Démission de Burkhalter: Le Nouveau mouvement européen suisse et le socialiste François Cherix pleurnichent

Preuve si besoin était encore que Burkhalter servait les intérêts de S. Sommaruga comme les Observateurs.ch l'ont relevé à maintes reprises.

Dès lors, il était très facile pour le PS d'avoir la majorité au Conseil fédéral avec une telle marionnette au service de la gauche.

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La démission de Didier Burkhalter du Conseil fédéral «n'est pas une bonne nouvelle» pour la Suisse, avertit le coprésident du Nomes François Cherix. Selon lui, les blocages dans le dossier européen ne sont pas étrangers au «découragement» de Didier Burkhalter.

«Nous courons le risque absolu que l'on descende encore d'un cran dans l'europhilie des ministres», déclare le coprésident du Nouveau mouvement européen suisse (Nomes) dans un entretien diffusé samedi par la Tribune de Genève et 24 Heures.

 

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Démission du Conseiller fédéral Didier Burkhalter

Le dossier européen n'a pas pesé dans le choix de Didier Burkhalter de démissionner, selon lui. Mais le Conseil fédéral a besoin de se renouveler, a-t-il lancé devant la presse mercredi à Berne.

«Ce n'est pas la question européenne ou la position du Conseil fédéral sur ce dossier qui m'a fait faire ce pas de côté», a assuré Didier Burkhalter lors d'une conférence de peresse. Le dossier européen n'est pas facile, c'est vrai. «Mais j'en ai vu d'autres.»

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Nos remerciements à Suspicious Alpaca

Rappels:

Didier Burkhalter voulait verser les 1,3 milliard de francs exigés par l’UE sans contrepartie!

Didier Burkhalter prend la défense des migrants érythréens, au détriment de notre pays

Interdiction d’entrées aux USA: Burkhalter prend la défense des musulmans et parle de discrimination. (Vidéo)

Adieu la Suisse ! Le conseiller fédéral Burkhalter va jusqu’au bout. Soumission aux juges de l’UE sur toute la ligne.

 

 

 

 

 

Espion en Allemagne: Burkhalter veut “oublier cette vieille affaire”. Le Blick exige des explications.

Christian Hofer: A noter que cet espion aurait visiblement fait double jeu. Le Conseil fédéral tente ici de cacher une affaire dont il est responsable.

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Le quotidien alémanique publie une lettre ouverte courroucée au chef du DFAE pour sa vision de l'affaire de l'espion suisse en Allemagne.

Interrogé par «Blick», le Neuchâtelois estimait lundi ainsi que cette affaire était une «vieille histoire» et qu'aujourd'hui, on vivait dans «un monde très différent». Il soulignait «qu'en 2017, il faut vivre en 2017 et oublier un peu ce qui s'est passé en 2014, 2012 ou 2011.» Selon lui, le Conseil fédéral avait été informé en 2011 et il n'y avait eu aucune faute dans la communication.

«A quel point les secrets que pourrait dévoiler l'espion sont-ils explosifs? Qui exactement lui a confié ce mandat douteux? Pourquoi? Qui savait tout cela? Qui est responsable de ce dilettantisme?» demande ainsi «Blick» à Didier Burkhalter. Et de l'apostropher: «oublier peut être dangereux. Et vous ne voudriez pas oublier l'année 2009, celle où vous avez été élu.»

Le quotidien critique vertement le ministre: vos paroles ne sont pas seulement étranges, elles sont aussi un affront! Envers l'espion qui a agi au nom de notre pays avec l'approbation du Conseil fédéral et qui se retrouve aujourd'hui en prison. Envers aussi les citoyens qui vous ont élu et pour qui votre demande est condescendante et insultante. Dans ce monde actuel «très différent», nous voulons des explications. Et pas qu'un peu, conclut le «Blick».

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Didier Burkhalter voulait verser les 1,3 milliard de francs exigés par l’UE sans contrepartie!

Christian Hofer: Vous pouvez noter les termes employés pour parler de l'UDC "hurler" comme si ce parti était hystérique alors que la violation de la Constitution à plusieurs reprises (extension de la libre circulation avec la Croatie et non application de l'initiative contre l'immigration de masse) ne gêne aucunement ce journaliste.

