Plus de la moitié des travailleurs culturels sont des femmes

Cenator: L’article et l'étude ne pipent pas un mot des subventions que les contribuables versent à des "travailleurs culturels", indépendants ou non.
Il se peut que les non-subventionnés soient une minorité.
Lorsque la RTS rachète des films propagande, que les villes financent des expos de propagande, etc., ce sont les contribuables qui financent ces apparatchiks  sortis de facultés et écoles idéologiquement orientées.

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Suisse  Les travailleurs culturels sont surtout des femmes

Quelque 6,3% des personnes actives en Suisse sont des travailleurs culturels. Leur niveau de formation était supérieur à la moyenne et plus de la moitié sont des femmes.

En 2019, 28% des travailleurs culturels étaient des indépendants, contre 13% dans l’économie totale -Keystone

En 2019, 312’000 travailleurs culturels étaient actifs en Suisse, soit 6,3% de toutes les personnes actives. Leur niveau de formation était supérieur à la moyenne et plus de la moitié étaient des femmes, selon la nouvelle statistique de l’économie culturelle de l'Office fédéral de la statistique (OFS).

Les 63’639 entreprises de l’économie culturelle représentaient 2,1% du PIB suisse en 2018, a indiqué l’OFS mardi dans un communiqué. La valeur ajoutée de l’économie culturelle se montait à 15,2 milliards de francs. Cette valeur ajoutée était moins élevée en 2018 qu'en 2011; le recul est de 1,3% par an en moyenne.

[...] Les domaines les plus importants étaient les arts visuels (30% des entreprises culturelles), l’architecture (21%) et les arts scéniques (16%).

Raisons individuelles

D’après la statistique, la part du secteur culturel était beaucoup moins forte en termes d’emplois (4,5% de l’économie totale), avec 161’433 équivalents plein temps. [...]

En 2019, 28% des travailleurs culturels étaient des indépendants, contre 13% dans l’économie totale, lit-on dans le communiqué. Par ailleurs, 56% d’entre eux avaient un diplôme du degré tertiaire, contre 42% dans l’ensemble de la population active.

Majoritairement des femmes

La part de femmes dans la culture (51%) était plus importante que dans l’économie totale (47%) en 2019. Toutefois, elles exerçaient moins de fonctions de direction ou de cadre (24% des femmes contre 36% des hommes).

En outre, le salaire brut médian était de 7356 francs par mois pour les hommes (6857 dans l’économie totale) et de 6088 francs par mois pour les femmes (6067 dans l’économie totale). Les différences de qualifications, d’expérience ou de fonctions n’ont pas été prises en compte.

L’enquête porte sur les années allant jusqu’à 2019. [...]

ATS/NXP

article complet: https://www.tdg.ch/les-travailleurs-culturels-sont-surtout-des-femmes-230123167976

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La féminisation de la Justice: Pourquoi la justice est-elle devenue si laxiste?

[...] Aujourd’hui, une majorité des postes de titulaires sont occupés par des magistrates. [...]

Une battante qui a ouvert la voie à une féminisation lente mais certaine du pouvoir judiciaire. Aujourd’hui, sur 147 charges de titulaires, 96 sont occupées par des magistrates, ce qui équivaut à 63% des postes.[...]

 

 

Nos artistes réclament des aides prioritaires, pour « sauver la culture »

Publié le 2 mai 2020 - par

Sauver la culture ! On n’entend plus que ça !

https://www.lefigaro.fr/culture/deneuve-besson-huppert-bruel-sy-la-revolte-des-artistes-contre-emmanuel-macron-et-le-gouvernement-20200430

https://www.lemonde.fr/culture/article/2020/04/30/monsieur-le-president-de-la-republique-cet-oubli-des-millions-de-gens-qui-portent-l-art-et-la-culture-reparez-le_6038211_3246.html

Dans une tribune publiée jeudi par Le Monde, Catherine Deneuve, Jean Dujardin, Clara Luciani, Oxmo Puccino, Sandrine Kiberlain, Vincent Lacoste, Isabelle Huppert, et Pierre Niney, Mathieu Amalric, Luc Besson ou encore Léa Seydoux (que des clochards), ont lancé un appel au président de la République, l’exhortant à agir afin de réparer « cet oubli de l’art et de la culture ». Ils reprochent notamment au ministère de la Culture l’absence de précision des mesures mises en place pour aider le secteur, qui « fait vivre 1,3 million de personnes ».

Et oui, touchez pas au grisbi !

Il faut quand même rappeler que le secteur de la Culture est le seul protégé par l’exception culturelle française, privilège qui n’a pas été admis pour l’industrie française qui a été décimée et qui n’est même plus capable de fabriquer des tests et des masques en nombre suffisant.

Il est vrai que tous ces acteurs, comédiens et chanteurs millionnaires ont peur d’être au chômage et, peut-être, de devoir travailler comme tout le monde… allez savoir…

Je n’ai qu’une seule question. Pourquoi seraient-ils prioritaires ?

Par rapport aux commerçants qui ont raté leur saison (après avoir eu deux ans calamiteux, après la crise des Gilets jaunes et la grève des transports pendant les fêtes de Noël…), par rapport aux personnels médicaux qui nous font vivre et qui sont épuisés pour un salaire de misère, par rapport à nos policiers qui sont également épuisés et qui se font insulter, par rapport à toutes les personnes qui travaillent dans ce qui reste d’industrie en France, PME ou groupes plus importants, par rapport aux avocats, par rapport aux professions libérales et indépendantes, par rapport aux artisans, par rapport à tous les métiers « normaux », autres que saltimbanques ?

Il va probablement y avoir en France des milliers d’entreprises en faillite, mais les artistes au narcissisme sans limite poussent des cris d’orfraies dès que l’on touche à leur oseille et veulent, quel qu’en soit le prix (puisque c’est vous qui payez…) continuer à être privilégiés par rapport à tout le reste de la terre (on dirait des Palestiniens…).

Il convient quand même de rappeler que le régime des intermittents du spectacle est probablement le plus généreux et favorable en France, puisqu’il suffit de travailler 507 heures par an, (quand un salarié moyen en travaille 1 645 au moins  (35 heures x 47 semaines), pour toucher son pécule de l’État, et c’est vous qui payez. Vous comprenez, il faut que ces gens-là puissent « s’exprimer » (vous, on s’en fout…), en ayant leur casse- croûte et divers agréments que vous ne pourrez jamais vous payer, assurés par vos impôts.

