France: des extrémistes de gauche attaquent les bus des militants du FN près de Nantes (Vidéo)

(…) Ce dimanche 26 février, de nouveaux heurts ont éclaté alors même que des militants du Front national se rendaient à un meeting de Marine Le Pen.

Comme le rapporte BFM TV, des bus de sympathisants FN ont été pris pour cible “sur la RN137, dans le sens Rennes-Nantes, à hauteur de Notre-Dame-des-Landes” et un départ de feu a même été signalé sur la route. La chaîne d’information a pu interroger la conductrice d’un des véhicules attaqués, laquelle rapportait “des ralentissements” 15 kilomètres avant d’arriver à Nantes, certainement causés par l’opération escargot des militants anti-FN.

https://youtu.be/9Hk8EvQtdG4

“Puis des gens ont surgi, ils nous ont stoppés, ils nous ont lancé de la peinture. Ils avaient des barres de fer, des barres en bois et ils ont commencé à taper sur le bus. Puis ils ont arraché les balais d’essuie-glace”, a-t-elle aussi précisé.

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Le journal local Presse Océan rapporte même que deux véhicules ont été pris d’assaut par “une centaine d’individus cagoulés”, ce que confirment les photos publiées sur Twitter par le secrétaire départemental du FN en Seine-Saint-Denis, Jordan Bardella.

Source : https://www.valeursactuelles.com/faits-divers/nantes-des-individus-cagoules-sen-prennent-aux-militants-fn-69568

Via CivilWarInEurope

Le scénario d’une victoire du FN effraie les Allemands

A Berlin, la victoire de Marine Le Pen en France n’est plus considérée comme un scénario de politique fiction, mais comme une réelle hypothèse à laquelle il faut se préparer. Pour l’institut Ifo, si Marine Le Pen l’emportait, il faudrait introduire un contrôle des flux de capitaux.

« François Fillon est dans un tunnel, regrette un chrétien-démocrate. On a le sentiment qu’Emmanuel Macron est la dernière cartouche pour la République ».

«On ne me demande plus si elle a une chance d’être élue, mais ce qu’elle fera si elle est élue», confie un diplomate. Le gouvernement allemand n’a pas vu venir le Brexit ni la victoire de Donald Trump. Cette fois-ci, l’enjeu est trop important pour être ignoré . Officiellement, personne n’en parle. Mot d’ordre : pas de vague avant le 7 mai. Mais, en coulisse, tout est fait pour prévenir le risque.

Selon le quotidien « Die Welt », Angela Merkel, qui a reçu mercredi Christine Lagarde, la directrice générale du Fonds monétaire international, puis Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, veut précisément éviter une discussion sur l’austérité en Grèce pour ne pas envenimer le débat. «Pour l’Europe, la question est la suivante : la Grèce est-elle un cas unique ou un précédent ?, explique Clemens Fuest, président de l’institut de conjoncture Ifo. La politique aimerait éviter une grosse crise.»

Les responsables allemands suivent les sondages français au quotidien. S’ils tablent au deuxième tour sur un sursaut républicain, comme après les élections régionales, et jugent la victoire du FN comme peu probable, ils voient un risque résiduel. [...]

Clemens Fuest pense qu’il faut se préparer maintenant. « Si Marine Le Pen est élue, nous aurons immédiatement une fuite de capitaux d’Europe du Sud vers l’Allemagne, souligne aux « Echos » le président de l’Ifo. Nous devrons réagir vite et introduire un contrôle des flux de capitaux. Il faudra regarder comment les marchés réagissent le lundi suivant l’élection. S’ils réagissent fortement, nous devrons agir.» Le risque d’une fuite de capitaux est double, dit-il : celle-ci assèche les liquidités des banques du pays d’origine et impose des créances gigantesques au pays de destination.[...]

Les Echos Via Fdesouche.com

Nos remerciements à Monsieur Scheller

Rapport d’Amnesty: “Trump propage la haine”

Les discours haineux sont favorisés par certains dirigeants mondiaux, s'alarme l'ONG internationale.

«Les discours clivants de Donald Trump, Viktor Orban (Hongrie), Recep Tayyip Erdogan (Turquie), Rodrigo Duterte (Philippines)... s'acharnent sur des groupes entiers de population, les désignent comme boucs émissaires et propagent l'idée selon laquelle certaines personnes sont moins humaines que d'autres», les premiers visés étant les réfugiés, dénonce Amnesty international.

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France: La présidente PS de la région Occitanie arrache le micro des mains d’un élu FN

La scène s’est déroulée ce vendredi lors de l’assemblée plénière du Conseil régional d’Occitanie

La scène s’est produite ce vendredi dans la matinée, relate France Info. Au micro, l’élu Front national Emmanuel Crenne reproche à Carole Delga de s’être "attaquée à (s)a famille de façon diffamatoire" lors d’une précédente réunion.

S’en prenant ensuite à un autre élu socialiste, il ajoute : "Moi, mon arrière-grand-père a fui le fascisme en Italie, mon grand-oncle est mort fusillé par les SS alors que vous, les socialistes, vos prédécesseurs ont voté les pleins pouvoirs à Pétain !" Une scène publiée sur Youtube par le groupe Front national de la région.

Il n’en fallait pas plus pour pousser la présidente du Conseil régional, la socialiste Carole Delga, à intervenir. A ce moment-là, elle ne préside pas la séance et se trouve à proximité d’Emmanuel Crenne. Elle saisit le micro et tente de l’arracher des mains de l’élu FN,mais celui-ci résiste. Au micro, Sylvia Pinel, première vice-présidente de la région, condamne alors les propos de l’élu frontiste : "C’est indigne, indigne", dit-elle.

Les conseillers du Front national décident alors de quitter la séance. L’un d’entre eux, Julien Leonardelli, parle sur Twitter d’une "agression violente" et juge cet acte "scandaleux".

Carole Delga, interrogée par France Info, estime pour sa part que "c’était l’incident de trop". "Cela fait un an que la stratégie des élus FN est la même : insultes, provocation, attaques personnelles, propos mensongers, racistes ou sexistes. (…) Je l’ai signifié à tous les élus : je n’accepterai plus un seul débordement".

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Allemagne: Angela Merkel exclut de voir Marine Le Pen

Angela Merkel va recevoir lundi à Berlin le candidat de la droite à la présidentielle française, François Fillon. Elle exclut toute rencontre avec Marine Le Pen, cheffe de file de l'extrême-droite, qui pourrait arriver en tête au premier tour selon un sondage.

En revanche, la chancelière conservatrice n'a aucune intention de voir la responsable du Front national, Marine Le Pen. «Il n'y a aucune raison» qu'elles se voient, a dit M. Seibert, «il est clair qu'il n'y a aucun point commun entre la politique défendue par le Front national et celle que défend la chancelière».

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Nos remerciements à 

Un film de propagande anti-FN, en partie financé par les contribuables, sortira en pleine campagne électorale

Financé en partie par de l'argent public par le biais de subventions, le film peint le portrait à peine voilé de Marine Le Pen en campagne, et sortira à deux mois des élections. Les cadres du Front national dénoncent une opération de «propagande».

 

«Chez nous», le nouveau film de Lucas Belvaux, ne sortira dans les salles de cinéma que le 22 février, mais il fait d'ores et déjà beaucoup parler de lui. L'histoire raconte comment un parti, le Bloc patriotique, tente de convaincre une infirmière du Nord, mère au foyer et divorcée d'un métallurgiste, d'être sa candidate aux législatives. Dans le rôle de la charismatique présidente du parti, Catherine Jacob... teinte en blonde pour l'occasion.

De son côté, Lucas Belvaux explique qu'«une parole se libère, disséminant une odeur abjecte qui dérange de moins en moins», tout en se défendant d'avoir voulu faire du militantisme.

Cependant, la date de la sortie du film, en pleine campagne électorale pour les élections présidentielles prochaines, n'a pas manqué de faire réagir les cadres du Front national. Invité ce 1er janvier de l'émission «Le Grand Rendez-vous» sur Europe 1, Florian Philippot a déclaré : «D’après la bande annonce que j’ai vue, ça a l’air d’être un joli navet, mais au-delà de la qualité du film, je trouve ça proprement scandaleux qu’en pleine campagne présidentielle, sorte dans les salles françaises un film qui est clairement anti-Front national». Evoquant l'actrice Catherine Jacob, Florian Philippot a affirmé que c'était «un petit service rendu au système».

