Hani Ramadan défend son frère Tariq

A noter que ce musulman croit pouvoir critiquer "la laïcité incompatible avec l'islam", comme si ce dogme possédait une quelconque légitimité en Europe.

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Hani Ramadan n’en doute pas: son frère est innocent et ce qui lui arrive est un scandale. (...)

«Tariq Ramadan est victime d’une campagne médiatique calomnieuse», a lancé l’orateur, pointant ceux qui sont «convaincus qu’à force de répéter un mensonge, il deviendra vérité. Mais la vérité finira par triompher. Il est grave d’accuser un innocent.» Selon Hani Ramadan, le maintien en détention de son frère repose sur «des prétextes fallacieux».

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Enchaînant avec sa conférence, Hani Ramadan rappelle qu’il est lui-même interdit d’entrée en France, pour avoir tenu des propos «hostiles à la laïcité». Une transition parfaite pour critiquer une certaine forme de laïcité, incompatible avec l’islam selon lui.

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Tariq Ramadan était menacé de plainte depuis 2010 par une Suissesse. Tariq Ramadan lui a ordonné de se taire.

Une femme de nationalité suisse a été entendue comme témoin dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte contre Tariq Ramadan. Dès 2010, l'hypothèse d'’une plainte visant Tariq Ramadan avait été évoquée.

"Tariq Ramadan fait trop de mal autour de lui", écrivait en 2009 son ancienne amante

Dans ce bref courrier qui figure au dossier, cette femme invoque son "devoir" de dire "la vérité que vous connaissez certainement" et avoue que " cela fait plusieurs années" qu’elle entretient " une relation intime" avec son mari. Avant d’ajouter "et je sais qu’il y a beaucoup d’autres femmes dans le même cas." Selon son récit, Tariq Ramadan l’"a courtisée" en lui disant "qu’il n’y avait plus rien entre vous, que vous alliez vous séparer…" "Je regrette cette prise de contact ", poursuit-elle, mais "tout ceci doit cesser, il fait trop de mal autour de lui". Cette femme, de nationalité suisse, a été entendue comme témoin dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte contre le théologien.

Si l’on en croit les messages (mail, SMS, échanges via BlackBerry Messenger) qui ont suivi cette lettre courant 2010, la question d’une plainte visant Tariq Ramadan est déjà clairement évoquée. Le 21 octobre 2010, ce dernier répond à son auteure : "... Au tribunal, ils te poseront une seule question. Vous a-t-il maltraitée? Et là tu seras confondue sans soutien ni moyen de défense…" Ou encore le 6 novembre : "Tu parles encore une fois de moi, tu continues à médire et salir sur le Net ou dans tes milieux et c’est la foudre juridique qui s’abat sur toi. Dernier avertissement. Disparais et tais-toi."

Soumission totale de ses conquêtes exigée

Une autre série de messages semble jeter une ombre sur la personnalité de Ramadan "Je vais te troncher toi"… "Je vais te défoncer"… Menaces physiques ou promesses d'ordre sexuel? Datés du 26 janvier 2017, ces mails ont pour destinataire une jeune femme qui dit avoir entretenu une liaison avec lui pendant six ans. En raison de "pressions" exercées jusqu'à cet automne, elle a obtenu le droit de témoigner sous X. Dans les éléments matériels (mails, etc.) qu'elle a fournis à la justice, pas de preuve explicite de viol mais la confirmation que le prédicateur exige une soumission totale de ses conquêtes. Avec lui (message du 7 août 2015), il faut "répondre à toutes mes demandes de disponibilité, de photos, de choses insolites à faire…" ou encore (le 7 août) : "Quand je dis fais, tu fais et tu auras le meilleur de moi…"

Depuis le début de cette affaire, Ramadan a contesté toutes les accusations portées contre lui et a refusé de s'exprimer sur sa vie privée et sexuelle. En coulisses, ses avocats, Mes Yassine Bouzrou et Julie Granier, qui ont déposé plainte pour subornation de témoin, agitent la thèse de la collusion entre les deux plaignantes à Paris, et l'essayiste Caroline Fourest, opposante de longue date du Suisse. Une expertise téléphonique révèle que, si les deux jeunes femmes n'ont jamais communiqué directement, leurs téléphones respectifs sont entrés en contact avec celui de la compagne de Caroline Fourest 116 fois pour l'une et 156 pour l'autre, entre le 6 mai et le 6 novembre 2017. "Énième rideau de fumée qui évite de parler du fond !", rétorque Me Éric Morain, l'avocat d'une des plaignantes. "Ma cliente n'a jamais caché qu'elle est en contact avec Caroline Fourest depuis 2009. Mme Fourest mène son combat contre Tariq Ramadan. Ma cliente poursuit son combat judiciaire de son côté."

Le soutien de son épouse

L'état de santé de Tariq Ramadan est, par ailleurs, devenu l'un des enjeux du dossier. Il souffre d'une sclérose en plaques, et a été transféré vendredi dans un hôpital de la région parisienne. Incarcéré depuis le début du mois, l'islamologue s'est vu refuser jeudi une remise en liberté par la cour d'appel de Paris. Le médecin qui l'avait examiné en prison avait pourtant conclu, selon un certificat manuscrit que le JDD a pu lire, que "son état de santé actuel est incompatible avec la détention". Une nouvelle expertise a été demandée. La cour d'appel statuera le jeudi 22 février. En attendant, le théologien a reçu le soutien public de son épouse, Iman, mère de ses quatre enfants. "Je crois fondamentalement à son innocence" – et exprimer son souhait de le voir "libre jusqu'à son procès", a-t-elle déclaré dans un message vidéo. "Pour moi, c'est une évidence d'être là. C'est un honneur de l'accompagner", insiste dans une vidéo Iman Ramadan, qui se plaint de ne pas avoir été autorisée à lui rendre visite. Elle évoque un homme "fondamentalement droit, dévoué, honnête, juste, qui se préoccupe des autres…"

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Rappels:

L’épouse de Tariq Ramadan défend son mari «gravement malade»: « Toutes ces accusations sont mensongères. »

Suisse: Lorsque la présidente de l’association culturelle des femmes musulmanes traitait les victimes de Tariq Ramadan de « frustrées ».

L’épouse de Tariq Ramadan défend son mari «gravement malade»: “Toutes ces accusations sont mensongères.”

Elle croit «fondamentalement» en «l’innocence» de l’islamologue genevois. Elle se dit très inquiète pour son état de santé, raison pour laquelle elle a décidé de sortir de son silence. Le théologien de 55 ans souffre depuis trois ans «d’une sévère maladie chronique et il bénéficie d’un traitement très spécifique», traitement qui n’est pas disponible en prison, explique-t-elle. Selon Le Parisien, il serait atteint d’une sclérose en plaques et d’une maladie non définie, une information confirmée à L’Express par une source proche du dossier.

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Selon elle, «toutes ces accusations sont mensongères.

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Pascal Bruckner, romancier français: «Tariq Ramadan rêvait d’une conquête pacifique de l’Europe»

Par l'importation en masse de musulmans, Merkel et Sommaruga ont favorisé les buts de Tariq Ramadan. C'est dire à quel point l'intelligence n'est pas du côté de la gauche.

Mohammed Merah le déclarait volontiers: "la guerre est une ruse." Quant à attendre que nos dirigeants et autres bien-pensants le comprennent, cela relève du miracle.

