Les Palestiniens parmi les plus obscurantistes

 

Selon l’enquête de l’Institut Piew publiée en 2013, les habitants de Gaza et de la Cisjordanie ont l’une des visions les plus fanatiques de l’islam. Les nouveaux alliés avec qui ils manifestent chaque jour n’en ont cure.

On savait les Palestiniens sous l’emprise de l’islam. La glorification de leur Dieu pour la sauvagerie sanglante du 7 octobre l’a une fois de plus montré. L’Institut Piew qui avait exploré les convictions de la population de Gaza et de la Cisjordanie en 2013 le confirme.

Le Syrien d’origine Omar Youssef Souleimane rappelait récemment dans Causeur: «On grandit dans la haine d’Israël et de tous les juifs. Le mot «juif» est une insulte.»

Les conséquences du 7 octobre représentent une fête ininterrompue pour toutes les officines intégristes. Tous ont eu la Palestine (pays qui n’existe pas) en ligne de mire dès leur enfance.

Les promesses de l’islam

Les  Palestiniens soutiennent la version la plus fanatique de l’islam, qu’il s’agisse des châtiments physiques, du statut des femmes ou du rôle politique de l’islam .

L’avortement n’est pas acceptable pour 77%
33% pensent que les crimes d’honneur (qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme) sont souvent ou quelquefois justifiés.

L’isolement ou l’absence de progrès technologique ne sont pas en cause: 81% possèdent  un téléphone portable, la moitié utilisent internet, beaucoup voguent sur les réseaux sociaux.

Religion et politique

On ne s’étonnera donc pas que 89% des Palestiniens souhaitent que la charia soit la loi officielle de leurs territoires.
82% sont complètement ou le plus souvent d’accord que les musulmans doivent tenter de convertir les autres. En revanche, on sait que l’inverse est partout sévèrement sanctionné.
Parmi ceux qui sont favorables à la charia, 39% considèrent que cette loi doit s’appliquer tant aux musulmans qu’aux autres citoyens.

La connaissance de Descartes n’étant pas un prérequis parmi les sondés, 85% se déclarent satisfaits que les membres d’autres religions puissent la pratiquer chez eux et plus de la moitié préféreraient la démocratie à un leader à poigne.

Les attentats suicides contre des civils ou d’autres violences sont-ils souvent ou parfois justifiés pour défendre l’islam? Les Palestiniens arrivent en tête de l’enquête avec 49%.

Les femmes

  • 89% sont d’accord qu’une femme doit toujours ou le plus souvent obéir à son mari.
    81% sont opposés au mariage d’une musulmane avec un non-musulman.
    51% estiment qu’il faut favoriser les fils dans l’héritage.
    Les femmes ne doivent pas avoir le droit de divorcer affirment 57%.

44%, des hommes considèrent que ce sont aux femmes de décider si elles veulent porter le foulard, 61% de femmes veulent décider elles-mêmes.

Est immoral

  • Le sexe hors mariage (93%), l’alcool (92%), le suicide (90% sauf pour les bombes humaines, 49%).
    L’avortement: 77%.
    La polygamie 20%, acceptable  48%.
    Est-il nécessaire de croire en Dieu pour être moral? Oui: 86%.

Le dessin d’illustration montre quelques autres convictions

La haine d’Israël fait des heureux

Les activistes de l’islam ont participé avec délice aux manifestations de soutien à leurs frères palestiniens et fréquenté avec ferveur les universités suisses occupées. Tous sont aimablement appelés «pro-Palestiniens» alors qu’«anti-Israéliens» leur conviendrait tellement mieux. Les victimes d’autres conflits leur sont indifférentes. Le sort des Iraniens, par exemple, les laisse de marbre.

Parmi les fiers soutiens, de l’occupation genevoise figurait Adel Mejri, responsable et membre de moult mouvements intégristes. Aux élections tunisiennes de 2019, il a été candidat d’Ennadha, mouvement des Frères musulmans.

Dans 24 Heures repris par la Tribune de Genève, Sylvain Besson met en lumière les idées du conseiller communal PS lausannois Mountazar Jaffar, Suisse d’origine irakienne. Assistant en sciences politiques à l’Université de Lausanne, il like des déclarations du guide suprême d’Iran, Ali Khamenei. Il «aime» même un post relayant une déclaration des talibans qui proposent d’envoyer 400’000 hommes en Palestine pour détruire Israël. De nombreux membres des corps professoraux soutiennent publiquement ces mouvements de fureur, voire de fanatisme.

On a cru au début du soutien islamo-occidental que les activistes scandaient «Palestine libre, de la mer au Jourdain» en ignorant qu’ils appelaient ainsi à la suppression d’Israël. Depuis que la signification est connue, le slogan résonne autant, sinon davantage.

À Genève, un drapeau du terroriste Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) a été déployé durant l’occupation de l’uni.

Le bal des foulards colorait les lieux des unis et les sectes LGBT participaient en rangs serrés à la fête. Pour ces «iels», les cartons de bienvenue à Gaza sont à l’impression.

En revanche, le 7 octobre et les otages ne figuraient sur aucune banderole, contrairement à l’imaginaire génocide qui dégoulinait de tous les murs.

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Les génocidaires changent de nom. Ce fut, brièvement, le Hamas, c’est désormais Israël. Les crimes de guerre des terroristes se muent en déshumanisation des Israéliens et des juifs.

Le monde oublie, il faut le rappeler. Le 7 octobre, le Hamas a commis un carnage d’une sauvagerie dont on n’a pas d’équivalent depuis… difficile de trouver dans l’histoire. Corps torturés, brûlés, disloqués, femmes violées, éventrées, enfants assassinés. Cadavres qui disent une cruauté insensée, une agonie innommable.

A partir de quand un mouvement dit «de résistance» a-t-il le droit de se livrer à une telle bestialité?

Quelques jours d’empathie épouvantée

Ce jour-là, les auteurs font éclater leur joie et remercient leur Dieu de leur avoir permis de se griser de sang juif.

Le jour-même et les lendemains, les Israéliens blessés au plus profond de leur chair, sentent qu’une menace mortelle contre leur pays s’est produite. Ils entendent, un peu rassurés, la stupeur épouvantée d’une grande partie du monde occidental. Un peu d’empathie… pour quelques jours.

Car aider Israël à neutraliser cette menace mortelle, organiser une coalition comme pour l’EI, donner des garanties d’éliminer ce mouvement barbare, arrêter les assassins n’est bizarrement pas à l’ordre du jour.

Le scandale du Conseil des droits de l’Homme

Bizarrement? Depuis des années, l’ONU cible de manière éhontée Israël. Ses agences aussi, sous le haut patronage de l’hypocrite Antonio Guterrez. De nombreuses ONG humanitaires ne font pas mieux. Les démocraties se sont progressivement soumises à la majorité des tyrannies, notamment islamistes, qui composent ce marécage.

La petite organisation UNWatch se bat dans l’arène du Conseil des droits de l’homme et des Nations unies pour dénoncer ces délires. Elle apporte des preuves que l’UNRWA, qui emploie 30'000 Gazaouiss, suscite la haine contre Israël et entretient des liens vénéneux avec les groupes terroristes. Tsahal le prouve par la découverte de nombreux sites de l’organisation qui stockent des armes et du matériel destinés au Hamas.

Des enseignants de l’UNWRA ont participé à l’ignominie du 7 octobre, et nombre de leurs collègues l’ont soutenue. De nombreux Palestiniens de Gaza se sont joints aussi à cette sadique bacchanale.

Crimes contre l’humanité

Le Hamas n’a rien développé, il a armé et assassiné. «Ils auraient pu faire un métro, ils ont fait des tunnels de la mort. Ils auraient pu construire des industries, ils ont fabriqué des roquettes et des armes.…» (Facebook, Alain Legaret). 

Chaque roquette tirée sur la population civile constituait -constitue- un crime contre l'humanité.

Les agences de l’ONU et les ONG œuvrant sur place, affirment n’avoir rien vu de la construction de plus de 500 kilomètres de galeries réservées aux activités d’un groupe surarmé. Le tout financé en bonne partie par l’Europe.

L’inversion génocidaire

Israéliens et juifs n’ont pas imaginé que peu à peu, la planète entière ne se soucierait plus du massacre du Hamas et de la détention d’otages. Leur seul intérêt: le sort de la population gazaouie.

Les Israéliens n’étaient pas préparés à ce retournement: leur pays victime de l’horreur génocidaire, est lui-même accusé de génocide. Une tartuferie que les médias auscultent sententieusement dans leurs «analyses». Alimentant cette farce tragique, le Hamas clame sa volonté de récidiver, encore et encore, jusqu’au génocide complet de «l’Etat sioniste».

Et «la communauté internationale» de crier à grand cris -« Négociez ! – négociez !»… sans inclure dans ces exhortations la volonté féroce du Hamas d’’en profiter pour préparer ses prochains carnages.

Cette «communauté internationale et mondiale» qui ne manque pas une allusion aux «crimes de guerre d’Israël» fait semblant de ne pas voir le crime de guerre que le Hamas commet sous ses yeux: des otages que le mouvement négocie comme des marchandises.

Même les démocraties laissent sans réagir la lie de l’humanité poser ses conditions pour cesser son crime: relâcher un maximum de membres de la compagnie des tueurs.

Les terroristes en profitent, l’expérience leur a montré combien la vie de ses citoyens est précieuse pour Israël. Mais aussi les corps des victimes de ses meurtres. Pourquoi donc garder les otages en vie? Pourquoi ne pas les assassiner en imputant de plus ces crimes aux «bombardements»?

Une ignorance crasse de l’histoire

Des centaines de milliers d’Occidentaux défilent main dans la main avec des musulmans qui biberonnent dès la naissance à la haine des juifs et d’Israël. Dans une ignorance crasse de l’histoire, en invoquant l’«occupation» de cette «Palestine», un pays qui n’a jamais existé.