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Le Front National est-il redevenu israélophobe ?

   
Michel Garroté - Certes, le Front National n'est pas le seul - en France - à être israélophobe, ou, pour ce qui concerne le FN, à être à nouveau israélophobe, à être redevenu israélophobe. Mais récemment, il s'est surpassé, suite à une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU contre Israël (Jean-Marie Le Pen vient de radoter qu’il ne pourrait y avoir, selon lui, de "paix" tant qu’existera la "colonisation" : non mais de quoi se mêle-t-il, le vieux gaga ? Dit-il cela pour ficher - encore plus - la pagaille au FN ?).
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Cette récente résolution du Conseil de sécurité de l’ONU contre Israël, il faut tout de même le dire ici, a été rédigée par John Kerry, Susan Rice, conseillère à la la Sécurité nationale, Samantha Power, ambassadeur des États-Unis auprès des Nations unies et une délégation de l’OLP conduite par Saeb Erekat, négociateur palestinien à vie, avec Ryad Mansour, observateur palestinien aux Nations unies et d’autres officiels palestiniens comme le directeur des renseignements et le chef de cabinet de Abbas et son conseiller aux affaires stratégiques : Bravo ! Une fois de plus, le puissant lobby palestinien rallie la gauche américaine à son panache et le point de vue d'Israël n'est évidemment pas, n'est toujours pas, pris en compte.
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La résolution du Conseil de sécurité de l’ONU contre Israël est une résolution palestinienne et rien d'autre. Véritable scandale, que cette trahison de l'ONU envers Israël ; véritable scandale, que cette soumission de l'ONU aux parrains palestiniens du Fatah & Consorts en particulier ; et à l'islamo-gangstérisme en général. Véritable scandale, que cette pensée unique, cette pensée toute faite, cette pensée politiquement correcte et éthiquement abjecte ("Il y a quelque chose de pire que d'avoir une mauvaise pensée. C'est d'avoir une pensée toute faite", écrivait Charles Péguy).
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A noter tout de même que Donald Trump a critiqué le président sortant estimant qu'on ne peut continuer à traiter Israël avec un tel mépris et un tel manque de respect ; à noter, aussi, que le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, a rejeté la proposition du secrétaire d’Etat américain John Kerry.
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A noter, aussi, qu'en Israël, il y a 133.000 chrétiens et le chiffre est stable, car en Israël, le fait d'être chrétien ne pose aucun problème, alors que les chrétiens de Gaza et de Cisjordanie vivent un véritable cauchemar. Deux auteurs palestiniens (parmi tant d'autres) témoignent de cela : Khaled Abu Toameh et Samir Qumsieh. Pourquoi nos médias (palestino-maniaques) n'en parlent-ils jamais ?
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Pour revenir à la récente résolution du Conseil de sécurité de l’ONU contre Israël, j'aimerais dire que moi j'appelle ça de l'israélophobie, de la judéophobie, mais bon, voilà, mes confrères journalistes, eux, sont tellement palestinophiles qu'il ne peut y avoir matière à débat sur ce thème. Du reste,  les américains de gauche n'ont pas le monopole de l'israélophobie et de la judéophobie.
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Ainsi, en France, la situation est encore bien pire qu'aux Etats-Unis : le Front de Gauche et le Front National sont d'importants vecteurs de la "judéophobie des modernes", à laquelle s'ajoute l'inévitable israélophobie dans sa version française, le tout agrémenté d'un soutien, aussi fanatique qu'anachronique, à la "cause" dite "palestinienne". "Cause" dont les arabes locaux qui sont au pouvoir dans les territoires disputés, se servent pour se remplir les poches, avec notre argent, et pour terroriser leurs propres habitants, aussi bien juifs, que chrétiens et musulmans qui vivent dans les territoires susmentionnés.
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Michel Garroté
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Juncker « portera le deuil » si Marine Le Pen est présidente

Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a promis de « porter des vêtements de deuil » en cas de victoire de Marine Le Pen à l’élection présidentielle française.

Juncker "portera le deuil" si Marine Le Pen est présidente - Fdesouche

« Alors je porterai des vêtements de deuil !« , a répondu mardi soir Juncker, interrogé sur ce qu’il ferait si Le Pen devenait présidente, dans une interview à la chaîne de télévision publique allemande ZDF enregistrée à Bruxelles. Tous les sondages donnent jusqu’à présent la dirigeante du Front national (extrême droite) qualifiée au second tour de la présidentielle 2017. Elle serait toutefois battue au second tour.

Au cours de cet entretien réalisé en allemand, le chef de l’exécutif européen s’en est pris également aux mouvements populistes, en plein essor en Europe, qu’il fustige régulièrement. « Les populistes lancent des slogans et nous, nous devons produire des solutions« , s’est-il défendu. Juncker a attribué la détérioration de la situation en Europe à une « polycrise » – un de ses leitmotivs – qui « embrase » le Vieux continent et au delà.

Le Figaro

La guerre de Marine contre Marion – C’est grave docteur ?