A minima, s’ils se sentaient solidaire des Français, ils devraient renoncer à quelques avantages… le chômage ne pourrait, par exemple, ne leur être accordé qu’après 1 300 heures…

C’est bizarre, ils n’évoquent jamais le moindre sacrifice à faire de leur côté ? (en fait, les Français étant des veaux, ils ont raison, car avec eux, plus c’est gros, plus ça passe…)

« Solidarité ? Connaîs pas » (non, ça c’est pour vous, et ils n’arrêtent pas de vous le rappeler).

C’est sûr, chanter, jouer la comédie, faire son cinéma, c’est fatigant, et il faut pouvoir aller se reposer dans sa maison de campagne du Luberon, aux USA, ou dans des endroits exotiques…

Habitués à « l’émotion », ils n’hésitent pas à prendre un langage grave… et demandent au chef de l’État (autant s’adresser à Dieu plutôt qu’à ses saints…) « de mesurer la responsabilité qui est ici la vôtre ». Sans quoi « la reprise économique se fera sur le dos de tous ceux qui, comme nous et avec nous, sont dans la discontinuité de l’emploi ».

« Les emplois concernés ne peuvent pas se permettre ces devinettes », affirment les auteurs de la tribune, avant d’énumérer un ensemble de mesures. Les autres métiers peuvent probablement se permettre ces devinettes…

Le secteur fait vivre 1,3 millions de personnes (à vérifier… et surtout belle façon de dire   « c’est pas pour nous… »)

Ils ont tellement peur de perdre leurs esclaves, coiffeurs, maquilleurs, éclairagistes, chauffeurs, secrétaires, et grouillots en tous genres…

Au secours, mon pognon est menacé, je cours ramper aux pieds de l’État pour qu’il maintienne mon onéreux train de vie…

Cette crise sanitaire fait ressortir le meilleur et le pire. On voit que ces « artistes » ne sont que des Narcisses avides de reconnaissance, qui sont prêts à tuer père et mère, y compris et surtout les vôtres, et à vous pomper tout votre pognon.

Déjà que le Festival de Cannes ne peut pas se tenir cette année… (comment vais-je pouvoir baiser des starlettes… ?) Mon Dieu, que vais-je faire si je ne tourne pas pendant un an, et que je ne m’assure pas a minima 150 000 € ? non plutôt 400 000 € ? De quoi vais-je vivre ? Est-ce que je vais devoir quitter Saint-Germain-des-Prés ? Neuilly ? Les 6e et 7e arrondissements de Paris ? Va-t-on m’obliger à aller vivre en banlieue ? (ça ne serait pas humain…), comment vais-je me déplacer ? Vais-je devoir prendre le RER et le métro aux heures de pointe (il paraît qu’il y a plein de monde, et que avec ce virus qui traîne, c’est pas prudent…) ?

Je vous en prie, mon allocation chômage régime 507 heures, c’est un droit ! C’est mon droit !

C’est le même esprit que les racailles.

Leur seule devise : « Moi, Ma gueule et Moi ».

Ces gens-là n’ont jamais honte. Je les supporte de moins en moins.

Et vous, qu’avez-vous envie de leur dire, à tous ces « artistes » ?

Albert Nolle

source: https://ripostelaique.com/nos-artistes-reclament-des-aides-prioritaires-pour-sauver-la-culture.html

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Et en Suisse?

Les acteurs culturels suisses peuvent demander des aides financières

Aide à la culture: l’Etat peut-il se désengager?

Un professeur de New York: “Le totalitarisme de gauche est en train de se déchaîner, nous sommes sur le point de perdre complètement notre culture”

Dans un message d'avertissement clair sur Facebook, Michael Rectenwald, professeur à l'Université de New York, déclare que la civilisation occidentale est assiégée par les totalitaires maoïstes, ajoutant que nous sommes sur le point de «perdre complètement notre culture».

Michael Rectenwald résume la menace qui pèse sur l'Occident dans son message: "Nous subissons une Révolution culturelle de type maoïste - avec le pouvoir des médias, des médias sociaux, de l'académie, de la plupart des entreprises américaines, de "l'État profond" (Nd Schwarze Rose : la classe dominante et/ou des représentants d'intérêt au sein de l'état bureaucratique), du gouvernement fantôme (des individus qui ne sont pas élus démocratiquement, un état dans l'état) et de la plupart des appareils juridiques derrière tout cela ». Le professeur ajoute que "l'anti-Ouest, l'anti-chrétien, l'anti-liberté ravagent nos héritages culturels ainsi que nos arts et lettres contemporains.

 

 

 

 

 

 

Il met en garde: "Toute notre culture est assiégée et subit un démantèlement total et implacable de la justice sociale". Il poursuit "Le totalitarisme gauchiste est hors de contrôle". Nous sommes sur le point de perdre complètement notre culture, les avantages de la civilisation occidentale et tout l'héritage de l'histoire civilisationnelle occidentale."

A la fin de son message, il ajoute encore "Une renaissance majeure et une contre-attaque sont nécessaires et rapidement".

Michael Rectenwald a subi des conséquences en raison de ses opinions par le passé. Il rejoint de nombreux libéraux classiques devenus marginalisés par la gauche (...).

 

 

En réponse aux attaques qui ont suivi son commentaire, il a également écrit : "Comment la gauche ose-t-elle avoir des prétentions de supériorité morale? Les gauchistes au pouvoir ont massacré et emprisonné plus de gens que tout autre contingent dans l'histoire politique. Ne venez pas ici en jouant votre morale supérieure avec moi ou avec autrui, espèce de monstres."

 

 

Voice of Europe / Facebook du Professeur Rectenwald

Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

France : La ministre de la Culture, Françoise Nyssen, a invité mercredi dernier à ouvrir les spectacles aux migrants

Françoise Nyssen a lancé un appel retentissant en faveur des migrants mercredi dernier à Nantes lors des Biennales Internationales du spectacle, devant des centaines de responsables culturels. « Le monde culturel a le devoir d’agir. Offrons-leur un accueil digne de ce nom. C’est notre honneur, celui de notre culture, celui de notre République qui en dépend » a plaidé la ministre de la Culture, rapporte Le Monde.

