Erdogan veut donner «une leçon forte et dissuasive» à Israël

Le Président turc a appelé la communauté internationale et les Nations unies à donner «une leçon forte et dissuasive» à Israël après les attaques de l’État hébreu contre des civils palestiniens.

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«Donner une leçon à Israël»

Lors d'un appel téléphonique à Vladimir Poutine, M.Erdogan a déclaré que la Turquie «avait répondu de la manière la plus forte aux attaques qu'Israël a menées imprudemment contre Al-Qods, Gaza, la mosquée Al-Aqsa et les Palestiniens». Il a notamment «souligné qu'il était nécessaire que la communauté internationale donne une leçon ferme et dissuasive à Israël».

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article complet: https://fr.sputniknews.com/moyen-orient/202105131045592584-erdogan-veut-donner-une-lecon-forte-et-dissuasive-a-israel/

Erdoganistan : la Nouvelle SuperPuissance Islamique ?

Giulio Meotti -17 avril 2021

  • Erdogan fait campagne au niveau mondial contre l' « islamophobie ». Mais en réalité, ce sont les critiques de l'islam extrémiste qui sont en danger et courent le risque d'être tués.
  • Dans le Haut-Karabakh (Caucase), la Turquie a soutenu la guerre menée par l'Azerbaïdjan contre l'Arménie afin de créer un couloir islamique turc entre l'Azerbaïdjan, la Turquie et d'autres pays musulmans.
  • « Cela a commencé en 1989 avec la fatwa contre Salman Rushdie : les pays occidentaux n'ont su réagir qu'avec des mots - comme si une incantation verbale pouvait conjurer le sort ! ... La bataille perdue en Arménie est la première d'une guerre menée en Occident contre la civilisation judéo-chrétienne ». - Michel Onfray, Revue des Deux Mondes, 1er février 2021.
  • Le nouveau sultan étend son influence à la Syrie, à la Libye et au Caucase, mais aussi à la Méditerranée. Pour l'Europe pacifiste, cette mer n'existe que lorsqu'il s'agit de faire venir des migrants.
  • « Ce que fait le régime turc, c'est utiliser sa diaspora comme un cheval de Troie. » - Mohamed Sifaoui, europe1.fr, 7 février 2021.
  • En Turquie, sous Erdogan, les manuels scolaires ont été réécrits pour que les juifs et les chrétiens apparaissent comme des gavur, des « infidèles ». Auparavant, les manuels turcs rangeaient les fidèles des deux religions sous le même bandeau de « peuple du livre » ... Le programme adopte une position anti-américaine et montre de la sympathie pour Daech et Al-Qaïda. - Rapport de l'Institute for Monitoring Peace and Cultural Tolerance in School Education (IMPACT-se), mars 2021.
  • « Nous sommes une grande famille de 300 millions de personnes de l'Adriatique à la Grande Muraille de Chine ». - Le président turc Recep Tayyip Erdogan, Minval.az, 18 octobre 2018.
L'Europe, les États-Unis, l'OTAN et le monde libre devraient s'inquiéter. Le président turc Recep Tayyip Erdogan incarne le nouveau loup islamiste déguisé en mouton. Photo : Erdogan s'exprimant à Ankara le 17 septembre 2020 (Photo par Adem Altan / AFP via Getty Images)

« Ce 24 juillet [2020] a été une journée très spéciale » a déclaré Gilles Kepel, le meilleur expert français de l'islam.

« C'était une journée de pèlerinage à La Mecque mais, en raison de la pandémie, il n'y avait personne ! C'était aussi l'anniversaire du traité de Lausanne, qui a fondé la Turquie moderne dans ses frontières actuelles. Et Erdogan a entrepris de tordre le bras du laïc Atatürk, qui a transformé l'ancienne basilique Sainte-Sophie en musée avant d'en faire don "à l'humanité". Erdogan lui, ... a transformé la basilique en mosquée ».

Dans son nouveau livre, « Le Prophète et la Pandémie », Kepel fait remarquer que le président turc Recep Tayyip Erdogan se présente comme le nouveau chef de la oumma, la communauté des croyants musulmans. [...]

Les mollahs iraniens ont imposé la notion d'« islamophobie » sur la scène internationale, mais la Turquie a désormais pris le relais et c'est elle qui persécute les « islamophobes ». [...]

Cette conférence grotesque et honteuse a été organisée par l'Organisation de la coopération islamique (OCI), une entité composée de 56 pays majoritairement musulmans, plus la « Palestine ». L'OCI compte des États comme le Pakistan qui punissent de mort le « blasphème »; comme l'Arabie saoudite qui fouette et emprisonne des blogueurs libéraux tels que Raif Badawi, et comme la Turquie qui remplit ses prisons d'écrivains et de journalistes. Et il ne s'agit là que de quelques exemples.

