les prétendants ? - demande, de son côté, Emilie Defresne - sur medias-presse.info (extraits adaptés ; voir le 2ème lien vers source en bas de page) : Selon ce sondage, l’idée d’un retour du roi progresse assez spectaculairement dans le pays alors qu’aucun candidat ne réclame actuellement ce privilège, à l’encontre de ce qui était le cas jusqu’aux années 1980, même si Louis de Bourbon, le duc d’Anjou a fait une récente déclaration qui pourrait s’apparenter à un programme politique.
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Emilie Defresne : Si un prétendant réclamait sérieusement ses droits au trône, cela permettrait à cette proportion d’électeurs favorables au rétablissement de la royauté de se faire une idée sur la sorte de royauté à laquelle il pourrait s’attendre, car en Europe il ne reste plus guère comme exemples que des rois ou reines sans pouvoir, et parfois très éloignés de rois très chrétiens, comme c’est le cas en Espagne.
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Emilie Defresne : Louis de Bourbon est le fils d’Alphonse de Bourbon, aîné de la maison de Bourbon. Alors qu’il testait une piste de ski dans le Colorado, le prince royale Alphonse II, son père, a heurté à pleine vitesse un câble, très étrangement tiré en travers de la piste, qui l’a décapité en 1989, alors que son fils aîné avait lui-même perdu la vie peu avant au cours d’un accident de voiture. Une enquête pour homicide conclut en définitive à un accident.
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Emilie Defresne : Une conclusion qui n’a pas convaincu tout le monde. Son second fils Louis de Bourbon, actuel duc d’Anjou, est devenu à sa mort l’aîné des descendants mâles d’Hugues Capet par primogéniture, il deviendrait donc Louis XIX, mais jusqu’à présent il ne s’est pas montré aussi actif que son père pour endosser ses droits au trône de France, précise Emilie Defresne sur medias-presse.info (extraits adaptés ; voir le 2ème lien vers source en bas de page).
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http://www.bvoltaire.fr/benjaminleduc/le-retour-du-roi,280291
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http://www.medias-presse.info/39-de-francais-estiment-quun-roi-a-la-tete-de-la-france-aurait-des-consequences-positives/60339
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Billet d’Humour

France-Macron-1

   
Michel Garroté - Désormais officialisé (drelin-drelin),  le départ d'Emmanuel Macron, ministre français de "l'Économie", ou de ce qu'il en reste  --  Macron vous dis-je, trente-huit ans, toutes ses dents , qui va se consacrer à son "projet présidentiel" (rires dans la salle)  --  vient solder "l'escalade des tensions" (c'est du Théâtre Boulevard très boulevard), tensions qui l'opposaient à Manuel Valls-le-nerveux et à François Hollande-le-faux-mou.
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Attention : la Cinquième République sur le déclin, se croit toujours au pinacle, alors qu'elle descend, depuis fort longtemps, aux abysses, mais ça, voyez-vous, le microcosme parisien  --  et ses bouseux endimanchés, députés-maires et autres  --  ils s'en tapent et ils s'en tamponnent.
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Ils s'en tapent et ils s'en tamponnent, car les parachutes dorés ont déjà été distribués. Et si le peuple, ce pauvre con, devait crever, les nouveaux aristos dériveront au gré du vent, vers des cieux plus cléments, vers des îles-paradisiaques-fiscales et leurs charmantes indigènes fleuries (les épouses de ces politicards devront supporter cette exotique polygamie).
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Pendant que certaines et certains (de plus en plus nombreux) faisaient leur "entrée", d'autres préparaient leur "sortie" (entrez ou sortez mais cessez ce va-et-vient ridicule). Décidément, la campagne (en 2016) de la présidentielle (de 2017) mobilise, jour après jour, les politiciens (arrivistes impatients) et les journalistes (incapables de traiter - de façon chronologique - les vrais sujets).
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Résultat : nos amis français vont devoir supporter  --  quotidiennement et jusqu'en avril-mai 2017  --  les ridicules gesticulations et testiculations de la libidineuse caste politico-médiatique parisienne.
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Tandis que les socialistes pro-Hollande se réunissaient pour "défendre le bilan du quinquennat" (rires dans la salle), Emmanuel Macron peaufinait, quant à lui, les contours de sa démission (« Va-t-il démissionner demain ? ». « Oui, comme tous les jours », dixit Cécile Cornudet dans 'Les Echos').
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Démission annoncée, à répétition, oui, mille fois, depuis plusieurs mois, démission "réclamée" (au bureau des réclamations ouvert le mercredi de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 16h00) par ses soutiens politiques, la démission d'Emmanuel Macron donc, se concrétise, mardi 30 août 2016 (cette "datte" entrera dans l'histoire des chamelles et des chameaux).
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Macron a rencontré François Hollande, aujourd'hui, à 15h00, pour lui remettre son coup de pied aux fesses et sa lettre de démission... prête de longue, datte, non, date ! Les soutiens et les souteneurs de Macron-le-Magnifique, députés et sénateurs, doivent se retrouver mercredi 31 août 2016 au matin (disons 11h58) pour établir un "plan de bataille" (taratata)...
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http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2016/08/30/25001-20160830ARTFIG00123-emmanuel-macron-va-demissionner-du-gouvernement.php
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http://www.lesechos.fr/elections/presidentielle-2017/0211237473540-emmanuel-macron-depart-imminent-2023490.php
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Ce n’est pas une blague – Marine Le Pen s’éloigne du FN

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Michel Garroté - La présidente du FN fera sa rentrée politique à Brachay, en Haute-Marne le 3 septembre (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : elle espère faire oublier la présidente du parti pour mettre en avant la candidate à la présidentielle. Après les rentrées politiques des ténors de la droite ce week-end, place maintenant à la rentrée de Marine Le Pen. La présidente du Front National tiendra son meeting de rentrée, le samedi 3 septembre (11h45) dans le petit village de Brachay, en Haute-Marne, comme chaque année depuis 2012. La fille de Jean-Marie Le Pen s’est montrée particulièrement discrète avant et pendant l’été.
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Devenir présidentiable. Marine Le Pen a choisi de supprimer le logo - la fameuse petite flamme bleu blanc rouge -, et même le nom du Front National sur ses tracts et ses affiches. La présidente du FN laisse désormais place à la candidate à l’élection présidentielle. Son objectif est de se détacher de ce parti chargé d’histoires pour se rapprocher des Français.
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Elle cherche même à effacer le nom de son père ; son site de campagne s’intitule sobrement marine2017.fr. Il y a 5 ans, c’était marinelepen2012.fr. Un format minimaliste. La présidente frontiste a également décidé d’afficher sa proximité dans les meetings. Ce samedi, à Brachay, elle prendra place sur une petite estrade sur la place du village. Un format minimaliste qu’elle aimerait reproduire pendant la campagne.
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Diète médiatique. Pour la première fois, samedi, il y aura une caméra embarquée au côté de Marine Le Pen dans les coulisses, pour des séquences vidéo qui seront diffusées en direct sur les réseaux sociaux : Facebook, Twitter et Periscope. Un dispositif qui prendra beaucoup de place les prochains mois, alors que les interviews à la télé et à la radio resteront relativement rares. Marine Le Pen veut continuer à solenniser ses apparitions, puisque sa récente diète médiatique n’a pas entamé sa popularité (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.europe1.fr/politique/pour-sa-rentree-marine-le-pen-veut-seloigner-de-limage-du-fn-2832037
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Islam de France – Politiciens girouettes et versatiles