Non seulement notre peuple ne compte plus pour ce Conseil fédéral mais encore Didier Burkhalter s'agenouille promptement devant cette entité supranationale qui attaque sans cesse la Suisse, comme si l'argent des travailleurs helvètes appartenait de facto à l'Union Européenne.

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Didier Burkhalter voulait verser la somme exigée par l’Europe sans contrepartie. Le Conseil fédéral a stoppé la manœuvre.

Si le Conseil fédéral suivait son ministre des Affaires étrangères, Didier Burkhalter, les treize pays de l’UE concernés (les pays de l’Est) recevraient en tout 1,3 milliard de francs sans condition. Le Département de l’économie de Johann Schneider-Ammann abonde dans son sens. Il craint que les bureaux d’aides ne ferment si l’argent n’est pas versé rapidement comme prévu. Pourtant, le Conseil fédéral a gelé le dossier exigeant d’examiner les implications stratégiques avant de trancher. Si l’UDC souhaite cesser de payer, les conseillers fédéraux des autres partis veulent négocier des contreparties avec Bruxelles.

 

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Mais le dossier est chaud : si la Suisse verse sans conditions le montant convenu, l’UDC va hurler que l’initiative sur l’immigration de masse n’a pas été encore mise en œuvre, que l’on s’aplatit devant une UE qui n’a pas esquissé la moindre concession en matière de libre circulation. Difficile à faire avaler aux citoyens, d’autant plus que l’initiative RASA veut défaire les exigences de l’initiatives UDC acceptée le 9 février 2014.

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Interdiction d’entrées aux USA: Burkhalter prend la défense des musulmans et parle de discrimination. (Vidéo)

Christian Hofer: Ce même Conseil fédéral se fiche éperdument lorsque des mesures coercitives sont imposées aux Suisses, notamment par le biais de la nouvelle loi sur les armes alors que ce durcissement a été établi à la suite d'attentats musulmans. Il en a été de même lors de l'application contre l'immigration de masse: la défense des intérêts de notre population n'existe tout simplement plus.

Ici, nos politiciens défendent spécifiquement les intérêts des musulmans et rien d'autre. Cette différence de traitement n'heurte évidemment pas la sensibilité de nos représentants apatrides.

A noter que ce même Conseil fédéral "oublie" que les non musulmans sont discriminés depuis des siècles:

Coran 9:28: 

Ô vous qui croyez! Les associateurs ne sont qu’impureté: qu’ils ne s’approchent plus de la Mosquée sacrée, après cette année-ci(8). Et si vous redoutez une pénurie, Allah vous enrichira, s’Il veut, de par Sa grâce. Car Allah est Omniscient et Sage.

Bien entendu, lorsqu'il est question de la discrimination dans l'islam à l'égard des non musulmans, on tait toute notion des Droits de l'Homme.

On notera que Burkhalter va encore plus loin, jusqu'à trouver des excuses aux attentats: "Plus vous attisez les frustrations de certains groupes de la population, plus vous les qualifier généralement négativement, plus vous risquez d'accroître encore les dangers notamment du terrorisme." Il convient donc de faire profil bas, de tout accepter, la dhimmitude étant garante de paix et de sécurité. Il n'y a qu'à voir le sort des chrétiens d'Orient qui ont été trahis par leurs propres voisins musulmans!

On comprend bien que Trump dérange notre Conseiller fédéral, notamment parce que ce président américain tient ses promesses et ne trahit pas son peuple, contrairement à nos politiciens qui nous ont vendus plus d'une fois à l'Union Européenne.

De plus, on aimerait que ce simplet nous explique pourquoi la Suisse, qui est neutre et qui verse chaque année des centaines de millions d'aide pour le développement des pays musulmans, a dû faire face à un risque d'attentats islamiques.

Bien entendu, le discours de Burkhalter n'est pas applicable pour les "populistes", entendez par là les gens opposés à l'immigration et à l'islam. Les politiciens de gauche se sont attaqués à de nombreuses reprises (ici, ou ici et encore ici) à une partie de notre population sans jamais y voir un problème d'éthique ni craindre la stigmatisation de certains Suisses ni subir une quelconque remarque de la part de ce Conseiller fédéral. Encore une fois ici, on offre aux musulmans ce qu'on interdit aux patriotes.