Suite sur VA

Lésions culturelles simples. La chronique d’Yvan Perrin

Nous avons été nombreux à assister à un échange culturel mettant en scène deux jeunes, l'un blanc, l'autre noir, le premier étant violemment agressé par le second dans une gare jurassienne. Un spectateur a en effet eu l'excellente idée de poster la vidéo célébrant l'exploit sur internet, ce qui a provoqué quelques réactions vigoureuses de la part de certaines personnes peu acquises à ce genre de manifestation d'amour.

Pareil comportement déplacé doit être combattu avec la plus extrême rigueur, ce que la police jurassienne se propose de faire dans un communiqué au ton très ferme. Les autorités puniront avec énergie les fautifs coupables de s'indigner de l'agression et, partant, du comportement de l'agresseur.

On aurait attendu quelques mots de soutien en faveur de la victime qui se serait sans doute bien passée du moment auquel il nous est donné d'assister, ceci manifestement au grand dam du commandant de la police jurassienne. Il n'en est rien.

Il eût été agréable d'apprendre que la police était sur les traces de l'agresseur africain afin de le trainer devant ses juges mais la justice jurassienne préfère s'attaquer à toute personne exprimant son indignation face à l'acte dont nous parlons. Pour bien se faire comprendre, dite justice menace expressément les adeptes de la liberté d'expression des pires maux judiciaires, ceci dans la grande tradition de quelque défunte république populaire. Cela ne l'honore pas mais le Procureur général a manifestement des priorités.

Concluons avec Juvénal qui ne pensait pas si bien dire :

"La censure pardonne aux corbeaux et poursuit les colombes".

 

Yvan Perrin, le 12 octobre 2017

En Europe et dans le Monde, le temps des maîtres et des esclaves ?

Parmi les européens lucides et courageux, il y eut quelque surprise lorsqu’ils entendirent Emmanuel Macron parler d’absence de culture française. Les mêmes divagations ont été répétées en Allemagne, sur la non-existence d’une culture allemande. Toute cette médiocrité concentrée, répétée, acceptée signifie quelque chose de très profond qu’il convient de préciser ici une fois pour toutes. Ces responsables politiques ont raison. Ils nous ont dit leur vérité et nous devons les en remercier. Tout est plus clair désormais pour chacun d’entre nous.

Suite

Lausanne est fatiguée de cultiver la région à ses frais

Le financement de Vidy, de Béjart, de l’OCL et de l’Opéra représente 27 millions par an pour la Ville. Trop, disent ses autorités, compte tenu de leur rayonnement cantonal.

Suite : 24heures.ch

Citons ce commentaire éloquent (au même article) :

« Combien de pourcents de la population fréquentent ces 3 lieux? 1% grand maximum. Et pourtant, c'est bien 100% des citoyens qui les financent. C'est surtout ça qui mériterait une étude et une reconsidération. »

 

Autre article dans 24 heures du 12 janvier 2017 :

« Lausanne est appelée à vendre ses subventions »

« […] En 2015, Lausanne a par exemple investi l'équivalent de 219 francs par SPECTATEUR de l'Opéra, 191 francs pour l'Arsenic et 184 francs pour Vidy. [...] »

 

Cenator, 24 janvier 2017

Pontoglio (I) : 5.000 euros d’amende pour un panneau pro-culture chrétienne

Légende du panneau ci-dessus : Pontoglio Pontoi : village de culture occidentale et de profonde tradition chrétienne. Celui qui n'a pas l'intention de respecter la culture et les traditions locales est invité à s'en aller

Depuis le 30 novembre dernier, chaque personne arrivant à Pontoglio, une commune de 7.000 habitants (province de Brescia), était accueillie par de singuliers panneaux.

On y lisait : "Village de culture occidentale et de profonde tradition chrétienne", et dessous, une invitation à se rendre ailleurs pour celui qui ne respecterait pas la culture locale. Cela a valu à la commune 5.000 euros d'amende même si, entre-temps, espérant éviter une condamnation, les autorités avaient enlevé les panneaux.

L'ordonnance du tribunal de Brescia déclare : "Discrimination collective envers les migrants et envers tous ceux qui professent une religion autre que le Christianisme". Selon le juge, "la tradition chrétienne ne peut être instrumentalisée par un organisme public pour empêcher ou influencer le libre exercice des droits constitutionnels de ceux qui ne se reconnaissent pas dans ce substrat culturel".

La fondation Guido Piccini et l'Association des études juridiques sur l'immigration sont à l'origine de la dénonciation. "Ces panneaux sont contraires aux dispositions du code de la route et sont discriminatoires" avaient-ils accusé; ils demandaient également leur retrait et qu'on les remplacent par d'autres où il serait écrit : "Soyez les bienvenus quelle que soit votre religion, votre culture, votre origine ethnique, votre condition sociale".

Mais le juge a décidé de condamner la commune à un amende de 5.000 euros. Et dorénavant, à l'entrée du village, il n'y aura plus qu'un panneau marron où il sera simplement écrit : Pontoglio

Source en italien / Traduction D. Borer pour Lesobservateurs.ch et Eurolibertés

Les extrêmes-droites sont dans la continuité du nazisme, elles enferment l’autre dans sa culture comme autrefois dans sa race

propagandastaffel

Jérôme Jamin, professeur de science politique et de philosophie politique à l’université de Liège, hier matin (23 mai, peu après 7 h 30) l’invité de la rédaction de RTS La Première, interrogé par Yann Amedro.

http://www.rts.ch/play/radio/linvite-de-la-redaction/audio/linvite-de-la-redaction-jerome-jamin-professeur-de-sciences-politique-et-de-philosophie-politique?id=7724986

Pour lui, les partis d’extrême-droite actuels s’inscrivent dans la continuité du fascisme, sauf que par un changement stratégique insidieux, ils ne parlent plus de race mais de culture ou de religion.

