Dans une vidéo datée du 17 octobre, un journaliste canadien interroge la jeune militante écologiste, qui s'enfuit face aux questions qui lui sont posées.
Dérangée par les questions ? Pressée par le temps ? Dans une séquence vidéo publiée le 17 octobre par le journaliste Keean Bexte, du média canadien Rebel News, Greta Thunberg prend la fuite dans les couloirs d'un hôtel, rapidement entourée par ce qui semble être son équipe de communication.
« J'apprécierai que vous arrêtiez de nous parler »
« Le changement climatique est politique, non ? », demande Keean Bexte à son interlocutrice, qui lui répond : « Non, c'est de la science. » « Donc la science va résoudre le problème ? Voudriez-vous d'une solution technique pour résoudre le changement climatique ? Ou voudriez-vous que les politiciens résolvent le problème ? », poursuit le journaliste. C'est alors qu'une femme entourant la jeune fille prend la parole et indique brusquement : « J'apprécierai vraiment que vous arrêtiez de nous parler, maintenant. Nous avons une réunion ». Greta Thunberg, elle, s'engouffre dans le couloir de l'édifice, alors qu'un homme semble vouloir faire écran entre elle et le journaliste.
La Suisse doit revoir à la hausse ses objectifs climatiques pour 2030, selon des experts onusiens.
Dans des recommandations mardi, des experts de l'ONU demandent de revoir la politique climatique ainsi que des mécanismes juridiques pour une responsabilité «raisonnable» des entreprises en terme de droits de l'homme.
Le 15 mai 2020 risque d'être chaud en Suisse. En effet, les militants écolos du groupe Extinction Rebellion, qui ont récemment occupé le pont Bessières à Lausanne, planifieraient une grève à l'échelle nationale, rapporte samedi le «Blick». Des milliers de Suisses risquent donc de descendre dans la rue ce jour-là, un vendredi.
Rappelons que près de 100'000 personnes se sont mobilisées pour le climat à Berne le 28 septembre dernier.
Des chercheurs de l'EPFL ont calculé la taxe carbone la plus efficace pour atteindre les objectifs de l'Accord de Paris sur le climat. Progressive et uniforme pour l'essence, le diesel et l'huile de chauffage, elle atteindrait 1fr.70 par litre d'ici à 2050.
Concrètement, la taxe CO2, actuellement de 25 centimes par litre d'huile de chauffage, serait étendue aux carburants et relevée progressivement pour atteindre 1fr.70 en 2050.
[...]
«Cette égalité de traitement permettrait de ne pas pénaliser un secteur plutôt qu'un autre», précise Philippe Thalmann, directeur du Laboratoire d'économie urbaine et de l'environnement à l'EPFL et coauteur de l'étude qui vient de paraître dans le «Swiss Journal of Economics and Statistics».
Un courrier signé par 500 scientifiques et professionnels, dont 40 pour la France, vient d’être adressé à António Guterres, secrétaire général des Nations unies, ainsi qu’à Patricia Espinosa Cantellano, secrétaire exécutive de la Convention-cadres des Nations unies sur les changements climatiques.
Lancée par Guus Berkhout, géophysicien professeur émérite à l’université de La Haye (Pays-Bas), cette initiative est le fruit d’une collaboration de scientifiques et associations de treize pays. Publiée au moment où l’agenda international place une nouvelle fois le climat en tête des préoccupations, cette « Déclaration Européenne sur le Climat » est destinée à faire savoir qu’il n’y ni urgence ni crise climatique. Elle appelle donc à ce que les politiques climatiques soient entièrement repensées, et reconnaissent en particulier que le réchauffement observé est moindre que prévu, et que le gaz carbonique, loin d’être un polluant, est bénéfique pour la vie sur Terre.
Ci-dessous une traduction de cette lettre (suivie de la lettre originale en anglais). À faire circuler aussi largement que possible.
Professeur Guus Berkhout
Catsheuvel 93, 2517 KA La Haye [email protected]
Le 23 septembre 2019.
S. António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies,
Siège des Nations Unies,
New York, NY 10017, États-Unis d’Amérique.
