Le groupe socialiste du Grand Conseil neuchâtelois propose d'augmenter le seuil à partir duquel il faut une majorité qualifiée en cas de déficit budgétaire.
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Le canton de Neuchâtel privé de budget pour l’année 2018
Le canton de Neuchâtel n'a pas réussi à boucler un budget pour 2018. Les débats au Grand Conseil, qui ont duré une partie de la nuit, ont débouché sur un déficit de près de 50 millions de francs, qui n'a pas passé la rampe au vote final.
Le vote, qui a eu lieu vers 1h du matin, nécessitait une majorité qualifiée des trois cinquièmes, soit 69 sur 115. Or il n'a obtenu que 63 voix, contre 48 oppositions (PLR et UDC) et 4 abstentions.
D'ultimes négociations sur les amendements avaient eu lieu lors d'une interruption de séance en fin d'après-midi. Un compromis se dessinait, qui aurait permis d'améliorer de 10 millions le budget issu des travaux de la commission, soit 39 millions au lieu de 49. Mais les chefs de groupe n'ont pas pu convaincre leurs troupes.
Efforts insuffisants
En dépit des concessions de la gauche, le PLR a jugé les efforts d'économies insuffisants. De plus, certaines améliorations prévues sur les recettes sont risquées, a déclaré le député Olivier Lebeau. Et d'ajouter que ce renoncement à un budget est une marque de "confiance" envers le gouvernement qui devra "prendre des décisions courageuses et juger ce qui est indispensable ou non".
En vain, Baptiste Hurni (PS) a mis en garde contre les risques de ne pas avoir de budget. "Ce n'est pas en montrant une incapacité à travailler ensemble que nous marquerons des points auprès de la Berne fédérale", a-t-il notamment plaidé, en référence aux attentes neuchâteloises en matière de financements d'infrastructures.
Un "oubli de ses responsabilités"
Juste avant le vote final, le conseiller d'Etat Laurent Kurth a déploré cette "envie morbide" de la droite de voir ce qui se passe si le canton n'a pas de budget. C'est oublier les responsabilités à tenir envers 180'000 habitants. L'absence de budget fait entrer le canton "en terre inconnue", a-t-il poursuivi. Aux difficultés financières s'ajoute désormais "une crise institutionnelle sans précédent".
"Chaos, perte d'énergie, de temps et de ressources financières", a de son côté tonné le président du gouvernement Laurent Favre.
Le strict nécessaire
L'Etat sera sans budget pour l'année entière, à moins qu'un nouveau projet vienne sur la table début 2018. Le Conseil d'Etat se verrait alors dans l'impossibilité d'investir et il devrait se limiter à des dépenses absolument nécessaires.Laurent Kurth a indiqué qu’en l’absence d’un budget, le Grand Conseil a l'obligation de voter un décret de hausse d’impôt. Mais après discussion avec le Bureau du Grand Conseil, un avis de droit sera demandé à l’extérieur du canton pour clarifier la situation.
Lucerne: Faute d’argent, les policiers ne peuvent pas intervenir
Les coupes budgétaires ont des conséquences sur les effectifs de la police. En deux mois, 500 appels n'ont pas été suivis d'une action.
Le Canton rogne sur tous les postes du budget, y compris celui des forces de l’ordre. Du coup, celles-ci doivent renoncer à certaines interventions.
Suisse: Les cantons veulent plus de 18’000 francs par réfugié. “La plupart des réfugiés n’ont pas les compétences requises”
Christian Hofer: Ici on ne parle que de l'intégration.
La nourriture, le logement, les habits, l'argent de poche sont totalement absents de ce décompte. Or les chiffres de l'aide sociale, publiés en catimini, sont tout simplement choquants et le Matin évite soigneusement de les mentionner puisqu'ils feraient réagir les Suisses.
Multipliez cela par le nombre de "réfugiés" et vous comprendrez pourquoi la Confédération et les cantons font désormais des économies en urgence.
On relèvera que lorsqu'il s'agit des autochtones, couper dans le budget de l'éducation ne pose aucun problème.
Evidemment, Sommaruga et la gauche qui nous imposent cette immigration se fichent éperdument des conséquences financières pour notre pays. A leur dictat pseudo humanitaire s'ajoute le mensonge des fameux "réfugiés surdiplômés". Et n'en doutez pas, ils inventeront encore de nouvelles taxes pour mieux nous voler.