allahïcité-1

   
Michel Garroté - Tout récemment, notre ami Ivan Rioufol écrivait, avec courage, dans le Figaro et dans Valeurs Actuelles (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La France n’échappera pas à l’épreuve de force que l’islam colonisateur lui impose. De cette confrontation, la démocratie doit sortir victorieuse. Car un spectre hante l’Europe, le spectre de l’islamiste. Il est, oui, le nouveau communisme, Allah en plus. Des médias n’ont pas craint, en juillet, de choisir la censure en promettant de taire les noms et de flouter les visages des terroristes, rejetons de l’immigration musulmane sacralisée par la « diversité ».
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Ivan Rioufol : Ces trucages et mensonges n’ont d’autres buts que de détourner les regards, au prétexte de ne pas « faire le jeu du FN ». La menace est bien l’islam conquérant, dominateur, sexiste, raciste, antisémite. Il s’épanouit dans la société multiculturelle et son fictif « vivre ensemble ». Seuls 38% des musulmans de France estiment que la charia (la loi d’Allah) n’a pas à s’appliquer dans un pays non musulman (sondage CSA). C’est notamment avec eux qu’il faut résister et faire la guerre à la Bête immonde qu’est l’islam totalitaire et barbare. Il a ses alliés, ses collaborateurs, ses idiots utiles. Il faut choisir son camp , concluait, tout récemment, Ivan Rioufol, dans le Figaro et dans Valeurs Actuelles (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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De son côté, sur La Faute à Rousseau, François Davin écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page : Nous avons des moeurs, en France, depuis des siècles; comme tous les autres habitants de tous les pays du monde. Ces moeurs sont ce qu'elles sont, et nous n'avons pas à nous en justifier, tout simplement parce que nous sommes chez nous, et que, chez nous, nous vivons de la façon qui nous semble la bonne. Que cela plaise à X ou Y nous importe peu; que X ou Y n'aime pas nos façons de faire, c'est son problème. Si quelqu'un veut vivre « à l'orientale », eh bien qu'il ou elle aille vivre dans un pays oriental. Si « quelqu'une » veut manifester sa foi musulmane sur les plages, eh bien qu'elle aille sur une plage d'un pays musulman. Chez nous, à la plage, on s'est toujours baigné sans chercher à manifester son catholicisme, ou son athéisme, ou son taoïsme ou son je-ne-sais-quoi.
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François Davin : Il suffit de regarder les enluminures médiévales de Fouquet pour voir le roi Louis IX et son armée se baignant nus dans une rivière. La réalité est qu'avec le burkini, on a une provocation de plus de l'Islam militant, et que cet Islam nous n'en voulons pas chez nous. Le Conseil d'Etat peut bien dire ce qu'il veut, en fonction des lois et de l'esprit d'un Système que nous combattons dans ses fondements mêmes, cela ne changera rien. Chirac a initié une greffe en 75 avec ses décrets scélérats sur le « regroupement familial » : cette greffe ne prend pas, et les Français sont de plus en plus nombreux à être excédés d'entendre tous les jours parler de l'Islam. Il faudra donc peut-être bien, un jour, changer nos lois, mais, en réalité, ce qu'il faut faire c'est régler le problème de l'immigration de masse et, pour cela, changer de Système. Ce qu'il faut faire, c'est une révolution. L' « alter-révolution », conclut François Davin sur La Faute à Rousseau (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Sur Euro-Libertés, Jean-Pierre Brun, de son côté, écrivait tout récemment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La récente embauche par une banque américaine de José Manuel Barroso, le précédent Président de la Commission Européenne, vient de défrayer la chronique. Comment l’un des principaux acteurs de la crise financière européenne, le supposé médecin chef traitant d’une économie anémiée victime d’une infection en grande partie d’origine chinoise et américaine, peut-il en arriver là ? Scandale pour les Grecs que le praticien avait mis au sévère régime diététique de la « pita-gore ». Trahison pour d’autres qui accusent le Portugais d’abandonner le radeau bruxellois pour rejoindre le torpilleur « Goldman Sachs », fleuron de la flotte U.S. Mais comme le notait déjà Talleyrand l’insubmersible : « En politique, la trahison est affaire de date ».
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Jean-Pierre Brun : Dans ce « maquerocosme », plus qu’ailleurs, qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse. À la question portant sur les préoccupations qui seraient désormais les siennes au lendemain de son succès, l’heureux élu d’une législative partielle répondit : « Assurer ma prochaine réélection ». À suivre les arcanes politiciens, on peut se demander quel est le seuil où la boutade devient profession de foi. D’autant que ce qui se limitait hier à un hexagone franchouillard s’inscrit désormais dans un polygone européen totalement incertain, tant il devient protéiforme. La candidature est une chose, l’investiture en est une autre. Comme le rappelait fort justement Ibn Kanoun, le chroniqueur rostémide qui, par une journée torride, longeait le Chott el Hodna : « il ne faut pas confondre boire et avoir soif ». Et que ne ferait-on pas pour étancher sa soif de pouvoir ?
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Jean-Pierre Brun : On connaît la mésaventure du caméléon se hasardant sur un plaid écossais. Le vrai politicien, lui, ne saurait redouter la moindre métamorphose épidermique compte tenu de son accoutumance aux eaux irisées dans lesquelles il barbote quotidiennement. Yvan Audouard, observateur pour le moins original de ses semblables, exprimait une réalité on ne peut plus garante de l’opiniâtreté de nos parlementaires et de nos ministres dans ce domaine : « Il y a des gens qui n’ont de constance que dans la versatilité ». La démocratie n’y est pour rien car déjà le cardinal de Retz notait : « Il faut souvent changer d’opinion pour rester de son parti. » Oui, mais pour en changer, encore faut-il en avoir. Les députés « godillots » du général De Gaulle en restent le plus bel exemple : « - Dutrognon, quelle heure est-il ? - L’heure qui vous plaira, mon général ! ».
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Jean-Pierre Brun : Le président Faure, un spécialiste en la matière, avait pu en faire l’un de ces mots si appréciés des chroniqueurs : « Si vous n’avez pas d’opinions politiques, prenez donc les miennes ». Ce sur quoi avait renchéri Pierre Desproges dans cette pertinente proposition : « Je pense, donc tu suis ». Le même Edgar, notre joyeux ministre, que des mauvais esprits comparaient à une manche à air, avait su clouer le bec à ses détracteurs par une formule dont il avait le secret : « Ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent ». Plus prosaïque est l’interprétation que certains sages donnent à cette versatilité. Ainsi, pour Jules Renard, « c’est une question de propreté : il faut changer d’avis comme de chemise ».
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Jean-Pierre Brun : La mère Denis qui eut son heure de gloire télévisuelle, en bonne lavandière paysanne qu’elle était, aurait eu une intuition autrement plus retorse : « Si certains hommes politiques changent d’idée comme de chemise, ceux qui ne varient jamais dans leurs convictions doivent avoir du linge bien sale ». Tout cela est intéressant, mais on ne saurait oublier que, trop souvent, entre le programme d’un candidat, d’une sincérité garantie inoxydable, et ses votes dans l’hémicycle, une fois élu, il y a des grands écarts difficilement compris par ses électeurs. La discipline de parti a bon dos. D’ailleurs, pour un militant, grognard hors d’âge qui en a subi d’autres, ce peut être un mal pour un bien : « Les gens qui ne tiennent jamais leur promesse sont les seuls à qui on puisse faire entièrement confiance ».
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Jean-Pierre Brun : Il existe quelques exceptions qui imperturbablement ont su garder le cap, mais comment ? Un Président du conseil de la IVe République confiait à ses collaborateurs : « Ma politique ? C’est justement de n’en avoir aucune ». Dans ces conditions, en effet, comment aurait-il pu retourner une veste qu’il n’avait jamais portée ? Mais pour conclure cette chronique qui se veut pourtant d’actualité, laissons le dernier mot à l’antique philosophe Krassos de Corinthe, par ailleurs disciple d’Euclide, qui adapta ainsi le postulat de son maître : « La ligne droite est le plus court chemin du succès à l’échec », concluait, tout récemment, Jean-Pierre Brun sur Euro-Libertés (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/08/une-guerre-civile-menace-la-fr.html
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http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2016/08/28/islam-une-greffe-qui-ne-prend-pas.html
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http://eurolibertes.com/politique/de-versatilite-hommes-politiques/
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Petra Gössi, présidente du PLR: “On ne soutiendra jamais l’UDC pour la primauté du droit suisse.”

Christian Hofer: Vous constatez l'inversion du journaliste, qui prétend que l'UDC "détruit les bilatérales" alors qu'en réalité le Conseil fédéral a trompé la population suisse en prétendant que le nombre d'entrées serait extrêmement bas.

Les mesures d'accompagnement sont inefficaces, le dumping salarial n'est nullement maîtrisé et la Suisse a perdu son indépendance. En clair, le Conseil fédéral nous a mis dans un guêpier inextricable mais c'est "l'UDC le problème."

Quant au PLR, ce parti préfère s'allier au PS que soutenir un autre parti de droite et garantir notre souveraineté: cela se passe de commentaire.

