L’évacuation des Afghans est officiellement terminée pour la France. Dimanche 29 août, le dernier avion français a atterri à Paris avec à son bord des militaires, l’ambassadeur de France à Kaboul, David Martinon, et son administration. Au total, environ 2 600 personnes ont été accueillies sur le territoire. Et ce, pour qu’elles échappent au nouveau régime des talibans qui ont pris possession de l’Afghanistan le 15 août dernier. Face à une importante vague migratoire illégale attendue vers l’Europe, Emmanuel Macron s’est voulu rassurant dans un entretien accordé à TF1, dimanche 29 août. Il a estimé que ces multiples rapatriements ne seront pas « comparables » à la vague migratoire des Syriens en 2015. « Je ne pense pas que la situation que nous allons vivre soit comparable à 2015 parce que l’Afghanistan n’est pas la Syrie, et parce qu’il y a déjà eu de très forts mouvements (migratoires) » ces dernières années, a déclaré le chef de l’Etat.
🔴🗣️ #Afghanistan - Flux migratoires : "Je ne pense pas que la situation que nous allons vivre soit comparable à 2015 [mais] il y aura plus de monde qui essaiera de venir en Europe".
En 2015, la Syrie était frappée par la guerre, provoquant une vague de migration illégale vers l’Europe. Le climat entre les pays de l’Union européenne s’était même tendu à cause de la répartition des demandeurs d’asile entre les Etats membres. « Ce qui est sûr, c’est qu’il y aura plus de monde qui essaiera de venir en Europe et donc cela créera une pression sur nos capacités à accueillir », a toutefois admis Emmanuel Macron au 20 Heures de TF1.
Un risque terroriste accru ?
Le président de la République a aussi été interrogé sur le risque terroriste que pourrait engendrer cette immigration. Nous révélions le 23 août dernier que cinq Afghans, à peine arrivés sur le sol français, s’étaient vu notifier leur placement sous surveillance accrue dans le cadre de la prévention du terrorisme islamiste. Si Emmanuel Macron appelle à la « vigilance », il demande de ne pas « confondre » l’immigration et le terrorisme. « Ces dernières années, les attentats en France ont plutôt été le fait d’individus isolés, qui avaient pu être influencés par des contenus extérieurs. » Le locataire de l’Elysée a enfin assuré : « Nous avons renforcé nos moyens, nous travaillons avec nos partenaires et aussi avec les pays amis qui sont frappés par le terrorisme. »
🔴🗣️ #Terrorisme - "Le risque zéro" d'attentats en France "n'existe pas en la matière. C'est pourquoi il nous faut toujours être dans la vigilance".
Macron « explique » en partie le terrorisme par… les discriminations
[...] Emmanuel Macron a également été interrogé sur l’islamisme. Et le président de la République a estimé que « le mal, il est en nous ». « Ceux qui ont cette idéologie islamiste prospèrent sur nos échecs », et notamment celui de « l’intégration française », a-t-il fait valoir, estimant qu’« on a laissé l’idée à nos jeunes et moins jeunes qu’ils n’étaient pas une part de France ». « Je pense que notre société n’a pas pensé son passé. Nous avons des millions de nos jeunes et moins jeunes qui sont issus du continent africain. On a une génération qui reparle de colonisation, alors qu’elle ne l’a jamais vécue. Je pense qu’on n’a pas su leur parler », a-t-il insisté. Pour mieux intégrer cette partie de la population, Emmanuel Macron a expliqué vouloir « une sorte de catalogue des 300 ou 500 noms de ces héros » pour « en faire des rues, des statues ». « C'est comme ça que les choses changent », selon lui.
Dans un entretien accordé à QG le média libre, Marc Endeweld, journaliste et auteur, explique que le chef de l’Etat “ne cesse d’être obsédé par ce qu’il appelle lui-même le grand remplacement.”