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Selon Pascal Bruckner, l’homme a parfaitement intégré le progressisme européen (Nd Christian Hofer: ce mot étant systématiquement utilisé par la gauche pour faire croire qu'ils représentent l'idéologie de l'avenir) pour mieux l’utiliser au service d’un islam politique et radical. C’est par cette méthode qu’il est parvenu à joindre à ses combats une partie de la gauche libérale comme la gauche anticapitaliste.

"Il est dans les complicités idéologiques dont il a bénéficié depuis vingt ans, dans la cécité des élites européennes à son égard. Tariq Ramadan a vite compris qu’il fallait attaquer l’Europe par son flanc progressiste, séduire une gauche en plein désarroi, toujours prête aux acrobaties idéologiques pour se consoler de la perte du prolétariat alors que les conservateurs, ancrés dans les traditions, seraient plus durs à convaincre."

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Tariq Ramadan, c’est l’homme qui a dit au moment des attentats: «Je ne suis ni Charlie ni Paris, je suis perquisitionnable.» En d’autres termes, qu’importent les morts, le scandale, c’est que la police tente de traquer les terroristes. Son fond de sauce idéologique est simple: l’islam est victime toujours et en tous lieux, quoiqu’il fasse, même quand, en son nom, des fanatiques tuent, assassinent, massacrent.

En France, la gauche de la gauche s’est également fourvoyée à ses côtés: Alain Gresh, ancien directeur du Monde diplomatique, Edgar Morin sans oublier Mediapart totalement inféodée et qui tente aujourd’hui, de dénégations en contre-feu, de s’en dégager.

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Rappels:

Image du jour. Quand Tarik Ramadan se demandait qui de lui ou de moi devrait un jour avoir honte de l’autre!

Suisse: Lorsque la présidente de l’association culturelle des femmes musulmanes traitait les victimes de Tariq Ramadan de « frustrées ».

« Plus je hurlais, plus il cognait » : l’effroyable témoignage contre Tariq Ramadan

Affaire Tariq Ramadan: Même le directeur du Collège avait mis en garde Ramadan

Accusé de viols, Tariq Ramadan a été placé en garde à vue à Paris

L'islamologue suisse Tariq Ramadan, accusé de viol par deux femmes en France, a été placé en garde à vue mercredi par les enquêteurs de la police judiciaire de Paris, selon une source judiciaire.

Tariq Ramadan s'est rendu mercredi matin à la convocation des policiers "dans le cadre de l'enquête préliminaire ouverte à Paris des chefs de viols et violences volontaires", a précisé cette source, confirmant une information de la radio française RTL.

Deux femmes accusent depuis octobre le théologien de les avoir violées en 2009 et en 2012. L'islamologue de 55 ans s'était défendu de ces accusations de viol en dénonçant sur sa page Facebook une "campagne de calomnie" qui fédère ses "ennemis de toujours".

L'université britannique d'Oxford, où il enseignait, avait annoncé en novembre sa suspension avec effet immédiat.

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Affaire Tariq Ramadan: Même le directeur du Collège avait mis en garde Ramadan

Après avoir confirmé ces faits la semaine passée dans nos colonnes, le directeur de l’époque, Jean-Jacques Forney, désormais pointé du doigt, s’est décidé à tout dire: il affirme avoir mis en garde Tariq Ramadan. À la lumière des révélations actuelles, il se sent trahi par l’homme.

À l’époque, les deux fonctionnaires se côtoient souvent puisque Tariq Ramadan exerce la responsabilité de doyen. «Au cours de cet entretien de mise au point, l’intéressé a nié formellement les faits. Je l’ai alors solennellement enjoint de s’abstenir désormais de toute rencontre seul à seul avec ses élèves. Je l’ai rendu attentif aux risques et aux sanctions qu’il encourait si de nouvelles dénonciations devaient me parvenir ou si une plainte était déposée.»

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Ramadan, nécessairement innocent.

Tariq Ramadan doit être innocent des faits dont on l'accuse, c'est une nécessité absolue. Il y a bien évidemment la présomption d'innocence, principe cardinal de la justice telle que nous la concevons. Il y a aussi une accumulation de témoignages qui montre un personnage très différent de celui auquel son discours nous a habitués. Après quelques trous de mémoire, Martine Brunschwig-Graf, la présidente de la Commission fédérale contre le racisme, admet avoir eu vent de rumeurs évoquant un comportement fort peu déontologique à l'époque où Tariq Ramadan enseignait dans un collège genevois. Venant d'une dame dont l'obsession consiste à traquer toute éventuelle ébauche d'esquisse de propos islamophobe, l'aveu prend de l'importance et n'arrange pas les affaires du présumé innocent.

Ceci dit, il en faut plus pour ébranler les soutiens inconditionnels du professeur d'études islamiques contemporaines à l'université d'Oxford, noble établissement qui vient de mettre en congé notre homme "d'un commun accord et avec effet immédiat", ce qui ajoute quelques nuages à l'horizon déjà bien chargé de l'enseignant.

Ainsi, Jacques Neirynck, l'homme au côté de qui Albert Einstein fait petit bras, prend fait et cause pour Frère Tariq, lui conservant une estime intacte, intimant à tout un chacun d'en faire autant. Il est vrai que notre intellectuel universel a cosigné un ouvrage forcément essentiel avec l'islamologue sulfureux. Imaginez ! Ce serait vraiment fâcheux pour M. Neirynck d'avoir ainsi ajouté sa plume à celle d'un vulgaire harceleur. Pour l'ancien conseiller national, Tariq Ramadan restera innocent, quel que soit le devenir judiciaire de cette affaire, étant entendu que M. Neirynck ne se trompe jamais, ici pas plus qu'ailleurs. En maintenant sa confiance à Tariq Ramadan, l'éminent personnage veille surtout à ne pas blesser son orgueil incommensurable, seule chose qui lui reste.

Il en va de même des musulmans du canton de Neuchâtel qui ne peuvent admettre qu'ils auraient remis le salut de leurs âmes entre les mains d'un monsieur qui pratique l'exact inverse de ce qu'il professe. Découvrir que Tariq Ramadan se comporte comme ces personnes que son frère voue à la lapidation est inconcevable, frère qui d'ailleurs profère des menaces pas si voilées que ça, c'est un comble, envers celles qui ont parlé. En attendant, les supporters inconditionnels de Tariq Ramadan réclament pour eux la reconnaissance d'utilité publique. Tout va bien.

Pour la France enfin, qui n'a aucune envie de voir les banlieues s'enflammer, il va falloir faire de Tariq Ramadan un innocent. La chose ne demandera guère d'efforts tant la sieste judiciaire est un sport national dans les palais de justice. La lenteur de la procédure sera exactement inverse à la vitesse à laquelle le magistrat chargé de l'affaire grimpera dans la carrière, un enterrement final pour cause de prescription valant un siège à la cour de cassation.

C'est un long calvaire qui attend les présumées victimes. Le comité de soutien qui vient de se créer à Genève pour les accompagner tout au long de ce triste feuilleton aura bien à faire.

Respect et courage à celles qui ont osé briser l'omerta.

Yvan Perrin, le 10 novembre 2017

Ramadan-Neirynck: tout était déjà dit

Par Mireille Vallette

 

La télévision suisse  romande consacre une heure à l’affaire Ramadan. Reconnaissons-le, la chute du Prince nous réjouit. De même que l'embarras des médias suisses qui durant des décennies ont propagé l'idéologie de l’islamiste.

