Italie. Ville de Latina: un migrant crée la panique et attaque les passants “Police et Italiens de merde, je vais tous vous tuer.”

"Police de merde, va te faire foutre, je vais vous tuer, Italiens de merde." Ce sont les mots qui ont mené à l'arrestation de Kewin Brown, 28 ans, pour résistance, menaces et outrage à un agent public.

L'épisode violent s'est produit hier à Latina, Rue Don Morosini, dans la journée de hier.

Ce sont les citoyens qui ont alerté les agents de la police d'État pour leur demander d'intervenir non loin de là, où un jeune homme semait la panique, criait et attaquait les passants.

A l'arrivée de la police, l'homme s'était également déshabillé et ne voulait pas canaliser sa rage, à un tel point qu'il a approché les policiers en hurlant des menaces et en mimant également un geste d'égorgement.

C'est alors que la police a immobilisé le ressortissant extra-européen qui a continué à donner des coups en jetant à terre deux agents. Avec de la difficulté, les agents ont réussi à maitriser l'étranger qui a été soumis à une fouille corporelle. Il a été emmené aux urgences (...). Par la suite, il a été mis en état d'arrestation.

 

Source Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

France : chassés d’une piscine privée ils menacent de “faire pareil qu’à Londres”

Dimanche dernier, dans le quartier de la Croix-des-Gardes, à Cannes, quatre jeunes adultes se sont fait remarquer en s’introduisant dans l’enceinte d’une résidence privée pour profiter de sa piscine.

Rapidement repérés par les voisins, ils sont poussés vers la sortie. Mais peu coopératifs, ils insultent et menacent ceux qui les mettent dehors. Pour leur faire peur, ils déclarent même : “Vous avez vu ce qu’il s’est passé à Londres. On va revenir dans une heure et vous faire pareil.”

Des paroles lourdes de conséquences qui ont vu les habitants du quartier appeler la police municipale, qui s’est chargée d’amener les quatre individus au commissariat. Parmi eux, deux individus ont été libérés et le plus jeune malfaiteur, âgé de 17 ans, a été convoqué ultérieurement devant un juge pour enfants. Le dernier sera lui convoqué en justice.

Source : https://www.valeursactuelles.com/faits-divers/cannes-ils-menacent-de-faire-pareil-qua-londres-84281

Via CivilWarInEurope

Le commissaire européen Dimitris Avramopoulos menace les pays qui n’acceptent pas les migrants

Le haut responsable de la migration de l'Union européenne a averti mardi les Etats membres contre le fait de ne pas accueillir des réfugiés et de ne pas aider à atténuer la pression sur des pays comme la Grèce et l'Italie, qui ont supporté le poids des migrants ayant traversé la Méditerranée.

Dimitris Avramopoulos a fait un discours en Pologne, pays dont le gouvernement eurosceptique rejette les quotas obligatoires convenus par les dirigeants européens en septembre 2015. Ce pays n'a pris aucun des quelque 6'200 migrants qui lui étaient attribués.

(...)

Avramopoulos a déclaré lors d'une conférence à Varsovie. « Il est important que les gouvernements comprennent qu'ils doivent participer. Si certains d'entre eux ne respectent pas... la Commission a le pouvoir, les outils nécessaires pour convaincre ces pays. »

Source Traduction Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

Nos remerciements à Jeune Athéna

 

France : Bernard de la Villardière menacé de mort par l’Etat islamique

Les reportages de Bernard de la Villardière ne lui valent pas que des polémiques. L'animateur et producteur de M6 risque également sa vie. Dans Le Tube, il confie ce samedi 28 janvier qu'il a même été sur “une liste de journalistes à abattre” par Daech.

Ce samedi 28 janvier, Bernard de la Villardière confie sur le plateau du Tube que son travail lui valait des inconvénients bien plus graves que les polémiques dont il fait souvent l'objet. “J'ai été sur une liste de journalistes à abattre par un recruteur français de Daech pendant quelque temps, annonce-t-il à Isabelle Ithurburu, précisant qu'il s'agissait du “fameux Rachid Kassim. Il a donc été placé “sous protection policière pendant quelques mois.

Depuis, Bernard de la Villardière avoue prendre certaines précautions. “Je me balade souvent avec une casquette (…) notamment dans les lieux publics, dans les gares, déclare-t-il. “Après c'est une discipline de vie. Cependant, le journaliste est toujours intéressé par des reportages sur les terrains les plus dangereux. Toutefois, il semblerait que la chaîne ne partage pas cette ambition. “M6 n'a pas voulu que je me rende en Libye, ils pensaient que c'était trop dangereux, dit-il avec regret. L'Irak reste aussi une destination rêvée pour l'animateur. Il aimerait y faire un reportage sur le retour des chrétiens d'Orient dans la plaine de Ninive. “Il n'est pas sûr que je puisse m'y rendre, il faudrait que la chaîne m'y autorise, précise-t-il.

