Migrants. Le responsable de l’asile des cantons souligne l’inaptitude de la révision de la loi sur l’asile

Communiqué UDC du 8 avril 2016

Le conseiller d'Etat libéral-radical Hans-Jürg Käser, président de la Conférence des directeurs des départements cantonaux de justice et police, a esquissé dans la presse d'aujourd'hui comment il faudrait faire face à l'augmentation prévisible du nombre de demandes d'asile. La révision de la loi sur l'asile qui sera votée le 5 juin prochain ne joue plus de rôle à ce sujet. Elle n'a plus aucun rapport avec la réalité d'aujourd'hui. Seule la possibilité d'exproprier des biens-fonds est importante aux yeux des autorités pour créer des capacités d'accueil illimitées.

Renforcer la protection des frontières, introduire une procédure accélérée aux frontières pour renvoyer directement les requérants arrivant d'un pays sûr, planification d'urgence pour créer jusqu'à 10 000 places d'accueil fédérales (le projet de Simonetta Sommaruga n'en produit que la moitié): voilà comment le responsable de l'asile des cantons veut faire face à une explosion du nombre de demandes d'asile. Une hausse rapide est probable comme l'indiquent les chiffres du premier trimestre 2016: le nombre de demandes d'asile a presque doublé par rapport à la même période de l'année passée.

Un projet d'avant-hier
La révision de la loi sur l'asile qui sera soumise au peuple le 5 juin prochain ne joue plus guère de rôle dans ces conditions. Elle est tout simplement inefficace face à la situation actuelle, et encore moins face à une nouvelle augmentation du nombre de demandes. Développé entre 2011 et 2013, le concept Sommaruga est totalement à côté de la réalité actuelle et n'a plus aucun rapport avec la migration à laquelle on assiste aujourd'hui. Pire, il aggrave les problèmes, car la Suisse sera encore plus attractive pour les immigrants illégaux en leur offrant des avocats gratuits et des centres fédéraux de luxe avec un service complet.
Hans-Jürg Käser admet qu'il n'est pas nécessaire de réviser la loi pour introduire une procédure accélérée aux frontières, renforcer les contrôles frontaliers et accélérer l'exécution des décisions de renvoi. Ce qu'il faut, en revanche, c'est la volonté politique des autorités d'appliquer enfin la législation en vigueur et notamment les durcissements qui lui ont été apportés ces dernières années. Ces mesures peuvent être prises immédiatement.

Les expropriations sont la clé
Hans-Jürg Käser parle clair en ce qui concerne les expropriations: les autorités misent totalement sur l'instrument des expropriations et sur la réduction des droits de participation du peuple. Proposé par le Conseil fédéral, le séquestre des installations de protection civile des communes permettra de répartir le plus rapidement possible un maximum de requérants d'asile entre les cantons et les communes. Cela en totale contradiction avec les promesses faites concernant cette révision de la loi sur l'asile. Selon le conseiller d'Etat libéral-radical Hans-Jürg Käser, la Confédération achète le ralliement des cantons et des communes à ces mesures en leur donnant plus d'argent. Si le peuple approuve le 5 juin prochain le projet de révision, la Confédération pourra de surcroît exproprier des particuliers pour créer des centres d'asile. La procédure de planification centralisée exclut toute opposition de la population locale.

Pour la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga, les expropriations sont en réalité la mesure clé de son projet. Elle devrait enfin avoir l'honnêteté de l'avouer. Pour l'UDC, en revanche, la conclusion est plus évidente que jamais: cette révision de la loi sur l'asile doit être rejetée avec détermination. 

Simonetta Sommaruga milite pour les droits de migrants

La cheffe du DFJP, Simonetta Sommaruga a insisté sur une une approche concertée et une coopération européenne de la migratoire migratoire.

La collaboration entre la Turquie et l'UE pour résoudre la crise migratoire ne doit pas se faire aux dépens des droits des migrants, a estimé mardi à Vienne Simonetta Sommaruga. La conseillère fédérale a insisté sur l'importance de la coopération pour régler la crise.

