Stephen Smith: “Jusqu’en 2050, l’Europe va s’africaniser, c’est inévitable”

Stephen Smith, journaliste et écrivain, spécialiste de l’Afrique était l'invité de Bourdin Direct ce jeudi. Pour lui, les États européens vont devoir négocier entre eux pour faire face à la forte pression migratoire en provenance de l'Afrique ces prochaines décennies.

Alpha, « migrant » d’Afrique : « il y en a des millions comme moi qui veulent venir » [Interview]

Depuis plusieurs années, les responsables politiques d’Europe de l’Ouest se montrent impuissants à endiguer le flot d’immigration massive, notamment venue d’Asie, mais surtout d’Afrique, un continent en pleine explosion démographique.

Jungle de Calais qui se reforme au gré des gouvernements successifs ; migrants majeurs, mineurs ou faux mineurs livrés à eux-mêmes dans les rues des villes européennes ; activités des associations qui leur viennent en aide : pas un jour ne passe sans que la question migratoire — que certains nomment « gestion des flux migratoires » et que d’autres appellent « invasion » ne fasse l’actualité.

Nous publions aujourd’hui l’interview exceptionnelle d’une de ces personnes venues s’installer en France. Il aura fallu quelques semaines pour la réaliser, le temps que nous parvenions à bien vérifier la véracité de l’identité de notre interlocuteur. Alpha D. « migrant » en provenance de Guinée est arrivé en France grâce à un visa Schengen (court séjour de trois mois maximum) il y a plusieurs années. Sa situation est aujourd’hui en règle. Il travaille au sein d’un établissement de restauration rapide dans la grande banlieue parisienne.

Méfiant à l’égard des médias en général, il a toutefois accepté de répondre à nos questions, moyennant un total anonymat.

Découvrez sa situation, son parcours, mais aussi  le regard qu’il porte sur la France et sur la vague migratoire qu’elle rencontre actuellement et enfin sur l’Afrique, sa terre natale.

Breizh-info.com : Tout d’abord, pourquoi avoir décidé de venir en France ?

Alpha D : J’ai quitté la Guinée lorsque j’en ai eu l’opportunité, en 2011. J’avais 21 ans. Je suis arrivé avec un visa qui me permettait d’étudier en France. Je ne vais pas vous mentir, ce n’était pas mon objectif final. Mais ayant des contacts en France et un bon réseau, j’ai pu rester plus longtemps que prévu.

Breizh-info.com : C’est à dire ?

Alpha D : En Guinée, je ne peux pas dire, si je compare à d’autres, que j’avais une mauvaise vie. Mais j’avais envie de partir en Europe. J’ai beaucoup rêvé en regardant des reportages à la télévision et j’avais déjà de la famille immigrée en France. Quand j’ai eu l’opportunité à la fin de la période de troubles politiques, je l’ai saisie, et je suis parti.

Breizh-info.com : Oui, mais comment avez-vous fait pour rester plus longtemps et obtenir des papiers en règle ?

Alpha D : Il faut savoir ruser et avoir de bons contacts, c’est tout. La communauté est bien organisée ici, et s’entraide. Et puis il y a des associations qui m’ont bien aidé. Je ne vous en dirai pas plus.

Breizh-info.com : Et vous vivez bien aujourd’hui en France ? Votre pays ne vous manque pas ?

Alpha D : J’arrive à envoyer un peu d’argent à une partie de ma famille restée sur place, mais ma femme a pu venir il y a trois ans avec nos enfants, et un autre est né ici il y a un an et demi. Je pense que je vivrai mieux en Guinée, mais je ne me vois pas repartir maintenant que ma famille est là. Et puis mon fils deviendra peut-être français…

Breizh-info.com : Mais si vous vivriez mieux là bas, pourquoi ne pas y retourner alors, j’avoue ne pas comprendre ?

Alpha D : Parce que ma nouvelle vie est ici, c’est tout. C’est ici que je me sens chez moi maintenant, mes enfants vont à l’école, et puis vous savez, il y a beaucoup de Guinéens et d’Africains là où j’habite, on n’a pas vraiment le mal du pays, on conserve des repères, des traditions. Il manque le climat, et c’est tout !

Breizh-info.com : Mais comprenez-vous qu’une partie de la population soit hostile à l’immigration et ne veuille pas que vous habitiez ici ?

Alpha D : Bien sûr, il y avait la même chose en Guinée. On ne laisse pas rentrer tout le monde chez moi non plus. J’ai eu de la chance. Mais maintenant, je suis là. Pourquoi est-ce qu’on voudrait que je reparte ?

Breizh-info.com : Parce que cela fait peut-être un appel d’air en Afrique notamment et que d’autres font comme vous depuis quelques années maintenant ?

Alpha D : Mais vous ne pourrez pas l’empêcher. Il y en a des millions comme moi qui veulent venir en Europe, chacun avec des raisons différentes. Vos journaux parlent de ceux qui fuient les guerres, mais il n’y a pas que la guerre en Afrique heureusement. Et puis les guerres durent depuis des années, pourquoi maintenant alors ? Beaucoup veulent rejoindre des amis ou des familles en France, d’autres veulent travailler, d’autres changer de vie. Vous savez, en Afrique on a la télévision, Internet, les réseaux sociaux, et la France ou d’autres pays, ça fait envie. C’est comme ça. Et maintenant, il y a une diaspora qui aide.

Et encore une fois, aucun gouvernement ne pourra rien faire contre la volonté de millions d’individus de venir en Europe. Même si beaucoup de ceux qui partent idéalisent la situation.

Breizh-info.com : Et le contrôle des frontières, la suppression des aides sociales ?

Alpha D : Beaucoup des miens n’ont pas besoin d’aide pour vivre en France. Vous savez, il y a de la solidarité ici dans la communauté, nous sommes bien organisés, et chacun peut travailler.

Breizh-info.com : Mais si vous vous placez dans la tête d’un Français, vous comprenez qu’il puisse être en colère de cette situation ?

Alpha D : Oui, mais ce n’est pas lui qui résoudra cela, ce sont les dirigeants des pays. Moi si je dois partir demain parce que la France ne veut plus de moi, je partirai, je ne resterai pas dans un pays qui ne veut pas de moi. Mais tout le monde ne fera pas ça. Ce n’est pas que votre pays maintenant, c’est comme ça. Le monde change.

Breizh-info.com : Et l’Afrique alors ? N’êtes vous pas attaché à votre continent ?

Alpha D : Si bien sûr. Mais l’Afrique ne va pas bien. Beaucoup de pays sont instables et des gouvernements corrompus. Dans mon quartier ici, quand on parle en privé, beaucoup d’anciens regrettent même la Guinée d’il y a cent ans. C’est fou non ? Pas mon cas, car la colonisation a fait du mal à nos pays. Mais c’est difficile de changer de direction du jour au lendemain.

