Agression sexuelle en plein jour : la nouvelle vidéo qui secoue le Maroc

Et ceci alors que la jeune fille porte un hijab, preuve que l'accoutrement n'est qu'un prétexte.

Imaginez avec nos filles européennes et vous comprendrez ce que certaines ont subi avec les migrants, avec la bénédiction de nos autorités "antiracistes".

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Mardi, les images d'une adolescente plaquée à terre par un jeune homme ont fait le tour des réseaux sociaux au Maroc. Une enquête est en cours.

Les images ont suscité la colère de nombreux Marocains. Mardi, sur les réseaux sociaux, une vidéo a été mise en ligne montrant une agression sexuelle en plein jour, au Maroc. Les images sont filmées par une personne qui n'intervient nullement dans la scène. On y voit une jeune adolescente, au sol, plaquée, face contre terre par un jeune homme qui la déshabille de force et lui touche les parties intimes de son corps.

En pleurs, la victime, qui tente de se débattre et pousse des cris de détresse, lui demande : "N'as-tu pas de soeur ?" Au total, la vidéo dure près d'une minute, mais elle ne permet pas de savoir avec précision où a été filmée cette agression, ni quand. Dans le royaume, nombreux sont celles et ceux à avoir dénoncé cette agression sexuelle. Dans la presse locale notamment, on décrit "une scène d'une rare violence", "des images atroces" alors que cette même presse tente déjà depuis longtemps d'alerter sur le harcèlement des femmes dans l'espace public au Maroc.

Attention vidéo choquante.

 

https://youtu.be/kgWWfSwKnu0

 

Une enquête a été ouverte

Dans un communiqué, diffusé mardi, la Direction générale de la sûreté nationale au Maroc a annoncé l'ouverture d'une enquête dans le but d'identifier l'auteur des faits et de "déterminer l'heure et le lieu où cet acte criminel a été commis". Ce type de violences est loin d'être un cas isolé au Maroc, où, ces dernières années, plusieurs cas, très médiatisés, ont défrayé la chronique. L'un des plus emblématiques reste celui d'une agression sexuelle collective contre une jeune femme dans un bus de Casablanca. Une agression là aussi filmée et dont les images avaient été diffusées en août 2017.

Confronté à de vifs débats sur la question, le Parlement marocain a adopté de façon définitive une loi, en février dernier, contre les violences faites aux femmes. Cette législation incrimine pour la première fois "certains actes considérés comme des formes de harcèlement, d'agression, d'exploitation sexuelle, ou de mauvais traitement". Toutefois, les organisations et associations de défense du droit des femmes ont jugé que cette loi était insuffisante et exige de la part de la classe politique davantage de fermeté.

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Maroc: une attaque islamiste visant des touristes évitée de justesse grâce aux gendarmes

Une attaque visant des touristes étrangers, qui fêtaient le Nouvel An dans un  complexe touristique de Merzouga, a été évitée de justesse suite à une opération menée par la Gendarmerie royale et les forces auxiliaires de la région.

Cinq individus ont été appréhendés à différents endroits du complexe touristique dans la soirée du 31 décembre 2017 au 1er janvier 2018. Selon Al Akhbar dans son édition 2 janvier, les éléments de la Gendarmerie royale ont effectué une descente au domicile d’un individu extrémiste, cerveau de l’opération. Ils ont réussi à saisir des livres et des CD dont le contenu incite au jihad. Par ailleurs, les gendarmes ont mis la main sur un smartphone qui était dissimulé minutieusement à l’intérieur d’un oreiller dans la chambre à coucher du chef de la bande.

La Gendarmerie royale, épaulée par des éléments des forces auxiliaires, a ainsi effectué une opération tactique afin d’appréhender les cinq individus qui se sont dispersés au niveau des différentes tentes du complexe. Les extrémistes espéraient ainsi attaquer le plus grand nombre de touristes possibles, principalement des Allemands, des Américains, des Français et des Italiens.

Afin d’éviter un état de panique auprès des touristes, les éléments de la Gendarmerie, en accord avec les gérants du complexe, ont coupé l’électricité en justifiant cela par une panne des générateurs. De plus, les gérants du complexe ont expliqué aux touristes que la présence des gendarmes rentrait dans le cadre des tâches routinières menées dans la région.

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Maroc: des islamistes s’entraînaient à la décapitation

Cinq Marocains et un Espagnol soupçonnés d'appartenir à une cellule islamiste dont les membres s'entraînaient à la décapitation ont été arrêtés lors d'une opération conjointe des polices marocaine et espagnole, a annoncé aujourd'hui le ministère espagnol de l'Intérieur.

Les arrestations ont toutes eu lieu au Maroc, à l'exception d'une dans l'enclave nord-africaine espagnole de Melilla. L'un des Marocains arrêtés avait un permis de résidence en Espagne. Le ressortissant espagnol est d'origine marocaine.