La Bernoise salue d'une manière générale l'accord signé entre Bruxelles et Ankara. Les mesures mises en œuvre doivent toutefois respecter le droit international, a estimé la conseillère fédérale devant ses trois homologues germanophones. Simonetta Sommaruga a ainsi insisté sur l'importance des Conventions de Genève dans le domaine.

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Immigration de masse: Simonetta Sommaruga veut que la Suisse soutienne la Grèce

La fermeture de la route des Balkans pourrait occasionner une réaction de la Suisse, prête à agir dans le contexte de la crise migratoire. La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga l'a affirmé avant la réunion des ministres de l'intérieur et de la justice de l'UE.

Selon la cheffe du Département fédéral de justice et police (DFJP), le corps de gardes-frontières, les cantons et même l'armée discutent et oeuvrent à des décisions préliminaires. "Une crise humanitaire menace la Grèce, nous ne pouvons pas la laisser seule dans cette situation", a-t-elle complété jeudi, consciente du fait qu'aucun pays ne réglera seul la crise migratoire.

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Suisse: Les requérants des pays à risques ne seront pas plus contrôlés. Simonetta Sommaruga s’y oppose.

Les demandes d'asile en provenance de pays à risque ne doivent pas être systématiquement contrôlées pour repérer les requérants dangereux. Le Conseil des Etats a enterré lundi par 33 voix contre 8 une motion qui demandait d'ancrer cette pratique dans la loi sur l'asile. Seule l'UDC était favorable.

«Rendre ces contrôles systématiques n'est pas la bonne réponse», a rétorqué la ministre de justice et police Simonetta Sommaruga. Les critères déterminant si le SRC doit être consulté sont définis par le SRC lui-même et sont mis à jour en continu en fonction de l'évolution de la situation, a-t-elle rappelé.

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Simonetta Sommaruga fustige l’Autriche et les Balkans qui veulent limiter l’afflux de migrants dans leur pays

«Les discussions d'aujourd'hui seront coriaces et difficiles», a déclaré Simonetta Sommaruga aux journalistes. Elle faisait référence aux annonces récentes de l'Autriche et des pays des Balkans de resserrer les contrôles aux frontières.

«Nous avons eu ces derniers mois des discussions constructives, mais certains Etats ont pris des mesures nationales. Cela crée bien sûr des tensions». Il s'agit maintenant de voir comment ces mesures peuvent être contournées.

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Les politiciens de retour d’Erythrée veulent rencontrer Sommaruga

Le groupe de politiciens suisses qui s'est rendu en Erythrée veut rencontrer Simonetta Sommaruga. Une lettre a été envoyée à la ministre de la justice, a annoncé à son retour samedi Susanne Hochuli, conseillère d'Etat argovienne.

Après son atterrissage à Zurich, Susanne Hochuli, a partagé devant les médias ses "nombreuses impressions positives" sur son voyage en Erythrée. "Je n'ai jamais eu l'impression de me faire instrumentaliser." Elle s'est notamment dit impressionnée par ses visites dans les écoles et les hôpitaux.

Parler avec les Erythréens, tant dans la capitale que dans le pays, n'a posé aucun problème. "Mais dès que la discussion portait sur la politique, ils se bloquaient. Il était impossible de parler des prisons", a-t-elle reconnu. Aucune visite de prison, de poste de police ou de camp d'entraînement militaire n'a d'ailleurs pu être effectuée par la délégation suisse.

Voyage polémique

La conseillère d'Etat verte faisait partie d'un groupe de parlementaires suisses qui se sont rendus en Erythrée afin d'y évaluer la situation politique et économique. Le pays constitue la première provenance des requérants d'asile en Suisse. Parmi eux, les conseillers nationaux Thomas Aeschi (UDC/ZG), Yvonne Feri (PS/AG), Claude Béglé (PDC/VD) et Christian Wasserfallen (PLR/BE).

Ce voyage a créé la polémique dès le départ. De nombreuses critiques ont été émises par le milieu politique, qui a vu ce séjour comme une action de propagande du régime dictatorial.

