Mais quelle bonne nouvelle: le PLR Nicolas Jutzet annonce sa retraite politique!

Cenator: Bien entendu, étant libéral, et militant, Jutzet a également rendu de grands services à notre pays, mais pour nous il restera tristement célèbre pour les dégâts qu'il a causés à la liberté de penser en Suisse romande.
En effet, après l'échec de l'initiative No Billag, l'uniformité médiatique est devenue pire et pour maintenir en vie ces machines à propagande, les subventions coulent à flot. Quant à la RTS, elle s'est retrouvée plus décomplexée et toute-puissante que jamais pour diffuser la pensée unique.

Exemple du talent de Jutzet pour se saborder dans les débats:
Forum, 11.01.2020:
Le PLR dépose une initiative pour l’âge de la retraite à 66 ans.
Invités: Nicolas Jutzet, vice-président des Jeunes libéraux-radicaux suisses, et Samuel Bendahan, conseiller national socialiste.

Face aux arguments hors sol et dogmatiques de Bendahan, Jutzet aurait dû pouvoir remporter aisément le débat.
Malheureusement, comme souvent, Jutzet déverse ses arguments, ici très valables, dans un flot tellement rapide, et en plus peu audible, que Bendahan, dont l'intervention est audible et compréhensible, emporte la mise, malgré ses arguments totalement prévisibles et son raisonnement qui ne tient pas debout.
Le jeune PLR aurait dû se débrouiller pour être présent dans le studio, ou du moins s'assurer préalablement d'être bien audible, et dans tous les cas s'efforcer de ralentir son rythme de parole par respect pour les auditeurs, ou encore envoyer quelqu'un d'autre à sa place.

Lien vers le débat: https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/le-plr-soutient-une-initiative-pour-lage-de-la-retraite-a-66-ans-debat-entre-nicolas-jutzet-et-samuel-bendahan?id=10985415

Par ailleurs, dans beaucoup de ses interventions médiatiques, Jutzet a trop mis l'accent sur l'aspect économique des problèmes soulevés, au détriment de la souveraineté du pays. En épousant des causes à la mode, sans tenir compte des enjeux civilisationnels, Jutzet est devenu une valeur sûre pour la RTS, lorsqu'elle devait faire appel à un représentant de la Droite… qui cherche à plaire avant tout.

Jutzet a contribué à rendre la RTS toute-puissante, grâce à l'échec de l'initiative No Billag, rejetée à 71,6%

Nicolas Jutzet est devenu célèbre après avoir dirigé la campagne de l'initiative No Billag en Suisse romande. Le jeune cadre PLR s'est concentré sur le montant de la redevance, sans attaquer le problème primordial, à savoir l'abus du monopole de la RTS par lequel elle déverse un militantisme qui la met en position d'être le premier parti de Suisse.

Un exemple illustrant Jutzet dans notre souvenir est celui où il se trouve dans le train, assis en face du journaliste Pierre Nebel, filmé par la RTS. Au lieu de sortir ses griefs contre la RTS, Jutzet rassure Nebel en disant qu'il aime bien la RTS, et pointe comme problème le fait que Nebel porte une cravate, pour souligner la différence de génération entre eux.

Cette année, Jutzet s'est également fait remarquer en prônant le polyamour, en ces temps où l'institution de la famille est si violemment attaquée par la Gauche et toute la bienpensance.
Jutzet soutient que le droit et la morale ne doivent pas être liés.

https://lesobservateurs.ch/2021/03/07/mariage-pour-tous-stop-a-la-tactique-du-salami-signez-le-referendum/

Utilisé par les médias comme représentant des idées de la Droite, son départ sera un soulagement pour la vraie Droite.

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arcinfo.ch: Le Rochefortois Nicolas Jutzet se retire de la vie politique. Le vice-président des JLRS l’a annoncé ce samedi à Berne. Il désire «passer plus de temps à s’engager pour la liberté».

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A 26 ans, il part avec «le sentiment du devoir accompli»

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Nicolas Jutzet souhaite investir son temps dans ses engagements à Liber-thé, «le média qui infuse la liberté», et à l’Institut Libéral, basé à Lausanne.

Le jeune homme a notamment présidé le comité de campagne romand «No Billag» en vue de la votation fédérale sur l’initiative du même nom. Celle-ci a été rejetée le 4 mars 2018 par 71,6% des votants.

Suisse : le lâchage de la presse écrite interpelle

Syndicats, éditeurs et Parti socialiste se sont émus du retrait de la presse écrite au profit de la radio et de la télévision.

[…] Les éditeurs, le PS et les syndicats saluent la loi sur les médias, mise en consultation mercredi, mais déplorent le lâchage de la presse écrite au profit de l'audio-visuel. Le PLR et le PDC affichent un soutien plus modéré, tandis que l'UDC et l'USAM disent non.

Le PS et Syndicom et le Syndicat suisse des mass médias (SSM) appellent au maintien d'une aide générale aux prestations journalistiques pour soutenir les médias imprimés. […]

«Une offre de médias diversifiée et de haute qualité dans toutes les régions du pays est une condition préalable indispensable au bon fonctionnement de la démocratie», souligne Géraldine Savary, conseillère aux États (PS/VD). […]

Selon eux, la presse reste le plus grand contributeur à la formation des opinions dans le débat démocratique. Les fonds publicitaires siphonés par Google et Facebook manquent pour la création de contenu journalistique en Suisse, poursuivent les éditeurs. […]

Le PLR soutient le projet du Conseil fédéral, qui a repris une partie de nos revendications, a précisé le conseiller national Hughes Hiltpold (PLR/GE). Le Genevois synthétise la position de son parti par l'expression de «scepticisme bienveillant».