«Tueurs, bourreaux, assassins, génocidaires», ces qualificatifs ne ciblent qu’Israël. Le Hamas n’est pas concerné. Là encore, les Gazaouis sont un souci secondaire, l’obsession des accusateurs, c’est l’Etat juif. Des flots de commentaires abominables, haineux, menaçants coulent sans discontinuer sur internet.

Les tentacules de l’hydre antisémite ressortent partout. On n’accuse plus les juifs de manger des enfants ou de propager la peste, mais de toutes les calamités mises en lumière aujourd’hui: apartheid, colonisation, occupation, discriminations…

Israël, au milieu d’un océan de haine arabo-musulmane, se débat sur plusieurs fronts. A l’externe, mais aussi à l’interne: des centaines de milliers de citoyens ont été déplacés des zones dangereuses, l’argent manque, des bénévoles organisent des repas sommaires, fournissent des couchages précaires. Les victimes du festival de jeunesse des kibboutz de même que les soldats manquent tragiquement au pays, à l’économie. Les traumatismes liés à cette tragédie accablent une grande partie de la population. Le pays est politiquement divisé.

Le sort des Gazaouis ne préoccupe pas les nazislamistes. Ils les envoient à la mort pour se protéger, attirer l’ennemi ou empêcher la population de se mettre à l’abri. Ce qu’ils aiment et souvent créent, ce sont les occasions de nouveaux procès en déshumanisation d’Israël.

Le moralisme déchaîné des médias

L’affirmation qu’Israël mène une guerre contre le Hamas et non contre la population de Gaza a volé en éclats. Les médias noyés dans un moralisme déchaîné ne se préoccupent que du sort des Gazaouis. Leurs malheurs font l’exclusivité quotidienne alimentée par le  «Ministère de la santé» des terroristes, par la décadente ONU et par les vociférations hypocrites de son secrétaire général.

Dans les interviews des victimes, le coupable est systématiquement «Israël», presque jamais l’ origine de leurs maux, le Hamas.

Au moment où la haine et la violence transpirent de par le monde, où l’espoir de gommer Israël de la planète connait un nouvel essor, voici que les gouvernements occidentaux ressortent la vieille bannière des «deux Etats» refusée depuis des décennies par ceux qu’ils soutiennent. L’objectif des activistes palestiniens est plus que jamais: un État palestinien à la place d’Israël et non pas à ses côtés.

L’islam est le grand gagnant de cette danse macabre. Les yeux des démocrates restent grand fermés face à l’extension de cette religion soutenue par une gauche dévoyée. Les Frères musulmans s’infiltrent dans tous les interstices, renforcés chaque jour par l’effondrement de nouveaux bastions. «Le mois sacré du Ramadan consacré d’ordinaire à la spiritualité, mais gâché cette année par Israël» a cliqué maintes fois sous les doigts des serfs médiatiques.

Que l’homosexualité soit diabolisée, que des homosexuels soient défenestrés dans des pays gouvernés par la charia, que tous discriminent les femmes et les religions et tyrannisent leur population au nom de l’islam ne suscite qu’un léger froncement de sourcil.

Place aux régimes les plus autoritaires, despotiques et anti-démocratiques, eux que l’islam sait si bien faire naître! Abandonnons les vieux chiffons occidentaux que sont les «valeurs universelles», oublions le «modèle démocratique», livrons notre passé au bûcher, décrions notre présent criminel.

«LA CIVILISATION C’EST QUAND ON A TOUT À PERDRE ; LA BARBARIE C’EST QUAND ILS ONT TOUT À GAGNER.»

Sylvain Tesson, Un été avec Homère.

Journalisme ou propagande terroriste ? La presse au service du Hamas !

Libé fait sa Une aujourd'hui sur les 30 000 morts à Gaza. Problème, le journal de gauche reprend sans aucun recul les chiffres donnés par le ministère de la santé... du Hamas !

Libération, Hamas

Des chiffres invérifiable et totalement manipulés ! Explications :

Selon le Hamas, Emmanuel Macron veut “faire revivre les Croisades” en provoquant les musulmans

Les déclarations d’Emmanuel Macron sur l’Islam ont suscité de vives protestations dans le monde arabe. Samedi, le Hamas a condamné la France pour avoir publié des caricatures qui dénigrent les symboles musulmans.

“L’encouragement par Macron des caricatures offensantes à l’encontre du Prophète, la paix soit avec lui, est une tentative de faire revivre les Croisades, qui ont été initiées par la France, et ces caricatures constituent une provocation contre les sentiments de la nation et une agression contre sa religion et ses croyances”, a déclaré Sami Abu Zuhri, principal porte-parole du mouvement palestinien.

Abu Zuhri a déclaré que la publication des caricatures était “une provocation envers les sentiments de la nation [islamique] et une agression contre sa religion et ses croyances”. […]

AA

Via Fdesouche


Rappel :

La Suisse paiera 30 millions de francs par an à la Palestine
Les Croisades ont été déclenchées à la suite des agressions turques

Le dernier coup d’Obama: Il verse 223 millions à la Palestine juste avant de partir

Amiens : « Je m’en suis pris à Kevin parce qu’il est chrétien », « Vive Daesh, vive la Palestine, Allah Akbar »

Les Arabes En Ont Assez De Ces Palestiniens « Ingrats »

  • « Brûler le drapeau de mon pays et exiger ensuite que je vous salue est particulièrement stupide. » - Dr Waseem Yousef, universitaire émirati, Twitter.
  • « Quand je vois certains Palestiniens brûler le drapeau de mon pays à cause du traité de paix avec Israël - je me sens tenu de présenter des excuses à tout Israélien que j'ai pu offenser dans le passé. » - Dr Waseem Yousef.
  • « Penser qu'en 17 ans, l'Arabie saoudite a payé [aux Palestiniens] 6 milliards de dollars et les Émirats arabes unis 2,5 milliards de dollars. Cela signifie que depuis 40 ans, pas moins de 20 milliards de dollars leur ont été donnés. Si nous avions déversé cet argent sur Israël, son peuple tout entier se serait converti à l'islam ». – D'un compte affilié aux EAU sur Twitter.
  • Quand les dirigeants palestiniens ont fermement condamnés les Émirats arabes unis et les États arabes qui soutenaient la normalisation avec Israël, de nombreux Arabes ont soulevé la question de la corruption financière des dirigeants palestiniens. Des citoyens du Golfe ont rappelé que les dirigeants du Hamas, Ismail Haniyeh et Khaled Mashaal, disposaient d'une fortune personnelle évaluée à 9 milliards de dollars ; d'autres ont affirmé que la richesse personnelle de Mahmoud Abbas était estimée à 200 millions de dollars.

Les images de Palestiniens brûlant et piétinant le drapeau des Émirats arabes unis (EAU) et les photos du prince héritier Mohammed Bin Zayed, ont déclenché une vague de protestations dans plusieurs pays arabes. Nombreux sont les citoyens arabes qui ont accusé les Palestiniens d'ingratitude, de trahison et d'hypocrisie.

L'opinion publique arabe a été médusée par la violence des dirigeants palestiniens contre les Émirats arabes unis, un pays qui a officiellement accepté d'établir des relations avec Israël. Et la réaction de cette opinion publique est un signe de plus de la désillusion croissante du monde arabe à l'égard des Palestiniens.

Le message que les Arabes envoient aux Palestiniens est à peu près le suivant : « Nous en avons assez de vous et de votre cause. Vous êtes ingrats, hypocrites et vindicatifs.[...]

article complet: https://fr.gatestoneinstitute.org/16416/arabes-palestiniens-ingrats

Khaled Abu Toameh, journaliste primé basé à Jérusalem, est Shillman journalism fellow au Gatestone Institute.

Péril turc : lâchés par Bruxelles, les Grecs se tournent vers Israël

28 juillet 2020 - par

On savait que les autorités de Gaza, tous religieux, n’avaient pas en eux de charité chrétienne, ni même d’empathie pour les victimes, qu’elles soient musulmanes, par la formation d’enfants à devenir des futurs « martyrs », et le peu de chrétiens qui reste.

Ces autorités religieuses, qui adorent Mahomet l’esclavagiste et pédophile prophète, ont décidé de s’en prendre aux enfants des familles israéliennes en leur envoyant des ballons piégés avec des livres et des jouets pour les attirer. De plus,  Ismail Haniyeh, le chef du Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza, a rejeté un plan économique d’un montant de 15 milliards de dollars (12,7 milliards d’euros) en échange d’un démantèlement de la branche armée du groupe terroriste, a rapporté lundi le Jerusalem Post.

On sent bien le courage de ces religieux qui dirigent d’une poigne de fer Gaza et n’ont pas comme priorités le bonheur des Gazaouis. Ceux-ci vivent dans un enfer politique où les libertés sont supprimées “au nom de la cause palestinienne“.

C’est sûr que ces dirigeants n’en souffrent pas trop, eux qui sont bien à l’abri, et sous la protection des hôpitaux si nécessaire, en cas de conflits directs.

En Israël, rien de neuf ? C’est ce qui semble être une réalité pour les médias de France. Nous vivons dans un pays sous anesthésie où toutes les chaînes de télévisions et les radios sont occupées à diffuser la peur d’un virus diabolisé.

Israël, la Russie, l’Europe, l’Asie, le reste du monde n’intéressent pas nos médias. Ce qui compte en France, c’est le port du masque, nouvelle panacée nous disent les pouvoirs publics après nous avoir dit que cela ne servait à rien.