Tariq Ramadan a fait trop de dégâts dans nos mosquées, qui l’adulent, et en France, où il n’a cessé d’injecter son poison anti-français et anti-occidental. Il est tombé, enfin! Hélas pas grâce à la perspicacité des journalistes.

Et puisque son ami Jacques Neirynck est invité, c’est l’occasion de rappeler ce que les deux complices se disaient dans un livre-interview paru en 1999, "Peut-on vivre avec l'islam?" Tariq Ramadan montre déjà son idéologie intégriste et tente de faire passer ses pilules littéralistes à l’aide d’explications nébuleuses. Il refuse la moindre critique de sa doxa et étale sa misogynie. Enfin, la détestation de l’Occident qu’il ne cesse de brandir devant ses fans apparait déjà en pleine lumière. Le texte qui suit est presque intégralement tiré de mon livre, «Islamophobie ou légitime défiance?» paru en 2009.

 «Rhéteur hors pair, magicien de la parole, Tariq Ramadan réussit souvent à dire le fond de sa pensée -intégriste- en donnant l'impression qu'il vient d'exprimer le fond de la nôtre –progressiste. Un maître indépassable!» Il a entraîné de nombreux femmes et hommes de gauche dans son combat pour l'obscurantisme, et partout, une majorité des journalistes le considèrent comme un partisan comme eux du dialogue, du multiculturalisme, voire… du féminisme.

Il est donc intéressant d’examiner la facette misogyne de la pensée intégriste par le biais de ce moderniste qui alimente sans trêve l'intégrisme européen en France, en Grande-Bretagne et en Suisse.

Ses réponses à Nicolas Sarkozy à propos de la lapidation, lors d'une émission télévisée de novembre 2003, sont exemplaires de l'ambiguïté de son discours. Rappel.

La lapidation, Tariq a fini par dire, poussé dans ses retranchements, qu'il n'est pas pour. Et même, qu'il est plutôt contre, et qu'en plus, elle est inapplicable. C'est pourquoi, il a déclaré demander un moratoire aux religieux qui dictent la loi afin de discuter d'une suppression éventuelle. Pourquoi ne pas appeler immédiatement à la suppression? Parce que, nous chuchote-t-il à l'oreille, mes coreligionnaires ne sont pas encore prêts à l'entendre. Alors, pour ne pas les froisser, pour les convaincre en douceur, je ne demande qu'un moratoire.

Les musulmans pro-lapidation sont-ils des malentendants ou des imbéciles?

Le moratoire n'avait aucune chance d'être accepté vu le radicalisme ambiant des savants en général et des amis de l'islamologue en particulier. Et Tariq Ramadan, qui entretient ce radicalisme, le sait. Il a néanmoins lancé avec fracas – en Occident! - son appel au moratoire, qui a fait comme prévu un grand flop.

En réalité, les fondamentalistes n'ont pas le droit de dire tout simplement «cette barbarie doit disparaître», puisqu’à plusieurs reprises, Mahomet l’infaillible en a ordonnées. Tariq Ramadan a donc trouvé un biais: il affirme que la lapidation est inapplicable, notamment parce qu’elle nécessite quatre témoins qui ont assisté à l’acte. Mais si par extraordinaire quatre témoins  ont vu les ébats, Tariq Ramadan approuve-t-il la lapidation?  De même que lorsque le ou la coupable -90% des condamnés sont des femmes- avoue son «crime», comme lors des condamnations de Mahomet? Sans compter que la sanction inapplicable a été appliquée à de fort nombreuses reprises depuis l’exemple du prophète.

Ramadan ne condamne pas la polygamie, autorisée, rappelle-t-il, jusqu’à quatre femmes. Mais attention, souligne-t-il, c’est une permission et pas une obligation (sic !), et le monde tend vers la monogamie. Mais «des circonstances sociales particulières ou des situations spécifiques dans un couple peuvent amener à ce que la solution de la polygamie soit envisagée». Et la fiancée peut stipuler dans son contrat de mariage qu'elle ne veut pas d'une deuxième épouse. Une demande si facile à exprimer à un mari forcément bon, versé dans les écritures, qui  acceptera sans hésiter…

Les hommes, eux, n'ont rien à ajouter dans le contrat: leurs droits figurent dans les textes sacrés.

Tariq Ramadan confirme l'interdiction de l'avortement "sauf dans la situation, établie par consensus entre les savants, où la vie de la mère est en danger." Un aréopage de savants dont on ne sait jamais où il se trouve et qui le compose.

L’autorisation d’avorter pourrait aussi être accordée dans d'autres "cas singuliers, spécifiques ou extrêmes" (exemple donné: un enfant handicapé s'annonce, ce qui angoisse le couple).

L'usage de la contraception est également prohibé par l'islam. Mais là encore, il existe des autorisations exceptionnelles accordées par les religieux, et lorsque l’usage de la contraception est «naturel».

D'après le Coran, seuls les hommes peuvent divorcer. Le terme du Livre saint est "répudier" que Tariq Ramadan évite. Ce qui ne l'empêche pas d'affirmer qu'au début de l'islam, "les hommes prononçaient la triple formule du divorce (réd: "je te répudie") de façon inconsidérée."

Aujourd'hui, pour éviter d'être répudiée, l'épousée peut, précise-t-il, faire inscrire certaines clauses dans son contrat de mariage. Toujours aussi facile pour des femmes à l’esprit d’indépendance tellement apprécié dans leur religion.

Malgré ces considérations nébuleuses, le prédicateur reconnaît aux femmes le droit de divorcer… Quitte à ignorer l'unilatéralisme du Coran. C'est donc possible?

Selon le Coran, un voleur doit être puni par l’amputation d’une main. Impossible de rejeter ce qu'a prononcé Allah. Alors, le professeur imagine, comme d'ailleurs son frère Hani - et comme dans le cas de la lapidation -, que ces peines sont assorties de telles conditions –en l’occurrence une société juste et éduquée - qu'elles sont "inapplicables".

Dans une société juste et éduquée, les amputations seraient donc applicables… et acceptables?

En tout cas, ces châtiments gardent toute leur importance par l'enseignement qu'ils transmettent: "La fornication et l'adultère sont des choses très graves devant Dieu, de même que  sur  le plan social", affirme Tariq Ramadan.

A ce moment, ô surprise, Jacques Neirynck insiste (surprise, parce que tout au long des pages, il exprime son admiration pour la religion de son interlocuteur et ne manque pas une occasion de déconsidérer nos sociétés): est-ce que la peine de mort pour adultère est inscrite dans la charia? Tariq Ramadan ne peut le nier. Mais il existe, rassure-t-il, des divergences importantes entre savants "quant aux modalités de ce respect et à la latitude  d'interprétation et d'adaptation".

Mais la liste des discriminations n’est pas close : lorsque des couples mixtes dont le mari est musulman se séparent, la garde des enfants revient selon le "droit islamique" au père. Jacques Neyrinck évoque les drames de ces mères auxquelles on enlève leurs enfants et à qui souvent, le droit de visite est refusé. Tout cela est beaucoup moins choquant lorsque l’on connaît l'islam, justifie Tariq Ramadan. Mais il ne faut pas que les hommes abusent!

Comment les en empêche-t-il ? Mystère.

L'interviewé exprime cependant le souhait que les travailleurs sociaux, juges et tribunaux occidentaux rectifient leur fausse vision de l'islam qui les "poussent à donner plus vite crédit aux dires des femmes."