Source via CivilWarInEurope

«Meurtre à la Maison Blanche» : quand un patron de presse allemand recommande l’assassinat de Trump

Qui veut la peau de Donald Trump ? Devant les lenteurs administratives que pourrait entraîner une procédure de destitution, un directeur de rédaction a suggéré une solution peu orthodoxe : l'assassinat du président américain à la Maison Blanche.

Josef Joffe, le directeur de la rédaction du journal allemand Die Zeit, a provoqué une polémique après avoir suggéré que le seul moyen d'empêcher la «catastrophe Trump» était de tuer le président américain à la Maison Blanche.

La scène a eu lieu le 25 janvier lors d'un épisode du «Presse Club», un show retransmis par le radiodiffuseur public allemand ARD. La publiciste Constanze Stelzenmüller répondait à une auditrice qui s'enquerrait des voies légales et des détails juridiques permettant la destitution de Donald Trump. Dans son explication, Constanze Stelzenmüller indiquait notamment que la procédure officielle d'impeachment était longue et complexe.

https://youtu.be/CW0hYrJNz78

«Une majorité qualifiée des deux tiers du Sénat doit voter en faveur de la destitution pour que cela arrive. Il y a un certain nombre d'obstacles politiques et juridiques, il faudrait que beaucoup de choses se passent pour en arriver là», était-elle en train d'expliquer lorsque Josef Joffe lui a coupé la parole.

Suggérant un moyen plus simple de se débarrasser de l'encombrant Donald Trump, l'éminent journaliste a déclaré : «Un meurtre à la Maison Blanche, par exemple».

Boutade ou appel au meurtre à peine déguisé ? La pique mordante contre le président américain n'a peut-être pas surpris le public à cause du parti anti-Trump défendu par son journal, Die Zeit. Néanmoins, cette petite phrase présentant in fine comme positif l'assassinat de Donald Trump a beaucoup choqué.

Par ailleurs, le site d'information Breitbart, dont l'ancien responsable Stephen Bannon est désormais stratège en chef de Donald Trump, a indiqué que les propos de Josef Joffe pourraient entraîner une enquête de la police allemande à son encontre.

(...)

Ce n'est pas la première fois que des appels au meurtre «parodiques» ont lieu à l'encontre du président américain.

La chaîne d'information en continu CNN, a par exemple été critiquée pour avoir réalisé un reportage sur une possible vague d'assassinats lors de l'investiture de Donald Trump. Beaucoup d'internautes y avaient vu une incitation au meurtre.

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Italie : « Nous ferons payer vos enfants ! », un clandestin sénégalais laissé libre après des menaces d’attentat

« Nous ferons payer vos enfants » a scandé la veille de Noël un migrant sénégalais dans un bus circulant dans la ville de Gênes, en Italie. Ce dernier menaçait de poser des bombes dans la ville.

Le musulman africain, âgé de 38 ans, a promis que les africains lanceraient une campagne de terreur en Italie, faisant référence à l’attentat de Berlin. « Nous mettrons des bombes dans Gênes, donc ce sera aussi un joyeux Noël pour vous […] nous ferons payer vos enfants pour tout. Il n’y a pas que les tunisiens qui savent faire ces choses-là » a t’il menacé.

Alertés, les policiers italiens ont rapidement arrêté le bus et interpellé le migrant musulman. Ce dernier n’a pas cessé de proférer des menaces, injuriant le chauffeur, les passagers et les agents de police.

L’enquête a révélé que l’individu avait déjà été arrêté à plusieurs reprises. Bien que migrant clandestin avec un casier judiciaire pour vol aggravé, les juges ont laissé le sénégalais libre.

Source via CivilWarInEurope

Italie. Réfugiés révoltés : « Donnez-nous plus d’argent ou on vous décapite »

Dans un centre d’accueil en Italie, à Potenza, trois clandestins, un Nigérian et deux Gambiens, ont estimé que l’État italien ne leur donnait pas assez d’argent.

Ils ont donc décidé de l’obtenir par leur propre moyen : ils ont séquestré le responsable de la structure « Global Service » et un de ses collaborateurs et les ont menacés : « Donnez-nous plus d’argent ou on vous décapite » !