Les membres de cette cellule dormante tenaient des réunions la nuit au cours desquelles ils préparaient des attaques de grande envergure, dit le ministère, et simulaient des séances de décapitation.

Ces arrestations sont les premières à être signalées en Espagne depuis les attentats survenus en Catalogne à la mi-août qui ont fait 16 morts, la plupart à Barcelone.

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Horreur à Casablanca: Agression sexuelle collective sur une jeune femme dans un bus en pleine journée (Vidéo)

Le Maroc est sous le choc après la diffusion d'une vidéo montrant un groupe de jeunes agresser sexuellement une jeune femme dans un bus, la presse locale dénonçant une scène «insoutenable». La police a annoncé l'arrestation des six agresseurs.

Une vidéo devenue virale montre une jeune fille en train de se faire agresser sexuellement par plusieurs mineurs dans un bus à Casablanca. Âmes sensibles s'abstenir.

Les images sont d'une violence inouïe. Une vidéo faisant le tour des réseaux sociaux depuis hier soir montre une jeune femme se faire agresser sexuellement par un groupe de jeunes dans un bus à Casablanca.

Dans cette vidéo, on voit la victime, à moitié dénudée, criant et suppliant ses agresseurs de la laisser tranquille. Ces derniers la déshabillent et la touchent contre son gré sur ses parties intimes tout en l'insultant, et ce, dans l'indifférence générale des passagers et du chauffeur de bus.

Sur la Toile, l'indignation est grande.

Source Source2

Nos remerciements à Victoria Valentini

 

Maroc: Harcelée en pleine rue par une horde d’hommes. (Vidéo)

La séquence dure une dizaine de secondes: on y voit une femme habillée en jean et T-shirt, visiblement prise de panique, poursuivie par de nombreux hommes qui tentent de l'encercler sur une avenue de Tanger (nord).

 

 

 

Des images qui ont suscité des réactions contrastées sur les réseaux sociaux: si certains désapprouvent, d'autres s'en sont pris à la victime en jugeant sa tenue «indécente».

 

(...)

Source et article complet

Nos remerciements à 

Maroc : un ministre traite les Marocains chrétiens et chiites de «virus qui menacent la nation»

Le ministre marocain des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Toufiq, a déclaré que les Marocains ayant embrassé la foi chrétienne ou les chiites sont des « virus qui menacent la nation » lors d’une audition parlementaire tenue hier, a rapporté l’agence EFE citant des dires relayés par le quotidien Akhbar al Youm.

Toufiq réagissait ainsi à un comité parlementaire à la Chambre des conseillers répondant aux questions posées sur «le danger de la propagation du chiisme et prosélytisme chrétien». Le ministre a dit que l’Etat «sait tout» des citoyens qui professent le christianisme ou le chiisme, « leur nombre, où ils se trouvent et ce qu’ils font», faisant globalement référence aux chiites, aux salafistes ou aux chrétiens marocains Toufiq réagissait ainsi à un comité parlementaire à la Chambre des conseillers répondant aux questions posées sur «le danger de la propagation du chiisme et prosélytisme chrétien».

«La priorité pour moi est d’immuniser le grand corps (de la nation), mais cela ne veut pas dire qu’il est exempt de la maladie. Les virus, lorsqu’ils entrent en collision avec un corps fort sain, ce n’est pas comme s’ils percutaient des corps vulnérables et malades», a-t-il ajouté.

