12 déc. 2019, 19:58 - Avec AFP
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En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/france/69037-marine-pen-veut-que-mouvements-ultragauche-qualifies-terroristes
12 déc. 2019, 19:58 - Avec AFP
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En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/france/69037-marine-pen-veut-que-mouvements-ultragauche-qualifies-terroristes
Attention, ne le dites pas trop fort, c'est pour l'heure encore presque confidentiel. Il semblerait selon la presse espagnole que deux des terroristes qui viennent d'agir en Catalogne aient fait un court séjour en décembre dernier à Zurich. Les esprits audacieux prêtent à notre duo non pas des visées touristiques mais plutôt didactiques, les deux hommes ayant vraisemblablement été initiés à la fabrication et à l'usage d'explosifs. Certains analystes intrépides évoquent même la célèbre mosquée An Nur de Winterthur, souvent citée lorsqu'il est question de voyageurs à destination de l'Etat Islamique. Tout porte à croire que le conditionnel d'aujourd'hui sera l'affirmatif de demain et on peut d'ores et déjà se risquer à quelques réflexions. Si d'aventure les faits s'avèrent, nous aurons une nouvelle fois la confirmation que la Suisse vit toujours sur le gentlemen's agreement passé avec les terroristes du Moyen-Orient visant à les laisser en paix chez nous tant et aussi longtemps qu'ils tuent ailleurs.
Il est vrai que le monde politique est grandement aidé dans sa lâcheté par l'incurie chronique qui ravage le Ministère public de la Confédération. Cette instance fort coûteuse n'est guère bonne qu'à arrêter quelque prince corrompu de la Fifa, ceci sur la base de requêtes venues d'ailleurs. Pour ce qui est de la lutte contre le terrorisme, les résultats se font un peu attendre. Ceci dit, il ne serait pas étonnant, comme par le passé, que cette noble instance confirme tout prochainement qu'une enquête est en cours et que les prédicateurs d'An Nur sont surveillés. Ce faisant, le Procureur général de la Confédération confirmera simplement l'incapacité de ses services qui n'ont manifestement rien vu passer.
L'aveuglement de l'instance fédérale arrange pas mal de monde. Les juges du Tribunal pénal fédéral à Bellinzone, au vu de leur agenda pour le moins léger, peuvent profiter pleinement du climat agréable qui prévaut au sud des Alpes. Au niveau politique, dans la mesure où le Procureur général et son équipe n'y voient que dalle, il n'y a manifestement aucune menace et, partant, aucun besoin de faire plus pour compliquer quelque peu la vie des jihadistes que nous accueillons avec tant de prévenance. En d'autres temps, on appelait pareille attitude collaboration.
Lorsque nos ennemis finiront par se retourner contre les poltrons que nous sommes, il sera temps pour nous de relire la fable d'Esope Le Laboureur et le Serpent gelé : "Un laboureur trouva dans la saison d’hiver un serpent raidi par le froid. Il en eut pitié, le ramassa et le mit dans son sein. Réchauffé, le serpent reprit son naturel, frappa et tua son bienfaiteur, qui, se sentant mourir, s’écria : « Je l’ai bien mérité, ayant eu pitié d’un méchant."
Note de Francis Gruzelle : Une opération antiterroriste menée par les policiers de la Sous-direction antiterroriste (Sdat) a été menée ce vendredi matin à Montpellier (Hérault), indiquent des sources policière et proche de l'enquête à L'Express, confirmant une information de M6.
Selon l'une de ces sources, quatre personnes ont été interpellées dont une jeune fille née en 2001 et un jeune homme né en 1996 :
Michel Garroté - Entre 15'000 et 16'000 hommes, femmes et mineurs, sont aujourd’hui enregistrés au sein du 'Fichier des Signalements pour la Prévention de la Radicalisation à caractère Terroriste' (FSPRT). Une précieuse base de données nationale, créée au mois de mars 2015 par un décret non rendu public, et qui recense les islamistes radicaux français ou résidents sur le territoire. Au mois de novembre 2016, 5'325 radicalisés domiciliés à Paris ou dans les sept autres départements franciliens figuraient dans ce fichier. 4'030 d’entre eux font l’objet d’un suivi plus soutenu.