J’y suis attaché, mais si j’en suis parti, c’est que pas tant que cela au final.

Breizh-info.com : Beaucoup de Guinéens ont subi des sévices en Libye notamment, du fait des esclavagistes qui veulent les faire passer en Europe. Qu’est ce que cela vous fait ?

Alpha D : C’est horrible. C’est loin d’être nouveau en Afrique, c’est juste que là ça vous touche donc vous en parlez. Mais cela ne change rien au problème, vous n’empêcherez pas ceux qui veulent venir de le faire, quel que soit le moyen employé.

Breizh-info.com : Mais n’avez-vous pas peur que tout cela finisse mal, y compris en France, entre les différentes communautés ?

Alpha D : Vous connaissez des pays où il n’y a jamais eu la guerre vous ? C’est l’être humain qui est comme ça, c’est tout. Il y a beaucoup d’hypocrisie déjà, car entre communautés, cela ne se passe déjà pas bien, finalement seuls ceux qui sont très riches se mélangent et vivent bien et donc ça n’ira pas mieux après, mais je suis fataliste, c’est comme ça.

Breizh-info.com : Envisagez-vous tout de même un jour de retourner chez vous, en Guinée ?

Alpha D : On verra quand ce sera l’heure de prendre la retraite. Inch Allah. Mais pour le moment, je suis ici, et j’y reste, même si vous n’êtes pas d’accord avec cela.

Propos recueillis par Yann Vallerie

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2018, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

 
 

Réfugiés : la France à la rencontre des demandeurs d’asile en Afrique

Pour tenter d'éviter les traversées qui font chaque jour de nouveaux morts en Méditerranée, l'Office français de Protection des Réfugiés et Apatrides (Ofpra), chargé d'accorder le droit d'asile, se déplace désormais directement au Niger, en Afrique, pays de passage avant la longue remontée vers l'Europe. Comment s'organise leur travail sur place ? Reportage.

Suite

Fake News d’Afrique: “La Suisse veut interdire aux Africains d’épouser des femmes blanches pour préserver sa culture.”

La nouvelle a de quoi faire sourire. Ou pleurer. Elle apparaît en ligne sur des médias africains. La Suisse, y lit-on, voudrait interdire aux Africains d’épouser des femmes blanches.

"le nombre d’enfants mixtes en Suisse a doublé au cours des 10 dernières années et la plupart des Suisse craignent que très bientôt, les rues en Suisse seront pleines de gens d’origine africaine.

 

Pour préserver la culture blanche en Suisse et réduire le nombre de mariages interraciaux, la Suisse veut introduire une loi qui interdira aux Noirs de se marier avec des femmes blanches."

Rien de moins! Les membres du «Parti démocrate conservateur de Suisse», donc, y songeraient. L’info s’est répandue, mais disons-le d'emblée: elle est fausse et la formation en question n’existe pas.

Le Parti démocrate conservateur de Suisse fait ainsi polémique avant même d’avoir été créé! L’un des dirigeants de cette pseudo-formation s’inquiéterait que la Suisse soit à l’avenir remplie de métis et de Noirs. Cerise sur ce gâteau amer, les citoyens interrogés dans la rue seraient en majorité favorables à l’idée.

Source et article complet

Sites africains diffusant cette information:

People.beninwebtv.com

Senegaldirect.net

Africain.info

Metrodakar.net

Immigration via la Méditerrannée: Lorsque les migrants musulmans jettent les chrétiens par-dessus bord et les tuent. (Vidéo)

Petit rappel pour l'individu qui nous sert de "Président de la Confédération" prétendant que nous devons nous ouvrir, pendant que les musulmans font exactement l'inverse:

 

 

Des migrants ont jeté d'autres migrants car ils n'avaient pas la même religion. En pleine nuit, les chrétiens ont été poussés à l'eau.

Pour les socialistes, vouloir se protéger de telles immigrations est "xénophobe", "nationaliste", "un repli sur soi": une pathétique manipulation des mots et des faits qui vise à nous faire accepter l'inacceptable.

Pendant ce temps, les Marocains, les Algériens, les Tunisiens, les Libyens, les Tchétchènes, les Afghans, les Turcs... peuvent revendiquer leur hyper-nationalisme sans aucun problème, sans aucune remise en question, sans devoir subvenir aux besoins d'une immigration de masse ni être stigmatisés par un quelconque discours politique.

Réveillon en France: Une policière rouée de coups par des jeunes issus de l’immigration (Vidéos) [Mise à jour]

Mise à jour: Selon le site Actu17, un autre policier aurait aussi été frappé:

Deux policiers ont été victimes d’un véritable lynchage la nuit dernière par une soixantaine d’individus. Plusieurs vidéos des faits ont été diffusées sur les réseaux sociaux.

Tout s’est déroulé la nuit dernière lors de la Saint-Sylvestre, à Champigny-sur-Marne, vers minuit lorsque deux policiers ont été très violemment pris à partie par de nombreux individus, alors qu’ils intervenaient pour mettre fin à une rixe, rue Benoit Frachon.

Rapidement les deux fonctionnaires se sont retrouvés encerclés et acculés par des dizaines d’individus hostiles à leur présence.

Une policière jetée au sol et rouée de coups

La policière a alors été projetée au sol et littéralement passé à tabac, recevant de nombreux coups de pieds sur l’ensemble du corps. Cette dernière a été conduite à l’hôpital et souffre de nombreuses contusions au visage et à la tête. 7 jours d’ITT (incapacité totale de travail) lui ont été prescrits.

Le capitaine de police a été au même moment roué de coups, notamment au visage, par des dizaines d’individus. Le fonctionnaire a le nez cassé et souffre de multiples contusions. Ce dernier a été lui aussi conduit à l’hôpital

Sur ces images, il est également possible d’apercevoir l’un des assaillants qui tente de dérober l’arme de service de la policière frappée au sol.

Les renforts de police sont arrivés rapidement sur les lieux mais selon nos informations, aucun suspect n’a été interpellé.

Source Actu17

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Une soirée de réveillon a tourné à l'émeute à Champigny-sur-Marne. Sur des images diffusées sur les réseaux sociaux, on peut voir une dizaine de jeunes passer à tabac une policière étendue au sol, et se livrer à des dégradations.

«Pathétique» : c'est ainsi qu'un internaute a décrit une scène qui s'est déroulée lors de la soirée du réveillon de Nouvel An le 31 décembre à Champigny-sur-Marne.

Sur une vidéo des incidents qui se sont déroulés diffusée sur les réseaux sociaux, on peut notamment voir une dizaine de jeunes retourner une voiture, monter dessus puis la saccager.

Dans une autre scène, on voit des dizaines d'individus encercler une policière au sol et la rouer de coups de pieds.