ledesk.ma

Magouilles marocaines et passages d’illégaux à Ceuta et Melilla

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Michel Garroté - Les Observateurs ont repris, dans les "brèves", deux textes courts, intitulés "Les clandestins à l’assaut de Ceuta" et "Le Maroc utilise l’immigration comme moyen de pression sur l’UE". J'aimerais, quant à moi, revenir plus en détail, ci-après, sur ce thème géopolitique complexe. D'abord, j'aimerais rappeler que le think tank américain 'Roosevelt House' a organisé, tout récemment, à New York, un débat sur le Sahara Occidental  --  une colonie marocaine située en Afrique  --  pour briser le silence autour des violations des droits de l’Homme, précisément dans les territoires du Sahara Occidental,  toujours occupés par le Maroc, territoires occupés qui revendiquent l'indépendance depuis plusieurs décennies.
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Ensuite, j'aimerais rappeler que : pour l'instant, le Sahara occidental, situé en Afrique, fait partie du Maroc ; pour l'instant, les enclaves de Ceuta et Melilla, en Afrique du Nord, font partie de l'Espagne ; et pour l'instant, le Rocher de Gibraltar, situé à l'extrême-sud de l'Espagne, fait partie du Royaume-Uni. De même que les Iles Malouines  --  revendiquées par l'Argentine  --  sont britanniques.
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Si l'Espagne revendique Gibraltar, le Royaume-Uni peut lui rétorquer de d'abord restituer Ceuta et Melilla au Maroc. Si le Maroc revendique Ceuta et Melilla, l'Espagne peut lui rétorquer de d'abord restituer le Sahara Occidental au peuple sahraoui. Bref, à ce stade et pour l'instant, sans le moindre changement à vue humaine, le Sahara occidental fait partie du Maroc ; les enclaves de Ceuta et Melilla font partie de l'Espagne ; et le Rocher de Gibraltar fait partie du Royaume-Uni. Détail ironique, les médias européens et les politiciens européens, nous cassent les pieds, tous les jours, avec la Judée-Samarie, dite "Cisjordanie", mais on ne les entend jamais évoquer le Sahara occidental, les enclaves de Ceuta et Melilla, le Rocher de Gibraltar, les Iles Malouines et les territoires dits "d'outre-mer" - encore et toujours - occupés par la France.
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A propos des magouilles marocaines et des passages d'illégaux à Ceuta et Melilla, le journaliste Jesus Blasco de Avellaneda - dans une dépêche de l'agence de presse britannique Reuters reprise par lexpress.fr - écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Plus de 850 migrants ont franchi la frontière entre le Maroc et l'enclave espagnole de Ceuta en Afrique du Nord. En arrière-plan, un différend entre Rabat et Bruxelles sur le Sahara occidental. Rabat avait prévenu. Début février, le Maroc a adressé une sévère mise en garde à Bruxelles à propos d'un accord agricole avec le royaume, mis à mal par la question du Sahara occidental. Le même jour, dix-huit migrants [ndmg - clandestins et illégaux] franchissaient la clôture frontalière du Maroc à Melilla, l'une des deux enclaves espagnoles, en Afrique du Nord. Et au cours des quatre derniers jours, ce sont 850 migrants [ndmg - clandestins et illégaux, j'insiste...] qui ont pénétré dans l'autre enclave, Ceuta.
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Les territoires de Ceuta et Melilla constituent la seule frontière "terrestre" entre le continent africain et l'UE et un point de passage pour l'immigration clandestine venue d'Afrique noire et du Maghreb. La frontière entre le Maroc et Melilla est matérialisée par une triple clôture d'une longueur d'environ 12 km. Comme celle de Ceuta, elle dispose de caméras vidéo et de miradors. Ces entrées massives sont parmi les plus importantes depuis que la barrière a été rehaussée à 6 mètres de haut en 2005. Auparavant, en deux jours au cours de l'été 2014, 1200 migrants [ndmg - clandestins et illégaux] avaient franchi la frontière vers les deux enclaves, après un différend entre Madrid et Rabat.
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L'objet du courroux de Rabat ? La décision de la justice européenne, le 21 décembre dernier, selon laquelle l'accord de libre-échange conclu en 2012 entre Bruxelles et le Maroc sur les produits agricoles et de la pêche n'est pas applicable au Sahara Occidental [les médias européens et les politiciens européens, se prennent la tête, avec la barrière de sécurité construite par Israël, et, qu'ils qualifient, de "Mur de séparation", alors que seule une toute petite partie de cette barrière constitue un mur ; mais ils ne se sentent pas concernés par la barrière, les caméras vidéo et les miradors construits et installés par l'Espagne à Ceuta et Melilla, soit à la frontière "terrestre" avec le Maroc].
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Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental, immense étendue désertique, est sous contrôle du Maroc depuis 1975. Soutenu par l'Algérie, le 'Polisario' [ndmg - mouvement sahraoui qui lutte pour la restitution - par le Maroc - du Sahara Occidental au peuple sahraoui] réclame un référendum d'autodétermination alors que Rabat, qui considère le Sahara comme une "cause nationale", propose une autonomie sous sa souveraineté. Pour faire plier Bruxelles, Rabat dispose d'un levier déterminant : fort du sentiment de panique que représente la pression migratoire en Europe, le Maroc n'hésite pas à menacer les Européens d'ouvrir les vannes.
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Le ministère marocain de l'Agriculture avait ouvertement prévenu, le 6 février, que l'Europe s'exposait à un "véritable risque de reprise des flux migratoires que le Maroc, au gré d'un effort soutenu, a réussi à gérer et à contenir". "Il faut maintenant que les choses soient claires, sincères, sur l'avenir que nous voulons développer entre le Maroc et l'UE", avait alors déclaré le ministre de l'Agriculture et de la pêche marocain, Aziz Akhannouch. "Le problème de l'immigration est très coûteux pour le Maroc et l'Europe devrait l'apprécier à sa juste valeur", a ajouté Aziz Akhannouch, un proche du roi Mohammed VI.
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Rabat va même jusqu'à menacer de tourner le dos aux 28 de l'UE : "Nous avions fait le choix d'un partenariat privilégié [avec l'UE]. Nous n'en subissons aujourd'hui que des conséquences négatives. Sous prétexte de cette relation privilégiée, l'Europe agit comme si nous étions dans son giron, ou même son sujet. Elle agit avec une vision moralisatrice et s'arroge le droit de juger", expliquait une source diplomatique marocaine, le 5 février. Rabat va jusqu'à menacer de  troquer ses relations privilégiées avec les 28 par un rapprochement avec la Russie, la Chine, l'Inde ou le Japon. Cette deuxième menace tardera peut-être à être activée alors que le Maroc effectue 70% de ses échanges commerciaux avec l'UE. Le levier des migrants [ndmg - clandestins et illégaux], lui, est plus immédiat, ajoute Jesus Blasco de Avellaneda, dans une dépêche de l'agence de presse britannique Reuters reprise par lexpress.fr (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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Source :
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http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/ceuta-derriere-les-passages-de-migrants-une-manoeuvre-du-maroc_1881061.html
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Au Maroc, les chrétiens convertis se cachent pour prier