Patricia Espinosa Cantellano, Secrétaire exécutive,
Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques,
Secrétariat de la CCNUCC, Campus des Nations Unies, Platz der Vereinten Nationen 1,
53113 Bonn, Allemagne.
Vos Excellences,
Il n’y a pas d’urgence climatique
Un réseau mondial de plus de 500 scientifiques et professionnels expérimentés du climat et des domaines connexes a l’honneur d’adresser à Vos Excellences la Déclaration européenne sur le climat, jointe en annexe, dont les signataires de la présente lettre sont les ambassadeurs nationaux.
Les modèles de circulation générale du climat sur lesquels la politique internationale est actuellement fondée sont inadaptés. Il est donc cruel aussi bien qu’imprudent de préconiser le gaspillage de milliers de milliards de dollars sur la base des résultats de modèles aussi imparfaits. Les politiques climatiques actuelles affaiblissent inutilement le système économique, mettant des vies en danger dans les pays à qui est refusé l’accès à une énergie électrique permanente et bon marché.
Nous vous exhortons à suivre une politique climatique fondée sur une science solide, sur le réalisme économique et sur une attention réelle vis-à-vis de ceux qui sont frappés par des politiques d’atténuation coûteuses et inutiles.
Nous vous demandons d’inscrire cette Déclaration à l’ordre du jour de votre prochaine session à New York.
Nous vous invitons également à organiser avec nous début 2020 une réunion de haut niveau, constructive, entre des scientifiques de réputation mondiale des deux côtés du débat sur le climat. Cette réunion rendra effective l’application du juste et ancien principe, aussi bien de bonne science que de justice naturelle, selon lequel les deux parties doivent pouvoir être pleinement et équitablement entendues. Audiatur et altera pars !
Bien respectueusement,
Les ambassadeurs de la Déclaration européenne sur le climat :
Guus Berkhout, professeur (Pays-Bas)
Richard Lindzen, professeur (États-Unis)
Reynald Du Berger, professeur (Canada (francophone))
Ingemar Nordin, professeur (Suède)
Terry Dunleavy (Nouvelle-Zélande)
Jim O’Brien (République d’Irlande)
Viv Forbes (Australie)
Alberto Prestininzi, professeur (Italie)
Jeffrey Foss, professeur (Canada anglophone)
Benoît Rittaud, maître de conférences (France)
Morten Jødal (Norvège)
Fritz Varenholt, professeur (Allemagne)
Rob Lemeire (Belgique)
Viconte Monkton of Brenchley (Royaume-Uni)
—————————
Il n’y a pas d’urgence climatique
Ce message urgent a été préparé par un réseau mondial de 500 scientifiques et professionnels. Les sciences du climat se doivent d’être moins politisées, tandis que la politique climatique se doit d’être davantage scientifique. Les scientifiques doivent aborder de façon ouverte les incertitudes et les exagérations dans leurs prévisions d’un réchauffement planétaire, et les dirigeants politiques doivent évaluer de façon dépassionnée les bénéfices réels et les coûts envisagés à l’adaptation au réchauffement climatique, ainsi que les coûts réels et les bénéfices envisagés de l’atténuation.
Des facteurs naturels aussi bien qu’anthropiques provoquent un réchauffement
Les archives géologiques révèlent que le climat terrestre varie depuis que la planète existe, avec des phases naturelles froides et chaudes. Le Petit Âge glaciaire n’a pris fin que tout récemment, vers 1850. Il n’est donc pas étonnant que nous vivions aujourd’hui une période de réchauffement.
Le réchauffement est beaucoup plus lent que prévu
Le monde s’est réchauffé à un rythme inférieur à la moitié de ce qui était intialement prévu, et inférieur à la moitié de ce à quoi on pouvait s’attendre en se fondant sur le forçage anthropique net et le déséquilibre radiatif. Cela nous indique que nous sommes bien loin de comprendre le changement climatique.
La politique climatique s’appuie sur des modèles inadéquats
Les modèles climatiques présentent de nombreuses lacunes, et ne sont guère exploitables en tant qu’outils décisionnels. De plus, ils exagèrent probablement les effets des gaz à effet de serre tels que le CO2. Enfin, ils ignorent le fait qu’enrichir l’atmosphère en CO2 est bénéfique.
Le CO2 est l’aliment des plantes, le fondement de toute vie sur Terre
Le CO2 n’est pas un polluant. Il est essentiel à toute la vie sur Terre. La photosynthèse est un bienfait. Davantage de CO2 est une bonne chose pour la nature, cela fait verdir la Terre : le CO2 supplémentaire dans l’air a favorisé un accroissement de la biomasse végétale mondiale. Il est par ailleurs bon pour l’agriculture, accroissant les rendements des récoltes dans le monde entier.