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Interview de Petra Gössi, présidente du PLR:

Le grand dossier de la rentrée, ce sont les relations bilatérales avec l’Europe. On arrive à l’heure de vérité. Avec qui faire alliance pour appliquer le frein à l’immigration?
La politique européenne. C’est un domaine où les majorités sont variables. Le PLR demande de mettre en place la préférence indigène, tout en durcissant les conditions pour l’immigration économique, sous le slogan «Ferme mais juste». Actuellement, nous devons réfléchir avec qui nous allier. Comme la position de l’UDC est difficile à lire, nous pourrions regarder du côté du PS.

L’UDC fait sa rentrée sur la primauté du droit suisse, qui revient à détruire les Bilatérales…
C’est difficile de suivre la logique des stratèges de l’UDC, entre l’aide économique et ceux qui veulent vraiment une application stricte. Ce qui est sûr, c’est que cette initiative constitue typiquement une ligne rouge. On ne la soutiendra jamais. Mais il faut prendre les choses dans l’ordre. D’abord, trouver une solution pour l’initiative «Contre l’immigration de masse», ensuite, on verra. Je n’attends pas de l’UDC une allégeance pour les dix prochaines années.

Faut-il interdire la burqa en Suisse?
Les idées libérales parlent en faveur de la liberté de s’habiller. Toutefois, moi aussi je me sens mal à l’aise lorsque je vois une femme complètement voilée. Je ne peux pas cautionner le port de la burqa dans l’espace public ou les écoles. Ça heurte nos traditions. Je pense toutefois qu’il s’agit d’un faux problème et que cette initiative ne résoudra rien. Ses partisans ne font que jouer avec des peurs qui s’inscrivent dans le contexte d’un été marqué par les attentats. On doit être pour une réglementation, mais pas en inscrivant une interdiction dans la Constitution.

Source et article complet

L’islamophobie (n’) existe (pas)

   
Michel Garroté - Niqab et burkini, tel est le "débat", en ce moment, chez nos amis français. Enfin, dans les médias français et au sein de la classe politique (déjà...) en campagne pour 2017, oui. Chez nos amis français, en revanche, le débat est autre, plus élévé, et, en même temps, plus proche des réalités de chaque jour. Bref, au-delà du niqab et du burkini, le débat populaire (populiste, diront les bourgeois de gauche bien installés) c'est l'islam. Ci-dessous, nos lecteurs trouveront les extraits de deux chroniques, celle d'Ivan Rioufol et celle de Christian Vanneste. Et moi de proclame, un brin fatigué de le répéter : "l’islamophobie (n’) existe (pas)"...
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Ivan Rioufol écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Oui, l’islam agresse la France. Et il revient d’abord aux musulmans – les démocrates, lucides et effarés – de faire entrer dans le lit de la laïcité une doctrine qui lui est étrangère. La raison critique ne peut soutenir plus longtemps, en effet, que le Coran est un texte tombé du Ciel, sacralisé par une signature divine.
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Ivan Rioufol : Après les tueries de Nice, qui ont ensanglanté, au nom d’Allah, la Promenade des Anglais (86 morts, 400 blessés) le soir du 14 juillet, après l’égorgement dans son église de Saint-Etienne-du-Rouvray, le 26 juillet, du père Jacques Hamel, tentant de repousser ses deux bourreaux aux cris de "va-t’en Satan !", après les carnages précédents à Charlie Hebdo, à l’Hyper Cacher, au Bataclan, dans les cafés parisiens, après toutes les autres terreurs islamistes et avant les prochains massacres, il n’est plus possible de taire la question musulmane.
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Ivan Rioufol : Entendre les capitulards et les sophistes éluder cette confrontation nécessaire en associant les musulmans aux juifs persécutés par Vichy et les nazis témoigne de la confusion des esprits qui s’organise, au seul bénéfice d’une idéologie totalitaire et conquérante conclut Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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De son côté, Christian Vanneste écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le mot (phobie) possède un sens rigoureux qui appartient au vocabulaire de la psychiatrie. La phobie est une peur paralysante, pathologique, démesurée par rapport à ce qui la provoque. La critique de l’islam, c’est de l’islamophobie ! Le procédé a fait recette. L’islamophobie présumée condamne a priori toute critique de la religion musulmane. Elle dresse un rempart à l’abri duquel on peut proclamer, contre toute évidence, que l’islam est une religion de paix et d’amour et en bas duquel les critiques pourtant fondées sur la lecture du coran et des hadiths, sur l’histoire et sur des pans entiers de l’actualité, passent pour de perfides attaques motivées par de méprisables préjugés.
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Christian Vanneste ajoute : Il est parfaitement légitime dans une démocratie libérale, dans un État de droit, d’exprimer des opinions désagréables pour des personnes ou pour des groupes dès lors qu’il ne s’agit pas d’injures, ni d’insultes ou de diffamations. Si la critique des religions est mal supportée par les croyants, elle est légitime dans la mesure où la religion exprime des idées et qu’on a le droit de les contester. Il est grand temps de revenir à plus de cohérence. Le terme de « phobie » en dehors de son emploi médical est scandaleux. Dans une société démocratique et libérale, il est indispensable que chacun puisse dire ce qu’il pense des idées ou des comportements d’autrui. L’islamophobie n’existe pas, conclut Christian Vanneste (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/08/bloc-notes-la-france-au-defi-d.html
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http://www.bvoltaire.fr/christianvanneste/lislamophobie-nexiste-pas,279194
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Vous avez dit conservatisme ?