Alors que le Maroc met aujourd’hui en avant son exemplarité en matière de tolérance religieuse, les chrétiens marocains doivent rester discrets.

Venus à notre rencontre dans un café fréquenté de Casablanca, Mourad, son frère Mohamed et son ami Khalid (1) refusent de vivre dans la peur. En s’attablant, Mourad sort d’ailleurs une pochette ornée d’une croix colorée, pour évoquer avec les autres la prochaine séance de catéchisme. « Nous ne sommes ni dans la revendication, ni dans la soumission. Nous vivons notre foi de façon positive », affirme-t-il.

Promoteur infatigable d’un islam « ouvert », du « juste milieu », le Maroc a accueilli cette année à Marrakech une grande conférence sur les minorités religieuses. Mais, alors que la Constitution de 2011 garantit le libre exercice des cultes, il est encore impossible à un Marocain de quitter l’islam, religion d’État. « La liberté, c’est pour les juifs de longue date et les étrangers qui vivent ici, pas pour nous », résume Khalid.

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Dans ce contexte ambigu, les chrétiens convertis, qui seraient entre 2 000 et 8 000 selon les estimations, se retrouvent au sein d’Églises clandestines, généralement d’inspiration évangélique. « J’anime un culte tous les dimanches dans une maison près de Casablanca, témoigne Mourad, pasteur. Cela se passe en darija – dialecte marocain, NDLR –, avec beaucoup de chants en arabe classique venus du Moyen-Orient. »

Un numéro d’équilibriste

« Les autorités nous tolèrent, poursuit-il, à condition toutefois qu’on ne fasse pas trop de bruit. Nous, nous nous efforçons de servir Dieu, d’aimer notre prochain, mais aussi de respecter la loi de notre pays, comme le prescrit la Bible. » Un numéro d’équilibriste : si se convertir n’est pas clairement interdit, le fait d’« ébranler la foi d’un musulman » l’est, et la frontière est parfois floue.

En 2014, Mourad a eu affaire à la justice. « Nous avons accompagné quelqu’un qui se disait chrétien, explique-t-il. Mais, après quelque temps, il est allé dire à la police que j’avais voulu le convertir. » Le pasteur n’a cessé d’être inquiété, jusqu’à ce que ses avocats aient prouvé l’absence de prosélytisme. « En t’interpellant, on te rappelle la règle : tu es chrétien, OK, mais reste tranquille… »

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Comment vivre sa foi sans la partager ? Pour Khalid, qui a grandi en Alsace avant de s’installer au Maroc, c’est toute la question. « On nous dit :  On te tolère, mais ne transmets pas le message de l’Évangile.” En gros : “Tu es le bienvenu, mais reste dans ton coin !” Où est la frontière du prosélytisme ? Quand tu as la foi, tu as envie de la transmettre. »

Soucieux de ne froisser ni l’Europe ni les pays du Golfe, le Maroc semble vouloir montrer au monde comme à une opinion intérieure largement conservatrice qu’il garantit les droits humains tout en restant ferme sur la question religieuse. « Jusqu’au début des années 1980, raconte Mourad, des convertis se réunissaient librement à Casa. Au moment où les wahhabites ont commencé à avoir de l’influence, tout s’est arrêté. »

Des lieux de culte clandestins

Aujourd’hui, aux abords des lieux de culte clandestins fréquentés par les chrétiens marocains, des policiers en civil montent la garde. « Autant pour nous protéger des extrémistes que pour nous surveiller, croit savoir Reda, qui vit dans la petite ville côtière d’El-Jadida. Mes copains militants n’aiment pas trop quand je dis ça, mais c’est la vérité : nous n’avons pas tant de problèmes avec les autorités. »

Ces dernières font néanmoins régulièrement la démonstration de leur intransigeance. En 2011, 300 étrangers ont été expulsés pour prosélytisme. « Le christianisme, disparu depuis l’époque romaine, n’est revenu qu’avec les Européens au XIXe siècle, commente le P. Daniel Nourissat, prêtre à Casablanca. D’où la crainte, compréhensible, de voir les chrétiens chercher à déstabiliser l’islam. »

« Autour de moi, j’observe en effet la peur que des hordes de missionnaires poussés par l’Occident s’en prennent à nos valeurs », déplore Reda. Si des missionnaires étrangers sont bien présents au Maroc, passant parfois par des associations linguistiques ou paramédicales pour œuvrer – bien sûr secrètement –, leur nombre reste très limité, selon plusieurs connaisseurs du sujet.