Ce 24 juillet 2020, Erdogan a défié l'Europe et l'Occident en se réappropriant ce qui a été, pendant mille ans, la plus grande église du christianisme oriental. L'absence de réponse de la part de l'Occident l'a probablement convaincu que le moment était venu. Personne n'a prêté attention ou n'a tenté de s'y opposer.

Contrairement à l'Iran et à l'Arabie saoudite, la Turquie est une démocratie. Ce pays est en pourparlers avec l'Union européenne en vue d'une éventuelle adhésion ; Washington bichonne Ankara ; et l'armée turque est la seconde en importance au sein de l'OTAN ; enfin, la Turquie est un sas entre l'Europe et l'Asie.

Le Financial Times (FT) a consacré une série d'analyses à la stratégie hégémonique d'Erdogan. En Afrique, par exemple, depuis 15 ans, le président turc a opéré une gigantesque relance de ses alliances.
Depuis 2009, la Turquie a augmenté le nombre de ses ambassades de 12 à 42. Erdogan a également été un voyageur fréquent, effectuant des déplacements dans plus de 20 capitales. Le gouvernement turc s'est fixé comme objectif au cours des prochaines années de doubler le volume des échanges commerciaux avec l'Afrique, afin qu'il atteigne 50 milliards de dollars, soit environ un tiers de son commerce actuel avec l'Union européenne.

La Turquie a également choisi de se distinguer au plan militaire dans les Balkans. « La région » estime le FT, « est symboliquement très importante, elle était en partie sous le contrôle d'Istanbul à l'époque de l'Empire ottoman ». Ensuite, il y a l'Europe :

« Plusieurs pays européens se sont inquiétés de l'activisme des services de renseignement turcs sur leur sol et de l'utilisation d'imams formés par l'Etat turc pour espionner la diaspora ».

En Europe, Erdogan parait résolu à utiliser les diasporas turques pour peser sur les Etats (en particulier l'Allemagne, la France, l'Autriche, la Belgique et la Hollande) et donner une base à sa volonté hégémonique.

Dans le Caucase, la Turquie a soutenu la guerre que l'Azerbaïdjan a mené contre l'Arménie dans le Haut-Karabakh, sans doute pour créer un couloir turco-islamique entre l'Azerbaïdjan, la Turquie et d'autres pays musulmans. Si l'on en croit les médias indiens, Erdogan a manifesté sa sympathie au Pakistan en envoyant un contingent de mercenaires au Cachemire. La Turquie a également utilisé les mercenaires de la société militaire privée turque « Sadat » contre les Arméniens, ainsi que dans les guerres civiles libyennes et syriennes.

Dans le dernier numéro de la Revue des Deux Mondes, le philosophe français Michel Onfray a fait remarquer que le choc des civilisations est en cours et qu'Erdogan est désormais à la tête de la partie islamiste. « Cela a commencé en 1989 avec la fatwa contre Salman Rushdie », écrit-il.

« Les pays occidentaux n'ont su réagir qu'avec des mots – comme si une incantation verbale pouvait conjurer le sort ! Avec la décapitation du professeur Samuel Paty, c'est le judéo-christianisme qui est attaqué - en Arménie, l'islam s'est attaqué au plus vieux christianisme d'Europe. ... L'Europe a peur d'Erdogan et de sa capacité à faire des dégâts. Ce Tamerlan en herbe menace, insulte, attaque, [et] soutient ceux qui nous menacent, nous insultent et nous attaquent ».

Tel était, poursuit Onfray, le sens de l'agression turque dans le Haut Karabakh :

« L'Arménie est attaquée par les Azéris et les Turcs musulmans qui veulent sa disparition totale. C'est le résultat d'une guerre des civilisations. Ce qui se passe dans ce pays, berceau de la civilisation chrétienne, c'est ce qui nous attend ici, dans la tombe de la civilisation judéo-chrétienne elle-même. La bataille perdue d'Arménie est la première d'une guerre menée en Occident contre la civilisation judéo-chrétienne ".

Erdogan n'a même pas tenté de dissimuler sa vision idéologique. « Le croissant et l'étoile embellissent désormais le ciel du Karabakh grâce aux efforts de nos frères et sœurs azerbaïdjanais », a proclamé le président turc après la guerre. « Le drapeau azerbaïdjanais flotte fièrement au-dessus du Haut-Karabakh comme symbole de la bravoure de nos martyrs ».

