Entretien avec Oskar Freysinger sur les incidents de Cologne et sur le renvoi des criminels étrangers

Les incidents de Cologne ont ému l’opinion publique et ont eu un retentissement un peu partout dans le monde. La Suisse sera amenée à se prononcer une fois de plus dans les urnes, le 28 février prochain, sur le renvoi des criminels étrangers. Retour sur ces deux sujets, qui peuvent difficilement être dissociés l’un de l’autre, avec le conseiller d’Etat valaisan Oskar Freysinger.

Interview : Alimuddin Usmani

Suite sur la Pravda.ch

Freysinger, censuré par le journal Le Temps, son interview en entier

Vous voulez savoir comment Le Temps, "journal de référence", traite ses interlocuteurs ? Voici un exemple parlant.

Le mardi 17 novembre, Xavier Lambiel me téléphone en me disant que sa rédaction veut réaliser une interview approfondie qui révèle le fond de ma pensée politique. Je lui réponds que j’ai un emploi du temps démentiel et lui demande quel délai il me donne.

Réponse : c’est assez urgent, pour demain mercredi, ou au plus tard jeudi.

Après réflexion, je lui suggère de m’envoyer ses questions par mail, lui promettant une réponse exhaustive avant la nuit.

Les questions m’étant parvenues dans l’après-midi, j’y ai répondu pendant presque deux heures. Un temps qu’il a fallu aménager dans mon agenda.

Mercredi, je reçois un mail du journaliste m’informant que l’interview ne paraîtra que vendredi 20. Je lui réponds que c’est OK pour moi.

Le jeudi, enfin, un nouveau courriel m’annonce que la rédaction renonce finalement à publier l’interview le lendemain et qu’elle ne la publiera que la semaine suivante à la condition que je sois sur le ticket UDC pour le Conseil fédéral !

Là, je fais savoir à Xavier Lambiel qu’il n’a plus besoin de me téléphoner et que je ne répondrai plus à aucune sollicitation du Temps, n’appréciant pas d’être pris pour un con. Je m’y tiendrai et ne m’étonne plus que ce journal, dirigé par des amateurs incompétents et des cuistres, voie son lectorat fondre de jour en jour.

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Pourquoi cette censure ? Peut-être les rédacteurs ont-ils été mécontents des réponses que j’ai données à des questions très polémiques ? Peut-être n’ai-je pas suffisamment illustré la thèse selon laquelle l’UDC serait composée de butors ou de mononeurones ? Quoi qu’il en soit, je ne permettrai pas que mon temps et ma parole soient suspendus au bon vouloir ou aux manipulations tactiques des calamiteux maîtres du Temps. Je publie donc ci-dessous l’entretien tel quel.

Comme disent les journalistes, « le public a le droit de savoir »…


INTERVIEW

Pourquoi dites-vous que la troisième guerre mondiale a déjà commencé depuis longtemps ?

Elle a commencé au lendemain de la deuxième, de manière insidieuse et lente. Nous avons été, pendant des décennies, comme des grenouilles baignant dans une eau tiède. Une tiédeur confortable faite de progrès social, de consommation, de divertissement. Et nous n’avons pas remarqué que nous y perdions notre âme. Maintenant, l’eau est devenue très chaude. Sous peu, elle sera bouillante et nous y passerons tous. Une civilisation qui est en dessous du seuil de 2,1 enfants par couple, qui se renie elle-même, qui jette aux oubliettes toutes ses valeurs et qui renie des pans entiers de son histoire est vouée à disparaître.

Le crépuscule des dieux approche et nous ne voulons rien voir venir.

C’est le déni qui nous tuera, l’aveuglement et l’inaction. Nous nous sommes évertués à nourrir sur notre sein le serpent qui nous mordra et nous le considérons toujours comme un doux chaton ronronnant !

Pourquoi dites-vous de l’Europe qu’elle est « malade » ?