Le réchauffement climatique n’a pas provoqué davantage de catastrophes naturelles
Il n’y a aucune preuve statistique que le réchauffement climatique intensifie les ouragans, les inondations, les sécheresses ou autres catastrophes naturelles analogues, ni qu’il les rendrait plus fréquentes. En revanche, les mesures d’atténuation du CO2 sont, elles, aussi dévastatrices que coûteuses. Ainsi, les éoliennes tuent les oiseaux et les chauves-souris, et les plantations d’huile de palme détruisent la biodiversité des forêts tropicales.
L’action politique doit respecter les réalités scientifiques et économiques
Il n’y a pas d’urgence climatique. Il n’y a donc aucune raison de s’affoler et de s’alarmer. Nous nous opposons fermement à la politique néfaste et irréaliste de neutralité carbone proposée pour 2050. En attendant que de meilleures approches voient le jour, ce qui se produira certainement, nous avons amplement le temps de réfléchir et de nous adapter. L’objectif de la politique internationale doit être de fournir une énergie fiable et bon marché, de façon permanente, et dans le monde entier.
Le texte (daté du 8 février 2018) de Monsieur Pont est intéressant et pertinent. Il fait suite à une lettre ouverte de l'écologiste et député du Grand conseil valaisan Jérémy Savioz, publiée par «Le Temps». Ce dernier critiquait l'ouvrage de Monsieur Pont (Le vrai, le faux et l’incertain dans les thèses du réchauffement climatique).
Malheureusement, pour des raisons de droits d'auteur, nous nous limiterons à quelques passages de cette réponse.
Vous pourrez lire le texte dans son intégralité sur le site 1dex.ch
**********
Dans une lettre ouverte à mon adresse publiée par Le Temps (le 2 février), Jérémy Savioz s’attaque à mon dernier ouvrage consacré au réchauffement climatique (Le vrai, le faux et l’incertain dans les thèses du réchauffement climatique). Il s’agit d’une version abrégée d’un premier échange que nous avions eu quelques jours plus tôt sur le blog valaisan L’1Dex.
A votre passage concernant le prétendu consensus des scientifiques sur les thèses du réchauffement, j’ai répondu en substance: l’affirmation d’un consensus scientifique est l’un des principaux mensonges des milieux du GIEC. Dans mon livre, après avoir présenté l’œuvre de quelques météorologues et de savants de premier plan qui critiquent les thèses et les procédés du GIEC, pour certains en dénonçant les manipulations dont leur texte avait été victime, j’ai indiqué l’endroit où on trouve la liste de centaines de scientifiques éminents opposés à ces thèses; j’ai mentionné des groupements dénonçant ces procédés; j’ai signalé des listes de pétitions allant dans le même sens. [...]
Sur vos passages affirmant que «le taux de CO2 n’a jamais été aussi élevé» et sur le fait que les températures actuelles dépassent toutes les valeurs enregistrées depuis 100 000 ans, je vous ai montré dans ma réponse à quel point ils étaient erronés. Avec des documents irrécusables.
[...]
Dix ans d'études de ces questions
Vous écrivez: «Très vite, on est tenté de croire qu’un vaste complot d’écologistes sectaires est en marche, manipulant les médias et la population à grands coups de mensonges et de chiffres falsifiés.» Hélas, ce n’est là que la triste réalité des faits dont mon livre regorge; j’y ai consacré 57 pages à examiner certaines méthodes de l’obédience du GIEC, mensonges, falsifications, manipulations et matraquages médiatiques.
[...]
Je pense avec Orwell que, plus une société s’éloigne de la vérité, plus elle hait ceux qui la disent!
Près de 30 ans avant que Greta Thunberg, une jeune fille de 16 ans en colère, n’ait « humilié » les dirigeants mondiaux dans une tirade en larmes à l’ONU, une fille de 12 ans a fait taire le monde pendant cinq minutes.
En 1992, Severn Cullis-Suzuki, alors âgée de 12 ans et fille de David Suzuki, écologiste canadien, a pris la parole lors de la séance plénière du Sommet de la Terre des Nations Unies à Rio de Janeiro.