Quant aux Églises étrangères officielles, elles font preuve de discrétion et de prudence. « Nous jouissons d’une liberté de culte totale, souligne le P. Daniel Nourissat. De notre côté, nous respectons le pays qui nous accueille et ne baptisons aucun Marocain. »

Le dur regard de la société

Reste, pour les convertis, le regard de la société, le plus dur à supporter. « J’aurais moins peur de dire la vérité au procureur du roi qu’à mon oncle ! », s’amuse Reda, qui tient secrète sa conversion. « Je veux garder mon travail et mes amis. Ici, quitter l’islam, c’est impensable. On pense que tu fais ça pour mener une vie de débauche, comme dans les séries américaines à la télé ! Ou on te prend pour un fou. »

« Après que Mourad s’est converti, se souvient Mohamed, nos sœurs, qui avaient des doutes, m’ont demandé d’aller fouiller dans ses affaires. Un imam a même prononcé une fat­wa pour m’encourager à le faire ! Ils voulaient aller à la police pour le dénoncer, pensant que cela le découragerait. Mourad et notre plus grande sœur ne se sont plus parlé pendant treize ans. »

Mohamed refuse pourtant de taire ses convictions. « Je ne crie pas sur tous les toits que je suis chrétien, mais je ne veux pas non plus tricher vis-à-vis de moi-même et de Dieu. Après la naissance de mon bébé, tout le monde était choqué qu’il n’y ait pas de Coran sous son oreiller. J’ai fini par dire que je m’étais converti aussi. Et mes parents l’ont moins mal pris que je ne le craignais. », raconte-t-il, ému.

Souvent, les très proches finissent par accepter. « Quand ma mère l’a su, elle était désespérée, raconte Najat, convertie au catholicisme il y a trente-huit ans. Pour elle, c’était un échec éducatif total ! Elle et mes sœurs ont pensé que ça me passerait. Puis elles ont compris que ce n’était pas une lubie… » « Un temps d’acceptation qu’il nous faut aussi quand des chrétiens se convertissent à l’islam ! », rappelle le P. Nourissat.

Les chrétiens marocains envisagent-ils leur avenir sereinement ? « J’aime ce pays, affirme Reda, j’y ai passé une grande partie de ma vie. Je n’ai aucun problème avec la djellaba ni avec le couscous. Mais je me sens trop différent. Et ce serait compliqué de me marier avec une musulmane. Une seule solution : l’Europe, pour démarrer autre chose… »

Mourad et Mohamed ont tous les deux épousé des converties, et construit une famille. « J’élève mes enfants dans la foi, raconte Hassan, et je ne leur demande pas de se cacher. Mais d’eux-mêmes ils en parlent peu, parce qu’ils savent que c’est compliqué… Un jour, mon fils a écrit dans une rédaction qu’il était chrétien. La maîtresse est allée le voir et lui a dit gentiment : “Ça reste entre nous.” »

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Attentat d’Istanbul: Les victimes marocaines traitées de “prostituées” par certains musulmans. “Qu’Allah vous maudisse.”

Christian Hofer: On rappelle que l'Etat islamique visait les chrétiens.

Bien évidemment, nos médias, notre gouvernement et autres officines anti-racisme préfèrent accuser les Suisses de "racisme" tout en passant sous silence ce genre de commentaires infâmes.

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Sur Facebook, beaucoup d’internautes marocains n’ont pas été tendres avec les victimes des attentats d’Istanbul. C’est le moins que l’on puisse dire. Les Marocaines blessées dans ce terrible drame qui a fait au moins 39 morts ont été traitées de tous les noms. « Prostituées, vous salissez l’image de notre pays », ont écrit un certain nombre d’internautes. Beaucoup ont dépassé les bornes, allant même jusqu’à dire que c’était « bien fait » pour des filles « qui ont fait la fête le jour de l’an alors qu’elles sont musulmanes »!

Par Rania Laabid

Alors que les victimes marocaines de l'attentat d'Istanbul se remettent peu à peu de leurs blessures, une déferlante de haine s'abat sur elles via les réseaux sociaux. Intolérable.

"Prostituées", "Vous avez sali l'image du Maroc",  "Qu'Allah vous maudisse!"... Voici le genre de commentaires qui fleurissent sur la Toile depuis quelques jours. Ces messages visent les victimes marocaines blessées lors de l'attentat qui a ensanglanté le réveillon du Nouvel An dans une discothèque prisée d'Istanbul, faisant au moins 39 morts, dont deux Marocaines.

