Malte : Plus de 60 migrants testés positifs au coronavirus.

Plus des deux-tiers d’un groupe de 94 migrants recueillis par Malte en Méditerranée ont été testés positifs au Covid-19, et d’autres doivent encore être dépistés, ont indiqué mardi les autorités maltaises de la santé.

Les migrants ont été sauvés par les garde-côtes maltais dans la nuit de lundi à mardi et placés en quarantaine à l’isolement dès leur arrivée sur l’île.

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20min.ch

Nos remerciements à Dany Riviera


Rappels :

En Sicile, des dizaines de migrants transgressent la quarantaine

Bergame (It.) : une jeune Italienne de 25 ans violée par un migrant sénégalais au « casier judiciaire chargé »

Grèce : deux migrants interpellés après avoir pillé et vandalisé une chapelle sur l’île de Chios

Allemagne : 3 maires (Verts, SPD et CDU) dénoncent le « problème structurel » créé par de jeunes migrants à « l’agressivité croissante »

Amnesty international : « La Suisse doit accueillir des réfugiés de Grèce »

Malte : Amnesty International s’inquiète du risque de « prison à vie » pour trois migrants accusés d’avoir détourné un pétrolier

Amnesty cible la Suisse : “Ne plus criminaliser la solidarité avec les réfugiés”

«Les autorités cherchent à limiter et à dissuader les arrivées en Europe et considèrent comme une menace le simple fait d'aider les réfugiés et les migrants», écrit Amnesty International dans un rapport publié mardi et intitulé «Compassion sanctionnée: la solidarité devant la justice au sein de la forteresse Europe».

Migrants : Amnesty International accuse Malte et l’Italie d’appliquer des «politiques meurtrières»

Amnesty International dénonce la politique de l'Italie et de Malte sur le sauvetage des migrants en mer. l'ONG reproche en particulier à ces gouvernement de contourner le droit de la mer.

Dans un rapport publié le 8 août, l'ONG Amnesty International accuse Rome et La Valette, de violer les droits des migrants en appliquant une politique défavorable à l'aide humanitaire. D'après l'ONG, 721 personnes ont perdu la vie en mer au cours des deux seuls mois de juin et juillet sur 1 111 depuis le début de l'année. L'organisation estime que le nombre de victimes a augmenté depuis que Malte et l'Italie proposent une politique très dure en terme de sauvetage en mer.

Amnesty dénonce même des «politiques européennes meurtrières», estimant qu'au-delà de la politique migratoire adoptée par l'Italie et Malte, Bruxelles n'assume pas ses responsabilités. «L’Italie réclame depuis longtemps, à juste titre, un partage équitable des responsabilités de sauvetage en Méditerranée centrale», reconnaît même l’ONG dans son rapport.

Le président du Conseil italien, Giuseppe Conte, et son ministre de l’Intérieur issu de la Ligue, Matteo Salvini, sont toutefois particulièrement incriminés pour leurs refus d'accueillir les migrants secourus près de leurs côtes.

Amnesty International invoque le droit de la mer, qui impose aux Etats d'accueillir les personnes secourues le plus rapidement possible. «Cependant, l’interdiction des débarquements comme moyen de pression peut être perçue comme une tentative consciente et insensible de s’en prendre à la nature des opérations de recherche et sauvetage en mer pour des raisons politiques», estime l'ONG.

L'ONG souligne à titre d'exemple le cas très médiatisé de l'Aquarius. Ce bateau avait été refoulé à l'entrée des ports italiens au début du mois de juin. Et c'est la ville de Valence en Espagne, qui se situe pourtant à quelque 1 500 kilomètres de Malte, qui a décidé d'autoriser le navire à accoster.

Amnesty International dénonce en outre les procédures judiciaires dont font l'objet les ONG se fixant pour objectif de venir en aide aux migrants en mer. En effet, celles-ci sont régulièrement accusées de favoriser le trafic des passeurs, voire de travailler de concert avec eux. Ces soupçons de complicité d'aide à l'immigration irrégulière ont conduit la justice italienne à ouvrir une enquête parlementaire en mai 2017, qui avait conclu que les ONG constituaient effectivement un «facteur d'attraction».

RT.com

Des migrants refusent l’aide des bateaux maltais car il préfèrent se rendre en Europe continentale

Les patrouilleurs maltais n’ont pas récupéré les migrants en mer parce que les migrants eux-mêmes refusent d’être secourus par des bateaux maltais, a déclaré le lieutenant-colonel Andrew Mallia, de la Marine maltaise, au quotidien italien La Republicca.

Il a déclaré que chaque fois que des patrouilleurs maltais ont intercepté des bateaux des migrants, les migrants ont systématiquement refusé l’aide.

Il a expliqué que les migrants ne voulaient pas venir à Malte parce que ce serait plus difficile pour eux d’entrer en Europe du Nord.

Quand que les interceptions ont lieux dans les eaux internationales et aussi longtemps que les migrants sont en sécurité, leurs bateaux ont un droit de passage et peuvent refuser l’assistance, selon Andrew Mallia. Les navires maltais restent souvent à proximité et surveillent les embarcations en cas de situation d’urgence.

La situation est changée si les bateaux se trouvent dans les eaux maltaises, a expliqué le lieutenant-colonel Mallia.

Traduction Fdesouche

Times of Malta