Outre cette menace, rapporte la Gazetta del mezzogiorno, les trois ont poussé également les autres clandestins « à une vraie révolte ».

Les trois compères africains ont été arrêtés par la police appelée à l’aide par d’autres employés de la structure.

Le sud de l’Italie est littéralement envahie et saturée « par des immigrés de l’Afrique subsaharienne, absolument non gérable en terme d’intégration » a dénoncé Francesca Messina, la responsable régionale concernant l’immigration du parti Fratelli d’Italia-Alleanza nazionale :

« 90% des immigrés ne sont pas une ressource mais un problème. Nous devons penser d’abord à notre communauté avant tout autre chose. »

Avant de recevoir cette immigration majoritairement musulmane qui arrive en Europe en exportant ses coutumes barbares et violentes.

Francesca de Villasmundo

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Préférence nationale: Les Suisses sont menacés par un Italien “Rentrez chez vous ou nous crèverons vos pneus”

Le ton monte entre Tessinois et Italiens fâchés de leur vote sur la préférence nationale. Un homme vient de se faire arrêter pour avoir menacé des Suisses venus faire leurs courses à Côme.

italie

Ainsi des Tessinois garés sur le parking d'un centre commercial très prisé des Suisses à Tavernola, dans la banlieue de la ville, ont eu la désagréable surprise de découvrir des affichettes peu avenantes sur leur pare-brise. Le contenu, imprimé sur des feuilles A4 en majuscules, était on ne peut plus clair: «Vous aimez venir chez nous faire vos achats car c'est bien moins cher? Alors puisque vous ne voulez plus nous laisser travailler chez vous (selon votre dernier référendum), vous êtes priés de rentrer chez vous faire vos courses. Vous avez aussi des supermarchés.»

Mais ce n'est pas tout: le texte était agrémenté d'une menace très claire elle-aussi: «la prochaine fois que nous vous verrons faire vos achats en Italie, nous vous crèverons les pneus. Et pas seulement.»

 

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Royaume-Uni : un message islamiste menace de mort les élèves d’un lycée catholique

« Nous avons jeté notre dévolu sur vous et, par Allah, nous tuerons tous les lycéens infidèles de ce lycée ». C’est la menace qui a été faite sur les réseaux sociaux Facebook, Instagram etSnapchat par des inconnus contre la McAuley Catholic High School, un lycée catholique de Doncaster dans le Yorkshire du Sud.

Difficile de savoir s’il s’agit de la provocation d’un imbécile ou d’une réelle menace terroriste islamiste. Le contre-terrorisme britannique enquête mais la police n’a pas suggéré la fermeture de l’établissement. La direction de ce lycée a tenté de réassurer les parents et les élèves sur cet « incident », mais demandé à ces derniers de s’abstenir de répondre sur les réseaux sociaux à ce message.

Source Christianophobie.fr

Pendant ce temps, les musulmans profitent allègrement des écoles catholiques en France alors que l'islam massacre les chrétiens partout dans le monde:

Marseille : « une quinzaine d’écoles catholiques comptent entre 80 % et 98 % d’élèves musulmans »

Menace terroriste à Bruxelles: des opérations en cours, important déploiement policier

D'importantes opérations sont en cours sur tout le territoire de la Région bruxelloise, d'après plusieurs témoins. Des personnes ont été confinées dans certains établissements hôteliers, et les forces sont en nombre dans les rue du centre ville. Des appels à s'éloigner des fenêtres ont également été entendus.

Suite

Niveau d’alerte terroriste maximal à Bruxelles en raison d’une menace “imminente”.

- Une semaine après les attentats, la Belgique a élevé samedi au niveau maximal son niveau d'alerte terroriste pour la ville de Bruxelles, a annoncé le centre national de crise, mentionnant une menace "imminente".

- Le métro ne circulera pas ce week-end dans la capitale belge. Les matches de football et les manifestation publiques ont été annulés.

- Le bilan macabre des attaques de Paris a été revu à la hausse vendredi, passant de 129 à 130 morts.

- Dix terroristes ont péri, sept au cours des attentats et trois autres - dont le commanditaire présumé Abdelhamid Abaaoud - dans l'assaut mené mercredi contre un appartement à Saint-Denis.

- Selon un média belge, le principal suspect en fuite, Salah Abdeslam, aurait été aperçu à Bruxelles jeudi soir. L'information n'a pas été confirmée pour l'instant.

