Les associations pro-asile se battent pour que les requérants d’asile déboutés puissent rester en Suisse

Les jeunes déboutés de l’asile végètent dans un no man’s land - par Maria Pineiro - 20minutes.ch - La situation ubuesque des jeunes déboutés de l'asile

Plusieurs associations dénoncent la situation dans laquelle se retrouvent les moins de 25 ans une fois à l’aide d’urgence.

«J’ai fait un préapprentissage durant un an. Après, j’ai dû faire recours pour mon permis, témoigne Mebrahtu, Erythréen de 22 ans, dans une vidéo tournée par deux associations actives dans le droit d’asile.
«On s’est battus et je suis le premier à avoir pu faire un apprentissage avec un papier blanc.» [...] Cette pièce officielle permet d’accéder à un logement et à des soins, et de recevoir 10 fr. par jour pour subvenir à ses besoins. En revanche, contrairement au statut de requérant qui permet d’occuper un emploi, les porteurs de papier blanc ne peuvent travailler. [...]

[...] Tout est bloqué», poursuit Luwam, Erythréenne de 23 ans. A Genève, une soixantaine de jeunes de moins de 25 ans se sont vu refuser le statut de réfugié. Leurs perspectives professionnelles ou scolaires se retrouvent entre parenthèses, parfois pour de longues années. «Ce sont pour la plupart des adolescents arrivés entre 2015 et 2016 [...]

[...] pour cas de rigueur, la demande est préavisée favorablement et transmise à Berne pour approbation fédérale». [...]

article complet: https://www.20min.ch/fr/story/les-jeunes-deboutes-de-lasile-vegetent-dans-un-no-mans-land-788486341698

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Voir aussi:

Suisse : Un coût de 1,37 million pour une famille de réfugiés érythréens. Les communes redoutent une explosion des coûts liés à l’asile.

Les Suisses paient 1,56 milliard par an rien que pour les Érythréens

Suisse : les cantons et les communes devront faire des économies pour couvrir les dépenses de l’asile « Les Érythréens n’ont pas l’habitude de travailler huit heures par jour »

Les restrictions autour du droit à l’asile des Erythréens en Suisse font réagir

Réfugiés mineurs de Somalie et d’Erythrée en Suisse, les éducateurs n’en peuvent plus : les migrants réclament même du Dolce & Gabbana

Simonetta Sommaruga veut que la Suisse mette sur pied une opération de secours pour les « réfugiés » des centres de détention libyens.

Les juges fédéraux s’opposent au renvoi de jeunes Erythréens. « Il y a systématiquement des recours contre les expulsions. »

Suisse : La socialiste Ada Marra vole au secours de l’Érythréenne qui refuse de faire un apprentissage. « C’est inacceptable de stigmatiser cette population. »

Sommaruga exclut de renvoyer les Érythréens

Suisse: Des Erythréens trichent avec le regroupement familial pour mieux piller la Suisse. La situation est cachée au grand public.

Argovie: Une famille érythréenne saccage l’appartement pour 13’000.- et ne s’intègre pas. Pour le PS, c’est la faute au manque de moyens.

« Réfugiés persécutés » d’Erythrée: Ils retournent en vacances chez eux. Comment la Suisse se fait gruger.

https://lesobservateurs.ch/2017/07/04/scandale-des-faux-refugies-erythreens-la-commission-de-gestion-du-conseil-national-ne-fait-pas-son-travail/

https://lesobservateurs.ch/2017/02/04/refugies-persecutes-deryhtree-ils-retournent-en-vacances-chez-eux-pour-aller-en-discotheque-comment-la-suisse-se-fait-gruger/

https://lesobservateurs.ch/2016/10/21/suisse-selon-la-loi-de-nombreux-erythreens-nauraient-pas-du-beneficier-de-lasile/

https://lesobservateurs.ch/2018/01/25/refugies-mineurs-de-somalie-et-derythree-en-suisse-les-educateurs-nen-peuvent-plus-les-migrants-reclament-meme-du-dolce-gabbana/

https://www.dreuz.info/2017/03/15/un-demandeur-dasile-somalien-je-suis-la-pour-rester-toujours-mais-pas-pour-travailler/

https://www.swissinfo.ch/fre/réfugiés-en-suisse_des-somaliens-en-quête-d-intégration/37012602

https://www.tdg.ch/suisse/Berne-veut-ameliorer-l-integration-en-Suisse/story/31699317