L'un des conseillers d'Erdogan, le général turc à la retraite Adnan Tanrıverdi, fondateur de l'agence de mercenaires « Sadat », a développé la vision d'une superpuissance islamique unifiée. D'après le Centre d'Etudes Stratégiques des Défenseurs de la Justice, cette superpuissance porte le nom d'"Asrica", soit l'union de 61 pays d'Afrique et d'Asie qui auraient Istamboul pour capitale et pour point de référence, l'Erdoganistan. Ce nouvel empire inclurait 12 pays du Moyen Orient, à savoir Bahreïn, les Emirats Arabes Unis, la Palestine, l'Iraq, le Qatar, le Kuwait, le Liban, la Syrie, l'Arabie Saoudite, Oman, la Jordanie et le Yémen ; auxquels s'ajoutent huit pays d'Asie Centrale, l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan, le Kirghizstan, la République turque de Chypre, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan, la Turquie et le Turkménistan ; s'y adjoignent aussi quatre pays d'Asie comme l'Afghanistan, le Bangladesh, l'Iran et le Pakistan ; plus trois en Asie du Sud-est comme Brunei, l'Indonésie et la Malaisie ; mais aussi six en Afrique du Nord comme l'Algérie, le Tchad, le Maroc, la Libye, l'Egypte et la Tunisie ; et aussi six en Afrique de l'est comme Djibouti, l'Erythrée, les Comores, le Mozambique, la Somalie et le Soudan ; plus dix en Afrique de l'Ouest et en Amérique du sud, à savoir le Sahara Occidental, la Gambie, la Guinée, la Guinée Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Sénégal, la Sierra Leone, la Guyane et le Surinam ; huit en Afrique du Sud-Ouest, à savoir le Benin, le Burkina Faso, le Gabon, le Cameroun, le Niger, le Nigeria et le Togo ; et quatre en Europe, à savoir l'Albanie, la Bosnie-Herzégovine, le Kosovo et la Macédoine.

La Turquie veut redevenir un grand empire néo-ottoman et le seul capable de diriger le monde musulman. La conversion de Sainte-Sophie en mosquée inaugure un tournant dans l'histoire islamique avec la création d'une puissante ligue de nations musulmanes qui se dresseraient contre l'Occident sous la direction turque.

Trois mers entourent la Turquie : la Méditerranée orientale, la mer Noire et la mer Égée. La Turquie a récemment piloté de vastes manœuvres navales. Si l'on en croit le ministère turc de la Défense, 82 navires de guerre, 17 navires de l'aéronautique navale, des forces amphibies, des unités de l'armée de l'air et des équipes d'opérations spéciales ont manœuvré jusqu'au 8 mars.

"Patrie Bleue" - Mavi Vatan en turc - est le concept géopolitique qui va marquer l'agenda d'Erdogan au cours des années à venir. Conçue par l'amiral nationaliste Cem Gurdeniz, c'est la « diplomatie des grandes manœuvres et des navires de guerre » qui poursuit « le retour de la Turquie à la mer, l'union entre l'Anatolie et la Méditerranée orientale ». L'objectif est clair : contrôler la mer, maîtriser les ressources énergétiques et imposer son influence. Erdogan a annoncé qu'elle ne s'appellerait plus « mer Égée », mais « mer des îles ».

Ankara est sur une ligne de collision avec la Grèce et Chypre concernant les droits d'exploitation des gisements de pétrole et de gaz de Méditerranée orientale. « Ils comprendront que la Turquie a le pouvoir politique, économique et militaire de déchirer des cartes immorales et des documents imposés », a déclaré Erdogan.

La Turquie a un problème avec Chypre qui, contrairement à la Turquie, appartient à l'Union européenne mais pas à l'OTAN. La Turquie, qui a envahi l'île en 1974, est le seul pays au monde qui reconnait le Nord de Chypre – qu'elle occupe - comme un État. La République de Chypre, qui est majoritairement chypriote grecque, veut conclure des accords avec des sociétés énergétiques étrangères, tandis que la Turquie, au nord de l'île, veut des droits économiques dans des eaux que Chypre considère comme siennes.

Alors que le nouveau sultan étend son influence à la Syrie, à la Libye et au Caucase, il l'étend également à l'intérieur de la Méditerranée. Pour l'Europe pacifiste, cette mer n'existe que lorsqu'il s'agit de faire venir des migrants.

Le président Erdogan, lors d'une visite officielle à Paris le 5 janvier 2018, a lancé cette phrase provocante aux dirigeants du Conseil français du culte musulman : « Les musulmans de France sont sous ma protection ». Ce sont les premières lignes d'une enquête du Journal du Dimanche. Plusieurs rapports de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) que l'hebdomadaire a pu consulter après qu'ils aient été envoyés à l'Elysée, révèlent la portée, les formes et les objectifs d'une « authentique stratégie d'infiltration » à travers des réseaux gérés par l'ambassade de Turquie et les services de renseignements turcs, le MIT. « Ils agissent principalement au sein de la population immigrée turque, mais aussi à travers des organisations musulmanes et parfois aussi récemment dans la vie politique locale,

« Ces actions ont des objectifs différents », a commenté le journaliste Mohamed Sifaoui.