France-Laetitia-Strauch-Bonart

   
Michel Garroté - Laetitia Strauch-Bonart est une chercheuse spécialiste des questions anglo-saxonnes. Ici, il est question de conservatisme, de libéralisme, de progrès, des questions sur lesquelles elle a réfléchi dans son essai "Vous avez dit conservateur ?". Ci-dessous, les extraits d'un entretien de 'Prisme' avec Laetitia Strauch-Bonart qui est aussi une collaboratrice du Figaro Vox et du Point.
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Le Prisme - Quelle définition donneriez-vous du conservatisme ?
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Laetitia Strauch-Bonart (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) - Le conservatisme consiste à conserver ce qui a de la valeur. Conserver ce qui a de la valeur a une dimension métaphysique, politique mais aussi quotidienne. Vouloir conserver (et transmettre) un objet qui nous est cher, par exemple, ou un lieu que l’on aime, est une attitude conservatrice triviale, du quotidien. Le conservatisme pris au sens métaphysique ou politique est en partie l’application de cette disposition aux questions métaphysiques et politiques. En politique, le conservatisme a un acte de naissance bien particulier : c’est un courant anglophone, né il y a plus de deux siècles au Royaume-Uni, qui souhaite conserver et transmettre les institutions britanniques et une certaine organisation de la société, parce qu’il estime qu’elles sont précieuses, peut-être même les meilleures. Bien sûr, les conserver revient parfois à les adapter. En 2002, Daniel Lindenberg publiait Le Rappel à l'ordre. Enquête sur les nouveaux réactionnaires, retentissant pamphlet qui désignait les conservateurs, néo-réacs à éliminer.
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Le Prisme - Pourquoi le conservatisme est-il toujours si mal perçu en France ? Même les Républicains se refusent à admettre leur conservatisme. Comment se fait-ce ?
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Laetitia Strauch-Bonart - Le succès du Rappel à l'ordre a été d’autant plus étonnant qu’il est assez médiocre, et ne repose sur aucune démonstration, simplement de la vindicte. Mais il est typique d’un essai à la française, où ce qui compte, c’est de prendre position et de choisir son camp. La raison de la mauvaise réputation du conservatisme est double : l’histoire du conservatisme en France est débord celle de la Contre-Révolution, qui a duré plus d’un siècle ! Le rejet de la démocratie par les réactionnaires, en France, dure jusqu'à la Seconde guerre mondiale avec Maurras. Pendant toute cette période, on aurait pu s’attendre à une acceptation progressive de la démocratie et du parlementarisme par les réactionnaires, une acceptation qui aurait pris acte des qualités de démocratie tout en cherchant à corriger ses défauts. C’est ce qui aurait fait des réactionnaires de vrais conservateurs. C’est ce qui s’est passé au Royaume-Uni, où les conservateurs, débord hostile à la monarchie parlementaire, s’y sont ralliés, et se sont même ralliés progressivement à l’extension du suffrage universel. D'où la mauvaise réputation du « conservatisme » français, celle d’un courant intransigeant et aveugle aux grands changements démocratiques. Cela ne veut pas dire qu’un conservatisme de bon aloi ne s’est pas développé en France à bas bruit, à l’intérieur d’autres courants – il y a eu des conservateurs parmi les républicains et les catholiques par exemple ; le gaullisme est aussi une forme de conservatisme. Or même ce conservatisme-là souffre d’une disqualification inévitable, due à la représentation qui domine notre pays depuis la Révolution : la foi dans l’universalisme, depuis 1789, bénéficie d’une sorte de faveur de principe. Tout ce qui y ressemble est supposé pur, et ce qui s’y oppose – l’attachement, les racines, le particulier – impur. Se réclamer du conservatisme vous jette forcément dans la seconde catégorie, d’où la réticence, encore aujourd'hui, de la droite française, alors qu’il devrait s’agir de son lieu naturel.
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Le Prisme - Le conservatisme s'oppose-t-il à toute idée de changement et de progrès ?
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Laetitia Strauch-Bonart - Le conservatisme ne s’oppose pas au changement, au contraire, car le point de départ de sa réflexion est le changement : que faut-il changer, ne pas changer ? Quand le monde change, faut-il l’accepter ou non ? Et si oui, comment et à quelle vitesse ? Car pour conserver quelque chose, vous devez souvent le modifier. Ceux qui pensent que les conservateurs sont des « immobilistes » ne connaissent pas le conservatisme. Quant au progrès, le conservateur est un être civilisé : il n’a rien contre des progrès locaux et nécessaires, à commencer par les progrès techniques qui ont amélioré la condition humaine – l’accès à l’eau et à l’énergie, une production agricole suffisante, l’hygiène et la médecine. Ce que le conservateur regarde avec ironie, c’est le Progrès avec une majuscule, cette idée que l’histoire va dans un sens – et un sens déterminé à l’avance. Cette direction est soit donnée par une technique dénuée de tout contrepoids moral, soit par une conception de la société où celle-ci doit toujours s’émanciper davantage – c’est le progressisme.
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Le Prisme - "Ce n'était pas mieux avant, mais ce n'est guère mieux après", est le mot d'ordre de certains conservateurs. "Le conservatisme naît avec l'ère moderne puisqu'il naît contre elle", ajoutait Philippe Bénéton, professeur de sciences politiques, en 2000. Le conservatisme est-il passéiste ?
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Laetitia Strauch-Bonart - Je n’aime pas le terme passéiste tel qu’employé par ses adversaires, qui, un peu comme « populiste » qui pourfend le peuple, ou « nostalgie » qui méprise l’affect profondément humain qu’est le regret du passé, sous-entend que le passé est mauvais. Le conservatisme propose une vision de l’être humain où celui-ci n’est pas coupé de son passé parce le présent et le futur en sont indissociables. Burke a écrit que la société était un contrat entre les vivants, les morts et ceux à naître. C’est une conception quasiment disparue aujourd'hui, en tout cas dans une société de plus en plus séculière. Mais elle n’a rien perdu de sa justesse : elle implique que nous ayons de la gratitude envers ceux qui nous ont précédés et que nous préparions le monde pour ceux qui nous succéderons. C’est une vision humble, qui suppose que le monde dans lequel nous vivons n’est que temporairement le nôtre - nous en sommes les garants, pas les propriétaires.
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Le Prisme - On doit à Karl Marx la démonstration du caractère révolutionnaire du libéralisme dans le sens où ce dernier vise à bouleverser perpétuellement l'ordre établi. De même, dans mon article La nouvelle bipolarisation française, je reprends la thèse de Paul-François Paoli qui érige le libéralisme en totale opposition avec le conservatisme. Le libéralisme postule en effet que la liberté individuelle doit primer sur les exigences de la vie collective. Or vous vous définissez comme libérale-conservatrice. Comment est-ce possible ?
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Laetitia Strauch-Bonart - Je me définis comme conservatrice-libérale – ma première maison est le conservatisme ! Ensuite, je ne souscris pas à l’opposition frontale entre libéralisme et conservatisme. Dans la tradition britannique tout d’abord, les deux vont de pair : le libéralisme et le conservatisme se méfient de l’intervention de l’Etat dans les choix sociaux ou individuels, car ils mettent en avant la responsabilité du groupe ou de l’individu. Leur ennemi commun est le progressisme ! Ensuite, le libéralisme présente des bienfaits dont nous profitons tout : d’abord combattre les rentes indues, offrir une certaine reconnaissance, autant que possible, au mérite individuel. Voilà quelques-uns des acquis du libéralisme. A mon sens, c’est un contresens de penser que dans le libéralisme la liberté individuelle doit primer sur les exigences de la vie collective. Dans un monde libéral comme le nôtre, les deux logiques sont en tension mais pas forcément contradictoires. Tout dépend des situations et du moment. Par exemple, si vous faites tout pour réussir vos études pour avoir à terme une meilleure situation que vos parents, vous mettez en acte le libéralisme. Cela ne veut pas dire que vous ne fonderez pas une famille et vous engagerez à la protéger, la faisant passer avant des exigences plus individualistes. Je suis pour la séparation des ordres et la mesure : de même que l’application de la logique marchande à des questions qui n’en relèvent pas est inacceptable, de même l’expression des aspirations individuelles présente des bienfaits incontestables, même si elle ne peut prévaloir dans tous les cas. C’est là aussi qu’intervient une notion centrale : la morale. Plus généralement, je pense que la vision que nous cultivons aujourd'hui du libéralisme, en France, est un contresens. Elle vient en partie de ce que ceux qui promeuvent le libéralisme, depuis les années 1980, ont supplanté ses anciens défenseurs tels Raymond Aron. Les libéraux d'aujourd'hui sont pour moi des libertariens : rien n’échappe pour eux à l’individualisation. Ils méprisent la complexité d’un être humain qui est autant individu qu’être de lien. Les libéraux à la Aron avaient compris que le libéralisme ne peut exister sans fondement politique et moral commun. Autrement dit, sans limite, le libéralisme se détruit lui-même, car il peut tuer les institutions qui lui permettent d’exister, comme la morale.
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Le Prisme - Au fond, le conservatisme n'est-il pas le meilleur rempart contre le nihilisme et la post-modernité visant la mort de l'Homme, l'abolition des identités et la déconstruction absolue de toute structure ?
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Laetitia Strauch-Bonart - Vous prêchez à une convaincue. Ceux qui se retrouvent dans le conservatisme, aujourd'hui, sont fatigués d’entendre que l’être humain est dépassé et qu’il faut toujours et encore tout déconstruire… Nous sortons à peine de deux ou trois décennies d’injonction à la déconstruction, dans la politique, la philosophie ou l’art, et qu’en avons-nous tiré ? De la tristesse et du cynisme. Quels autres sentiments avons-nous en regardant une œuvre de Jeff Koons ? Les conservateurs ont toujours souhaité prévenir leurs congénères que la déconstruction ne menait à rien. Rarement écoutés, ils ont au moins pour eux, aujourd'hui, les faits. Le conservatisme est une philosophie de l’affirmation, de la beauté, du sacré. Aujourd'hui, il faut resacraliser le monde, conclut Laetitia Strauch-Bonart (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.le-prisme.fr/2016/07/entretien-avec-laetitia-strauch-bonart.html#more
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Philippe de Villiers n’est plus le diable