Elle est malade de ses élites lâches et corrompues, de gens ne considérant plus le bien commun, mais seulement leurs petits intérêts propres, leurs ambitions, leurs prébendes. Ils ne font plus rêver personne. Ils ont perdu toute crédibilité. Leur incapacité à prendre des décisions nécessaires et à les assumer plonge les pays européens dans un marasme grandissant. Ils veulent tellement plaire qu’ils renient leurs racines, leur culture, leur histoire, car ça risquerait d’être « mal vu ». Or, un politicien n’a pas à plaire, il a à faire ce qui est juste, il a à faire ce qui doit être fait, et tant pis pour l’image. C’est le seul moyen pour retrouver une cohérence, le seul chemin pour retrouver le respect des citoyens.

N’exagérez-vous pas quand vous dites que « les écrits de Voltaire seront brûlés sur la place publique dans 20 ans » ?

Absolument pas. On s’évertue déjà maintenant à les interdire, car ils risquent d’offusquer certains milieux. Demain, on les brûlera sur la place publique. La soumission de la société civile à des idéologies doctrinales et liberticides finit toujours par des autodafés.

Vous prétendez représenter « l’anticorps contre la barbarie ». Que voulez-vous dire ?

Je suis un crieur dans le désert, un avertisseur. Depuis des années, je me bats contre la propagation, à l’intérieur du corps social, d’éléments criminogènes et liberticides qui ne sont pas issus de notre culture, de notre droit, de notre histoire. L’application rigoureuse de la sharia n’est pas compatible avec l’État de Droit tel que nous le concevons (arrêt Refah, CEDH 2001). Laisser des extraterritorialités juridiques se propager met en danger l’État de Droit. Accepter la coexistence de systèmes juridiques contradictoires crée des conflits et des tensions menant à la violence et la guerre civile. L’Europe doit défendre avec vigueur ce qui fait d’elle une exception civilisationnelle, elle doit revendiquer son droit de défendre ses valeurs immuables : la dignité individuelle inviolable, la liberté d’expression, le libre arbitre. C’est notre devoir envers nos enfants, envers nous-mêmes. L’Europe doit extirper les éléments liberticides qui cherchent à détruire notre société de l’intérieur en se prévalant des droits que nous leurs accordons tout en privant d’autres de leurs droits et en se moquant des devoirs qu’ils ont face à leur pays d’accueil.

La théorie du remplacement à laquelle vous souscrivez n’est-elle pas catastrophiste ou paranoïaque ?

La réalité est là. Les chiffres sont terrifiants. L’Europe est devenue stérile. Elle sent la mort. Entre l’euthanasie et l’avortement, les forces vives de notre continent s’amenuisent. Nous prolongeons la vie, mais nous n’en créons plus, parce que nous ne croyons plus en notre futur, en nos valeurs, en nous-mêmes. Nous passons d’une impulsion fugace à l’autre, nous consommons la vie comme si c’était un Big Mac, nous tuons notre ennui par des divertissements futiles, nous fuyons l’autre en le tenant à distance par l’électronique, nous nions la maladie et la mort en nous cloisonnant, nous nous déresponsabilisons par une pathologisation de nos dérives, par le recours systématique à des psys. Nous bourrons nos enfants de Ritaline pour qu’ils se tiennent tranquilles, nous prônons la solidarité et l’ouverture, mais nous cultivons notre égoïsme en nous refermant sur nous-mêmes. De cette manière, nous avons affaibli nos défenses, perdu notre vigueur. Des peuples plus forts, plus brutaux, portés par un dogmatisme étroit, vont finir par nous balayer.

Vous évoquez parfois « la haine de la race blanche ». Cet argument n’est-il pas un renversement de paradigme pratiqué par ceux qui haïssent l’islam ?

Pas du tout. C’est de la haine de l’homme blanc de lui-même que je parle, de son autoflagellation, de sa culpabilisation qui le pousse à ne plus oser s’affirmer, à se taire, à se coucher devant la barbarie croissante.

Vous êtes parfois taxé de racisme et classé à l’extrême droite de l’échiquier politique. Où considérez-vous vous situer sur cet échiquier ?