L’économie s’effondre en France et notre Président s’évertue à poursuivre son œuvre de destruction de notre pays pour en faire une simple province de l’Union européenne, et envoie un islamo-collabo en Algérie pour mieux détruire l’image de la France lors de la guerre d’Algérie.

Mais le monde poursuit sa route et les nations continuent de vivre. Ce n’est pas parce que les Français l’ignorent que cela ne se fait pas.

Demandez à un patriote, un gauchiste, un indigéniste, à un islamo-collabo s’il a des informations sur la Grèce en quasi-conflit avec la Turquie ? Il ne le sera que s’il porte son regard au-delà de France 2, TF1, France3, et autres BFM TV. Un patriote, je pense, le fait probablement. J’en doute pour le reste du panel obsédé par son nombril.

Ces gens-là se fichent que des entreprises grecques et israéliennes aient signé un accord de coopération pour la construction de navires de guerre pour faire face aux besoins d’Athènes en cas de futurs conflits à l’est de la Méditerranée. On peut facilement deviner avec qui. Qui en parle sur nos chaînes d’infos ?

On notera par ailleurs que le ministère de la Défense national grec a conclu un accord avec le ministère israélien de la Défense pour louer de deux drones Heron.  D’après les médias grecs, les engins seront utilisés pour élargir la collecte d’informations des services de renseignement, mais aussi pour renforcer les capacités de dissuasion du pays face à la Turquie, qui, elle, a déployé des drones au-dessus de la région d’Évros et de la mer Égée bordant les deux pays. Pas un mot en France sur ce conflit qui s’annonce entre des alliés de l’Otan.

Chaque jour sur nos radios, nos télévisions, c’est le même discours sur le retour du virus meurtrier et ce malgré les alertes de beaucoup de scientifiques qui expliquent qu’il n’y a pas péril en la demeure. Ce n’est pas la peste noire. Ce n’est pas le choléra. Même les masques ne seraient pas très utiles compte tenu de l’air ambiant et des nanoparticules que nos masques n’arrêtent pas, dans un sens comme dans l’autre.

La question est : à qui profite cette peur diffusée à fortes doses ? À qui profite cette anesthésie de tout un peuple ? Quel est le but ?

Le Moyen-Orient est au centre d’un futur conflit qui met face à face deux civilisations ! En France, nous avons décidé de nous coucher devant l’Islam. J’en veux pour preuve la déclaration d’un ministre de l’Intérieur qui met en avant son deuxième prénom, Moussa. Pour quelle raison ? Faire une allégeance ou par bêtise ? Les deux probablement ?

Que disent nos politiciens face à la déclaration du Hezbollah, ce cancer qui vit au dépend des Libanais, qui affirme avoir la capacité de frapper “des cibles très précises” n’importe où en Israël. Je fais le même constat qu’avec Gaza. Ces gens sont incapables de proposer quoi que ce soit pour les peuples qu’ils dominent, hormis la mort à court et long terme. Aucun projet économique, politique pour favoriser les habitants et les sortir de la misère dans laquelle ils sont pour la plupart.

Si on compare les avancées économiques, politiques et technologiques d’un pays comme Israël, pourtant infesté par les juifs orthodoxes avec le Liban, lui-même infesté par l’islamisme, tout comme Gaza, aucun n’atteint le niveau de performance d’Israël avec pourtant, l’état de guerre permanent ! Pourtant, Israël n’est pas, loin de là, une étoile au firmament social et politique.

Même la France aurait des leçons à tirer de son système politique si ce n’est électoral.

Pourquoi cette haine contre un pays si petit et qui ne présente pas de dangers particuliers pour le reste du monde ? La question mérite vraiment d’être posée !

L’islam est, lui, véritablement le danger absolu, tout comme des pays comme la Turquie islamiste et le Qatar. Mais en France, le Qatar domine nos gouvernements. Le Qatar met à genoux des hommes comme Sarkozy, Hollande, Macron et autres dirigeants de France. L’avenir nous dira peut-être pourquoi cet avilissement de la France devant cet État à la religion archaïque et violente.

Les Grecs ont bien compris, face à la Turquie qui a la volonté de spolier la Grèce de ses droits sur le pétrole et le gaz en Méditerranée, qu’ils devaient passer outre la volonté de l’Union européenne de bouder Israël et de financer, à nos frais de contributeurs, l’autorité palestinienne (celle-ci finance des terroristes).

Athènes est plus loin de Bruxelles que d’Ankara. Les Grecs se souviennent encore des souffrances qu’ils ont subies du fait de la Turquie qui occupait son pays autrefois, des exodes et des massacres commis par les Turcs.

C’est pourquoi la Grèce se tourne vers un partenaire bien plus fiable que l’UE en renforçant un partenariat militaire entre Israël et elle-même. Pour la Grèce, c’est une priorité absolue, a déclaré Konstantinos Floros, chef d’état-major grec.

On peut dire la même chose pour la Hongrie. Le ministre des Affaires étrangères hongrois, Péter Szijjártó, s’est rendu en Israël le 20 juillet pour signer un accord concernant la recherche spatiale. La Hongrie et Israël ont des liens étroits et le pays est considéré comme un “ami très proche” d’Israël.

Quid de la France ? Nous préférons soutenir des perdants, des arriérés religieux, des fomenteurs d’attentats, un islam qui nous hait et veut nous mettre à genoux. Pouvons-nous imaginer La France à genoux devant les représentants d’un islam rétrograde qui valide par ses livres, la misogynie, la haine des athées, des chrétiens et des juifs ? Un islam qui hait la démocratie parce qu’il considère que les peuples n’ont pas à décider par eux-mêmes, mais à se soumettre à leur dieu sanguinaire.

On voit l’exemple concret des peuples qui vivent au Moyen-Orient. Pour ma part, je préférais vivre en Israël qu’au Liban ou à Gaza.

Gérard Brazon

source et commetaires: https://ripostelaique.com/peril-turc-laches-par-bruxelles-les-grecs-se-tournent-vers-israel.html

Convergence des luttes : les communistes, les Frères musulmans et Black Lives Matter

Les Frères musulmans et Black Lives Matter

Par Mike Scruggs, 28.09.2016

[…]

Dans un discours prononcé en décembre 2015 devant la Société musulmane américaine (Muslim American Society, MAS) et le Cercle islamique d'Amérique du Nord (ICNA), Nihad Awad, le directeur exécutif du CAIR (Council on American-Islamic Relations), a exhorté les musulmans américains à soutenir la cause de Black Lives Matter, avec ces mots:

"Black Lives Matter est notre affaire. Black Lives Matter est notre campagne."

Lors de ce même événement, un cadre de la MAS, Khalilah Sabra, a appelé à la "révolution" et a comparé la situation aux États-Unis aux révolutions du printemps arabe menées par les Frères musulmans en Égypte, en Libye, en Tunisie et en Syrie. Elle a fait des remarques troublantes:

"Nous sommes la communauté qui a organisé une révolution à travers le monde; si nous pouvons faire cela, pourquoi ne pourrions-nous pas avoir cette révolution en Amérique?"

En septembre 2015, les organisations locales du CAIR de Californie ont ouvertement soutenu et participé à une manifestation de Black Lives Matter en faveur d'un projet de loi interdisant le "profilage" au bureau du gouverneur à Sacramento.

L'un des slogans scandés était "Voici à quoi ressemble un pharaon." C'était une allusion effrayante à l'assassin d'Anouar el-Sadate en Égypte, qui avait crié "Mort au pharaon".

Le CAIR a également participé aux manifestations de Black Lives Matter à Ferguson, Missouri.

Les manifestations de Black Lives Matter reflètent les tactiques d'agitation typiques de la gauche. Dans mon livre sur la guerre du Vietnam, j'ai noté l'étroite similitude des tactiques opérationnelles communistes, nazies et islamistes en matière d'"organisation communautaire" et de perturbation civile. Une tactique standard des marxistes aux États-Unis a été de créer ou d'exploiter des griefs raciaux. Nous avons maintenant une attaque conjointe marxiste-islamiste contre l'ordre public par le biais de l'agitation raciale. Michelle Malkin a récemment découvert que 70 % des manifestants de Charlotte, Caroline du Nord, venaient de l'extérieur de l'État.

L'Association des étudiants musulmans (MSA), un autre front des Frères musulmans, a récemment rejoint Black Lives Matter dans une manifestation à Chicago pour perturber un rassemblement de la campagne Donald Trump. L'arme la plus puissante dans l'arsenal des Frères musulmans, cependant, ce sont des masses de pétrodollars blanchis. […]

Source:

http://www.thetribunepapers.com/2016/09/28/the-muslim-brotherhood-and-black-lives-matter/

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Vidéo: Black Lives Matter, un pion du Hamas, 18.06.2016

Découvrez comment le Hamas, une entité des Frères musulmans, utilise le Black Lives Matter Movement pour promouvoir l'agenda terroriste

(sous-titres en français disponible sur Youtube)

 

 

 

Ils disent « Plus jamais ça » et ils financent le Hamas !

24 janvier 2020 - par

Vissée à l’écran de ma télévision depuis hier matin, j’ai suivi, émue jusqu’aux larmes par moments, par d’autres, enragée et écœurée, la parade de tous ces chefs d’État, ces monarques, ces personnalités venant affirmer tout haut leur sympathie aux victimes et aux rescapés de la Shoah, et leur promesse de « Plus jamais cela ».

Ce n’était pas un rêve, ni un miracle… Ils étaient tous là, fringants, souriants, confiants et très omniprésents.

Oh comme j’aimerais tant y croire ! J’aspire tant à y croire… tout mon être se sent emporté par cette promesse… « plus jamais » LO OD en hébreu.