Elle y décrivait sa « peur de respirer l’air » ou d’être exposée au soleil, mettait en garde contre des extinctions massives de plantes et d’animaux et exhortait les pays riches à cesser de dépenser autant d’argent pour la guerre et à « lâcher une partie de nos biens ».
Ça vous rappelle quelque chose ? Ça devrait :
I just dug up this clip from 1992...
Severn Cullis-Suzuki's speech to the UN in 1992 on climate change sounds an awful lot like Greta Thunberg's in 2019.
Je suis Severn Suzuki et je représente l’E.C.O ; L’organisation des Enfants en défense de l’Environnement.
Nous sommes un groupe d’enfants canadiens, de l’âge de 12 à 13 ans essayant de faire des efforts, Vanessa Suttie, Morgan Geisler, Michelle Quigg et moi. Nous avons réunis tout l’argent pour venir par nous-mêmes pour faire 5000 miles afin de vous montrer que vous devez changer votre façon de faire. En venant ici aujourd’hui, je n’ai pas besoin de déguiser mon objectif.
Je me bats pour le futur. Perdre mon futur n’est pas pareil que de perdre des élections… ou quelques points de la Bourse. Je suis ici pour parler au nom de toutes les générations à venir. Je suis ici pour parler au nom des enfants affamés de partout dans le monde, dont les cris ne sont pas entendus. Je suis ici pour parler au nom des innombrables animaux qui meurent parce qu’ils n’ont pas d’autre endroit où aller
J’ai peur d’aller au soleil dehors maintenant à cause du trou dans la couche d’ozone. J’ai peur de respirer l’air car je ne sais pas quelle substance chimique il contient. J’avais l’habitude d’aller pêcher à Vancouver, mon lieu de naissance, avec mon père, il y a juste quelques années en arrière jusqu’à ce qu’on trouve un poisson atteint du cancer. Et désormais nous entendons parler d’animaux et de plantes qui s’éteignent tous les jours, perdus à jamais.
Dans ma vie, j’ai rêvé de voir de grands troupeaux sauvages, des jungles, des forêts tropicales pleines d’oiseaux et de papillons. Mais aujourd’hui je me demande si ces forêts existeront toujours pour que mes enfants puissent les voir. Vous préoccupiez-vous de ces choses lorsque vous aviez mon âge ? Toutes ces choses passent devant nos yeux et pourtant nous continuons à agir comme si nous avions tout le temps souhaité et toutes les solutions.
Je ne suis qu’une enfant et je n’ai pas toutes les solutions, mais je veux que vous réalisiez que vous non plus. Vous ne savez pas comment réparer les trous dans notre couche d’ozone, vous ne savez pas comment ramener le saumon dans un cours d’eau mort, vous ne savez pas comment ramener un animal aujourd’hui disparu et vous ne pouvez pas ramener la forêt qui poussait autrefois là où il y a maintenant un désert. Si vous ne savez pas comment le réparer, arrêtez de le casser.
Ici, vous pouvez être délégués de vos gouvernements, hommes d’affaires, organisateurs, journalistes ou politiciens, mais en réalité, vous êtes des mères et des pères, des sœurs et des frères, des tantes et des oncles, et vous êtes tous les enfants de quelqu’un d’autre. Je ne suis qu’une enfant, mais je sais que nous faisons tous partie d’une famille forte de cinq milliards de personnes. En fait, 30 millions d’espèces. Et les frontières et les gouvernements ne changeront jamais cela.
Je ne suis qu’une enfant et je n’ai pas toutes les solutions, mais je veux que vous réalisiez que vous non plus. Dans ma colère, je ne suis pas aveugle, et dans ma peur, je n’ai pas peur de dire au monde ce que je ressens. Dans mon pays, nous produisons tellement de déchets que nous achetons et jetons, achetons et jetons, achetons et jetons, et pourtant les pays du Nord ne partagent pas avec les plus pauvres. Même lorsque nous en avons plus qu’assez, nous avons peur de perdre une partie de notre richesse.
Au Canada, nous vivons une vie privilégiée avec beaucoup de nourriture, d’eau et d’abri. Nous avons des montres, des bicyclettes, des ordinateurs et des téléviseurs, la liste pourrait continuer pendant deux jours. Il y a deux jours, ici au Brésil, nous avons été choqués lorsque nous avons passé du temps avec des enfants vivant dans la rue. C’est ce qu’une enfant nous a dit : « J’aimerais être riche. Et si je l’étais, je donnerais à tous les enfants des rues de la nourriture, des vêtements, des médicaments, un abri, de l’amour et de l’affection. » Si un enfant de la rue qui n’a rien est prêt à partager, pourquoi sommes-nous encore si avides de tout ?