- Les attaques ont soulevé une polémique sur les failles de sécurité en Europe. Lors d'un sommet réuni en urgence, l'Union européenne a décidé de renforcer les contrôles aux frontières extérieures et intérieures.

Suivi heure par heure ICI

Répartition des migrants: l’Allemagne veut forcer les pays de l’UE à accepter

Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, a agité la menace d’un «vote à la majorité» pour imposer aux pays de l’UE récalcitrants une répartition des réfugiés, dans une interview publiée vendredi.

«Il n’est pas possible que l’Allemagne, l’Autriche, la Suède et l’Italie portent seuls la charge» d’accueillir l’afflux de migrants qui arrivent en Europe, a estimé M. Steinmeier dans un entretien au journal allemand Passauer Neue Presse.

Plusieurs pays de l’UE, comme la Hongrie, la Pologne, la République tchèque ou la Slovaquie, rejettent catégoriquement l’hypothèse d’une répartition contraignante des migrants par quotas.

«Et si ce n’est pas possible autrement, alors nous devrons envisager la possibilité de recourir à un vote à la majorité qualifiée» des pays de l’UE, a ajouté le chef de la diplomatie allemande, qui se rend vendredi en Turquie pour évoquer la crise migratoire.

Prévus dans ce domaine par les traités européens, le vote à la majorité qualifiée exige que 55% des Etats de l’UE représentant au moins 65% de sa population votent cette mesure, qui s’imposerait alors à l’ensemble des 28 pays de l’UE.

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Le gouvernement Français représente la plus grande menace pour la liberté d’expression

En attaquant régulièrement l’hebdomadaire Valeurs Actuelles pour ses prises de position courageuses contre l’immigration, via des associations subventionnées par le pouvoir, en voulant « faire taire » Riposte Laïque qui dénonce les actes terroristes commis sur notre sol contre notre population, via des actions penales initiées par le Ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve en personne, ou en attaquant, en Province, les collaborateurs de Riposte Laïque, via, ici ou là, un sous-préfet ayant épousé une « femme musulmane » rencontrée lors d’une affectation dans les îles de la République, le gouvernement Valls « assassine » ouvertement les droits les plus fondamentaux de la liberté de la Presse.

Du jamais vu en France, au niveau de la férocité, depuis 1898, année où le général Billot, emile-zolaministre de la Guerre, porte plainte contre Émile Zola (photo) et Alexandre Perrenx, le gérant du journal L’Aurore, suite à l’article « J’accuse » prenant la défense d’un officier Israélite, le capitaine Dreyfus, injustement condamné. Les deux prévenus sont jugés devant les Assises de la Seine du 7 au 23 février 1898, soit quinze audiences (au lieu des trois initialement prévues). Le ministre ne retient que trois passages de l’article, soit dix-huit lignes sur plusieurs centaines.

Le procès s’ouvre alors dans une ambiance de grande violence et Emile Zola, comme Valeurs Actuelles ou Riposte Laïque aujourd’hui, fait l’objet « des attaques les plus ignominieuses ». Fernand Labori, l’avocat de Zola, fait citer environ deux cents témoins. La réalité de l’Affaire Dreyfus, inconnue du grand public, est diffusée dans la presse. Plusieurs journaux publient les notes sténographiques in extenso des débats au jour le jour, ce qui instruit leurs lecteurs. Cependant, les nationalistes, derrière Henri Rochefort, sont alors les plus visibles et organisent des émeutes, forçant le préfet de police à intervenir afin de protéger les sorties de Zola à chaque audience.

Ce procès est aussi le lieu d’une véritable bataille juridique, dans laquelle les droits de la défense sont sans cesse bafoués, comme le révèle le site Wikipedia. De nombreux observateurs prennent conscience de la collusion entre le monde politique et les militaires. À l’évidence, la Cour a reçu des instructions pour que la substance même de l’erreur judiciaire ne soit pas évoquée. La phrase du président Delegorgue « la question ne sera pas posée », répétée des dizaines de fois, devient célèbre. Toutefois, l’habileté de Fernand Labori permet l’exposition de nombreuses irrégularités et incohérences, et force les militaires à en dire plus qu’ils ne l’auraient souhaité.