Je suis un démocrate convaincu. Un défenseur acharné de la vie, de la liberté individuelle qui ne peut exister que si l’homme assume ses choix. Je suis un défenseur de l’état de Droit et de la seule vraie liberté, celle qui est au fond de nous, cette étincelle d’essence spirituelle qui nous habite et qui a pour nom : amour transcendant ! Cela fait de moi un homme qui échappe aux clivages traditionnels, un humaniste et un mystique en même temps. Je refuse tous les totalitarismes, qu’ils soient collectivistes ou doctrinaires, car ils sont toujours matérialistes et cherchent donc le pouvoir absolu dans un monde limité. Quelle aberration. Il n’y a pas d’autre pouvoir que le pouvoir d’amour.

Pour vous, les Américains œuvrent à la perte de l’Europe en favorisant volontairement la crise migratoire actuelle. Vous considérez-vous comme antiaméricain ou comme pro russe ?

Je constate que les Américains ne sont plus le « policier de la planète », mais le premier générateur d’un chaos mondial. Ses jalons s’appellent Irak, Afghanistan, Libye, Syrie, Ex-Yougoslavie, Ukraine et j’en passe. L’empire US ne veille qu’à ses intérêts propres. Il ne connaît que des pays qui se soumettent à son diktat ou des pays qui s’y opposent et qu’il faut combattre.

La Russie a le courage de s’opposer à la Némésis yankee. Elle a retrouvé des valeurs, des couleurs, retrouvé la foi ; malgré les difficultés, elle est vivante ! Les USA ne sont plus qu’un propagateur de mort et de destruction et l’OTAN est leur instrument obéissant. Je suis convaincu que le futur de l’Europe se fera avec la Russie et non pas contre elle. C’est justement cette collaboration que les Yankees essaient par tous les moyens d’empêcher, sachant qu’il en émergerait un formidable contre-pouvoir économique, social, culturel et peut-être militaire.

Vous critiquez régulièrement les médias. Est-ce que les théories dites « complotistes » vous séduisent ?

Pour qu’il y ait complot, il faudrait qu’il y ait un semblant de réflexion ! Or, la plupart des médias sont aux ordres. Ils propagent la doxa dominante, se copient les uns les autres, condamnent malgré la présomption d’innocence, ignorent toute conception d’équité. Ils vivent désormais plus par l’image et sa dérive émotionnelle que par le verbe. Je les utilise comme ils m’utilisent. C’est un jeu de dupes. J’ai besoin de la visibilité qu’ils offrent malgré les distorsions de mon image et eux ont besoin d’un méchant pour pouvoir se faire un film qu’ils tentent de vendre à la foule.

Vous vous exprimez régulièrement en France ou en Allemagne. Avez-vous l’ambition d’être reconnu comme un idéologue des droites dures européennes ?

Dans mes conférences, je parle de démocratie directe, de la dignité inaliénable de l’homme, de la souveraineté. J’y parle de collégialité, de compromis, de dialogue. J’y parle de paix sociale, de droits populaires étendus, d’équilibres sensibles. J’y parle de la Suisse, un modèle d’essence métaphysique unique au monde. La Suisse est le seul pays sur terre qui a su traduire les lois immuables d’Antigone dans sa réalité politique vécue. Chez nous, Antigone fait le boulot de Créon sans devoir se renier. Chez nous, le cadavre de Polynice est enterré rapidement afin de rendre à la terre ce qui est sorti de la terre et permettre le pardon et le renouveau. En Suisse, les cadavres ne sont pas exhibés à des fins politiques. La Suisse est un perpetuum mobile, l’incarnation du développement durable politique. La Suisse est une horloge sensible, aussi forte que fragile, elle offre un mode de gouvernance unique dans l’histoire du monde, c’est un moule précieux qu’il faut propager, qu’il faut exporter, car c’est grâce à lui que le monde peut guérir.

Votre pensée politique est-elle gouvernementale et a-t-elle sa place au Conseil fédéral ?