[…] L'UDC défendra une non-entrée en matière devant le Parlement, a indiqué le conseiller national zurichois Gregor Rutz, jugeant le projet de loi inutile.

Médias en ligne

Le PS, les éditeurs et les syndicats saluent le fait que les médias en ligne fassent l'objet d'une nouvelle aide. L'UDC, le PLR et l'USAM sont en revanche opposés à l'extension des subventions aux médias électroniques. […]

Diversité médiatique

Pour le PLR, l'objectif central de la nouvelle loi sur les médias reste d'assurer une vaste diversité dans le paysage médiatique suisse. La SSR a ici un rôle important à tenir. L'offre de service public de la SSR doit cependant être mieux définie dans le cadre de la nouvelle loi sur les médias, en mettant l'accent sur le contenu essentiel du mandat de service. […]

Article entier : Le Matin

Quelques commentaires de lecteurs :

Michel GASSER : Etant moi aussi du 3e âge, la lecture informatique de la presse ne me pose pas de problème comme le prouvent mes interventions quotidiennes. Par contre, je préfère boire mon café ou ma bière au bistrot avec un vrai journal sur la table, plutôt que devoir m'encombrer d'une tablette ou d'un smartphone.

Michel Fehr : Emus...voila voila, ça promet déjà des actions émouvantes non ?

Alain Bovett : C'est simplement lamentable. L'ère informatique, même si elle devient plus facile à utiliser, reste encore trop souvent inaccessible est encore trop éloignée et compliquée pour ces vénérables personnes que sont celles du 3ème âge. Pourtant, elles ont autant le droit que quiconque, d'avoir accès à ce genre d'information.

Gilles Crettenand : M. Bovet, vous sous-estimez nos aînés. Pour avoir travaillé en EMS, j'ai connu de vénérables petites dames qui maîtrisaient les moyens de communication et de paiements modernes nettement mieux que les jeunes.

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Rappel : éditorial de Grégoire Nappey, rédacteur en chef du «Matin», 4 mars 2018 :

[…] Près d'un tiers des Suisses est suffisamment insatisfait de l’actuelle organisation du service public audiovisuel dans ce pays pour avoir voté oui à «No Billag». Sans compter ceux qui, bien que mécontents, ont tout de même voté non. C’est déjà énorme et l’échec de l’initiative ne doit pas, surtout pas, masquer cette réalité que Berne n’a pas voulu voir jusqu’ici.

[…] Plus que jamais sur la sellette, la SSR ne sort pas indemne d’une expérience où, avant les sondages fiables des dernières semaines, elle a bien cru que sa dernière heure était venue. Une cure d’amaigrissement va lui être imposée, sans doute violente. C’est le premier effet «No Billag».

Le deuxième doit être plus profond. Le problème n’est pas forcément que dans les réponses que l’on veut amener, mais aussi dans les questions que l’on pose. Désormais il y en a une, fondamentale: qu’est-ce que le service public? Associée à une autre, tout aussi importante: que veut le public (au sens du type de contenu mais aussi de ce qu’il est prêt à payer et à qui pour s’informer et se divertir, dans un mode de consommation numérisé qui a fait exploser le concept de «grille de programme»)?

Si Doris Leuthard est sur le départ comme on l’entend çà et là, c’est à son successeur (peut-être Simonetta Sommaruga?) qu’il incombera de sentir ce besoin de redéfinition claire et d’adaptation à l’évolution technologique. […]

Article entier : Le Matin

 

Analyse du résultat de No-billag par un professeur de l’université de Neuchâtel

Un lecteur neuchâtelois nous prie de publier et constate que l'endoctrinement des jeunes est garanti avec de tels professeurs.

uni-ne

prof-neuch

Source : Arcinfo du 09.03.2018, page 16

 

Ndlr. En opposition à cette phraséologie gauchiste j'ajouterai ma propre analyse du résultat de cette votation sur "No Billag" en précisant que j'ai dû aller en France pour pouvoir effectuer cette analyse.

Le plus grave : si les étudiants ne répètent pas les affirmations idéologiques de ce genre  d'universitaires gauchistes lors des examens, ils ont en général peu de chance de réussir.

Et encore plus grave : une fois ce genre de personnes nommées elles n'engageront que d'autres personnes  "pensant" comme elles. Ce qui n'est pas le cas des universitaires libéraux ou "de droite" beaucoup plus ouverts et tolérants. 

Uli Windisch

Lien vers ma propre analyse, en ce moment aussi sur notre site LesObservateurs.ch, En Prime, ici

 

 

 

Politique médiatique: passer des paroles aux actes

Communiqué de presse UDC Suisse, le 4 mars 2018

Comme prévu, l'initiative populaire "Oui à la suppression des redevances radio et télévision" a été rejetée par le peuple et les cantons. Les discussions durant la campagne de votation ont cependant révélé que presque toutes les parties concernées constatent un net besoin de réforme de la législation médiatique, soit en particulier une réduction de l'impôt sur les médias et une limitation du mandat de service public de la SSR. Il est évident aux yeux de l'UDC, qu'il est désormais grand temps de passer des paroles aux actes.

