Lausanne : «MeToo ou racisme, j’étais coincé dans les deux cas»

Un patron de bar a voulu virer un client dont le comportement dérangeait. S'agissant du seul Noir présent ce jour-là, cela a été pris pour du racisme.

[...]

Isabelle, l'une des femmes s'étant plaintes de Ndaté, abonde: «Durant une bonne partie de la soirée, il dansait seul, face à un mur. C'était bizarre, mais pas dérangeant. C'est après qu'il est devenu lourd, probablement à cause de l'alcool. Il s'est collé à moi plusieurs fois et a tenté de me prendre les mains à trois reprises. A chaque fois, je l'ai repoussé et il a fini par me toucher les fesses.»

[...]

20min.ch

Nos remerciements à Wilhou

 

Balance Ton Porc – La castration du mâle blanc

BalanceTonPorc-3

   
Michel Garroté  --  Dans mon analyse intitulée #BalanceTonPorc – Mais quand la chasse aux mecs va-t-elle donc s’arrêter ?, analyse publiée sur lesobservateurs.ch le 23 octobre dernier, je posais la question de savoir quand la chasse aux mecs allait s’arrêter (voir lien vers source en bas de page). Or, non seulement le #BalanceTonPorc continue, mais il se diversifie, avec, maintenant, le #MeToo. Encore un petit effort, et, nous aurons droit à #CastreTonMec. C'est la castration du mâle blanc, en réalité. Oui, du mâle blanc, car, le mâle black et le mâle musulman ne semblent pas être visés par #BalanceTonPorc et par #MeToo.
-
C'est à un pseudo-féminisme islamo-gauchiste -- qui s'acharne contre les mecs blancs -- que nous avons à faire ici. Comme le sujet commençait à me fatiguer légèrement, j'ai été faire un petit tour sur la "réacosphère", question de trouver quelques articles politiquement incorrects sur la saga du porc nourri au gland qu'il faut balancer. Et des articles politiquement incorrects sur le thème porcif, j'en ai trouvé bien plus que prévu. Nos lectrices et nos lecteurs en trouveront quelques-uns ci-dessous et si c'est "trop long", personne n'est obligé de tout lire jusqu'au bout...
-
L’affaire Ramadan, l’antisémitisme coranique et les incohérences de Fourest :
-
A propos des Porcs & Consorts, Elise Elisseievna écrit notamment : La femme ayant, la première, porté plainte contre Ramadan pour viol, Henda Ayari, est accusée d’être sioniste. Pourquoi cette accusation de sionisme ? Toute critique de l’islam ou d’un prêcheur de l’islam est présumée par quantité de musulmans venir forcément des juifs, puisque le Coran (soit Dieu lui-même) le dit : "Tu te rendras assurément compte que ceux qui ressentent la plus vive inimitié à l’égard des musulmans sont les juifs" (voir lien vers source en bas de page).
-
Les néo-féministes sont les idiotes utiles des indigénistes :
-
Sur Figarovox, la femme écrivain Fatiha Boudjahlat écrit notamment : Quels sont les points communs entre le néo-féminisme et le néo-antiracisme indigéniste ? Ils partagent la même vision racialisée des rapports sociaux. Ils ont le même ennemi: le mâle blanc occidental. Ils dénoncent la structure patriarcale de la République, mais s'accommodent fort bien, voire célèbrent le patriarcat oriental. La culpabilité de classe et de race des néo-féministes sert de levier à l'offensive universitaire, médiatique, associative des indigénistes.
-
Les deux courants idéologiques revendiquent une appartenance à la gauche, et pourtant les deux privilégient en toute circonstance l'hypothèse ethnique à l'analyse sociale de la lutte des classes. Ils portent une vision libertaire très libérale, qui vise à réduire la sphère d'intervention de l'Etat au bénéfice de la régulation sociale des leaders communautaires. Les premières sont les idiotes utiles, pardon les idiot.e.s utiles des seconds. Qui sont dans un racisme tout aussi révoltant que les identitaires, ajoute Fatiha Boudjahlat (voir lien vers source en bas de page).
-
Le mâle blanc, l’ennemi de ces dames :
-