Si ce que je viens de répondre dans cet interview n’est pas « gouvernemental », alors je crains que le gouvernement ne soit qu’une coquille vide.

 

 

 

Source : blog d'Oskar Freysinger

Terrorisme et sécurité: débat entre un politicien et un philosophe, Oskar Freysinger et Johan Rochel

Journal spécial consacré aux attentats de Paris survenus vendredi 13 novembre pour tenter d’expliquer quelle résonance ces événements ont en Valais. Le bilan se monte à ce jour à 129 morts et plus de 300 blessés, dont certains dans un état grave. Deux invités pour commenter et éclairer cette actualité: le chef de la sécurité du canton, le conseiller d’État Oskar Freysinger et Johan Rochel, philosophe.

Oskar Freysinger est le ministre valaisan en charge de la sécurité, Johan Rochel est auteur de “La Suisse et l’Autre, plaidoyer pour une Suisse libérale“.

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Merci à Pierre H.

 

Oskar Freysinger: « Le multiculturalisme est à la société ce que la partouze est à l’amour »

 

Source : Boulevard Voltaire Oskar Freysinger, conseiller d’État du Valais et membre de l’Union démocratique du Centre (UDC), répond aux questions de Charlotte d’Ornellas sur l’Union européenne et le système politique de la Confédération helvétique. Pour Oskar Freysinger, l’Union européenne est un système bureaucratique, centralisateur, voulu par une élite, éloignée des soucis des citoyens. En [...]

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Extrait de: Source et auteur

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Oskar Freysinger, excellent sur la RTS ce matin

Il était aujourd'hui l'Invité de la rédaction / Journal du matin / RTS

 

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Interview personnalisé d'Oscar Freysinger par Ludovic Rocchi :

Les antifas veulent saboter la venue de Christoph Blocher à Genève

Appel contre la venue de Blocher et de Freysinger à Genève

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Christophe Blocher et Oskar Freysinger sont invités à Genève le lundi 31 août 2015 par la section genevoise de l’UDC. Ce meeting UDC pour préparer les éléctions du 18 octobre s’intitule “Rester libre” et est prévu à la Salle des fêtes de Carouge.

Ce parti bourgeois, populiste et islamophobe invite pour l’occasion ces deux sinistres personnages adulés par une bonne partie de l’extrême-droite européenne.

Christophe Blocher, le millionaire néo-conservateur

Blocher animait dans les années 80′ les activités du “Club des amis de l’Afrique du Sud”, une association suisse de soutien aux racistes sud-africains et contre la fin de l’Apartheid. En 2006, Christoph Blocher, alors ministre de la Justice, avait décidé de fermer de nombreux lieux de transit et d’hébergement pour limiter la capacité d’accueil des migrantEs.

Oskar Freysinger, le chou-chou des identitaires

Invité d’honneur lors des «Assises contre l’Islamisation de nos pays» organisé par le Bloc Identitaire à Paris le 18 décembre 2010, il a depuis collaboré à plusieurs reprises avec cette formation d’extrême-droite française. En 2013 des journalistes avaient remarqué la présence du drapeau du II Reich allemand (utilisé comme emblème par les néonazi), au domicile d’Oskar Frysinger, alors qu’il venait d’être fraichement élu conseiller d’Etat valaisan. Il a également eu des liens avec les ultra-nationalistes Filip Dewinter (Vlaams Belang) et Robert Spieler (Nouvelle droite populaire).

Freysinger et Fabrice Robert (ancien néo-nazi d'Unité Radicale, fondateur et leader du Bloc Identitaire)

 

Nous appellons à la mobilisation pour annuler cet événement et le saboter si nécessaire.

Il faut absolument mettre la pression sur la ville de Carouge et sur l’UDC afin qu’ils comprennent que Blocher et Freysinger ne sont pas les bienvenus!

Si la ville de Carouge et l’UDC n’annulent pas l’événement, les idées de sabotage peuvent être multiples et variées (transport, éléctricité, aération, …etc, utilisez votre imagination et votre créativité!).