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Ces personnes ont été identifiées, notamment après l’exploitation des appels téléphoniques adressés par des particuliers à la plate-forme de signalement du 'Centre National d’Assistance et de Prévention de la Radicalisation' (CNAPR). Cette évaluation est, notamment, réalisée en tenant compte des indicateurs de basculement dans la radicalisation tels qu’un comportement de rupture avec l’environnement familial, un changement d’apparence physique ou vestimentaire ou une pratique religieuse hyper ritualisée.
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Par ailleurs, en fonction de la dangerosité des personnes figurant dans ce fichier, il est décidé d’un suivi spécifique. Sur les 15'000 à 16'000 radicalisés au niveau national, entre 3'000 et 4'000 sont considérés comme les plus dangereux et sont suivis spécifiquement par la DGSI.
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://www.leparisien.fr/faits-divers/cartographie-secrete-des-radicalises-25-01-2017-6614952.php#xtor=AD-1481423553
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(…)
Comme si l’Etat n’avait pas non seulement le droit mais le devoir de modifier la législation pour faire face à des périls nouveaux ! Seule la loi naturelle est immuable, c’est pourtant à celle-là que le pouvoir s’attaque, à travers le « mariage pour tous » et l’aggravation du prétendu droit à l’avortement. Mais pour protéger les Français contre la barbarie terroriste, il n’entend pas faire évoluer la loi pénale qui, elle, est modifiable.
On peut débattre sans fin de la peine de mort et ergoter sur sa vertu dissuasive mais il est une certitude : elle empêche définitivement la récidive des terroristes. Que faire d’un individu condamné pour des faits relevant du terrorisme et qui a accompli sa peine, comme c’était le cas pour Larossi Abballa, le tueur de Magnanville ? Rien, nous répond le garde des Sceaux. Vraiment ?
(…)
Guy Rouvrais
Article complet : Novopress
La France est "clairement visée" par le groupe État islamique (EI), qui pourrait mener "une campagne terroriste caractérisée par le dépôt d'engins explosifs dans des lieux où est rassemblée une foule importante", a déclaré Patrick Calvar, le patron de la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI). De plus, Patrick Calvar estime que l'Europe est "en grand danger" face aux "extrémismes (qui) montent partout". Ses services "s'intéressent" d'ailleurs à "l'ultra-droite qui n'attend que la confrontation". "Cette confrontation, je pense qu'elle va avoir lieu. Encore un ou deux attentats et elle adviendra. Il nous appartient donc d'anticiper et de bloquer tous ces groupes qui voudraient, à un moment ou à un autre, déclencher des affrontements intercommunautaires", a-t-il dit.
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A qui pense Patrick Calvar lorsqu'il parle de "l'ultra-droite" ? A Boulevard Voltaire ? A Riposte Laïque ? A Résistance Républicaine ? A Génération Identitaire ? Au Mouvement Bleu Marine ? Au Front National ? Avec la gauche sectaire au pouvoir, la formule "ultra-droite" vise-t-elle les Français qui ont tout simplement peur de l'islam, du coran, des "migrants" ? Car on sait par expérience et par habitude que lorsque les socialistes parlent de "l'ultra-droite", ils visent tout ceux qui ne sont pas de gauche ou de centre-droit...
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Patrick Calvar : "Nous savons que Daech (acronyme arabe de l'EI) planifie de nouvelles attaques - en utilisant des combattants sur zone, en empruntant les routes qui facilitent l'accès à notre territoire - et que la France est clairement visée", a expliqué Patrick Calvar, auditionné par la Commission de la défense nationale et des forces armées de l'Assemblée nationale, dont le compte-rendu a été rendu public mercredi. "Daech se trouve dans une situation qui l'amènera à essayer de frapper le plus rapidement possible et le plus fort possible: l'organisation rencontre des difficultés militaires sur le terrain et va donc vouloir faire diversion et se venger des frappes de la coalition", a-t-il estimé.