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Michel Garroté - Au Puy du Fou, Emmanuel Macron a déclaré qu'il n'était pas socialiste. Pour Gilles-William Goldnadel, le monde politique a changé. Une telle déclaration aurait choqué il y a une décennie, tandis que Philippe de Villiers n'est plus le diable. Ci-dessous, des extraits de l'analyse de Gilles William Goldnadel parue sur Figarovox.
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Ainsi donc, sur Figarovox, notre ami Gilles William Goldnadel écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La visite rendue par Emmanuel Macron à Philippe de Villiers est bien plus intéressante pour ce qu'elle ne dit pas que pour ce qui en a été dit. Que le ministre au bord du Rubicon ait décidé de commettre un nouveau geste identitaire après sa visite à la pucelle en dit long sur ses ambitions. Qu'il ait fait acte public de non - socialisme tient moins de l'honnêteté revendiquée que de l'instinct de conservation , à un moment où toute allégeance au parti de la rive gauche relève, selon les sondages, du masochisme le plus sauvage. Au fond, l'anti-modèle du ministre s'appelle Cambadélis. Non seulement dans son pré carré économique réservé, mais encore par opposition aux imprécations antifascistes et antiracistes convenues, dont le premier secrétaire du parti s'est fait une spécialité obligée qui ne fait plus recette.
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Gilles William Goldnadel : Nous verrons, par exemple, prochainement si les initiatives subliminales du non-socialiste gouvernemental s'avéreront plus commerciales que le discours plus concret en matière d'autorité et d'identité d'un Premier ministre qui, même s'il a raillé leur sur-moi marxiste, ne peut renier les camarades qui lui restent. Mais, sous l'écume politicienne, en profondeur marine, dans le creux du non-dit, ce qui devrait intéresser bien davantage, c'est l'absence de toute véritable protestation à ce qui a été présenté brièvement comme une manière de transgression. L'imagination est impuissante à décrire à quoi aurait ressemblé la réaction médiatique de la classe conformiste il y a encore une poignée de mois. Mais, éclatante revanche, Monsieur de Villiers ne fait plus peur ni rire, ni par son nom, ni par ses origines, ni par ses idées. Il y a encore une demie décennie, des marionnettes du bocal à la mode tenaient pour ridicule un patronyme à particules qui sentait trop le bocage local.
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Gilles William Goldnadel : On aurait ri à l'identique d'un nom juif ou arabe, que le rieur se serait retrouvé devant le tribunal. Aujourd'hui, ce sont les pantins ringardisés qui sentent le formol. Il y a quelques lustres, l'actuel maire-adjoint de la maire de Paris et vice-président de SOS-Racisme faisait expulser manu militari ce fils de résistant, et l'une des rares personnalités politiques venues manifester son indignation après l'assassinat d'Ilan Halimi. Aujourd'hui, c'est l'association subventionnée à but non lucratif et prétendument antiraciste qui inspire, dans le meilleur des cas, une franche hilarité. Il y a quelques années, on aurait moqué encore le Chouan avec ses gros sabots. J'ai eu l'honneur de préfacer l'ouvrage irremplaçable de Reynald Seycher, consacré au génocide du peuple vendéen. J'expliquais les réticences de l'idéologie dominante à la reconnaissance de ce que Babeuf lui-même nomma un « populicide » délibéré : non seulement le fait que l'horreur ait pu être accomplie par la république, mais plus encore parce qu'un peuple catholique et blanc ne correspondait pas à l'idéal du peuple victime dans l'inconscient collectif des années 2000.
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Gilles William Goldnadel : Nous n'en sommes plus là, et nous savons bien que les chrétiens peuvent être les victimes du fanatisme politique ou religieux. À ce sujet encore, l'homme du Puy-du-Fou fut moqué ou morigéné par des journalistes très intelligents et très bien informés pour avoir osé le premier attiré l'attention du public sur les risques de la présence dans les aéroports de nombreux bagagistes islamistes. Après les premiers attentats, légèrement penaud, monsieur Martinez était obligé de convenir qu'il avait été contraint de retirer leurs cartes syndicales à des centaines de cégétistes barbus et badgés de Roissy et d'Orly…. Quant aux critiques de l'Europe multiculturaliste par l'ancien responsable du Mouvement Pour la France, inutile de les répéter, elles passeraient aujourd'hui pour des évidences publiques et des lieux trop communs.
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Gilles William Goldnadel : Mais au-delà encore de la justice rendue à un homme vilipendé par les sots et les cuistres, ainsi qu'à tous ceux qui n'ont jamais craint de célébrer leurs racines tout en sachant regarder vers le ciel, la visite faite à Philippe en dit long sur le déplacement du curseur politique. J'ai toujours en effet pensé et écrit que l'extrême gauchisation du spectre politique résultait en premier lieu de l'appropriation par l'idéologie dominante des instruments médiatiques de qualification et d'appellation des acteurs du monde politique et intellectuel. Dans ce qui ne fut qu'un jeu de rôle, ceux qui s'opposaient extrêmement à l'extrême gauche, à son multiculturalisme opposé à l'application de la loi sur les flux migratoires, à sa xénophilie opposée à toute critique de l'immigration ou de l'islam radical, à son laxisme opposé à la répression étatique par l'incarcération ou l'expulsion, étaient étiquetés « d'extrême droite » pour être parqués dans un zoo et être moqués par les petits enfants.
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Gilles William Goldnadel : J'ai évoqué un jeu de rôle, parce qu'au fond, les excluant ne croyaient pas sérieusement que les exclus du débat démocratique étaient des dangereux racistes. Ils préféraient dire « fachos » qu'oser «fascistes», comme le faisaient les communistes lorsqu'il s'agissait de qualifier le général De Gaulle. Ils ne croyaient pas à ce qu'ils disaient, mais le système à exclure, à excommunier, à ridiculiser aura bien fonctionné pendant 40 ans. Les coups de boutoir de la réalité ont enfoncé les murs du ghetto, et déplacé le curseur vers la droite. Le réalisme vient bousculer l'idéologie dictatoriale quarantenaire. Quelqu'un qui soutient que les migrations islamiques illégales présentent un danger pour la sécurité et l'identité n'est plus forcément classé à l'extrême droite. Quelqu'un qui soutient qu'aujourd'hui, il convient de ne pas expulser un migrant non éligible au droit d'asile, hier au centre gauche du curseur manipulé idéologiquement , sera très certainement classé à l'extrême gauche.
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Gilles William Goldnadel : Et c'est de lui dont on se moque sans l'exclure. Mais il ne passera pas avant longtemps pour clairvoyant , généreux ou intelligent. Monsieur Cambadélis et ses amis , peuvent bien poursuivre leurs imprécations, plus personne n'écoute. Pas même Monsieur Macron, conclut Gilles William Goldnadel (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/08/22/31001-20160822ARTFIG00063-le-chouan-de-villiers-n-est-plus-le-diable-en-politique.php
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La France qui dort encore

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Michel Garroté - C'est vrai que la France dort et dort encore. Depuis les années 1990, certains analystes prédisent la guerre civile imminente. Nous sommes en 2016 et cette guerre civile n'a pas eu lieu et n'aura peut-être jamais lieu précisément parce que la France dort, dort encore et se prépare à la soumission, à l'esclavage. Ci-dessous, des extraits du point de vue d'Ivan Rioufol.
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Dans le Figaro, mon ami Ivan Rioufol écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La carnage de Nice (86 morts) le soir du 14 juillet, par un djihadiste sorti de l’ombre; l‘égorgement du père Jacques Hamel dans son église de Saint-Etienne-du-Rouvray, le 26 juillet, par deux autres fanatiques de la haine coranique; des violences vengeresses un peu partout en Europe, dont en Allemagne, etc. Parti en vacances pour tenter d’oublier, un moment, la guerre de civilisation que l’islam totalitaire a déclaré à l’Occident somnolent, je n’ai eu de cesse d’observer d’où j’étais, quelque part dans la France atlantique, les mêmes déchaînements sectaires des soldats d’Allah, les mêmes sophismes victimaires des islamistes pyromanes, les mêmes discours d’apaisement des "pacifistes" déjà soumis.
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Ivan Rioufol : Plus d’une fois dans mes rencontres, j’ai eu à entendre des personnes, affables et avisées, me soutenir que ces faits ne constituent pas une "guerre", que l’islam est "multiple", que la Bible aussi contient des textes violents, que le chômage des cités est l'explication, et autres banalités du même tonneau servies par le système médiatique. Même les provocations du burkini, cet uniforme qui fait publiquement allégeance à l’idéologie qui nous combat, ont eu droit à leurs soutiens au nom de la liberté de s’habiller, des droits de l’homme, de l’antiracisme, de la bienveillance. SOS Racisme a dévoilé, s’il en était besoin, sa nature de collaborateur du fondamentalisme en laissant croire que l’interdiction de ce maillot de bain enfermant le corps de la femme était un "acte de malveillance envers les populations arabo-musulmanes".
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Ivan Rioufol : Les musulmanes adeptes du bikini auront apprécié, j’imagine, la posture paternaliste et machiste de ce mouvement qui a vendu son âme. Je ne veux pas faire une généralité de ce que j’ai vu ou entendu. D’autant que beaucoup d’autres personnes rencontrées m’ont dit, bien sûr, avoir pleinement conscience des dangers qui menacent la France. Je constate d’ailleurs que la perspective d’une guerre civile, que j’ai évoquée début mars (La guerre civile qui vient), est aujourd’hui reprise comme hypothèse par de nombreux hommes politiques. Dimanche, c’est Arnaud Montebourg, annonçant sa candidature à la présidentielle, qui a évoqué à son tour "une forme de guerre civile larvée que nos ennemis ont programmé pour nous abattre".
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Ivan Rioufol : Pour autant, je constate que ce qui devrait crever les yeux, c’est-à-dire l’offensive tous azimuts de l’islam politique contre notre République bonasse, est encore loin d’être une évidence pour une partie des Français, qui s’agacent d’être dérangés dans leur sommeil. Montebourg, qui a dressé des odes à l’immigration, est aussi peu convaincant dans sa Nouvelle France que le sans-frontiériste Jean-Marie Le Clézio, pleurant dans Le Point sa "douleur et sa colère" après la tuerie de Nice, commise par un tunisien. Ces belles âmes narcissiques sont co-responsables des malheurs qu’elles dénoncent mais dont elles chérissent les causes.
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Ivan Rioufol : S’y ajoutent tous ceux qui, imprégnés de marxisme, cherchent paresseusement à expliquer les problèmes par les inégalités économiques et sociales, reléguant toujours plus loin les passions liées à l’identité, à la culture, à la religion. C’est, par exemple, ce que soutient Christian Estrosi, président de la région Paca, quand il explique (dans le JDD) vouloir combattre le "populisme" par une réponse qui doit être "aussi économique et sociale" et non pas seulement "sécuritaire". Je pense que ces analyses sont insuffisantes. C’est la question musulmane qui est aujourd’hui posée prioritairement à la République laïque. Ce sujet doit être déterminant dans le choix d’un futur président, conclut Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/08/rencontre-avec-la-france-qui-d.html
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Sarkonul – Le Retour