"L’islamologue" fait résonner des phrases similaires à celles que l’Église chrétienne utilisait pour justifier la subordination desdites femmes: "le principe, dans le mariage, est l'égalité des êtres et la complémentarité des rôles et des fonctions".  La différence de fonction, c’est que l'homme entretient la famille et que la femme élève les enfants. Mais celle-ci a, décrète Tariq, un droit absolu à l'éducation et au travail (si sa grande famille lui en laisse le temps).

Tariq Ramadan justifie le droit des hommes à épouser une juive ou une chrétienne (Jacques Neyrinck n'oserait pas imaginer l'éventualité d'une athée), et le fait que "l'inverse n'est pas possible". Il reste donc interdit à une musulmane d'épouser hors de sa religion. L'islamologue confirme aussi l'interdiction de l'homosexualité. Mais il rappelle la grande ouverture du l'islam à propos de la sexualité agréée: dans un couple légal, tout est permis "sauf la sodomie".

Mais pourquoi pas la sodomie?

En analysant les cassettes et conférences du prédicateur, la journaliste Caroline Fourest a fait d'autres trouvailles. Tariq Ramadan conseille aux filles de ne pas participer aux activités sportives, et à ses troupes d’éviter les touchers de paumes mixtes: «Essayez de l’éviter, mais quand on vous tend la main, vous donnez la main.» Il condamne les relations sexuelles  avant le mariage et la présence d'un homme et d'une femme non mariés seuls dans une pièce. Il s'oppose à la fréquentation des piscines mixtes et ceci pour les deux sexes.

Les féministes version islamique

Les féministes islamiques existent. Mais elles  sont sommées de ne pas nous ressembler. Au début de la discussion sur ce thème,  on pourrait pourtant s’y tromper. Tariq Ramadan soutient les musulmanes qui luttent "contre l'archaïsme et l'obscurantisme de leurs sociétés", contre "les discriminations et les mauvais traitements que subissent les femmes tant au niveau du droit que sur le plan simplement physique", ou encore contre des traitements masculins "totalement discriminatoires et inhumains à l'endroit de l'épouse".

Le diagnostic de Ramadan rejoignant le nôtre, on pourrait en conclure que féministes occidentales et islamiques peuvent combattre main dans la main.

Eh bien non, car l'un des cauchemars du prêcheur, c'est que des musulmanes s'inspirent de l'Occident. Penser que "plus une femme est occidentalisée, plus elle est libérée », dit-il à son interlocuteur, c'est une perception "très réductrice", et un des signes de notre impérialisme culturel. Ainsi, Taslima Nasreen, féministe militante obligée de fuir le Bengladesh pour éviter la mort, n'a pas le moindre mérite à ses yeux vu son "discours réducteur et totalement occidentalisé".

Y a-t-il donc un modèle islamique? Oui: "l'évolution du statut des femmes iraniennes a été particulièrement impressionnant" (…) "l'Iran est sans doute l'un des pays musulmans qui a fait le plus de progrès, ces vingt dernières années, quant à l'évolution des droits de la femme (…) L'évolution, lente, pénible, mais réelle, se fait de l'intérieur du champ de référence musulman."

La tolérance face aux mutilations sexuelles n’épargne pas le prosélyte:  "(…) certains savants ont pu parfois faire référence à des dires du Prophète qui auraient laissé une porte ouverte à ce genre de pratique." Notons que le spécialiste de l’islam emploie le conditionnel alors qu’il connaît sur le bout du doigt ses hadiths. Et pourquoi ce prophète que l’on nous affirme si humain a-t-il approuvé ces mutilations? C'est en quelque sorte le signe de son ouverture d'esprit! Il tolérait l’excision "en respect des pratiques culturelles en cours à son époque dans certaines régions de la Péninsule".

Et puisque son prophète a laissé la porte ouverte, Tariq Ramadan ne va pas la refermer : L'islam reconnaît les pratiques culturelles dès lors qu'elles ne s'opposent pas à une obligation ou à un interdit." Explication de texte: l'excision est une pratique culturelle qui n'est ni obligatoire, ni interdite par les textes sacrés, les croyants peuvent donc parfaitement la pratiquer avec l'appui de "certains savants musulmans". Ils sont légions.

En juin 2008, le magazine Foreign Policy a publié la liste des intellectuels les plus influents du moment. Le seul Suisse cité se nomme Tariq Ramadan.  Jean Ziegler, qui a appuyé plus d’un leader totalitaire, se félicite de ce choix qui donne de la Suisse «une image multiculturelle et tolérante».

Vedette toxique des mosquées et des médias

Un rappel tiré du «Radicalisme dans les mosquées suisses».

S’il existe une raison, une seule, qui devrait entraîner le rejet absolu de Tariq Ramadan, c’est qu’il s’acoquine avec un fana­tique tel que Youssef Al-Qaradawi. Et ce depuis une vingtaine d’années. Qaradawi a entre autres souhaité que les musulmans achèvent l’œuvre d’Hitler. En Suisse, les mosquées adorent Tariq et les médias le convoquent à chaque éruption musulmane comme le spécialiste moderniste, de même qu'à la parution d’un nouveau livre. Sa compromission la plus récente est sa cooptation au printemps 2015 par l’Union mondiale des savants musulmans, instance de Frères musul­mans basée au Qatar et présidée par… Al-Qaradawi.

Au congrès de l’Union à Istanbul, Al-Qaradawi a souhaité en guise de testament (il a alors 89 ans) deux actions à mener pour «faire progresser l’Oumma»: d’une part autoriser les femmes à aller prier à la mosquée (sic!), et d’autre part que les musulmans s’engagent davantage dans la propagation de l’islam, surtout que les chré­tiens sont eux «très actifs».

À Istanbul, les savants ont élu le successeur d’Al­ Qaradawi. Ce sera Rached Ghannouchi, autre Frère musulman au sinistre parcours, dirigeant depuis plus de trente ans du parti Ennahdha de Tunisie. De la bonne graine d’islamiste. On trouve encore dans cet aréopage le pionnier de la confrérie des Frères musulmans au Canada, l’hyperactif Jamal Badawi, membre lui aussi de l’archaïque Conseil européen des fatwas et de la recherche.

Bien avant cette prestigieuse nomination, Ramadan avait rédigé la préface du pathétique Recueil de fatwas destiné aux musulmans d’Europe, réalisé sous la houlette de son mentor par ce Conseil européen des fatwas et de la recherche, sommet d'intolérance et de misogynie. En janvier 2012, il a inauguré avec Al-Qaradawi un centre de recherche sur la charia au Qatar, dont il est directeur.

En 2012, il attribue à la France la responsabilité des assassinats de militaires et d’enfants juifs commis par Mohamed Merah. Celui-ci était «un grand adolescent, un enfant, désœuvré, perdu, dont le cœur est, de l’avis de tous, affectueux ( ... ) Citoyen fran­çais frustré de ne pas trouver sa place, sa dignité, et le sens de la vie dans son pays ( ... ) un pauvre garçon coupable et condamné sans l’ombre d’un doute, même s’il fut lui-même la victime d’un ordre social qui l’avait déjà condamné. »

Rares sont ses interven­tions qui n’alimentent pas la rancœur des musulmans français à l’égard de leur pays et de l’Occident.