C'est également grâce aux pressions massives de la SSR, de nombreux journalistes, mais aussi d'artistes qui profitent du produit des redevances de réception que l'initiative populaire "Oui à la suppression des redevances radio et télévision (suppression des redevances Billag)" a été refusée par le peuple et les cantons. Une fois de plus, un lobbying massif, financé notamment par le produit de redevance, a été mis en scène, par exemple dans le magazine "Link" de l'association supportant la SSR en Suisse alémanique (cf. "AZ", 5.2.2018).

Il est maintenant grand temps de passer des paroles aux actes et d'appliquer les nombreuses promesses faites avant la votation. Selon le président du PDC, le conseiller national Gerhard Pfister, il faut désormais "ouvrir un débat sur le service public ainsi que sur les dimensions et l'orientation matérielle de la SSR" ("Tages-Anzeiger" du 25.1.2018). Jürg Grossen, président du Parti des Verts-Libéraux, s'est prononcé en faveur d'un "service public fort dans le domaine de la télévision", mais il voit des possibilités de réduction dans les secteurs du divertissement et du sport ("Tages-Anzeiger" du 25.1.2018). Selon Bernhard Guhl du PBD, la SSR doit se concentrer sur la radio et la télévision alors que "les activités en ligne doivent être réduites" (nau.ch, 17.1.2018). Petra Gössi, présidente du PLR, estime elle aussi que la "SSR ne peut pas continuer de croître année après année". Elle aurait été favorable à un contreprojet à l'initiative "No-Billag" (watson.ch, 18.1.2018). Dans son document de fond sur la politique médiatique, le PLR réclame la libération des entreprises du paiement de la redevance.

Jean-Michel Cina, président de la SSR, a promis qu'"il n’y aura pas de tabou dans les réformes à venir de la SSR" ("Le Nouvelliste", 9.2.2018). Selon Ladina Heimgartner, directrice générale adjointe de la SSR, il est évident que "la SSR doit dégraisser" (Medien-Club, SRF, 16.1.2018). La conseillère fédérale Doris Leuthard a repris cette idée et elle s'est déclarée favorable à une baisse à 300 francs de la taxe par ménage (20min, 18.1.2018). Concernant le financement de la SSR, son directeur général, Gilles Marchand, s'est dit prêt à présenter des variantes: "Nous sommes prêts à travailler, à proposer des variantes" (Le Temps, 6.1.2018).

Le groupe UDC s'est déjà prononcé durant le débat parlementaire pour un contreprojet ramenant l'impôt médiatique à 200 francs et libérant les entreprises de ce prélèvement. Les discussions sur l'initiative "No-Billag" confirment la justesse de cette position. Dans le but d'ouvrir un débat réellement utile sur le service public, l'UDC postule les points suivants:

  1. La révision de l'ORTV doit être suspendue. Il s'agit en premier lieu d'ouvrir un débat sur le futur mandat de la SSR. De plus, il faut, comme exigé par la CTT-CN, trouver une solution conforme aux lois du marché concernant les données médiatiques de Swisscom avant de permettre à la SSR de faire en exclusivité de la publicité ciblée.
  2. La révision de la concession de la SSR doit être suspendue. La concession actuelle doit être prolongée jusqu'en 2020. Lors de la formulation de la nouvelle concession, il faudra prendre en compte les postulats 17.3628 (réexamen du nombre d'émetteurs SSR) et 15.3618 (respect du principe de subsidiarité). De plus, il faut donner au Parlement un droit de participation.
  3. Dans les mois à venir il faut enfin mener un débat fondé sur le service public.
  4. La préparation d'une nouvelle loi sur les médias doit être abandonnée. Ce projet est en effet inutile. Les mesures de dérégulation nécessaires peuvent être prises dans le cadre d'une révision partielle de l'ORTV.
  5. De nouveaux flux financiers et de nouvelles subventions (parts supplémentaires au produit de la redevance, extension de l'offre de service public) doivent absolument être évités.
  6. L'impôt médiatique par ménage doit être abaissé à 300 francs (in. parl. Natalie Rickli). Parallèlement, les entreprises doivent être libérées de l'impôt sur les médias (in. parl. Gregor Rutz).

Les personnes suivantes sont volontiers à votre disposition pour répondre à vos questions:

  • Natalie Rickli, conseillère nationale 079 635 45 74
  • Gregor Rutz, conseiller national 079 220 54 39
  • Manfred Bühler, conseiller national 078 717 81 17
  • Jean-François Rime, conseiller national 079 230 24 03

 

Deux raisons pour lesquelles, contre toute raison, des Suisses voteront contre l’initiative NO BILLAG

Par Dominique Schwander

Pourquoi tant d’élus qui ont fait des choses inacceptables sont-ils réélus? Pourquoi des gens votent contre leurs intérêts, contre les interêts du peuple Souverain, contre les interêts de leur Etat-nation? Pourquoi, malgré de nombreux et solides arguments, tous les Suisses ne choisissent-ils pas de voter pour l’initiative NO BILLAG? Tant de gens sont-ils détraqués? Ces gens ne sont pas fous, ils sont manipulés. Le peuple Souverain suisse est de plus en plus manipulé.

En Suisse, l’opinion publique n'est plus l'opinion publique; elle n'est plus le résultat de la réflexion des citoyens. Il y a deux raison principales à cela.