En mars de cette année, le Conseil fédéral a même voulu couper dans les subsides de caisse maladie, mettant encore une fois en péril la classe moyenne. Il est vrai que nos impôts ne servent qu'à arroser le secteur de l'asile.
Enfin, on peut s'attendre à ce que ces "réfugiés" bénéficient de nos apprentissages de manière prioritaire, au détriment des enfants autochtones alors que ces derniers doivent se débrouiller seuls, sans aide financière.
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Intégration. Les cantons assurent qu’investir dans la langue et la formation des réfugiés ainsi que des personnes admises à titre provisoire ferait baisser les coûts de l’aide sociale.
Ainsi, la Confédération ne verse aujourd’hui qu’un forfait unique de 6000 francs par personne pour assurer l’intégration de migrants destinés à passer toute leur vie ou du moins de longues années en Suisse. Selon les cantons, qui ont tiré la sonnette d’alarme lors d’une rencontre avec Johann Schneider-Ammann et Simonetta Sommaruga au début du mois, il faudrait trois fois plus, soit 18'000 francs par individu. « Cette somme doit être répartie sur plusieurs années, soit deux à quatre ans en moyenne pour l’intégration », selon Thomas Minger, responsable du Service politique intérieure de la Conférence des gouvernements cantonaux.
Compétences limitées
Que comprend ce chiffre ? Principalement les cours de langue (8008 francs) et l’insertion professionnelle (8655 francs).
(…)
Les besoins financiers concernent principalement des cours destinés à des personnes non alphabétisées ou qui apprennent un deuxième système d’écriture (En clair, des Arabes), ainsi que des individus sans parcours scolaires (Nd Christian Hofer : les fameux ingénieurs selon la gauche).
Les cantons rappellent également que la plupart des réfugiés et des admis provisoires en Suisse n’ont pas les compétences requises pour trouver du travail à leur arrivée.
Les 8'655 francs dévolus à l’insertion professionnelle englobent donc notamment la recherche d’emploi (conseils etc.) et la préparation aux offres transitoires. Ce dernier point concerne les jeunes adultes de 16 à 25 ans, qui affluent en nombre vers la Suisse depuis quelques années. Comme ils n’ont souvent pas de diplôme de niveau secondaire II, il faut les former afin qu’ils puissent entreprendre un apprentissage.
Le coût moyen de l’intégration d’une personne en Suisse comprend également des informations et conseils pour 911 francs, ainsi que 260 francs dévolus à l’intégration sociale.
(...)
Suisse: Pas de coupes dans l’asile ou de blocage de crédits pour 2017
Pas question de prévoir des blocages de crédits ou de réduire les dépenses dans l'asile dans le budget 2017 de la Confédération. Le Conseil des Etats a rejeté lundi les recettes de la droite pour éviter que le déficit prévu ne dépasse le plafond légal.
Le National devra reprendre les débats à zéro mercredi. La semaine dernière, l'UDC, partisane d'une sévère cure d'austérité, et la gauche, fâchée des coupes opérées, ont refusé le budget lors du vote sur l'ensemble.
Suisse: L’asile pourrait plomber les comptes de la Confédération: 98,8 millions de francs supplémentaires pour faire face à l’afflux de réqurants!
L'asile pourrait plomber les comptes de la Confédération. Le National a adopté jeudi par 172 voix contre 19 le second complément au budget 2016.
Celui-ci est devisé à 131,5 millions de francs, dont 98,8 millions destinés à faire face à un afflux de requérants. Le Conseil des Etats doit encore se prononcer lundi.
France : faute d’argent, Hollande doit renoncer aux 100 millions d’euros pour la Garde Nationale
Encore une promesse non tenue. Et pourtant, au mois de janvier dernier, le chef de l’Etat lui-même avait annoncé sa volonté de passer de 28.000 à 40.000 réservistes. « J’ai demandé à Jean-Yves Le Drian que le nombre de réservistes passe à 40.000, contre 28.000 aujourd’hui. L’objectif, c’est de déployer mille réservistes en permanence, pour la protection de nos concitoyens » avait-il alors déclaré lors de ses vœux aux armées prononcés aux Ecoles militaires de Saint-Cyr Coëtquidan, à Guer, dans le Morbihan.