L’ambition sans limites du petit-fils d’Al-Banna qui voulait imposer au monde musulman sa vision de l’islamisation de l’Occident, le pousse donc à frayer avec les pires enragés de l’islam totalitaire. On cherchera d’ailleurs vainement dans ses œuvres un soutien à ceux qui voudraient purger cette religion de ses sectarismes, tels Abdennour Bidar, Mohamed Arkoun, Abdelwahab Meddeb et tant d’autres. Il préfère en rester à une nouvelle lecture du Coran et des Hadiths qui lui fait découvrir que tout ce que l’Occident a cru inventer en matière de droits de l’homme, des animaux, d’écologie et de pacifisme est déjà contenu dans l’islam. C’est un grand invocateur du contexte lorsque quelque chose le gêne dans la lecture. Ses démonstrations sont assez faibles, mais on imagine que Qaradawi avait d’autres raisons pour le coopter dans l’Union : l’art de la rhétorique et le succès du tartuffe en Occident.

L’islamiste semblait insubmersible. Les mosquées romandes l’adulaient, les médias lui sont restés d’une totale fidélité… jusqu’à la noyade finale.

Lorsque j’ai lu son livre d’entretiens avec Jacques Neyrinck, je l’ai senti tanguer. Lorsque j’ai lu Frère Tariq de Caroline Fourest, j’ai cru qu’il allait couler. Lorsque je l’ai vu poursuivre son alliance avec Youssef Al-Qaradawi, j’ai pensé qu’il serait démasqué. Rien de tout cela ne s’est produit. Au contraire, les autorités le fréquentent volon­tiers. En octobre 2016, le délégué genevois à l’intégration intervient avec cet invité à la journée annuelle de l’Union des organisations musulmanes de Genève (UOMG) présidée par son frère Hani. Et à la sortie de son dernier livre avec Edgar Morin, la RTS a immédiatement convoqué son spécialiste favori. Ce sera probablement sa dernière prestation.

 

 Mireille Vallette / Blog boulevard de l'islamisme

Affaire Tariq Ramadan: La direction du Collège avait été alertée. Me Bonnant va défendre Tariq Ramadan!

On s'étonnera de voir Me Bonnant prendre la défense d'un tel individu alors qu'il a défendu Monsieur Addor dans une autre affaire portant sur l'islam, soutenant même que «la peur de l’islam est légitime, salutaire. C’est même un devoir sacré»

Quant à Me Hayat, elle n'a jamais caché ses priorités puisqu'elle s'inquiétait déjà des mesures d'expulsion à l'encontre des jihadistes.

Visiblement, Tariq Ramadan possède des ressources financières sans limite. On espère que les victimes auront les mêmes capacités.

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Alors qu’il enseignait à Genève, l’attitude de Tariq Ramadan avait été dénoncée. Mes Bonnant et Hayat assurent sa défense.

Les faits sont bel et bien remontés jusqu’au directeur du Collège de Saussure de l’époque. Celui-ci, âgé actuellement de 75 ans, confirme: «J’ai le souvenir que quelqu’un s’était adressé à une doyenne pour lui parler d’une jeune fille majeure, âgée de 18 ans, qui avait eu, selon lui, des relations sexuelles avec ce professeur. Mais elle n’avait pas dénoncé les faits. Nous n’avions donc pas ouvert de procédure.» Pourquoi cette jeune fille n’a-t-elle pas été entendue par la direction, dans la foulée, pour éclaircir les faits? Le retraité ne s’en souvient plus, mais il indique que «lorsqu’une dénonciation était faite par une victime ou ses parents, la direction agissait». Il confie avoir surtout veillé à ce que Tariq Ramadan, nommé doyen (!) par son prédécesseur, ne mélange pas la religion à son enseignement. En tous les cas, cette histoire n’a jamais été portée à la connaissance du Département de l’instruction publique.

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Source et article complet

Affaire Tariq Ramadan: les menaces à peine voilées de son frère Hani.

Inquiétantes menaces et appel à la haine lors d’un sermon publié en audio sur Facebook (page de hani Ramadan), ainsi que sur le blog de l’intéressé: Hani Ramadan (frère de Tariq), se référant à des textes coraniques prévient que des « énormes châtiments… châtiments douloureux… ici bas et dans l’au-delà » attendaient les accusateurs (ainsi que ceux qui ont relayé les accusateurs) de Tariq Ramadan. Hani Ramadan en profite également pour appeler à l’unité totale de la Oumma (communauté) musulmane.

A Genève, Tariq Ramadan aurait abusé de ses élèves mineures non musulmanes.

Christian Hofer: A noter que ce qu'appelle complaisamment la Tribune de Genève de la "séduction" est en réalité de l'abus condamnable à l'époque par la loi, spécifiquement dans le cas de Léa cité dans l'article sous abonnement.

Voilà ce que la Suisse a accepté sur son territoire durant des décennies. Encore un très beau succès pour nos autorités incompétentes!

Bien évidemment, il ne faudra guère compter sur une réaction des féministes si promptes à cracher sur l'homme blanc occidental.

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C’est arrivé bien avant les deux accusations de viol en France. Et bien avant qu’il devienne le célèbre islamologue controversé. Tariq Ramadan, 55 ans, a enseigné plusieurs années dans sa ville natale de Genève, où il n’a pas laissé que des bons souvenirs. La Tribune de Genève a découvert qu’il a tenté de séduire sans succès une de ses élèves de 14 ans.

Il est même arrivé à ses fins avec trois autres, âgées entre 15 et 18 ans. Les faits remontent aux années 80 et 90, lorsque le professeur de français et de philosophie œuvrait au Cycle des Coudriers puis au Collège de Saussure. Quatre Suissesses, que nous avons pu retrouver au fil de notre enquête, acceptent de témoigner. Une manière de soutenir celles qui osent dénoncer aujourd’hui les abus de cet homme.

Ces Genevoises, non musulmanes, toutes actives dans la fonction publique, qui ont fondé une famille, craignent de parler à visage découvert. Elles décrivent l’emprise psychologique qu’exerçait sur elles leur brillant professeur. Des agissements dénoncés également par Stéphane Lathion, un ancien de la garde rapprochée de Tariq Ramadan.

* Identités connues de la rédaction (TDG)

Source et article complet (réservé aux abonnés)

Article de Valeurs Actuelles.com

L’une d’elles avait 15 ans lorsque Tariq Ramadan s’est rapproché d’elle pour la première fois. Il lui explique se sentir proche d’elle, il la flatte en lui assurant qu’il la trouve “mature” et “spéciale”. Elle finit par rester en classe avec lui après la fin des cours, puis par le fréquenter en dehors de l’établissement. “J’étais à l’aise et mal à l’aise. La confusion s’était installée dans ma tête. À deux ou trois reprises, nous avons eu des relations intimes. À l’arrière de sa voiture. Il disait que c’était notre secret”, se remémore celle qui n’avait alors pas encore la majorité sexuelle, qui s’obtient à 16 ans en Suisse. Elle en parle à sa meilleure amie, mais pas à ses parents.