La première raison est que, en général, nous ne sommes plus éduqués à penser, à avoir notre propre pensée, a avoir une pensée critique (soit le processus intellectuel conscient qui consiste, de manière active et efficace, à conceptualiser, appliquer, analyser, synthétiser et/ou évaluer les données), comme cela était exigé dans le passé, tant à l’école, au collège, à l’université, qu’en famille. Nous ne raisonnons plus. Nous ne pensons plus. À l'heure actuelle, en période électorale et lors de votations sur une initiative ou un référendum, les gens ne pensent pas, ne font pas de raisonnement, ne font pas d’analyse, n’évaluent plus les données, ne tiennent même plus compte de la démesure des coûts pour les contribuables, par exemple bien plus de 1 milliard de CHF de redevance collectée par BILLAG. Ils ne font pas une étude rationnelle du problème soumis en votation pour conclure en affirmant: c'est mieux, c'est pire. Les gens ne mènent plus de réflexions, cela pour des raisons viscérales, pour des raisons émotionnelles, parce qu’ils veulent se valoriser et se sentir bons, saints et généreux (avec l’argent des autres bien évidemment), parce qu’ils préfèrent les caractéristiques ou la voix de ceux qui s’adressent à eux. Pire, à une vérité qui dérange, bien trop de Suisses sourds, aveugles ou manipulés préfèrent un mensonge qui rassure, etc.

La deuxième raison est que, aujourd’hui, le pouvoir existant, soit le pouvoir économique et la gauche dite libérale dominent les mass médias et l’instruction publique et inculquent aux gens les idées de leurs mass médias, des mass médias qu’ils ont achetés ou pris en otage. Aujourd’hui, les gens jugent tout par ce qu'ils voient à la télévision, entendent à la radio et ce qu'ils lisent dans les journaux, surtout par ce qu'ils voient à la télévision. Ils pensent et votent selon ce qu’ils voient et ce qui est dit à la télévision. Pire, ne pensant à rien et n’analysant plus rien par eux-mêmes, ils ne réalisent plus ce que la télévision et les autres mass médias leur cachent ou leur mentent sciemment. A cause de la domination par la gauche des mass médias, de l’instruction publique, même des églises et du Pape Francisco, les gens ne sont plus formés à être de vrais citoyens avec une conscience, des citoyens se pliant à leurs devoirs, prêts à servir leur Etat-nation, heureux d’apporter à leur patrie. En ne nous éduquant plus, en nous conditionnant tout au long de notre vie, en nous désinformant, en nous manipulant, en nous mentant, en contrôlant la liberté d’expression, en nous prescrivant ce que nous devons penser, le pouvoir manipule et crée ce qu'il appelle l'opinion publique qui en réalité n’est qu’une manipulatrice opinion médiatique du moment, une opinion médiatique créée par l'éducation et par les mass médias qui sont contrôlés par le pouvoir économique mondialiste et la gauche multiculturaliste et supra-nationaliste. On ne trouve vraiment plus aucune information réfléchie et impartiale dans la majorité des mass médias soumis à la gauche et au pouvoir économique. Peut-être que dans certains pays comme la Suisse et l’Autriche mais certainement pas les USA et la France, étant plus formés les citoyens se laissent moins manipuler, trouvent les informations dans des journaux moins partiaux, moins partisans, dans des sites WEB de réinformation, sont plus conscients de leur passé, de la réalité et de leur avenir, analysent et raisonnent mieux. C’est encore à voir.

Croyez-vous qu’un mec comme notre Président Berset, la femme Présidente qui l’a précédé ou la plus critiquée, mais réélue, Sommaruga veulent et ont les capacités de changer les choses, en bien évidemment? C’est aux jeunes et aux entrepreneurs de se battre, de se grouper bien davantage, de manifester, de redresser la situation, de faire changer les choses, de révolutionner l’établissement politique, à la Donald Trump, parce que ce sont eux qui vont payer cher pour toutes les erreurs de nos élus, de nous les électeurs et de nos fonctionnaires. Ce faisant, les jeunes ne doivent pas oublier qu’il est difficile que des manifestation changent les choses. Créer de nouvelles structures et des institutions démocratiques est combien plus ardu et exige beaucoup plus de temps que d’organiser des rassemblements. Rappelez-vous les manifestations du printemps arabe ou de mai 68. Que s'est-il passé ensuite? Le printemps arabe est devenu un automne islamique voir même « un éveil islamique aux conséquences mondiales » comme l’a affirmé Khomeini le réformiste de l’islam. Après mai 68, le néolibéralisme supra-nationaliste de gauche, de vilains oligarques comme Soros, le pouvoir économique et l'économie de marché mondialisée ont pris le pouvoir. Il n’en reste pas moins que, avec clairvoyance et lucidité, nous devons continuer à nous battre contre l’établissement comprenant pouvoir économique mondialiste, lobbies, oligarques de tout poil et la gauche manipulatrice. Que nos batailles soient combattues, gagnées ou perdues, elles nous rassemblent et ratifient toujours les citoyens qui réfléchissent encore. Ne fléchissons pas dans notre combat et ne nous laissons pas être manipulés et désinformés.

A mon avis, il y a sept tactiques principales et habitudes à prendre pour éviter que de puissants intérêts essaient de manipuler le citoyen honnête et travailleur et de manipuler l’opinion publique en devenir d’être  l’opinion médiatique.