Le général de Pellieux, annonce à la neuvième audience, l’existence « d’une preuve décisive ». L’impossibilité qui est faite aux militaires de présenter leur preuve force le général de Boisdeffre, chef de l’état-major, à effectuer un chantage moral aux jurés en déclarant : « Vous êtes le jury, vous êtes la nation ; si la nation n’a pas confiance en les chefs de son armée, dans ceux qui ont la responsabilité de la défense nationale, ils sont prêts à laisser à d’autres cette lourde tâche. Vous n’avez qu’à parler ». Etranges similitudes avec l’offensive que subissent aujourd’hui Riposte Laïque et l’hebdomadaire Valeurs Actuelles.

zola-aux-outragesCi-contre, Zola aux outrages, huile sur toile de Henry de Groux, 1898

Zola est alors condamné à un an de prison et à 3 000 francs d’amende, la peine maximale. Cette dureté de l’époque, comme les assignations d’aujourd’hui, est imputable à l’atmosphère de violence entourant le procès : « La surexcitation de l’auditoire, l’exaspération de la foule massée devant le palais de Justice étaient si violentes qu’on pouvait redouter les excès les plus graves si le jury avait acquitté M. Zola. » Cependant, le procès Zola est plutôt une victoire pour les dreyfusards. En effet, l’Affaire et ses contradictions ont pu être largement évoquées tout au long du procès, en particulier par des militaires. De plus, la violence des attaques contre Zola, et l’injustice de sa condamnation renforcent l’engagement des dreyfusards : Stéphane Mallarmé se déclare « pénétré par la sublimité de [l’]Acte [de Zola] » et Jules Renard écrit dans son journal : « À partir de ce soir, je tiens à la République, qui m’inspire un respect, une tendresse que je ne me connaissais pas. Je déclare que le mot Justice est le plus beau de la langue des hommes, et qu’il faut pleurer si les hommes ne le comprennent plus. » C’est à ce moment que le sénateur Ludovic Trarieux et le juriste catholique Paul Viollet fondent la Ligue pour la défense des droits de l’homme.

Le 2 avril, une demande de pourvoi en cassation reçoit une réponse favorable. Le site Wikipedia consacré à l’affaire Dreyfus révèle : « Il s’agit de la première intervention de la Cour dans cette affaire judiciaire. La plainte aurait en effet dû être portée par le Conseil de guerre et non par le ministre. Le procureur général Manau est favorable à la révision du procès Dreyfus et s’oppose fermement aux antisémites. Les juges du Conseil de guerre, mis en cause par Zola, portent plainte pour diffamation. L’affaire est déférée devant les assises de Seine-et-Oise à Versailles où le public passe pour être plus favorable à l’armée, plus nationaliste. Le 23 mai 1898, dès la première audience, Maître Labori se pourvoit en cassation en raison du changement de juridiction. Le procès est ajourné et les débats sont repoussés au 18 juillet. Labori conseille à Zola de quitter la France pour l’Angleterre avant la fin du procès, ce que fait l’écrivain. Les accusés sont de nouveau condamnés…. ».

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Le gouvernement a décidé de tuer la liberté d’expression

George Washington Law School

Pour Jonathan Turley, professeur de droit public à l’Université Georges Washington à Washington D.C., « la plus grande menace sur la liberté d’expression en France n’est pas le terrorisme. C’est le gouvernement ».

Les plus grands spécialistes de la Presse Américaine avouent, depuis plusieurs mois, leurs inquiétudes pour la survie de la Liberté de la Presse en France, à l’image de Jonathan Turley, professeur de droit public à l’Université Georges Washington à Washington D.C. . Pour cet universitaire chercheur de renommée mondiale, « Les meurtres à Charlie Hebdo, quoique tragiques, ne sont pas le problème.

« Dans l’heure qui a suivi le massacre dans les locaux de Charlie Hebdo, des milliers de Parisiens se sont rassemblés spontanément place de la République. Au cours de ce rassemblement sous les statues représentant la Liberté l‘Égalité et la Fraternité, ils ont scandé « je suis Charlie » et « Charlie liberté ». C’était un rare moment d’unité à la française, touchant et sincère.

« Pourtant on peut légitimement se demander pourquoi ils se rassemblent. La plus grande menace envers la liberté en France n’est pas venue des terroristes qui ont commis ces actes horribles la semaine dernière mais des Français eux-mêmes qui ont été parmi les meneurs du monde occidental à prôner des restrictions importantes à la liberté d’expression…. ».

Du coup, Jonathan Turley, professeur de droit public à l’Université Georges Washington à Washington D.C. recadre le débat en affirmant : « En fait, si les Français veulent commémorer le souvenir de ceux qui ont été tués à Charlie Hebdo, il pourraient commencer par inverser la portée de leurs lois criminalisant l’insulte, la diffamation, ou l’incitation à la haine, à la discrimination ou à la violence sur des bases religieuses, raciales, ethniques, liées à la nationalité, au handicap, au sexe ou à l’orientation sexuelle.