Généralement sous le couvert de pseudonymes, ces internautes s'érigent en moralisateurs et injurient les victimes marocaines de la fusillade, au prétexte qu'elles s'amusaient ce soir-là dans une boîte de nuit. Pire, certains de ces internautes appellent clairement au meurtre de ces jeunes femmes.

Florilège de ces insultes:

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"Vous nous cassez la tête avec ces filles (les victimes marocaines). Tout le monde ne parle que de ces prostituées qui s'éclataient en boîte alors que nos frères meurent en Syrie".

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"A cause de ce type de femmes, beaucoup de Marocains résidant à l'étranger n'osent plus lever la tête et dire qu'ils sont Marocains pour éviter l'humiliation".

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"La mort de ces prostituées est préférable à leur existence. J'aimerais que toutes les prostituées qui portent la nationalité marocaine soient rassemblées et jetées vivantes dans un grand four. Comme ce qu'a fait Hiter aux juifs."

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"Vous nous avez foutu la honte! Arrêtez de le crier sur les toits... Ce n'est pas comme si elles étaient à la Mecque!"

 

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"Qu'Allah vous maudisse!"

(Nd Christian Hofer: le site source parle de "Dieu" mais le facebook de Dani Abdelaziz montre une image d'une prière musulmane avec un imam. Il est donc musulman et ne parle évidemment pas en tant que chrétien. Pire même, il habiterait en Allemagne selon son facebook. C'est donc cela l'immigration enrichissante dont la gauche se vante en accusant les Européens de racisme.)

 

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"Celui qui craint Allah ne va pas dans ces endroits"

 

 

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"C'est une occasion que t'offre Allah pour te repentir..."

(En commentaire à une vidéo postée par Sofia Nasslahssen, une rescapée de l'attentat d'origine marocaine).

 

 

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"Ces prostituées nous foutent la honte!"

 

 

© Copyright : DR

"Ta place se trouve en enfer"

(En commentaire à une vidéo postée par Sofia Nasslahssen, une rescapée de l'attentat d'origine marocaine).

 

 

© Copyright : DR

"Bande de prostituées. Que faisiez-vous en boîte de nuit? Qu'Allah vous maudisse!".

 

 

Comment peut-on tenir encore poster des commentaires aussi nauséabonds en toute impunité? Comment peut-on encore considérer qu'une femme qui s'amuse dans une discothèque le soir du Nouvel An est une prostituée? Comment peut-on prendre le parti de terroristes qui tuent et blessent des Marocaines au motif qu'elles se trouvaient dans un lieu de "débauche"?

Les autorités avaient sévèrement réagi contre les internautes marocains ayant applaudi l'assassin de l'ambassadeur russe à Istanbul. La même rigueur devrait être de mise contre ceux et celles qui se réjouissent du triste sort des victimes marocaines de la Reina. La misogynie a plusieurs avatars et celui qui apparaît dans ces commentaires est le pire de tous: il s'appelle l'apologie du terrorisme.

Source Source2 Source3

Maroc: les islamistes arrivent en tête des élections! Ils devraient diriger le futur gouvernement!

Les islamistes du PJD, à la tête du gouvernement de coalition depuis cinq ans au Maroc, ont remporté le plus grand nombre de sièges aux élections législatives de vendredi, selon des résultats provisoires diffusés par le ministère de l'Intérieur.

Le Parti justice et développement (PJD) a obtenu 99 sièges, contre 80 à son principal rival, le Parti authenticité et modernité (PAM, libéraux), selon des résultats provisoires portant sur 90% des voix.

Près de 90 sièges, sur les 395 que compte la Chambre basse du parlement, reste à pourvoir, et le reste des résultats seront connus samedi. Mais le PJD dispose déjà d'une confortable avance sur le PAM, et devrait très vraisemblablement diriger le futur gouvernement.

Source et article complet

Agressions du Nouvel-An: Le Marocain avait demandé l’asile en Suisse

L'un des principaux suspects des agressions sexuelles du réveillon du Nouvel-An à Cologne (D) arrêté dans le canton de Thurgovie jeudi a un passif de voleur.

Arrêté jeudi à Kreuzlingen (TG), l'un des principaux suspects des agressions sexuelles du réveillon du Nouvel-An à Cologne (D) a bien demandé l'asile en Suisse à la mi-avril. Il ne figurait pas dans les banques de données policières, alors même qu'il était recherché.

Lorsque le Marocain de 19 ans a demandé l'asile au centre d'accueil de la Confédération à Kreuzlingen (TG), le 17 avril dernier, les banques de données policières RIPOL et SIS ont été vérifiées. «Elles ne contenaient aucun mandat d'arrêt international contre lui», confie vendredi à l'ats Martin Reichlin, porte-parole du Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM).

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Une centaine de migrants passent du Maroc en Espagne avec la marée basse

Plus d'une centaine de migrants clandestins ont réussi samedi à pénétrer dans l'enclave espagnole de Ceuta à partir du Maroc voisin, en profitant d'une marée très basse pour contourner une digue habituellement inaccessible.