« D'abord, pour améliorer l'image du régime turc dans la diaspora et dans la société française. Ensuite, pour défendre l'image d'Erdogan à tout prix. Et enfin, bien sûr, pour diffuser une vision islamiste de l'islam ».

Sifaoui cite en exemple le dernier projet de loi du président français Emmanuel Macron, destiné à renforcer les « principes républicains ». Ce projet de loi qui est actuellement examiné par le Parlement est porteur d'une charte de l'islam de France qui :

« n'a pas été signé par les deux fédérations turques, à la demande d'Ankara, car c'est une charte qui rappelle les principes fondamentaux importants pour la République et à laquelle le régime turc s'oppose clairement ... En d'autres termes, le régime turc utilise la diaspora comme un cheval de Troie. »

La Brookings Institution a écrit en 2019 :

« Selon le ministère [français] de l'Intérieur, 151 imams ont été envoyés par la Turquie (qui a entrepris une vague de sensibilisation religieuse des musulmans à travers l'Europe au cours de la dernière décennie) ... »

Sur les 2500 mosquées que compte la France, la Turquie en contrôle 400. [...]

Voici quelques-unes des conclusions de l'étude : le Jihad a été introduit dans les manuels et transformé en « nouvelle normalité » ; le martyre au combat a été glorifié. Les objectifs religieux ethno-nationalistes du néo-ottomanisme et du pan-turquisme sont devenus des thèmes d'enseignement. Par conséquent, l'islam est décrit comme un enjeu politique, la science et la technologie étant des outils pour atteindre ses objectifs. L'accent est mis sur des concepts tels que « la domination mondiale turque » et « l'idéal turc ou ottoman de l'ordre mondial ». Selon le programme, le « bassin turc » s'étend de la mer Adriatique à l'Asie centrale. Le programme adopte une position anti-américaine et montre de la sympathie pour les motivations de l'Etat islamique et d'Al-Qaïda. La Turquie prend des positions anti-arméniennes et pro-azerbaïdjanaises. L'identité et les besoins culturels de la minorité kurde continuent d'être largement négligés. Les pogroms de 1955 contre les Grecs d'Istamboul continuent d'être passés sous silence.

Dans les écoles, pendant le mandat d'Erdogan, des cartes destinées à illustrer la puissance turque ont fait leur apparition. Elles font référence à « l'héritage turc de la mer Adriatique à la Grande Muraille de Chine » : « Les artefacts culturels turcs peuvent être vus dans une vaste région, à commencer par les pays d'Asie centrale et orientale, tels que la Chine et la Mongolie, et s'étendent à l'Herzégovine et à la Hongrie ... »

« Nous sommes une grande famille de 300 millions de personnes de l'Adriatique à la Grande Muraille de Chine », a déclaré Erdogan dans un discours prononcé en Moldavie.

L'Europe, les États-Unis, l'OTAN et le monde libre pourraient commencer à s'inquiéter. Erdogan semble être le nouveau loup islamiste déguisé en mouton.

Giulio Meotti, journaliste culturel à Il Foglio, est un journaliste et auteur italien.

aticle complet: https://fr.gatestoneinstitute.org/17291/erdogan-puissance-islamique

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Humiliée par Erdogan, Ursula von der Leyen «ne permettra pas» que cela se reproduise

Ursula von der Leyen a rencontré le président du Conseil européen, Charles Michel, depuis l’incident du « sofagate », survenu à Ankara.

 

 

Tous les deux sont d'accord pour dire que l'incident de mardi dernier doit être le dernier du genre. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a reçu lundi le président du Conseil européen, Charles Michel, pour la première fois depuis l'incident protocolaire du « sofagate » à Ankara et l'a averti qu'elle « ne permettra pas qu'une telle situation se reproduise ». « Les présidents von der Leyen et Michel ont tenu leur réunion hebdomadaire habituelle et ont discuté d'une série de questions d'actualité », a expliqué le porte-parole de la Commission européenne à l'issue de la rencontre.

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Le Point


Rappels :

Le jour où Erdogan a humilié von der Leyen

La Turquie peut forcer Twitter à la censure

Après avoir soutenu le massacre des chrétiens arméniens, Erdogan veut «remettre sur les rails» les relations avec l’Europe avec « ses amis européens »

Allemagne : La vente à la Turquie de six sous-marins de Type 214T fait des vagues

Le Royaume-Uni aurait proposé à la Turquie une aide technique pour construire un porte-avions

Otan : Les États-Unis parlent d’établir des « relations constructives » avec la Turquie

Le jour où Erdogan a humilié von der Leyen

Lors d’une visite officielle des dirigeants européens Charles Michel et Ursula von der Leyen, le président turc a mis en scène son sexisme.