Puis, je me suis mise à scruter les visages, cherchant à y découvrir quelques bribes de sincérité… à certains moments, j’étais certaine de la véracité de leurs promesses, à d’autres l’image d’un Israël jeté en pâture après la Shoah, entre les griffes rapaces et acérées des Arabo-musulmans au lendemain de la déclaration de 1948 – rétablissant et reconnaissant l’État juif d’Israël sur la terre de leurs ancêtres en Palestine.

D’ailleurs, s’il y a un peuple qui ne fait pas usage d’hypocrisie, il est composé sans doute d’Arabo-musulmans, puisque aucun de leurs représentants n’était présent dans ce défilé de sympathisants, ce défilé d’épouvantails, qui – soit la sincérité y faisait défaut, soit qu’ils soient inconscients des ravages de l’antisémitisme qui se perpétue à ce jour dans leurs pays, au pas de leurs portes.

Comment vous révéler que j’aime beaucoup monsieur Poutine, ce serait peu dire… je l’admire. Comment peut-on être capable d’un côté de démontrer une solidarité avec les Juifs d’Israël au seuil de sa création en 1948 et, depuis, le combattre auprès de ses ennemis  – en Égypte, au Moyen-Orient et à aujourd’hui, en Iran.

Je ne vais pas citer des noms, mais réalisez-vous que la majorité des chefs d’État qui se trouvaient au sein de cette troupe de prétendus sympathisants, il y a encore ceux qui financent le Hamas et la terreur arabo-palestinienne, ceux qui appuient le BDS, ceux qui ont aboli l’étude de la Shoah dans leurs écoles et ceux qui assistent, indolents, à l’assassinat, au meurtre froid et à la destruction des tombes de Juifs dans leurs pays… et cerise sur le gâteau, ceux qui nient toute appartenance aux Juifs des vestiges du peuple juif sur ses terres… le tombeau des Patriarches, le Mur des Lamentations, Jérusalem qui porte en elle le sceau de la présence juive depuis plus de 2 000 ans… la Judée-Samarie qui renferme une archéologie juive depuis la nuit des temps… et encore.

Vous savez, les belles paroles nous émeuvent à des degrés inimaginables, puisque moi, je n’ai pas su comment étancher le flot de larmes qui coulait de mes yeux…

La réalité, la maudite réalité me remet très vite dans l’orbite du perfide jeu de vilains auquel s’adonnent tous ces chefs d’État à l’Onu… sur place, lorsqu’ils sont appelés à condamner Israël pour avoir osé défendre sa population contre les actes de terreur commis envers ses civils…

Assez. Je ne broie pas du noir. Le défilé a été un événement unique en son genre, comme tous ceux que Israël est capable de produire…

Je m’amuse à imaginer, demain, ces chefs d’État, ces monarques, ces personnalités, lancer des lois abolissant toute atteinte de toute sorte à l’État d’Israël et à ses Juifs qui s’étaient, rappelons-le, réfugiés après avoir fui la mort, l’injustice, la discrimination, tant dans une Europe avilie que dans des pays arabes…

Je m’amuse à imaginer ces pays combattre de toutes leurs forces l’antisémitisme et l’antisionisme qui fusent des pores de leurs pays…

Je m’amuse à imaginer des Arabo-musulmans venant de tous les pays du monde s’aligner aux côtés des Juifs et déclarer qu’un crime inimaginable a été perpétré contre eux et que cela ne doit jamais être répété…

Puis je me souviens de la phrase célèbre dans la Genèse : Caïn où est ton frère Abel ? Et je cesse de fantasmer…

Thérèse Zrihen-Dvir

http://theresedvir.com/ (Copier coller sur Google chrome)

https://theresezrihendvir.wordpress.com/

Miss Irak dénonce le Hamas ” Cessez de vous cacher derrière les enfants quand vous attaquez Israël”

« Les terroristes du Hamas utilisent les civils comme boucliers humains et envoient des enfants en première ligne pendant les émeutes le long de la frontière de Gaza » a dénoncé Sarah Idan, miss Irak 2017, qui sera nommée Ambassadrice de la Paix le 13 juin prochain.

Il semble qu’Israël sera éternellement attaqué pour oser défendre ses frontières contre les terroristes, y compris par des dirigeants occidentaux qui eux-mêmes protègent leur pays contre les terroristes. Après 700 roquettes tirées depuis Gaza sur des Israéliens innocents en mai dernier, Israël a cependant reçu un soutien surprenant d’une ancienne Miss Irak pour 2017, Sarah Idan.

Elle a accusé le Hamas d’utiliser les habitants de la bande de Gaza comme boucliers humains. C’est une réalité, mais vous ne l’entendrez pas aux journaux télévisés du soir. Vous n’entendrez d’ailleurs aucun politicien être aussi courageux que cette Miss Irak.

[Ce n’est pas] le peuple palestinien en quête de liberté, mais une milice TERRORISTE, le Hamas, qui utilise les Gazaouis comme boucliers humains pour tirer des roquettes depuis des zones résidentielles, de sorte que lorsqu’Israël répond, il utilise des photos horribles des victimes et promeut sa cause qui n’est pas seulement la liberté mais l’élimination d’Israël !

Les Israéliens vivant dans le sud du pays sont constamment la cible d’attaques de missiles de la part du Hamas depuis la bande de Gaza. A chaque alerte, des dizaines de milliers d’Israéliens se cachent dans des abris anti-aériens. Telle est la réalité de la vie quotidienne de milliers d’Israéliens à portée de missiles des terroristes dans la bande de Gaza.

Gaza n’est même pas occupée !

Miss Irak poursuit en écrivant : « Gaza n’est même pas occupée ! »

Idan a récemment dénoncé une rumeur antisémite de Roger Waters, ancien leader de Pink Floyd, dans laquelle il a appelé au boycott du concours Eurovision de la chanson qui s’est tenu à Tel Aviv..

Un artiste a le pouvoir d’inspirer. Assurez-vous d’utiliser votre pouvoir pour le bien et pour rassembler les gens », a déclaré Idan, 29 ans, dans une série de messages Twitter. « Je n’ai jamais compris les artistes qui boycottent un pays entier, vous chantez pour les gens, pas pour les gouvernements. »

© Christian Larnet pour Dreuz.info.

Qui contrôle Gaza ?

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Michel Garroté -- En complément à l'article paru sur lesobservateurs.ch sous le titre "Comment l'Iran a planifié le contrôle de Gaza", rappelons ici qu'une aide de 16 milliards de dollars a été fournie, depuis 2012, par l’Iran, aux entités suivantes : à Bachar al-Assad en Syrie ; au Hezbollah libanais ; à divers organisations terroristes palestiniennes ; à des milices chiites actives notamment en Irak, en Syrie, au Yémen, dans la bande de Gaza, en Judée-Samarie (dite "Cisjordanie") et à la Force Al-Quds, utilisée par les Gardiens de la Révolution iranienne pour les opérations menées hors d’Iran.
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Par conséquent, il est faux d'attribuer tous les tirs de roquettes effectués depuis la Bande de Gaza sur Israël au seul Hamas. Il existe d'autres groupes terroristes, sunnites et chiites, qui, eux aussi, envoient des engins de mort sur des zones civiles israéliennes depuis Gaza.
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Certes, le Hamas est sunnite. Mais l'Iran chiite, lui aussi, tente d'utiliser et de manipuler les terroristes du groupe sunnite. Et de ce fait, un éventuel "accord" conclut par Israël avec le Hamas ne met pas l'Etat hébreu à l'abri de tirs de roquettes, d'obus de mortier ou de missiles.
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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https://lphinfo.com/laide-iranienne-au-terrorisme-16-milliards-de-dollars/
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L’armée israélienne va intervenir à Gaza et au Liban

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Michel Garroté -- Le ministre israélien de la Défense, Avigdor Lieberman, a déclaré, lundi 13 août 2018, que la prochaine confrontation entre Israël et le groupe terroriste Hamas à Gaza est inévitable. "La question n'est pas de savoir si oui ou non mais quand, a-t-il ajouté.
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Le ministre israélien a organisé lundi une réunion avec le chef d'état-major de l'armée israélienne et le coordinateur des activités gouvernementales le long de la Bande de Gaza et dans les territoires disputés de Judée-Samarie. "Je suis certain que nous ferons tout ce qu'il faut et de la meilleure manière qu'il soit. Nous menons une politique sécuritaire fiable et puissante. Nous sommes prêts et nous savons quoi faire et à quel moment le faire", a-t-il précisé.
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D'autre part, l'armée israélienne se prépare à une nouvelle guerre contre le groupe terroriste Hezbollah, allié stratégique de l'Iran au Liban. L'armée israélienne utilisera d'inédites technologies et tactiques lors d’exercices militaires effectués dans le nord du pays. Plusieurs unités de l'armée dont la brigade d'infanterie Golani ont déjà pris part aux exercices.
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"Nos unités ont fait d'incroyables progrès. Si vous regardez dans un périmètre de 150 km autour de nous, vous ne trouverez pas d'armée aussi forte que la nôtre", a déclaré le chef de l'état major de l'armée Gadi Eizenkot. Le Hezbollah a considérablement renforcé ses capacités militaires, avec un arsenal de 120.000 roquettes et missiles à courte et moyenne portée, ainsi que plusieurs centaines de missiles à longue portée capables de frapper la métropole de Tel Aviv.
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Michel Garroté pour lesobservateurs.ch
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“Manifestation” ne correspond pas à ce qui se passe entre Israël et le Hamas