Mais selon nos informations exclusives, la colère commence à se faire entendre parmi les hauts gradés de la gendarmerie nationale, et pour cause : le gouvernement ne budgètera pas les 100 millions d’euros nécessaires à l’augmentation du nombre de réservistes de la gendarmerie, la « garde nationale ». La conséquence de cette décision est directe : le nombre d’hommes sur le terrain pour protéger la nation sera strictement le même en période sûre qu’en période d’attentats, avec environ 28.000 hommes déployés sur notre territoire.
Non seulement le gouvernement doit faire face à la fronde des policiers, mais cette nouvelle devrait également ouvrir la fronde chez les gendarmes.
Source Via CivilWarInEurope
Sarkozy: “Je ne regrette pas d’avoir supprimé 12 469 postes de policiers. On croulait sous les dettes il fallait faire des économies”
Rappels:
"Air Sarko One", un avion devenu symbole du "bling-bling" présidentiel
L'appareil, qui accomplit son premier vol présidentiel, a toujours été dénoncé comme trop luxueux.
Sans parler évidemment de son augmentation salariale à 172%, merci à Nicolas Didier pour le rappel:
http://www.liberation.fr/actualite/2007/11/06/172-la-veritable-augmentation-de-sarkozy_8317
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"Je ne regrette pas d'avoir supprimé 12 469 postes de policiers. On croulait sous les dettes il fallait faire des économies" @NicolasSarkozy pic.twitter.com/UTVKzYNV8s
— RMC (@RMCinfo) 27 octobre 2016
France : La Direction générale de l’armement ne peut plus payer ses factures depuis le 12 octobre
L’an passé, à la mi-octobre, la Direction générale de l’armement (DGA), à qui il revient de gérer le programme 146, c’est à dire l’équipement des forces, n’avait plus que 217 millions de crédits de paiement et risquait donc, selon les mots de son responsable, Laurent Collet-Billon, une « rupture de trésorerie ».
La raison de cette situation tenait au vote d’un loi de finances rectificative (LFR), qui devait remplacer les recettes exeptionnelles (REX) attendues de la vente de fréquences hertziennes par des crédits budgétaires. Mais en attendant, la DGA avait dû trouver quelques rustines pour retarder, voire éviter, cette « rupture » de trésorerie.
Cette année, la situation n’est pas meilleure. Car lors de son audition par les députés de la commission de la Défense, le 12 octobre, M. Collet-Billon a indiqué que la DGA n’était plus en mesure d’honorer les demandes de paiements (autrement dit les factures), en raison du gel de 1.858 milliard d’euros de crédits du budget de la Défense, soit l’équivalent de 18% de l’enveloppe affectée au programme 146. La conséquence est que la notification de nouveaux contrats doit être retardée au moins jusqu’en décembre.
« Le niveau sans précédent de ces gels de crédits conduit aujourd’hui même à une rupture de paiement, c’est-à-dire que depuis ce matin, les demandes de paiement que nous émettons vers le comptable ne sont plus couvertes en crédits de paiement. Cela arrive un peu précocement, car, l’an dernier, nous n’étions dans cette situation qu’à la fin du mois d’octobre. Je compte sur la représentation nationale pour nous aider à obtenir de Bercy le dégel de la réserve », a en effet affirmé le Délégué général pour l’armement (DGA).
« Comme chaque année, le risque principal de la gestion du programme 146 tient à l’incertitude du devenir des crédits gelés », a ainsi observé M. Collet-Billon.
Pour 2016, le ministère de la Défense a dû geler 800 millions d’euros au titre de la réserve de précaution qui « consiste à rendre indisponible, dès le début de la gestion, une fraction des crédits ouverts en lois de finances » afin de donner au « gouvernement une marge de crédits mobilisables pour faire face aux aléas survenant en cours de gestion. »
À ces 800 millions d’euros « gelés », la direction du budget (Bercy) a décidé de reporter, en 2016, 590 autres millions de crédits de paiements ouvert par la loi de finances rectificative de décembre 2015 avant finalement de les « geler ». Et un « surgel » supplémentaire de 470 millions d’euros est venu s’ajouter à cette somme, qui atteint donc 1,858 milliards.