Asile des Erythréens: l’ONU critique la Suisse

Suisse: Selon la loi, de nombreux Érythréens n’auraient pas dû bénéficier de l’asile!

Argovie: Suisses très violemment attaqués par 12 à 15 Érythréens en pleine gare

Selon le gouvernement d’Érythrée, les Érythréens réfugiés en Suisse mentent pour profiter

Argovie: Deux agressions en peu de temps par des réfugiés érythréens

Zurich. Bagarres entre Érythréens: 4 blessés et 14 interpellations

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Rediff: notre a

 

24 heures du 11 novembre 2016 consacre aux MNA sa manchette :

« Requérants mineurs: situation intenable dans les foyers d’accueil », son éditorial (p. 2) : Etre bon élève n’est pas suffisant et un grand article (p. 25-26) : Sept tentatives de suicide parmi les requérants mineurs

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Requérants d’asile mineurs non accompagnés (MNA)

Le vendredi 11 novembre, alors que toute l’attention des médias est accaparée par les élections US, nous apprenons que le budget MNA du canton de Vaud passera de 4,9 millions à 8 millions.

Hier soir (15.11.16), au TJ de 19h30, nous apprenons que le budget de l’EVAM (Etablissement vaudois d’accueil des migrants) va doubler en 2017.

En 2015, la Suisse a accepté 2740 MNA, six fois plus qu’en 2014, alors qu’en 2016, leur nombre serait de 1707 jusqu’au novembre, autrement dit un requérant d’asile sur quatorze serait un mineur.

Certains cantons n’ont aucune structure dédiée aux MNA. La journaliste Stéphanie Arboit, sur deux pages , développe son raisonnement et expose notre prétendue lourde responsabilité envers ces enfants que nous devrions traiter aussi bien que les « nôtres ».

Alors que les normes du Service de protection de la jeunesse sont de 1 éducateur pour 3 enfants, l’EVAM dispose d’un éducateur pour 6 enfants… « alors qu’ils ont traversé l’enfer ».

Dans le canton de Vaud, il y a actuellement 270 mineurs non accompagnés (MNA), dont 207 hébergés dans des foyers ad hoc. En 2015, il y avait 45 MNA hébergés en foyer.

L’EVAM dispose cette année de 384 plein-temps, dont 33 sont affectés aux MNA, soit 8%-9% des collaborateurs alors que cette population représente un pourcentage bien moindre.

De plus, deux foyers viennent de s’ouvrir depuis avril, portant à cinq le nombre de ces structures pour MNA. Mais le nombre des centres d’accueil semble insuffisant. Le budget cité plus haut ne comprend pas les frais liés à l’enseignement, aux soins médicaux pour ces chérubins exotiques, les frais (élevés) de justice, de police et d’incarcération… ni bien sûr les divers frais en aide sociale pour ces futurs assistés à vie.