« Emmanuel Macron pense en réalité comme Valeurs actuelles »
Marc Endeweld, journaliste et auteur du "Grand manipulateur", enquête sur les réseaux secrets de Macron, a été reçu sur QG pour un grand entretien. A retrouver dès maintenant ici : https://t.co/ZbpSPmgEeOpic.twitter.com/0YIJb8zzPc
Et le journaliste d’ajouter : « Des collaborateurs de l’Elysée ont confié à plusieurs de mes sources que ces derniers mois, notamment sur la question de l’immigration, Emmanuel Macron n’hésitait pas, devant ses collaborateurs à reprendre des formules d’Eric Zemmour ou de Renaud Camus pour parler de la formule du 'grand remplacement'.
Une ministre pakistanaise a notamment accusé la France de faire « aux musulmans ce que les nazis infligeaient aux Juifs ». Elle a rétropédalé depuis.
La rumeur bruissait depuis deux jours sur les réseaux sociaux. En affirmant que la France projetait d'attribuer des numéros d'identification aux enfants musulmans, la ministre pakistanaise des Droits de l'homme a contribué samedi à la prolifération d'une « fake news » propagée, entre autres, par des sites d'information peu scrupuleux.
En cause : une mauvaise compréhension, sans doute d'abord involontaire, d'articles anglophones exposant le contenu du projet de loi « confortant les principes républicains », anciennement appelé « projet de loi sur le séparatisme ». Car celui-ci mentionne bien l'obligation d'étendre un numéro d'identification, déjà existant, à… tous les élèves du pays.
Dénonçant le «dévoiement du droit d'asile» dans de nombreux pays européens, le président a renouvelé son appel à une refonte profonde et rapide de l'espace Schengen.
l ne veut plus perdre de temps face à l'urgence de la situation. Alors que Paris, Nice, et Vienne ont toutes trois été touchées par une vague d'attentats islamistes ces dernières semaines, Emmanuel Macron a convié le chancelier autrichien, Sebastian Kurtz, pour un déjeuner de travail à l'Élysée ce mardi. Les deux hommes se sont ensuite entretenus en visioconférence avec leurs homologues Angela Merkel (Allemagne) et Mark Rutte (Pays-Bas), ainsi qu'avec le président du Conseil européen, Charles Michel, et la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen.
[...]
Estimant enfin que «réformer Schengen, c'est permettre la liberté en sécurité», le président de la République s'est dit déterminé à «partager» son ambition «avec l'ensemble de (ses) collègues» européens dans les prochains jours, «pour pouvoir avancer» rapidement «en la matière». «Les opinions publiques des États confrontés à la menace terroriste ne pourront longtemps accepter le maintien de nos frontières ouvertes si nous ne réformons pas en profondeur l'espace Schengen», a-t-il conclu. Preuve qu'il n'y a plus de temps à perdre sur cette question.
Une lettre ouverte pour mettre les choses au clair. Ce jeudi 5 novembre, Emmanuel Macron signe un texte dans le quotidien britannique Financial Times. Cette lettre, également publiée en Français sur le site l’Élysée, revient sur un article d’opinion publié le 2 novembre sur le site du média économique, avant qu’il ne soit retiré car présentant des “inexactitudes factuelles”.
Son titre? “La guerre de Macron contre le ‘séparatisme islamique’ ne fait que diviser la France davantage”. Après avoir vanté la rigueur habituellement accordée au “FT”, le chef de l’État n’y va pas quatre chemins: “Sur la base de fausses citations [confondant ‘séparatisme islamique’- un terme que je n’ai jamais employé, et ‘séparatisme islamiste’- qui se trouve être une réalité dans mon pays], j’ai ainsi été accusé de stigmatiser, à des fins électorales, les Français musulmans; pire, d’entretenir un climat de peur et de suspicion à leur égard”. Emmanuel Macron entend ainsi rappeler “quelques faits simples”.
[...]