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Michel Garroté  --  Ci-dessous, à propos de Gaza et Israël, quelques petits extraits d'un excellent entretien avec Gil Mihaely, historien franco-israélien et directeur de la publication de "Causeur". Cela nous change des médias, français notamment, qui prennent la défense du groupe terroriste Hamas et qui vomissent, une fois de plus, sur Israël.
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Que se passe-t-il exactement depuis des semaines à la frontière entre la bande de Gaza et Israël ? Le mot « manifestation » ne correspond pas du tout à ce qu’il se passe sur la frontière entre Israël et la bande de Gaza depuis le 30 mars. Il s’agit d’une campagne organisée et dirigée par le Hamas dont l’objectif est de forcer la barrière séparant la bande de Gaza d’Israël pour ensuite pousser la foule vers la brèche puis à l’intérieur du territoire israélien. Je rappelle d’ailleurs que ce secteur de la frontière est reconnu par la loi internationale et n’est pas mis en cause par l’Autorité palestinienne.
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Des commandos de la branche militaire du Hamas, souvent armés, se faufilent vers la barrière et essaient d’ouvrir une brèche avec des explosifs et des ciseaux. Derrière eux, des militants renvoient vers la brèche les gens amassés quelques centaines de mètres plus loin, dont la plupart sont des jeunes gens, parfois, comme l’a relaté Le Figaro, incités à désobéir à leurs parents pour se rendre sur la zone frontalière et servir de chair à canon.
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Une fois une brèche ouverte dans la barrière, la situation devient difficilement contrôlable car la foule attend la moindre occasion pour s’y précipiter en masse. Or, certains villages israéliens ne sont qu’à quelques centaines de mètres de la barrière. Il n’est pas difficile d’imaginer ce qu’une foule palestinienne risquerait d’y faire.
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La seule façon d’empêcher une course folle de milliers voire de dizaines de milliers de personnes vers la barrière est d’empêcher l’ouverture de brèches. C’est pour ne pas avoir à gérer une foule notamment composée de femmes et d’enfants qu’Israël défend l’intégrité de la barrière en visant les meneurs, les individus armés et les groupes de coupeurs de barbelés.
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Le retrait de Gaza en 2005 et le démantèlement de toutes les colonies de la région n’ont pas été mis à profit pour créer un îlot palestinien prospère entre Israël et l’Egypte mais une plateforme pour la lutte armée contre Israël menaçant également l’Egypte. D’ailleurs, la frontière de Gaza avec Israël est plus ouverte que celle avec le voisin égyptien.
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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Source :
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https://www.causeur.fr/israel-gaza-hamas-trump-iran-151309
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Le Hamas appelle à une «nouvelle intifada» après l’annonce de Trump sur Jérusalem

Réagissant à l'annonce par Donald Trump de la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël par les Etats-Unis, le Hamas appelle à lancer une «nouvelle intifada contre l'ennemi sioniste».

Après l'annonce très controversée de Donald Trump par laquelle les Etats-Unis ont reconnu la veille Jérusalem comme capitale d'Israël la veille, le Hamas a lancé un appel à une «nouvelle intifada» ce 7 décembre.

«Nous devons appeler au lancement d'une nouvelle intifada et travailler à cela, face à l'ennemi sioniste», a déclaré le leader du mouvement islamiste palestinien Ismaïl Haniyeh. L'intifada désigne, dans la longue histoire du conflit israélo-palestinien, les mouvements de soulèvement des populations palestiniennes contre Israël. La première intifada avait eut lieu de 1987 à 1993, et la seconde de 2000 à 2005.

Au moment même où Ismaïl Haniyeh faisait cette annonce, Israël annonçait le déploiement de renforts militaires en Cisjordanie. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou annonçait conjointement que le président américain Donald Trump était «entré à jamais dans l'histoire» de Jérusalem en reconnaissant cette dernière comme la capitale d'Israël. «Son nom s'affichera avec fierté au côté d'autres noms dans l'histoire glorieuse de notre ville», a-t-il ajouté lors d'un événement organisé par le ministère des Affaires étrangères.

La décision prise par Donald Trump de transférer l'ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem fait l'effet d'une bombe. Le mouvement islamiste palestinien Hamas avait déjà affirmé le 6 décembre que la décision du président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël ouvrait «les portes de l'enfer pour les intérêts américains dans la région».

Source

Le Hamas au Liban avec le Hezbollah sous la férule de l’Iran

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Michel Garroté  --  Le chef du Shin Bet (service de sécurité intérieure d'Israël), Nadav Argaman, a déclaré lors d'une toute récente réunion du cabinet de sécurité du gouvernement israélien que le Hamas approfondit ses liens stratégiques avec l'axe chiite dirigé par l'Iran en installant une base arrière au Liban. Nadav Aragaman a ajouté que le calme trompeur dans la Bande de Gaza n'est qu'un leurre. Ce calme est du au fait que le Hamas est en détresse stratégique et a du mal à présenter des projets pour apporter des solutions efficaces aux difficultés ressenties par les Gazaouis dans leur vie courante.
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Le dernier affrontement avec Tsahal a couté cher au mouvement terroriste et entrer dans un nouveau conflit direct avec Israël signerait la fin de sa domination dans l'enclave de Gaza. Du coup, le Hamas a décidé de créer une base arrière au Liban afin de pouvoir dans le futur déplacer le conflit. Il est évident que cela s'est fait avec l'accord du Hezbollah mais surtout avec l'accord de l'Iran, qui dirige en coulisse les opérations. L'avantage est que le Hezbollah, qui a perdu la moitié de ses soldats en Syrie, pourra bénéficier de nouvelles forces en cas de guerre contre Israël.
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Cela ne leur sert a rien à rien d'avoir des centaines de milliers de missiles s'il n'y a personne pour les lancer. De plus, le fait que le Hamas tente de déplacer le conflit au nord préservera la Bande de Gaza des frappes Israéliennes en cas de guerre. Tout cela se fait sous les yeux des soldats de la FINUL, qui sont censé désarmer le Sud du Liban. Le grand perdant dans cette histoire, ce sera le Liban, qui devra payer le prix d'éventuelles attaques contre Israël (voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté pour Les Observateurs
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http://koide9enisrael.blogspot.ch/2017/09/le-hamas-installe-une-base-arriere-au.html
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Explosif – Succession de Mahmoud Abbas et guerre civile

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Michel Garroté - Y aura-t-il bientôt une guerre civile entre "palestiniens" ? Ceux-ci n'en ont-ils pas assez de leurs dirigeants répressifs et corrompus ? Le Fatah -- groupe terroriste et parti du "président palestinien" Mahmoud Abbas (alias Abou Mazen), qui ouvre, mardi 29 novembre 2016, son premier Congrès depuis sept ans -- ce Fatah est au coeur des institutions palestiniennes (extraits adaptés et remaniés ; voir liens vers sources en bas de page) : le point d'orgue du Congrès --  qui va accueillir 1.400 membres -- sera l'élection, à partir de vendredi 2 décembre 2016, de ses instances dirigeantes : 1- le Conseil révolutionnaire -- 80 gangsters élus et une quarantaine de gangsters nommés. 2- Et le Comité central -- 18 gangsters élus et quatre gangsters nommés par le "président".
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Ses résultats donneront une idée du poids politique des différents courants au sein du Fatah, en proie à des divisions internes. Le Fatah au sein duquel Abbas -- un homme corrompu, vieillissant (81 ans) et affaibli par la contestation populaire et interne -- tente d'écarter les voix dissonantes, notamment les partisans de Mohammed Dahlane, son principal opposant, qui vit un exil doré aux Emirats Arabes Unis (EAU).
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A noter qu'actuellement la question palestinienne est reléguée à l'arrière plan diplomatique, d'une part, en raison des autres crises dans le monde (Syrie, Irak, Donbass, Yémen, etc.) ; et d'autre part, à cause de la division entre, d'un côté, "l'Autorité palestinienne" qui contrôle une partie des territoires disputés de Judée-Samarie ; et d'un autre côté, le Hamas terroriste qui tient la bande de Gaza, ce qui empêche la tenue d'élections depuis dix ans.
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Le Fatah :
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Le Fatah est la colonne vertébrale de l'OLP et il contrôle depuis 1994 "l'Autorité nationale palestinienne" (ANP), cantonnée depuis 2007 aux territoires disputés de Judée-Samarie. Ce Congrès, où la succession de Mahmoud Abbas sera au coeur des discussions, est le septième depuis la création du Fatah, en 1959, par le terroriste égyptien Yasser Arafat. Le Congrès doit élire un nouveau Comité central de 22 gangsters et plus de 120 gangsters du Conseil révolutionnaire, "Parlement" du parti.
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Le Fatah est la principale composante de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), composante créée en 1964, regroupant alors les principaux mouvements palestiniens et "reconnue" en 1974 par l'Assemblée générale de l'ONU et par la Ligue arabe comme "l'unique représentant légitime du peuple palestinien". Le comité exécutif de l'OLP est la seule instance habilitée à prendre les décisions engageant les Palestiniens, notamment dans le cadre du processus "de paix" avec Israël. Tout changement au sein du Fatah aura donc une incidence sur l'OLP, instance la plus importante pour les Palestiniens puisque c'est elle qui chapeaute "l'Autorité palestinienne", qui elle, n'est qu'une entité "intérimaire".
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L'OLP et l'ANP :
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Mahmoud Abbas dirige l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP) depuis novembre 2004 ; en clair, depuis la mort d'Arafat. L'OLP chapeaute l'Autorité Nationale Palestinienne (ANP), qui siège à Ramallah (dans les territoires disputés de Judée-Samarie). Cela dit, douze autres mouvements (avec autant de voix dissonantes) font partie de l'OLP. Mais le Fatah reste le principal décisionnaire dans cette organisation que le Hamas et le Jihad islamique -- les deux mouvements terroristes qui contrôlent la bande de Gaza -- n'ont jamais rejointe.
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Mahmoud Abbas a pris en janvier 2005 la suite de Yasser Arafat à la présidence de l'ANP. Celle-ci exerce ses pouvoirs sur 40% des territoires disputés de Judée-Samarie et Israël conserve 60% de ces territoires. L'ANP exerce théoriquement, et seulement théoriquement, ses pouvoirs sur la bande de Gaza, en réalité exclusivement aux mains du Hamas. L'ANP est chargée de cinq millions de Palestiniens vivant dans les territoires disputés tandis que l'OLP se veut "représentative" de tous les Palestiniens du monde (12 millions).
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Le Hamas :
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Le Hamas (qui est à la fois un mouvement terroriste, une branche des Frères musulmans et une entité financée par le Qatar), fondé en 1987 et opposé aux accords d'Oslo, n'appartient pas à l'OLP. Le Hamas a pris le contrôle de la bande de Gaza en 2007, au prix de combats meurtriers avec le Fatah, et, après s'être vu privé de sa victoire aux législatives de 2006. Le Hamas supplante, à Gaza, au Parlement de l'ANP (dit 'Conseil législatif') d'Abbas. Depuis 2007, l'ANP est cantonnée aux territoires disputés de Judée-Samarie, son Parlement ne siège plus et le mandat d'Abbas, "expiré" en 2009, est "prorogé" faute d'élections.
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Aucune élection générale ne s'est tenue dans les Territoires palestiniens depuis 2006. Le Hamas avait accepté de participer à des municipales prévues début octobre, mais elles ont été reportées. Les divisions Fatah / Hamas ont fait capoter trois accords de "réconciliation" entre Palestiniens depuis 2011. Mahmoud Abbas a rencontré, fin octobre 2016 à Doha (Qatar), le terroriste palestinien du Hamas -- en exil plus que doré chez les Qataris -- Khaled Mechaal (il est le véritable chef du Hamas), pour la première fois depuis deux ans. Parallèlement, face à l'impasse du processus de paix (à cause des exigences palestiniennes), Mahmoud Abbas a obtenu, en novembre 2012, le statut -- purement symbolique -- "d'Etat" observateur à l'ONU pour la "Palestine" (fin des extraits adaptés et remaniés ; voir liens vers sources en bas de page).
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Le Conseil révolutionnaire, le Comité central, l'OLP (avec ses douze mouvements), le Fatah, le Hamas, le Parlement de l'ANP (dit 'Conseil législatif') : avec toutes ces entités maffieuses et corrompues, comment les "palestiniens" (je préfère dire : les arabes locaux) peuvent-ils encore espérer quelque chose ?
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.lalibre.be/dernieres-depeches/afp/le-fatah-au-coeur-des-institutions-palestiniennes-583d5006cd703561307855a3
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http://www.dhnet.be/dernieres-depeches/afp/congres-du-fatah-pour-renouveler-le-plus-vieux-parti-palestinien-583d5071cd70a4454c070504
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Les palestiniens musulmans éradiquent l’histoire chrétienne