  1. Il est très important de toujours garder du recul sur tout ce qui est publié, par écrit ou à travers le télévisuel, et ne pas réagir dans l’émotion, car c’est justement l’effet qui est recherché par les manipulateurs.
  2. Quand les mass médias, en particulier la télévision, semblent essayer de modeler ou de censurer les faits et les opinions plutôt que simplement et honnêtement de les signaler et de les reporter, afin que chacun réfléchisse, raisonne, analyse et décide, méfiez-vous.
  3. Quand plusieurs médias rapportent les mêmes histoires, diffusent les mêmes récits, s'appuient et se fondent sur les mêmes sources, voir en utilisant les mêmes phrases, raisonnent et  décident pour le lecteur et l’auditeur. Quand tout le monde est sur les mêmes longueurs d’onde, quand de nombreux journalistes, mieux dit ces prostituées intellectuelles, fonctionnent au même diapason, c’est  le plus souvent le résultat d'une campagne organisée.
  4. Quand vous avez l’impression, ou que d’autres vous en avertissent, que, au nom de la littéracie médiatique, les efforts suivants sont faits: nous vous dirons à qui faire confiance et à qui ne pas faire confiance, ne les croyez pas
  5. Quand des législateurs et des enseignants au niveau national et local veulent que leur version de l'enseignement de la culture médiatique ou éducation aux médias, aux enfants, aux adolescents, aux parents, aux enseignants et aux élus, soit enseignée dans les écoles publiques et dans les universités. Tous ces gens manipulateurs et désinformateurs essaient de tromper le public en leur faisant croire qu'ils sont des autorités neutres, en cherchant par tous les moyens de leur faire vivre un ensemble d’expériences valorisantes et émotionnelles, alors qu’en réalité ils ont leur propre agenda caché.
  6. Toujours avoir à l’esprit que, lorsque les intérêts de l’établissement politique ou d’une minorité travaillent pour façonner votre opinion, leur véritable objectif  est simplement d'ajouter une autre couche entre vous et la vérité.
  7. Se garder de jouer selon les règles de politiciens corrompus, de médias manipulateurs  et désinformateurs, de leurs pairs et idiots utiles, tous soumis  à un lavage de cerveau.

Ainsi seulement, vous pourrez vous faire vos propres idées et les manipulateurs en seront pour leurs frais.

Dominique Schwander

«No Billag»? Évidemment

Editorial de Roger Köppel

La liberté de la presse est garantie.» La Constitution fédérale de 1848 n'en dit laconiquement pas plus. Les pères de cette constitution libérale se retourneraient probablement dans leur tombe s'ils savaient que les Suisses sont aujourd'hui contraints de financer des programmes de télévision et de radio par des taxes obligatoires. Et qu'aujourd'hui 6000 collaborateurs sont déployés et 1,6 milliard de francs est dépensé pour bourrer le crâne des citoyens dans les trois langues nationales de justes convictions de gauche, le tout financé par des impôts quel que soit l’appareil utilisé.

Selon le mandat de prestation du Conseil fédéral, la SSR a, par exemple, l'obligation, comme le dit la NZZ en tournant autour du pot, de promouvoir «auprès du grand public une compréhension de la réalité de la vie» des «personnes issues de la migration». Cela ne relève plus d'une mission d'information objective et factuelle, mais plutôt d'une directive politique. Inversement, la SSR peut toujours se fonder sur l'ordre du Conseil fédéral pour polémiquer contre les personnes qui ne font pas en premier lieu preuve de «compréhension», mais d'une incompréhension face à l'afflux, aussi et surtout, de criminels étrangers qui abusent du droit d'asile.

Certes, l'article 17 de la Constitution fédérale, actuellement en vigueur, continue d'exiger la liberté des médias. Or, il s'applique à la presse écrite et électronique, mais pas à la radio et à la télévision. La position monopolistique de la SSR et/ou de la SRF, qui peuvent bénéficier de la redevance pour les programmes, recouvrée par l’État (et qui, par conséquent, n'ont pas à défendre leur position sur le marché), constitue une intervention qui n’est plus justifiable dans l'ordre économique suisse basé sur la libre concurrence et sur la propriété privée.

L'ancien conseiller fédéral Moritz Leuenberger qualifie les gens qui pensent ainsi de membres d'une «secte ésotérique capitaliste». Je n'ai rien contre le capitalisme. Les piques arrogantes et maussades de l'ancien conseiller fédéral sont l'expression d'un professionnel de la politique, financé toute sa vie par des taxes imposées, qui n'arrive même plus à s'imaginer que le capitalisme constitue le fondement de la prospérité de la Suisse.

Jadis, les médias suisses étaient complètement libres. Ils étaient indépendants du doux poison des subventions et pouvaient donc critiquer en toute indépendance la classe politique. Depuis 1922 – l'année de la fondation de la Radio suisse –, on entendait les vociférations de Mussolini au Sud, auxquelles se sont ajoutées en 1933 celles d'Hitler au Nord. Dans ces circonstances, on peut comprendre dans une certaine mesure que le gouvernement suisse ait voulu avoir sa propre entreprise publique de radiodiffusion pour la défense intellectuelle du pays. Mais aujourd'hui, alors que nous sommes entourés de démocraties et, soi-disant, seulement d'amis, on n'a plus besoin de médias d'opinion financés et contrôlés par l'État.