   
Michel Garroté - De nombreux médias français ont commencé par commenter le conflit -- bien réel -- entre Florian Philippot et Marion Maréchal Le Pen. Et maintenant, ils commentent le conflit -- lui aussi bien réel -- entre d'une part, Marion Maréchal Le Pen ; et d'autre part, le tandem Marine le Pen - Florian Philippot. Après la guerre de Marine le Pen contre Jean-Marie Le Pen (Marine écarte le vieux  qui soit dit en passant est son papa), voici  la guerre de Marine le Pen contre Marion Maréchal Le Pen (sa nièce). question : cette guerre de nanas, c'est grave docteur ?
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Sarcasmes mis à part, et, pour redevenir sérieux, je note tout de même que la guerre de Marine contre Marion fait désormais planer un doute : Marine Le Pen veut-elle gagner les présidentielles de 2017 et représenter la France dans le monde ? Ou préfère-t-elle, au risque de perdre en 2017, faire comme son papa, être la cheffe incontestée du FN et se ficher du reste ? Ci-dessous, je publie les extraits de plusieurs analyses dont le lecteur trouvera plus de détails, avec tous les liens correspondants, sur Le Salon Beige (voir lien vers Le Salon Beige en bas de page).
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Michel Janva :
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Michel Janva : Le conflit entre Florian Philippot et Marion Maréchal Le Pen (ndmg - et Marine) relatif à l'avortement est nul et non avenu pour Marine Le Pen, interrogée sur RTL : "Les Français ne nous pardonneront pas de tomber dans ce genre de chicayas eu égard à la gravité qui frappe le pays". 220'000 enfants à naître exterminés chaque année, une liberté d'expression rétreinte sur l'avortement, des chicayas... Voilà qui nous rappelle la défense du mariage, aussi importante que la culture du bonsaï. Plus grave, la présidente du Front national ne peut pas échapper à une propre mise au point concernant son changement sur l'IVG. Comme le souligne Marion Maréchal-Le Pen, la position défendue est la même que celle portée, en 2012, par la présidente du FN.
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C'est vrai, concède Marine Le Pen. Mais elle explique : "En 2012, j'ai évoqué ce sujet pendant la présidentielle comme une forme de concession en réalité à ceux qui avaient fait le choix de Bruno Gollnisch". Lorsqu'elle parlait des "IVG de confort", Marine Le Pen n'en pensait donc pas un mot mais voulait juste rassurer sa base. Cela a-t-il concerné exclusivement l'avortement ou d'autres sujets ? Plus fondamentalement, après un tel aveu, quelles promesses de Marine Le Pen sont fiables ? Sa promesse d'abroger la loi Taubira, elle qui n'a jamais manifesté contre, est-elle aussi une forme de concession ? Il est désormais permis d'en douter, ajoute Michel Janva.
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Marion Maréchal Le Pen recadre Florian Philippot dans le Journal Du Dimanche (JDD) :
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JDD - Maintenez-vous, malgré les vives critiques de Florian Philippot, votre proposition de revenir sur le remboursement intégral et illimité de l’avortement ?
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Marion Maréchal Le Pen - Je ne vois pas ce qui pourrait me faire changer d’opinion. J’aurais aimé un peu plus de respect de la part de Florian Philippot. Il parle de moi dans les médias en disant "cette personne" ; je trouve cette appellation assez inadéquate. Il y a un minimum de bienséance et de respect mutuel à avoir. Rien ne pouvait justifier une telle agression.
JDD - Florian Philippot suggère que vous êtes minoritaire ?
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MMLP - Quand on définit la ligne du FN ou qu’on décide d’un changement stratégique, on le fait dans les instances du parti ; on ne le fait pas tout seul sur BFMTV! J’accepte l’idée qu’au FN, certains puissent être issus de parcours différents. Je rappelle que Florian a pris des positions sur lesquelles il était minoritaire au sein du Front, notamment sur la campagne gouvernementale de lutte contre le SIDA qui m’apparaissait, à moi, très gênante, pour les enfants mais aussi pour les homosexuels. La majorité, au FN, ne partage pas du tout ce choix.
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JDD - Comment apprécier ce qui est majoritaire ou pas, au sein de votre parti  ?
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MMLP - La seule unité de mesure, c’est l’élection de Marine Le Pen au congrès de 2011. Elle a été élue sur un programme qui est sans ambiguïté sur ce sujet de l’IVG. Qu’elle veuille écarter un certain nombre de sujets pendant la campagne, c’est son droit. Mais ce congrès demeure l’unité de mesure majeure. Et je rappelle que je suis arrivée première à ce congrès. C’est donc que je ne suis ni minoritaire ni isolée, ajoute Marion Maréchal Le Pen dans le JDD.
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Le Point :
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Selon Le Point, Florian Philippot pourrait avoir perdu la bataille face à Marion Maréchal-Le Pen : Si Marine Le Pen a recadré sa nièce sur l'IVG, sa ligne identitaire reprend le dessus sur celle, plus souverainiste, du numéro 2 du parti. L'immigration n'est pas un sujet qui indiffère le numéro 2 du FN, mais il considère que c'est en sortant de l'Union européenne que la France pourra mieux la contrôler. Contrairement à la députée du Vaucluse, il ne croit pas à la théorie du grand remplacement. Il laisse « les pompes aspirantes » à Jean-Marie Le Pen, dont il a obtenu l'exclusion du parti.
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Certes, François Fillon sera la cible des attaques frontistes autant pour son programme de « casse sociale » que pour son « bilan sur l'immigration lorsqu'il était ministre ». D'ailleurs, pour l'historien spécialiste du FN Nicolas Lebourg, la force du FN est de faire « un pack » avec les sujets portés par Philippot et ceux de Marion Maréchal-Le Pen. Cependant, il constate qu'ils n'ont pas le même effet sur l'électorat. « J'ai repris tous les sondages depuis 2012. Le FN baisse quand il parle de la Banque centrale européenne. Il augmente quand il parle de Mohamed Merah. » Un constat qui donne des indications sur la suite de la campagne frontière, ajoute Le Point.
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Valeurs Actuelles :
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Et voici la question qui tue : combien de franc-maçons au Front National ? Réponse dans Valeurs Actuelles : certains francs-maçons auraient donc rejoint les rangs du FN. Des tête-à-queue idéologiques opérés non sans crissements de pneus. En témoigne la création, il y a un an, sous l’impulsion de Gilbert Collard (membre de la Grande Loge nationale française), du cercle Fraternité.
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Au sein de ce groupe de réflexion, les 'frères' (150, selon Valeurs Actuelles) partageraient les difficultés rencontrées au sein de leurs loges du fait de leur proximité avec le Front national. Ses membres se réuniraient une fois par mois à Marseille, Perpignan ou dans le Gard. Ironie de l’histoire, un autre cercle du Rassemblement bleu marine, lui aussi baptisé Fraternité, dédié aux questions sociétales et familiales a été créé, mi-octobre, ajoute Valeurs Actuelles.
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Geoffroy Lejeune :
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Geoffroy Lejeune, Rédacteur en chef politique de Valeurs Actuelles, réagit aux tensions entre Marion Maréchal Le Pen et Florian Philippot (ndmg - et Marine...) sur la question de l’IVG et plus globalement aux 2 lignes au sein du Front National : Florian Philippot a accusé Marion Maréchal le Pen sur BFMTV d’être « seule et isolée » au sein du Front National. La vérité, quand on connaît un peu le Front National, l’organisation territoriale, c’est que l’immense majorité des gens sur le terrain sont d’accord avec Marion Maréchal Le Pen plutôt qu’avec Florian Philippot. Et le fond du problème, c’est que Marine Le Pen est d’accord avec Florian Philippot.
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Donc aujourd’hui, on a une candidate à la Présidentielle soutenue par un parti, qui finalement n’est plus tellement en adéquation avec sa base. Ca pose une autre question, celle du choix stratégique que le Front National fait dans cette Présidentielle : va-t-on très à droite en continuant à marteler les fondamentaux ou essaie-t-on de faire une espèce de « Grande Alliance » des souverainistes à la Chevènement, qui, à mon sens, est le meilleur moyen de perdre ? Marine Le Pen a fait le choix de faire une alliance vers la gauche et aujourd’hui, c’est ce que lui reproche sa nièce, ajoute Geoffroy Lejeune.
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Philippe Bilger :
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Philippe Bilger à propos de la crise qui secoue le FN actuellement : Aucun parti n'est homogène et, même si Marine Le Pen a toujours répudié au sein du FN les courants, il était inévitable que des sensibilités diverses s'exprimassent sans que l'unité soit toutefois altérée. Le conflit que les médias ont surabondamment exploité entre Florian Philippot et Marion Maréchal-Le Pen et leur vision sociétale n'était pas forcément de nature à inquiéter la présidente du FN et à porter atteinte à son autorité. Marine Le Pen demeurait incontestée et ne lui était pas déniée la légitimité d'être la seule à proposer la "bonne" parole du FN. Les controverses entre sa nièce et Philippot n'étaient pas des broutilles mais une dissidence périphérique tenant presque plus à l'antagonisme des tempéraments qu'à des oppositions de fond. On trouve toujours des idées pour déguiser des humeurs hostiles.
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Il me semble qu'aujourd'hui, on a dépassé ce stade et que le ver centrifuge est dans le fruit en passe d'éclater. D'abord, parce que Marion Maréchal-Le Pen ne dissimule plus son manque d'affinités avec Florian Philippot et les réserves que lui inspire la forme dont il use et qu'elle n'hésite plus surtout à contredire sa tante sur des points au sujet desquels celle-ci considérait que le débat était clos. Au-delà de Florian Philippot qui pour l'instant a l'oreille de Marine, ce qui crispe dorénavant la relation entre ces femmes est le heurt entre deux conceptions de la politique, deux approches fondamentalement différentes pour la société et le pouvoir, le clivage entre une présidente qui ne rêve que de ce dernier et cherche à tout mettre au service de cette ambition et une nièce talentueuse et convaincue plus préoccupée par la lutte intellectuelle et idéologique que par les habiletés nécessaires à la conquête.
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Marine, malgré les apparences, ne manque pas de ces dernières quand sa nièce s'en méfie si elles dénaturent la substance. D'un côté, donc, un pragmatisme forcené, un empirisme persuadé que seul compte ce qui entraîne des avancées électorales et de l'autre une authentique pensée conservatrice qui n'a pas une appétence éperdue pour la modernité et est capable de questionner, au risque de scandaliser, le catéchisme républicain faisant naître la France en 1789. Marine Le Pen, au contraire, est naturellement éprise d'un modernisme qui ne la gêne pas parce qu'il correspond à son tempérament et aux brisures de son existence et que surtout elle l'estime nécessaire pour l'emporter dans la joute démocratique. Les valeurs sont un poids si elles freinent, retardent. Pour Marion, elles constituent le socle. L'une est une aventurière, une passionnée de la politique classique, l'autre est une intellectuelle de la politique de rupture.
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Les ponctuelles divergences - sur le remboursement de l'IVG, sur François Fillon adversaire facile ou redoutable - ne sont pas neutres. Elles révèlent qu'on est sorti des contrariétés inévitables dans une structure partisane et des dissidences secondaires pour entrer dans une zone où Marine Le Pen elle-même est contrainte de s'impliquer et de réagir et où ses éventuelles variations sont ciblées. Qu'un chef doive réaffirmer son autorité et que sa ligne est la seule acceptable démontre, à l'évidence, que l'une et l'autre sont mises en doute et que le temps des troubles et des éclatements est survenu. Un FN risquant d'être divisé de l'intérieur n'est peut-être plus une hypothèse d'école. Ce serait l'un de ces paradoxes dont la vie démocratique est coutumière. Ce que les ennemis du FN n'ont jamais su accomplir - le détruire ou au moins le faire baisser -, ses plus hauts responsables s'en chargeraient. En tout cas le Front, s'il demeure national, n'en est déjà plus un, ajoute Philippe Bilger.
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Bernard Antony :
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Bernard Antony : Avec toute la charge de mépris dont elle est capable, Marine Le Pen ce dimanche a qualifié de « bisbilles lunaires » le débat sur le remboursement illimité de l’IVG. Elle a rappelé que cette question avait été « tranchée » - verbe qu’elle affectionne définitivement très jacobinement – au Front National depuis longtemps. Ainsi, sa nièce, Marion Maréchal Le Pen, ne s’était pas avisée de cela ! Donc, toute réflexion pour limiter ce qui demeurera, quelles qu’en soient les raisons, un choix tragique de suppression de vie, est-elle férocement prohibée au Front National : « tranchée », comme à la guillotine. Pas question, définitivement, d’envisager quelque proposition que ce soit, comme celle de Marion, pour limiter le nombre d’actes de mort contraires au Serment d’Hippocrate, un des grands textes fondateurs de notre civilisation gréco-latine qui prohibait l’avortement avant même la christianisation.
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Mais il n’y a pas que Marine Le Pen à porter en cette question une grave responsabilité. Autant au moins que la sienne est celle des catholiques de son bureau politique qui ont souvent défilé dans les Marches pour la vie, quelquefois très proches de nous : à ce jour, tristement muets sur cette question. Demeureront-ils dans cette objective contradiction ? On aimerait au moins de leur part ne serait-ce que quelques mots de soutien à Marion : un élémentaire petit acte de non-soumission totale, inconditionnelle, au tabou idolâtrique de l’interruption volontaire de vie. Je découvre dans la presse de ce jour le stupéfiant propos de Marine en complément de celui sur les « bisbilles lunaires ». Donc, cela n’était que pure dissimulation tactique ! Et sur d’autres sujets, ne pratique-t-elle pas aussi de la dissimulation tactique ?, ajoute Bernard Antony.
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David Desgouilles :
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David Desgouilles pour Causeur : La victoire de François Fillon a eu d’autres effets que de mettre à la retraite Nicolas Sarkozy et Alain Juppé et de précipiter le renoncement de François Hollande. Elle a aussi provoqué des effets collatéraux au Front national. Le conflit est désormais ouvert et on peut d’ores et déjà constater que personne n’y met du sien, bien au contraire, parmi les trois protagonistes, la députée Marion Maréchal Le Pen, le stratège Florian Philippot et la patronne Marine Le Pen. Quel intérêt d’être discourtois et d’inventer un « isolement » de Marion Maréchal Le Pen, sur un sujet qu’il dit considérer comme secondaire par rapport aux enjeux économiques et sociaux ? Quel intérêt surtout alors qu’il sait que Marine Le Pen imposera ses vues sur cette question comme sur les autres ? Du point de vue de la candidate, il est même plutôt souhaitable que d’autres voix s’expriment afin de démontrer sa capacité de rassemblement.
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J’irai plus loin. L’intérêt de Philippot est même de chouchouter Maréchal Le Pen afin de la retenir et avec eux les électeurs traditionalistes du FN. Chercher à l’humilier, à la traiter moins que rien alors qu’elle lui a mis la pâtée lors du dernier congrès, confine à la sottise. De fait, la députée du Vaucluse a eu beau jeu de reprendre la main, dans le JDD et de déplorer à juste titre toutes ces mauvaises manières, tout en regrettant que la ligne du FN « se fasse en direct sur BFMTV », allusion à l’omniprésence de Philippot sur cette chaîne. Et la candidate, joue-t-elle son rôle ? Pas le moins du monde. Incapable de gérer le duo infernal qui s’agite sous ses yeux, elle apparaît de moins en moins comme une patronne. Enfin débarrassée de son père, elle avait tout intérêt à laisser cultiver la singularité de sa nièce.
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Au lieu d’assumer les désaccords qui traversent aussi Les Républicains sur les questions sociétales, et se féliciter de la richesse d’un parti qui prouve ainsi sa dédiabolisation, elle continue de nier, de mettre la poussière sous le tapis alors que les invités sont déjà là et regardent faire. Invitée ce dimanche au Grand Jury RTL Le Figaro LCI, elle n’a fait que constater les dégâts et déplorer « les chicayas ». Ces dernières pourraient sans doute être évitées depuis longtemps si Marine Le Pen jouait son rôle. Ne pas avoir proposé à Marion Maréchal Le Pen de participer à l’exécutif du FN constituait une erreur politique majeure. Marine Le Pen a-t-elle seulement tenté de les réunir dans une pièce, ces deux-là ? A-t-elle exigé qu’ils se parlent enfin ? On en doute. A travers ce nouvel épisode de la guerre de tranchées entre son stratège et sa nièce transparaît une incapacité réelle à jouer son rôle de chef.
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Si elle ne veut pas voir sa campagne être polluée par le pourrissement de ce conflit, des mesures doivent être prises rapidement. Exiger que cessent « les chicayas », c’est un minimum. Et associer davantage Marion Maréchal Le Pen à sa campagne, au lieu de l’isoler, puisque l’isolement l’amène forcément à se comporter en franc-tireur. Enfin, Marine Le Pen devrait impérativement faire comprendre à son stratège préféré qu’il a davantage de devoirs que de droits. En matière de retenue, notamment. Dans l’ensemble du monde occidental, les électeurs sont devenus des observateurs politiques beaucoup plus fins que la plupart de ceux qui sont payés pour commenter les élections sur les plateaux de télévision. Ils observent, jugent, se comportent en stratèges avec les sondeurs. Ils réservent des surprises électorales. Si Marine Le Pen pense pouvoir bénéficier de cette situation, elle se trompe lourdement. Elle aussi est observée, jugée, et potentiellement victime d’une surprise électorale, ajoute David Desgouilles.
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Introduction et adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Bloomberg annonce Marine Le Pen présidente en 2017