"Profitant des bonnes conditions climatologiques, 119 immigrants subsahariens, tous des hommes, sont parvenus à entrer à Ceuta par la digue de Benzu", ont indiqué les autorités espagnoles. La gendarmerie marocaine a empêché une centaine d'autres d'entrer en Espagne.

Un porte-parole avait expliqué auparavant que les migrants "avaient profité de la marée qui était très basse pour contourner la digue". Six personnes qui souffraient de coupures et de contusions ont été hospitalisés.

Deux enclaves espagnoles

Le 25 décembre dernier, 185 migrants avaient réussi à rallier Ceuta en contournant cette digue. Ce même jour, les autorités marocaines avaient empêché 104 autres personnes de passer à la nage et avaient récupéré deux cadavres.

Ceuta et Melilla, deux territoires espagnols limitrophes du Maroc, représentent la seule frontière terrestre entre l'Union européenne et l'Afrique. La plupart des migrants cherchant à entrer dans ces enclaves le font en escaladant des barrières.

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Belgique : un Franco-Marocain incendie une église afin de rentrer gratuitement au Maroc

Le site Internet du quotidien belge La Dernière Heure nous signalait, jeudi dernier, une bien curieuse histoire.

Le tribunal correctionnel a rendu son jugement, jeudi [14 avril], à l’encontre d’un ressortissant français cité à comparaître pour des faits d’incendie volontaire. Agé de 31 ans, A.S., domicilié à Roubaix, a écopé de 15 mois de prison ferme pour avoir bouté le feu à la porte de l’église de Comines. Sans vraiment mesurer les conséquences de son geste passible d’un an de prison, le prévenu espérait attirer l’attention des pouvoirs publics sur sa situation précaire et obtenir gratuitement un billet d’avion qui lui aurait permis de regagner son pays d’origine, à savoir le Maroc. A l’issue du prononcé de la sanction carcérale, le substitut du procureur du Roi a ordonné son arrestation immédiate.

L’information ne précise pas la date de l’incendie ni l’église qui en a été la victime. L’église est celle de Saint-Chrysole dans la commune de Comines-Warneton (province du Hainaut). Choses curieuses, Comines-Warneton n’est séparée de la ville française de Comines (département du Nord) que par la Lys et ces deux villes homonymes possèdent, chacune, une église placé sous le patronage de Saint-Chrysole. En outre, l’église Saint-Chrysole, côté français, a elle aussi été victime d’un incendie de sa porte d’entrée en juin dernier… C’est sans doute cette série vraiment étrange d’homonymies qui fait commettre à Valeurs Actuelles une confusion. Le site Internet de cet hebdomadaire plaçait l’incendie commis par « A. S. » dans le Nord-Pas-de-Calais

Source : DH, 14 avril Via christianophobie.fr

Terrorisme : Le Maroc met en garde la Grande-Bretagne et l’Europe contre des attentats à l’arme chimique

Dans une interview au magazine britannique The Sun, le patron du FBI marocain a déclaré que Daesh pourrait utiliser l’arme chimique dans des attaques ciblées en Grande-Bretagne et en Europe. Les ingrédients pour en fabriquer sont, selon lui, librement vendus dans le commerce.

« Il est très possible que Daesh utilise les armes biologiques et chimiques pour attaquer la Grande Bretagne ainsi que d’autres pays européens », a averti Abdelhak Khiame, directeur du Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ) au Maroc dans une interview au journal britannique The Sun, le 4 avril.

« Ils ont déjà des brigades d’enfants qui ont suivi des entraînements dans leurs camps afin de perpétrer des attaque terroristes en Europe. Pour les armes chimiques, nous avons pu constater combien il est facile pour eux de les concocter », ajoute le responsable sécuritaire marocain.

Le 18 février, les autorités marocaines ont démantelé un réseau terroriste lié à l’État islamique qui préparait un attentat-suicide à l’arme chimique. [...]

« Les produits utilisés dans ce genre de préparations sont disponibles dans les commerces en Grande-Bretagne et dans toute l’Europe et il est très facile d’en faire des produits mortels », a avertit le directeur du BCIJ.

Jeune Afrique

Les télévisions marocaines censurent un spot qui pointe le racisme marocain

Christian Hofer: C'est exactement l'inverse de ce qui se fait en Europe où c'est l'Etat lui-même qui impose des spots "antiracistes" à sens unique, prenant en otage la population, avec l'argent des contribuables alors même que l'Europe subit une immigration de masse qu'elle doit par la suite... financer, subir, intégrer dans ses écoles et soigner. Les clandestins marocains exigent donc en Europe ce qu'ils n'accepteraient jamais chez eux.

Les Marocains ne se posent aucune question de morale ou de "devoir d'asile" alors que le racisme dans ce pays est une réalité. Imaginez seulement qu'on leur dise maintenant qu'ils doivent puiser des milliards dans leurs caisses au détriment des leurs pour aider ces immigrés : tout simplement impensable! C'est la réalité du monde, bien loin du "no borders" et autres imbécilités d'extrême gauche où seul le Blanc doit payer et se taire.