“Dans certains quartiers autant que sur Internet, des groupes liés à l’Islam radical enseignent aux enfants de France la haine de la République, appellent à ne pas respecter les lois. C’est cela que j’ai appelé dans un discours le ‘séparatisme’. Vous ne me croyez pas? Relisez les échanges, les appels à la haine diffusés au nom d’un Islam dévoyé, sur les réseaux sociaux qui ont finalement abouti à la mort du professeur Samuel Paty il y a quelques jours. Allez visiter les quartiers où des petites filles de trois ou quatre ans portent le voile intégral, sont séparées des garçons et, dès le plus jeune âge, sont mises à part du reste de la société, élevées dans un projet de haine des valeurs de la France”, énumère le chef de l’État, précisant que l’action du gouvernement n’est “jamais contre l’islam” mais “contre l’obscurantisme, le fanatisme, l’extrémisme violent”.
Champion du monde d’arts martiaux mixtes à la retraite, le Russe Khabib Nurmagomedov, originaire du Daguestan, s’en est violemment pris au président français et à ses «disciples».
Originaire du Daguestan, une république de Russie à majorité musulmane, Khabib Nurmagomedov a publié sur son compte Instagram, suivi par plus de 25 millions de personnes, une photographie du dirigeant français avec une empreinte de chaussure dessinée sur le visage.
«Que le Tout Puissant défigure cette ordure et tous ses disciples qui au nom de la liberté d’expression insultent la foi de plus d’un milliard et demi de musulmans», a écrit le sportif, dans un message en russe et en arabe.
«Croyez-moi, ces provocations auront pour eux de graves conséquences car les pieux ont toujours le dernier mot», a poursuivi Khabib Nurmagomedov.
En Tchétchénie, le mufti de la petite république russe accuse le président français de « terrorisme » et d’incitation à la violence. Ce sont des mots très violents publiés sur les réseaux sociaux par la plus haute autorité religieuse de Tchétchénie, rapporte notre correspondant à Moscou, Daniel Vallot.
Le mufti Salakh-Khadji Mejiev accuse Emmanuel Macron d’être devenu le « terroriste numéro un au monde » et d’avoir insulté l’ensemble des musulmans. Pour le Mufti, le président français aurait dû condamner les actions de Samuel Paty, et a choisi au contraire « d’en faire un héros national ». Le dignitaire lui reproche également, à tort, d’avoir ordonné l’accrochage des caricatures de Mahomet sur tous les édifices publics français. Par cet acte « irresponsable », estime le Mufti, Emmanuel Macron attise les tensions et s’en prend directement à l’Islam, ce qui pourrait avoir pour résultat « de nouvelles victimes ».
Salakh Khadji-Mejiev n’est pas seulement le plus haut dignitaire religieux de Tchétchénie, il est également le conseiller de Ramzan Kadyrov. Le dirigeant tchétchène a lui-même condamné l’assassinat de Samuel Paty, mais il a insisté sur la responsabilité de la France dans la mort du professeur d’histoire. En janvier 2015, après la tuerie de Charlie Hebdo, Ramzan Kadyrov avait mobilisé dans la rue des centaines de milliers de personnes, non pas pour protester contre la mort des journalistes français, mais pour dénoncer les insultes faites à l’Islam.
Ce mardi, 40.000 manifestants, selon les chiffres de la police, ont manifesté à Dacca au Bangladesh brûlant notamment une effigie d’Emmanuel Macron, auquel ils reprochent d’avoir défendu le droit à caricaturer Mahomet.
Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté mardi à Dacca, appelant au boycott des produits français et brûlant une effigie du président Emmanuel Macron, l’accusant même d'”adorer Satan”, après que ce dernier a défendu la liberté de caricaturer le prophète Mahomet. Selon la police, plus de 40.000 personnes participaient à cette marche organisée par un parti islamiste et qui a été stoppée avant de parvenir près de l’ambassade française dans la capitale du Bangladesh.
(…) “Macron fait partie des quelques dirigeants qui adorent Satan”, a déclaré à la foule rassemblée à la mosquée Baitul Mukarram un haut responsable de l’IAB, Ataur Rahman. Il a appelé le gouvernement bangladais à “mettre dehors” l’ambassadeur français. Un autre dirigeant islamiste, Hasan Jamal, a pour sa part déclaré que les protestataires allaient “mettre à terre chaque brique” de l’ambassade si l’ambassadeur n’était pas renvoyé.