« Ces lois ont été utilisées pour littéralement harasser le journal satirique et menacer son personnel des années durant. La liberté d’expression a été conditionnée à un usage responsable en France, suggérant que c’est plus un privilège qu’un droit pour ceux qui usent de controverse…. En 2006, après que Charlie Hebdo eût imprimé les caricatures de Mahomet qui avaient initialement été publiées dans un journal danois, le président français, Jacques Chirac, a condamné la publication et mis en garde contre de telles « évidentes provocations ».

Jacques Chirac avait même osé ces mots : « Tout ce qui peut heurter les convictions de quelqu’un d’autre, en particulier les convictions religieuses, devrait être évité. » Et d’ordonner « La liberté d’expression devrait toujours être utilisée dans un esprit de responsabilité. »

Charlie Hebdo déjà victime de la Grande Mosquée de Paris et de l’Union des Organisations Islamiques Françaises

La Grande Mosquée de Paris et l’Union des Organisations Islamiques Françaises ont poursuivi, sans relâche en justice le journal Charlie Hebdo pour « avoir insulté les musulmans, un crime passible d’une amende allant jusqu’à 22.500 € ou six mois d’emprisonnement ». La justice française a finalement délivré un jugement en faveur de Charlie Hebdo. Mais depuis, la volonté de contrôle de cette liberté d’expression en France n’a cessé de grandir, certains politiques, à l’image de Bernard Cazeneuve, affichant une soiffe de censure, de répression immodérée.

Jonathan Turley analyse parfaitement la « mise à mort de la liberté de la Presse en France : « Les différentes affaires judiciaires ont tapé tous azimuts. En 2008, par exemple, Brigitte Bardot a été condamnée pour avoir écrit une lettre au ministre de l’Intérieur de l’époque, Nicolas Sarkozy, dans laquelle elle exprimait sa pensée selon laquelle les musulmans et les homosexuels mettaient en danger la France.

« En 2011, le styliste de mode John Galliano a été déclaré coupable d’avoir prononcé des paroles antisémites à l’encontre de trois personnes dans un café parisien.

En 2012, le gouvernement criminalisa la négation du génocide arménien (une loi ultérieurement retoquée par le Conseil Constitutionnel), mais la négation de l’Holocauste reste un crime.

En 2013, une mère française fut condamnée « apologie de crime » après avoir autorisé son fils, baptisé Jihad, à aller en classe vêtu d’un tee-shirt qui disait « Je suis une bombe »…. L’année dernière, le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, prit des mesures pour interdire le spectacle du comédien Dieudonné M’bala M’bala déclarant qu’il n’était « désormais plus un comédien » mais « plutôt un antisémite et un raciste ». Il est facile de réduire au silence les personnages publics qui éructent des mots haineux ou des idées insupportables, mais la censure ne fonctionne que très rarement avec ceux qui sont en marge de notre société….. ».

Jonathan Turley relève avec précision : « Parmi les manifestants de janvier 2015, à Paris, place de la République se trouvait Sacha Reingewirtz, président de l’Union des Étudiants Juifs, qui déclara à NBC News :

« Nous sommes présents pour rappeler [aux terroristes] que la religion peut être librement critiquée ».

« L’Union des Étudiants Juifs n’était apparemment pas aussi magnanime en 2013, quand elle poursuivit avec succès en justice Twitter, à propos de publications jugées antisémites sur son site. Son président à l’époque balaya de la main les objections d’entrave aux libertés publiques déclarant que le réseau social se faisait lui-même « complice en offrant un boulevard aux racistes et aux antisémites. » Le gouvernement déclara les tweets illégaux, et une Cour de Justice française ordonna à Twitter de fournir les identités des auteurs des publications antisémites.

« Récemment, les restrictions à la liberté d’expression en France ont étendu leur domaine au-delà de la haine proprement dite avec des tribunaux intervenant de manière coutumière dans de simples délits d’opinion. Par exemple, l’année dernière, un tribunal français a infligé une amende à Caroline Doudet, une bloggeuse, et lui a ordonné de changer le titre de son sujet pour réduire sa visibilité sur Google concernant un commentaire négatif sur un restaurant.