   
Michel Garroté - Un an après avoir anticipé le Brexit et Trump, l'agence de presse Bloomberg annonce Marine Le Pen présidente et un Frexit pour 2017 (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Bloomberg s'est lancé le défi d'envisager les événements et les actualités qui pourraient bien être amenés à devenir réels au cours de l'année 2017, compte tenu du contexte actuel et des mutations économiques, géographiques, politiques et militaires vers lesquelles nous nous dirigeons. Le travail auquel se livre Bloomberg est largement inspiré par - et lié à - l'actualité du monde qui nous entoure.
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Comme écrit plus haut, Bloomberg avait anticipé le Brexit et la victoire de Trump, ce qui donne à cette agence de presse une forte crédibilité. Donc, pour 2017, Bloomberg anticipe la victoire de Marine Le Pen à l'élection présidentielle française, et, dans les mois qui suivront, la tenue d'un référendum sur une sortie de la France de l'Union européenne.
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L'agence Bloomberg anticipe en outre : Qu'en Allemagne, Angela Merkel perdra les élections. Qu'en Italie, le leader du Mouvement 5 Étoiles, Beppe Grillo, se hissera au pouvoir et lancera l'idée d'un référendum pour la réintroduction de la lire italienne. Qu'au Royaume-Uni, Theresa May, elle, se verra dépassée par un candidat de la ligne dure du Brexit, après que les discussions sur la mise en place du Brexit n'aboutissent pas à quelque chose de concret. Qu'en Grèce, la crise économique persistera mais, que cette fois, aucun renflouement par l'UE ne sera prévu.
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Parmi les autres événements anticipés par Bloomberg, on trouve également un retour en grâce, sur la scène internationale, de la Russie de Vladimir Poutine (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://www.slate.fr/story/130589/monde-2017-predictions
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La ville FN d’Hénin-Beaumont condamnée pour avoir installé une crèche de Noël dans la mairie

La ville d'Hénin-Beaumont, dirigée par le Front national, a été condamnée par le tribunal administratif de Lille pour l'installation d'une crèche de Noël en décembre 2015 dans le hall de la mairie.