De son côté, sur son blog du Figaro, Ivan Rioufol écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Les hommes ? Tous des cochons. C’est du moins ce qu’affirment les féministes, dans une victimisation communicative. Harvey Weinstein, le magnat d’Hollywood heureusement éreinté pour ses agressions contre de nombreuses actrices, est devenu le symbole de l’impunité masculine. Au prétexte de dénoncer la domination misogyne dans le show-biz, longtemps étouffée par la gauche morale américaine, une misandrie s’exprime en retour, sans retenue. Le philosophe Pierre-André Taguieff avait, en 2016, perçu l’ampleur de ce mouvement qui explose aujourd’hui : "Les ayatollettes de l’antisexisme androphobe ne peuvent penser la libération de la femme qu’à l’aune de la criminalisation de l’homme", écrivait-il.
-
Ce qui s’exprime ces jours-ci sur Twitter, relayé par les médias, est un amas de dénonciations, mais aussi de haines, de vengeances, de règlements de compte, d’exhibitions intimes. Dans cette dialectique de lutte des sexes, tout doit disparaître du peu qu’il reste de patriarcat. La pensée progressiste, toujours prête au pire pour soutenir de prétendues luttes émancipatrices, se pâme devant le tout-à-l’égout. Il inonde les réseaux sociaux, grâce aux mouchards anonymes : ils croient, cette fois, être dans le sens de l’histoire. "La parole libérée", a titré Le Monde sur sa une, lundi, sans s’arrêter aux lynchages que subissent des personnalités jetées en pâture. En 1975, le même quotidien avait salué : "Phnom Penh libérée", en applaudissant les Khmers rouges.
-
Toute proportion gardée bien sûr, une même fascination pour les idéologies éradicatrices se laisse voir : dans la nouvelle pensée unique qui s’abat, le mâle blanc est un prédateur à éliminer. Juliette Binoche, qui dit n’avoir jamais rien subi de Weinstein, explique néanmoins : "Le masculin doit sortir de son côté animal pour aller vers son humanité. Le chemin c’est le féminin, c’est une force qui doit descendre en lui. Il doit se laisser gagner, comme une bête après avoir trop couru". Les hommes ? Tous des sous-hommes. Cette terreur féministe, soutenue par une presse toujours prête à traquer la bête, est d’autant plus incommodante qu’elle épargne le sexisme importé en Europe par la culture musulmane, ajoute Ivan Rioufol sur son blog du Figaro (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
-
« Balancer » pour « balancer » visons les bonnes personnes !
-
De son côté, "LAFAUTEAROUSSEAU" écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L'immense campagne « Balance ton porc », vulgaire, avilissante, dégradante pour un peuple de vieille civilisation comme le nôtre où les femmes et les hommes s'honorent et se respectent mutuellement depuis toujours, semble nous être venue d'Amérique. Mais elle a été frénétiquement - ce n'est pas trop dire - reprise par les médias et l'ensemble de ce qu'il est encore convenu de désigner sous le nom d'élites. Quel genre d'élites d'ailleurs pour assumer de telles grossièretés ? Elles sont à plaindre autant qu'à blâmer. Elles ne méritent que rejet et mépris. A leur égard, l'irrespect s'impose. Elles y ont droit de fait car l'inconvenance du slogan et la frénésie une fois de plus unanime de tout ce qui, en France, a voix au chapitre et capacité à conditionner l'opinion, a assez rapidement soulevé un tollé d'une rare ampleur.
-
Nous en avons lu des manifestations de toutes parts et de toutes tendances. Une réprobation, une exaspération et un dégoût largement partagés. Preuve qu'il reste en France des traces sans doute ineffaçables de bon goût. Et que la bassesse y est assez spontanément rejetée. Pourquoi a-t-on soudainement orchestré de part et d'autre de l'Atlantique une campagne à la fois si intense, si vaine, et si ridicule ? Ce n'est pas d'aujourd'hui en effet qu'il se trouve dans nos sociétés déchues non pas des porcs à balancer, car ces animaux se comportent rarement aussi mal que certains humains, mais des hommes - et d'ailleurs aussi des femmes - dont les actes dans la vie courante ne sont plus gouvernés par la juste raison, la normalité, les convenances, la politesse ou la pudeur, mais par ce qui les meut au-dessous de la ceinture, comme le dit le pape François. Retour en force du féminisme, des Gender Studies, des tenants de toutes les formes de décomposition sociétale ?