La journaliste nous sert un long fleuve de sanglots :

« …Leur famille leur manque. Ils ont été envoyés avec une sorte de mission: dans le meilleur des cas, s’en sortir en se construisant un avenir meilleur. Dans le plus lourd des cas, renvoyer de l’argent. »

Nous apprenons qu’il y a des bagarres au couteau et que la police est appelée dans ces cas pour « désamorcer » les conflits, que « beaucoup de ces mineurs sont révoltés du décalage entre leurs espoirs de ce qu’on leur avait promis et la réalité. »

« Ils ont 13 ans et demi. Des gosses. Mais qui ont vu pendant leur périple pour rejoindre la Suisse plus de misère que d’aucuns, nés sous nos latitudes, n’en verront jamais en toute une vie. »

« …sept d’entre eux ont fait une tentative de suicide. Geste de révolte, de désespoir, mais aussi appel au secours. »

En 1995, le service des réfugiés, FAREAS, l’ancêtre de l’EVAM, a mis en place un service MNA avec 2 plein-temps pour une soixantaine de mineurs, dont un tiers habitaient en réalité avec leur parenté. Actuellement il y a plus de 270 MNA et l’EVAM emploie 33 plein-temps.

L’arrivée de ces mineurs n’a strictement aucun rapport avec les conflits dans le monde. L’offre suisse est maintenant connue en Erythrée, en Somalie, et dans chaque pays africain… et des parents de ces pays envoient leurs enfants « faire carrière » chez les Suisses qui sont riches et accueillants, tout comme une famille britannique envoie son rejeton à Eton College !

Souvent, il s'agit de personnes ayant un passé de délinquant, avec des problèmes de trouble de la personnalité.

Les MNA font des tentatives de suicide, ils seraient malheureux en Suisse… Mais le problème, c’est que leur adaptation à notre société a échoué ! Nous avons eu 25 ans de recul pour constater cela ! Leur encadrement est ruineux… et leur nombre explose !

Comment répondent nos élites « de gauche » à cette réalité ?

Donner plus d’argent de poche à ces jeunes clandestins, créer plus de structures, offrir toujours plus pour agrandir la machine a aspirer les clandestins « migrants ». Aucune limite n’est  posée puisqu’il s’agit du respect du droit de l’enfant, de l’homme…

Le problème est que le réservoir de ces mineurs (et des faux mineurs) est infini, mais l’argent des contribuables ne l’est pas.

La seule manière de mettre fin à ces abus, à cette mascarade du droit d’asile, c’est de le supprimer largement.

A l’origine, le droit à l’asile politique était destiné aux personnes ayant mis leur vie en danger à cause de leurs opinions politiques. La gauche s’est emparée de la cause des « réfugiés » pour des raisons électoralistes, parce qu’être de gauche, c’est vivre sur le sentiment de la culpabilité des citoyens (et, en passant, de leur argent).

De la même manière, les gauchos grappillent partout où ils peuvent l’argent public car le but, la moralité, les principes d’un gaucho se résument à l’ambition d’être élu à un poste bien rémunéré, puis de s’y maintenir le plus longtemps possible, pour des raisons dites humanitaires. Ils s’adaptent à n’importe quelle réalité, mutent s’il le faut.

Un exemple de cette mutation: l’ancienne appellation FAREAS comportait encore un « R » pour « requérant d’asile ». Mais comme l’invasion actuelle n’a plus grand-chose à voir avec les lois de l’asile pour les réfugiés, ils se contentent de renommer l’institution, qui devient EVAM, où le « M » pour « migrant » remplace le « R »

La majorité de ces MNA seront des assistés, des fournisseurs d'emplois aux psychiatres et, au mieux, ils navigueront, toute leur vie, entre petits boulots et chômage-assistance sociale et seront à la charge des contribuables ou encore ils basculeront dans la criminalité, laissant plus de victimes sur leur passage que tous les Suisses réunis  de leur génération.

Nous apprenons au TJ de ce soir (15.11.16) que 60%-80% des MNA présentent des troubles psychologiques.

Mais le TJ ne nous indique pas… le pourcentage des analphabètes, des irrécupérables !

Mais le TJ ne nous indique pas… le pourcentage des jeunes déjà délinquants chez eux !

Mais le TJ ne nous indique pas… le pourcentage des jeunes djihadistes formés par l’EI !