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"Si les attentats de novembre dernier ont été perpétrés par des kamikazes et par des gens armés de kalachnikov, nous risquons d'être confrontés à une nouvelle forme d'attaque: une campagne terroriste caractérisée par le dépôt d'engins explosifs dans des lieux où est rassemblée une foule importante, ce type d'action étant multiplié pour créer un climat de panique", a-t-il affirmé, un peu moins d'un mois avant le début de l'Euro de football en France. Ainsi, la France est "aujourd'hui, clairement, le pays le plus menacé", tant par l'EI que par el-Qaëda qui "veut redorer son blason" et ses déclinaisons régionales au Maghreb et dans la péninsule arabique.
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Si une "stagnation des départs" vers la zone syro-irakienne est notée en raison des bombardements qui ont un effet dissuasif, Patrick Calvar constate, à l'inverse, davantage d'intentions de retour sur notre sol mais qui sont entravées par la politique de Daech qui considère les intéressés comme des traîtres à exécuter immédiatement. Le responsable du renseignement intérieur a relevé que d'autres "filières pourraient se mettre en place" vers la Libye. Autre problème: les 400 mineurs qui se trouvent actuellement sur zone syro-irakienne. "Les deux tiers sont partis avec leurs parents, le tiers restant étant composé d'enfants nés sur place et qui ont donc moins de quatre ans", a-t-il détaillé.
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Outre les questions de "légalité" à leur retour en France, Patrick Calvar pointe "les réels problèmes de sécurité car ces enfants sont entraînés, instrumentalisés par Daech", comme l'a montré récemment une vidéo diffusée par l'EI. "Ces enfants sont ainsi conditionnés. Ils s'entraînent aux armes à feu", a-t-il expliqué, affirmant disposer de "vidéos montrant des enfants qui exécutent des prisonniers". Selon lui, les enquêtes menées après les attentats de mars à Bruxelles ont montré "des structures très organisées, très hiérarchisées, militarisées, composées d'individus communiquant avec leur centre de commandement". "Cette communication est permanente et aucune interception n'a été réalisée", a-t-il souligné, évoquant le chiffrage des smartphones empêchant les interceptions.
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Michel Garroté
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http://www.lorientlejour.com/article/986759/la-france-clairement-visee-par-lei-selon-le-patron-de-la-dgsi.html
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Christian Hofer: On remarquera que cette responsable tait volontairement l'information la plus importante: l'origine ethnique de ces jihadistes. Cela étant censuré afin que les Suisses ne se rendent pas compte à quel point la propagande favorable à l'immigration est criminelle. De surcroît, le fait qu'ils aient une maturité prouve bien que cela n'a rien à voir avec le manque d'éducation.
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Le Service de Renseignement de la Confédération (SRC) scrute notamment les réseaux sociaux et les personnes qui y expriment des sympathies pour l'Etat islamique, qui font montre d'un comportement suspect ou qui semblent s'exclure de la société, a déclaré la cheffe de l'Office fédéral de la police (fedpol) dans l'émission «Samstagsrundschau» de la radio alémanique SRF.
Le profil d'éventuels djihadistes est quelque peu différent en Suisse, par rapport à la France ou la Belgique. Ici, on doit aussi prendre en considération des jeunes qui commenceraient à se radicaliser après une rupture dans leur parcours de vie. Ils ne sont peut-être jamais allés en Syrie et ont une maturité en poche, a expliqué en substance Mme della Valle.
Extrait d'un reportage de France 2 :
HISTOIRE - Attaquée à plusieurs reprises par des terroristes de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), la Suisse, par l'intermédiaire de son conseiller fédéral neuchâtelois Pierre Graber, négocié un moratoire resté secret jusqu'à aujourd'hui.
En 1969 et 1970, la Suisse a été visée par des terroristes palestiniens. Dans son nouveau livre "Schweizer Terrorjahre", le journaliste alémanique Marcel Gyr révèle que le conseiller fédéral Pierre Graber a fait cavalier seul pour mettre fin aux attaques.