“Il avait une telle emprise sur nous…”

Ce sera en revanche le cas d’une autre de ses victimes qui, alors âgée de 14 ans, subit les avances de Tariq Ramadan durant un trajet en voiture. “Il a mis sa main sur ma cuisse en me disant qu’il savait que je pensais à lui le soir avant de m’endormir. Ce qui était faux. C’était de la manipulation. Il disait qu’il pensait à moi, mais qu’il était marié. J’étais mal, mais je ne pouvais rien dire. C’était mon prof”, explique-t-elle. S’il n’y a pas eu de passage à l’acte, elle a subi le courroux de ce professeur “possessif et jaloux” qui la traitant d’aguicheuse. “Avant d’être ce leader musulman, il était un homme tordu, intimidant, qui usait de stratagèmes relationnels pervers et abusait de la confiance de ses élèves, décrit-elle. Il avait une telle emprise sur nous…”.

Deux autres femmes témoignent d’agissements similaires. L’une d’entre elles avait 18 ans à l’époque des faits. “J’étais, comme d’autres élèves, captivée par le discours de ce professeur charismatique, contextualise-t-elle. Il m’a proposé des cafés en dehors des cours. Et puis j’ai eu des relations sexuelles avec lui. Il était marié et père de famille. Cela s’est passé trois fois, notamment dans sa voiture. C’était consenti, mais très violent. J’ai eu des bleus sur tout le corps. Il m’a toujours fait croire que je l’avais cherché. L’histoire s’est sue et il m’a menacée, en exigeant le silence de ma part, confie-t-elle. Moi, je n’avais rien compris ! ”Mais c’était de l’abus de pouvoir pur et simple ! Une autre évoque des rapports sexuels “très réguliers” avec Tariq Ramadan. “J’étais fascinée, sous son contrôle. Il me prenait, me jetait, instaurait une relation de dépendance. Il a créé les bases d’une relation malsaine”, raconte-t-elle.  L’une de ces femmes interrogées explique avoir ressenti du “dégoût” et de la “honte” après coup, l'empêchant de porter plainte. Les faits sont aujourd’hui prescrits.  

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Tariq Ramadan garde la confiance d’associations islamiques suisses. Chez les femmes, le soutien est encore plus fort.

Visé par deux plaintes pour viol, l'islamologue genevois Tariq Ramadan conserve le soutien des principales associations islamiques de Suisse contactées par la RTS. L'une d'entre elles dénonce une volonté de le faire taire.

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Chez les femmes, le soutien est encore plus marqué. "C'est encore une manière d'agresser une personne qui dérange" note d'emblée Nadia Karmous, présidente de l'Association culturelle des femmes musulmanes de Suisse. "On veut faire taire Tariq Ramadan. Ce n'est pas le seul qui a été agressé comme ça, soupçonné ou attaqué. Il y en a beaucoup en France. En tout cas, toutes les personnalités qui sont et restent courageuses, qui ont cette liberté de dire ce qu'ils pensent, aujourd'hui ces hommes-là ne sont pas les bienvenus sur cette terre."

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Balance Ton Porc – La castration du mâle blanc

