Les blessés de guerre seront mis à l'honneur, samedi, lors du traditionnel défilé du 14 juillet. Les équipes de France 2 ont pu rencontrer l'un d'eux à l'hôpital militaire de Percy à Clamart (Hauts-de-Seine). Pour sa sécurité et celle de sa famille, il tient à rester anonyme.
Ce jour-là devait être comme tous les autres : une patrouille dans le désert. Avant le départ, le caporal-chef Manuel pose avec sa peluche porte-bonheur. Il a le sourire. Il fait partie de l'opération Barkhane, qui traque les jihadistes au Sahel. Le véhicule blindé qu'il pilote roule sur un engin explosif. Le véhicule prend feu. Le caporal-chef est grièvement blessé. "J'ai tout de suite vu dans l'explosion que j'avais perdu ma main droite, confie-t-il. À un moment donné, des gens sont venus me sortir du véhicule, et là, je me suis rendu compte que je n'avais plus ma jambe droite non plus. Du moins, elle était là, mais elle trainait par terre." Manuel est soigné à l'hôpital militaire de Percy, en banlieue parisienne.
"J'ai fait un sacrifice.
J'ai perdu la moitié de mon corps pour défendre les valeurs de mon pays et l'honneur de la France."Les racailles qui crachent sur la France et les hommes qui arrivent illégalement en Europe plutôt que d'aider nos soldats devraient écouter ce témoignage. pic.twitter.com/REZ4bCZvfT
— Tancrède ن (@Tancrede_Crptrs) 12 juillet 2018
Il a 35 ans et 17 ans d'armée. Aujourd'hui, quelques mois après le drame, il a trouvé en lui la force de se relever. "J'ai fait un sacrifice, j'ai perdu la moitié de mon corps sur une mission, mais ce n'est pas une simple mission. C'est pour défendre les valeurs de mon pays, l'honneur de la France, et pour qu'on puisse continuer à suivre la Coupe du monde dans les bars sans risquer de se faire attaquer tous les jours."
Pendant ce temps, les remerciements de la diversité à la France... (même pas capables de mettre leur propre drapeau dans le bon sens...) :