Tout commence le 18 février 1969. Quatre terroristes du Front populaire de libération de la Palestine, un sous-groupe de l'Organisation de libération de la Palestine OLP, tirent sur un avion d'El Al à l'aéroport de Zurich-Kloten. Le pilote est tué. Un des terroristes est abattu, les trois autres arrêtés puis condamnés.
Un an plus tard, le 21 février 1970, un avion de Swissair reliant Zurich à Tel Aviv s'écrase peu après le décollage à Würenlingen (AG), faisant 47 morts. Une bombe a explosé à son bord. Les auteurs de l'attaque n'ont jamais été démasqués.
Le 6 septembre de la même année, un vol de Swissair entre Zurich et New York est détourné, avec d'autres appareils, sur l'aéroport de la ville jordanienne de Zarka. Les terroristes exigent la libération de prisonniers palestiniens, dont les terroristes de Kloten, ce qu'ils obtiennent. Les otages sont libérés le 30 septembre.
L'enquête du journaliste de la Neue Zürcher Zeitung révèle qu'au plus fort de la crise des otages, le conseiller fédéral socialiste Pierre Graber a, sans l'accord de ses collègues, pris contact en secret avec l'OLP. Alors conseiller national, Jean Ziegler arrange une rencontre à Genève.
Traduit par Caroline
Merci à Ueli Davel
Nos lecteurs nous communiquent :
Depuis les tueries de Toulouse et de Montauban en 2012, les attaques de Charlie Hebdo et du supermarché Kasher de Vincennes début 2015, puis celles du Stade de France et du Bataclan plus récemment à Paris, la France se sait ciblée par des actes terroristes « islamistes ». Cette violence gratuite, et pour nous totalement incompréhensible, soulève de nombreuses questions. Elle suscite également toutes sortes de commentaires, parfois paradoxaux, allant du déni de la cause religieuse, en passant par le rejet de la dimension ethnique. De même que le chômage est régulièrement évoqué, mais il fait débat. Dernièrement, des spécialistes ont avancé des raisons familiales structurelles. Mais qu’en est-il véritablement ? Que nous enseigne la comparaison du profil des auteurs de ces tueries ?
Journaliste d’investigation indépendant, Jean-Loup Izambert a publié le premier tome de son ouvrage, "56, l’Etat français complice de groupes criminels".
Il nous explique comment des filières terroristes bénéficient de la tolérance voire de la complicité et des financements des dirigeants français depuis plus de 25 ans… Il revient sur l’organisation des Frères Musulmans, colonne vertébrale du terrorisme islamiste dans le monde entier.
https://youtu.be/DBTTs6xjT2Y
Merci à Pierre H.
Nos lecteurs nous informent (merci à Voxnev)
Journaliste d’investigation indépendant, Jean-Loup Izambert a publié le premier tome de son ouvrage, "56, l’Etat français complice de groupes criminels".
Il nous explique comment des filières terroristes bénéficient de la tolérance voire de la complicité et des financements des dirigeants français depuis plus de 25 ans… Il revient sur l’organisation des Frères Musulmans
https://youtu.be/DBTTs6xjT2Y
Merci à Max
Les membres de la religion de paix, qui nous ont apporté une nouvelle contribution d'amour et de tolérance vendredi dernier, ont tiré à bout portant sur les handicapés en chaises roulantes, qui étaient rassemblés dans l'aire spéciale aménagée exprès pour eux avec une bonne vue sur la scène, dans la salle du Bataclan :
Ci-dessus, dessin d'Artiste Mal Pensant
Un des terroristes serait un migrant enregistré sur l'île de Leros en octobre. Certaines voix d'extrême droite (sic) réclament la fermeture des frontières.
Cette vidéo a été postée sur les réseaux sociaux mettant en avant les membres de Daesh en grande difficulté lors d'un combat en Syrie. D'après le logo, la scène semblerait avoir lieu à Der Eizzor.
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https://youtu.be/lzAMNE3f-FI
Le nouveau premier ministre Justin Trudeau (photo) annonce la couleur: un terroriste islamique a toute sa place au Canada, ainsi que le Niqab.