« La valeur du report de charges sur le programme 146 dépendra donc des décisions prises pour ces crédits gelés ou mis en réserve. Si tous les gels étaient levés (gel, surgel et mise en réserve), le report de charges dépasserait légèrement 1,3 milliard d’euros en 2016, mais si tous les crédits gelés étaient annulés ou reportés, le report de charges pourrait approcher 3,2 milliards d’euros, montant compromettant l’équilibre de la Loi de programmation militaire (LPM) », a donc fait valoir M. Collet-Billon.
Or, cette LPM prévoit justement de limiter ce report de charges à 2,8 milliards d’euros d’ici 2019. « Compte tenu de l’augmentation des besoins de paiement attendue en 2018 et en 2019, ce résultat ne pourrait être obtenu que si la totalité des crédits actuellement gelés pouvaient être consommés », a souligné le DGA.
Tout se jouera donc à la fin de l’année, quand sera adopté un collectif budgétaire devant financer les dépenses qui n’étaient initialement pas prises en compte.
« La mécanique est connue : la réserve va être libérée pour être reversée dans la réserve interministérielle, qui ressortira un milliard pour le surcoût OPEX. La question, pour nous, c’est de savoir à combien nous aurons droit. Nous ne souhaitons pas des reports de charge supérieurs à 1,8 ou deux milliards, compte tenu des perspectives actuelles de la loi de programmation, de manière à être certains de pouvoir respecter les 2,8 milliards indiqués comme la condition de bonne exécution de la LPM à la fin de 2019″, a expliqué M. Collet-Billon.
Et d’insister : « Le gel est une décision de gestion de Bercy. L’enjeu à présent, pour nous, est d’obtenir la libération de ces crédits. »
Nos remerciements à Didier S.
Pendant que la Confédération donne des milliards pour l’asile, Lucerne ferme ses écoles pour économiser
Lucerne: Le canton ferme ses écoles pour économiser 4 millions
Cette semaine supplémentaire de vacances permet au canton d'économiser 4 millions de francs. Pendant cette période, les enseignants ne sont pas payés.
«Vacances forcées»
Les opposants parlent de «vacances forcées». L'association des élèves du secondaire vlm et le syndicat des services publics SSP/VPOD protestent contre cette mesure pendant toute la semaine sur la Place du théâtre à Lucerne.
Le canton économise le salaire des enseignants sur le dos des élèves, peut-on lire sur un tract distribué lundi par vlm et le SSP. Cette mesure est considérée comme la plus indigne d'une longue liste d'économies imposées aux écoles lucernoises.
Source via le Facebook du PNS
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Rappels:
Les coûts de l’asile doubleront d’ici 2018
L’Elysée annonce le déblocage d’1 milliard d’€ pour les migrants et 50 millions pour l’éducation au Liban
Chaque jour que Dieu fait, nous sommes bassinés par la dette budgétaire française. Chaque jour les médias complices du gouvernement nous demandent de nous serrer la ceinture, que la hausse des impôts n’est qu’un passage obligé pour le redressement de la France.
Chaque jour l’Union Européenne demande des comptes à notre Etat car notre budget ne respecte pas les accords internationaux signés. Il manque ainsi 4MD€. Bruxelles prépare de futures sanctions pour ces 4MD€. Le trou de la Sécurité sociale est après tous les remboursements imputés aux Français de 3,5 milliards d’€ s’ajoutant aux 135 milliards de déficit depuis 15 ans. Et je ne compte pas les déficits à dizaines de milliards des caisses de retraites, de chômage, d’allocations familiales, des collectivités locales, de nos entreprises publiques et entre si je devais énumérer encore je n’arrêterais ce texte qu’après quelques tomes.
Mais comme nous sommes visiblement très riches pour les autres nous débloquons à nouveau 1 milliard d’€ pour les migrants et 50 à l’éducation des enfants libanais. Un argent que bien évidemment nous ne retrouverons pas.