L'élu municipal d'opposition communiste David Noël avait saisi le tribunal dès le 3 décembre 2015 concernant la crèche installée par l'équipe municipale Front National dans la mairie, mais l'affaire n'a été examinée qu'après la décision du Conseil d'Etat sur cette thématique, le 9 novembre dernier.

La plus haute autorité administrative avait jugé que «dans les bâtiments publics, sièges d'une collectivité publique ou d'un service public, une crèche de Noël ne peut pas être installée, sauf si des circonstances particulières montrent que cette installation présente un caractère culturel, artistique ou festif».

A Hénin-Beaumont, l'installation de la crèche a «méconnu le principe de neutralité des personnes publiques», a estimé le juge lillois dans sa décision, dont l'AFP a obtenu copie.

«Il ne ressort pas des pièces du dossier que ladite crèche, composée de sujets sans valeur historique ou artistique particulière, ait revêtu le caractère d'une exposition d’œuvres d'art», est-il aussi expliqué.

En outre, «il n'est pas établi que cette installation s'enracine dans une tradition locale préexistante ou qu'elle puisse être considérée comme une extension du marché de Noël qui se tient à l'extérieur du bâtiment et sans proximité immédiate avec celui-ci».

«Il y avait une intention prosélyte manifeste», a assuré David Noël à l'AFP. «Lorsque Steeve Briois [maire d'Hénin-Beaumont] et Robert Ménard [maire de Béziers] installent des crèches, ils ne le font pas pour faire plaisir aux petits-enfants, ils le font par provocation pour montrer qu'"ici, on est en France, un pays aux racines chrétiennes, et on combat le grand remplacement arabo-musulman"», a-t-il assuré.

«Le marché de Noël se trouvait en bas des marches du perron de l'hôtel de Ville donc à proximité immédiate de la crèche», a réagi auprès de l'AFP Bruno Bilde, adjoint aux relations publiques au maire d'Hénin-Beaumont, précisant que la ville allait faire appel de la décision.

Cette année, «à cause du plan Vigipirate nous avons déplacé le marché de Noël sur une autre place et y avons installé la crèche», a ajouté Bruno Bilde. «Mais l'an prochain, sans Vigipirate nous referons la même configuration qu'en 2015, même si ça ne plaît pas à certains gauchistes», a-t-il prévenu.

Source

Vente de 72 avions de combat aux crapules du Qatar

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Michel Garroté - Obama (il reste président jusqu'au 20 janvier 2017) et le Département d’État américain (Affaires étrangères) ont autorisé la vente de soixante-douze (72) avions de combat F-15 EQ au Qatar (ce califat qui finance les terroristes musulmans de l'Etat Islamique et ceux du Hamas) pour plus de 21 milliards de dollars. Désormais, le Congrès (Parlement) a 30 jours pour s’opposer éventuellement à la signature de ces contrats.
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L’aviation militaire qatarie va ainsi prendre une toute autre dimension. Actuellement dotée d’une dizaine de Mirage 2000 français, elle comptera, à terme, 24 Rafale français commandés en 2015 et soixante-douze F-15 EQ américains. Soixante-douze (72) F-15 EQ !!! Merci à Barack Hussein Obama, qui profite qu'il ne dégagera que le 20 janvier 2017 ; et qui d'ici-là, va continuer à saborder son pays et à servir ses maîtres islamiques (voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.opex360.com/2016/11/20/les-lignes-dassemblage-des-f-15-des-f-18-sauvees-par-le-qatar-le-koweit/
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Premier Post-scriptum : Ayad Jamal Al-Din exhorte les Français à voter pour Marine Le Pen pour stopper « l’hégémonie du Qatar ». L’imam et parlementaire Ayad Jamal Al-Din, a lancé un appel aux électeurs français à voter pour la candidate du Front National afin de mettre fin à cette « alliance honteuse entre Paris et Doha ». « La France s’est malheureusement  transformée en pays vassal des cheiks médiévaux du pétrole et du gaz. La faute revient aux hommes politiques français corrompus » a lancé Ayad Jamal Al-Din qui a soutenu la candidature de Donald Trump. Pour lui, les autres candidats à l’Élysée, s’ils sont élus, vont continuer, comme les gouvernements antérieurs, à agir contre les intérêts de la France et pour les intérêts exclusifs du Qatar. Décidément, Ayad Jamal Al-Din vaut mieux qu'Ali Juppé...
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Deuxième Post-scriptum : Deux touristes qataries braquées près de Paris : un butin de cinq millions d'euros ! Leur véhicule a été contraint de quitter l'autoroute A1, fréquemment prise pour cible par les braqueurs, pour se garer près d'une station-service. Là, les malfrats ont fait main basse sur les effets personnels des deux victimes. Un braquage spectaculaire dont ont été victimes deux sœurs originaires du Qatar. « Des bijoux, des vêtements, des bagages - indique une source policière - pour un préjudice d'au moins cinq millions d'euros ». Pour une fois qu'en France ce sont des personnes musulmanes qui se font braquer... Et puis, cinq millions d'euros, c'est tout de même moins que les 21 milliards de dollars dépensés par le Qatar pour acheter soixante-douze F-15 EQ.
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Sortir de l’OTAN ? Ce n’est pas le moment !

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Michel Garroté - Ce n’est pas le moment de sortir de l’OTAN. C'est très "tendance", au sein de la droite patriotique, de prôner la sortie de l'OTAN. Mais non, ce n'est pas le moment. La récente victoire de Trump doit nous inciter à la patience et la prudence. Attendons de connaître sa politique étrangère, sa vision géopolitique, et alors, nous aviserons.
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A ce propos, le chroniqueur Olivier Bault écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La Pologne, comme la Hongrie, est en train d’accroître ses dépenses militaires et organise même une défense territoriale, sorte de garde nationale composée de civils volontaires, capables de mener une guerre de partisans sur les arrières d’un envahisseur et, aussi, de réagir aux situations de crise. La crainte de la Hongrie, c’est une offensive de masses civiles musulmanes contre sa clôture frontalière.
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La crainte de la Pologne, c’est plutôt une hypothétique guerre avec la Russie. Dans l’hypothèse d’une arrivée prochaine du Front national au pouvoir en France, Paris pourrait décider de se retirer de l’OTAN. Or, la France y perdrait doublement : d’une part, la tentation pour la Russie de reconquérir les parties perdues de son empire en serait accrue, puisqu’elle pourrait parier sur l’absence de réaction d’une Alliance atlantique affaiblie. Les pays baltes, très faibles militairement et abritant des minorités russes, sont particulièrement exposés.
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Des guerres entre nations européennes redeviendraient, donc, quelque chose de concevable, au moins en Europe centrale et orientale où la France a des intérêts économiques, comme en Russie d’ailleurs. Mais, surtout, la France ne pourrait plus compter sur l’aide des seuls pays européens encore suffisamment courageux, lucides et motivés pour se lancer dans une contre-offensive armée contre l’invasion islamique de l’Europe.
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Confrontée à une guerre civile doublée d’attaques terroristes massives commanditées depuis l’étranger, une France sortie de l’OTAN ne pourrait plus compter ni sur les garanties de défense collective de l’Amérique de Donald Trump, ni sur celles de la Pologne de Jarosław Kaczyński et de la Hongrie de Viktor Orbán. Ni, d’ailleurs, sur la protection du bouclier antimissile de l’OTAN en cas d’attaque nucléaire depuis un pays islamique. Un bouclier antimissile principalement américain et dont une partie des installations se trouvent, justement, en Pologne et en Roumanie, ajoute Olivier Bault (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.bvoltaire.fr/olivierbault/nest-vraiment-moment-de-sortir-de-lotan,294239
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Olivier Bault : Français expatrié en Pologne depuis 1993, contributeur du site Visegrád Post, collaborateur de l'hebdomadaire polonais Do Rzeczy et commentateur du quotidien Gazeta Polska Codziennie.
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Trump – La défaite des journalistes