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Michel Garroté - Je n'aime pas Sarkozy et je préfère le dire d'emblée. Je l'ai "soutenu" en 2007. J'ai invité mes lecteurs à voter contre Hollande - et donc à contrecoeur "pour" Sarkozy - en 2012. Je n'aime pas Sarkozy parce qu'il nul (il y a encore plus que lui, c'est vrai), inculte, arrogant et dangereux (sa guerre irresponsable, aux conséquences désastreuses, en Libye).
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J'aurais souhaité ne plus avoir à écrire à son sujet. Seulement voilà : il veut redevenir locataire de l'Elysée et il vient de l'annoncer. Alors j'en remets une couche : je n'aime pas Sarkozy. En 2017, je n'inviterai pas mes lecteurs à voter pour lui comme je l'ai fait en 2007 (avec naïveté) et en 2012 (à contrecoeur).
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Sarkozy veut donc - de nouveau - être président de la République (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : A Londres, la BBC liste les raisons pour lesquelles la victoire n’est pas encore acquise. Un tweet, un livre, et voici l’ancien chef de l’Etat français de retour dans la course présidentielle. Le 22 août, Nicolas Sarkozy a annoncé sur Twitter être candidat à la primaire à droite. Et si “son énergie ne fait aucun doute”, écrit la BBC ce mardi, “Nicolas Sarkozy devra faire face à plusieurs obstacles pour regagner l’Elysée”. Le site d’information britannique en dresse une liste de cinq.
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En 2012, le républicain avait laissé un pays “qui n’était pas heureux”, où le chômage frôlait de nouveau les 10 %, où le déficit gonflait et où la compétitivité restait un rêve lointain, estime la BBC. L’ancien chef de l’Etat se présente comme le candidat du centre droit. “Mais, malheureusement pour lui, il n’est pas le seul à avoir eu cette idée”, souligne la BBC. La primaire à droite qui se tiendra en novembre compte désormais 13 concurrents ; dont François Fillon et Alain Juppé, qui, aux yeux du site britannique, représentent des concurrents sérieux.
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La justice : “La liste des affaires dans lesquelles l’ancien président est impliqué est longue et complexe”, explique la BBC, qui en cite deux : le dépassement du plafond légal de dépenses électorales en 2012 et l’affaire des écoutes. Cependant, remarque le site, “les rouages de la justice française tournent très lentement”. Une expression “qui ne veut rien dire”, estime la BBC ; n’empêche que, lors de son mandat, de nombreux Français n’aimaient pas le style de Sarkozy “et ne l’aiment toujours pas”. L’élection de 2017 risque de voir une réédition du match Hollande-Sarkozy. Un danger pour la BBC, qui qualifie ce cas de figure comme le “pire réquisitoire contre la politique française” et un terrain fertile pour Marine Le Pen (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.courrierinternational.com/article/vu-du-royaume-uni-presidentielle-les-cinq-obstacles-que-va-devoir-affronter-nicolas-sarkozy
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Le « Mourir ensemble »