Enfin on n'échappera pas au sophisme bien-pensant: "La fermeture n'est pas synonyme de sécurité." Ce Conseiller fédéral devrait dire ses âneries aux familles des victimes allemandes, une Allemagne qui a accepté plus d'un million de migrants avec le sourire mais qui a dû faire face à plusieurs attentats islamistes et de très nombreuses agressions sexuelles malgré son ouverture! On ne l'a guère vu monter au créneau contre l'immigration musulmane lorsque les Européens subissaient massivement toutes ces attaques.

Mais il est vrai que pour ce genre d'individu, les victimes européennes ne comptent pas!

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"Il y a deux problèmes, un problème pratique et un problème de valeurs", a expliqué à la RTS le conseiller fédéral Didier Burkhalter, à propos du décret promulgué vendredi soir par le nouveau président américain Donald Trump. Celui-ci interdit temporairement l'accès aux Etats-Unis aux réfugiés et aux ressortissants de sept pays, à savoir la Syrie, l'Irak, l'Iran, le Soudan, la Libye, le Yémen et la Somalie.

Le premier problème concerne les personnes qui ont un lien avec la Suisse, qu'elles soient binationales ou alors qu'elles travaillent en Suisse et doivent se rendre régulièrement aux Etats-Unis. "Il y a des incertitudes et des problèmes pratiques", observe le Neuchâtelois qui rappelle: "On peut prendre aux Etats-Unis toutes les mesures que l'on souhaite en matière d'immigration, mais il faut être conscient des conséquences".

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Pour Burkhalter «Blocher met en péril le bilatéralisme»

Le stratège UDC et ancien conseiller fédéral Christoph Blocher a lancé vendredi une campagne contre ce projet d'accord. Son comité contre une «adhésion insidieuse à l'UE» craint avant tout la reprise automatique de la législation européenne et la prévalence du droit européen sur le droit suisse.

Didier Burkhalter défend, lui, le principe d'un accord-cadre institutionnel. «Si nous avons accès au marché européen, nous ne pouvons pas utiliser notre propre législation, il faut les mêmes règles pour tous», relève-t-il. Et si celles-ci changent, il faut alors aussi adapter les lois suisses. «En combattant cet accord, Christoph Blocher met en péril le bilatéralisme».

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Didier Burkhalter au sujet du terrorisme : Pas un seul mot sur l’islam ou l’immigration de masse

Christian Hofer: En clair: les Occidentaux ne sont là que pour payer pour un dogme étranger dont ils ne sont pas responsables. Pas une seule critique à l'encontre du Pakistan, du Qatar, de l'Arabie Saoudite... On appréciera aussi la manipulation de cet hypocrite, agitant les droits humanitaires qui sont opposés à notre propre sécurité puisque nombre de terroristes se sont fait passer pour des réfugié. De plus, une immigration de masse musulmane mettra en danger nos pays, nos libertés et notre culture. Burkhalter prétend naïvement que c'est le contexte professionnel qui est en cause alors que nombre d'extrémistes possèdent une formation. L'exemple des enfants de l'imam de Bâle est emblématique: ils ne sont pas en situation précaire et ils sont éduqués dans nos propres écoles. Mais mieux encore, Burkhalter utilise volontairement le terme Daech et non "Etat islamique" comme le recommandent les bien-pensants, afin de prétendre que ces islamistes ne sont pas des... musulmans. Sa principale préoccupation est de ne pas offenser un dogme. Un problème qui ne peut pas être nommé ne pourra jamais être résolu! Naturellement, il ne mentionne pas la discrimination des non musulmans dans l'islam, entre la prohibition du mariage entre une musulmane et un non musulman, les lieux sacrés interdits aux non musulmans ou encore la Zakat alors que tout cela est contraire aux Droits de l'homme qu'il agite tant!

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Genève, 08.04.2016 - Allocution du Conseiller fédéral Didier Burkhalter lors de la Conférence de Genève sur la prévention de l’extrémisme violent - Seul le texte prononcé fait foi

Monsieur le Secrétaire général,
Mesdames et Messieurs, et chers amis,

La Suisse vous accueille à bras ouverts. Mon pays, sa population et ses autorités, et Genève en particulier, vous souhaitent une cordiale bienvenue. Bienvenue pour parler et pour agir afin de prévenir les souffrances inutiles découlant de l’extrémisme violent. Bienvenue dans notre monde de Nations Unies ; et d'emblée un merci tout particulier à vous, M. Ban Ki-Moon, ainsi qu’à toute votre équipe, d’avoir organisé cette conférence en partenariat avec la Suisse.

