La France ressemble désormais à certains pays du tiers monde, avec des actions de plus en plus violentes. Samedi matin, en quelques minutes, près de Pontivy dans le Morbihan (56), un groupe de personnes – les médias locaux évoquent une cinquantaine de participants – du collectif « Bretagne contre les fermes-usines » soutenu par le mouvement Extinction Rebellion s’en est pris à un train livrant des céréales. Le chargement était destiné à une usine de fabrication d’aliments pour animaux du groupe Sanders. "Environ 1 500 tonnes de céréales ont été ainsi détruites" estiment nos confère de l'action agricole Picarde. Et d'ajouter "La justice doit passer"..
Un braquage à l'ancienne, avec construction d'un mur d'agglos sur la voie pour bloquer le train. Un braquage de cérales dans un pays où les habitants n'ont jamais connu la faim...
En détruisant 1500 tonnes de grains de blé, soit l'équivalent de 6 millions de baguettes de pain pour nourrir les gens, les réactions d’indignation ont été nombreuses. Parmi elles, celle d’Intercéréales, l’interprofession des céréales, qui condamne cette opération« intolérable » en ces termes: « Alors même que le monde mesure jour après jour les conséquences de la guerre en Ukraine sur les risques d’approvisionnement en céréales. Alors même que la FAO s’inquiète sur la capacité de de nombreux pays à nourrir leurs populations dans les prochains mois. Alors même que les éleveurs français ont besoin d’aides d’urgence afin de pouvoir continuer à nourrir leurs animaux. La filière céréalière française dénonce une action intolérable et alerte sur les conséquences que pourraient avoir ce type d’actions sur les consommateurs français, ainsi que sur les populations des pays pour lesquels l’approvisionnement en blé est vital ». Les citoyens français partagent, dans leur ensemble cette indignation.
Cette action, revendiquée par le groupe écologiste “Bretagne contre les fermes-usines” et l'association anti-élevage “Extinction Rebellion France”, porte un coup à la campagne présidentielle de Yannick Jadot et décrédibilise le camp des verts et leurs belles paroles. Car ces gens là critiquent tout, mais ne proposent pas de solution pour nourrir 70 millions de Français, et bientôt 10 milliards de gens sur terre.
Ces militants nantis critiquent le système “ productiviste” , "l'agro-industrie“ et les ” fermes usines " , qui nourrissent chaque jour les populations, et qui constituent l'exception en France. Car la quasi majorité des exploitations françaises sont plus “petites” que dans beaucoup de pays en Europe et dans le monde. L'Agriculture française a des productions extrêmement variées et assure à la fois les débouchés industriels, locaux et de proximité, aux choix des consommateurs.
La rédaction de Riposte Laïque s'associe à tous les agriculteurs pour dire "honte à ce gâchis !" quelles qu'en soient les raisons évoquées, et demande à la justice de retrouver les auteurs et de les condamner sévèrement, en utilisant les textes du code pénal réprimant le banditisme en bande organisée. Car cette "bataille du rail" (1) moderne est intolérable et relève de l'imposture.
Qui sont ces braqueurs d'un nouveau genre ? A première vue des écolo qui n'ont pas la valeur de l'argent et du travail des agris, des personnes qui souhaitent détruire le travail des autres... Encouragés par un Yannick Jadot qui profite d'indemnités et de salaires démesurés en tant que député européen.
Quel dégoût que cette rébellion, d'un autre âge, déversant 1500 tonnes de céréales sur les voies ferrées soit l'équivalent de 6 millions de baguettes de pain, alors qu'une partie de l'humanité crève de faim et que nombre de retraités français font les poubelles pour survivre, pressés comme des citrons par le système Macron.
Face à ce préjudice financier de 2 millions d'euros, l'interprofession des céréales a demandé une réunion en urgence avec le gouvernement.
L'enquête de flagrant délit, conduite par les gendarmes, a déjà permis d'identifier certains acteurs de cette attaque de train, selon une source proche du dossier, jointe par téléphone. Certains militants pensaient que les wagons contenaient du soja. Faut vraiment être écolo pour confondre soja et blé.
(1) La Bataille du rail est un film français de René Clément, sorti en 1946 . Ce film retrace la résistance des cheminots français pendant la Seconde Guerre mondiale et leurs efforts (sabotage des trains et des voies) pour perturber la circulation des trains pendant l' occupation nazie.
Pour son film, René Clément avait fait du repérage sur la ligne de Guingamp à Lannion dès la fin de 1944. Le tournage a lieu de début avril à septembre 1945 entre les communes de Plouaret, Trégrom, Lannion, Guingamp et la gare de Saint-Brieuc . De nombreuses scènes sont également tournées à Château-du-Loir dans la Sarthe et Dissay-sous-Courcillon (Gare de Saint-André).