Une foule compacte a envahi mardi le centre de la capitale, Dacca, pour exiger des excuses sans condition d’Emmanuel Macron à propos des caricatures de Mahomet.
Ils étaient “des dizaines de milliers”, selon plusieurs médias locaux. Des manifestants sont descendus en masse dans les rues de Dacca, le mardi 27 octobre, “pour dénoncer la publication des caricatures du prophète Mahomet en France”, rapporte le Dhaka Tribune.
Le défilé organisé dans la capitale du Bangladesh, pays de 160 millions d’habitants où 90 % de la population est musulmane, “avait pour destination finale l’ambassade de France”, dans le quartier chic de Gulshan. Mais il a été “stoppé par les barricades de la police à Shantinagar”, en plein centre-ville.
SYRIA: Turkish backed militants in Northern Syria stage a protest against France due to their stance against Turkey. A flag associated with ISIS is flown at the protest. pic.twitter.com/SQPiB1IdTV
Pendant ce temps, dans la #Syrie nord controlée par les islamistes turcs on fait chanter les enfants contre la France avec des “Allah Akbar”... et dire que @francediplo les soutient... pic.twitter.com/ughevIszMh
♦️ #Jordanie
Le monde arabe appelle au boycott des produits français sur les réseaux sociaux
Le # #مقاطعه_المنتجات_الفرنسيه signifiant "boycott des produits français" comme dans ce magasin de Jordanie
Un comble c’est un Français qui se fait décapiter😡pic.twitter.com/0Y6K7seOT2
#standwithFrance est en TT en Inde pour soutenir la France face aux appels de boycott de certains pays musulmans qui sont les premiers a soutenir et financer le terrorisme islamiste. Thank you India 🇨🇵🇮🇳 pic.twitter.com/piJhWpjgVt
Caricatures: Les appels au boycott des produits français se répandent au Koweït, au Qatar, en Irak, en Libye, en Jordanie, en Turquie, au Pakistan, en Iran et dans d'autres pays.
Après les tacles d'Erdogan contre Macron, aujourd'hui le PM Pakistanais Khan réagit contre Macron. pic.twitter.com/HN2m65w5oq
« Nous ne renoncerons pas aux caricatures, aux dessins, même si d’autres reculent ». Ces mots prononcés par Emmanuel Macron lors de l’hommage national à Samuel Paty, ne passent pas pour certains pays du Proche-Orient qui ont appelé au boycott de produits français samedi. En Israël, près de 200 manifestants se sont réunis samedi soir devant la résidence de l’ambassadeur de France à Tel-Aviv pour dénoncer les propos du président français sur les caricatures du prophète Mahomet.
[…] Le prophète « est la chose la plus sacrée dans l’islam et celui qui atteint son honneur, atteint tout un peuple », a déclaré à la foule Amin Bukhari, un manifestant accusant le président français de faire le jeu de « l’extrême droite ». […]
L’Université du Qatar reporte notamment la semaine culturelle française et des agences de voyages du Koweït cessent de proposer des voyages en France. Des produits sont également retirés des rayons des supermarchés dans ces pays. […]
Article disponible en intégralité sur Le Figaro
23/10/2020
De nombreux internautes issus du monde arabe appellent au boycott des produits français sur les réseaux sociaux depuis plusieurs jours pour protester contre la “dérive autoritaire et répressive contre les musulmans” depuis l’attentat commis contre Samuel Paty, un professeur d’histoire.
Les deux principaux hashtags en langue arabe signifient tous deux “#boycottez_les produits_français”
Un responsable de la présidence turque a affirmé dimanche que les "caricatures offensantes" du prophète Mahomet étaient utilisées pour intimider les musulmans en Europe sous le prétexte de la liberté d'expression, alors que la tension monte entre Ankara et Paris.