 

 

Toute visite d'un officiel européen dans un pays hostile est un prétexte à humilier l'Union européenne, ses valeurs et ses représentants. Après l'épisode infamant du boy-scout Josep Borrell chez Vladimir Poutine, le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui recevait mardi Charles Michel et Ursula von der Leyen, avait lui aussi soigné sa mise en scène. Comment signifier à l'Europe que la Turquie n'a que faire de ses valeurs, et en particulier de l'égalité entre les sexes, surtout quand on vient de dénoncer la Convention d'Istanbul, qui vise à lutter contre la violence à l'égard des femmes ?

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Le Point

La Turquie quitte une convention réprimant les violences contre les femmes

La Turquie s'est retirée du premier instrument contraignant au monde pour prévenir et combattre la violence contre les femmes, selon un décret présidentiel publié vendredi. Il a aussitôt suscité les critiques du principal parti d'opposition.

La Convention d'Istanbul de 2011 oblige les gouvernements à adopter une législation réprimant la violence domestique et les abus similaires, y compris le viol conjugal et la mutilation génitale féminine.

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RTN.ch

La Turquie peut forcer Twitter à la censure

Le réseau social Twitter va nommer un représentant officiel en Turquie, se soumettant à une loi controversée qui pourrait l'obliger à retirer des contenus à la demande des autorités.

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En janvier, la Turquie avait interdit Twitter de revenus publicitaires pour le contraindre de nommer un représentant légal conformément à une loi entrée en vigueur en octobre. Aux termes de cette loi, les réseaux sociaux ayant un représentant en Turquie peuvent être contraints de retirer des contenus à la demande des autorités turques sous 48 heures. En cas de refus, diverses sanctions sont prévues. Les principaux réseaux sociaux avaient nommé ces derniers mois leur représentant en Turquie, comme Facebook en janvier.

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Lorientlejour.com

Turquie : trois ans de prison requis contre les étudiants turcs qui ont fait un montage montrant la Kaaba, un lieu sacré de l’islam avec un drapeau LGBT

Un procureur turc a réclamé vendredi jusqu’à trois ans de prison contre sept étudiants que les autorités accusent d’avoir “insulté l’islam” avec une oeuvre d’art associant un lieu sacré pour les musulmans et des drapeaux LGBT.

Dans son acte d’accusation, le procureur accuse ces étudiants d'”incitation à la haine”, un chef d’inculpation passible d’une à trois années d’emprisonnement, a rapporté l’agence de presse étatique Anadolu.

Cette affaire s’inscrit dans le cadre de manifestations étudiantes qui secouent la prestigieuse Université Bogazici, à Istanbul, depuis la nomination le mois dernier, par le président Recep Tayyip Erdogan, d’un recteur proche de son parti.

Le président Erdogan a ainsi estimé que les LGBT ne partageaient pas les “valeurs nationales” turques et son ministre de l’Intérieur, Süleyman Soylu, a qualifié les membres de cette communauté de “dégénérés”.

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L’Orient le Jour

Via Fdesouche

Après avoir soutenu le massacre des chrétiens arméniens, Erdogan veut «remettre sur les rails» les relations avec l’Europe avec “ses amis européens”

Le président turc Recep Tayyip Erdogan s’est dit mardi prêt à « remettre sur les rails » les relations entre la Turquie et l’Union européenne, traversées par de fortes tensions sur de nombreux dossiers, notamment l’exploration d’hydrocarbures en Méditerranée orientale.

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Des insultes à l’apaisement

« Nous sommes prêts à remettre nos relations sur les rails », a déclaré M. Erdogan, ajoutant : « nos amis européens montreront la même volonté ».

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Lapresse.ca


Rappels :

Erdogan fait monter d’un cran son discours et déclare que « Les musulmans européens sont systématiquement victimes de discrimination, leurs droits et libertés leur sont enlevés »

Après Vienne et Décines, les Turcs font une descente à Dijon aux cris de “Allah Akbar”, traquant les Arméniens et affrontant la police.