 

 

 

 

Le passage à tabac de la policière, dont on ignore l'état de santé, a suscité une vague d'indignation sur le réseau social.

Source

Voilà donc le succès du multiculturalisme tant voulu par la gauche.

Il est temps de dire ces vérités aux Africains qui crachent sur les Blancs…

 

Avec l’article du Figaro au sujet de l’esclavage et le livre de Loïk Le Floch Prigent, c’est la fête aux pisse-vinaigre anti-blancs…

Souvenez-vous de ces articles d’août :

« Boulevard Voltaire avait publié un article de monsieur Magaye Gaye : « La persistance de la pauvreté sur le Continent résulte, à notre avis, moins d’un taux de fécondité élevé que de dysfonctionnements économiques ».

Auquel j’avais répondu : "A Magaye Gaye, qui minore la catastrophe de la démographie africaine"

Loïk Le Floch-Prigent (un monsieur qui a fait de la prison etc. Ok mais ça c’est un autre chapitre) nous livre ses réflexions dans « Carnets de route d’un Africain, un autre regard sur l’Afrique d’aujourd’hui. »

Voici quelques passages en style télégraphique :

– Il y a 2 Afriques : celle, envoûtante et mystérieuse, que nous observons depuis l’Europe et celle que nous voyons en Europe et qui suscite plus de défiance que de sympathie – ceux qui croient avoir compris l’Afrique c’est qu’on ne la leur a pas bien expliquée. – Il y a une logique occidentale cartésienne et une autre qui est africaine donc impénétrable – c’est ainsi qu’échouent les efforts politiques français, américains, russes, chinois, etc.

– L’Afrique possède des ressources gigantesques dans ses profondeurs inexplorées ou mal exploitées – l’Occident n’a pas le monopole de l’imbécillité : il y a des imbéciles partout, aussi en Afrique.

– Qui sont les parasites ? Des membres de la famille, au sens où l’on entend la chose en Afrique, c’est-à-dire tout un peuple de parents plus ou moins éloignés – qu’un chef ait une soixantaine d’enfants n’étonne personne – les ouvriers des chantiers qui ont des missions d’ 1 ou 2 ans dans des villes ou villages multiples, malgré leur peu de revenus, peuvent se retrouver accablés d’une bonne dizaine d’enfants nés de 10 femmes différentes – frères ou sœurs partagent rarement le même père ou la même mère, il faut comprendre qu’ils ont été élevés dans la même famille, voire dans le même village. – il faut entretenir les femmes, les enfants mais aussi les frères et sœurs.

– Le travail de la démocratie, travail de fourmi avec des projets et des contre-propositions, tout cela n’existe pas en Afrique.

– Les candidats successifs rêvent de s’accaparer le pouvoir pour l’exercer de la même manière que leurs prédécesseurs, sans réel programme – la communauté internationale ferme les yeux – chacun se demande ce que cela va lui rapporter, à lui personnellement et non pas au pays.

– Il m’a souvent été donné de voir le décor, je n’ai qu’à de rares fois pu entrevoir son envers.

– La société africaine compte des castes – parmi lesquelles l’humble vie des tribus avec l’emploi des langues vernaculaires et la présence insistante des traditions.

– La notion de « pays » telle qu’on l’entend en Europe n’est qu’une chimère.

– L’Africain se considère d’abord comme un « Noir » ensuite vient la famille puis la tribu et ensuite le pays – avec le morcellement en ethnies, tribus, familles et des frontières mal tracées qui causent l’instabilité des pays.

– « Quand on travestît en soldats des villageois et autres paysans, on ne fait pas d’eux des militaires pour autant. De tels procédés font songer davantage aux albums de Tintin qu’aux grands films d’aventure : on est à mi-chemin entre le cirque et le comique troupier. »

– il faut regarder la vidéo « Le retour de l’oncle belge » qui rend compte de la coopération entre la Belgique et le Congo pour la formation de son armée :

https://youtu.be/0xNL67Z81k0
.
– Les chemins de fer de la colonisation n’ont connu aucun programme sérieux de maintenance : ils deviennent des reliques qui se délitent de jour en jour comme le merveilleux Addis-Abeba – Djibouti. Les centrales électriques ne sont pas arrivées à suivre la démographie galopante des villes africaines.

– Les maladies tropicales (si combattues durant la colonisation) persistent – l’Afrique est en proie à des maladies génétiques que nul ne sait traiter par exemple la redoutable drépanocytose – « Il y a encore la lèpre, la tuberculose, la bilharziose mais la plus grande cause de mortalité demeure le paludisme » (ajoutons Ebola, SIDA, poliomyielite, fièvre jaune, variole, etc.)

– L’équilibre des sociétés traditionnelles est bouleversé – la jeunesse explose sans trouver d’emplois et cesse de respecter l’autorité des anciens – améliorer la santé des populations faisant reculer la mortalité a fait exploser la démographie – le baby-boom est tel que tout va de travers dans l’éducation – les « Bounty » ceux qui sont noirs dehors et blancs dedans, ont reçu une éducation soignée en France, G.B, USA, Canada, Chine jadis Moscou – ces jeunes gens prometteurs n’ont aucun intérêt à changer quoi que ce soit à la politique élitiste – ces cadres sont devenus une autre caste qui n’a aucunement cherché à transformer en profondeur la vie quotidienne de leurs concitoyens.

– Tout est de guingois, même dans les palais présidentiels lorsqu’il est fait appel à la main d’œuvre locale. Ils ne savent pas travailler parce qu’on ne leur a pas appris à travailler – la ville draine des milliers de candidats à l’exil – l’attrait pour la télévision procède des séries américaines ou européennes qui les font vivre dans un monde dont ils rêvent (et qu’ils viennent chercher en Europe).

– La possession de 1 ou plusieurs téléphones est devenu obligatoire pour les jeunes – avec le logement le premier poste dans le budget – leur rêve c’est un costume impeccable, assorti d’un quatre-quatre rutilant et ce dès leurs études finies. Ils n’ont pas de projet de vie à travers une profession.

– Ministères et administration sont truffés de jeunes verbeux se cherchant un destin tandis que le travail de terrain est confié à un personnel non formé ou à des Chinois. La politique d’éducation de masse est donc un échec par défaut d’analyse des véritables besoins du pays et aussi par manque de motivation réelle des jeunes. – « C’en est fini de l’ascenseur social qui existait lors de la période coloniale, tandis que les élèves studieux et appliqués se faisaient remarquer par les curés ou les instituteurs, qui leur ouvraient la voie vers des études supérieures : tout cela a été remplacé par une auto-reproduction des élites – le niveau de culture et de savoir s’est effondré avec la déchristianisation – on ne sélectionne plus les élites parmi les bons élèves » – « le bilan d’ensemble, c’est-à-dire sans tenir compte des exceptions, est effectivement catastrophique. »

– Il n’est pas rare de voir des étages entiers du Crillon retenus par un unique chef d’état africain.