La SSR est trop puissante. Elle abuse régulièrement de son énorme pouvoir en clouant au pilori des personnes ou des entreprises gênantes. Les erreurs ne sont pas l'exception. Les journalistes de la SSR peuvent même maintenant, à l'instar de la Stasi, fouiner partout avec une caméra cachée aux termes d'un terrible arrêt rendu par la Cour européenne de justice. 340 collaborateurs de la SRF étaient à Sotchi pour les Jeux Olympiques – trois fois plus que les sportifs suisses. 107 collaborateurs de la SSR ont assisté aux projections du Festival du film de Locarno. Les fake news n'ont pas été inventées par Donald Trump. L'émission «Rundschau» joue le juge dans les procès et falsifie des pièces. Elle pratique à nos frais une chasse à l'homme journalistique.

La presse privée et les médias électroniques peuvent, de nos jours, facilement couvrir dans tout le pays les besoins d'information dans toutes les langues nationales. Des opérateurs de médias qui travaillent à niveau local ou régional sont beaucoup mieux à même qu'un radiodiffuseur national de couvrir les besoins de communication concernant l'environnement immédiat des consommateurs.

Le déséquilibre économique de la SSR privilégiée par rapport aux opérateurs suisses financés par la publicité est injuste et choquant. La redevance répartie à des diffuseurs privés est aussi une solution insatisfaisante car elle ne fait qu'accroître le rôle de l'État dans le secteur de la radiodiffusion. En outre, l'idée qui sous-tend ladite répartition – contrairement aux pratiques du marché – n'est pas le succès financier, mais l'échec.

Il est grand temps de nous libérer de la «mission éducative» de l’audiovisuel public SSR qui fait office d'«éducateur de la nation». Le système audiovisuel public en Suisse est l'émanation d'une vision archaïque, patriarcale et paternaliste de l'État. Dans l'histoire, les sociétés libres ont toujours eu des médias libres. Ce sont, au premier chef, les pays autoritaires qui ont jalousement défendu l'hégémonie de l'État dans le secteur de la radiodiffusion. Il suffit de penser au «Volksempfänger», la Radio du peuple du ministre de la propagande Goebbels dans l'Allemagne nazie. Ou à des pays socialistes totalitaires, comme l'ex-Union soviétique ou la RDA, où le gouvernement a régulièrement abusé de son monopole médiatique pour manipuler l'opinion publique. La suppression du service public de la radiodiffusion financé par l'impôt est dans une communauté de citoyennes et de citoyens libres un impératif de notre temps.

Pour ces raisons, la SSR n'a plus sa place dans notre économie de marché moderne et prospère et doit être libérée de toute influence de l'État sur la programmation. Il n'est plus justifiable de restreindre la concurrence dans le secteur de la radiodiffusion par des contraintes arbitraires et de soustraire au libre marché de l'opinion une SSR à but non lucratif qui serait l'unique diffuseur de programmes. Une économie libre remplace, en effet, le contrôle d'une autorité publique par celui de consommateurs avertis. Qui plus est, un diffuseur de programmes privilégié par l’État est toujours exposé au risque d'ingérences politiques et étatiques, ce qui est incompatible avec la liberté des médias.

Les consommateurs avertis seront les seuls à décider du succès ou de l'échec. Une véritable concurrence entre les multiples diffuseurs proches des consommateurs et ayant la souplesse nécessaire assurerait ledit service public à bien moindres frais et nettement plus efficacement qu'un diffuseur public chouchouté par l'État. (Lire également l'opinion divergente de Jürg Altwegg page 32.)

No Billag: Céline Amaudruz face à Jean-Jacques Lagrange

Oui ou non à «No Billag» Rarement initiative fédérale aura mis le monde des médias au cœur d’une votation populaire. La proposition de supprimer la redevance obligatoire qui apporte trois francs sur quatre à la SSR et à ses chaînes radio-TV et Web aux quatre coins du pays a déclenché des débats passionnés sur plusieurs thématiques: le mode de financement de l’information, le rôle de la SSR dans la culture suisse, le (ou la) mode du «pay per view» (tu paies seulement ce que tu regardes, écoutes, consultes ou lis), l’indépendance des médias et des journalistes et la qualité de leurs produits. Notre premier face-à-face oppose Céline Amaudruz, conseillère nationale UDC et Jean-Jacques Lagrange, cocréateur de TV Genève et de la TSR. Réponse à une question qui se résume à un oui ou un non le 4 mars :

 Suite

Les médias régionaux n’ont pas de plan B

"Une bonne partie des radios et TV régionales risquent de disparaître si l'initiative «No Billag» est acceptée."

Couverture d'élections communales, événements sportifs locaux, expositions villageoises: ces offres sont directement menacées par l'initiative «No Billag», ont clamé vendredi les radios et TV régionales. Le public doit en être conscient avant d'aller voter le 4 mars.

Plus d'un million d'auditeurs écoutent chaque jour une radio locale. On compte autant de téléspectateurs curieux de l'actualité près de chez eux. En cas d'acceptation de «No Billag», une grande partie de ce public serait privée de ces prestations. [...]

En Suisse romande, si l'initiative passe, «seules quatre radios régionales continueront d'être exploitées au lieu des douze actuelles et des cinq chaînes TV. Partout ailleurs, ce sera la fin des programmes», a illustré Philippe Zahno, président des Radios Régionales Romandes (RRR).

[…] L'exemple de Canal 9 en Valais est parlant: de 1984 à 2014, les ménages ont payé 36 francs par an via la facture d'électricité et de raccordement au câble pour deux heures d'émission par jour. Les rentrées se montaient entre 1,8 et 2,5 millions de francs par an.