« Alors que la France a remisé depuis longtemps ses lois sur le blasphème, la marge est très ténue pour les orateurs et les écrivains poursuivis pour des motifs de diffamation ou d’incitation à la haine. De même pour les extrémistes, cette différence est également très ténue à l’image de ceux qui, à Paris, ont appliqué leur justice personnelle à une liberté d’expression que le gouvernement lui-même qualifiait de délit. De leur point de vue, il ne s’agit que d’un degré d’appréciation en réponse à ce que le gouvernement a appelé des provocations illégales. A l’image du religieux musulman radical Anjem Choudary qui a écrit en janvier 2015, « Pourquoi dans ce cas le gouvernement français a-t-il autorisé le magazine Charlie Hebdo à continuer à provoquer les musulmans ? »… ».

Une intolérance croissante à l’égard de la Liberté d’expression

Ce fut l’intolérance française croissante à l’égard de la liberté d’expression qui a motivé l’équipe de Charlie Hebdo — en particulier son rédacteur en chef Stéphane Charbonnier — à se moquer de toutes les religions en usant de dessins et d’éditoriaux irrévérencieux. Charbonnier devait faire face de manière continuelle à des menaces de mort par des extrémistes, mais aussi de poursuites judiciaires devant les tribunaux. Et Jonathan Turley insiste : »En 2012, dans les protestations internationales à propos d’un film anti-islamique, Charlie Hebdo publia de nouveau des caricatures de Mahomet. Le Premier Ministre français, Jean-Marc Ayrault, avertit que la liberté d’expression « ne peut s’exprimer que dans les limites de la loi et sous le contrôle des tribunaux. »

« Charbonnier ne se laissa pas impressionner, ni par la pression gouvernementale ni par les protestations publiques ou l’inclusion de son nom sur une liste de cibles d’Al-Qaeda. Dans une interview au journal Le Monde, il repris à son compte une phrase du révolutionnaire mexicain Emiliano Zapata et déclara, « je préférerais plutôt mourir debout que vivre à genoux. » Stéphane Charbonnier fût le premier que les tueurs recherchèrent lors de l’attaque dans ses bureaux, et il fût parmi les premiers à être tué.

Les Français bien sûr n’ont pas été les seuls à revenir sur les lois et protections relatives à la liberté d’expression.

« La Grande-Bretagne, le Canada et d’autres nations les ont rejoints. Nous avons les mêmes bruits de fond ici aux États-Unis. En 2009, l’administration Obama de manière choquante apporta son soutien à ses alliés musulmans en essayant de définir un nouveau standard international du blasphème. Et Hillary Clinton, Secrétaire d’État, invita des délégations à Washington pour travailler sur la définition de ce nouveau standard et pour « renforcer nos muscles [afin] d’empêcher le retour des anciens schémas de division ». De la même manière, en 2012, le président Obama se rendit à l’ONU et déclara que « ceux qui diffament le prophète de l’Islam ne doivent plus pouvoir le faire dans le futur. »

« Il fut pourtant un temps où la liberté d’expression était précisément la promesse du futur. C’était même la ‘première pierre’ de la civilisation Occidentale et des libertés civiles.

« Une personne physique ne peut pas réellement diffamer une religion ou des personnages religieux en tant que tels (même s’il est vrai que la diffamation des morts est prohibée aux États-Unis). Les volontés de requalifier la critique d’une religion comme incitation à la haine ou diffamation sont précisément ce que Charbonnier, en tant que résistant, combattait. Il dit un jour qu’en titillant l’Islam il espérait le rendre « aussi banal que le Catholicisme » pour pouvoir en débattre en société.

« Stéphane Charbonnier est mort, comme il l’avait affirmé, debout plutôt qu’à genoux. La vraie question est : Combien parmi ceux qui se rassemblent sur la place de la République seraient réellement prêts à se tenir debout avec lui ? Ils devraient tous prêter une attention soutenue aux trois statues de la Place. Au nom de l’Égalité et de la Fraternité, la Liberté a été considérablement réduite en France. La terrible vérité est qu’il suffit d’un simple tueur pour abattre un journaliste mais qu’il faut une Nation entière pour assassiner un droit. » note encore Jonathan Turley, collaborateur régulier du Washington Post et du Le Journal du Siècle.

Les volontés de Manuel Valls et de Bernard Cazeneuve de requalifier la critique politique ou la critique d’une religion en crime ou délit témoignent d’une volonté d’asservissement de la Presse Libre, celle qui était défendue par Emile Zola, Jean Jaurès, ou encore André Malraux lorsque la France vivait des heures sombres et tragiques !