– Les douaniers demandent ce qu’il y a pour eux dans les bagages – la corruption commence à l’aéroport à la douane mais que dire des ports où les agents publics devraient avoir pour tâche de remplir les caisses de l’Etat au lieu de chercher avidement à remplir les leurs ? – « Les aides directes expédiées aux Etats disparaissent en grande partie dans les abîmes de la corruption. »

– La présence insistante de sorciers, de croyances, de superstitions, de gris-gris et autres fétiches… de drogues aphrodisiaques tant la virilité passe chez eux pour une affaire de la plus haute importance.

– Si le propriétaire ne reste pas près de sa voiture il n’en retrouvera que la carrosserie, toutes les pièces détachables étant déjà cannibalisées.

– Parmi toutes les religions : « Le coran est récité par des foules qui n’en comprennent pas un traître mot » – « Il y a des évangélistes africains, des sectes chrétiennes abondantes, des musulmans spécifiques à chaque contrée : tout cela à l’encontre des intérêts du peuple africain, mais qui malheureusement progresse ».

Voilà quelques bouts de phrases glanés dans les 266 pages. Ajoutons les problèmes de l’énergie, eau potable, égouts, déchets et hygiène, religions, langues, la femme africaine, école et santé, les ONG et leurs effets pervers, les communautés, etc.

– « Où va l’Afrique? » « Le peuple ne voit depuis des dizaines d’années aucun progrès à sa situation et l’effritement des ouvrages d’art bâtis par les colons qu’ils se prennent de temps en temps à regretter (…) Le pillage interne et externe des richesses africaines n’a donc jamais cessé, tandis que le cynisme le dispute à l’hypocrisie, et ce, d’une manière accrue ces dernières années. Jadis, certains acteurs plaçaient dans leurs efforts une manière de passion et de bonne volonté, mais le monde nouveau, celui de la finance mondialisée, n’offre plus la moindre place à de tels élans. »

A l’heure où les frontières cèdent sous la poussée immigratoire, la lecture de ce livre nous donne une petite idée de ce qui est en train de nous arriver…

Pour compléter le tableau je vous invite à lire mes souvenirs du Congo dans les années 1956-1959 dans Atelier Cà della Fiola

Si les enfants que nous étions alors avaient pu continuer à grandir ensemble, aujourd’hui le Congo serait un des pays les plus prospères et modernes de la planète et la catastrophe migratoire n’aurait pas eu lieu.

Conclusion : que les pisse-vinaigre anti-blancs aillent régler leurs problèmes chez eux au lieu de cracher dans la soupe chez nous.

Anne Lauwaert

Article paru également sur Riposte Laïque

15 000 scientifiques veulent limiter les naissances pour sauver la planète

En 2050, nous devrions être 10 milliards d’êtres humains, contre 7,5 aujourd'hui. Limiter les naissances est une des mesures préconisées dans le manifeste des quinze mille scientifiques pour appeler à sauver la planète. Une proposition contre le réchauffement climatique discutée et discutable.

En 40 ans, la population mondiale a doublé. Et en 2050, il pourrait y avoir 10 milliards d’êtres humains sur Terre, selon l'Ined. Ce qui fait craindre aux 15 000 scientifiques qui ont récemment signé un manifeste davantage de déforestation, d’élevage intensif, de surpêche, d’acidité des océans… Ils privilégient treize mesures pour sauver la planète du réchauffement climatique. La huitième mesure interpelle : elle propose de "réduire encore le taux de fécondité en faisant en sorte qu’hommes et femmes aient accès à l’éducation et à des services de planning familial, particulièrement dans les régions où ces services manquent encore".

Est-ce un retour du malthusianisme ? La théorie selon laquelle limiter volontairement les naissances est une solution pour réduire la misère sur Terre date de la fin du XVIIIe siècle. Elle revient régulièrement dans les préconisations de certains experts. Dans les années 1960 et 1970, "le néo-malthusianisme a été très vif car la croissance démographique de la planète était très forte, avec une fécondité qui paraissait trop élevée, de l’ordre de 4 voire 5 enfants par femme", explique Laurent Chalard, docteur en géographie à la Sorbonne. Et d'ajouter :

Quand la pression démographique est retombée, les arguments néo-malthusiens ont été moins utilisés dans le débat public, d’autant plus qu’après, dans les pays riches, il y a eu un phénomène inverse, avec une dénatalité inquiétante.

Limiter les naissances, un remède selon le Fonds des Nations unies en 2009

En 2009, l’idée ressurgit lors du sommet de Copenhague, la quinzième conférence des Nations unies sur les changements climatiques, et elle revient dans les débats à cause du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP). Le fonds publie un rapportquelques jours avant la conférence, dans lequel il appelle les dirigeants à prendre en compte la question démographique. Page 62,  il est écrit :

Des taux de fécondité moins élevés contribueraient au ralentissement de la croissance démographique et, du même coup, à la réduction des émissions dans l’avenir et permettraient aux gouvernements de suivre plus aisément le rythme de l’adaptation nécessaire aux changements climatiques.

L’ONU est bien consciente à ce moment-là de la question épineuse qu’elle soulève. Les auteurs du rapport citent un autre rapport, datant de 2007, du groupe d’experts intergouvernemental sur les changements climatiques (GIEC) qui se censuraient volontairement sur la question de la légitimité du contrôle de la population, "en s’abstenant de considérer toute option susceptible d’aider à ralentir la croissance démographique parce que  “l’ampleur et la légitimité du contrôle de la population faisaient l’objet d’un débat encore non réglé”", toujours d'après le FNUAP.

Pour "aider l’humanité à s’éloigner du gouffre", l’ONU  ne prône pas de mesures politiques, où les gouvernements prendraient des ordonnances pour influer le niveau de fécondité. Mais "ce qui est conforme à l’éthique – et à longue échéance bien plus efficace que les contrôles gouvernementaux – , ce sont des politiques qui permettent aux femmes et à leurs partenaires de décider par eux-mêmes s’ils veulent avoir des enfants et à quel moment, ainsi que des mesures qui promeuvent l’égalité entre les sexes dans tous les domaines de la vie économique et sociale. L'ONU veut agir grâce au planning familial et à la contraception. Un dollar investi dans la planification familiale et l’éducation des filles réduit les émissions de gaz à effet de serre au moins autant qu’un dollar dépensé dans l’énergie éolienne.

Un discours du Fonds de l’ONU aujourd’hui différent

En 2017, le Fonds des Nations unies pour la population n’est plus aussi catégorique sur la limitation des naissances et semble prendre plus de pincettes sur le sujet. Pour Daniel Schensul, doctorant et coordinateur technique au FNUAP :

Le ralentissement de la croissance démographique, même rapidement, n’est pas une solution pour prévenir le changement climatique. Ce ralentissement aura peu ou pas d’effet si nous ne pouvons pas abandonner la consommation et la production basées sur les combustibles fossiles vers des modes de vie renouvelables et durables.