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Michel Garroté - La victoire de Donald Trump, ce n'est pas seulement la défaite de Hillary Clinton. La victoire de Donald Trump, c'est aussi la défaite, la déroute, le Trafalgar, la Bérézina des journalistes, cette "sale race" de coqs morveux. Entre hier mercredi et aujourd'hui jeudi, je suis pris d'un fou rire à chaque fois que je les vois nous annoncer, à la télévision, la fin du monde, ni plus, ni moins. Arrogants et mauvais perdants, les journaleux nous prédisent maintenant l'Apocalypse. Sur le petit écran, ils se livrent à des grimaces, des tics nerveux, des contorsions faciales, des crispations du front jusqu'au menton, bref, c'est le cirque, le zoo, le sketch. Cela dit, j'ai tout de même trouvé quelques journalistes - en marge de la caste médiatique - dont je publie ci-dessous les analyses.
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Ainsi, dans le 'Wall Street Journal', Gerald Seib écrit notamment : “Pitoyables”. C’est par ce terme méprisant qu’Hillary Clinton a un jour brocardé les partisans de Donald Trump (“en gros, vous pouvez placer la moitié des partisans de Trump dans ce que j’appelle le panier des pitoyables”, a-t-elle déclaré en septembre). Une insulte dont ils se sont emparés avec fierté pour en faire un véritable symbole. Le 8 novembre, se parant de ce dédain de la classe politique comme d’un titre de gloire, la horde de Trump a réalisé une formidable percée dans le système électoral américain et offert au candidat républicain une victoire stupéfiante (voir lien vers source en bas de page).
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Dans 'La Stampa', Marco Tosatti, de son côté, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La défaite la plus retentissante, ce n'est pas Hillary Clinton qui l'a subie. Ce qui l'a subie, c'est une façon de faire du journalisme qui ne pourrait pas être plus éloignée de ce que devraient être les règles du jeu. Aux États-Unis - et chez nous - les médias ont sans vergogne pris parti en faveur des lobbies de pouvoir et d'intérêts conduits par Clinton.
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Pas seulement dans les commentaires : en dissimulant des informations qui auraient pu faire du tort à la candidate démocrate, en exaltant au maximum de tous les aspects négatifs possibles et imaginables de son rival, en insultant - comme racistes, semi-analphabètes, bigots et ainsi de suite - tous ceux qui ne soutenaient pas la responsable du désastre libyen et syrien, grande alliée des Saoudiens et du Qatar, et financée par eux.
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Et pourtant, beaucoup d'informations qui jetaient une lumière inquiétante sur Hillary, ses relations, ses cadavres dans le placard, circulaient librement sur les réseaux sociaux et plus généralement sur Internet. Elles n'étaient pas reprises par les journaux liés à elle et aux gens qui dans l'ombre manœuvraient les financements, les sondages et l'opinion publique.
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Mais, évidemment, les électeurs, eux, ont vu, lu et entendu. Et le bon sens, la théologie du moindre mal, a prévalu. Il serait intéressant, d'un point de vue sociologique, de pouvoir éclaircir quel rôle les réseaux sociaux ont joué dans la formation de l'opinion des électeurs. En dépit de la grosse caisse que les médias, aux États-Unis ont battue sans relâche pour Hillary.
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Deux observations : tout d'abord, cette campagne a marqué - au cas où il en était besoin - la fin du mythe du journalisme anglo-saxon par rapport au reste du monde ; comme pour la couverture de la guerre en Syrie, les médias ont montré leur incapacité à mener à bien un travail impartial.
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Mais aussi l'incapacité à faire leur métier, c'est-à-dire à saisir des éléments de doute et d'incertitude. Quelle crédibilité aura perdu, aux États-Unis et chez nous, une information aussi clairement peu fiable ?, conclut Marco Tosatti (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).

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De son côté, dans 'Causeur', Elisabeth Lévy écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Voilà des années que les journalistes observent le plouc occidental avec mépris et suffisance, qu’ils dénoncent ses manières « déplorables », l’engueulent pour ses votes lamentables et lui prodiguent des leçons de maintien pour élargir son esprit étroit. Peut-être avez-vous raté cette breaking news : au lendemain de l’élection de Donald Trump, Marine Le Pen et l’éditorialiste du Monde ont eu exactement la même analyse. « Ce n’est pas la fin du monde, c’est la fin d’un monde », a déclaré la première (qui peut remercier sa plume pour cette belle formule). « L’élection de Donald Trump est un bouleversement majeur, une date pour les démocraties occidentales.
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"Comme la chute du Mur de Berlin, comme le 11-Septembre 2001, cet événement ouvre sur un nouveau monde", écrivait pour sa part Jérôme Fenoglio, le directeur du Monde qui, pour l’occasion, avait sorti les grands mots. Bien sûr, la convergence s’arrête là, car le rêve de la patronne du FN est le cauchemar du journaliste (et de 95% de ses confrères). Or, avec l’élection du « très controversé Donald Trump », comme on l’appelle désormais sur France Inter, ce rêve et ce cauchemar ont effectivement acquis une nouvelle consistance. Dans le nouveau monde dont on nous annonce l’avènement, Marine Le Pen aura probablement beaucoup plus de pouvoir que Jérôme Fenoglio.
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Et quoi qu’on pense de l’ascension annoncée de la première, on peut trouver quelques vertus à la déconfiture du second et de sa corporation. Voilà des années que Fenoglio et ses congénères observent le plouc occidental avec mépris et suffisance, qu’ils dénoncent ses manières « déplorables » comme dit Hillary Clinton, l’engueulent pour ses votes lamentables et  lui prodiguent en toute occasion des leçons de maintien destinées à élargir son esprit étroit, à désodoriser ses idées nauséabondes et à aérer ses peurs rances. Et voilà des années que le populo affirme avec constance qu’il ne veut pas du monde mondialisé et ouvert à tous les vents qu’on lui présente comme son avenir inéluctable.
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Le plouc qu’on appelle également petit blanc bien qu’il ne le soit pas toujours, veut des frontières à l’intérieur desquelles il pourra faire peuple en conservant ses traditions et ses petites manies. Certes, comme on le répète sur France Inter, Trump n’a pas été élu par les seuls ouvriers de l’Amérique périphérique, mais aussi par une Amérique blanche, aisée et conservatrice, bref  c’est un vote réactionnaire a conclu une journaliste soulagée. Il y a sans doute plus de gagnants de la mondialisation parmi les électeurs de Trump que parmi ceux de Marine Le Pen ou du Brexit, peut-être parce que la place dans le processus de production ne dit pas tout d’un homme. Et que, si la demande de réassurance nationale s’accroît à mesure que le revenu baisse, elle n’est pas réductible à un facteur économique.
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Le populo est populiste, se lamentent cependant les bonnes âmes qui ont renoncé à sauver le prolétariat ou plutôt en ont élu un nouveau. Alors, pour taper sur la tête des bonnes âmes ou au moins se la payer, le populo utilise, comme le disait Muray, le gourdin qu’il a sous la main, ici Trump, là Brexit et demain, peut-être Marine. Et tant qu’il ne trouvera pas de gourdins plus convenables, il se contentera de ceux-là qui ont au moins l’avantage de faire peur aux bien-pensants, qu’ils soient lecteurs du Monde ou du New York Times où une internaute confessait hier ne rien comprendre au pays où elle vit. Ça c’est sûr et c’est bien le problème. Quelqu’un qui a suivi la campagne à travers ces estimables journaux n’avait aucune chance de comprendre son issue.
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Je ne sais pas si on a raison d’avoir peur de Donald Trump dont certains de mes amis ne retiennent que le programme keynésien à la Roosevelt, comme si la colère anti-establishment dont il est le porte-parole devait nous faire oublier ses farces et attrapes en tout genre. En tout cas, à l’inverse de Barack Obama qui, accueilli tel le messie, ne pouvait que décevoir, Trump ne pourra nous décevoir qu’en bien. Je sais en revanche que, populiste, au-dessus de 50%, ça devient populaire. Ah oui, Hitler en 1933 aussi. Mais c’est un curieux syllogisme de déduire de la victoire relative du futur Führer dans une élection formellement démocratique que tout vainqueur qui nous déplairait est un héritier d’Hitler. Il y a quelques jours, Le Monde se désolait de ce qu’une partie des Français (suivez mon regard) n’adhérât plus au système démocratique et demandât de l’autorité, comme si les deux étaient antagonistes.
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Et les commentateurs qui, de Londres à New York, de Paris à Berlin, dénoncent avec constance les résultats des urnes, ne sont-ils pas  en rupture de démocratie ? Est-il bien démocratique d’afficher son mépris pour le cochon de votant ? « Trump se vautre dans le triomphe », titre aujourd’hui le New York Times sans le moindre égard pour les millions d’Américains qui l’ont choisi. Des populistes vous dit-on. Seulement, dans cette démocratie que les journalistes chérissent tant, un mauvais électeur pèse autant qu’un bon (aux Etats-Unis, un petit correctif fait remonter les ploucs). On l’a répété en boucle, sans en tirer la moindre conséquence : médias, analystes, sondeurs, se sont plantés en beauté.
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Ils n’ont rien vu venir, parce qu’au lieu de chercher à comprendre, ils s’efforcent de nier ce qui leur déplaît et de rééduquer ceux qui leur désobéissent. Le vote Trump est un bras d’honneur à  ceux qui prétendent savoir, à commencer par les journalistes. Ce qui signifie qu’eux et les autres prêchi-prêcheurs sont au moins en partie responsables du désastre qui les désole. Or, depuis hier, au lieu de se livrer à une salutaire autocritique et de se demander pourquoi ils ne comprennent rien aux sociétés dans lesquelles ils vivent, ils trépignent et redoublent de remontrances à l’égard des électeurs trumpistes. Désolée chers confrères et autres guides d’opinion, mais vous ne guidez plus grand-chose. Et le vent de panique qui souffle sur le quartier général est un spectacle plus réjouissant que celui de votre ancienne superbe, quand vous vous plaisiez à brûler quelques dissidents pour l’exemple.
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Aujourd’hui, vos bûchers ne brûlent plus et vos piloris n’intéressent plus personne, tant mieux. L’ennui, c’est que nous allons tous payer le prix de l’incroyable suffisance avec laquelle depuis des années, vous ignorez les aspirations de ceux qu’Orwell appelait les gens ordinaires, conclut Elisabeth Lévy (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.courrierinternational.com/article/etats-unis-les-pitoyables-se-sont-bien-venges
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http://benoit-et-moi.fr/2016/actualite/trump-les-medias-en-accusation.html
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http://www.causeur.fr/trump-lepen-populisme-medias-brexit-40999.html
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Le FN est-il une chance pour la France ?