Here’s what those Europeans need to understand: Muslims won’t go away because you don’t want us. We won’t turn the other cheek when you insult us. We will defend ourselves and our own at all costs.
"Voici ce que ces Européens doivent comprendre : Les musulmans ne partiront pas parce que vous ne voulez pas de nous. On ne vas pas tendre l'autre joue quand vous nous insultez. Nous nous défendrons et nous défendrons les nôtres à tout prix."
Fahrettin Altun, directeur de communications à la présidence, a accusé l'Europe de diaboliser les musulmans, comme les juifs l'avaient été dans les années 1920. "La politique insidieuse des caricatures offensantes, des accusations de séparatisme contre les musulmans et des perquisitions de mosquées ne sont pas liées à la liberté d'expression", a affirmé M. Altun en anglais sur Twitter. "Il s'agit d'intimider les musulmans et de leur rappeler qu'ils sont les bienvenus pour continuer à faire fonctionner l'économie de l'Europe, mais qu'ils n'en feront jamais partie - sur fond de de discours sur l'intégration", a-t-il ajouté. Il a soutenu que cette attitude à l'égard des musulmans était "étrangement familière" et ressemblait à "la diabolisation des juifs européens dans les années 1920".
Les déclarations d’Emmanuel Macron sur l’Islam ont suscité de vives protestations dans le monde arabe. Samedi, le Hamas a condamné la France pour avoir publié des caricatures qui dénigrent les symboles musulmans.
“L’encouragement par Macron des caricatures offensantes à l’encontre du Prophète, la paix soit avec lui, est une tentative de faire revivre les Croisades, qui ont été initiées par la France, et ces caricatures constituent une provocation contre les sentiments de la nation et une agression contre sa religion et ses croyances”, a déclaré Sami Abu Zuhri, principal porte-parole du mouvement palestinien.
Abu Zuhri a déclaré que la publication des caricatures était “une provocation envers les sentiments de la nation [islamique] et une agression contre sa religion et ses croyances”. […]
Le président turc a critiqué samedi avec virulence l’attitude de son homologue français envers les musulmans, allant jusqu’à mettre en question sa «santé mentale».
«Tout ce qu’on peut dire d’un chef d’Etat qui traite des millions de membres de communautés religieuses différentes de cette manière, c’est: allez d’abord faire des examens de santé mentale», a déclaré M. Erdogan, dans un discours télévisé.
🇫🇷 Erdoğan a Macron:
“Macron a besoin d’un traitement mental”
“Quel est son problème avec les musulmans ???”
“Il ne comprend pas la liberté de croyance” pic.twitter.com/5vH6uur1tX
De nombreux internautes issus du monde arabe appellent au boycott des produits français sur les réseaux sociaux depuis plusieurs jours pour protester contre la "dérive autoritaire et répressive contre les musulmans" depuis l'attentat commis contre Samuel Paty, un professeur d'histoire.
Les deux principaux hashtags en langue arabe signifient tous deux
Par Pierre Boisguilbert, journaliste spécialiste des médias et chroniqueur de politique étrangère
♦ Le 2 octobre, le président Macron a dévoilé son plan contre le séparatisme. Le séparatisme, ce serait l’islamisme. Mais, alors, pourquoi ne pas le dire ? Pourquoi pas une loi contre l’islamisme ? Tout simplement par peur d’être taxé d’islamophobie, enfant adultérin du racisme.
On va donc une fois de plus noyer le poisson. On va faire de l’amalgame, le pas d’amalgame est à géométrie variable. On parlera peut-être de séparatisme corse mais certainement pas du kanak, pourtant d’actualité. On va surtout fustiger celui de prétendus suprématistes blancs car, en France, certains rêveraient d’un « Orania » comme en Afrique du Sud. C’est bien sûr ridicule. L’islamisme, qu’il ne faut jamais confondre avec les gentils islamiques, des musulmans sans problèmes, eux, serait donc un séparatisme parmi d’autres. Mais l’islamisme est-il un séparatisme ? Cela se discute. Certes, les islamistes sont séparatistes car ils veulent vivre hors la république en appliquant les lois de la charia. Mais ce n’est pas un aboutissement comme le serait l’indépendance de la Bretagne. Ce n’est qu’une étape. L’islam ne veut pas se séparer du monde, il veut le dominer et imposer par là même la vraie foi aux mécréants. Le but final n’est donc pas le séparatisme mais la domination du pays et la soumission de sa population aux lois islamiques ou islamistes — on ne sait plus bien, sauf qu’au final c’est la même chose.