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Depuis plus de cinquante ans, les Européens ont lâché Israël pour s'aligner sur le monde arabo-musulman. Les Européens ont commencé par s'aligner sur la Ligue Arabe et l'OLP. Puis, ils se sont alignés sur l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI).
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Aujourd'hui, en 2016, le résultat est là : l'Europe accueille - et va continuer d'accueillir - des millions de migrants musulmans, parmi lesquels on dénombre des terroristes de l'Etat Islamique (EI). Cet Etat Islamique soutenu (en douce et parfois même pas en douce) par la Turquie, l'Arabie saoudite et le Qatar.
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L'Europe est d'abord devenue l'Eurabia. Maintenant, elle est en train de devenir - progressivement - un Califat qui compte déjà 80 millions de musulmans. Dans ce contexte, je publie, ci-dessous, une longue analyse du journaliste arabe israélien et palestinien Khaled Abu Toameh, analyse sur les palestiniens musulmans qui éradiquent l'histoire chrétienne.
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A propos des palestiniens musulmans qui éradiquent l'histoire chrétienne, le journaliste arabe israélien et palestinien Khaled Abu Toameh écrit notamment (extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page) : Pour les Palestiniens chrétiens, la destruction des vestiges d'une église Byzantine n'est qu'une tentative après l'autre des musulmans de l'Autorité Palestinienne (AP) et du Hamas, d'effacer l'histoire chrétienne et tous les signes d'une présence chrétienne en Cisjordanie et à Gaza. Un nombre croissant de chrétiens estiment aujourd'hui être devenus une cible pour l'AP et le Hamas en raison de leur religion. Des bulldozers ont été utilisés pour détruire des antiquités religieuses ; certains Palestiniens accusent le Hamas et l'AP de copier l'Etat islamique en matière de traitement des vestiges historiques. « Ou sont les responsables des différentes églises à Jérusalem et partout dans le monde ?
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Khaled Abu Toameh : Ou sont le Vatican et l'Unesco ? Ou sont les dirigeants et les hommes politiques qui parlent, parlent, parlent d'unité nationale et de préservation du patrimoine historique religieux ? S'agit-il d'une conspiration collective pour mettre fin à notre existence et à notre histoire au Moyen Orient ? » — Sami Khalil, un chrétien de Naplouse en Cisjordanie. Le sort des chrétiens palestiniens n'intéresse pas la communauté internationale. Sans doute parce que Israël ne peut pas être blâmé pour la démolition des vestiges archéologiques. Si les persécutions actuelles contre les chrétiens se poursuivent, le jour viendra où plus aucun chrétien ne pourra subsister à Bethléem. Les Palestiniens chrétiens ne décolèrent pas de la destruction des ruines de l'ancienne église byzantine récemment mise au jour à Gaza City.
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Khaled Abu Toameh : Leur colère a toutefois échoué à capter l'attention de la communauté internationale, notamment celle d'agences de l'ONU qui, comme l'Unesco, ont précisément pour mission de préserver les trésors du patrimoine culturel et naturel mondial. Des vestiges d'une église vieille de 1800 ans ont été découverts au Square Palestine d'Al-Daraj, un faubourg de Gaza City, là où le Hamas avait entrepris de bâtir un centre commercial. Cette découverte archéologique spectaculaire n'a aucunement impressionné les ouvriers qui ont déblayé les reliques et poursuivi leurs travaux de construction. Aussi incroyable que cela paraisse, les reliques ont été évacuées à coups de bulldozers, ce qui a provoqué les critiques acerbes de nombreux Palestiniens chrétiens.
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Khaled Abu Toameh : Certains n'ont pas hésité à établir un parallèle entre le Hamas et l'Autorité Palestinienne (PA) d'un côté et l'Etat islamique de l'autre concernant leur gestion des sites archéologiques. Pour les Palestiniens chrétiens, la destruction des vestiges de cette église Byzantine n'est qu'une tentative après l'autre des musulmans de l'Autorité Palestinienne (AP) et du Hamas, d'effacer l'histoire chrétienne et tous les signes d'une présence chrétienne dans les territoires palestiniens. Le Hamas a détruit les vestiges d'une église byzantine vieille de 1800 qui venait d'être mise au jour à Gaza City. Les accusations qui ont surgi traduisent l'amertume des Palestiniens chrétiens face à l'attitude de leurs leaders à Gaza comme en Cisjordanie.
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Khaled Abu Toameh : Mais elles témoignent aussi de la marginalisation et des persécutions qu'ils subissent en tant que chrétiens sous le joug du Hamas et de l'Autorité Palestinienne. Les Palestiniens chrétiens ont aussi été douloureusement affectés du désintérêt marqué de la communauté internationale, - Vatican et communautés chrétiennes de par le monde y compris -, face à ce qu'ils considèrent être une agression contre leur patrimoine et leurs lieux saints. Le Hamas a affirmé qu'il n'a pas les moyens de préserver le patrimoine historique d'une église. La crise financière qu'il affronte du fait du « blocus » de la bande de Gaza ne lui permettrait pas de dégager les millions de dollars et les équipes nécessaires à la préservation in situ d'un site chrétien.
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Khaled Abu Toameh : Quant à l'Autorité Palestinienne, elle déclare que la bande de Gaza est hors de son contrôle et qu'elle n'est pas en mesure d'empêcher la destruction de trésors archéologiques. On est toutefois en droit de remarquer que l'Autorité Palestinienne ne s'est pas prononcée publiquement contre la destruction de ce site archéologique. C'est pourtant cette même Autorité Palestinienne qui encourage à une « intifada » au couteau et à la voiture bélier contre les juifs accusés de « profaner » la mosquée Al Aqsa en raison des visites organisées au Mont du Temple sous protection policière. L'Autorité Palestinienne considère que les visites de Juifs sur le Mont du Temple sont bien plus graves que la démolition d'un important site archéologique chrétien dans la bande de Gaza.
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Khaled Abu Toameh : Au lieu de dénoncer la politique du Hamas en la matière, l'agence d'information Wafa, sous contrôle de l'Autorité Palestinienne, s'est borné à publier une dépêche qui fait état de l'indignation de quelques historiens et archéologues palestiniens. Un des leaders de la communauté chrétienne en Cisjordanie, le Père Ibrahim Nairouz, a écrit sa colère au premier ministre de l'Autorité Palestinienne, Rami Hamdallah contre la maltraitance gratuite des vestiges d'une église de la bande de Gaza. Le Père Nairouz a écrit : « Auriez-vous agi de même si les ruines s'étaient révélées être celles d'une mosquée ou d'une synagogue ? ». En signe de protestation, il a rendu publique sa décision de boycotter une visite du premier ministre palestinien à Bethléem et Hébron.
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Khaled Abu Toameh : De nombreux Palestinien chrétiens – et aussi quelques musulmans – se sont associés au Père Nairouz pour exprimer leur dégoût face à cette destruction. Sami Khalil, un chrétien de Naplouse en Cisjordanie a écrit : « Je crois que ce silence confine à la connivence. Mais la question se pose aussi de savoir où sont les spécialistes capables de préserver notre héritage chrétien ? Ou sont les responsables des églises à Jérusalem et dans le reste du monde ? Ou sont passés le Vatican et l'Unesco ? Ou sont les dirigeants et les hommes politiques qui parlent, parlent, parlent d'unité nationale et de préservation du patrimoine historique religieux ?
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Khaled Abu Toameh : Y aurait-il là une conspiration politique pour mettre fin à notre existence et à notre histoire au Moyen Orient ? ». Anton Kamil Nasser, un autre chrétien a commenté : « peu importe qu'il s'agisse d'une église ou d'un autre monument, il y a là une forme de terrorisme intellectuel et de régression ». Abdullah Kamal, un responsable de l'université Al-Qods de Jérusalem a affirmé : « je suis au regret de constater que le silence qui entoure la destruction de cet héritage archéologique et de ce site historique dans notre pays est l'équivalent d'un crime ». Une chrétienne de Jérusalem est a remarqué : "Honte à nous. Si cela était arrivé sous les juifs, ils auraient transformé le site en musée archéologique ».
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Khaled Abu Toameh : A l'évidence, la minorité chrétienne qui vit sous la férule de l'Autorité palestinienne et du Hamas n'est pas au mieux de sa forme. Ce n'est un secret pour personne, un nombre croissant de chrétiens en Cisjordanie et à Gaza a le sentiment d'être devenu une cible pour l'Autorité palestinienne et le Hamas. La destruction de l'église byzantine de Gaza n'est qu'un exemple parmi d'autres du manque de respect que l'Autorité palestinienne et le Hamas témoignent aux chrétiens. L'arrestation de Raja Elias Freij, 60 ans, un homme d'affaires chrétien de Bethlehem, par la police de l'Autorité Palestinienne, a également mis en rage la communauté chrétienne de Cisjordanie.
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Khaled Abu Toameh : L'Autorité Palestinienne affirme que Freij a été arrêté pour avoir menacé un commerçant de Bethléem, ce que lui-même, sa famille et de nombreux autres chrétiens nient vigoureusement. Au cours du dernier weekend, plusieurs chrétiens ont manifesté dans le Square Manger de Bethléem pour exiger la mise en liberté de Freij et accuser l'Autorité Palestinienne de discrimination religieuse. La communauté internationale détourne les yeux de la situation critique faite aux Palestiniens chrétiens. Sans doute parce que personne ne peut accuser Israël de porter atteinte aux antiquités chrétiennes. Si cette politique anti chrétienne se poursuit, un jour viendra où tous les chrétiens autochtones auront quitté Bethléem. Les pèlerins qui visitent le lieu de naissance du Christ devront amener alors leurs propres prêtres pour y conduire la messe, conclut Khaled Abu Toameh (fin des extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page).
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Michel Garroté, 14 avril 2016
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http://fr.gatestoneinstitute.org/7848/palestiniens-chretiens-histoire
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Le journaliste arabe israélien et palestinien Khaled Abu Toameh, primé à de nombreuses reprises, est basé à Jérusalem. Texte original : "Palestinians : Erasing Christian History" :
http://www.gatestoneinstitute.org/7832/palestinians-christian-history
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Qui finance le Hamas ?