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«Tous pareils, tous Africains», c'est le titre de la vidéo réalisée par Leila Alaoui sur le racisme des Noirs au Maroc que les télévisions marocaines refusent de diffuser.

La photographe franco-marocaine Leila Alaoui, tuée dans l’attentat de Ouagadougou en janvier 2016, avait réalisé début 2015 un spot dénonçant le racisme dont sont victimes les Subsahariens au Maroc. Le spot de 40 secondes relate, à travers des témoignages, les difficultés que rencontrent les populations subsahariennes au Maroc.

Pour montrer les risques et les menaces auxquels les Noirs doivent faire fasse, elle a filmé la confrontation au quotidien entre les Marocains et la minorité subsaharienne. En effet, alors qu'une jeune fille marocaine explique, sourire aux lèvres, que  "l'école est le lieu où elle étudie et joue avec ses amis", une jeune fille subsaharienne du même âge évoque les moqueries qu'elle doit endurer.  "Dans le quartier, tout le monde m'appelle azzia ("noire" ou "négresse" en français)", dit-elle.

Leila Alaoui qui a grandi à Marrakech a voulu susciter un réveil des consciences en attirant l'attention sur les dificultés de certains immigrés.

Un spot qui pose problème aux chaênes de télévision marocaines

Mais il a fallu composer sans les trois télévisions nationales marocains (Médi1, 2M et Al Aoula) qui ont refusé de le retransmettre. L’association Bladi Bladek ("Mon pays est ton pays"), que Leila Alaoui présidait, rapporte que “ L'une des chaînes aurait émis comme condition de diffusion la suppression du temoignage de la petit fille du début".

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Amsterdam: Guerre entre mafias marocaines

PAYS-BAS : La police craint une escalade de la violence entre mafias marocaines après la découverte d'une tête devant un bar à chicha.

La tête était posée sur un seau bleu de manière à regarder dans le bar à chicha, lieu central dans ce que les médias appellent désormais la «guerre du Mocro», le conflit entre branches de la mafia marocaine.

Elle appartient selon toute vraisemblance à un criminel de 23 ans dont le corps a été trouvé hier dans la carcasse calcinée d'une voiture dans le quartier de Zuidoost.

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L’Etat islamique prépare désormais des attaques chimiques : Un attentat évité au Maroc

Les autorités marocaines ont démantelé jeudi une "cellule terroriste" de dix membres, dont un Français, liés au groupe État islamique (EI) et qui s'apprêtaient à commettre des attentats dans le royaume. Les forces de l'ordre ont trouvé des armes mais aussi des substances biologiques et chimiques.

C'est un véritable carnage qui a été évité au Maroc vendredi 19 février, jour où un commando de dix terroristes avait prévu de passer à l'acte. "Nous avons découverts des produits chimiques et biologiques qui entrent dans la confection des bombes sales. Les suspects disposaient aussi d'armes à feu et même de fusil à lunettes pour atteindre facilement leur cible", a indiqué vendredi le chef du Bureau central d'investigation judiciaire (BCIJ, équivalent de la DGSI française), Abdelhak Khiame, dans une interview au site marocain Medias 24.

"Ils étaient bien équipés pour commettre un attentat de grande envergure. Ils voulaient semer la psychose parmi la population puis se retirer dans une base de repli à vingt kilomètres de Tan Tan (Sud du pays)", a-t-il également ajouté.

Parmi les dix assaillants, se trouvait également un Français. Selon Medias 24, il est "originaire d'une trentaine d'années, technicien en électronique, séjournait pour la première fois au Maroc depuis près d'une année et "n'était pas fiché par les autorités françaises". "Ce ressortissant français qui n'a aucune relation avec les pays du Maghreb, est de père et de mère français. Il s'est converti à l'Islam à El Jadida où il a résidé pendant une année avant de faire la connaissance du cerveau du commando, L.M., natif de Laâyoune", a précisé Abdelhak Khiame lors d'une conférence de presse vendredi.

Les autorités marocaines ont multiplié ces dernières semaines les annonces sur des démantèlements de cellules liées à l'EI et l'arrestation de recruteurs présumés pour le compte de ce groupe. Selon elles, 152 "cellules terroristes" ont été démantelées depuis 2002, dont 31 depuis le début de 2013, ayant des liens étroits avec les groupes extrémistes opérant en Irak et en Syrie.

D'après un rapport publié en décembre par un institut spécialisé dans le renseignement, le nombre de combattants djihadistes présents en Syrie et en Irak a plus que doublé en un an et demi pour atteindre au moins 27.000. Sur ce chiffre, 8.000 sont originaires du Maghreb, la Tunisie restant de loin le premier pays de cette région avec 6.000 djihadistes en Syrie et en Irak, d'après Soufan Group.

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