En 2015, ce système a été abandonné pour passer à un système d'abonnement. A peine 8000 ménages sur 143'000 ont payé et les rentrées ont chuté à 300'000 francs par an. Résultat, la chaîne s'est séparée de cinq collaborateurs, a fermé son bureau à Martigny et a réduit son émission à une heure quotidienne.

[...]

D'autres systèmes par cartes de paiement dans le Jura n'ont pas non plus fonctionné. [...]

Pour les représentants des radios et TV locales, l'initiative émane de personnes qui n'ont aucune idée du fonctionnement des médias locaux. En cas de oui, le démantèlement suivrait très rapidement, soit dès le 1er janvier 2019, a martelé Philippe Zahno. […] (ats/nxp)

12.01.2018

source:

https://www.tdg.ch/suisse/

No Billag : à la recherche du compromis perdu

Par Johan Ziehli, Président des Jeunes UDC Vaud, Conseiller communal

Que l’on s’intéresse de près ou de loin à la politique, il y a un débat national que l’on ne peut avoir manqué ces dernières semaines : l’avenir de la redevance Billag. Le combat est rude et les électeurs sont parfois perdus entre les arguments annonçant une catastrophe en cas d’acceptation du projet et ceux qui prétendent que tout ira bien. Alors, l’initiative va-t-elle trop loin ? Pour trouver un compromis, faut-il voter OUI ou NON le 4 mars ? Regardons-y de plus près.

La stratégie phare des opposants à l’initiative est de décrire le projet comme « extrême » et de revendiquer une solution intermédiaire. Prétendant vouloir se remettre en question, ils affirment prendre en compte les revendications du peuple et l’appellent, de ce chef, à refuser le texte mis en consultation.

Mais pourrait-il vraiment y avoir des réformes dignes de ce nom en cas de refus de l’initiative ? Il serait très optimiste de répondre par l’affirmative. En effet, des solutions intermédiaires ont été proposées à maintes reprises ces dernières années… sans succès.

Les opposants à No Billag ont refusé les compromis

Ainsi la Conseillère nationale Natalie Rickli avait déjà proposé en 2008 de limiter la perception de la redevance aux possesseurs de radios ou de télévisions. Un tel système aurait évité aux citoyens de devoir payer la taxe Billag pour le simple fait d’avoir un téléphone portable. Cette initiative parlementaire n’a pas été acceptée par nos représentants.

Puis, en 2011, l’élue demandait que les économies administratives faites par Billag suite au changement du mode de perception de la redevance soient redistribuées aux ménages. La chambre du peuple, suivant l’avis du Conseil fédéral, a rejeté cette motion. La même année, une proposition visant à rendre le montant de la redevance perçu en trop (67 millions de francs) avait subi un sort identique.

Même sous la pression de l’initiative populaire No Billag, le parlement a sèchement refusé le compromis de l’UDC visant à réduire la taxe à 200 francs. Pire encore, nos élus n’ont pas daigné proposer un quelconque contre-projet à l’initiative, convaincus que le sujet n’avait aucune chance de passer le 4 mars. Nonobstant l’avis de centaines de milliers de citoyens qui estiment payer trop pour un service qu’ils n’utilisent pas ou peu et pour des programmes de divertissements qu’ils ne considèrent pas comme éléments du service public, aucune proposition de compromis n’a été faite.

Tout au plus le Conseil fédéral a-t-il annoncé, de manière opportuniste une baisse de la taxe à 365 francs par an et par ménage. Cette proposition n’est qu’un trompe l’œil habile et purement politique : en réalité, ce projet ne retranche pas un franc aux bénéficiaires de la redevance. Le manque à gagner provoqué par cette annonce sera compensé par une augmentation des contributions des entreprises. Or, toute augmentation des charges pour les entreprises se retrouve, in fine, impactée sur la bourse du citoyen au moment où il va faire ses courses, manger une assiette au restaurant ou voir un film au cinéma.

Les programmes locaux disparaîtraient-ils en cas de OUI?

La principale crainte des opposants est la disparition des émissions régionales, en particulier dans les cantons latins. Cette supposition est devenue l’arme favorite du camp du NON, qui l’a servie à toutes les sauces. Elle n’est cependant pas fondée.

Premièrement, des programmes purement suisses seront toujours diffusés par les médias privés du simple fait qu’ils intéressent les consommateurs. On peut d’ailleurs déjà observer ce fait dans le domaine sportif : les tournois de seconde importance ne sont pas retransmis par les canaux de la SSR, mais bien par des chaînes privées. On prendra par exemple, outre les matchs de première division, la deuxième division de hockey sur glace, dont bénéficient par exemple les fans de Ajoie et La Chaux-de-Fonds, et la Challenge league en foot, pour les supporteurs de Xamax et Servette. Dans ces deux cas, ce sont des émetteurs privés qui diffusent les matchs… sans subvention.

De plus, même dans l’hypothèse pessimiste où il ne serait pas possible d’assurer un service de qualité en ce qui concerne les informations et la culture locales, il sera toujours possible d’aider des médias par le biais des cantons. Il est donc mensonger de prétendre que la publicité sera la seule source de revenus pour les prestataires de services romands.

Pour donner un exemple chiffré, alors que la SSR à elle seule perçoit aujourd’hui 1,2 milliards de francs par année sortis directement de la poche des citoyens, l’ensemble des télévisions et radios régionales se partage la somme de 60 millions de francs (environ 20 francs par ménage et par année). Une solution prévoyant un tissu médiatique principalement privé avec des subventions ciblées pour l’information et la culture au niveau régional est tout à fait envisageable en cas d’acceptation de l’initiative No Billag et constituerait un compromis intéressant entre le tout et le rien.