Il faut rappeler que la France a annulé l’année dernière 3,6MD€ de la dette ivoirienne, ou celle du Mali, et visiblement de tout pays demandant annulation de la dette que Hollande visite.
https://youtu.be/P7Z4K7Sr5Xw
Je ne suis idéologiquement pas allergique au fait que l’on puisse aider le Liban en tant que nation souveraine, si la France a quelque chose à y gagner. Mais que rapporte à notre pays cette donation ? Sommes-nous devenus les mécènes des migrants syriens ? Donnons-nous ces centaines de millions en pure perte ? Il s’agit de l’argent des contribuables que l’on dilapide. Les français doivent savoir, seulement au sommet de l’Etat c’est bouche cousue, personne ne connaît les retours s’il y en a.
A moins que par idéologie de la repentance et de la culpabilisation, cet argent sert à payer une sorte de paix sociale ? Avec cet exécutif qui préfère l’étranger à son propre peuple sait-on jamais.
Situation explosive en Italie: L’état n’a plus d’argent pour les centres pour migrants
Depuis le début de l'année, l'Italie a vu arriver 132'000 migrants sur ses côtes -- presque tous originaires d'Afrique --, soit un niveau comparable aux deux dernières années (138'000 en 2014, 129'500 en 2015). Et des milliers d'autres sont aussi arrivés par la terre.
Budget d'accueil insuffisant
Le budget de l'accueil des migrants, qui a dépassé le milliard d'euros en 2015, n'a été que partiellement reconduit pour cette année. Selon la presse italienne, il manque 600 millions d'euros pour éponger les dettes actuelles et encore 400 millions pour finir l'année.
Dans son bras de fer continuel avec Bruxelles sur la stabilité budgétaire, le chef du gouvernement, Matteo Renzi évoque pourtant souvent les dépenses liées à l'immigration pour réclamer plus de flexibilité. «Nous avons fait les hotspots, fermé les frontières, l'Europe a une dette énorme envers l'Italie. Nous dépenserons tout ce qu'il faudra pour cela», a-t-il encore répété mardi soir.
France en faillite: l’Etat veut puiser dans la trésorerie des entreprises
Le projet de loi de finances devrait comporter des nouvelles mesures. Elles reviendraient à avancer la perception de plusieurs centaines de millions de recettes fiscales de l’année 2018 à 2017.
Pour boucler le budget 2017, qui doit être présenté le 28 septembre, l'Etat devrait faire appel à la trésorerie des entreprises. Selon nos informations, le projet de loi de finances comportera des mesures revenant à avancer de 2018 à 2017 la perception de plusieurs centaines de millions de recettes fiscales. Sans hausse d'impôts, cette astuce (un grand classique budgétaire) doit faciliter le retour du déficit public à 2,7 % du PIB l'an prochain, comme le gouvernement s'y était engagé en juillet lors du débat d'orientation des finances publiques.
Jura: Plus de 100 millions pour l’accueil des requérants
Le Grand Conseil a accepté hier un crédit-cadre de 105 millions de francs pour les années 2016 à 2019 pour l’octroi de l’aide sociale aux personnes requérant l’asile.
Cette somme représente les dépenses pour 4 ans estimées à charge du canton pour l’encadrement et l’hébergement des requérants d’asile, les forfaits accordés par la Confédération ne suffisant plus à couvrir les frais. Une situation jugée inacceptable par l’UDC, qui a menacé de lancer un référendum.
Source
Neuchâtel: Détérioration brutale des comptes. Les coûts de l’asile pointés du doigt.
Les prévisions pour les comptes 2016 de l’Etat de Neuchâtel sont très mauvaises. Au lieu du déficit de 14,4 millions de francs, le canton pourrait se retrouver avec un excédent des charges de 74,5 millions de francs, soit une détérioration de plus de 60 millions.
La hausse des charges dans le domaine des prestations hospitalières et dans celui de l’asile a aussi contribué à créer cette situation inquiétante.
Pour le Conseil d’Etat neuchâtelois, la détérioration des finances est telle cette année que le résultat final des comptes 2016 ne va pas respecter les limites du frein à l’endettement. Cela ne s’était jamais produit depuis l’adoption de ce mécanisme en 2005.