Pourquoi une telle réunion ? Ou plutôt pour qui ? Pour chaque enfant, pour chaque jeune, pour chaque femme et chaque homme victime de la trop grande fragilité de notre monde, ou qui pourrait devenir une telle victime demain. Pour prendre conscience, aussi, que les vrais progrès en la matière dépendent de notre capacité commune à s’attaquer aux causes profondes de cette fragilité, à les prévenir et à travailler constamment sur le long terme à la création de perspectives pour tous les individus.

Nombre d’entre vous viennent de pays et de régions qui connaissent la fragilité au quotidien. Et nombre d’entre nous sommes allés à la rencontre de ces pays et de ce courage. Car, en fait, il faut être très courageux, très solides, pour vivre dans de telles situations de fragilité, pour tenter d’améliorer son sort et garder l’espoir d’une vie meilleure. Nous connaissons cette réalité et nous savons donc que notre responsabilité commune est d’améliorer la sécurité partout.

Mardi dernier, à Stockholm, l’engagement concret en faveur des pays en situation de fragilité était à l’ordre du jour du Dialogue international sur la consolidation de la paix et le renforcement de l’Etat.

Aujourd’hui, à Genève, nous voulons faire progresser la prévention de l’extrémisme violent dans tous nos pays, dans les contextes fragiles comme dans les autres. Le mois prochain, à Istanbul, aura lieu le Sommet humanitaire mondial. Il s’agit de faire de toutes ces conférences une mobilisation de la communauté internationale pour trouver de vraies réponses communes aux vrais problèmes de notre temps, aux vraies difficultés des populations.

Dès lors, j’aimerais vous exprimer, à toutes et tous, de la reconnaissance pour votre présence aujourd’hui. Cet engagement témoigne de votre détermination à combattre le fléau des violences terroristes perpétrées contre des civils, comme tout récemment à Bruxelles et à Lahore, ou encore en Syrie et en Irak, et aussi dans bien d’autres régions du monde. Nous condamnons ces atrocités avec la plus grande fermeté et adressons nos pensées et notre compassion aux victimes, à leurs familles et à leurs proches.

Le terrorisme continue de se propager à travers le monde. Il constitue l’une des plus graves menaces envers la paix et la sécurité internationales, menace encore aggravée par l’émergence de groupes terroristes comme Daech, qui contrôle de vastes territoires, leurs populations et leurs ressources. Les terroristes exercent une violence sans précédent contre des civils, que ce soit dans le cadre de conflits armés ou non.

En tant qu’Etats, nous avons la responsabilité de protéger nos citoyens et de défendre leurs libertés. Nous devons veiller à ce que les auteurs de ces actes de violence soient poursuivis et condamnés. Et nous devons aussi apporter des secours aux populations touchées en cas de crise humanitaire.

La prévention de l’extrémisme violent consiste à renforcer la promotion de l’état de droit, des droits de l’homme et, dans les situations de conflit armé, du droit international humanitaire. Dans notre lutte contre le terrorisme, nous devons recourir aussi bien à des mesures préventives qu’à des mesures répressives.

Nous devons aussi mieux comprendre le phénomène auquel nous sommes confrontés, afin de pouvoir agir sur les facteurs qui attirent des personnes – en particulier les jeunes – vers l’extrémisme violent. Nous devons ouvrir des perspectives aux jeunes et les immuniser contre les tentations du terrorisme. Nous devons leur offrir un autre choix, bien meilleur, en leur permettant d’accéder à l’éducation et à l’emploi. Il faut que ces jeunes soient un jour des boulangers, des chauffeurs, des enseignants ou des entrepreneurs – mais pas des extrémistes. Nous devons investir davantage dans un avenir meilleur.

Les Nations Unies ont un rôle décisif à jouer dans la prévention de l’extrémisme violent. Et nous saluons donc tout spécialement la volonté affirmée d’agir, le Plan d’action du Secrétaire général. Ce plan contribue grandement à donner un nouvel élan aux activités de prévention des Nations Unies ; aux piliers I et IV de la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies de 2006 : les mesures préventives pour éliminer les conditions propices à la propagation du terrorisme, ainsi que les mesures pour garantir le respect des droits de l’homme et de l’état de droit. En clair : l’action à la racine et l’accent sur les valeurs.