NICE: Front National party summer convention

   
Michel Garroté - Je n'éprouve ni allégeance, ni allergie, à l'égard du Front National (FN). A supposer qu'il soit présent au second tour des présidentielles, je pense qu'il perdra, car hormis les électeurs du FN, tous les autres électeurs voteront pour le rival ou la rivale de Marine Le Pen (sans doute Juppé).
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A ce propos, voici une intéressante analyse critique de Marine Le Pen et du FN parue sur le blog de Guillaume Faye (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Voter FN et Marine Le Pen aux prochaines élections –présidentielle et législatives–  sera-t-il un vote utile, purement protestataire, ou sans aucun intérêt ? J’ai souvent critiqué le programme – officiel – socio-économique du FN, social–étatiste et passéiste, à mon avis faussement ”national” ou ”souverain”, dont les conséquences seraient contre–productives ; et regretté un certain recul de ce parti sur ses fondamentaux. Mais le désespoir comme l’idéalisme sont, en politique, inopérants. Le FN est très loin d’être parfait, mais serait-il moins imparfait que les autres ?
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Le FN, au moins, peut s’améliorer, parce qu’il est le seul à ne pas communier dans la vulgate idéologique dominante, alors qu’aucune autre formation politique n’est perfectible parce que toutes y adhèrent. Il bénéficie encore du plus grand capital de sympathie dans le peuple parce qu’il est perçu comme la seule chance de rupture crédible – jamais encore tentée. Ce capital, il ne doit pas le dilapider.
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Car, pour l’instant, des millions de Français dépossédés, désespérés, votent pour le FN, plus pour ce qu’il représente (espoir ?), pour son image de marque identitaire que pour le discours de ses dirigeants actuels, qui ont semblé reculer sur ses principes. À cet égard, les propos de Marine Le Pen, doutant de la réalité du « grand remplacement » ethnique et démographique et refusant cette formulation, sont dommageables. Cette posture de repli idéologique est un déni de la simple réalité ; ces paroles sont, heureusement pour elle, passées plus ou moins inaperçues de son électorat. Coup de chance qui ne durera pas : elle ne doit pas récidiver. Sinon, elle verrait s’éroder rapidement son potentiel de partisans. Ces derniers pencheraient massivement pour l’abstention – le principal parti concurrent du FN – plutôt que pour le vote ”droite et centre”, hameçon politicien inconsistant.
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En effet, c’est une chance pour le FN : une bonne proportion de Français voit bien que les candidats de la ”primaire de la droite et du centre” (pugilat d’égos et d’écuries qui fera des ravages dans le panier de crabes de LR) sont des chevaux de retour, politiciens baratineurs. Sans illusions, ils se doutent que si Juppé – surtout– ou Sarkozy – vraiment peu probable– sont portés à l’Élysée, rien ne changera par rapport à la politique catastrophique menée par la droite et la gauche depuis 40 ans, ils feront ce qu’ils ont toujours fait au pouvoir : rien, ou plutôt si, appliquer un programme de gauche en demi-teinte.
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Il faut comprendre que l’identité est plus importante dans l’esprit des Français que la souveraineté, notion plus abstraite. Certes, la souveraineté nationale de la France est fondamentale, mais diaboliser la technocratie bruxelloise, comme la fait sans cesse MLP, (et Dieu sait si l’on peut dénoncer ce monstre antidémocratique !) devient un argument trop répétitif ; comme pour éviter de parler d’autre chose. Car l’électeur de base perçoit que les maux qui accablent son pays ne viennent pas seulement de Bruxelles mais aussi et surtout des gouvernements français successifs, qui s’affaissent ou trahissent. Abandonner l’euro, hypothèse mal vendue et très délicate, est une urgence moindre que protéger les frontières des masses migratoires invasives et de l’islamisation intérieure, non ?
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Deuxième point, le FN, dans sa communication, devrait insister, de manière beaucoup plus forte et claire qu’aujourd’hui, sur des engagements centraux, concernant : l’arrêt total de tous les flux migratoire, l’expulsion réelle de tous les clandestins, la limitation drastique du droit d’asile, l’abandon du droit du sol, l’abrogation du regroupement familial, l’arrêt de toutes les aides sociales aux étrangers (désamorcer la pompe aspirante), la désislamisation de la France, et, plus généralement, la volonté d’entamer un mouvement de reflux, de ”rémigration”. Car la source du problème est principalement démographique et ethnique, beaucoup plus que sociale ou religieuse. Il ne faut pas traiter les symptômes du mal mais en éradiquer les causes.
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Mais, Le FN, pour gagner, doit aussi insister sur des sujets qui pèsent dans l’esprit de la ”France d’en bas” et des classes moyennes : rétablir la politique familiale cassée par la gauche, cesser le matraquage fiscal, restaurer l’école sélective, disciplinaire et patriote, en finir avec le laxisme judiciaire et pénal, abolir les privilèges des fonctions publiques pachydermiques et des salariés apparentés, rompre avec un système socio-économique surtaxé, etc. La liste est longue. En réalité, il faut commencer par abolir pratiquement 100% des mesures et lois décidées par la gauche depuis 2012 et 70 % de celles prises par la droite depuis 2007.
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S’il veut séduire et l’emporter, le FN de Marine Le Pen devrait présenter un programme révolutionnaire (de ”rupture”, pour parler soft) complet, cohérent, praticable et crédible. Et doté d’une bonne communication, ce qui est loin d’être le cas… En restant très prudent sur une sortie de l’euro (pente verglacée) ; mais – nous sommes d’accord– en promettant de désobéir franchement à la Commission de Bruxelles et à la Cour européenne des droits de l’homme de Strasbourg, institutions oligarchiques sans légitimité démocratique. Et en mettant la pédale douce sur des promesses socialistes, démagogiques, électoralement inefficaces et surtout nuisibles à l’économie, conclut Guillaume Faye (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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De son côté, Guillaume de Thieulloy dans Les 4 vérités écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La crise des migrants, les questions européennes, le traité de libre-échange avec le Canada, le chômage. Tout cela n’est envisagé qu’en fonction du score du FN que cela pourrait provoquer. Et tout semble d’ailleurs fait pour faire monter le FN – à rebours des déclarations larmoyantes ou belliqueuses sur la république en danger. Des décennies de gabegie gouvernementale ont amené la France au bord du précipice. Aux plans social, sécuri- taire, identitaire, économique, la situation est en tout point catastrophique.
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Là se trouve la première raison du vote FN. Pourtant, les dirigeants du PS continuent à imaginer que le clientélisme électoral et l’ouverture des frontières vont tout régler. Quant aux dirigeants LR, ils ne semblent pas disposés à rompre avec le socialisme, trop préoccupés de ce que les médias pourraient dire d’eux. On entend même le favori des sondages nous bercer d’un lénifiant refrain sur l’« identité heureuse », plagiant le gourou social-démocrate Alain Minc qui parlait naguère de « mondialisation heureuse ». Or, ce que tous les Français constatent, c’est que, loin des utopies, la situation se dégrade gravement.
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La deuxième raison du vote FN tient, de toute évidence, au manque de confiance envers les « élites » – qui, non seulement ont échoué, mais, en outre, ne cessent de nous matraquer avec une propagande sans rapport avec la réalité. Or, là aussi, tout est fait pour ancrer, plus profondément encore dans l’esprit des Français, que les médias et les politiciens mentent, refusent de voir la vérité en face, et pratiquent une forme de propagande. À cet égard, la mâle déclaration du directeur du « Monde », Jérôme Fénoglio, signalant que son quotidien, prétendument objectif, refuserait systématiquement toute tribune d’un cadre du FN, semble faite tout exprès pour faire monter l’exaspération des électeurs. Le même numéro du « Monde » contenait un long dossier pour montrer que le FN n’avait pas changé. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le « Monde » n’a pas changé non plus. Ce quotidien reste ce qu’il est depuis longtemps : un organe de propagande de gauche.
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Je ne parle pas ici du sempiternel « front républicain », auquel Nicolas Sarkozy semble s’être, une nouvelle fois, rallié – ce qui risque de compliquer sa campagne, puisque, jusqu’à présent, toute sa communication consistait à dire que lui seul était en mesure de séduire les électeurs du FN et de les ramener dans le « giron républicain ». À nouveau, nous constatons la contradiction: le FN doit bien être un parti républicain, puisqu’il participe à toutes les élections ; pourtant, il persiste à être présenté comme non républicain.
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Pourquoi donc le traiter différemment des autres ? Ne serait-il pas possible de dire : je suis d’accord avec tel point de son programme, pas avec tel autre. On pourrait alors nouer des alliances ponctuelles et s’opposer sur les points de désaccord. Mais tout se passe comme si personne ne pouvait débattre du programme du FN. Il semble impossible de dire : ceci me semble inacceptable, cela ne me pose aucun problème, et ce dernier point mériterait clarification. Dans un pays où l’on débat de tout, y compris des sujets les plus futiles, il est donc à peu près impossible de débattre du programme du FN.
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À vrai dire, la liberté de débat est sévèrement encadrée. Et même la liberté de vote est sous tutelle. Tout récemment, Christophe Habbas, grand maître du Grand Orient, obédience maçonnique très liée à la gauche, déclarait : « À quoi bon le suffrage universel, si c’est pour voter extrême droite ? » Je serais tenté de lui répondre : à quoi bon vanter le suffrage universel si vous récusez les votes qui ne vous plaisent pas, conclut Guillaume de Thieulloy (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.gfaye.com/faut-il-voter-fn-et-marine-le-pen/
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http://www.les4verites.com/politique/le-fn-et-linterdiction-du-debat-rationnel
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Quand on est catho et membre du FN on en prend plein la gueule