Extraits (un peu abrégés ; minutes 3:30 à 14:10 ; mes commentaires en italiques, peut-être évidents mais manifestement pas pour tout le monde) :

 

Jérôme Jamin : (…) Au début, on pouvait établir des liens forts, sur le plan humain, personnel et idéologique, entre les leaders des années 70 et 80 et des leaders qui ont collaboré pendant la seconde guerre mondiale. Donc on pouvait dire : il y a vraiment une continuité entre le fascisme des années 30 (en clair, le nazisme) et l’extrême-droite des années 70-80 ; je pense notamment en France à Jean-Marie Le Pen (qui avait 12 ans en 1940), mais pas uniquement. Avec le temps, de nouvelles générations sont arrivées, très marquées par le fait qu’ils étaient systématiquement exclus du jeu démocratique à cause des origines sulfureuses du mouvement, et donc ils ont adapté le discours : d’un discours sur les races dans les années 70 ou 80, avec du racisme ouvert et assumé, on est passé progressivement à un discours sur les cultures, donc moins agressif, qui a laissé la place depuis le 11 septembre à un discours sur les religions.

Yann Amedro : Donc vous nous dites que c’est la même chose mais avec un vernis différent ?

JJ : C’est même plus qu’un vernis. C’est un vrai travail idéologique. Aujourd’hui le racisme est unanimement condamné (…) : plus personne en Europe n’ose dire : moi j’appartiens à une race supérieure et il faut exterminer ou enfermer ou punir les races inférieures (…). Par contre, ce discours est adapté. Au lieu de s’en prendre à des individus en fonction de leur couleur de peau, on va s’en prendre à leur culture, en disant que leur culture n’est pas compatible avec la nôtre (pardon, la loi islamique est vraiment incompatible avec notre culture), et que [ce « que » doit être un lapsus, il ne correspond pas à la logique de la phrase] ces gens sont un peu enfermés dans leur culture, comme ils auraient été enfermés dans leur race par le passé. (Falsification grossière : les musulmans s’enferment de plus en plus eux-mêmes dans leur culture, alors que la société d’accueil attendait qu’ils s’intègrent.)

Plus récemment – et c’est beaucoup plus insidieux (sic), parce que ça renvoie à de vrais problèmes et donc c’est très difficile de séparer ce qui est sincère et ce qui est une arnaque idéologique (re-sic) – de plus en plus de partis d’extrême-droite aujourd’hui ont compris que le moyen le plus facile de s’en prendre aux étrangers sans parler de race ni même de culture, c’est de s’en prendre à l’islam. (Je ne savais pas que le moyen le plus facile de m’en prendre aux Portugais ou aux Polonais était de m’en prendre à l’islam.) Parce que du coup ils se positionnent comme des partis démocratiques contre une menace islamiste et ils laissent donc entendre qu’ils ne sont pas des partis extrémistes mais des partis démocrates. Mais la question de l’islam est une question très complexe.

(Il serait sans doute indécent de dire que les Verts ont « profité » des catastrophes de Tchernobyl et de Fukushima. Par contre, le même procédé est tout à fait admis quand il s’agit de critiquer l’extrême-droite. Dans les préjugés entretenus par la gauche, il va de soi que les gens qui tentent d’avertir leurs concitoyens des dangers de l’immigration musulmane massive sont automatiquement discrédités comme des extrémistes qui utilisent l’actualité pour leurs propres intérêts électoraux. À travers les lunettes gauchistes, il est inconcevable que l’on puisse critiquer l’islam pour protéger nos sociétés : on ne peut le faire que par xénophobie et par racisme masqué. Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage. Qui veut jeter l’opprobre sur une personne ou une idée la traite d’« extrême droite », de « populiste », etc. Toutes ces invectives mal définies sont de l'ordre de la propagande, pas de la réflexion, elles empêchent même une analyse sérieuse. Voir aussi https://lesobservateurs.ch/2015/10/19/immigration-pourquoi-il-ny-a-pas-de-debat-en-suede/.)

YA : Je reviens à ma question : au fond, le discours est le même, c’est un discours « « raciste » » (j’y mets tous les guillemets) qui s’est adapté à la démocratie, à la multiculturalité, évidemment qu’il y a la crise migratoire, mais le ressort est le même qu’il y a 40-50 ans ?

JJ : C’est un discours qui considère que l’inégalité est une bonne chose, et qu’il ne faut pas aller contre les inégalités. Il y a des inégalités entre les races, les cultures, les civilisations, les populations, c’est une bonne chose et il faut protéger ces inégalités, grâce notamment à la nation, qui va protéger un groupe contre des ennemis, contre une menace extérieure, contre les réfugiés, contre l’islam, contre d’autres civilisations, et donc en effet, de ce point de vue-là, ça n’a pas changé. Néanmoins – je connais moins le cas du FPÖ, mais en France, par exemple au Front national, si ce principe de l’inégalité est resté, il y a aussi quand même des évolutions, par exemple en matière d’antisémitisme : on trouve moins d’antisémitisme aujourd’hui que par le passé. Donc il y a quand même des évolutions, ce n’est pas uniquement un vernis.

YA : Comment on l’explique, ça, moins d’antisémitisme que par le passé ? On se souvient des petites phrases du père, Jean-Marie. C’est quoi : on ose plus facilement taper sur l’islam aujourd’hui, et moins sur la communauté juive et Israël ?

(Voyons, si la question était d’« oser », on continuerait à taper sur le plus faible comme par le passé, sur la minorité juive, on ne se mettrait pas à taper sur l’islam au moment où il devient de plus en plus fort. Non : l’« extrême-droite » critique l’islam parce qu’elle est la première à comprendre que c’est lui le danger pour notre civilisation.)

JJ : Je dirais deux choses. D’abord, c’est électoralement suicidaire, comme le racisme : c’est très dangereux de s’aventurer dans ce genre de discours, parce qu’on peut très facilement vous cataloguer comme étant d’extrême-droite. Le Jobbik, en Hongrie, ou le British National Party au Royaume-Uni, ont décidé en interne très clairement : la question juive on laisse tomber, on arrête, c’est électoralement suicidaire. Ça c’est la stratégie.

Maintenant il y a une autre explication, c’est qu’on trouve à l’extrême-droite des gens qui considèrent qu’Israël est le seul pays qui parvient à être dur avec les Arabes. Et donc Israël apparaît parfois comme un modèle de ce que devrait être l’Occident aujourd’hui. (…) C’est assez paradoxal, mais l’État d’Israël, qui était mal vu à l’extrême-droite par le passé, devient dans certains discours le modèle à suivre si on veut se protéger contre une prétendue (sic) islamisation de l’Europe (Non Monsieur, l’islamisation n’est pas prétendue, elle est déjà en cours ! N’avez-vous jamais entendu parler de Molenbeek ?)