Cette ligne politique qui met la prévention au cœur de l’action se confirme actuellement. Les examens menés récemment sur les opérations de maintien de la paix, sur l’architecture de consolidation de la paix, et sur la mise en œuvre de la résolution 1325 sur les femmes, la paix et la sécurité soulignent également l’importance primordiale de la prévention. Les objectifs de développement durable vont dans le même sens, en particulier l’objectif 16, qui vise à promouvoir des sociétés pacifiques et des institutions efficaces et ouvertes à tous.

Cette ligne politique est celle à laquelle mon pays veut contribuer intensément.

Prévenir l’extrémisme violent est d’abord et avant tout une tâche nationale; en Suisse, cette tâche relève aussi des cantons et des communes. La structure fédéraliste de mon pays repose sur la conviction qu’une culture du dialogue, du compromis, de solutions inclusives et décentralisées, de respect des minorités et de séparation des pouvoirs constitue le fondement de la paix.

En Suisse, le principe de subsidiarité garantit que les décisions sont prises au plus près des citoyens et tiennent compte de leurs besoins. Ainsi, ce sont les populations locales qui jouent le rôle essentiel dans l’intégration de personnes de différentes origines, qui aident à avoir une meilleure idée des comportements susceptibles de déboucher sur de la violence. Les villes et les communes sont directement en prise avec les réalités. Bien aménager les cités, en évitant en particulier les ghettos, c’est aussi un trousseau de clés pour fermer la porte à l’extrémisme violent et ouvrir celle de l’inclusion.

De plus, la Suisse s’implique, sur le plan national, dans la lutte contre le racisme et la discrimination raciale ou la formation aux droits de l’homme. Nous mettons l’accent sur la jeunesse, par exemple avec des programmes visant à prévenir la violence dans la famille, à l’école et dans l’espace public, ou encore pour aider les jeunes à être conscients des risques des médias numériques.

L’an passé, le gouvernement suisse approuvé une nouvelle stratégie de lutte antiterroriste : quatre domaines d’action - la prévention, la répression, la protection et la gestion des crises - qui s’inscrivent dans le cadre de la Constitution et sont en conformité avec le droit international, en particulier les droits de l’homme. Car le respect de l’état de droit, des droits de l’homme et des principes humanitaires est indispensable au bien-être et au développement de notre société.

La stratégie vise à prévenir les tendances extrémistes par la formation et l’emploi, ainsi que par des mesures ciblant les prisons, les centres pour jeunes et les lieux de culte, par le dialogue avec les communautés particulièrement exposées, par la prévention de la stigmatisation des minorités. Nous voulons aussi renforcer l’interconnexion des différents acteurs concernés, le travail en réseau.

Et puis, nous utilisons nos expériences nationales pour notre engagement à l’étranger en la matière. Lutter contre le terrorisme, par la prévention de l’extrémisme violent est une priorité de notre politique étrangère. Elle se concrétise dans le cadre de l’engagement de la Suisse en faveur de la paix et de la sécurité, du développement et des droits de l’homme. En d’autres termes, nous sommes convaincus, d’une part, que la sécurité nationale est indissociable de la sécurité humaine et de droits de l’homme applicables à tous et, d’autre part, que prévenir l’extrémisme violent est la façon la plus efficace de lutter contre le terrorisme.

Concrètement, nous avons développé un plan d’action de politique étrangère pour la prévention de l’extrémisme violent. Avec comme priorités : les jeunes et les femmes, ainsi que la Genève internationale.

Les enfants et les jeunes adultes peuvent avoir des rôles très différents dans le contexte de l’extrémisme violent : ils peuvent soit se rapprocher de groupes terroristes, allant jusqu’à commettre des actes terroristes, soit être victimes du terrorisme. Plus important : ils peuvent avoir un rôle déterminant dans la mobilisation contre l’extrémisme violent. Il nous faut donc non seulement protéger les jeunes contre les formes violentes d’extrémisme et empêcher qu’ils ne soient enrôlés par des groupes terroristes, mais aussi leur donner les moyens de devenir des acteurs de la lutte contre cet extrémisme. La même chose vaut pour les femmes.

La Suisse apporte par exemple son soutien à un projet mené dans un quartier marginalisé de la banlieue de Tunis, qui vise une meilleure intégration des jeunes dans la vie sociale et politique en renforçant leur participation à la gouvernance locale. Mon pays est également à l’origine d’une initiative internationale prônant le développement de standards et de bonnes pratiques applicables au domaine de la justice juvénile dans un contexte de lutte antiterroriste.