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Michel Garroté  --  Dans mon analyse intitulée #BalanceTonPorc – Mais quand la chasse aux mecs va-t-elle donc s’arrêter ?, analyse publiée sur lesobservateurs.ch le 23 octobre dernier, je posais la question de savoir quand la chasse aux mecs allait s’arrêter (voir lien vers source en bas de page). Or, non seulement le #BalanceTonPorc continue, mais il se diversifie, avec, maintenant, le #MeToo. Encore un petit effort, et, nous aurons droit à #CastreTonMec. C'est la castration du mâle blanc, en réalité. Oui, du mâle blanc, car, le mâle black et le mâle musulman ne semblent pas être visés par #BalanceTonPorc et par #MeToo.
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C'est à un pseudo-féminisme islamo-gauchiste -- qui s'acharne contre les mecs blancs -- que nous avons à faire ici. Comme le sujet commençait à me fatiguer légèrement, j'ai été faire un petit tour sur la "réacosphère", question de trouver quelques articles politiquement incorrects sur la saga du porc nourri au gland qu'il faut balancer. Et des articles politiquement incorrects sur le thème porcif, j'en ai trouvé bien plus que prévu. Nos lectrices et nos lecteurs en trouveront quelques-uns ci-dessous et si c'est "trop long", personne n'est obligé de tout lire jusqu'au bout...
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L’affaire Ramadan, l’antisémitisme coranique et les incohérences de Fourest :
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A propos des Porcs & Consorts, Elise Elisseievna écrit notamment : La femme ayant, la première, porté plainte contre Ramadan pour viol, Henda Ayari, est accusée d’être sioniste. Pourquoi cette accusation de sionisme ? Toute critique de l’islam ou d’un prêcheur de l’islam est présumée par quantité de musulmans venir forcément des juifs, puisque le Coran (soit Dieu lui-même) le dit : "Tu te rendras assurément compte que ceux qui ressentent la plus vive inimitié à l’égard des musulmans sont les juifs" (voir lien vers source en bas de page).
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Les néo-féministes sont les idiotes utiles des indigénistes :
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Sur Figarovox, la femme écrivain Fatiha Boudjahlat écrit notamment : Quels sont les points communs entre le néo-féminisme et le néo-antiracisme indigéniste ? Ils partagent la même vision racialisée des rapports sociaux. Ils ont le même ennemi: le mâle blanc occidental. Ils dénoncent la structure patriarcale de la République, mais s'accommodent fort bien, voire célèbrent le patriarcat oriental. La culpabilité de classe et de race des néo-féministes sert de levier à l'offensive universitaire, médiatique, associative des indigénistes.
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Les deux courants idéologiques revendiquent une appartenance à la gauche, et pourtant les deux privilégient en toute circonstance l'hypothèse ethnique à l'analyse sociale de la lutte des classes. Ils portent une vision libertaire très libérale, qui vise à réduire la sphère d'intervention de l'Etat au bénéfice de la régulation sociale des leaders communautaires. Les premières sont les idiotes utiles, pardon les idiot.e.s utiles des seconds. Qui sont dans un racisme tout aussi révoltant que les identitaires, ajoute Fatiha Boudjahlat (voir lien vers source en bas de page).
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Le mâle blanc, l’ennemi de ces dames :
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De son côté, sur son blog du Figaro, Ivan Rioufol écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Les hommes ? Tous des cochons. C’est du moins ce qu’affirment les féministes, dans une victimisation communicative. Harvey Weinstein, le magnat d’Hollywood heureusement éreinté pour ses agressions contre de nombreuses actrices, est devenu le symbole de l’impunité masculine. Au prétexte de dénoncer la domination misogyne dans le show-biz, longtemps étouffée par la gauche morale américaine, une misandrie s’exprime en retour, sans retenue. Le philosophe Pierre-André Taguieff avait, en 2016, perçu l’ampleur de ce mouvement qui explose aujourd’hui : "Les ayatollettes de l’antisexisme androphobe ne peuvent penser la libération de la femme qu’à l’aune de la criminalisation de l’homme", écrivait-il.
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Ce qui s’exprime ces jours-ci sur Twitter, relayé par les médias, est un amas de dénonciations, mais aussi de haines, de vengeances, de règlements de compte, d’exhibitions intimes. Dans cette dialectique de lutte des sexes, tout doit disparaître du peu qu’il reste de patriarcat. La pensée progressiste, toujours prête au pire pour soutenir de prétendues luttes émancipatrices, se pâme devant le tout-à-l’égout. Il inonde les réseaux sociaux, grâce aux mouchards anonymes : ils croient, cette fois, être dans le sens de l’histoire. "La parole libérée", a titré Le Monde sur sa une, lundi, sans s’arrêter aux lynchages que subissent des personnalités jetées en pâture. En 1975, le même quotidien avait salué : "Phnom Penh libérée", en applaudissant les Khmers rouges.
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Toute proportion gardée bien sûr, une même fascination pour les idéologies éradicatrices se laisse voir : dans la nouvelle pensée unique qui s’abat, le mâle blanc est un prédateur à éliminer. Juliette Binoche, qui dit n’avoir jamais rien subi de Weinstein, explique néanmoins : "Le masculin doit sortir de son côté animal pour aller vers son humanité. Le chemin c’est le féminin, c’est une force qui doit descendre en lui. Il doit se laisser gagner, comme une bête après avoir trop couru". Les hommes ? Tous des sous-hommes. Cette terreur féministe, soutenue par une presse toujours prête à traquer la bête, est d’autant plus incommodante qu’elle épargne le sexisme importé en Europe par la culture musulmane, ajoute Ivan Rioufol sur son blog du Figaro (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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« Balancer » pour « balancer » visons les bonnes personnes !
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De son côté, "LAFAUTEAROUSSEAU" écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L'immense campagne « Balance ton porc », vulgaire, avilissante, dégradante pour un peuple de vieille civilisation comme le nôtre où les femmes et les hommes s'honorent et se respectent mutuellement depuis toujours, semble nous être venue d'Amérique. Mais elle a été frénétiquement - ce n'est pas trop dire - reprise par les médias et l'ensemble de ce qu'il est encore convenu de désigner sous le nom d'élites. Quel genre d'élites d'ailleurs pour assumer de telles grossièretés ? Elles sont à plaindre autant qu'à blâmer. Elles ne méritent que rejet et mépris. A leur égard, l'irrespect s'impose. Elles y ont droit de fait car l'inconvenance du slogan et la frénésie une fois de plus unanime de tout ce qui, en France, a voix au chapitre et capacité à conditionner l'opinion, a assez rapidement soulevé un tollé d'une rare ampleur.
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Nous en avons lu des manifestations de toutes parts et de toutes tendances. Une réprobation, une exaspération et un dégoût largement partagés. Preuve qu'il reste en France des traces sans doute ineffaçables de bon goût. Et que la bassesse y est assez spontanément rejetée. Pourquoi a-t-on soudainement orchestré de part et d'autre de l'Atlantique une campagne à la fois si intense, si vaine, et si ridicule ? Ce n'est pas d'aujourd'hui en effet qu'il se trouve dans nos sociétés déchues non pas des porcs à balancer, car ces animaux se comportent rarement aussi mal que certains humains, mais des hommes - et d'ailleurs aussi des femmes - dont les actes dans la vie courante ne sont plus gouvernés par la juste raison, la normalité, les convenances, la politesse ou la pudeur, mais par ce qui les meut au-dessous de la ceinture, comme le dit le pape François. Retour en force du féminisme, des Gender Studies, des tenants de toutes les formes de décomposition sociétale ?
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Peut-être celles justement qui se préparent chez nous, qu'il faut à toute force faire avancer ? Offensive contre la part encore masculine, dite machiste, de nos sociétés ? Ou bien encore, volonté de faire passer au second plan des sujets plus graves, français et / ou internationaux ? Les lecteurs de Lafautearousseau exerceront s'ils le veulent leur sagacité, pour rechercher ce qui se cache derrière ces lubies médiatiques et dans la cervelle de nos prétendues élites. On a passé bien du temps l'autre dimanche au soir, au palais de l'Elysée, à disserter sur le fait que le président de la République ait fustigé ceux (celles et ceux ?) « Qui foutent le bordel », comme s'il n'y avait rien de plus sérieux à lui reprocher. Que pour une fois Emmanuel Macron ait parlé comme tout le monde choquait parait-il les journalistes et quelques bobos germanopratins. De qui se moquait-on ? Dans les médias, la parole est-elle si prude, le propos toujours élégant et châtié, le discours d'une grande élévation ?
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« Rions, rions » eût dit Montherlant. La grossièreté et pis, la vulgarité, sont au contraire monnaie courante à la radio comme à la télévision., Par exemple sur France Inter où Charline Vanhoenacker, Alex Vizorek et leur bande nauséabonde, s'y adonnent soir et matin, et même la nuit, sous prétexte d'humour. Humour tarifé le plus souvent très sot, très sale, scabreux même, très orienté. Et très prétentieux. Qui nous dira ce que gagnent ces gens-là, que nous payons de nos deniers pour dégoiser justement leurs cochonneries ? « Balance ton porc » est bien dans leur manière : ordinaire, vulgaire, sale. Ce devrait être leur devise, leur marque de fabrique. Et au fond, les braves gens, les Français quelconques, les gens normaux pourraient bien la leur appliquer. « Balance ton porc » ? Balance tous ces gens-là ? En Français trivial, on dirait 'chiche', ajoute "LAFAUTEAROUSSEAU" (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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« Balance ton porc » - Itinéraire de la névrose sexuelle :
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De son côté, sur "Le Rouge & le Noir", lysenfleur écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L'affaire Weinstein a soulevé un début de conscience collective autour du harcèlement sexuel. Mais elle n’est que partielle, et les véritables coupables se cachent encore. Ces « porcs » que l’on balance sont le produit d’une société où cultures de la frustration sexuelle, de la pornographie et du viol forment des antagonismes suffisants à la désertion sentimentale. La normalité du viol dans certains pays où la violence faite aux femmes est le symbole du pouvoir se marie d’emblée à la pornographie occidentale consacrant la formule « je veux, je prends ». En dehors de l’environnement privé, le simple fait de marcher dans la rue suffit à nous faire voir, entendre, faire cette expérience de la société moderne.
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La frustration sexuelle qu’engendre la publicité et son hypersexualisation du moindre yaourt, shampoing ou marque de brosse à dents, termine de rendre l’homme à des instincts primates. Il n’a dès lors plus le choix : il doit éprouver une culture passive aussi invasive que l’air que nous respirons. Comment en sommes-nous arrivés là ? Les cultures « du monde » n’auront jamais si bien porté un tel nom. Elles ne bornent pas un espace géographique ou ethnique, elles ne sont pas le fruit d’une culture tantôt africaine, tantôt japonaise, ou même américaine. Les « cultures du monde », selon l’expression consacrées, sont celles des sociétés privées qui ont envahi l’espace public au moyen de marques se posant en nouvelles références iconographiques, à la manière des bannières des champs de bataille.
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Coca cola, Nike, Mc Donald’s, qui ne saurait les identifier qu’à leur logo sans référence textuelle ? Leurs blasons, leurs drapeaux, marquent leur souveraineté sur l’humanité. Ajouté à cela, les cultures du monde sont transnationales : liberté sans entrave, culte des droits de l’homme quitte à les imposer par la force à d’autres pays, libération sexuelle, ouverture des frontières perçues comme des murs qui empêchent plus que comme des murs qui protègent, atomisation de la morale personnelle qui faisait encore distinguer un bien d’un mal objectif. La liste est longue, et cui bono ? À qui profite le crime s’il en est ? À qui profite la société de consommation, si ce n’est davantage au commerçant qu’au consommateur qui, lui, ne s’enrichit pas ?
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Le commerce international a aujourd’hui tout expérimenté : du boulanger, au détaillant, hier et disparaissant, il brasse produits manufacturés, pétrole, produits pharmaceutiques. Pourquoi pas le sexe ? Si les hommes ont continuellement besoin de se nourrir, de se déplacer, de se soigner, de soulager leurs instincts, et que cela rapporte, pourquoi s’en priver ? On vend la liberté avec des voitures produites en Chine roulant au pétrole raffiné dans les pays de l’OPEP, pour s’évader le week-end et s’enfermer au bureau la semaine. On vend des produits assemblés pour payer le droit de ne plus créer de nos mains, dans des conditions difficiles mais qui néanmoins forgent la valeur du travail. On vend des produits alimentaires d’autres régions du globe pour nourrir ceux qui veulent payer toujours moins cher pour toujours moins de qualité.
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On vend des êtres humains, à travers les réseaux clandestins autant que dans des catalogues de procréation médicalement assistée pour soulager grandes firmes et particuliers égoïstes. On vend une nouvelle sexualité parce qu’autrefois, elle ne rapportait rien, qu’aujourd’hui le capitalisme doit triompher. Tout doit disparaître. L’Occidental ne meurt plus de faim ? On l’appâtera autrement. C’est dans cette atmosphère, où la rue est devenue le théâtre sordide de sous-cultures aux mains de coteries idéologues et de grandes entreprises lucratives, que prospère le dérèglement sexuel. Sexualité non plus fruit de l’amour mais monnaie d’échange, largement dépensée dans les milieux du cinéma et du journalisme où le tapinage est la condition du cursus honorum, de l’ascension sociale.
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Et à plus petite échelle, également largement dépensée chez ceux qui en sont les victimes : les garçons et les filles de tous les jours soumis par ces sous-cultures, se contentant de reproduire ce qu’elles leur ont appris. Et l’Église, l’État, le droit, la famille, désagrégés, ne restent que les instincts et le chaos, les expériences sordides. De quoi est-ce le signe sinon de la mort du sentiment, trop peu lucratif. « Balancer son porc » consisterait d’abord à pointer du doigt ces cultures ignominieuses qui pavoisent en maîtresses sur le monde entier, déséduquent et déconstruisent le rapport entre les hommes et les femmes, finissent par les opposer et les enfermer dans ce qu’hier on appelait la lutte des classes, qu’aujourd’hui on appelle la guerre des sexes, pour que prospère toujours la frustration qui fait consommer. 'Balancez la sous-culture', ajoute lysenfleur sur "Le Rouge & le Noir" (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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https://lesobservateurs.ch/2017/10/23/balancetonporc-chasse-aux-mecs-va-t-sarreter/
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http://www.bvoltaire.fr/laffaire-ramadan-lantisemitisme-coranique-incoherences-de-fourest/
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http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2017/10/27/31003-20171027ARTFIG00359-fatiha-boudjahlat-les-neo-feministes-sont-les-idiotes-utiles-des-indigenistes.php
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2017/10/bloc-notes-le-male-blanc-lenne.html
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http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2017/10/26/balancer%C2%A0-pour-balancer%C2%A0-visons-les-cibles-qu-il-faut-5993111.html
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https://www.lerougeetlenoir.org/opinions/les-opinantes/balance-ton-porc-itineraire-de-la-nevrose-sexuelle
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Intérioriser la sensibilité des musulmans