YA : (aborde la question du populisme)

JJ : (…) C’est particulièrement simple : le populisme, ce n’est pas une idéologie, c’est simplement une rhétorique qui oppose le peuple aux élites. De ce point de vue, le populisme peut être de gauche, de droite, d’extrême-gauche et d’extrême-droite : Berlusconi, Schwarzenegger, Marine Le Pen, Hugo Chavez (…) tous opposent un peuple à une élite, sauf que le « peuple » n’aura pas le même sens (…) et l’ « élite » non plus. C’est une matrice peuple/élite qui va se greffer sur des idéologies [différentes] (…) et franchement le populisme n’est pas spécialement une menace pour la démocratie, alors que l’extrême-droite représente une menace.

YA : Ah, vous dites que le populisme n’est pas forcément une menace pour la démocratie, là je vous demande de développer un peu (…).

JJ : C’est un discours simplificateur. On pourra toujours dire que la simplification est une menace pour la démocratie… mais connaissez-vous beaucoup d’hommes politiques capables de ne pas simplifier ? Vous devez aujourd’hui être capable de faire passer des discours complexes facilement, donc vous devez simplifier. Le populisme est sans doute une simplification permanente là où l’acteur politique traditionnel ne simplifiera pas tout le temps. Le populisme, au lieu de décrire la grande complexité de notre société, c’est une simplification qui dit : le peuple n’y est pour rien, c’est à cause des élites (selon les pays, les élites seront la finance et les banques, les bureaucrates de Bruxelles, les apparatchiks de Washington, les « fils de », les gens qui appartiennent à une caste). Ce n’est peut-être pas un discours très sympathique, mais ça ne met pas fondamentalement en danger la démocratie.

Alors que l’extrême-droite, qui est une idéologie, comme l’est l’écologie politique, le socialisme, le libéralisme, considère que les inégalités entre les peuples, les races, les cultures sont une bonne chose et qu’il faut encourager. C’est un tout autre registre. (…)

YA : (question sur Orban et le Jobbik) (précisons qu’Orban n’appartient pas au Jobbik).

JJ : (Ici je me permets de sauter certains arguments) et donc la violence du clivage peuple-élite est tout à fait différente si vous prenez du populisme d’extrême-droite que si vous prenez du populisme de gauche ou d’extrême-gauche. (…) Pour Orban, comme beaucoup d’autres, l’Europe est une opportunité. Parce qu’il est clair que l’Union européenne pose des problèmes de dynamique démocratique. On sait tous que l’UE présente certains avantages mais qu’il y a aussi des problèmes en termes de démocratie (…) Donc c’est une opportunité pour ces partis, parce qu’ils peuvent se positionner comme des démocrates qui vont dénoncer une dérive qui ne s’occuperait pas des peuples correctement.

YA : (revient à l’Autriche et demande si les 50 % de voix obtenus par Norbert Hofer et le FPÖ sont inquiétants) (les résultats définitifs n’étaient pas encore connus)

JJ : Non (…) ce qui se passe en Autriche aujourd’hui n’est ni plus ni moins grave que lorsque Marine Le Pen sera au deuxième tour des élections présidentielles (…)

 

Terminons par cette citation du Lieutenant-Colonel CERISIER, « Guerre à l’Occident, Guerre en Occident, p. 106-107 :

 

Prise de contrôle des esprits

L’opération de prise de contrôle des esprits tient compte du sexe, des générations, des religions, des statuts sociaux. Et aussi, ce qui est très important, de l’appartenance à l’une des classes ci-après.

Les amis. Ils regroupent la OUMMA et tous ceux qui, n’appartenant pas à cette communauté, sont acquis ou favorables aux « thèses » des tenants du Système islamique : les islamo-collabos. Ces amis, il faut les galvaniser, entretenir leur flamme, et les contrôler afin de pouvoir utiliser leur « force » au mieux des intérêts de la guerre contre l’Occident.

Les ennemis. Ils regroupent les infidèles, les mécréants, et aussi les musulmans foncièrement démocrates, qu’il va falloir anesthésier, culpabiliser, ridiculiser, diaboliser... afin de les affaiblir. Mais, surtout, il faut absolument neutraliser les patriotes. Dans une phase plus avancée de la guerre de type révolutionnaire, il conviendra de les éliminer physiquement, parce que dangereux pour la « cause ».

Les « idiots utiles ». Ils regroupent les naïfs, les ignorants des faits et réalités, les idéalistes, les rêveurs, les anarchistes, les révolutionnaires de salon. Ils sont cibles des actions destinées à les faire basculer dans le champ des amis ou dans celui qui ne constitue qu’une sous-classe : les pleutres, ces derniers, dans les années 80, auraient préféré être « plutôt rouges que morts ».

La prise de contrôle des esprits est réalisée à l’aide d’une ou plusieurs des actions suivantes : manipulation et intoxication des citoyens occidentaux quelle que soit leur religion, aux fins de démobilisation, et mobilisation, si nécessaire de manière forcée, des musulmans d’Occident.... »

 

Cenator, 24 mai 2016

 

Discours de Viktor Orban : « le temps est venu d’empêcher la destruction de l’Europe». NDLR. Une belle leçon pour tous les “soumis”

Discours de Viktor Orban, Premier Ministre de Hongrie, pour la célébration de la fête nationale du 15 mars, au Jardin des Musées à Budapest avec l’accompagnement bruyant des manifestants gauchistes en marge de cette célébration.

o=o=o=o=o

 

« Serons-nous un peuple d’esclaves ou un peuple libre ? *

Nous ne permettrons pas aux autres de nous dire qui nous laissons entrer dans notre maison et dans notre pays, avec qui nous voulons vivre, et avec qui nous allons partager notre pays.

C’est pour cela que nous refusons les installations forcées de populations … et nous ne permettrons, ni les chantages ni les menaces. »

Le premier ministre a déclaré que le temps était venu de sonner le tocsin, de se retourner contre les forces hostiles, de résister et de rassembler nos alliés.

« Le temps est venu de brandir les drapeaux des nations fières, le temps est venu d’empêcher la destruction de l’Europe et de préserver l’avenir de l’Europe.