"Tant que nous n’aurons pas trouvé une façon de vivre sans émission de carbone, tempère Daniel Schensul, nous ne pourrons pas résoudre le problème, et certainement pas par des actions sur la population. Nous devons également continuer à mettre l'accent sur l'éducation, l'égalité des sexes et l'accès à la santé sexuelle, afin de donner aux femmes et à tous les individus les moyens d'améliorer leur bien-être et d'assurer leur développement durable."

Arme démographique trop simple ?

Même si l’ONU fait marche arrière sur l’idée de l’arme démographique pour résoudre une partie des problèmes de la planète, elle ne nie pas le postulat qui semble évident : une population qui augmente signifie une augmentation des émissions de gaz à effet de serre. "En pratique, davantage de personnes signifient, d’avantage de changements climatiques", selon Fabian Wagner, chercheur à l’Institut international pour l’analyse des systèmes appliqués. Pour agir contre le réchauffement climatique, "activer le levier de la démographie est l’une des solutions, mais elle n’est pas l’unique solution", explique le chercheur.

Il faut l’ajouter à de meilleures technologies, baisser la consommation individuelle, et peut-être diminuer le nombre de naissances. Mais influencer la fertilité est très controversé, conclut-il.

D’autant que la réponse à la question y a-t-il un lien entre croissance démographique et réchauffement climatique, "n’est pas si simple", selon Henri Léridon, directeur de recherche émérite à l’Institut démographique.

Il y a deux composantes dans les émissions de CO2 : la population et le taux d’émission par habitant. Et les deux évoluent de façon plus ou moins indépendante. Il faut également tenir compte du niveau initial du taux d’émissions.

Aujourd’hui, 10% des plus riches émettent la moitié des émissions de gaz à effet de serre.

  • Un Américain émet 16 tonnes de CO2 par an
  • Un Russe émet 12 tonnes
  • Un Chinois 7,5 tonnes
  • Un Français 4,6 tonnes
  • Un Indien 1,7 tonne
  • Un Africain émet en moyenne 1 tonne

Concernant l’évolution démographique, selon l’ONU, nous serons entre 9 et 10 milliards en 2050.

  • Etats-Unis et Canada : + 20%
  • Europe et Russie : déclin de population
  • Chine : le pays atteindra un pic de population vers 2030 – 2040 avant de retrouver le niveau actuel en 2050
  • Asie : + 20%
  • Afrique : + 50%, la population passerait de 1,2 milliard à 2,5 milliards

L’enjeu africain

"Nous avons donc deux blocs : d’un côté les Américains, de l’autre les Africains", explique le démographe Henri Léridon. Au taux actuel d’émission par tête dans chacun de ces deux blocs, c’est équivalent. C’est-à-dire que les 80 millions d’Américains supplémentaires, vont peser autant en émission, si l’on reste au niveau actuel, que les 1,3 milliard d’Africains en plus." Mais ce postulat peut évoluer, car tout dépend du développement du continent, qui n’a pas encore fait sa transition démographique.

Ce continent qui a un énorme potentiel en matière de création d’énergie propre. Un rapport du Word Economic Forum salue la dynamique du territoire : dans son top 10 des pays qui produisent de l’énergie hydraulique, géothermique ou solaire, figurent sept pays africains, avec en tête l’Ethiopie, qui produit 93% de son énergie grâce à des énergies renouvelables.

L’allongement de l’espérance de vie, une donnée oubliée

La croissance démographique est liée à deux éléments, au taux de natalité, supérieur au seuil de remplacement des générations sur l’ensemble de la planète, et à l’augmentation de l’espérance de vie. "C’est une donnée complètement oubliée dans les débats lors des différentes COP ou sommet pour le climat", alerte le géographe Laurent Chalard.

Chaque année, la population augmente car les gens vivent plus longtemps. Cela sous-entend que même si l’on revenait à l’équilibre mondial de la fécondité, c’est-à-dire 2,1 enfants par femme, la croissance démographique continuerait. De manière moins intense, mais elle continuerait. Il ne s’agit pas de limiter l’espérance de vie, ça serait ridicule, mais il faudra apprendre notamment à consommer moins.

 

Source

Rappel:

L'initiative Ecopop présentée par la gauche comme "raciste" désirait un planning familial pour l'Afrique.

Ignazo Cassis : “Nous ne pouvons pas accueillir toute l’Afrique”

Ignazio Cassis: «Wir können nicht ganz Afrika in Europa aufnehmen»
Der FDP-Bundesratskandidat Ignazio Cassis bezeichnet sich als wirtschafts- und gesellschaftsliberal. Er will sich für eine freiere Wirtschaft einsetzen. Und fordert die Wirtschaftschefs auf, Verantwortung zu übernehmen.
Suite en allemand sur la NZZ

La démographie africaine explose et modifiera complètement l’Europe (Vidéo)

Les données démographiques détermineront l'histoire du monde au cours des prochaines décennies. Selon le Bureau du recensement des Etats-Unis, 2045 est l'année au cours de laquelle les Blancs deviendront une minorité dans leur propre pays. La même tendance est observable en Europe. Dans les années quatre-vingt-dix, ces continents ont commencé leur transformation: de sociétés relativement monolithiques, elles se sont transformées en sociétés multiculturelles, ce qui a entraîné une augmentation rapide de la population latine aux États-Unis et l'afflux d'immigrants d'Afrique et d'Asie en Europe.

Les milieux universitaires et la classe dirigeante estiment que les différents groupes ethniques qui arrivent en Europe et aux États-Unis se fondent dans les communautés indigènes et se dissolvent en une ou deux générations, en adoptant les valeurs et les normes occidentales supérieures parce qu'elles sont prétendument universelles.

La croissance démographique européenne native atteindra bientôt son apogée, puis la tendance s'inversera, déjà observable en Russie et en Pologne. Les populations des Pays-Bas et de l'Allemagne ne se développent qu'en raison du nombre croissant de migrants non-occidentaux de deuxième génération.

En un rien de temps (historiquement parlant), la composition ethnique européenne ressemblera à celle du Brésil ou de l'Inde.

La montée sans précédent de Front National, les émeutes dans les banlieues, le premier parti turc au Parlement néerlandais, le terrorisme dirigé par l'islam, le mouvement Black Lives Matter et les discussions sans fin dans les médias occidentaux entre les opposants et les partisans multiculturels, les Blancs et Non-blancs, les islamistes et les chrétiens sont simplement quelques pièces d'un tableau plus vaste. Et nous nous attendons encore bien plus à l'avenir.