Comme tous ces MNA sont appelés à rester en Suisse (le TJ dit « devenir suisse »… ce qui restera quand même bien relatif), il faudrait faire d’eux une priorité pour y mettre les moyens.

La priorité serait plutôt de cesser d’augmenter les moyens pour les accueillir, et de les renvoyer chez eux manu militari… car un pays mettant ses priorités au soutien de n’importe quel profiteur débarqué, prétérite gravement sa population actuelle et à venir, qui devra assumer les conséquences d’une pareille irresponsabilité !

Cenator, 16 novembre 2016

Rapport alarmant d’Amnesty International: la Suisse pratiquerait encore la torture dans ses centres de requérants d’asile

Débat - Centres fédéraux d'asile: droits humains en danger?

Débat entre Aldo Brina, chargé d'information sur l'asile au Centre social protestant,
Alicia Giraudel, juriste chez Amnesty Suisse,
Livia Hadorn, secrétaire de la Commission nationale pour la prévention de la torture,
Michaël Buffat, conseiller national (UDC/VD),

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D’emblée, les auditeurs apprennent qu’Amnesty Suisse demande que les requérants soient traités comme des êtres humains. Le ton est donné, le bulldozer à culpabiliser les Romands a démarré!

Renaud Malik,  journaliste RTS : Ce qu’il faut retenir, (avant même que le débat commence) c’est qu’il y a un problème avec les Centres de rétention pour requérants d’asile. Le rapport fait état d’abus. Dans certains cas, cela pourrait être assimilé à de la torture.

Nous allons, nous aussi, livrer nos conclusions d’emblée: Nous sommes favorables à ce que TOUT soit filmé et rendu public dans ces centres.
Faire porter des bodycams également aux agents, puis diffuser ces images dans la population, sans fioritures.

Il y a 1500 interventions policières par année dans ces centres, et 15 à 30 cas seraient abusifs, prétendument à cause de la "xénophobie et du racisme des agents".
Si la population voyait de près ce qui se passe dans ces centres, le confort dont ces demandeurs d'asile bénéficient à nos frais, puis leur comportement en retour, nous sommes persuadés qu'il n'y aurait plus grand monde qui voudrait encore accuser les agents de sécurité, ni voter pour l'accueil des migrants.

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Porte parole du Secrétariat d’État aux migrations (SEM) : Ce sont des allégations très fortes. Parler de torture et de violation de droits humains ne correspond absolument pas à la réalité dans un État de droit comme la Suisse. Cela met la Suisse sur le même plan qu’une dictature militaire. Le quotidien dans les centres fédéraux ne correspond absolument pas à cela.

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Ni le SEM, ni la société privée chargée de la sécurité des centres, n'ont souhaité participer à ce débat. Nous les comprenons: la RTS vend depuis des lustres sa propagande de gauche comme du "débat".

Ici encore, nous avons un UDC face à trois professionnels de la cause des migrants. Résultat: notre pays est à nouveau souillé, calomnié, la population culpabilisée par des groupes de pression qui en font leur fonds de commerce.

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Résumé du débat :

Alicia Giraudel, juriste d'Amnesty Suisse : En Suisse, dans les centres d’asile de l’État, des tortures sont perpétrées sur les requérants.

La méthodologie (ahurissante) utilisée pour arriver à cette conclusion : Amnesty Suisse a reçu des plaintes de la part du personnel qui travaille dans les centres et Amnesty Suisse a enquêté par la suite. En tout ils ont interviewé 14 personnes (!), et les situations se recoupent (sic!), 2-3 ont parlé de torture.
Il y a la violence, la maltraitance, des personnes enfermées d’une manière arbitraire dans des containers, des requérants traités d’une manière irrespectueuse, on a senti de la xénophobie et du racisme.

Renaud Malik: Qu’est-ce qui vous a donné le sentiment qu’il s’agissait de torture ?