Et puis, nous nous engageons sur le terrain pour que les jeunes aient la possibilité d’aller à l’école, d’avoir un emploi et de gagner leur vie ; bref : d’avoir d’autres perspectives que celle de recourir à la violence. Dans les quatre dernières années, la Suisse a permis à plus de 300'000 personnes, des jeunes pour la plupart, de bénéficier d’une formation professionnelle et pédagogique ; dans une vingtaine de pays, en particulier au Népal, au Burkina Faso, dans les Balkans occidentaux, au Myanmar et au Rwanda. Nous voulons intensifier ces activités en collaboration avec le secteur privé, qui joue un rôle de premier plan pour l’acquisition de compétences et la création d’emplois.

La Suisse peut aussi apporter une réelle contribution à cet action grâce à cet endroit, ici : grâce à la Genève internationale. La prévention de l’extrémisme violent se situe à l’intersection entre la paix, la sécurité, le développement et les droits de l’homme. Nous devons donc mieux relier entre eux ces fondements de la stabilité mondiale, en les rapprochant.

A Genève, nombre d’organisations internationales, d’instituts de recherche et de formation, de groupes de réflexion et d’organisations de la société civile œuvrent aux mêmes buts : la prévention et la résolution des conflits,  la consolidation de la paix,  la protection et la promotion des droits de l’homme, du droit international humanitaire et du droit des réfugiés ; autant d’éléments fondamentaux en matière de prévention de l’extrémisme violent. Ces organisations et institutions offrent un vaste potentiel, qui est à votre disposition dans cette ville universelle.

La Suisse a fondé des organisations comme le Centre de politique de sécurité de Genève (GCSP) et le Centre pour le contrôle démocratique des forces armées de Genève (DCAF), qui ont déjà acquis une expertise et une reconnaissance internationale dans des domaines en lien avec la prévention de l’extrémisme violent.

Genève abrite également le siège du Fonds mondial pour l'engagement de la communauté et la résilience (GCERF). Ce partenariat public-privé permet de diriger des fonds vers des organisations de terrain afin de renforcer la résilience des communautés locales. Le GCERF commence à financer des projets au Bangladesh, au Mali et au Nigéria. Le Kosovo, le Myanmar et le Kenya les rejoindront bientôt et d’autres pays ont fait part de leur intérêt. Pour soutenir ces activités et en élargir la portée, il faut que la communauté internationale engage des financements supplémentaires de source publique et privée.

D’ailleurs, Mesdames et Messieurs, et chers amis, investir dans la prévention de l’extrémisme violent est finalement bien moins onéreux que de chercher à en limiter les conséquences. Donc, non seulement c’est mieux de prévenir que de guérir, mais cela coûte moins cher ! Soyons clairs : il faudra non seulement de la volonté, mais aussi des moyens pour mettre en œuvre le Plan d’action de l’ONU pour la prévention de l’extrémisme violent ainsi que les plans d’action régionaux et nationaux.

Et ces moyens sont nécessaires sur une longue période. Les actions de prévention sont à la lutte contre le terrorisme ce que le marathon est à l’athlétisme. Il nous appartient dès lors, dans chaque pays et au sein des Nations Unies, d’avoir du souffle ; de savoir mettre et maintenir durablement les bonnes priorités : les priorités qui créeront de réelles perspectives, qui donneront le sourire de l’avenir aux nouvelles générations.

Source via le PNS

Le Conseil fédéral veut accueillir 1500 requérants enregistrés en Italie et en Grèce et donner 70 millions

ND Ch. H. C'est officiel, Dublin ne vaut plus rien et on nous a totalement menti lors des votations.

Simonetta Sommaruga et Didier Burkhalter ont annoncé que la Suisse allait accueillir 1500 requérants enregistrés en Italie et en Grèce et dégager 70 millions pour l'aide en Syrie.

La Suisse va soulager l'Italie et la Grèce en accueillant jusqu'à 1500 requérants d'asile enregistrés dans ces pays. Le Conseil fédéral a aussi décidé vendredi de dégager 70 millions de francs de plus pour l'aide en Syrie, Irak et dans la Corne de l'Afrique. «C'est une question de solidarité», a estimé la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga devant la presse. «On ne peut être solidaire que dans les moments difficiles et c'est un moment difficile. »

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