 

 

Les changements démographiques importants ne sont en aucun cas limités à l'Europe. La population de l'Afrique, qui devrait continuer à croître au rythme actuel sans précédent jusqu'en 2100, dépasse déjà celle de l'Europe, et la population indienne sera plus importante que celle de la Chine, qui atteindra son apogée en 2030.

En 2100, l'Afrique représentera 40% de la population mondiale, tout en contribuant très peu au PIB mondial.

Beaucoup plus de gens vivront en Afrique et en Asie du Sud qu'en Europe ou en Amérique du Nord. Un économiste néolibéral considère que nous sommes tous identiques, des êtres humains remplaçables, indépendamment de leur race, de leur patrimoine ou de leur religion.

Par conséquent, il n'y a aucune raison de croire que les Africains ne devraient pas être autant productifs que les Japonais et aussi efficaces que les Allemands. Si tel est le cas, les populations en déclin d'Europe, du Japon, des États-Unis et de la Chine seront compensées par les hommes et les femmes jeunes, énergiques et dynamiques d'Afrique qui, selon eux, prendront avec succès la relève et géreront le moteur de croissance du monde.

Un regard sommaire sur la condition des villes américaines composées de majorités afro-américaines, d'Haïti ou provenant d'États africains ne soulève pas tellement d'espoir, c'est pourquoi notre équipe a une vision différente. L'histoire écrite de l'Afrique subsaharienne a débuté il y a environ cent ans, en phase avec le début de la colonisation européenne.

Ce qui montre que même la conscience africaine a été façonnée par les Européens, sans parler de l'économie du continent, qui continue de dépendre du soutien technique et financier de l'Europe et de la Chine. Le changement de démographie qui approche créera des tensions ethniques et aura un impact profond sur l'économie mondiale en général.

Source Traduction Christian Hofer pour Les Observateurs.ch

Nos remerciements à 

Italie : L’experte de l’Afrique remet les Ong à leur place “Les jeunes Africains pensent qu’il suffit d’arriver en Europe pour faire fortune.”

Dessiner le portrait-robot du « migrant qui arrive en Italie traversant la Méditerranée pour réfuter plusieurs clichés. Elle a les titres (et le courage) de le faire Anna Bono, douze années d'études et de recherches passées au Kenya, ancienne professeur d'histoire et des institutions de l'Afrique à l'Université de Turin, récemment auteure de l'essai Des migrants! Les migrants! Les migrants! édité par Segno.

D'où partent les migrants qui débarquent dans notre pays? 

« En particulier d'Afrique subsaharienne, en particulier d'Afrique de l'Ouest. Nigeria en tête, suivi par le Sénégal, le Ghana, le Cameroun et la Gambie. L'Afrique à part, un nombre important vient du Bangladesh, d'Afghanistan et du Pakistan. Les Syriens et les Irakiens fuyant la guerre sont une minorité ".

Vous pouvez faire un portrait?

« Près de 90% sont de sexe masculin, ils sont pour la plupart âgés entre 18 et 34 ans, avec une grande proportion de mineurs (au moins selon les déclarations au moment de « l'arrivée). Et voyagent seuls. Il y a très peu de familles, par opposition à ce qui se passe avec les Syriens et les Irakiens ".

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Laura Boldrini, de la gauche et pro migrants, essayant de culpabiliser sans cesse les Italiens.

Quelles sont leurs conditions économiques? 

« Pour faire face à un voyage clandestin - illégal, il convient de noter le processus du commencement à la fin, et pas seulement dans le dernier tronçon à travers la mer - vous devez compter sur les trafiquants. Les coûts sont élevés, de l'ordre de milliers de dollars. Voilà pourquoi ceux qui partent sont des gens de la classe moyenne (aujourd'hui plus ou moins un tiers de la population africaine) avec un revenu décent ».

Mais s'ils ont un revenu raisonnable pourquoi partent-ils?
« Il y a en Afrique un pourcentage des jeunes qui croient que l'Occident est si riche qu'il suffit d'y arriver pour faire fortune. »

Et les risques du voyage, la peur de mourir avant d'atteindre leur destination ne les freinent pas?

« Je ne sais pas à quel point la prise de conscience de ces risques est claire en Afrique. Et en fait, une manière de diminuer le flux des départs serait de promouvoir des campagnes d'information sur place au sujet des dangers et des coûts du voyage, et ce à quoi vous devez vous attendre une fois que vous êtes en Europe, en termes de chômage des jeunes et de réelles opportunités d'emploi. Il y avait un Sénégalais qui avait un troupeau de vaches et de taureaux. Dans l'ensemble un bon emplacement. Il a tout vendu pour venir en Europe et est mort en mer. Mais même s'il avait réussi, quelqu'un comme lui, un simple propriétaire, sans expérience de travail, et sans connaître la langue, quel travail aurait-il pu faire? ».

Qui donne cette désinformation sur l'Europe?
« Il y a une image positive de l' Europe véhiculée par les médias. Mais d'autres facteurs pèsent également. Les Européens, aux yeux de la moyenne africaine, sont tous riches. L'Européen, c'est le touriste qui fréquente des hôtels de luxe ou l'employé de l'entreprise occidentale qui va dans de bons restaurants, a une belle maison, une voiture, peut-être un chauffeur. Il y a après un autre élément.

Pendant des décennies, il y a de tout qui est arrivé de l'Occident: les médicaments, la nourriture, les vêtements. Les ONG creusent des puits et construisent (d'excellents) hôpitaux. Tout gratuit.

Cela contribue à l'idée d'une prospérité occidentale sans limites. Enfin, il y a le rôle des trafiquants, qui pour alimenter leurs business ont tout intérêt à tromper les gens sur l'avenir brillant qu'ils trouveront en Europe ».

(...)

Les institutions internationales voient une forte croissance de l'économie africaine.

« Depuis plus de vingt ans, le PIB du continent croît. En 2017, l'augmentation moyenne sera de 2,6%. Grâce à l'huile, l'Angola a connu des pics de 17% et a bénéficié d'une croissance record du PIB entre 2003 et 2013 de près de 150%. Mais la croissance économique seule ne coïncide pas avec le développement. Les investissements manquent encore dans les secteurs de production, les infrastructures, les services".

Qu'attend le développement? 

« Tout d'abord , la corruption à tous les niveaux de la société, et pas seulement au sommet, qui gaspille des ressources énormes. Imaginez qu'en 2014 la compagnie pétrolière nationale au Nigeria aurait dû recevoir 77 milliards de dollars, mais il n'en a reçu que 60. En outre, les gouvernements ont misé par intérêt politique sur une croissance excessive du secteur public. Tout cela est accompagné par le tribalisme, une autre contrainte au développement ».

Il est juste de dire « nous allons aider chez eux »? 