 

Une autre vision du pays

La délégation helvétique a fait dans son ensemble un bilan qui contraste avec les nombreux rapports très critiques sur ce pays de l'Afrique de l'Est.Simonetta Sommaruga rappelait l'été dernier que de nombreux rapports et informations sur l'Erythrée étaient unanimes pour décrire ce pays comme une dictature et un Etat de non-droit, où même le CICR n'a pas accès aux prisons.Une résolution de l'ONU condamne de graves violations "massives et systématiques" par le gouvernement d'Asmara (tortures, exécutions, disparitions, etc). Sans parler des prisons secrètes, ainsi que l'enrôlement indéfini dans l'armée, le plus souvent sans salaire, pratique assimilée à du travail forcé.

Elle exige désormais un mandat fédéral pour une mission d'enquête au plus haut niveau, avec ses propres ressources.

Elle veut aussi que la Suisse installe une représentation permanente en Erythrée afin d'améliorer le dialogue diplomatique, le lancement d'un programme d'aide au développement et un dialogue sur la migration. Car sans relations diplomatiques, il n'y aura pas d'accord de réadmission avec l'Erythrée, selon la conseillère d'Etat verte.

Critiques d'Amnesty

L'ONG Amnesty Suisse a réagi samedi soir sur la RTS. "Nous n'avons pas critiqué le groupe avant qu'il ne fasse le voyage, nous leur avons transmis nos rapports sur ce pays". Mais nous sommes désormais très critiques en voyant son bilan, a déclaré en substance sa directrice, Manon Schick."Heureusement, le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) fait ses propres recherches", a-t-elle poursuivi. Amnesty de son côté étudie ce pays depuis des années, grâce notamment à des informations livrées parfois au péril de leur vie par des activistes des droits humains, ou à des images satellites montrant des camps militaires."Aujourd'hui, en cas de renvoi forcé par la Suisse, des déserteurs passeraient des années en prison en Erythrée. Des enfants sont détenus de force. Les chrétiens évangéliques sont opprimés." C'est cela la réalité du pays, a conclu la directrice d'Amnesty.

Sommaruga ou la poussière sous le tapis

On apprend ce matin que 5447 requérants d'asile déboutés ont disparu en Suisse ou à l'étranger, ceci sur la base des statistiques du Secrétariat au migrations (SEM). Ce chiffre correspond tout-de-même à près de 40% de tous les requérants qui doivent quitter la Suisse. Les autorités avouent ne pas avoir la moindre idée quant au lieu de résidence des personnes intéressées et se content de les enregistrer dans la catégorie "départs incontrôlés". L'intitulé n'est pas choisi au hasard, bien qu'à moitié vrai seulement. Le terme "incontrôlé" correspond bien à la situation de l'asile en Suisse sous la houlette de notre très efficace Conseillère fédérale Simonetta Sommaruga. S'agissant du mot "départ", il est très clairement abusif et vise avant tout à masquer la véritable situation qui prévaut dans notre pays. En dissimulant l'état réel des choses, notre ministre cherche à cacher sa propre incurie dans un domaine que les femmes socialistes s'entêtent à nous présenter comme sous contrôle.

L'intitulé choisi par le SEM cherche à nous faire croire que les requérants déboutés, soucieux de préserver les finances fédérales, auraient choisi d'assumer eux-mêmes les frais de retour plutôt que de profiter du billet d'avion gratuit qui leur est proposé. C'est trop gros pour relever de la naïveté, c'est clairement de l'enfumage. Ce libellé trompeur vise également à occulter une réalité regrettable, à savoir de quelle manière les requérants disparus gagnent leur vie chez nous. Dans la mesure où leur simple présence constitue déjà une infraction, on les imagine mal se lever chaque matin pour aller gagner leur pain honnêtement. Leurs seuls recours, ce sont bien sûr les activités illégales, trafic de drogue en tête. Coïncidence, les Nigérians notamment sont très présents dans l'une et l'autre statistique.

Malgré ces pathétiques efforts de dissimulation, la réalité finit par nous rattraper. Après avoir tenté de minorer le nombre de requérants prévus pour 2015, la Confédération a finalement dû consacrer non pas 746 millions à l'aide sociale en faveur de l'asile mais 953 vu que le nombre de demandes d'asile fut presque deux fois supérieurs à ce qui avait été planifié initialement. Une erreur presque du simple au double ne peut qu'inquiéter quant à la qualité de la boule de cristal dans laquelle Simonetta Sommaruga peaufine ses prévisions.