Le Premier ministre élu aujourd’hui, Justin Trudeau, qui vient de remporter les élections fédérales, a choisi dans son discours de victoire de souligner son engagement à protéger «le libre choix» de la femme musulmane à porter le niqab et annonce vouloir abroger le projet de loi C-24 qui donne au gouvernement le pouvoir de révoquer la citoyenneté canadiennes aux terroristes condamnés possédant d’une double nationalité.
Tollé mardi au Sénat lors de l’adoption du projet de loi sur le droit des étrangers. « L’immigration d’aujourd’hui, c’est le terrorisme de demain », a lancé lors des explications de vote, sous les huées de ses collègues, le sénateur non-inscrit Jean-Louis Masson (photo).
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« Je le dis très clairement: je suis hostile à l’immigration pour des raisons conjoncturelles et structurelles », a lancé d’emblée l’élu devant un hémicycle quasi-plein, en raison du vote solennel sur l’ensemble du texte, indique Public Sénat.
« Par le passé, nous avons eu d’énormes vagues d’immigration: des Polonais, des Italiens, des Portugais. Et c’était des gens qui ne posaient pas de problèmes… Et il faut le dire. Et c’était également le cas de gens venus du Sud-Est asiatique. Et très souvent, leurs enfants étaient les premiers de la classe. Actuellement, avec des gens qui viennent d’autres endroits, ce ne sont ni les premiers de la classe… Mais oui, mais oui », a poursuivi Jean-Louis Masson.
« Par le passé l’immigration conduisait à l’assimilation. Aujourd’hui elle conduit au communautarisme. (…) Il n’est pas pensable qu’on ait aujourd’hui des piscines où on sépare les hommes et les femmes, qu’on fasse des menus communautaristes dans les cantines scolaires », a-t-il encore expliqué.
Et de conclure: « Tout à l’heure, on nous a dit que l’immigration avait conduit à des gens qui étaient de très bons Français, des Français remarquables. C’est vrai: Necker, Madame Curie, etc. (…) Simplement, j’aurais aimé que la liste continue. Mohamed Merah, Amedy Coulibaly, ce sont les terroristes aujourd’hui! L’immigration d’aujourd’hui, ce sont les terroristes de demain! »
Une saillie anti-immigrés qui lui a valu les applaudissements de deux sénateurs FN, David Rachline et Stéphane Ravier, mais surtout les huées d’une grande majorité de ses collègues à la chambre haute.
Le président du groupe PS au Sénat, Didier Guillaume, le secrétaire national du Parti communiste et sénateur CRC Pierre Laurent, et le président du groupe écologiste au sénat Jean-Vincent Placé l’ont tous trois rappelé au règlement après le vote.
« Veuillez vérifier si monsieur Masson n’a pas passé les bornes admissibles, et en tirer les conséquences », a demandé Didier Guillaume au président du Sénat, Gérard Larcher (Les Républicains).
« Je le ferai, comme je l’ai déjà dit en privé à l’un de nos collègues », a répondu Gérard Larcher.
« Tout cela, qui rejoint certains propos tenus hors de cet hémicycle par une députée européenne sur la prétendue ‘race blanche’, est indigne de notre Haute Assemblée », a pour sa part souligné Jean-Vincent Placé.
Auparavant, la sénatrice écologiste Esther Benbassa avait regretté, au nom de son groupe, « que la droite sénatoriale, victime de la fébrilité qui précède les élections, ait choisi de faire le jeu du FN en durcissant le droit ».
Le Sénat à majorité de droite a adopté mardi, à l’issue d’un débat houleux, le projet de loi sur le droit des étrangers en le durcissant, établissant notamment des quotas pour chaque catégorie de séjour. Une commission mixte paritaire (CMP) va être à présent réunie pour trouver une version commune aux deux chambres. En cas d’échec, probable, c’est l’Assemblée nationale, où la gauche est majoritaire, qui aura le dernier mot et devrait rétablir la version du gouvernement.