Je ne peux m’empêcher de penser que ce sont des enfants qui ont mon âge, que cela fait une énorme différence là où vous êtes nés, que je pourrais être l’un de ces enfants vivant dans les favelas de Rio, que je pourrais être un enfant affamé en Somalie ou une victime de la guerre au Moyen-Orient ou un mendiant en Inde. Je ne suis qu’une enfant, mais je sais que si tout l’argent dépensé pour la guerre avait été dépensé pour trouver des réponses environnementales, mettre fin à la pauvreté et trouver des traités, la Terre serait un endroit merveilleux.
A l’école, même à la maternelle, vous nous apprenez à nous comporter dans le monde. Vous nous apprenez à ne pas nous battre les uns avec les autres, à régler les choses, à respecter les autres, à nettoyer nos dégâts, à ne pas blesser d’autres créatures, à partager, à ne pas être cupides. Alors pourquoi sortez-vous et faites-vous ce que vous nous dites de ne pas faire ? N’oubliez pas pourquoi vous assistez à ces conférences, pour qui vous le faites. Nous sommes vos propres enfants. Vous décidez dans quel genre de monde nous grandissons.
Les parents devraient pouvoir réconforter leurs enfants en leur disant : « Tout va bien se passer, ce n’est pas la fin du monde, et nous faisons du mieux que nous pouvons ». Mais je ne pense pas que vous puissiez encore nous dire ça. Sommes-nous sur votre liste des priorités ? Mon père dit toujours : « Tu es ce que tu fais, pas ce que tu dis ». Ce que vous faites me fait pleurer la nuit. Vous, les adultes, vous nous dites que vous nous aimez, mais je vous mets au défi, s’il vous plaît, de faire en sorte que vos actions reflètent vos paroles. Merci.
Le président de l'Académie Goncourt a posté un message polémique sur l'activiste suédoise, avant de s'expliquer tout en reconnaissant son "audace".
Ils sont de plus en plus nombreux à s’en prendre frontalement à la jeune activiste pour le climat, Greta Thunberg. Après Emmanuel Macron qui a qualifié ses positions de “très radicales”, le gouvernement qui s’est engouffré dans la brèche, ou encore des éditorialistes, c’est désormais au tour de Bernard Pivot de s’y mettre.
“Dans ma génération, les garçons recherchaient les petites Suédoises qui avaient la réputation d’être moins coincées que les petites Françaises. J’imagine notre étonnement, notre trouille, si nous avions approché une Greta Thunberg...”, écrit-il ce mercredi 25 septembre sur Twitter.
Dans ma génération, les garçons recherchaient les petites Suédoises qui avaient la réputation d'être moins coincées que les petites Françaises. J'imagine notre étonnement, notre trouille, si nous avions approché une Greta Thunberg...
Le message, “aimé” par plus de 4000 personnes sur le réseau en fin de matinée, a également suscité un torrent de réactions outrées sur les réseaux sociaux, évoquant notamment le sexisme du propos, le fait que Greta Thunberg soit mineure (elle a 16 ans) ou traitant simplement le président de l’Académie Goncourt de “gros dégueulasse”.
“Je ne vais pas le supprimer”
Contacté par Libération, l’animateur phare de l’émission littéraire Apostrophe (1975-1990) assume parfaitement son message et annonce qu’il ne le supprimera pas, malgré des demandes insistantes. “Pas du tout. Je ne vais pas le supprimer. Il y a des gens qui ne l’aiment pas, mais il y a aussi beaucoup de gens qui l’aiment”, explique-t-il à nos confrères.
Au cours du même entretien, le journaliste qui compte plus d′1 million d’abonnés sur Twitter a toutefois tenu à saluer l’“audace” de la jeune femme. “Ce que je veux dire, c’est que je connais beaucoup de gens qui ne sont pas autistes, et qui n’auraient pas le cran, l’audace de monter à la tribune de l’ONU, comme Greta Thunberg l’a fait”. Et de préciser : “Simplement, dans ma génération, on courait plutôt les petites Anglaises ou les petites Suédoises, à tort ou à raison…J’imaginais l’adolescent que j’étais se retrouver en face de cette jeune fille. J’aurais été déboussolé, j’aurais eu la trouille”.