Le temps est venu de demander à tous les citoyens et toutes les nations européennes, quelle que soit leur affiliation politique, d’être unies, … de s’unir ; l’unité de l’Europe doit être rétablie.

Les dirigeants européens et leurs citoyens ne peuvent plus vivre dans deux mondes séparés. »

[…]

Viktor Orbàn a expliqué que le peuple hongrois est fait de gens qui se lèvent pour la vérité, et se battent pour elle s’il le faut, mais il ne cherche pas inutilement des ennuis, car il sait qu’il arrive à un meilleur résultat en vivant en paix que par des temps troublés.

« Pendant 170 ans, nous n’avons choisi que deux fois le chemin de la révolution, ainsi l’histoire moderne de l’Europe a conservé ces deux révolutions hongroises, les événements de 1848 et de 1956. »

[…]

Il a souligné que la vie contemporaine hongroise est l’héritière intellectuelle des révolutions de 1848 et de 1956, cette tradition d’esprit révolutionnaire est le rythme cardiaque qui dirige la vie politique, économique et intellectuelle de la nation. Aujourd’hui encore, l’impulsion de 48 et 56 et ses idéaux coulent dans nos veines et dans l’esprit de la nation. […]

Il a indiqué que l’héritage de 1919 vit toujours avec nous, … bien heureusement en agonisant.

Et si cet héritage ne recevait pas une grande perfusion politique et idéologique, des arrosages de secours de l’étranger, alors, après que les feuilles et les branches se soient desséchées, les racines se dessécheraient également, la terre hongroise deviendrait aséchée pour faire pousser leur internationalisme.

« Nos révolutions ont été conduites par des citoyens respectables, médecins, ingénieurs, artisans honnêtes, agriculteurs et travailleurs qui étaient animés par des sentiments nationaux. Les chevaliers des révolutions hongroises ne sont pas des utopistes aliénés, ni des esprits perturbés par l’idée du bonheur universel.

Un homme sensé, qui élève ses enfants et construit sa vie en travaillant, sait que le désordre, le bouleversement des habitudes de vie amène rarement de bonnes choses.

[…]

Les révolutionnaires de 1848 et de 1956 ne voulaient pas démolir nos églises pour rebâtir sur ses ruines les édifices d’une nouvelle tyrannie. Nos chansons ne peuvent pas être chantées par des foules enchaînées, la révolution de Pest n’est pas le poème du chaos, mais une histoire majestueuse qui révèle les blessures glorieuses de la nation hongroise.

Nous devons nous demander si nous voulons garder l’héritage que nos aïeux nous ont laissé et nos réflexions à ce sujet devront utiliser des unités de mesures appropriées à nos aspirations.

Aujourd’hui les étoiles de l’Europe sont si vacillantes que nous devons envisager d’avoir à faire face à des épreuves qui déboucheront sur la question : « Voulons-nous être un peuple libre ou esclave ?». (citation des lignes bien connues du poète de la révolution de 1848, Petôfi Sandor).

L’UE est si faible, si fanée, sans force, comme une fleur qui est rongée par un ver invisible.

Voulons-nous construire un beau pays libre, digne, respecté de tous ? Le sort des Hongrois est si imbriqué avec le destin de l’UE, que nous ne pouvons pas être libre si l’Europe ne l’est pas.

L’Europe n’est pas libre parce que la liberté commence par pouvoir dire la vérité, ce qui est actuellement interdit.

Il est interdit de dire que ce ne sont pas des réfugiés qui arrivent sur nos sols mais une menace d’invasion.

Des dizaines de millions de personnes sont prêtes à envahir nos pays, ces masses amènent des crimes et la terreur.

Ces masses humaines, venant d’autres civilisations, sont un danger pour notre mode de vie, notre culture, nos coutumes, nos traditions chrétiennes.

Ceux qui sont déjà chez nous, au lieu de s’intégrer et de s’adapter, ont érigé un monde à part, avec leurs lois, leurs idéaux et ils sont en train de faire exploser l’Europe séculaire, millénaire.

Ces masses humaines sont dirigées vers nous, il ne s’agit pas d’une chaîne d’évènements inattendus, mais d’un plan délibéré.

Aujourd’hui, il est interdit de dire à Bruxelles que des dirigeants œuvrent pour acheminer le plus rapidement possible ces masses d’étrangers pour nous coloniser. Cette colonisation vise à remodeler la totalité de l’Europe au niveau religieux et culturel, à transformer ses bases ethniques, à éliminer ainsi le dernier obstacle – les Etats-nations – pour établir « l’ordre international ».

Bruxelles a volé et englouti par tranches les souverainetés nationales des peuples, et beaucoup de ses fonctionnaires travaillent au plan « États-Unis d’Europe », plan auquel personne n’a jamais donné son accord.

Désormais, les citoyens européens ont peut-être compris que notre avenir est en jeu. Non seulement, notre prospérité est en danger mais également notre sécurité, notre existence pacifique.

La migration est comme une cours d’eau qui, par la force du courant, emporte ses rives.

Cette invasion nous a été présentée comme une affaire humanitaire alors qu’il s’agit de la conquête de nos territoires

Ce danger ne s’abat pas sur nous comme une guerre ou une catastrophe naturelle mais d’une manière inhabituelle. Cette invasion nous a été présentée comme une affaire humanitaire alors qu’il s’agit de la conquête de nos territoires, de l’occupation de nos espaces.

Les nations européennes somnolaient dans la prospérité, elles ont enfin compris le danger mortel qui menace les principes sur lesquels l’Europe chrétienne s’était construite :

– la coexistence de nations libres et indépendantes,

– l’égalité en droit des hommes et des femmes,

– la concurrence loyale,

– la loyauté, l’honnêteté, l’humilité, la justice et la miséricorde.

Le troupeau des incorrigibles guerriers des droits de l’Homme ressent une irrésistible envie de nous faire la leçon et de nous accuser. Les Hongrois seraient un peuple isolationniste, un peuple hostile à l’ouverture alors que l’histoire de la Hongrie est également le résultant d’une fusion de cultures et d’influences externes. Celui qui est arrivé comme un nouveau membre de famille, comme un associé, ou pour sauver sa vie, nous l’avons laissé entrer et il a pu trouver une nouvelle maison chez nous.