Voici toutes les informations utiles pour participer à cette campagne contre l’UDC, et la venue de Blocher et de Freysinger:


 

Salle des fêtes de Carouge

Rue Ancienne 37, 1227 Carouge

Parking
Parking du Centre communal (accès rue Joseph-Girard 13 )
Parking Sardaigne

Contact
Service constructions, entretien et sports
Tél.: 022 307 89 60
Du lundi au vendredi, 8h30-11h30
Fax: 022 307 89 69
E-Mail: [email protected]

 

La mairie de Carouge

Nous appellons donc tous les K-rougeois et les K-rougeoises, les Genevois et les Genevoises, les corbeaux noirs et les moutons noirs, la gauche radicale et la gauche réformiste, les jeunes et les vieux/vieilles, à se mobiliser contre la tenue de ce meeting! Nous ne voulons pas d’islamophobes et de racistes à Carouge comme à Genève!

Noyons d-emails et de fax la mairie de Carouge! Occupons leur ligne téléphonique! Harcelons l’UDC!

 

Pas de cis-tra à Rouge-K! Contre l’UDC, Freysinger et Blocher!

Solidarité avec les migrantEs! A bas la xénophobie et l’islamophobie!

Nous sommes tous et toutes des Heimatmüde!

 

RAGE – Réseau d’Agitation Genève

Source

Oskar Freysinger: Ma “virulence” selon le “Matin Dimanche”

Le Matin Dimanche du 22 mars consacre trois belles pages à l’initiative parlementaire contre l’homophobie et à son auteur, le socialiste valaisan Mathias Reynard. Au cours de l’interview, Fabian Muhieddine me place «parmi les plus virulents» détracteurs de cette initiative dans le débat au National. Sur quoi, hypocritement, Reynard renchérit: «Sa virulence m’a surpris».

En quoi tenait ma «virulence»? Je me suis contenté de monter en tribune pour poser une question à M. Reynard. La question que voici:

Monsieur Reynard, je vous ai bien entendu. Je fais moi-même partie d'un groupe social appelé UDC. Cela fait 16 ans que je suis systématiquement insulté, stigmatisé, discriminé et vilipendé. Est-ce que, au même titre que la norme pénale contre l'homophobie que vous proposez, vous seriez d'accord d'introduire une norme identique contre l'UDC-phobie?

Suite

Oskar Freysinger « Notre société démocratique est menacée dans ses fondements, notre civilisation est en péril »

Savatan, rentrée de l’An. Discours du 13 janvier 2015 à Lavey-les-Bains. Oskar Freysinger, responsable du département de la Formation et de la Sécurité, s’adresse aux policiers, aux militaires ainsi qu’aux autorités politiques et religieuses

Extraits:

« Nous avons amené notre jeunesse, au nom du multiculturalisme, à accepter l’inacceptable, à tolérer l’intolérance au nom de la tolérance, à pratiquer l’autocensure, à parler de tout sauf de ce qui fâche.
Non content de cela, nous avons permis à des éléments criminogènes qui ne partagent aucune de nos valeurs, de pénétrer nos sociétés libres, ouvertes et accueillantes, mais fragilisées dès le moment où elles sont noyautées de l’intérieur par des éléments exogènes ne respectant pas leur pays d’accueil. Ils veulent bien profiter de tous les droits que nous leur accordons, mais ne veulent remplir aucun devoir. »

« Après avoir détruit nos propres repères, bafoué nos valeurs, après avoir pratiqué une auto-flagellation d’un ridicule qui risque pour une fois de s’avérer mortelle, nous avons déstructuré notre tissu social, décomposé nos familles, relativisé nos valeurs jusqu’à ériger l’absurde et le non-sens en dogmes, créant ainsi un vide abyssal au fond de nos coeurs et de nos consciences. Or, la nature en général et la nature humaine en particulier ont horreur du vide ! Ce vide, c’est un dogmatisme religieux moyenâgeux qui est venu le combler, associé à un clanisme digne des tribus néolithiques. »