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Michel Garroté - Ci-dessous, le droit de réponse de Xavier Baudry, Conseiller Régional, Conseiller Municipal et communautaire de Perpignan, Membre du Collectif Audace, sur la citation de ce post : Je fais suite à votre article : "Quand on est catho et membre du FN depuis plus de quatre ou cinq ans, on en prend plein la gueule".
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Xavier Baudry (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : J'avoue ne pas bien comprendre l'intérêt d'une telle publication. En effet, Il est clairement effarant, pour ma part, de constater que certains personnes écartées de leurs responsabilités au sein du mouvement auquel j'appartiens, le Front National, mettent en avant convictions religieuses pour justifier leur éviction, prenant ainsi en otage les adhérents et sympathisants, ayant les mêmes sensibilités. Il est bien évident que le Front National recrute ses cadres, non en fonction de leurs orientations religieuses, mais avant tout en fonction de leurs qualités relationnelles et de leurs compétences.
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A titre personnel, moi-même catholique de sensibilité traditionnelle, adhérent depuis 1995, élu à deux reprises sur la liste du député européen Louis Aliot, je trouve déplorable ce procédé d'anciens cadres qui tentent de se victimiser, en mettant en avant leur Foi catholique. Votre citation: "Quand on est catho et membre du FN depuis plus de quatre ou cinq ans, on en prend plein la gueule", relève du pur fantasme. Car non seulement de nombreux catholiques sont membres du Front National, mais surtout ses élus, Marine Le Pen en tête, défendent clairement les racines chrétiennes de la France. Quant au procédé digne de nos pires adversaires, qui consiste à régler ses comptes auprès d'une Presse souvent hostile, celui-ci révèle à lui seul, le manque d'esprit qui est sensé guider tout catholique. Des lecteurs de La Croix sans doute, conclut Xavier Baudry (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.lesalonbeige.fr/xavier-baudry-estime-que-lon-peut-etre-catho-et-membre-du-fn-sans-en-prendre-plein-la-gueule/
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57% des policiers et gendarmes souhaitent voter Marine Le Pen

A six mois de l’élection présidentielle, policiers et gendarmes penchent en nombre pour Marine Le Pen. Entre rancoeur envers leur hiérarchie, rejet de la classe politique et sentiment d’abandon.

Le bleu marine serait-il la couleur favorite des forces de l’ordre? Plus de 1 policier ou gendarme sur 2 se déclare prêt à voter Marine Le Pen au premier tour de l’élection présidentielle, le 23 avril 2017. Au fil des sondages (1) menés depuis la fin de 2015 par le Cevipof, le centre de recherches politiques de Sciences po, la vague enfle: 51,5% des sondés souhaitaient donner leur voix à la présidente du Front national (FN) en novembre dernier; ils sont 57% aujourd’hui. Deux fois plus nombreux, donc, que les Français dans leur ensemble.

Le Point

Le “travail” des journalistes en France: Attaquer le FN

Christian Hofer: Bien entendu, on peut établir le même constat en Suisse Romande via nos médias bien pensants. Ces derniers s'arrogent le droit de choisir ce qui est bien ou mal, manipulent les débats (les protagonistes de droite étant souvent en infériorité numérique, comme lors de l'émission avec Zemmour), imposent une propagande en faveur de la gauche, sélectionnent soigneusement les invités, afin que seule leur idéologie triomphe.

Ces gens ne sont plus là pour informer mais pour éduquer le peuple, comme on éduque un chien.

Un dictat qui se fait évidemment avec l'argent du simple péquin. Dans ce cadre, se gaver avec l'argent de ceux qu'ils méprisent, qu'ils considèrent comme inférieurs ne leur pose aucun problème de morale: Une hiérarchisation qui confine au racisme social.

 

Marine Le Pen verrait bien Eric Zemmour comme son ministre de la Culture

Si elle accède au pouvoir, la présidente du Front national pense proposer au polémiste de devenir ministre de la Culture.

France. Tentative de meurtre: Une militante du FN volontairement renversée par une voiture car elle portait un drapeau français

Ravier

 

Source via Fdesouche.com

Christian Hofer: Episode qui succède à l'agression contre Christoph Blocher.

A noter que parmi les commentaires des militants FN, on découvre d'autres détails totalement ahurissants et qui démontrent à quel point nous sommes désormais systématiquement provoqués, poussés à bout, insultés alors que nous sommes les habitants légitimes de cette Europe:

ravier