Le président Erdogan caricaturé par Charlie Hebdo : la Turquie annonce des mesures «judiciaires et diplomatiques»

Turquie : Erdogan condamne une perquisition « islamophobe » et « raciste » dans une mosquée allemande après des soupçons de fraude aux subventions Covid-19

Arménie : Cet été, Erdogan avait déclaré « ‘Nous finirons ce qui a été commencé en 1915’ (le génocide) »

aut-Karabakh. Le président azerbaïdjanais déclare : « On a chassé les Arméniens comme des chiens »

Selon Macron, des djihadistes ont été envoyés par le biais de la Turquie pour attaquer les Arméniens

Erdogan veut «sauver» les relations entre la Turquie et l’UE

Même s’il semble appeler au dialogue, le discours d’Ankara est tout de même teinté de reproches. « Alors que la Turquie souhaite ouvrir une nouvelle page avec l’UE, certains font sans cesse des efforts pour provoquer des crises », a en effet affirmé Recep Tayyip Erdogan, selon un communiqué de la présidence turque. Appelant à « sauver » les relations entre la Turquie et l’Europe de « ce cercle vicieux », le chef d’Etat turc a aussi exprimé son souhait de « recommencer » à parler avec l’UE en « regardant la situation dans son ensemble » et « sur la base des intérêts mutuels ».

Selon Erdogan, le pacte migratoire signé en 2016 entre la Turquie et l’UE pourrait être un point de départ pour créer un climat plus « positif ».

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20minutes.fr


Rappels :

Arménie : Cet été, Erdogan avait déclaré « ‘Nous finirons ce qui a été commencé en 1915’ (le génocide) »

Erdogan s’offre une prière à Sainte-Sophie reconvertie en mosquée. Comble de la provocation, il invite le Pape à la prière musulmane.

Offensive en Syrie: Erdogan menace l’Europe d’un flux de 3,6 millions migrants en réponse aux critiques

Erdogan avertit Emmanuel Macron de ne pas « chercher querelle à la Turquie »

Erdogan: La conquête turque n’est pas de l’occupation ni du pillage, elle instaure la justice d’Allah

Erdogan fait monter d’un cran son discours et déclare que « Les musulmans européens sont systématiquement victimes de discrimination, leurs droits et libertés leur sont enlevés »

Après Vienne et Décines, les Turcs font une descente à Dijon aux cris de “Allah Akbar”, traquant les Arméniens et affrontant la police. “Rentrez chez Erdogan”, leur crie un passant

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Sociétés de mercenaires et “ONG d’Allah” : les milices privées turques au service de l’impérialisme d’Erdogan

20minutes.ch titre: Biden élu, Erdogan perd son «ami» Trump

Après s’être abstenu de commenter la victoire samedi de Joe Biden, le président turc Erdogan lui a finalement adressé mardi un message de félicitations et dit vouloir espérer un renforcement des relations entre Ankara et Washington.

[...]

Des analystes estiment toutefois que le président élu, une fois intronisé, ne devrait pas chercher à marginaliser la Turquie d’Erdogan, qui joue un rôle croissant dans la région, mais à nouer avec cet allié stratégique de l’Otan des rapports répondant à des nouvelles règles, plus strictes.

M. Trump est connu pour sa fascination pour des dirigeants à poigne dans le monde, dont M. Erdogan qu’il présentait comme un ami, mais cela n’a pas épargné aux deux pays de nombreuses crises ces dernières années, marquées par une détérioration de leurs relations après un coup d’Etat manqué en Turquie en 2016.

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Menace de sanctions

Ayant une approche moins isolationniste que M. Trump, M. Biden pourrait aussi essayer de museler l’activisme turc à l’étranger, comme en Libye ou dans le conflit au Karabakh dans lequel Ankara a pris fait et cause pour l’Azerbaïdjan face à l’Arménie.

[...]

«Une administration Biden aura probablement les mêmes inquiétudes que celles de Trump, à savoir qu’imposer des sanctions contre la Turquie risque d’aliéner un allié qui demeure important au sein de l’Otan», souligne toutefois Mme Aydintasbas.

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article complet: https://www.20min.ch/fr/story/biden-elu-erdogan-perd-son-ami-trump-776353175704

Le gouvernement français va dissoudre les Loups Gris, mouvement ultra-nationaliste turc. La Turquie veut répliquer fermement.

Le gouvernement va prononcer mercredi la dissolution du mouvement ultra-nationaliste turc des Loups Gris en Conseil des ministres, a annoncé ce lundi le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin devant la commission des lois de l’Assemblée nationale.

Il s’agit d'« un groupement de fait particulièrement agressif pour ne pas dire plus », a assuré Gérald Darmanin, dont l’annonce intervient dans un contexte de fortes tensions diplomatiques entre France et Turquie autour du traitement des musulmans en France. Le groupuscule des Loups Gris a été notamment pointé du doigt après des incidents ayant opposé la semaine dernière communautés turque et arménienne à Décines-Charpieu, près de Lyon.

Le mémorial arménien tagué

Mercredi soir, des forces de l’ordre étaient intervenues dans cette ville, haut lieu de la diaspora arménienne, pour empêcher 250 membres de la communauté turque – verbalisés finalement pour non-respect du couvre-feu – d’en « découdre » avec les Arméniens. Le même jour, dans la matinée, une rixe avait opposé ces deux communautés sur l’autoroute A7, au niveau du péage de Vienne, faisant quatre blessés, dont un grave.