Pour 2016, on peut reprendre les mots de Coluche à ses compatriotes, cette année, c'était très bien, l'année prochaine, ce sera pire. On nous annonce en effet quatre fois plus de migrants pour l'année à venir qu'en 2015 alors que nombre de membres de l'espace Schengen retrouvent la raison et ferment leur frontière. En valet fidèle d'Angela Merkel, Simonetta Sommaruga ne saurait admettre pareille extrémité et veillera à maintenir nos portes ouvertes, portes qui ne manqueront pas d'être fort sollicitées au cours des prochains mois. Le SEM prévoit d'ailleurs qu'il faudra consacrer 1,5 milliard de fonds publics pour l'asile en 2016. Vu la précision des augures fédéraux, on peut sans grand risque sre hasarder à penser qu'on sera nettement plus près de 2 milliards que d'un 1,5 mais l'avenir seul nous le dira.

Ceci dit, on ne saurait nier le caractère visionnaire de celle qui devrait penser de temps à autre à la population suisse. Simonetta Sommaruga a pris depuis longtemps ses précautions avec la révision de la Loi sur l'Asile. Elle prévoit d'y incorporer les avocats gratuits pour les requérants et le droit d'expropriation pour les loger. Il reviendrait donc selon elle aux contribuables de payer les mandataires dont la tâche consistera à prolonger le séjour de ceux qui devraient partir et aux propriétaires de céder leur bien si d'aventure notre ministre le trouve digne d'accueillir le flot venu d'ailleurs.

L'UDC ne saurait accepter pareille politique et compte d'ores et déjà sur vous pour soutenir le référendum lancé par notre parti et dire non à ces funestes innovations le 05 juin prochain.

Céline Amaudruz, le blog

S. Sommaruga “L’initiative de l’UDC ne sera pas appliquée”: Les droits des étrangers avant les droits des Suisses!

La Suisse ne dénoncera pas la Convention européenne des droits de l'homme, même si l'initiative de l'UDC sur les criminels étrangers en votation le 28 février est acceptée, prévient Simonetta Sommaruga.

«Le Conseil fédéral est très clair» sur ce point, selon elle.

Pour la socialiste bernoise, le but des initiants est de placer la Suisse dans une situation de conflit entre la volonté populaire et ses engagements internationaux. La conseillère fédérale relève d'ailleurs que «l'UDC veut aller encore plus loin sur ce terrain avec sa nouvelle initiative pour la primauté générale du droit constitutionnel suisse sur le droit international».

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Simonetta Sommaruga veut faciliter l’embauche des réfugiés en Suisse

Simonetta Sommaruga veut mieux intégrer les réfugiés au marché du travail suisse. La taxe spéciale de 10% prélevée sur leur salaire va disparaître et les procédures pour les employeurs seront simplifiées.

Le Conseil fédéral va soumettre prochainement au Parlement des propositions visant à faciliter l'embauche des réfugiés, a rappelé jeudi la ministre de la justice Simonetta Sommaruga lors d'un colloque sur l'asile à Berne.

Le but est de faire tomber les obstacles qui restreignent l'accès au marché du travail. Actuellement, les réfugiés ayant obtenu le droit de résider en Suisse et de travailler (admissions provisoires et permis N) doivent verser durant 10 ans une taxe spéciale de 10% de leur salaire à la Confédération, et ce jusqu'à concurrence de 15'000 francs.

Favoriser le travail des réfugiés

Cette retenue doit couvrir les frais induits par la procédure de demande d'asile. La Confédération va donc s'en passer. Avec pour but affiché d'inciter les réfugiés à travailler.

L'intégration est une tâche essentielle, a encore plaidé la ministre de la justice. "Si nous échouons à intégrer, nous payerons tous un lourd tribut. Si nous réussissons, cela servira tout le monde." La responsabilité première incombe aux réfugiés eux-mêmes, a-t-elle souligné.