Cependant, l’arrivant a toujours rencontré des oppositions, s’il est venu dans notre pays dans le but de le transformer à son image, en nous forçant d’accepter sa présence, ou qu’il soit venu contrairement à notre volonté.

« Si vous voulez arrêter l’invasion, alors, tout d’abord, c’est Bruxelles qui doit être freinée. »

Au début, seulement quelques centaines veulent franchir nos portes puis des milliers, mais aujourd’hui, aucun dirigeant européen n’ose jurer sous serment que les uns ou deux milles à répartir ne seront pas plutôt des dizaines et des centaines de milliers. »

Pour Viktor Orbàn, l’avenir de l’Europe n’est pas en danger, en premier lieu, par les envahisseurs qui veulent s’installer chez nous ; ce qui compromet en premier lieu l’avenir de l’Europe aujourd’hui, c’est l’obsession de l’internationalisme de Bruxelles.

Nous ne pouvons pas laisser Bruxelles se mettre au-dessus de la loi

« nous ne voulons pas qu’ils aillent à la chasse de nos femmes et nos filles »

« Nous ne nous laisserons pas forcés à avaler le fruit amer de la politique d’immigration cosmopolite. Nous ne voulons pas importer en Hongrie le crime, le terrorisme, l’homophobie, l’antisémitisme des incendiaires de synagogues, des zones de non-droit, des émeutes de voyous, des émeutes d’immigrés, des gangs, nous ne voulons pas qu’ils aillent à la chasse de nos femmes et nos filles…

Nous ne permettrons pas aux autres de nous dire qui nous devons laisser entrer dans notre maison et dans notre pays, avec qui nous allons vivre ensemble, avec qui nous allons partager notre pays.

Nous savons comment cela se passe avec eux : tout d’abord ils se permettent de nous dire qui nous devons accepter, puis de nous dire que nous serons obligés de servir ces étrangers dans notre propre pays, puis nous arrivons, finalement, à être expulsés de notre propre pays.

C’est pourquoi nous n’accepterons aucune installation forcée et nous n’allons pas céder, ni devant les chantages, ni devant les menaces. »

Viktor Orbàn a encore affirmé :

« les dirigeants européens et les citoyens ne peuvent plus vivre dans deux mondes séparés comme c’est le cas aujourd’hui. »

Il a ajouté que l’unité de l’Europe doit être rétablie, les peuples d’Europe ne peuvent pas être libres individuellement si nous ne le sommes pas ensemble. Le Premier ministre a souligné que si nous travaillons ensemble, nous allons réussir, … si nous tirons chacun de notre côté, nous allons chuter ensemble ; ou nous allons nous en sortir ensemble ou pas du tout. Aujourd’hui, telle est la loi.

« La tâche qui nous attend, nous les Hongrois, et les pays d’Europe centrale qui ont encore leur bon sens – mais aussi les autres peuples européens -, c’est de vaincre, de réécrire et changer le destin qu’ils nous ont réservé. »

Viktor Orban a également parlé du livre du destin dans lequel le sort des Hongrois avait été écrit à l’avance :

« on ne peut rien faire contre l’Empire des Habsbourg, et si les Hongrois s’étaient contenté de cela en 1848, cela aurait signifié que notre avenir aurait été remis à son destin : les Hongrois auraient été dilués dans la mer allemande. »

Il a ajouté que le livre du destin était également écrit en 1956, … il était écrit que les pays occupés et soviétisés restent jusqu’à ce que le patriotisme s’éteigne dans le dernier magyar, et si nous avions acquiescé, nous aurions rempli notre destin : la mer soviétique aurait dilué les Hongrois.

« Les forces mondiales cachées et sans visage vont supprimer les particularités, les spécificités des anciennes nations pour mélanger des cultures »

Il a attiré l’attention sur le livre du destin actuel, … il y est écrit que les forces mondiales cachées et sans visage vont supprimer les particularités, les spécificités des anciennes nations pour mélanger des cultures, des religions, des masses humaines, jusqu’à ce que la fière diversité et de notre Europe devienne un magma anémique et obéissant. Si nous acquiesçons à cela, notre destin sera accompli et nous serons absorbés, digérés dans la panse énorme des Etats-Unis d’Europe.

Viktor Orban a relevé :

« Nous, les Hongrois et les Polonais, savons comment faire pour réécrire notre histoire. On nous a appris que l’homme ne peut faire face au danger que s’il est courageux. C’est pourquoi nous devrions chercher dans notre histoire des leçons de courage. »

Le Premier ministre a souligné la nécessité de s’engager d’abord dans son propre cœur.

Viktor Orban a ainsi conclu son discours :

« Naturellement, nous devons répondre à la question ‘Qui va décider de notre destin ?’ avec une voix si forte qu’elle traverse sept frontières.

Serons-nous des esclaves ou des hommes libres ?

C’est la question qui se pose !

Répondez ! »

 

* il s’agit d’un poème que chaque hongrois connaît par cœur :

Debout Hongrois, la patrie nous appelle !

C’est l’heure : à présent ou jamais !

Serons-nous esclaves ou libres ?

Voilà le seul choix, décidez !

De par le dieu des Hongrois nous jurons,

Oui, nous jurons,

Que nous ne serons jamais plus esclaves !

 

 

Cet article a paru d’abord sur Dreuz.info.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : ©, traduction et adaptation, P. Kandel pour Dreuz.info.

Source : fidesz.hu

Le pouvoir remplaciste

Sur une constante du pouvoir remplaciste

Le parti de l’In-nocence remarque à quel point le pouvoir remplaciste — celui qui encourage, promeut et accélère le changement de peuple — est résolu à humilier et salir de toutes les façons possibles la civilisation à laquelle il entend substituer le multiculturalisme déculturé.

Dans le même temps que le grec et le latin disparaissent de fait de l’enseignement scolaire, que les programmes d’histoire sont révisés pour donner à l’islam une place mieux assurée que celle du christianisme médiéval, qu’une proportion incompressible de musiquette est imposée dans toutes les émissions de la station de radio censément culturelle.

Dans le même temps un vagin géant, délicate allusion à Marie-Antoinette, est installé au centre de la plus belle perspective du parc de Versailles.