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20minutes.fr


Dissolution des "Loups gris" : la Turquie "répliquera fermement" à la France

Ankara a dénoncé ce mercredi une "provocation" après que la France a dissout l’organisation ultranationaliste turque des Loups gris, impliquée dans des affrontements récemment dans l'Hexagone.

[...]

Une "provocation" selon la Turquie

Cette annonce intervient dans un contexte de fortes tensions diplomatiques entre la France et la Turquie autour du traitement des musulmans en France.

La Turquie d'ailleurs prévenu mercredi qu’elle allait "répliquer fermement" à la dissolution par la France de l’organisation ultranationaliste turque, qualifiant cette décision de "provocation".

"Nous soulignons qu’il est nécessaire de protéger la liberté d’expression et de réunion des Turcs de France (...) et que nous répliquerons de la plus ferme des manières à cette décision", a déclaré le ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué.

Un mouvement proche du président turc

[...]

Erdogan fait monter d’un cran son discours et déclare que « Les musulmans européens sont systématiquement victimes de discrimination, leurs droits et libertés leur sont enlevés »

Le président Recep Tayyip Erdogan a déclaré que sur le plan politique et économique, la Turquie sera parmi les plus grands du monde. […]

 

 

« Il n’est pas facile de faire accepter à ces tyrans qui doivent leur force à l’exploitation des sociétés par l’oppression, l’effusion de sang, la tromperie et la pression, que les règles du jeu ont changé. Ils n’ont pas réussi à prendre la Turquie en otage par la tutelle, ils n’ont pas pu la mettre à genoux par le terrorisme, ils n’ont pas pu la détruire par le coup d’Etat, ils n’ont pas pu mettre lui mettre des menottes par des menaces, le siège et l’embargo et ils ne vont pas réussir à la vaincre par l’économie » a assuré le président turc. […]

TRT

Via Fdesouche

Ankara scandalisé par une caricature d’Erdogan dans « Charlie Hebdo »

« Nous condamnons cet effort tout à fait méprisable de la part de cette publication pour répandre son racisme culturel et sa haine », dénonce un responsable.

La Turquie a vivement réagi mardi soir à une caricature de son président Recep Tayyip Erdogan à paraître en une ce mercredi dans Charlie Hebdo, accusant l'hebdomadaire satirique français de « racisme culturel ». « Nous condamnons cet effort tout à fait méprisable de la part de cette publication pour répandre son racisme culturel et sa haine », a déclaré le principal conseiller pour la presse du président turc, Fahrettin Altun, sur Twitter. Il a présenté cette publication comme le résultat du « programme antimusulman du président français Macron ».

 

Tweet du Ministre de la Culture et du Tourisme turc :

 

 

[...]

Lepoint.fr/


Rappel :

Les médias turcs ont humilié à plusieurs reprises Angela Merkel à coups de dessins dégradants. Les Turcs considéraient cela comme normal :

Tensions entre l’Allemagne et la Turquie: Merkel traitée de nazie dans un journal turc

Un photomontage de Merkel en Hitler en une d’un journal turc

 

Egalement à lire :

Turquie. Basilique Sainte-Sophie : Le premier prêche musulman a été fait épée à la main et traitait de la conquête islamique

Merkel donne suite à la demande turque de poursuites pénales contre un satiriste de la ZDF-neo

Tensions Turquie/Grèce : l’Allemagne serait très discrète à cause de sa très forte communauté turque

Genève : A l’abri des regards, Erdogan tient un discours anti-intégration et fait le signe des Frères musulmans. « Infiltrez la société suisse! »

Erdogan menace la Suisse: «Vous récolterez ce que vous avez semé»

Selon Macron, des djihadistes ont été envoyés par le biais de la Turquie pour attaquer les Arméniens

Libye. Erdogan recrute des mercenaires chez les islamistes syriens

 

La Une de Charlie Hebdo vise Erdogan et Mahomet

Erdogan : dans le privé, il est très drôle.

 

 

 

“Il y a aujourd’hui en France 151 imams issus de la Turquie, dont 65% se trouvent être des fonctionnaires de ce pays”

Pour l’ancienne journaliste Nahida Nakad, consultante en relations internationales au sein du think tank Public Diplomacy et spécialiste du Moyen-Orient, le président turc est engagé dans une politique délibérée d’entrisme et de déstabilisation dans plusieurs pays du monde, dont la France. La Turquie, note-t-elle, est « le premier pays en matière de financement de l’islam ». Si le président turc « soutient l’islam politique en Libye et des mouvements islamistes en Syrie », il est surtout « un leader expansionniste qui utilise la religion pour intervenir dans différentes régions du monde et chercher à les contrôler ».