Les automobilistes risquent de devoir mettre la main au portemonnaie dans la lutte contre le réchauffement climatique. Par 28 voix contre 15, le Conseil des Etats a inscrit mercredi dans la loi sur le CO2 des mesures qui renchériront le prix des carburants.
[...]
Ces compensations feront renchérir le prix des carburants. Mais pour limiter la hausse, un plafond de 10 centimes par litre serait instauré dans un premier temps, puis de 12 centimes à partir de 2025. Le Conseil fédéral pourrait même fixer la barre plus bas dans des situations extraordinaires.
Petteri Taalas fait pourtant partie des scientifiques qui alertent depuis des années sur le réchauffement de la planète.
Atlantico : Petteri Taalas, secrétaire général de l'organisation météorologique mondiale, a publié une réponse aux alarmistes et aux catastrophistes du climat le 6 septembre. Que contient-elle exactement ?
Benoît Rittaud : Il s'agit de quelques remarques de bon sens. Depuis des années, un certain discours médiatique et idéologique essaie de nous faire croire que l'apocalypse climatique est pour dans dix ou vingt ans, quand on ne nous explique pas carrément qu'elle a déjà commencé ! C'est évidemment complètement faux, et les propos de Petteri Taalas sont un appel bienvenu à ce que cessent ces exagérations. Les gros titres des rubriques environnementales de nos médias, y compris d'ailleurs ceux considérés comme "de référence", en ont beaucoup rajouté dans le catastrophisme.
En admettant même, ce qui est déjà contestable, que l'évolution actuelle du climat serait plus brutale que par le passé, le fait demeure que nous disposons aujourd'hui d'un outillage scientifique, technologique et économique bien plus considérable que jadis. Il y aura toujours des drames causés par les ouragans ou les sécheresses, mais globalement nous sommes de mieux en mieux armés pour y faire face. Le principal risque que nous courons en la matière, c'est de continuer à nous raconter des histoires de fin du monde, qui nous conduiront à envisager de façon inadaptée les vrais problèmes d'adaptation posés par un climat qui change depuis toujours. Nous courons ainsi le risque de diminuer notre capacité de résilience, pour des raisons purement irrationnelles.
En quoi est-ce un geste et un intervenant déterminant sur ces questions climatiques ?
Par ses déclarations critiques, Petteri Taalas, qui n'est pourtant pas un climato-réaliste, vient peut-être d'ouvrir une brèche intéressante pour libérer un peu la parole. L'OMM, dont il est le secrétaire général, est tout de même, avec le Programme des nations unies pour l'environnement, l'un des deux organismes à l'origine de la fondation du GIEC, cette structure scientifico-gouvernementale qui donne le la sur les questions climatiques depuis des années.
Même si on ne les entend guère, beaucoup de gens pondérés et compétents ont parfaitement compris que l'alarmisme climatique actuel résulte pour une large part d'une ferveur déraisonnable. La science est encore bien trop balbutiante pour prétendre faire des prévisions assurées sur les climats terrestres dans 50 ou 100 ans ; malgré cela, il n'y en a toujours que pour le réductionnisme climatique, qui croit pouvoir présenter le gaz carbonique comme facteur dominant, voire unique, dans l'évolution du climat. Ce "carbocentrisme" survit par habitude de pensée, par conformisme académique et médiatique, mais aussi grâce à son discours moralisateur qui rend si difficile la discussion, toute contestation étant immédiatement assimilée à une pensée déviante, à un déni, à un égoïsme, à un soutien à la politique de Donald Trump, parfois même à un crime.
C'est si vrai que plusieurs scientifiques qui se sont essayés à contester le discours dominant l'ont payé cher. L'un des exemples les plus récents est celui de Peter Ridd, un scientifique australien reconnu qui a été licencié de son université l'an dernier. Sa faute ? Avoir affirmé, en tant que spécialiste de la Grande Barrière de corail, que celle-ci n'était pas si menacée que le voudrait le discours alarmiste. Ridd a récemment remporté une importante bataille judiciaire contre son ancien employeur, toujours est-il qu'on comprend que, dans un contexte pareil, les gens hésitent avant d'exprimer une position critique. Nous le voyons aussi à l'association des climato-réalistes : régulièrement nous parviennent des témoignages de gens qui regrettent de ne pas pouvoir nous soutenir tout haut, pour ne pas compromettre leur position.