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Michel Garroté - Dans un article paru sur le Figarovox et intitulé "Terrorisme : du 'vivre ensemble' au 'mourir ensemble'", Me Gilles-William Goldnadel décrit - avec brio - l'état de résignation qui saisit la France après les attentats. Une résignation qui repose d'abord sur le silence politico-médiatique, ensuite sur un laxisme judiciaire poussé à bout. Gilles-William Goldnadel, avec Alexandre Del Valle, Bat Ye'or et Michel Gurfinkiel, fait partie des rares chroniqueurs qui, depuis des années, nous mettent en garde contre le danger qui vient, et qui, maintenant, hélas, est bien là : la terreur islamique.
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Les mises en garde de Gilles-William Goldnadel, Alexandre Del Valle, Bat Ye'or et Michel Gurfinkiel ont débuté dans les années 1980. En effet, depuis trente ans, ces chroniqueurs tirent la sonnette d'alarme. Mais la caste politico-médiatique parisienne persiste dans le déni, l'autoflagellation et le nihilisme. La France d'après guerre avait une opportunité unique de contribuer à bâtir une Europe démocrate-chrétienne, basée sur la culture judéo-chrétienne ; à bâtir une société libre et laïque de culture judéo-chrétienne.
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Mais la France, ou plutôt ses dirigeants, ont préféré opter pour une société ultra-laïcarde et anti-chrétienne. La France, ou plutôt ses dirigeants, ont préféré imposer leur américanophobie (les Américains sont tous obèses et débiles), leur "politique arabe", leur "anti-sionisme" (avec une israélophobie obsessionnelle), leur compromission avec les communistes pro-soviétiques et leur politique immigrationiste, ouvrant ainsi toute grandes les portes du pays à des arabo-musulmans qui, aujourd'hui, se comportent souvent en colons arrogants et/ou en soi-disant "victimes". Les conséquences et le résultat de tout cela en 2016 sont désastreux : car en effet, sur la France - gangrénée par la terreur islamique - plane désormais le spectre du califat.
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A propos de tout cela, Me Gilles William Goldnadel écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Il semblerait que l'égorgement du père Hamel dans son église normande, cet holocauste symbolique du désir d'éradiquer l'ancienne religion des indigènes, l'exultation exaltante de déraciner le vieil arbre noueux, ait plongé la France médiatique et virtuelle dans une manière de résignation assumée. La France post-chrétienne proscrit le sabre mais manie le goupillon. Elle encense, à défaut du vivre, le mourir ensemble. Sur le chemin du calvaire du peuple français à présent routinier, il se pourrait qu'un clou enfoncé dans les chairs chasse l'autre.
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Me Gilles William Goldnadel : Saint-Étienne-du-Rouvray fait oublier Nice, qui abolit le reste. Rien d'autre à faire qu'à subir en silence compassé. La multiplication des massacres, l'addition des victimes, nous commanderait d'interdire toute discussion, source de division. Cette division que rechercherait paraît-il ceux qui nous égorgent. Je ne suis pas sûr que telle soit la stratégie de nos bourreaux. Il me semble plutôt que ces stratèges si subtils cherchent à nous tuer pour nous tuer, pour nous faire trembler, ramper, pleurer, implorer, supplier, et nous imposer le repentir d'exister.
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Me Gilles William Goldnadel : Mais à supposer que cette stratégie soit celle-là, je perçois mal ses dangers et limites. Nul péril en effet, car pour qu'il y ait guerre civile, il faut, comme en amour, être deux. Si je vois bien les guerriers de l'islam radical, je ne perçois nulle part les troupes de Charles Martel. J'aperçois bien quelque Ganelon, mais point de Roland à l'horizon lointain. Et ce ne sont pas quelques détestables graffitis ou un lardon devant une mosquée, sur lesquels la presse se jette avec d'autant plus de voracité qu'elle n'a rien d'autre à se mettre sous la dent, qui donne quelque chair à la menace brandie. Quant aux limites à respecter pour éviter cette guerre civile ou religieuse fantasmée, doivent-elles nous faire interdiction de critiquer ceux qui se tiennent pour nos élites ou encore la religion organisée ou inorganisée que nos bourreaux invoquent avant de trucider ?
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Me Gilles William Goldnadel : Mes lecteurs subtils auront deviné quelque malice sous la question, car j'observe que ceux qui nous menacent de la guerre civile en cas de division ont la méchante tendance de proscrire toute réflexion critique des causes du malheur présent. Un esprit chagrin irait même jusqu'à se demander si ce ne serait pas pour se protéger de toute funeste prospection. C'est ainsi que tout débat sur l'islam et ses troupes demeurent sous jalouse surveillance. Ici encore, la prophylaxie est de règle, au risque de voir le remède plus dangereux que le mal. Le lendemain du drame de Saint-Étienne-du-Rouvray, la matinale de notre chaîne radiophonique nationale insistait lourdement sur des manifestations d'hostilité aux musulmans qui demeuraient pourtant très virtuelles. France 2 pour ne pas être en reste interviewait une famille musulmane qui se plaignait simplement de « regards ».
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Me Gilles William Goldnadel : Le surlendemain, France Inter faisait son deuxième sujet avec cette crainte , automatiquement ressassée après chaque tuerie, que ressentirait la communauté musulmane d'être « stigmatisée ». Je rappelle que lors du dernier sondage (Ipsos) sur le « regard » de la communauté nationale sur les musulmans, Le Monde ( 28 /1/15) disait son étonnement de voir leur image améliorée malgré les grands attentats parisiens. Autrement dit, et au risque de décevoir ceux qui semblent l'espérer pour reprendre la main, les Français sont parfaitement capables de distinguer une majorité pacifique d'une minorité problématique et semblent immunisés contre le risque de globalisation ethnique ou religieuse.
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Me Gilles William Goldnadel : On voudrait à tout prix changer cet état de fait, les faire amalgamer ou stigmatiser alors qu'aucun discours public n'utilise cette thématique et qu'eux n'y songent pas obsessionnellement, qu'on ne procéderait pas autrement. Qui divise ? Quant à la mise en question de l'immigration massive incontrôlée, elle demeure du domaine de l'indécent indicible. Le mantra répété en boucle consistant à asséner que les assassins seraient français ou binationaux, pas question de réfléchir sur le fait que la majorité sont issus de l'immigration islamique récente. Interdiction donc de réfléchir sur les ratés programmés de l'intégration, les dangers avérés des migrations, ou la nécessité existentielle de combattre sans frein l'immigration illégale et invasive.
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Me Gilles William Goldnadel : Enfin, l'ensemble du corps politique, premier ministre compris et jusqu'au très estimable Mr Boubakeur , s'accordant à reconnaître l'urgence impérieuse de reconstruire l'organisation du culte musulman en France, il est difficile de pouvoir soutenir sans rire que ce qui nous arrive n'a strictement et absolument aucun rapport avec l'islam. On me permettra à ce stade de faire observer respectueusement à Manuel Valls que le « pacte » qu'il appelle de ses vœux sera autrement plus difficile à obtenir que lorsqu'il s'agissait du concordat des juifs ou de la séparation avec l'église catholique. Et Dieu sait pourtant que ce fut difficile. Les premiers considèrent que « la loi du pays est leur loi ». Les seconds doivent « rendre à César ce qui appartient à César ». Pas grand-chose à voir avec ceux qui doivent mettre la charia au-dessus de tout.
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Me Gilles William Goldnadel : Il est des pactes qui doivent ressembler à des décrets impérieux. Je me permets moi-même, au risque de diviser, de m'étonner de la surprenante soustraction opérée ce dimanche par la centaine de personnalités musulmanes françaises réclamant dans le JDD cette réorganisation de l'islam de France : « après l'assassinat de caricaturistes, après l'assassinat de jeunes écoutant de la musique, après l'assassinat d'un couple de policiers, après l'assassinat d'enfants, de femmes assistant à la célébration de la fête nationale, aujourd'hui l'assassinat d'un prêtre célébrant la messe ».
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Me Gilles William Goldnadel : S'agissant de personnalités averties, compte tenu du contexte spécifique des relations entre juifs et arabes, j'ai du mal à me persuader que cette soustraction des victimes juives de Toulouse ou de Paris relève seulement de la plus fâcheuse des distractions. Autre proscription sous peine de divisions: la critique du système judiciaire ou de certains de ses membres. Ici encore nos prêtres cathodiques en ont fait une sorte de tabou inviolable. Ici encore notre chaîne radiophonique nationale et publique, au lendemain du crime, se faisait l'écho du malaise de juges qui se sentiraient eux aussi, décidément, « stigmatisés ».
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Me Gilles William Goldnadel : Ainsi donc, il serait interdit de faire remarquer que le système judiciaire français est non seulement en panne, mais à présent paralysé. Interdit de faire observer, sous peine de je ne sais quelle autre stigmatisation , que Madame Taubira lui a porté le coup de grâce. Que durant une demie décennie la gauche esthétique a ralenti le programme de construction carcérale et lui a substitué l'inepte loi sur la contrainte pénale. Que non seulement cette dernière n'est pas appliquée, mais qu'en outre les juridictions croulent sous le nombre de peines non exécutées. Que désormais la justice pénitentiaire n'est plus en mesure d'assurer tous les trajets entre prisons et tribunaux et que des détenus sont libérés faute d'escorte ! (Le Figaro, Paule Gonzales 10 juillet & Le Monde, Jean-Baptiste Jacquin 24 juin).
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Me Gilles William Goldnadel : Mais il est interdit, plus encore, de faire remarquer que le débat sur la nécessité de réformer le droit est le plus commode des débats. Que celui de voir respecter l'État de droit est le plus indigent. Le bel Etat de droit que voilà célébré par ses thuriféraires vétilleux, de la Ligue des droits de l'homme au Parti Communiste : celui de l'état d'urgence qui tolère Nuit Debout et des lois républicaines piétinées sous les pieds des immigrés illégaux qui foulent impunément les rues quand ils ne manifestent pas publiquement en leur beau milieu. À l'heure où l'État n'est plus le danger mais le premier rempart contre la barbarie à barbe, gardons-nous d'écouter ceux qui devraient faire vœu de silence et d'humilité.
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Me Gilles William Goldnadel : Tout aussi mal séant est de faire remarquer que le tueur de Nice était un étranger bénéficiant d'un permis de séjour. Que dans un système judiciaire normal celui qui était connu pour des faits de violence et de vol et qui venait d'être condamné à la prison avec sursis pour agression avec arme, n'aurait plus dû se trouver à Nice le 14 juillet. Interdit de faire remarquer que si des juges n'avaient pas, contre l'avis éclairé du parquet, libéré un certain Adel Kermiche pour lui mettre au poignet une breloque dérisoire, une petite flamme de vie lumineuse brillerait encore. Et pourquoi diable, ne serait-il pas possible de le faire remarquer ?
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Me Gilles William Goldnadel : Pas pour morigéner un magistrat, pas pour le révoquer, pas même pour lui réclamer des comptes personnels. Pour tenter seulement de briser ses confortables certitudes ou seulement ses réflexes idéologiquement conditionnés. Mais les cerbères de cette idéologie peuvent encore mordre. En tous les cas ils aboient. La présidente du Syndicat de la Magistrature, Clarisse Taron, croit voir dans les critiques de la juge qui a ordonné la mise en liberté de l'égorgeur du prêtre « une mise à l'index de la justice » et même selon Médiapart (27 juillet) une « curée médiatique » (sic). Le syndicat du mur des cons, combien de divisions ?, conclut Me Gilles William Goldnadel (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/08/01/31001-20160801ARTFIG00135-terrorisme-du-vivre-ensemble-au-mourir-ensemble.php
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Belgique: le parti «Islam» constitue-t-il une menace?

En Belgique, «Islam» est le nom d’un micro-parti controversé fondé en 2012. Ses dirigeants appellent à la création d’un État islamique outre-Quiévrain. Ce parti est sous le coup d'une procédure d’interdiction, engagée par la droite belge.

La charia, je suis pour. C’est un combat de longue haleine, ça va prendre des décennies, mais le mouvement est lancé», expliquait en 2012 Rédouane Ahrouch, tout juste élu aux municipales. Son parti, baptisé «Islam» (pour «Intégrité, solidarité, liberté, authenticité et moralité») réalisait ainsi une première : faire élire deux conseillers municipaux dans les communes bruxelloises - équivalents d'arrondissements - de Moolenbeek et Anderlecht.