- Des situations qui indiquent clairement qu’on pouvait aller jusqu’à la torture, comme un mineur frappé à terre au visage et au ventre. (Bien entendu, nous ne saurons jamais pourquoi un agent en serait arrivé à cette extrémité. L’explication de racisme et de xénophobie gratuite est ridicule, car les agents qui ont perdu leurs nerfs savaient qu’ils risquaient leur emploi.)

Un autre requérant a été frappé au point d’être hospitalisé. Cela correspond à la notion de torture.

14 requérants ont été consultés, et dans 2-3 situations, on peut parler de torture.

Des requérants souffrent d’automutilations, parce qu’ils ont été traités injustement. Ils ont même voulu se suicider, parce qu’ils n’ont pas supporté le sentiment d’injustice.

 

Livia Hadorn, secrétaire de la Commission nationale pour la prévention de la torture a déjà publié un rapport en janvier suite aux observations d’Amnesty Suisse. Des recommandations ont été faites.

Les techniques de communication et la formation à l'interculturelle non-violente (!) des agents doivent leur fournir des outils de prévention. Le constat de la commission et Amnesty Suisse ont le même but: il faut que les requérants « y soient bien ».

Les Centres fédéraux d’asile soulèvent des problèmes structurels. L’accès à la psychiatrie a été amélioré suite aux recommandations.
En effet, les gestes désespérés foisonnent dans ces centres; plusieurs cas par semaines d'automutilations et de tentatives de suicides avec deux suicides aboutis pour 2020. Le SEM vient de débloquer 20'000 fr. pour la prévention au suicide dans les centres. Les Maghrébins et les Afghans recourent largement à ces pratiques.
Bien entendu, un certificat médical, un séjour en hôpital psychiatrique peut largement aider le requérant pour la prise au sérieux d'une demande d'asile.
Mais il y a également un autre aspect qui est encore plus inquiétant que l'instrumentalisation de la psychiatrie: c'est le trouble de personnalité de type borderline qui présente ce genre de gestes auto-agressifs à répétition.
Et si ces  centres sont remplis de cas psychiatriques, les répercutions pour la collectivité pourraient être extrêmement fâcheuses, car, comme cela se passe déjà avec les mineurs qui commettent des délits, la responsabilité pénale serait réduite.

Amnesty s’occupe des cas individuels ; la torture est une allégation préoccupante, il faut que cela reste des cas individuels. Des procédures pénales ont été engagées contre les agents de sécurité, suite à un usage disproportionné de la force  ou à des abus de pouvoir.
Il faut mettre en place un système, un mécanisme pour que ces personnes puissent faire valoir leurs droits et porter plainte.

 

Alicia Giraudel, Amnesty Suisse : L’élément important d’après l’enquête dans les centres : il y a un problème systémique. Amnesty demande une meilleure protection des requérants d’asile, une surveillance accrue contre les abus et des lieux pour les protéger, et exige que des mesures soient prises immédiatement.

 

Michael Buffat, UDC : Buffat est d'accord avec ses interlocuteurs: la torture est inadmissible. Néanmoins, il nuance le rapport: ce sont des cas isolés par rapport à ce qui se passe dans ces centres. Le SEM a fait un audit pour changer, améliorer, le juge a mandaté une enquête externe.
Il faut voir les conclusions pour que les responsables de ces sociétés de sécurité fournissent un personnel adapté. (Buffat est le seul à relever que la sécurité des centres coûte très cher à la collectivité). Le nécessaire a déjà été fait pour que les coupables soient punis. Le comportement conforme est dicté par le règlement du SEM. Les cas signalés n’ont pas respecté le règlement. C’est un problème de personnes, qui n’est pas adapté à la fonction d’une société privée.
Buffat relève qu’un tiers des dépenses de ces centres va à la sécurité.
Il existe une commission du groupe de Michael Buffat qui s’en occupe au Parlement.