Quelle est l’influence de la Turquie en France ?

NAHIDA NAKAD. C’est le premier pays en matière de financement de l’islam. Car son président, Recep Tayyip Erdogan, a mis au cœur de sa politique étrangère un islam conquérant. Il y a aujourd’hui en France 151 imams issus de la Turquie, dont 65% se trouvent être des fonctionnaires de ce pays. Ils suivent donc à la lettre l’idéologie décrétée par les autorités. A titre de comparaison, il y a 120 imams venus d’Algérie et 30 du Maroc. Des pays dont les ressortissants sont pourtant bien plus nombreux sur notre territoire.

(…) La France dispose de la plus grande communauté musulmane en Europe. C’est pour cela qu’Erdogan accorde autant d’importance à notre pays. Souvenez-vous de sa visite officielle à Paris en janvier 2018. Il en avait profité, en marge d’une rencontre à l’Elysée, pour mobiliser la communauté turque avant l’élection présidentielle.

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Le Parisien

Via Fdesouche

“C’est insupportable à entendre”, le grand rabbin de France réagit à la comparaison d’Erdogan entre la situation des musulmans aujourd’hui et des juifs avant 1939.

"C'est de l'outrance évidemment, c'est insupportable à entendre", réagit lundi 26 octobre au soir sur franceinfo Haïm Korsia, grand rabbin de France, après les propos du président turc qui le même jour, dans la foulée de ses déclarations insultantes à l'égard d'Emmanuel Macron, a déclaré qu'une "campagne de lynchage semblable à celle contre les Juifs d'Europe avant la Deuxième Guerre mondiale [était] en train d'être menée contre les musulmans".

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Francetvinfo.fr

Erdogan : «Emmanuel Macron a besoin d’un traitement mental»

Le président turc a critiqué samedi avec virulence l’attitude de son homologue français envers les musulmans, allant jusqu’à mettre en question sa «santé mentale».

«Tout ce qu’on peut dire d’un chef d’Etat qui traite des millions de membres de communautés religieuses différentes de cette manière, c’est: allez d’abord faire des examens de santé mentale», a déclaré M. Erdogan, dans un discours télévisé.

 

 

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20min.ch

Turquie : Erdogan condamne une perquisition “islamophobe” et “raciste” dans une mosquée allemande après des soupçons de fraude aux subventions Covid-19

“Je condamne vigoureusement l’opération de police qui fait fi complètement de la liberté de religion et qui relève de l’islamophobie et du racisme qui renvoient l’Europe aux ténèbres du Moyen Age”, a déclaré le chef de l’Etat turc sur Twitter. La police allemande avait perquisitionné mercredi plusieurs entreprises et la mosquée Mevlana, situées à Kreuzberg, quartier de Berlin majoritairement peuplé des habitants issus de l’immigration turque.

L’opération était due aux soupçons de fraude aux subventions publiques accordées aux entreprises pour les soutenir pendant la pandémie du Covid-19. […]

L’Orient-Le Jour

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« Je condamne fermement l’opération de la police qui se nourrit du racisme et de l’islamophobie et ignore entièrement la liberté de croyance » a déclaré Erdogan dans un message publié sur Twitter.

Selon le président turc, aucun motif ne peut constituer de base à la profanation d’un lieu sacré.

Erdogan a déploré que l’Europe, berceau de la démocratie, des droits de l’Homme et des libertés durant des années, soit devenue une structure qui combat les diversités.

La police avait mené une perquisition à la mosquée de Mevlana ainsi qu’à 4 commerces accusés d’avoir bénéficié à tort de l’aide financière consacrée aux petits commerces affectés par le coronavirus.

Lors de la perquisition réalisée mercredi matin avec la participation de 150 policiers, plusieurs d’entre eux ont marché sur les tapis de la mosquée avec leurs bottes.

TRT (Radio-Télévision d’État de la Turquie)

Via Fdesouche

 

Recep Tayyip Erdoğan : “Jérusalem est notre ville”

"Notre pays et notre nation suivent attentivement l'oppression des Palestiniens par Israël"

Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a laissé entendre jeudi que "Jérusalem appartenait à la Turquie", faisant référence au contrôle de l’Empire ottoman sur la ville pendant une grande partie de l’ère moderne.

"Dans cette ville que nous avons dû quitter en larmes pendant la Première Guerre mondiale, il est encore possible de croiser des traces de la résistance ottomane. Donc Jérusalem est notre ville", a-t-il déclaré aux législateurs turcs lors d'un important discours politique à Ankara.

"Al-Aqsa et le Dôme du Rocher à Jérusalem sont les lieux symboliques de notre foi. De plus, cette ville abrite les lieux saints du christianisme et du judaïsme," a-t-il ajouté.

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I24news.tv