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Nos lecteurs nous informent (merci à Pierre H )
Abondamment confirmé dans de nombreux textes mais rarement abordé dans les reportages, l’État islamique en Irak et en Syrie (EIIS) est une création des services secrets des USA, dont les membres sont recrutés, entraînés et financés par ce pays et ses alliés dont la Grande‑Bretagne, la France, l’Arabie saoudite, la Turquie, Israël et la Jordanie.
Jusqu’à récemment, l’EIIS était connu sous le nom d’Al-Qaïda en Irak (AQI). Ce n’est qu’en 2014 que le groupe est devenu l’État islamique (État islamique en Irak et en Syrie, État islamique en Irak et au Levant).
La Russie entre en guerre contre le terrorisme
Nous assistons maintenant à un revirement majeur dans la dynamique de la guerre en Syrie et en Irak. La Russie est dorénavant directement engagée dans la lutte antiterroriste en coordination avec les gouvernements syrien et irakien.
Washington a reconnu la détermination de Moscou, mais voilà maintenant qu’Obama se plaint que les Russes prennent pour cible les « bons terroristes » soutenus par Washington.
Information privilégiée
Extrait du Wall Street Journal (WSJ) :
D’après des responsables étasuniens, les frappes aériennes russes en Syrie ont visé des rebelles soutenus par la CIA
Un des secteurs touchés est une position tenue principalement par des rebelles financés, armés et entraînés par la CIA et les alliés.
Un élément d’information important rapporté tacitement dans cet article du WSJ est que la CIA soutient des terroristes pour parvenir à un « changement de régime » en Syrie, ce qui implique des opérations de renseignement clandestines dans le territoire syrien :
« L’agence d’espionnage étasunienne arme et entraîne des rebelles en Syrie depuis 2013 pour combattre le régime d’Assad. » (WSJ, le 30 septembre 2015; soulignement ajouté. Note de l’auteur : un soutien tacite est fourni depuis le début de la guerre en mars 2011.)
Ce qui précède est connu et confirmé, mais à peine rapporté dans les médias institutionnels.
Le front Al-Nosra : « les bons terroristes »
Le Pentagone, qui reconnaît maintenant candidement que la CIA soutient des groupes affiliés à Al-Qaïda à l’intérieur de la Syrie, dont le front Al-Nosra, déplore du même souffle que la Russie aurait pour cible les « bons terroristes » qui sont soutenus par Washington :
Une des frappes aériennes [russes] a touché une position tenue principalement par des rebelles soutenus par la CIA et les services de renseignement alliés, d’après des responsables étatsuniens (…).
Sur les sept secteurs qui, d’après les médias nationaux syriens, ont été pris pour cible par les frappes russes, seulement un, qui se trouve à l’est de Salamiyah, dans la province de Hama, a une présence avérée de combattants de l’État islamique. Les autres secteurs sont largement dominés par des factions de rebelles modérés ou des groupes islamistes comme Ahrar al-Sham et le front Al-Nosra, affilié à Al-Qaïda. (WSJ, le 30 septembre 2015; soulignement ajouté.)
Le front Al-Nosra, qui est effectivement affilié à Al-Qaïda, est une organisation terroriste « djihadiste » responsable d’innombrables atrocités. Depuis 2012, Al-Qaïda en Irak et le front Al‑Nosra, avec le soutien des services secrets des USA, travaillent de concert à diverses menées terroristes à l’intérieur de la Syrie.
Ce qui ressort des nouveaux développements, c’est que le gouvernement syrien a fixé ses propres priorités en vue de la campagne aérienne antiterroriste russe, qui consistent essentiellement à frapper le front Al-Nosra, qui est décrit comme le bras armé terroriste de l’Armée syrienne libre (ASL).
Washington a qualifié le front Al-Nosra d’organisation terroriste au début de 2012. Ce qui ne l’a pas empêché de soutenir Al-Nosra et les soi-disant « rebelles modérés » en leur fournissant des armes, un entraînement, un soutien logistique, des recrues, etc. Ce soutien était fourni par l’intermédiaire de ses alliés du golfe Persique, dont le Qatar et l’Arabie saoudite, et entrait par la Turquie et Israël. .