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Michel Garroté  --  Je lis, y compris sur www.lesobservateurs.ch, que selon ce bon vieux Tariq Ramadan, il faudrait, ose-t-il déclarer, "intérioriser la sensibilité" des musulmans. A ce propos, le géopoliticien Alexandre del Valle écrit notamment (voir lien vers source en bas de page) : L’islamiquement correct est à la fois une idéologie et un syndrome. En Occident, il est tout d’abord une déclinaison islamophile de l’idéologie multiculturaliste et xénophile qui sous-tend les valeurs des démocraties libérales occidentales depuis trois décennies.
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Au niveau occidental comme au niveau mondial, il désigne également une attitude psychologique de soumission volontaire (« dhimmitude ») face au néo-impérialisme islamique, lequel a comme protagonistes des pôles qui sont à la fois des organisations internationales (OCI, Ligue islamique mondiale, Frères musulmans, etc.) et des Etats islamiques « amis » de l’Occident (Arabie saoudite, Qatar, Koweït, Turquie, Pakistan, etc) mais qui sponsorisent ces mêmes organisations islamistes mondiales dont le projet est d’étendre au monde entier l’ordre théocratique islamique fondé sur la Sharià, ajoute Alexandre del Valle (voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch, 20.9.2017
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Source :
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http://www.atlantico.fr/rdv/geopolitico-scanner/islamiquement-correct-nouvelle-trahison-clercs-face-au-totalitarisme-islamiste-alexandre-del-valle-3164743.html?yahoo=1
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Tariq Ramadan: “Partout où nous nous installons avec notre identité de musulmans, nous sommes dans notre demeure”

Commentaire d'Alain Jean-Mairet

En clair, il suffit que des musulmans s'installent et vivent leur identité de musulmans, c'est-à-dire pratiquent leur culte, pour que l'endroit devienne "leur demeure", c'est-à-dire musulman. Il n'est pas nécessaire qu'ils y apportent quoi que ce soit d'autre. Et dès lors, il devient tout naturel d'y implanter, puis d'y imposer la loi de l'islam.

 

 

Cela explique l'expansion sans fin de l'islam, la joie qu'ils ont lorsqu'ils deviennent peu à peu majoritaires et spécifiquement leurs buts qu'ils ne cachent même plus.

Remarquez qu'à la lumière de cette déclaration, les politiciens, les artistes et autres fonctionnaires qui s'agenouillent devant eux sont non seulement des traitres mais bel et bien des gens qui ne possèdent pas une once d'intelligence.

Pendant ce temps, notre administration organise des colloques contre "l'islamophobie". ça laisse rêveur.

Nos remerciements à Wilhelm ✙ ن

Tariq Ramadan : « La mutilation génitale pour les femmes fait partie de notre tradition islamique »

Tariq Ramadan argumente que les oppositions à la mutilation génitale pour les femmes viennent de personnes en dehors de la communauté musulmane.

« Quiconque a étudié au moins 6 mois la tradition islamique sait que la mutilation génitale fait partie de notre tradition » déclare-t-il.

Suite et vidéo

Tariq Ramadan: “La France est une culture maintenant musulmane. La langue française est une langue de l’islam.”

Le credo de Tariq Ramadan pourrait être qualifié d'islamo-gramscisme. Pour lui, l'islam doit s'imposer, au moins dans un premier temps, non par la force et la terreur, mais par le combat culturel et la bataille des idées. La religion du prophète doit infuser la société française pour mieux la régénérer en la guérissant de son nihilisme matérialiste. «Le réveil de l'islam peut apporter une contribution jusqu'alors insoupçonnée à une véritable renaissance de la spiritualité des femmes et des hommes de notre monde» écrivait-il déjà en 1995 dans Islam, le face à face des civilisations.

Ce dimanche, citant l'abbé Pierre qui voulait mener la guerre à la pauvreté, Tariq Ramadan a appelé son public au «djihad intellectuel, au djihad de l'éducation.». «Nous sommes des agents de réconciliation entre les valeurs de la France», a-t-il précisé.

«La France est une culture maintenant musulmane. L'islam est une religion française.La langue française est une langue de l'islam. Vous avez le capacité culturelle de faire que la culture française soit considérée comme une culture musulmane parmi les cultures musulmanes.»

Source