Source

Mais quelle guerre ?

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Michel Garroté - Suite à l'attentat de Nice, le Collectif Contre l’Islamophobie en France  (CCIF) ose demander au gouvernement français d'accentuer la surveillance de mouvements racistes et identitaires qui multiplient les appels à la haine et incitent explicitement à des représailles à l’encontre de nos concitoyens musulmans ; de réévaluer la politique antiterroriste, sur la base des rapports rendus récemment, de comprendre que les dérives de l’état d’urgence ou le ciblage abusif des musulmans amoindrissent la capacité de nos services de renseignement, et en définitive, ne garantissent pas notre sécurité, conclut avec culot le CCIF.
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Trois questions que moi je me pose : pour combattre le terrorisme islamiste, pourquoi ne pas passer à l’état de siège, puisque l’état d’urgence a prouvé son inefficacité ? Pourquoi les policiers, municipaux et nationaux, ne sont-ils pas équipés d'armes lourdes ? Pourquoi les militaires de la force Sentinelle ont-ils l'ordre de ne pas faire feu sur l'ennemi ? (à ce propos, lire l'interview de Pierre Martinet, ancien du Service Action de la DGSE ; voir lien vers source en bas de page).
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Et puis, je note, comme l'écrit d'ailleurs Jacques de Guillebon sur Causeur, je cite (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page), que "certains à gauche et à l’extrême gauche entendent à l’évidence faire monter la discorde un cran plus haut dans le pays. Quand ils affirment que l’islamisme et l’ultradroite recherchent la confrontation, c’est leur propre désir qu’ils expriment : celui d’une vraie guerre civile, contre les forces d’une extrême droite qu’ils ne trouvent plus depuis que Marine Le Pen a rationalisé le discours du Front national. Alors ils soufflent sur les braises, au besoin ils les fabriqueront eux-mêmes" (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Sur Boulevard Voltaire, l'éditorialiste Maxime de La Devèze écrit notamment, à propos de cette guerre, car s'en est une (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Ils déclarent une guerre qu’ils ne feront pas, craignant celle qu’on pourrait leur faire, qu’ils appellent déjà civile alors qu’elle s’appellera révolution. On ne peut plus regarder la guerre peinard à la télé. La guerre est en bas, dans la rue. Clic, un touitte « Je suis bidule », un portrait qui pleurniche sur fond de drapeau. Déjà des dizaines d’attentats en France. Plus de 200 morts en moins d’un an. 20 % d’homicides de plus que la moyenne annuelle.
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Maxime de La Devèze : Pour les glorieux qui nous gouvernent, le terrorisme, c’est un peu comme les accidents de la route : on ne pourrait jamais l’éradiquer, il faudrait apprendre à vivre avec pour vivre ensemble. C’est la guerre. On avait vu Johnny et Elvis partir pour l’armée. Est-ce qu’on verra David Guetta, Christophe Maé, Maître Gims ou Kendji Girac s’enrôler ? Que tout cela semble lointain et désuet dans ce nouveau monde électronique et sans limites, celui du confort en plastique, de Facebook, de Tinder, des centres commerciaux, des immeubles en verre, de la vie à crédit, des familles « recomposées » et du mariage gay, un monde qui se rêve immortel avec Google.
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Maxime de La Devèze : Rattrapé par des branleurs en claquette-jogging, armés d’un volant de camion, d’une machette, d’un flingue en tôle à 600 euros, au nom de quelques sourates de l’islam apprises sur le même Web que celui de notre bonheur égotique ; avec le même Instagram que nos selfies, le même mur Facebook que nos états d’âme. Nos politiques font la guerre, disent-ils, mais sans armée. C’est qu’ici, c’est le royaume de l’intérieur : les soldats font la guerre à l’extérieur. Où est la frontière entre l’intérieur et l’extérieur ? Ils l’ont abattue. Mais ils l’invoquent encore pour tracer les prés carrés des rentiers et découper des zones de chalandise électorale.
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Maxime de La Devèze : « L’intérieur », la France, est devenu un sanctuaire pour anciens combattants de l’État islamique. La vie est tout de même plus douce à Saint-Denis avec le RSA qu’affamé sous les bombes à Raqqa. Tout au long de ce quinquennat, des ministres ont encouragé d’une certaine façon des gens à partir combattre en Syrie. N’est-ce pas Laurent Fabius qui déclarait qu’il fallait abattre Assad, qu’« Al Nosra » faisait du bon boulot, et ordonnait qu’on leur livre des armes ? C’est Manuel Valls qui disait que lutter contre Assad était une priorité.
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Maxime de La Devèze : C’est toute cette haute administration méprisante de cabinets ministériels et de diplomates, hors-sol et en boucle courte, qui a formé ces décisions et soutenu ces positions. Confus, empruntés, ils vont moins vite que la musique. Comme toutes leurs promesses, ils déclarent une guerre qu’ils ne feront pas, tout en craignant celle qu’on pourrait leur faire, et qu’ils appellent déjà civile, alors qu’elle s’appellera révolution, conclut l'éditorialiste Maxime de La Devèze (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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De son côté, Bernard Antony écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L’abomination de l’attentat islamiste de Nice appelle d’abord l’expression de l’unité française dans le deuil et la prière à la pensée des morts et des immenses souffrances des blessés et de celles des proches des victimes. Mais elle suscite aussi indignation et colère devant l’incurie gouvernementale et aussi devant la continuation du déni de réalité sur les causes et l’extension de la barbarie. Car c’est depuis bien longtemps que le fanatisme islamiste ou islamo-gauchiste massacre ; dans l’indifférence hélas trop générale de notre peuple tant qu’il ne ciblait jadis que nos compatriotes d’Afrique du nord et ne se propageait qu’au Liban et au Proche-Orient.
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Bernard Antony : Après Al-Qaïda, et les immenses attentats du 11 septembre 2001 à New York, l’État islamique et ses filiales frappent désormais sur tous les continents. Mais surtout ils préparent, on le sait bien, d’autres moyens de terreur, chimiques, bactériologiques voire l’utilisation de produits nucléaires. La classe politico-médiatique fournit en abondance à chaque attentat son lot de communiqués pré-programmés d’une insigne indigence et répétitivité, ne trouvant souvent pas autre chose à dire que « les attentats sont lâches et abjects ». Un quidam de France-Info a même atteint un sommet d’une stupéfiante imbécilité en osant proférer l’interrogation : « Comment un Niçois a-t-il pu tuer d’autres Niçois ? ».
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Bernard Antony : On reste accablé devant pareille ineptie. Rares sont ceux voyant clairement que la tuerie de Nice, relevant certes du crime contre l’humanité, s’inscrit dans une stratégie puisant très loin dans l’histoire ses modèles de terreur, par exemple dans le jihâdisme des « hashishins ». Trop peu s’avisent de rappeler : Que l’État islamique a initialement bénéficié de l’appui de l’Arabie Saoudite, du Qatar et de la Turquie. Et d’exiger que vienne enfin de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) regroupant les 57 pays « d’islam », une unanime et solennelle Charte de condamnation du terrorisme. Ceci ne serait-il pas le plus sûr moyen d’éradication de l’islamophobie ?
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Bernard Antony : Or, on est stupéfait de constater qu’alors même qu’on est devant l’horreur et devant les immenses souffrances causées par un fou d’Allah c’est tout de suite la crainte de l’islamophobie qui semble prioritairement en émouvoir certains. La guerre que l’islam jihâdiste fait aux nations ne sera pas gagnée en France et ailleurs avec de dérisoires opérations « sentinelles » où l’on fixe en vain et épuise des milliers de nos soldats. La guerre à mener doit être simultanément celle de la lutte idéologique, de l’action psychologique et celle de la traque et de l’élimination des terroristes et de leurs réseaux de connivence et de soutien qui pullulent dans certains quartiers, conclut Bernard Antony (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté

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http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Actualite/Actualites/La-France-se-fait-infiltrer-par-l-islamisme-radical?ref=yfp
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http://www.causeur.fr/ultradroite-extreme-droite-plenel-dgsi-attentat-nice-39282.html
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http://www.bvoltaire.fr/maximedeladeveze/la-guerre-dites-vous-laquelle,272199
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http://www.bernard-antony.com/2016/07/massacre-de-nice-jusqua-quand-le-deni_15.html
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