Fait ironique, dans une décision du Conseil de sécurité de l’ONU rendue en mai 2012, « le front Al-Nosra en Syrie a été mis sur la liste noire en tant qu’alias d’Al-Qaïda en Irak », autrement dit, de l’EIIS :
une décision qui se traduira par l’imposition de sanctions contre le groupe, dont un embargo sur les armes, une interdiction de voyager et le gel des avoirs, ont expliqué les diplomates.
La mission étasunienne auprès de l’ONU a affirmé qu’aucun des 15 membres du Conseil ne s’était opposé à l’ajout du front Al-Nosra comme alias d’Al-Qaïda en Irak ce jeudi.
Le front Al-Nosra, l’une des forces armées les plus efficaces dans la lutte contre le président Bachar al-Assad, a prêté allégeance le mois dernier au chef d’Al-Qaïda Ayman al-Zawahri. (Al Jazeera, mai 2012)
Voilà maintenant que la Russie est blâmée pour s’en prendre à une entité terroriste qui est non seulement sur la liste noire du Conseil de sécurité de l’ONU, mais qui a des liens avec l’État islamique en Irak et en Syrie (EIIS).
Quelle est la portée de ces accusations?
Pendant que les médias rapportent que la Russie soutient la campagne antiterroriste, dans les faits, la Russie combat (indirectement) la coalition USA-OTAN en soutenant le gouvernement syrien contre les terroristes, qui se trouvent à être les fantassins de l’alliance militaire occidentale, qui comptent des mercenaires et des conseillers militaires occidentaux dans leurs rangs. Concrètement, la Russie combat des terroristes soutenus par les USA.
La vérité inavouable, c’est qu’en fournissant une aide militaire à la Syrie et à l’Irak, la Russie s’en prend (indirectement) aux USA.
Dans cette guerre par procuration, Moscou va soutenir ces deux pays dans leur lutte contre l’EIIS, qui est soutenu par les USA et ses alliés.
Michel Chossudovsky
Article original en anglais : Obama Accuses Russia of Going After America’s “Good Guy Terrorists”, publié le 1er octobre 2015
Traduit par Daniel pour Mondialisation.ca
Deux meneurs des affrontements ayant eu lieu à la frontière serbo-hongroise (à Horgos et à Röszke) viennent d’être identifiés par la police hongroise, comme des terroristes qui s’apprêtaient à commettre des actions sur le sol européen.
Le 16 septembre, Yacir et Ahmed H. ont été interpellés alors que, munis de mégaphones donnant des ordres en arabe et en anglais, ils encadraient les émeutiers qui tentaient d’entrer en Hongrie par la force.
D’après le portail d’information Alfahir.hu, c’est un immigré illégal, manifestement chrétien, qui a reconnu Ahmed H. et envoyé des photos accablantes à la police. On y voit Ahmed H en Syrie brandissant une kalachnikov ou partageant un moment de repos au milieu d’un groupe de djihadistes.
D’après la police hongroise, Ahmed H aurait participé au meurtre de plus de cinquante personnes. Le témoin a révélé que celui-ci avait la réputation d’un « boucher sanguinaire, assassin notoire, tortionnaire ». Après enquête, selon la police, le terroriste présumé, loin d’être un malheureux réfugié, possède une maison à Chypre, un bateau, cinq voitures et venait d’investir 90 000 euros dans la construction d’une nouvelle demeure.
Plus grave, il était lié au Tabligh Jamaat, un groupe fondamentaliste islamiste. Il aurait combattu au sein de l’armée syrienne libre, puis dans les rangs du front al-Nosra (branche syrienne d’Al-Qaeda). Une information annoncée par la police hongroise.
Il a été arrêté en possession de sept passeports, tous munis de visas Schengen. Il préparait, d’après la police hongroise, des actions terroristes sur le sol européen.
Viktor Orban, le premier ministre hongrois, vient de confirmer ce mercredi, que les services spéciaux avaient déjà arrêté plusieurs terroristes.
Valeurs Actuelles via Fdesouche.com