L’islam ne veut pas faire sécession mais dominer
Ainsi le séparatisme basque est une revendication d’indépendance. Pour le moment, la Seine-Saint-Denis ne veut pas se séparer territorialement de la république. La séparation de l’église et de l’état- pilier de notre laïcité- n’a jamais été un séparatisme. Les catholiques réfractaires et persécutés n’ont jamais voulu créer un État ni refuser les lois de la république, pas plus que les juifs et les protestants.
Il y a eu des tentatives séparatistes cependant pendant les guerres de religion dont on se souvient vaguement, avec le siège de La Rochelle par Richelieu. [...] Macron n’envisage pas pour le moment de campagnes militaires contre les territoires perdus de la république.
[...] La République indivisible n’admet aucune aventure séparatiste”, a déclaré Emmanuel Macron. La criminalité au quotidien n’est pas un séparatisme. Macron n’a donc aucune chance de s’en tirer. Il a choisi un mauvais mot, faute d’oser utiliser le bon. Le vrai séparatisme c’est celui entre le peuple français et ses dirigeants traitres à notre identité historique.
Dans un communiqué publié samedi soir, le Centre de recherches islamiques d’Al-Azhar basé au Caire “rejette vivement les déclarations du président français Emmanuel Macron” qu’il qualifie de “fausses accusations envers l’islam”. Selon l’institution, “de telles déclarations racistes sont de nature à enflammer les sentiments de 2 milliards” de musulmans dans le monde.
Les deux camps intensifiaient leurs combats au Nagorny Karabakh, où des combattants «djihadistes» auraient été déployés selon Emmanuel Macron.
Le chef d’Etat français a assuré, en arrivant à un sommet européen à Bruxelles, disposer d’informations «de manière certaine» sur le déploiement de «combattants syriens de groupes djihadistes» ayant transité par la Turquie, plus fidèle alliée de l’Azerbaïdjan, pour rejoindre ce territoire séparatiste soutenu par Erevan.
La Russie avait fait état d’informations similaires la veille, laissant craindre une nouvelle escalade du conflit.
Dans son livre, Marie Tanguy raconte un rêve qui s'est transformé en cauchemar, celui de travailler comme plume d'Emmanuel Macron durant la campagne présidentielle de 2017.
[...]
« Politiquement, j’y croyais très fort. J’ai vu en Macron quelque chose qu’il n’était pas »
Peu à peu, le programme du candidat s’éloigne de ses premières annonces et la désillusion frappe Marie Tanguy. Emmanuel Macron se met à promettre des choses qu’il sait irréalisables. « Il a promis qu’en tant que président il n’y aurait pas de baisses des dotations aux collectivités territoriales. C’était impossible et il le savait. »
[...]
Tout au long de son récit, la plume se compare à ses collègues, très souvent, voire un peu trop, pour que cela soit normal. Ne serait-ce pas un petit complexe d’infériorité ? Marie Tanguy l’admet avec facilité. « La différence avec mes collègues, c’est qu’ils avaient cette fluidité que je n’ai jamais eue. Ils viennent d’un certain milieu social où on les destine dès leur plus jeune âge à avoir un parcours de réussite et à s’attendre que c’est naturel qu’ils en soient là. Du coup, ça roule pour eux. »
« Quand ils parlaient de la classe moyenne et en ricanaient, c’est comme s’ils parlaient de ma mère »
Le président français s'est exprimé à l'issue du sommet Euromed qui se tenait ce jeudi à Porticcio, en Corse, avec les partenaires européens du pourtour méditerranéen.
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