Les initiatives "climato-réalistes" commencent-elles à percer dans le débat publique ? Quelles sont les principales initiatives de ce genre ?
La chape de plomb est encore pesante, mais petit à petit les choses évoluent. La "Contre-COP" que nous organisons chaque année en décembre est invariablement un succès, ainsi que nos événements plus ponctuels.
S'il est trop tôt pour parler d'emballement climato-réaliste, la pensée conforme écologiste subit tout de même des revers de plus en plus sérieux. Songeons à ce qu'est devenue la taxe carbone sous l'action des Gilets Jaunes ! De même, l'opposition de plus en plus massive aux éoliennes est en train de montrer qu'il ne suffit plus de peindre un discours en vert pour le faire accepter sans discussion. Ce n'est pas le cœur de la question climatique qui est ici atteint, mais une telle évolution ouvre la voie. En un sens, les propos de Petteri Taalas ne font donc que s'inscrire dans cette tendance émergente.
En marge de son discours mémorable prononcé lundi 23 septembre à la tribune de l’ONU, Greta Thunberg et quinze autres jeunes ont déposé une plainte officielle et historique, déposée avec l'aide du cabinet international d'avocats Hausfeld et la bénédiction de l'Unicef, devant le Comité des droits de l'enfant des Nations Unies.
Ses larmes et ses mots, durs, ont fait mouche une nouvelle fois, rapporte LCI. "Vous nous avez laissés tomber, a dit Greta Thunberg aux chefs d'Etats et de gouvernements réunis lundi 23 septembre au siège de l’ONU dans le cadre d’un sommet sur l'urgence climatique auquel elle aussi avait été conviée. Mais les jeunes commencent à comprendre votre trahison. Si vous décidez de nous laisser tomber, je vous le dis : nous ne vous pardonnerons jamais. Nous ne vous laisserons pas vous en sortir comme ça. Le monde se réveille, et le changement arrive, que cela vous plaise ou non."
16 jeunes écologistes, dont Greta Thunberg, portent plainte contre 5 pays, dont la France, pour leur inaction climatique pic.twitter.com/QOiPu2sg0M
Selon les Verts, conduire des véhicules à essence ou au diesel ne devrait pas être attractif. A présent, ils parlent d'une taxe d'au moins 40 à 50 centimes par litre.
Jusqu'à présent, les Verts parlaient d'une augmentation de 20 centimes par litre d'essence et de diesel. Aujourd'hui, Balthasar Glättli, chef de groupe des Verts au Parlement, a plus que doublé l'exigence des Verts : 40 à 50 centimes par litre d'essence seraient nécessaires.
En vertu de la loi, les nouvelles voitures immatriculées devront émettre beaucoup moins de CO2 qu'elles ne le font aujourd'hui. Cela réduira la consommation de carburant et les coûts en carburant. Le Conseiller national Vert prévient : A moins que des contre-mesures ne soient prises, conduire une voiture deviendra finalement moins cher. "Cela ne devrait pas être le cas. Sinon, les gens seront incités à conduire encore davantage".
Avec ce nouveau prélèvement, le prix de l'essence serait supérieur à 2 francs.
[...]
Une proposition beaucoup moins chère que celle des Verts est évoquée. Une taxe climatique d'au plus dix centimes par litre, qui augmentera à douze centimes par litre par la suite, est prévue. La majorité des importateurs de combustibles utiliseront cet argent pour financer des projets climatiques à l'étranger [ND Christian Hofer: En clair, nous serons taxés pour aider les autres pays et non le nôtre alors que nous avons besoin d'argent pour développer nos énergies renouvelables et atteindre nos propres objectifs!].
Ruedi Noser, membre du PLR zurichois au parlement cantonal, fait campagne pour cette solution "moins onéreuse" dans l'émission politique "Rundschau". Il déclare : "C'est la bonne voie pour la Suisse. Ces dix à douze centimes peuvent compenser presque complètement les émissions de CO2 dus au transport". Et il aide les pays étrangers à atteindre leurs objectifs climatiques.