Francis GRUZELLE

Carte de Presse 55411

Renseignement: la gauche se disqualifie elle-même

Barraud PhilippePar Philippe BARRAUD

Doit-on sacrifier des vies innocentes pour satisfaire au dogme de la protection de la sphère privée? C’est ce que semble penser la gauche, qui refuse au Service de renseignements de la Confédération une partie des moyens que ceux qui nous menacent utilisent couramment.
La gauche a le culte des dogmes – d’ailleurs, elle fonctionne généralement comme une Eglise. Elle a érigé la protection de la sphère privée en dogme particulièrement intangible, au point que certains, dans ses rangs, sont prêts à assumer quelques victimes collatérales. Par quoi on entend des personnes atteintes dans leur vie ou leur santé par des attentats que, faute de moyens adéquats, les services de police n’avaient pas pu prévenir.
Pour beaucoup de Suisses, et sans doute une écrasante majorité, il faut arrêter de faire de l’angélisme. La Suisse n’est pas à l’abri de la menace terroriste – tout au contraire, en raison de sa position sur le plan international, on pense bien entendu à Genève, elle est une cible de choix. Et de la même manière que beaucoup de diplomates et de personnel étranger travaillent en Suisse, beaucoup de comploteurs font de même, profitant de la sécurité du pays, de sa justice pateline, et surtout de ses services de renseignements inefficaces, car ils sont pieds et poings liés par une législation tatillonne.
Dimanche sur La Première, on a pu entendre M. Van Singer, conseiller national vert, dire son horreur d’imaginer que des fonctionnaires – des gens sans foi ni loi, bien sûr ! – puissent prendre l’initiative d’écouter une cellule jihadiste qui s’active soudain. Peut-être faudrait-il demander leur accord aux intéressés?
La socialiste Rebecca Ruiz lui répondit en déroulant le feuilleton procédural prévu par la loi en discussion actuellement aux Chambres – accrochez-vous au bastingage: en cas de suspicion sérieuse, le service de renseignement devra saisir le Tribunal administratif fédéral, qui ouvrira un dossier; à l’issue de ses travaux, le TAF transmettra le dossier au conseiller fédéral en charge de la défense; celui-ci n’aura pas les moyens de prendre une décision: il devra convoquer une délégation du Conseil fédéral qui, au bout de sa profonde réflexion, fera redescendre sa décision au service de renseignements. Mais comme le Conseil fédéral, même en délégation – on ne parle même pas d’Ueli Maurer – n’est pas fiable, la gauche modérée souhaite la création d’une commission parlementaire indépendante qui viendrait encore par dessus mettre son grain de sel.
En comptant large, la procédure devrait durer aussi longtemps qu’une mise à l’enquête dans le canton de Vaud, ce qui donne une idée de l’infini. Autrement dit, nos terroristes auront pu passer à l’acte depuis longtemps, sans être inquiétés, à moins qu’ils n’aient pris leur retraite.
Tout cela est grotesque. On ne peut pas combattre un ennemi de l’ombre, féroce et résolu, sans utiliser, dans un cadre donné bien sûr, les mêmes outils que lui. Il est assez comique d’entendre le parti pirate tempêter contre toute compétence donnée au SRC, alors que ses électeurs sont spécialisés dans… la piraterie, autrement dit, l’intrusion dans des systèmes privés, le vol de données, la violation systématique du droit d’auteur et la prise de contrôle de serveurs. On les comprend: ils pourraient être démasqués ! On est là dans les limites absurdes de l’Etat de droit, dans lequel ceux qui violent là loi exigent d’être protégés contre ceux qui doivent faire respecter la loi.
La gauche a manifestement cinquante ans de retard. Elle nous ressasse l’affaire des fiches, terrain certes plus confortable que le guêpier inintelligible des réseaux. Et en même temps, elle se bouche les yeux et les oreilles face aux menaces, et préfère sacrifier la sécurité collective à ses dogmes idéologiques d’un autre âge. C’est à cause de cette véritable tare héréditaire que la gauche n’est jamais crédible en matière de sécurité, qu’il s’agisse de défense militaire ou de stratégie de renseignement.

Source : commentaires.com

“Menace russe”: les déclarations d’Obama sont une “aberration” (Medvedev)

Le premier ministre russe Dmitri Medvedev a qualifié "d'aberration" la déclaration du président américain Barack Obama selon laquelle la Russie arrive en deuxième position dans la liste des menaces pesant sur l'humanité.

"Il est bien triste qu'en énumérant les menaces qui pèsent sur l'humanité dans son discours aux Nations unies, le président Obama ait mis la fièvre hémorragique Ebola à la première place et la Fédération de Russie à la deuxième, avant l'Etat islamique", a déclaré M. Medvedev dans une interview à la chaîne de télévision CNBC.

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