-
Peut-être celles justement qui se préparent chez nous, qu'il faut à toute force faire avancer ? Offensive contre la part encore masculine, dite machiste, de nos sociétés ? Ou bien encore, volonté de faire passer au second plan des sujets plus graves, français et / ou internationaux ? Les lecteurs de Lafautearousseau exerceront s'ils le veulent leur sagacité, pour rechercher ce qui se cache derrière ces lubies médiatiques et dans la cervelle de nos prétendues élites. On a passé bien du temps l'autre dimanche au soir, au palais de l'Elysée, à disserter sur le fait que le président de la République ait fustigé ceux (celles et ceux ?) « Qui foutent le bordel », comme s'il n'y avait rien de plus sérieux à lui reprocher. Que pour une fois Emmanuel Macron ait parlé comme tout le monde choquait parait-il les journalistes et quelques bobos germanopratins. De qui se moquait-on ? Dans les médias, la parole est-elle si prude, le propos toujours élégant et châtié, le discours d'une grande élévation ?
-
« Rions, rions » eût dit Montherlant. La grossièreté et pis, la vulgarité, sont au contraire monnaie courante à la radio comme à la télévision., Par exemple sur France Inter où Charline Vanhoenacker, Alex Vizorek et leur bande nauséabonde, s'y adonnent soir et matin, et même la nuit, sous prétexte d'humour. Humour tarifé le plus souvent très sot, très sale, scabreux même, très orienté. Et très prétentieux. Qui nous dira ce que gagnent ces gens-là, que nous payons de nos deniers pour dégoiser justement leurs cochonneries ? « Balance ton porc » est bien dans leur manière : ordinaire, vulgaire, sale. Ce devrait être leur devise, leur marque de fabrique. Et au fond, les braves gens, les Français quelconques, les gens normaux pourraient bien la leur appliquer. « Balance ton porc » ? Balance tous ces gens-là ? En Français trivial, on dirait 'chiche', ajoute "LAFAUTEAROUSSEAU" (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
-
« Balance ton porc » - Itinéraire de la névrose sexuelle :
-
De son côté, sur "Le Rouge & le Noir", lysenfleur écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L'affaire Weinstein a soulevé un début de conscience collective autour du harcèlement sexuel. Mais elle n’est que partielle, et les véritables coupables se cachent encore. Ces « porcs » que l’on balance sont le produit d’une société où cultures de la frustration sexuelle, de la pornographie et du viol forment des antagonismes suffisants à la désertion sentimentale. La normalité du viol dans certains pays où la violence faite aux femmes est le symbole du pouvoir se marie d’emblée à la pornographie occidentale consacrant la formule « je veux, je prends ». En dehors de l’environnement privé, le simple fait de marcher dans la rue suffit à nous faire voir, entendre, faire cette expérience de la société moderne.
-
La frustration sexuelle qu’engendre la publicité et son hypersexualisation du moindre yaourt, shampoing ou marque de brosse à dents, termine de rendre l’homme à des instincts primates. Il n’a dès lors plus le choix : il doit éprouver une culture passive aussi invasive que l’air que nous respirons. Comment en sommes-nous arrivés là ? Les cultures « du monde » n’auront jamais si bien porté un tel nom. Elles ne bornent pas un espace géographique ou ethnique, elles ne sont pas le fruit d’une culture tantôt africaine, tantôt japonaise, ou même américaine. Les « cultures du monde », selon l’expression consacrées, sont celles des sociétés privées qui ont envahi l’espace public au moyen de marques se posant en nouvelles références iconographiques, à la manière des bannières des champs de bataille.
-