Les imbéciles cadenas du pont des Arts sont remplacés, au cœur de la plus grande splendeur de Paris, par du “street art” (voir photo ci-desssus) qui trouve le moyen d’être encore plus laid et plus bête qu’eux ; et voici que le Premier ministre, à présent, se déclare résolu à la démolition des serres d’Auteuil au profit des courts de Roland-Garros, théâtre d’une des manifestations les plus frelatées et claniques du sport-spectacle.

La constante, de toute part observable, est sans cesse d’avilir, d’enlaidir ou d’effacer l’héritage, coupable, pour les socialistes, d’être celui d’une classe détestée et, pour les remplacistes, qui souvent sont les mêmes, celui d’un pays dont ils ne veulent plus.

Source

Alice Bah Kuhnke élue Ministre de la Culture de Suède en octobre 2014

NDLR : Cette information nous avait échappée à l'époque, c'est pour cette raison que nous ne la mettons qu'aujourd'hui

 

Alice Bah Kuhnke, photo ci-dessus, (ndlr,voir aussi ici d'autres photos d'elle disons....plus olé, olé), une métisse de 42 ans, originaire de la Gambie, est désormais le nouveau ministre suédois de la Culture et de la Démocratie.

Née d'un père gambien et d'une mère suédoise, Alice est une ex-animatrice de télévision et un des membres fondateurs du groupe de réflexion dénommé Sektor3, une cellule de réflexion suédoise dont l'objectif est, entre autres, d'analyser et de sensibiliser à l'importance des organisations de la société civile.
Alice Bah a grandi à Horda dans la province de Smayland, auprès de sa mère suédoise.

Selon des informations parvenues ce week-end à Banjul, la capitale gambienne, Alice Bah a été nommée au gouvernement en ce début du mois d'octobre 2014.

Sources ICI  ICI et ICI

Réappropriation de leur identité par les Européens

Œuvrer à la réappropriation
de leur identité par les Européens

Les citoyens actuels de l’Europe mésestiment le rôle joué par leur civilisation dans l’histoire du monde. Cet effacement mémoriel anticipe l’acceptation d’une disparition collective.

Refusant une telle extinction, l’Institut ILIADE pour la longue mémoire européenne entend œuvrer à l’affirmation de la richesse culturelle de l’Europe et à la réappropriation de leur identité par les Européens.

Suite

Fabrice Lucchini : “On est pris dans un processus d’abrutissement et d’aliénation”. [audio]

Interview de Fabrice Lucchini sur le film "Gemma Bovary" inspiré de Flaubert. Il nous parle aussi de son amour pour la littérature et de son pessimisme sur la culture de nos contemporains.

(...)

A 4'30''

«Personne ne peut rien faire là... On est pris dans un processus d'abrutissement et d'aliénation, de bêtise, de vulgarité, admirable. Tout ça va finir, comme disait Nietzsche, dans la canaille.
(...) J'arrive de l'île de Ré et quand je vois que dans les plus beaux paysages ils ont leurs portables et qu'ils se cassent la gueule parce qu'ils savent pas faire du vélo, on se dit que ça y est, on y est...
Et tu vois toutes les connasses en train de donner des coups de fil, en train de conduire, écraser des gosses ou des chiens qui valent bien plus que ce qu'ils sont eux...
Non, non cette époque est abjecte, elle est grotesque. Y a même pas à être révolté, elle est absurde. »
Fabrice Luchini

(...)

Interview complet :

Une “avancée” dans la culture parisienne? A ne pas manquer?

La journée mondiale du PROUT au Parc de la Villette, Paris

Envie de vivre en famille une journée fun et originale ? Alors rendez-vous au Parc de La Villette, ce samedi 20 septembre 2014, pour découvrir la Journée Mondiale du Prout imaginée par Cartoon Network & Canal Sat. Tyrolienne géante, bar à donuts le plus gros prout du monde et nombreuses surprises vous attendent.

La Journée Mondiale du Prout avec Bapt&Gael   (NDR : c'est d'un goût !!!)

Voilà un évènement que vos enfants risquent d’adorer ! Cartoon Network et Canal Sat invitent en effet les petits et les grands à un rendez-vous drôle et décalé : la Journée Mondiale du Prout.

Cette manifestation gratuite se déroulera au Parc de la Villette, le samedi 20 septembre 2014 de 10h à 18h, et promet de belles surprises.

Lors de cette journée, un défi original sera proposé aux familles : celui de battre un record du monde hors du commun, homologué par un juge officiel du Guinness World Records.

Pour ce faire, le Parc de La Villette accueillera le plus grand coussin péteur jamais créé.

Imaginé et conçu en exclusivité pour la Journée Mondiale du Prout, ce coussin de 25 m² permettra aux familles de relever un défi insolite : réaliser les plus gros prouts du monde !

Toute la journée, petits et grands pourront ainsi s’élancer et rebondir sur Jake, fidèle compagnon de Finn, les héros de la série Adventure Time devenu plus gros coussin péteur du monde !

Mais ce n’est pas tout puisque plus de 250m2 d’animations gratuites seront proposées :

  • La tyrolienne géante Oncle Grandpa
    Pour tous les amateurs de sensations fortes, Oncle GrandPa réserve une surprise de taille : une tyrolienne géante ! Après l’ascension de la tour, c’est un voyage empli de frissons qui attend tous les aventuriers !
  • Le Bar à donuts Steven Universe
    Steven vous ouvre les portes de son Big Donut dans lequel tous les gourmands pourront laisser libre cours à leur créativité en personnalisant leurs gâteaux : glaçage, toppings, …

Sans oublier des projections de dessins animés, ateliers masques et coloriages… et une borne photo pour immortaliser son record ou encore la possibilité de rencontrer les deux parrains de cette Journée Mondiale du Prout : le duo de youtubers Bapt&Gaël !

Infos pratiques :
Journée Mondiale du Prout
Le samedi 20 septembre 2014
Horaire : De 10h à 18h
Parvis Myboat de La Villette 
Gratuit

Source

Culture : les supporters de foot japonais nettoient le stade après le match

A la suite du match Japon-Cote d'Ivoire (coupe du monde de football), les supporters japonais ont nettoyé leur tribune.

Alors que le stade se vidait, des équipes de supporters japonais ont arpenté les gradins avec des sacs-poubelle pour tout nettoyer. C'est une pratique habituelle des supporters japonais, connus pour leur respect de la propreté. Photos ci-dessous

Sources : Sports.yahoo.com  - PolicyMic

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