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La visite, le 16 juillet dernier, du chef du Hamas, le terroriste Khaled Mechaal, en Arabie Saoudite, signifie-t-elle la fin du - relatif - isolement de l’organisation islamiste dans le monde arabe ? Est-ce un effet collatéral de l’accord nucléaire avec l’Iran ? Le fait est qu’une importante délégation palestinienne, sous la direction du terroriste Khaled Mechaal, chef du bureau politique du Hamas à l’extérieur, était en Arabie Saoudite le jeudi16 juillet.

C’est la première visite de Mechaal chez les Saoudiens depuis trois ans et cela illustre l’intérêt de ceux-ci à se rapprocher du Hamas, deux jours après la signature, le 14 juillet, de l’accord sur le nucléaire iranien. Un accord qui va débloquer de gros avoirs iraniens à l’étranger, bloqués dans le cadre des sanctions internationales en voie d’être suspendues.

Or, ces avoirs iraniens pourraient être utilisés pour financer encore davantage des groupes tels que le Hamas, le Hezbollah et d’autres groupes y compris en Cisjordanie. Les Saoudiens cherchent-t-ils à remplacer l’Iran en tant que principal bailleur de fonds ? A noter que jusqu’à présent, le Hamas était financé par l’Iran, mais aussi par le Qatar.

Michel Garroté, 24 juillet 2015

   

Allemagne – 950 agents du Hezbollah et 300 du Hamas



Le service de renseignement allemand BfV évalue à 7.000 le nombre de salafistes contre 5.500 en 2013 (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page). Le nombre d'islamistes vivant en Allemagne a légèrement augmenté au cours de la dernière année, selon le rapport 2014 de l'Office fédéral pour la protection de la Constitution (BfV : http://www.verfassungsschutz.de/de/startseite).

Selon cette agence de renseignement intérieure de l'Allemagne, le nombre d'islamistes a atteint 43.890 en 2014, une augmentation qui concerne surtout la mouvance salafiste. « Il s'agit du mouvement islamiste le plus dynamique en Allemagne », stipule le rapport « et il constitue un terrain de recrutement très important pour le djihad ».

Le rapport annuel du BfV a évalué à 7.000 le nombre de salafistes qui vivent aujourd'hui en Allemagne, contre 5.500 en 2013. Le nombre de membres d'autres mouvements radicaux demeure inchangé : 950 agents du Hezbollah et 300 activistes du Hamas résident en Allemagne, comme c'était le cas l'an dernier.

Les autorités allemandes ont admis qu'elles ne peuvent évaluer précisément le nombre de membres de l'État islamique (IS), d'Al-Qaïda ou de Jabhat al-Nosra dans le pays, mais notent que dès le début de l'année 2015, plus de 600 Allemands ou islamistes résidents en Allemagne sont partis en Syrie ou en Irak. Cela représente une augmentation de plus de 100% en un an, puisque seuls 270 départs avaient été enregistrés début 2014.

« L'EI est devenu le porte-voix le plus important pour les candidats au djihad. Plusieurs djihadistes en provenance d'Allemagne ont commis des attentats suicides en Irak et la Syrie, se réclamant de l'EI », indique le rapport. « Ceux qui sont revenus et ont suivi un entraînement terroriste ou qui ont activement pris part à des combats posent un risque considérable pour la sécurité », peut-on encore lire dans le rapport du BfV.

Le rapport note que l'antisémitisme est une « partie intégrante de l'idéologie islamiste » et que les agressions contre les Juifs, les manifestants pro-israéliens et les synagogues « sont la preuve du danger potentiel d'agression ». Le rapport mentionne également les attaques sur le Musée juif de Bruxelles et le supermarché cacher à Paris comme des incidents qui « mettent en évidence le fait que la menace contre les Juifs et les institutions juives demeure élevé » (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).

Michel Garroté

Source :

http://www.i24news.tv/fr/actu/international/europe/76803-150701-950-agents-du-hezbollah-et-300-activistes-du-hamas-resident-en-allemagne

   

L’armée israélienne prend plus de précautions que l’OTAN

Le Hamas a pour habitude d’utiliser sa propre population civile (écoles, hôpitaux, etc.) comme bouclier humain et comme centre de tirs de roquettes et missiles. Et malgré cette monstruosité, les médias, les ONG, les organisations internationales et les organisations de droits de l’homme accusent systématiquement Israël de frapper volontairement des civils.

A ce propos, un groupe international d'experts civils et militaires a récemment présenté un rapport à l’ONU sur les actions israéliennes et celles du Hamas lors du conflit de Gaza l’été 2014. Le groupe est composé de onze experts indépendants et expérimentés, qui font autorité en matière de conflits militaires. Parmi ces experts se trouvaient des ex-chefs d'état-major et généraux d'armées membres de l'OTAN, ainsi que des hommes politiques des Etats-Unis, d'Italie et d'Espagne. Le colonel Richard Kemp, membre du groupe d’experts et ancien commandant britannique des forces de l’OTAN en Afghanistan a déclaré que l'armée israélienne a déployé beaucoup d’efforts pour respecter les règles en matière de conflit et dans certains cas au-delà du simple respect du droit.

« Les membres du groupe ne connaissent aucune autre armée qui prend des mesures aussi importantes pour éviter des victimes civiles », a ajouté Richard Kemp. Il a expliqué que ses collègues étaient surpris de ce qu'ils avaient appris. Il a soutenu que « Israël va plus loin que la plupart des armées pour rester fidèle au droit international et pour protéger les civils ». Kemp a ajouté que beaucoup d'idées fausses - parmi les experts - étaient dues à la désinformation provenant de l'ONU elle-même. Kemp a également souhaité que la publication, par le Conseil des Droits de de l'homme de l'ONU, fin juin 2015, d'un rapport sur le conflit de Gaza l’été 2014 prenne en compte le rapport du groupe dont il est membre. Le très controversé Conseil des Droits de de l'homme de l'ONU s'apprête en effet à publier à la fin du mois son propre rapport sur le dernier conflit de Gaza.

En outre, le département juridique de Tsahal a joué un rôle clé dans la détermination des objectifs pendant le conflit. Des renseignements précis, des consultations étroites avec des avocats et des critères stricts pour les attaques: Un représentant de l’avocat général militaire a récemment expliqué lors d’un briefing comment Tsahal a procédé lors de l’opération Tsuk Eitan, le conflit de 50 jours entre Israël et le Hamas à Gaza l’été dernier, et, le dilemme posé pour chaque cible, alors que le principal objectif était de prévenir les blessures aux civils. « Si un avocat disait que ce n’était pas une cible légale, le commandant ne pouvait pas exécuter l’attaque et ne pouvait pas contester cela », a expliqué le fonctionnaire.