Coca cola, Nike, Mc Donald’s, qui ne saurait les identifier qu’à leur logo sans référence textuelle ? Leurs blasons, leurs drapeaux, marquent leur souveraineté sur l’humanité. Ajouté à cela, les cultures du monde sont transnationales : liberté sans entrave, culte des droits de l’homme quitte à les imposer par la force à d’autres pays, libération sexuelle, ouverture des frontières perçues comme des murs qui empêchent plus que comme des murs qui protègent, atomisation de la morale personnelle qui faisait encore distinguer un bien d’un mal objectif. La liste est longue, et cui bono ? À qui profite le crime s’il en est ? À qui profite la société de consommation, si ce n’est davantage au commerçant qu’au consommateur qui, lui, ne s’enrichit pas ?
-
Le commerce international a aujourd’hui tout expérimenté : du boulanger, au détaillant, hier et disparaissant, il brasse produits manufacturés, pétrole, produits pharmaceutiques. Pourquoi pas le sexe ? Si les hommes ont continuellement besoin de se nourrir, de se déplacer, de se soigner, de soulager leurs instincts, et que cela rapporte, pourquoi s’en priver ? On vend la liberté avec des voitures produites en Chine roulant au pétrole raffiné dans les pays de l’OPEP, pour s’évader le week-end et s’enfermer au bureau la semaine. On vend des produits assemblés pour payer le droit de ne plus créer de nos mains, dans des conditions difficiles mais qui néanmoins forgent la valeur du travail. On vend des produits alimentaires d’autres régions du globe pour nourrir ceux qui veulent payer toujours moins cher pour toujours moins de qualité.
-
On vend des êtres humains, à travers les réseaux clandestins autant que dans des catalogues de procréation médicalement assistée pour soulager grandes firmes et particuliers égoïstes. On vend une nouvelle sexualité parce qu’autrefois, elle ne rapportait rien, qu’aujourd’hui le capitalisme doit triompher. Tout doit disparaître. L’Occidental ne meurt plus de faim ? On l’appâtera autrement. C’est dans cette atmosphère, où la rue est devenue le théâtre sordide de sous-cultures aux mains de coteries idéologues et de grandes entreprises lucratives, que prospère le dérèglement sexuel. Sexualité non plus fruit de l’amour mais monnaie d’échange, largement dépensée dans les milieux du cinéma et du journalisme où le tapinage est la condition du cursus honorum, de l’ascension sociale.
-
Et à plus petite échelle, également largement dépensée chez ceux qui en sont les victimes : les garçons et les filles de tous les jours soumis par ces sous-cultures, se contentant de reproduire ce qu’elles leur ont appris. Et l’Église, l’État, le droit, la famille, désagrégés, ne restent que les instincts et le chaos, les expériences sordides. De quoi est-ce le signe sinon de la mort du sentiment, trop peu lucratif. « Balancer son porc » consisterait d’abord à pointer du doigt ces cultures ignominieuses qui pavoisent en maîtresses sur le monde entier, déséduquent et déconstruisent le rapport entre les hommes et les femmes, finissent par les opposer et les enfermer dans ce qu’hier on appelait la lutte des classes, qu’aujourd’hui on appelle la guerre des sexes, pour que prospère toujours la frustration qui fait consommer. 'Balancez la sous-culture', ajoute lysenfleur sur "Le Rouge & le Noir" (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
-
Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
-
https://lesobservateurs.ch/2017/10/23/balancetonporc-chasse-aux-mecs-va-t-sarreter/
-
http://www.bvoltaire.fr/laffaire-ramadan-lantisemitisme-coranique-incoherences-de-fourest/
-
http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2017/10/27/31003-20171027ARTFIG00359-fatiha-boudjahlat-les-neo-feministes-sont-les-idiotes-utiles-des-indigenistes.php
-
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2017/10/bloc-notes-le-male-blanc-lenne.html
-
http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2017/10/26/balancer%C2%A0-pour-balancer%C2%A0-visons-les-cibles-qu-il-faut-5993111.html
-
https://www.lerougeetlenoir.org/opinions/les-opinantes/balance-ton-porc-itineraire-de-la-nevrose-sexuelle
-