Rappel:
Vaud: Loyers, écoles, intégration… les communes peinent sous la pression financière de l’asile
«On veut bien faire notre part, mais on ne veut pas être péjorés!» Pour le syndic de Bex, Pierre Rochat, il existe actuellement une injustice envers certaines communes vaudoises qui accueillent, proportionnellement à leur population, un grand nombre de migrants. En cause? Les subventions pour l’intégration scolaire des enfants de migrants. Ces 4000 francs par année et par élève sont attribués aux communes, pour les enfants accueillis dans le giron de l’Etablissement Vaudois d’accueil des migrants (EVAM). Rien n’est prévu en revanche pour ceux dont les parents ont obtenu l’asile, mais restent suivis par le Centre social d’intégration des réfugiés (CSIR).
«A Bex, cela représente une quarantaine d’élèves, soit presque trois classes supplémentaires, détaille le syndic. Il est vrai que notre commune, comme d’autres aux extrémités du Canton, a encore suffisamment de biens à disposition, à des loyers raisonnables. C’est pourquoi le CSIR les loue pour y placer des réfugiés statutaires (ndlr: ayant obtenu un droit d’asile).
Neuchâtel doit intégrer les centaines de réfugiés qui ne repartiront plus: “En cas d’échec, la facture d’aide sociale va exploser.”
ASILE - C'est une certitude: des centaines de réfugiés syriens, afghans, érythréens ou venus d'autres pays enlisés dans les conflits ne pourront pas rentrer chez eux et seront donc amenés à envisager leur avenir dans le canton de Neuchâtel. En 2015, le canton a enregistré 805 arrivées de demandeurs d'asile, contre 557 en 2014 et 351 en 2013. Il a dû s'adapter pour ouvrir des centres d'accueil dans l'urgence.
Le Conseil d'Etat a avertit que les enjeux en matière d'intégration des migrants "nécessiteront à l'évidence des investissements en adéquation d'ordre financier et en ressources humaines".
Car en cas d'échec d'intégration, le coût pour les collectivités publiques, notamment la facture de l'aide sociale, pourrait exploser.
Les rentes AVS/AI n’augmenteront pas en 2017: “On n’a pas les moyens!” déclare le socialiste Alain Berset
Augmenter les rentes AVS de 10%? Trop cher, selon le gouvernement, qui a lancé hier sa campagne contre l’initiative populaire AVSplus, soumise au peuple le 25 septembre. Le texte demande une hausse de 2400 francs par année pour les personnes seules et de 4200 francs pour les couples. «Nous n’avons simplement pas de marge de manœuvre financière pour mener cette discussion», avertit le conseiller fédéral Alain Berset.
Le Conseil fédéral prévoit d’augmenter la TVA d’au moins 1%, d’abaisser le taux de conversion du deuxième pilier et de relever l’âge de la retraite des femmes à 65 ans.
Rappels:
Le Conseil fédéral demande une rallonge de 258,8 millions à cause de l’asile
Suisse. Asile: l’afflux de requérants coûtera 342 millions de plus
Les coûts de l’asile doubleront d’ici 2018
L’asile plombe le budget de la Confédération
Près de 90% des Erythréens ayant obtenu l’asile en Suisse touchent l’aide sociale
L’asile plombe le budget de la Confédération
Le Conseil fédéral prévoit de dépenser 850 millions de plus en 2017 pour la migration.
Suite
Asile: Le National accepte une rallonge de 397 millions. Et ce n’est que le début!
Près de 90%, soit 353 millions de francs, sont prévus pour l'asile. L'UDC s'est insurgée contre cette forte hausse dans ce domaine.
En deux ans, les coûts de l'asile à la charge de la Confédération ont augmenté de 779 millions de francs ou de 60%, a relevé Jean-Pierre Grin (UDC/VD). Pour lui, il est impératif de limiter les réfugiés économiques afin de maîtriser les dépenses.
La Suisse ayant en outre accordé sa protection à 53,1% des requérants, le nombre de personnes en procédure d'asile a augmenté. Les ressources supplémentaires demandées sont notamment destinées à l'aide sociale (266,8 millions) et à un nombre accru de places d'hébergement (82,8 millions).
Le chef des Finances Ueli Maurer a rappelé que l'asile est un domaine très fluctuant difficile à gérer pour la Confédération. Il a d'ores et déjà annoncé que les coûts allaient encore augmenter et qu'un deuxième supplément serait demandé. Les coûts étaient de 1,2 millard en 2014 et devraient passer à 2,4 milliards en 2018, d'où la nécessité d'agir rapidement.