L’exposé comprenait la publication d’un document top secret qui révèle pour la première fois le processus de Tsahal pour identifier une cible lors de l’opération. La cible en question était la maison d’Ibrahim al-Shawaf, un membre de l’aile militaire du Jihad islamique à Khan Younis, qui commandait et contrôlait également un centre de cache d’armes. Le document décrit le processus de prise de décision avant l’attaque sur le bâtiment. Cela comprenait des avocats de Tsahal, qui ont approuvé l’attaque, mais pas avant que ne soit fixée une série de conditions. Le document comprend l’emplacement exact de la maison et même ses coordonnées. Il décrit également qui était présent: le commandant militaire, sa famille et d’autres activistes du Jihad islamique.

Description de la cible : partie d’un complexe résidentiel, de 23 mètres carrés. La cible était un bâtiment d’un étage de 13 mètres carrés. Armes présentes dans la cible : des fusils Kalachnikov, des tuyaux métalliques, des équipements pour la fabrication de roquettes, y compris des Grad. Sites sensibles dans la zone cible : aucun site sensible dans un rayon de 100 mètres. Méthode de réalisation de l’objectif : Attaque par des avions de combat pour détruire une cache d’armes, tout en évitant les pertes civiles. Conditions de réalisation de l’opération (tel que déterminé par les experts juridiques de Tsahal) : observation et surveillance en temps réel, attaque de nuit, alerte efficace en utilisant la pratique « toucher le toit » (tiré un projectile non armé ou un faible impact sur le toit d’un immeuble pour avertir les occupants qu’une véritable attaque est à venir). Finalement, l’attaque a eu lieu – et des séquences examinées par la suite ont montré des explosions secondaires attestant les renseignements de l’armée israélienne selon lesquels la maison était en effet une cache d’armes.

Le lieutenant-colonel Eran Shamir-Borer, un haut fonctionnaire du département de droit international de l’avocat général militaire, a présenté le document lors d’un briefing aux journalistes. Il a révélé que c’était la première fois que l’armée israélienne a mis en évidence l’un des documents qui montre sa procédure pour décider des objectifs lors de l’opération militaire. « Cette procédure est basée sur le droit international. C’est le but de toutes les parties impliquées dans le processus d’obéir aux règles. Il y avait des milliers de ces objectifs lors de l’opération Tsuk Eitan. Nous avons prévu les objectifs avant et pendant l’opération. D’une part les renseignements nous ont fourni des informations et nous ont convaincu pourquoi cet objectif – qui ressemble à un bâtiment civil – est en fait légitime. Dans ce cas, la maison était une cache d’armes et le site de planification opérationnelle, ce qui en fait une cible militaire. Ils nous ont fourni des informations sur ce qui se passait autour de la cible, qui nous a permis de respecter le principe de distinction (entre civils et militants), et donc de respecter le principe de proportionnalité ».

Shamir-Borer a déclaré que les avocats militaires ont été impliqués dans les premières étapes de planification des attaques. « Le travail des avocats est de déterminer s’il s’agit d’une cible militaire, pour maintenir la question de la proportionnalité et cela impliquait même la présentation de différents scénarios d’attaque. Dans l’armée israélienne, si un avocat donne un avis, c’est le décideur. Si l’avocat dit que ce n’est pas une cible légale et qu’il n’y a aucun but, aucun commandant ne peut mener à bien l’attaque et ne peut pas faire appel contre cette décision. « Dans certains cas, l’avocat dit au commandant : « Vous pouvez attaquer mais il y a plusieurs conditions : Vous devez donner une alerte efficace pour les résidents de la maison, les appeler, leur faire connaître l’attaque à venir, leur donner suffisamment de temps pour fuir ».

« Dans le cas de l’attaque à Khan Younis, les avocats ont approuvé l’attaque avec de telles conditions, et ont fait une recommandation pour maintenir en temps réel le suivi visuel. Cela vous permet de surveiller les victimes civiles ». Shamir-Borer a également fait des observations générales sur la guerre entre l’armée israélienne et le Hamas. « Ceci est un conflit entre un Etat qui respecte les lois de la guerre, et une organisation terroriste. Le champ de bataille est une zone civile. Nous avons obtenu une grande quantité de documents indiquant que cela était la stratégie du Hamas qui a enseigné à ses combattants la façon d’agir au sein d’une population urbaine, où il est facile pour eux de sauter de toit en toit et de se déplacer via les tunnels. Ceci illustre la façon dont ils ont mené la guerre. A Saja’iyya, nous avons découvert un document – un guide pour combattre dans une zone urbanisée - qui déclare que les troupes de Tsahal devaient être traînées autant que possible en population dense ».

Shamir-Borer affirme qu’il y avait des milliers de sites dans la bande de Gaza qui ont bénéficié de la protection complète, en partie grâce à une entente avec l’Organisation des Nations Unies. « Nous avions une carte avec des milliers d’installations sensibles, peintes en orange, donc toutes les forces savaient qu’il s’agissait de sites sensibles. Cette carte est mise à jour en permanence. Nous avons établi une pratique dans laquelle l’ONU deux fois par jour nous a fourni les coordonnées des endroits les plus sensibles, et nous les avons fait passer aux troupes sur le terrain. Dix minutes après avoir reçu l’information de l’Organisation des Nations Unies, elle était transmise aux troupes sur le terrain ».

Shamir-Borer a également donné l’exemple de la façon dont les avocats ont approuvé l’attaque de Tsahal sur une école d’où des obus de mortier avaient été tirés. « Nous nous sommes abstenus d’attaquer les écoles, à quelques exceptions près. Nous avons identifié un complexe dans Saja’iyya qui comprenait plusieurs écoles, l’une appartenant à l’Organisation des Nations Unies, une clinique et une mosquée. Pendant l’opération, des dizaines d’obus de mortier ont été tirés à partir de ce complexe sur Israël, jour après jour. Le 25 août, après qu’onze obus de mortier aient été tirés, nous avons décidé d’attaquer. Nous avons émis des ordres aux troupes sur la façon de mener l’attaque contre l’école, comment donner des avertissements et prendre des mesures pour s’assurer qu’il n’y avait pas de civils à l’intérieur. Finalement, les obus de mortiers ont été ciblés, et nous n’avons eu connaissance d’aucun civil blessé ».

« Le Hamas a profité de cette situation », a déclaré Shamir. « Il a publié un document appelant les résidents du quartier à ne pas partir et à ne pas tenir compte des avertissements de l’armée israélienne ». Shamir-Borer explique : « Le Hamas a ordonné le retrait de tous les symboles militaires des corps de terroristes morts afin qu’ils ne soient pas comptés comme des hommes armés, et a masqué les chiffres des victimes. Leurs directives étaient d’empêcher la publication des noms des commandants militaires qui avaient été tués. Ils ont très bien réussi à cacher l’identité des personnes ». « Nous avons établi une équipe d’officiers du renseignement qui a déjà travaillé pendant neuf mois pour essayer de rassembler du matériel provenant de diverses sources, afin de déterminer les identités (des personnes tuées). Les informations que nous avons recueillies montrent qu’au moins 44% des personnes tuées étaient des hommes armés. 36% étaient certainement des civils, et nous n’avons aucune indication quant à leur implication dans le conflit. Le reste étaient des hommes âgés entre 16 et 50 ans, certains d’entre eux étaient armés et certains ne l’étaient pas ».

« Je sais que la revendication d’un grand nombre de civils (tués) était destinée à prouver qu’Israël a agi de manière disproportionnée », a déclaré Shamir, « mais comme les avocats, nous savons que cela n’a aucun fondement juridique. Si vous êtes sérieux au sujet du principe de proportionnalité, vous ne pouvez pas regarder les chiffres globaux, mais vous devez considérer chaque attaque séparément, comprendre les actions du commandant dans chaque cas, etc. ». Parmi les informations contenues dans le rapport d’Israël, un tableau de tous les sites sensibles de Gaza qui étaient interdites à l’attaque, comme les hôpitaux, les écoles, les lieux de culte et autres installations de l’ONU. Le rapport contient des photographies aériennes de plusieurs quartiers de Gaza, d’où d’énormes barrages de roquettes et d’obus de mortier ont été tirés sur Israël. Chaque site de lancement est marqué d’un point rouge, et il y a des photos dans lesquelles tout un quartier est couvert de rouge, comme ce fut le cas avec Saja’iyya. D’autres images montrent les dommages causés à l’intérieur d’Israël.

Le rapport comprend également de nombreux documents que les troupes de Tsahal ont saisis lors de l’opération. L’un des documents prouve l’exploitation systématique et délibérée des maisons de civils et des zones résidentielles à des fins militaires. Un autre document, qui est un guide pour les combattants intitulé « Eléments pour cacher avec succès des armes dans les bâtiments », détaille comment cacher des armes dans les maisons. « Révéler cette information est maintenant vital », a déclaré le nouveau Directeur général du ministère israélien des Affaires étrangères, Dore Gold. « Beaucoup d’entre nous parlent de la moralité de l’armée israélienne, et vous l’avez dans le rapport des généraux, mais voici la preuve, avec des notes et des informations réelles ».

Michel Garroté, 16 juin 2015

Sources :

http://www.jewishpress.com/news/breaking-news/idf-took-more-precautions-in-conflict-than-nato-member-armies/2015/06/15/

http://malaassot.over-blog.com/2015/06/tsahal-a-pris-plus-de-precautions-dans-les-conflits-que-les-armees-des-membres-de-l-otan.html

http://www.eretzaujourdhui.com/2015/06/operation-bordure-protectrice-les-avocats-decidaient-si-tsahal-attaquait-ou-pas/