Les Verts veulent doubler les taxes sur les billets d'avion
Les Verts veulent contrôler le comportement des gens par le biais de leur portefeuille - même dans les airs. Balthasar Glättli estime que la proposition du Conseil des Etats concernant la taxe minimum de 30 francs sur les billets d'avion est trop faible.
La taxe devrait dissuader le voyageur des vols qui peuvent être évités. Selon Balthasar Glättli, le montant minimum de la taxe sur les billets d'avion devrait être de 60 francs au lieu de 30 francs.
[...]
(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)
Rappel : Pierre Casiraghi a été pilote de course et est actionnaire d'une société d'hélicoptères. Bien entendu, ces "menus détails" ne l'empêchent pas de se présenter en sauveur de l'environnement face au public ignorant. Il suffit de retourner sa veste du bon côté.
**********
La jeune militante pour le climat Greta Thunberg a mis le cap sur New York mercredi à bord d’un voilier de course certifié zéro carbone. L'adolescente suédoise a décidé de traverser l’Atlantique en bateau et ne veut plus prendre l’avion, jugé trop polluant. Mais selon des médias allemands, son voyage en voilier polluerait davantage que si elle avait survolé l’océan. Et pour cause, l’équipage fait l’aller-retour en avion. Et Greta Thunberg rentrera peut-être elle aussi par les airs une fois son périple achevé.
Pour se rendre à New York, la Suédoise de 16 ans a pu compter sur l’aide de Pierre Casiraghi, fils de la princesse Caroline de Monaco, lequel a mis -gratuitement- à sa disposition un bateau pour parcourir les 3.000 milles nautiques, qu’il skippe avec l’Allemand Boris Herrmann. “Je suis honoré que Greta ait accepté notre invitation”, a déclaré le skipper allemand.
Une photo que vous ne verrez pas dans nos médias romands.
[...]
Un simple aller-retour en avion aurait moins pollué
Une fois arrivé à New York, l’équipage n’a pas l’intention de retourner en Europe par la mer et prendra donc... l’avion. Cinq autres membres d’équipage viendront chercher le navire plus tard, également par les airs. C'est ce qu’a déclaré Andreas Kling, porte-parole du skipper Boris Herrmann, au journal allemand “Die Tageszeitung.”
Selon les médias allemands, l’expédition de Greta Thunberg provoque en réalité davantage d’émissions de gaz à effet de serre que si elle et son père avaient fait un simple aller-retour à New York en avion. En effet, les membres de l'équipage n’auraient pas été obligés de faire la navette. Cependant, les marins compensent chaque voyage en faisant des dons à des organisations environnementales, précisent nos confrères allemands.
Andreas Kling a d’ailleurs sous-entendu que la jeune militante et son père pourraient bien prendre l’avion pour rentrer en Suède.
Pour sauver la loi sur le CO2, le Conseil des États propose de taxer les billets d’avion et de renchérir l’essence.
[...]
Hausse de l’essence
Voilà une autre mesure qui risque de faire beaucoup parler d’elle car elle aura une résonance directe à la pompe. La commission des États propose de renchérir le prix de l’essence et du diesel. L’augmentation devrait se monter à 10 centimes par litre au maximum dans un premier temps, avant de passer à 12 centimes maximum dès 2025. [...]
Benoît Genecand (PLR/GE) se réjouit que son parti montre concrètement que son changement de cap écologique n’est pas du vent. «Bien sûr qu’une taxe pénalise ceux qui ont moins d’argent. Je serais d’ailleurs idéalement pour que l’argent soit redistribué à 100% à la population. Mais le principe de la taxe est juste car aujourd’hui l’avion est trop bon marché et n’est pas imposé sur le carburant [NDLR : Visiblement, pour lui les classes moyennes et pauvres ne devraient pas pouvoir se payer un billet d'avion. Cela ne devrait être réservé qu'aux siens.].
To provide the best experiences, we and our partners use technologies like cookies to store and/or access device information. Consenting to these technologies will allow us and our partners to process personal data such as browsing behavior or unique IDs on this site and show (non-) personalized ads. Not consenting or withdrawing consent, may adversely affect certain features and functions.
Click below to consent to the above or make granular choices. Your choices will be applied to this site only. You can change your settings at any time, including withdrawing your consent, by using the toggles on the Cookie Policy, or by clicking on the manage consent button at the bottom of the screen.
Fonctionnel
Always active
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
L’accès ou le stockage technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’internaute.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques.Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’utilisateurs afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.