Les agents de sécurité des centres ne sont pas tous adaptés à ce travail. Déjà 16 personnes ont été suspendues suite au rapport, dont 8 à Boudry, sur 140 agents de sécurité. Il s’agit de 15 à 30 cas sur 1500 interventions de police par année. Lors de ces troubles, il faut mettre les requérants qui posent problème dans des cellules ou ailleurs.

 

Aldo Brina, chargé d'information sur l'asile au Centre social protestant :

Ce qui est mauvais, c’est le cadre posé dans ces centres, ainsi que la culture administrative avec laquelle on traite les requérants d’asile. C’est cela qui va pas !

Des personnes qui ont subi des traumatismes, la guerre, des viols se retrouvent jusqu’à 4 mois et demi dans ces centres. Le concept d’hébergement doit y évoluer. On a misé sur le sécuritaire et pas sur l’encadrement social. Cela doit changer !

Aldo Brina a publié récemment une tribune dans Le Temps sur les problèmes structurels de ces Centres fédéraux d’asile : https://www.letemps.ch/opinions/violence-centres-federaux-dasile-un-probleme-structurel

Il y a un aspect carcéral. Entourés de grillages et de barbelés, d’agents de sécurité, les requérants n’ont pas le droit de se faire à manger eux-mêmes, ils sont fouillés à l’entrée, ne peuvent pas aller et venir comme ils voudraient, n'ont pas, ou peu, d’encadrement social; il est douloureux de passer par ces centres fédéraux.

Il faudrait en faire un lieu d’accueil et un lieu de refuge.

Il faudrait plus d’accompagnement psychologique, plus d’assistants sociaux, assouplir le règlement. Si on ne fait qu’améliorer le travail des agents de sécurité, on n’aura pas les résultats voulus.

 

Renaud Malik à Michaël Buffat : On est face à des problèmes structurels, des centres presque carcéraux. Que répondez-vous à cela ?

Michaël Buffat : L’UDC était seule à s’opposer à cette révision de la loi sur l’asile, qui a engendré ces centres ; l’UDC n’a pas été suivie par la population. Cela a été mis en place par Madame Sommaruga.
Buffat répète vainement que le rapport parle de locaux mal utilisés, de rapport exagéré, erroné, seule une minorité de personnes sont concernées.
Les agents de sécurité ont déjà été punis (licenciés) et l’enquête pénale est en cours, ces personnes seront encore sanctionnées.

 

Renaud Malik : Allez-y, Aldo Brina ! (qui sonne comme un « cassez-lui la figure ! »).

Aldo Brina: Les individus, les agents ne sont pas plus méchants qu’avant. Donc, c’est bien qu’il y a un problème dans la structure trop sécuritaire.
À Genève et dans les cantons romands où il n’y a pas de barbelés et où les requérants peuvent circuler librement, (ndlr: et la drogue aussi), il n’y a pas de problèmes (sic!). Il faut plus d’accompagnement social.

Puis, Aldo Brina conclut tout le contraire :

« La RTS a montré que le problème est généralisé pour toute la Suisse. »

Mario Gattiker, chef du Secrétariat d'État aux migrations, dit que les problèmes sont localisés sur Boudry. Ailleurs il y a moins de problèmes.

 

Renaud Malik (sur un plateau d'argent) à Alicia Giraudel :

M. Buffat dit que c’est plutôt une question de personnes, comment Amnesty se positionne sur cette question ?

Alicia Giraudel : Le rapport explique que le système permet aux agents d’écrire des rapports de sécurité sans que personne ne se rende compte si les rapports sont falsifiés. Il y a la possibilité de masquer la violence exercée par les agents de sécurité.

Il faut se rendre compte que c’est en partie le système qui contribue à ce qu’on puisse masquer ou cacher des situations d’une certaine violence.

Il faut réfléchir à ces systèmes de surveillance, pour trouver des moyens d’éviter que des situations soient cachées.