« Mais l'Occident le fait déjà: depuis des décennies il transfère de grandes ressources financières, humaines et de la technologie en Afrique. L'aide pour la coopération internationale en 2015 a touché 135 milliards de dollars Mais il y a quelques années, la Banque mondiale, en parlant de la Somalie, avait estimé que pour chaque tranche de 10 dollars remis aux institutions gouvernementales, sept ne sont pas arrivées à leur destination".

Nous avons parlé de la majorité des immigrants. Il y a aussi la minorité qui fuit les guerres et les dictatures. 

« Sur les 123'000 demandes de statut de réfugié en 2016 , 4'940 ont été acceptées. » 

(...)

Êtes-vous surpris de la complicité des Ong-contrebandiers? 

« Pas du tout. La pratique était connue depuis des mois. Un signe indicatif c'est la qualité des nouveaux bateaux en caoutchouc utilisés par les contrebandiers: ils doivent faire un chemin beaucoup plus court, en utilisant du matériel de mauvaise qualité en provenance de Chine. Après le transfert des migrants, le bateau est jeté. Ils ne conservent que le moteur, qui est ensuite utilisé pour d'autres bateaux "

Source Traduction Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

Nos remerciements à Alain Jean-Mairet

 

En 2100, 40 % de l’humanité sera africaine

Un jeune Terrien sur trois âgé de 15 à 29 ans vivra en Afrique en 2050. C’est probablement la donnée la plus marquante de l’évolution de la démographie mondiale telle que la prévoient désormais les Nations unies (ONU).

Le tableau global est connu. De 7,5 milliards d’individus, la population de la planète passera à 9,8 milliards en 2050 pour atteindre, probablement, 11,2 milliards à la fin du XXIe siècle. Les deux géants resteront la Chine et l’Inde, qui comptent aujourd’hui respectivement 1,4 milliard et 1,3 milliard d’habitants, soit, à eux deux, plus du tiers de la population mondiale. Dès 2024, le classement s’inversera, l’Inde dépassant alors la Chine.

Mais c’est en Afrique que la population va croître le plus. Le Nigeria, par exemple, sera passé de quelque 191 millions d’habitants à plus de 410 millions en 2030, délogeant les Etats-Unis de la troisième place mondiale.

Dans son rapport « Perspectives de la population mondiale, la révision de 2017 », publié le 21 juin, le département des affaires économiques et sociales (DESA) de l’ONU prévoit que « de 2017 à 2050, la moitié de la croissance de la population mondiale sera concentrée dans seulement neuf pays : l’Inde, le Nigeria, la République démocratique du Congo, le Pakistan, l’Ethiopie, la Tanzanie, les Etats-Unis, l’Ouganda et l’Indonésie ».
Amélioration des conditions de vie

L’Afrique, qui compte aujourd’hui 1,3 milliard d’habitants représentant 17 % de la population mondiale, en totalisera près de 4,5 milliards à l’horizon 2100, soit 40 % de l’humanité. Elle aura alors quasiment rejoint l’Asie, qui aura régressé de 60 % à 43 % de la population planétaire (4,8 milliards d’habitants contre 4,5 milliards actuellement). En cause, le ralentissement de la démographie chinoise, puis son lent déclin dans la deuxième moitié du XXIe siècle.

Pourquoi donc l’Afrique connaît-elle une telle explosion ? « La transition démographique y a commencé plus…

Le Monde

L’aide contraceptive du Danemark à l’Afrique “pour limiter la pression migratoire sur l’Europe”

Le Danemark a promis plus de fonds pour la planification familiale dans les pays en voie de développement, affirmant que cela pourrait aussi aider à «limiter la pression migratoire sur l'Europe».

La ministre de la Coopération pour le développement, Ulla Tornaes, a déclaré que Copenhague contribuerait à hauteur de 91 millions de couronnes (11 millions de livres sterling).

Elle a déclaré que les grossesses non désirées avaient des coûts humains et sociaux «énormes» dans les pays les plus pauvres du monde.

Mais elle a ajouté que la limitation de la croissance de la population en Afrique était également importante.

Lors d'une conférence à Londres mardi, Mme Tornaes a déclaré que 225 millions de femmes dans les pays les plus pauvres du monde n'ont actuellement pas accès à la planification familiale.

"Les grossesses indésirables ont des coûts humains énormes dans les pays en développement - de très jeunes femmes qui doivent abandonner leur éducation de base, la mortalité maternelle".

Le ministre a déclaré "cela a également des coûts sociaux importants, où l'étape de développement de nombreux pays est limitée par une forte croissance démographique".

(...)

Source Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

Rappel:

Nicolas Meda, ministre burkinabé, milite pour la contraception en Afrique afin de favoriser l’économie. « Nous sommes incapables de produire pour nous-mêmes. »

Les Africains arrivent – d’autres pays se réveillent – la majorité du Conseil fédéral continue de dormir

Par Adrian Amstutz adrian-amstutz

 

L'Italie est submergée depuis des mois par des migrants clandestins en provenance d'Afrique et arrivant par la Méditerranée. La question est de savoir combien de temps ces gens resteront en Italie, car leurs objectifs véritables, ce sont des Etat sociaux généreux comme l'Allemagne, l'Autriche et la Suisse.

Grâce à l'accord de réadmission que la Suisse a conclu séparément avec l'Italie, 25 000 personnes[1], que le Corps des gardes-frontière a interceptées l'an passé principalement à la frontière sud de la Suisse, ont encore pu être renvoyées en Italie.

L'UDC et ses élus fédéraux demandent depuis des mois l'intervention de gendarmes militaires formés pour soutenir le Corps des gardes-frontière et renvoyer les personnes tentant de franchir illégalement la frontière. La majorité du Conseil fédéral reporte sans cesse les propositions correspondantes des ministres UDC.

L'Autriche, en revanche, a décidé d'agir. Le ministre autrichien de la défense prévoit de stationner 750 soldats près du col du Brenner pour intervenir au cas où le nombre de migrants en provenance d'Italie continue d'augmenter[2]. Des véhicules blindés sont déjà arrivés sur place.

Au détriment de la sécurité intérieure

Les projets annoncés par le Conseil fédéral pour le cas où le nombre de requérants d'asile augmente rapidement à la frontière sud sont plutôt inquiétants. D'une part, le Corps des gardes-frontière a retiré du personnel des autres frontières du pays pour les envoyer dans le sud. Résultat: les autres régions du pays sont moins bien contrôlées, ce que les bandes de voleurs et de trafiquants de drogues exploitent immédiatement. D'autre part, la conseillère fédérale Sommaruga et son département de justice et police veulent envoyer 50 policiers cantonaux à la frontière sud, si on ne parvient plus à retenir les migrants. Résultat: la sécurité intérieure des cantons est affaiblie.

Ces réactions hésitantes face à une crise dont on sait qu'elle va s'aggraver à brève échéance sont proprement irresponsables.