« Le communautarisme qui s’est installé dans les banlieues qu’il a transformées, non pas en cités de non-droit, mais en cités régies par des lois radicalement contraires aux principes de l’Etat de Droit, de l’Etat nation démocratique, est une pierre tombale sur le pré carré de nos libertés. »

« Nos voisins français ayant favorisé la gangrène de manière beaucoup plus conséquente que nous, les petits Suisses, voient fleurir, sur les champs Elysées, tous les drapeaux, du marocain à l’algérien en passant par le tunisien, les jours ou les bleus jouent, mais pour ainsi dire aucun drapeau tricolore. »

« Entre 2013 et 2014, le nombre de juifs ayant quitté la patrie de Voltaire a doublé, tant ils craignent désormais pour leur sécurité en raison d’un antisémitisme qui n’a plus, depuis longtemps, les cheveux blonds et les yeux bleus. »

« Actuellement, notre système légal nous donne de plus en plus l’impression de défendre avant tout la pègre et la racaille.
Quant à la victime, elle n’a qu’à se débrouiller, elle n’intéresse personne, car par un tour de passe-passe étonnant, on a transformé les criminels, les assassins, les terroristes en victimes du système bourgeois abhorré que de grands docteurs prétendument humanistes veulent éradiquer de la surface de la terre, quitte à s’allier au diable pour y parvenir. »

« Chers responsables de la sécurité, chers policiers, militaires, chères autorités politiques, je profite de cette tribune pour réaffirmer haut et fort ce qui est notre devoir sacré, le premier devoir régalien de la société : garantir la sécurité de nos concitoyens.
C’est cette volonté qui nous réunit ici ce soir, c’est cette mission de plus en plus difficile qui sera la nôtre ces prochaines années. Ne baissons pas les bras, car nous sommes le dernier rempart contre la barbarie. »

Oskar Freysinger, Conseiller d’Etat

 

Source

Oskar Freysinger : C’est la civilisation qu’on assassine

Ils l’ont fait. En plein jour, en plein cœur de la Ville lumière, capitale de la patrie des droits de l’homme. Ils ont amené la barbarie au cœur de l’Europe en abattant froidement leurs frères humains qu’ils ont déshumanisés en les réduisant à des chiens galeux. Ils ont jugé légitime, selon leurs lois, d’abattre ces chiens d’infidèles pour les punir de leur liberté d’esprit.

J’ai beau exprimer ma plus profonde sympathie aux proches des victimes, il me semble que le verbe sonne creux, que les mots ne suffisent pas. Les mots. Les symboles. C’est en raison de leur force que les dessinateurs et collaborateurs de « Charlie Hebdo » ont été abattus. En les tuant, on a tenté d’éliminer le rire et le sens critique, les deux piliers essentiels de la démocratie, de l’État de droit, de la civilisation.

Une société civilisée se nourrit de l’esprit critique, cultive l’humour et le rire, les attitudes les plus libératrices de l’homme.

Les fous de Dieu détestent l’esprit critique. Ils haïssent le rire. Car ils abhorrent la liberté.

En ce 7 janvier 2015, à Paris, des hommes et des femmes sont morts pour avoir osé être libres.

À travers eux, c’est la démocratie, c’est la civilisation qu’on a tenté d’assassiner au nom d’un dogme totalitaire.

Il reste à espérer que l’Europe saura enfin se réveiller de sa léthargie, de son attitude lénifiante envers la barbarie importée.

Sinon, demain, la Syrie, l’Irak et la Libye ne seront plus des territoires de mort et de désolation lointains, mais une réalité dans nos villes, nos rues et nos maisons.

Oskar Freysinger
Conseiller d’État et Conseiller national

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Secret médical en prison: débat entre Oskar Freysinger et Monique Lehky Hagen

Le secret professionnel doit-il s'effacer dans certains cas?

La sécurité publique doit-elle l'emporter sur la relation de confiance établie entre le praticien et son patient incarcéré?

Débat entre Oskar Freysinger, conseiller d'état valaisan et Monique Lehky Hagen, présidente de la Société médicale valaisanne :

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