Le rapport a soulevé quelque chose d’important: il y a un climat où l’on part du principe que s’il y a un danger, il vient de la part des requérants d’asile.
Il y a une salle de réflexion qui est une cellule d’isolement, une punition disproportionnée et cela augmente les tensions, cela crée vraiment une mauvaise ambiance dans les centres.

Il faudrait une instance indépendante de plainte (en plus de ce qui existe!) pour que tous les requérants d’asile puissent porter plainte en cas de violence ou d’autres abus, et un système d’alerte pour les personnes qui sont témoins de violences et d’abus. Il faudrait se concentrer sur les systèmes de protection des requérants.

Et Alicia Giraudel dénonce le fait qu’il y ait eu des mineurs enfermés dans des cellules d’isolement alors qu’il y a même un règlement dans les centres qui l’interdit clairement. Les règles internationales interdisent également d’isoler les mineurs. (Non, on ne rêve pas! Un migrant de 17 ans est un soldat accompli, et la majorité mentent sur leur âge.)

Alicia Giraudel conclut: Il fait réfléchir comment interdire certains comportements, comment interdire que les gens soient traités de cette manière.

source: https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/le-debat-centres-federaux-dasile-droits-humains-en-danger?id=12192650

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Nous sommes d'avis que le droit d'asile, qui est totalement dévoyé pour servir à la conquête de notre pays, devrait simplement être aboli.
C'est notre survie qui est en jeu, il faut choisir, et ne pas choisir, c'est mourir.

Des personnes qui correspondent réellement aux critères de l'asile, il n'y en a pratiquement plus, et ceci depuis l'effondrement du communisme. Les vrais réfugiés, comme les Blancs d'Afrique du Sud par exemple, ne viennent pas dans un pays envahi.

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Voici une vidéo de la police espagnole, dont nous souhaiterions voir appliquer les méthodes à tous les fauteurs de trouble chez nous:

Gérard Brazon: Une intervention musclée dans le métro de Madrid suite à des agressions. On regrette que la France ne fasse pas pareil dans les métros de France, ça en calmerait certains.

https://www.youtube.com/watch?v=6-2CYJRkGVA

 

 

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voir aussi:

https://lesobservateurs.ch/2020/06/29/le-centre-de-requerants-dasile-de-chevrilles-est-il-devenu-une-zone-de-non-droit/

https://lesobservateurs.ch/2018/03/25/fribourg-chevrilles-le-centre-pour-requerants-dasile-voit-le-jour-malgre-lopposition-de-la-population/

Asile, sexe et politique. Le Centre d’accueil de Perreux (2) . Màj avec rapport anonymisé 11.7.2018

A propos de la décapitation de Samuel Paty et de l’islamogauchisme (du côté de La-Chaux-de-Fonds)

Zurich : Un requérant d’asile débouté, déjà condamné à 11 reprises, avoue le viol d’une étudiante. Sa peine est réduite.

Deux personnes blessées dans un train à Fribourg : le requérant d’asile débouté avait attaqué « par hasard »

Grèce : Une vingtaine de requérants mineurs en route pour la Suisse. Pour les ONG, il s’agit d’une simple obligation!

Zurich : Un dangereux délinquant sexuel marocain s’échappe de l’hôpital psychiatrique. Il s’agit d’un requérant d’asile débouté.

Neuchâtel: la directrice du centre d’asile protégée alors qu’elle entretenait des relations « étroites » avec les migrants, à qui elle laissait faire la loiLa criminalité étrangère et la gauche.

Neuchâtel, quand les pyromanes appellent les pompiersLes larmes des avocats pro-délinquants ou quand Neuchâtel et Genève ouvrent les yeuxNeuchâtel : Criminalité massive.

La problématique PLR!Neuchâtel : Coupable de plusieurs actes de violence, Fatmir écope de huit mois de prison… avec sursis.

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Neuchâtel : une Somalienne illettrée mutille ses deux filles conformément à sa culture. « Les femmes non excisées sont considérées comme des prostituées. »Jugée pour avoir fait exciser ses filles

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