Le nombre de migrants économiques illégaux augmente rapidement

Le nombre de migrants entrés illégalement en Suisse a massivement augmenté entre les mois de janvier et de mai cette année et la même période de 2015. Les autorités ont interpellé 11 912 personnes qui sont entrées clandestinement en Suisse, un nouveau record. Durant la même période de 2015 ce chiffre était encore de 7063[3]. Le nombre de demandes d'asile a cependant baissé en 2017. Ces chiffres étayent l'hypothèse selon laquelle de nombreux d'immigrants clandestins se cachent chez leurs compatriotes en Suisse et ne déposent pas de demande d'asile ou alors se servent de la Suisse comme pays de transit, ce qui est également illégal.

L'attractivité de la Suisse comme pays de destination est toujours beaucoup trop grande face aux migrations massives en direction de l'Europe. La prétendue baisse du nombre de demandes d'asile ne doit pas faire oublier qu'un énorme potentiel migratoire s'est constitué aux frontières de l'UE, au Proche Orient et en Libye. Ces masses humaines se déverseront tôt au tard sur les principaux pays de destination, à savoir l'Allemagne, l'Autriche et la Suisse. Il existe également un gros potentiel de migration à l'intérieur de l'Europe, notamment en Italie, mais aussi en Allemagne[4].

Protéger les frontières nationales

L'Allemagne a été le premier Etat Schengen à réintroduire des contrôles frontaliers en septembre 2015 entre la Bavière et l'Autriche. L'Autriche, le Danemark, la Suède et la Norvège ont suivi l'exemple. Lorsque les contrôles aux frontières extérieures de l'UE sont inefficaces, la frontière nationale doit redevenir une frontière extérieure. Selon des comptes rendus de la presse[5], la police allemande a exécuté, grâce au renforcement des contrôles frontaliers, 673 mandats d'arrêt pour des actes pénaux avant le sommet G20 et samedi, 8 juillet 2017 à minuit, des arrestations qui n'ont pas de rapport avec le sommet. Les autorités suisses, elles, se contentent d'attendre et d'espérer que cela aille mieux un jour.

L'UDC demande enfin l'engagement de gendarmes militaires à la frontière sud, la mise en alerte d'unités adéquates de l'armée, si nécessaires de troupes effectuant leur service de répétition, d'hélicoptères équipés d'appareils de vision nocturne ainsi que des mesures de construction pour empêcher les passages frontaliers illégaux.  De surcroît, il faut enfin communiquer ouvertement et honnêtement en Suisse et à l'étranger que la frontière suisse est étanche et que l'entrée de migrants clandestins et autres faux réfugiés n'est plus tolérée.

Si la majorité du Conseil fédéral continue de dormir et d'attendre que des dizaines de milliers de migrants et requérants d'asile déferlent sur la Suisse en l'espace de quelques jours – que ce soit pour demander l'asile en Suisse ou pour transiter par le pays – la majorité de centre gauche du Conseil fédéral, emmenée par la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga, sera pleinement responsable de la catastrophe qui se dessine d'ores et déjà en matière de migration.

Source UDC suisse


[1] Réponse du Conseil fédéral à la question urgente 17.1038 du CN Thomas Aeschi.

[2] "20 Minuten" du 04.07.17

[3] "20 Minuten" du 14.06.17

[4] Secrétariat d'Etat à la migration, Statistique de l'asile 1er trimestre 2017, page 2

Le vrai problème de l’Afrique selon Emmanuel Macron ? Les Africaines qui ont «sept à huit enfants»

En marge du G20, le président français a livré sa vision du sous-développement de l'Afrique. Selon lui, l'aide économique ne sert à rien, car le problème du continent serait avant tout d'ordre démographique : les Africaines font trop d'enfants.

Interrogé lors de sa conférence de presse en marge du G20 le 8 juillet dernier sur la question du développement de l'Afrique, le président français a tenu des propos sujets à controverse sur la natalité africaine. Selon lui, le problème majeur du continent africain n'est pas économique, écologique ou politique, mais démographique.

«Le défi de l'Afrique, il est civilisationnel aujourd'hui», a déclaré Emmanuel Macron. Identifiant plusieurs facteurs de trouble, comme les «Etats faillis ou les transitions démocratiques complexes» dans certains pays africains, le président français a toutefois jugé que ceux-ci étaient secondaires :

Quand des pays ont encore sept à huit enfants par femme, vous pouvez décider d'y dépenser des milliards d'euros, vous ne stabiliserez rien

Pour le chef de l'Etat, le développement de l'Afrique sera donc impossible tant que les femmes du continent continueront à avoir, comme il l'affirme, de nombreux enfants. Pourtant, aucun pays au monde n'a de taux de fécondité aussi élevé qu'il l'affirme, et même si le Niger ou le Burundi affichent des moyennes élevées (avec plus de six enfants par femme), la moyenne de l'Afrique sub-saharienne est de cinq enfants par femme – elle est d'ailleurs en très forte diminution, puisqu'elle était de 5,5 enfants par femme il y a dix ans.

Les liens entre surpopulation et sous-développement font d'ailleurs l'objet de travaux universitaires qui, comme le note Libération, tendent plutôt à prouver que le second est la cause de la première. La sortie du président semble prendre ces conclusions scientifiques à rebours.

Source

Le chef de cabinet du président algérien : « L’immigration africaine est source de crime et d’autres fléaux »

Ahmed Ouyahia n’est pas favorable à l’accueil des migrants en Algérie, comme le souhaite le gouvernement. Et il le fait savoir. « Premièrement, ces gens-là sont venus de manière illégale », a rappelé, samedi 8 juillet, le secrétaire général du RND qui est également chef de cabinet du président Bouteflika.

« Deuxièmement, a-t-il ajouté sur Ennahar TV, la loi algérienne n’autorise pas le recours à la main d’œuvre étrangère. Aujourd’hui, nous avons des travailleurs chinois qui exercent dans le cadre des contrats conclus avec des entreprises chinoises. Mais ils ont des contrats de travail renouvelables ».

Mais l’accès à l’emploi n’est pas le seul problème que soulève Ouyahia. Le chef du RND va plus loin, en accusant les migrants d’être à l’origine de plusieurs fléaux dont le crime et la drogue. « Ces étrangers en séjour irrégulier sont source de crime, de drogue et de plusieurs autres fléaux », a affirmé le chef de cabinet de la présidence de la République.

« On ne dit pas aux autorités : jetez ces migrants à la mer ou au-delà des déserts. Mais le séjour en Algérie doit obéir à des règles. On ne laissera pas le peuple algérien souffrir de l’anarchie », a-t-il ajouté. « Et quand on me parle de droits de l’Homme, je dis : nous sommes souverains chez nous ».

Tsa-Algérie Via Fdesouche.com