Une situation qui convient à tous avec l’initiative

Offrons à notre pays une chance de connaître un système plus juste et garantissant l’accès à des programmes de qualité. Osons offrir une possibilité de soutenir les programmes faisant réellement partie du service public tout en laissant aux citoyens le choix de payer ou pas pour des émissions de divertissement étrangers à la notion de service public.

Le 4 mars, quand il faudra se rendre au bureau de vote, je penserai amèrement à l’absence de vision de notre gouvernement, au déficit d’écoute de nos élus et à la suffisance de la SSR et consorts. Dans le but de pouvoir faire changer la donne, je voterai OUI à l’initiative No Billag.

Johan Ziehli / son blog

No Billag: pour l’Union suisse des arts et métiers “ce serait une chance d’améliorer le service public.”

Pour le directeur de l'Union suisse des arts et métiers, Hans-Ulrich Bigler, un "oui" à l'initiative No Billag serait une chance pour le service public. Selon lui, le soutien étatique fausse la concurrence.

Un "oui" à l'initiative No Billag serait une vraie chance d'améliorer le service public, estime le directeur de l'Union suisse des arts et métiers (usam) Hans-Ulrich Bigler. Il ne donne que peu de crédit à des scénarios apocalyptiques.

Le service public peut tout à fait exister "sans arnaque, ni pression étatique", défend-il dans un entretien avec le journal alémanique Nordwestschweiz paru vendredi. Selon lui, le soutien étatique à la SSR crée une concurrence malsaine qui réfrène les médias privés.

(...)

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Nos remerciements à Victoria Valentini

 

Journal de campagne NoBillag – décembre 2017

Nous savions qu’en défendant cette initiative, nous ferions face à une opposition très forte dûe à l’énorme enjeu financier entourant ce système dépassé de clientèle captive. Nous savions que les prétentions de neutralité des bénéficiaires de la redevance sont des nuages de fumée pour mieux endormir les assujettis. Mais nous ne pensions pas que cette campagne en ferait à ce point la démonstration.

Nous avons choisi de reprendre ici quelques exemples :

Suite

Nouveau sondage: Une majorité des Suisses prêts à voter pour No Billag à 2 mois des votations

C’est un cadeau de Noël dont le service public se serait bien passé.

Selon un nouveau sondage publié le 24 décembre dans la SonntagsZeitung et Le Matin Dimanche, 56,6% des Suisses seraient prêts à voter en faveur de l’initiative «No Billag», qui veut supprimer toute redevance radio-TV.

(...)

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No Billag, le grand tabou: “La SSR est probablement en train d’élaborer un plan B mais elle ne le rend pas public.”

Pour des raisons tactiques, les dirigeants de la SSR se refusent à envisager un plan de sauvetage en cas d’acceptation de l’initiative «No Billag».

La SSR est probablement en train d’élaborer un plan B, mais je peux comprendre qu’elle ne le rende pas public

Médias. Affolement et propagande suite…Raymond Vouillamoz, ancien directeur de la Télévision romande: “Si No Billag passe, il n’y aura plus de Darius Rochebin”

A n'en pas douter, voici un argument de taille qui va tout de suite faire pencher la balance.

Vouillamoz n'a pas compris que les Suisses refusent de financer une télévision biaisée sur le plan politique, dont le prix est exorbitant, via une "redevance" obligatoire, alors que les taxes explosent de toute part et qu'une famille modeste aurait bien besoin de cet argent. Non vraiment, pour cet individu, le peuple laborieux et ses problèmes n'existent tout simplement pas.

Le salaire indécent (536'314 francs) du directeur de la SSR ne lui pose visiblement aucun problème non plus.

Quant au socialiste, il arrive à s'inventer un statut de "patriote" tout en militant en faveur de l'immigration de masse. On se demande s'il reste encore un semblant de logique à cet énergumène ou si prendre les gens pour des imbéciles est une seconde nature dans son parti.

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Le conseiller national Manuel Tornare (PS/GE) ne cache pas son inquiétude. C’est en effet le 2e sondage, après celui de Médias Suisses en septembre, qui donne l’initiative victorieuse. «Ce serait un séisme pour la Suisse. Encore plus grave que le oui à l’initiative contre l’immigration de masse. (...) Adieu la cohésion nationale et bonjour à ces chaînes étrangères orientées comme le sont Russia Today (RT) ou Foxnews. En tant que patriote, je trouve cela extrêmement grave. Et je me battrai jusqu’au bout pour que le non l’emporte lors du scrutin du 4 mars.»

Raymond Vouillamoz, ancien directeur des programmes de la Télévision romande, écrit au vu du sondage: «Il s’agit d’une forme de suicide collectif, car sans les chaînes de la SSR, la démocratie dépérirait. Plus d’infos en provenance de la Suisse romande. Plus de retransmissions sportives de nos équipes nationales. Plus de Darius Rochebin. Fini Mise au pointTTCABETemps présent

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Rappels:

Etude: Près de 70% des journalistes de la SSR sont à gauche

Le directeur de la SSR a perçu un salaire de 536'314 francs en 2016 (page 88).

Jacques Dubochet Prix Nobel de chime. » Grosse récupération politique de la RTS », Forum du 4.10.2017

Affaire Defend Europe contre RTS

Médias. Les Rohingas : comparez ce qu’en dit la RTS et la Réinformation. Edifiant!