Ces mesures avaient été annoncées en décembre par le Conseil fédéral lors de la présentation de son projet de clause de sauvegarde pour mettre en oeuvre l'initiative de l'UDC sur l'immigration de masse. Le dossier devrait passer aux mains du Parlement en mars.

ats/mre

Motiver les employeurs

Simonetta Sommaruga veut également motiver les employeurs à engager des réfugiés. Aujourd'hui, dans de nombreux cantons, les patrons doivent passer par une procédure d'autorisation complexe. "Pourquoi le feraient-ils, alors qu'ils peuvent engager sans autre une personne venue d'Allemagne ou du Portugal?"Le gouvernement veut remplacer l'obligation de demander une autorisation de travail et la remplacer par une simple obligation de communiquer.

S. Sommaruga attaque l’UDC: «Ce n’est pas comme cela que l’on traite les étrangers»

Simonetta Sommaruga s’engage contre l’initiative UDC pour l’expulsion des étrangers criminels. Un texte, dit-elle, qui menace la stabilité suisse et n’augmente en rien la sécurité.

A six semaines du vote sur la deuxième initiative de l’UDC sur l’expulsion des étrangers criminels, initiative dite «de mise en œuvre», la conseillère fédérale met toute son énergie dans la bataille. Elle appelle les Suisses à refuser le 28 février prochain un texte qui, dit-elle, «fait des étrangers des citoyens de deuxième classe.

(...)

La campagne

Pour lutter contre l’initiative, trois comités se sont constitués: un collectif d’ONG, un comité réunissant PS, Les Verts et syndicats, et une?coalition bourgeoise emmenée par le PLR. Quarante des 46 conseillers aux Etats ont également signé une déclaration commune contre l’initiative. Plusieurs organisations économiques se sont aussi lancées dans la bataille, estimant que l’initiative - et ses répercussions sur les accords bilatéraux - fait peser une menace sur l’emploi. EconomieSuisse y est également hostile mais ne mettra pas d’argent dans la campagne. De son côté, l’UDC n’a pas encore lancé sa campagne. Un tous-ménages est distribué ces jours.

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La vie qui va, en cinq actes

Sur le vif - Mardi 22.12.15 - 14.51h

 

Initiative "de mise en oeuvre" de l'UDC sur le renvoi des criminels étrangers : déjà, il est tout de même hallucinant qu'un parti, ayant été approuvé par le peuple et les cantons, doive lancer une "initiative d'application", parce que le Conseil fédéral ne fait pas son boulot.

 

Mais au delà de cette incongruité, revoilà, pour la énième fois, Mme Sommaruga en position défensive. Résumons, en cinq actes :

 

Acte 1 : l'UDC lance une initiative, récolte les signatures, le chef du DJJP prend la parole à Berne pour dire qu'il ne faut surtout pas la voter. Et il fait l'ouverture des journaux SSR.

Acte 2 : l'UDC, un beau dimanche, avec cette initiative, gagne devant le peuple et les cantons.

Acte 3 : le Conseil fédéral entreprend toutes choses pour freiner (voire annuler) la mise en oeuvre de ladite initiative. Ce qui est totalement contraire à notre ordre constitutionnel.

Acte 4 : l'UDC lance une "initiative de mise en oeuvre", pour que sa première initiative soit acceptée.

Acte 5 : le chef du DFJP, récupérant dans une corbeille le brouillon de la première intervention, prend la parole à Berne pour dire qu'il ne faut surtout pas voter cette "initiative de mise en oeuvre". Et il fait l'ouverture des journaux SSR.

 

Vivement l'initiative de mise en application de l'initiative de mise en oeuvre. Vivement l'invitation de Mme Sommaruga à ne surtout pas la voter. Vivement les ouvertures, pour relayer la conseillère fédérale, de tous les journaux SSR.

 

Et vive la vie. La vie qui palpite. La vie qui va.

 

Pascal Décaillet / le blog

 

 

S. Sommaruga : “La Suisse prête à apporter sa contribution dans l’accueil des réfugiés”

«La Suisse est disposée à apporter sa contribution», a encore déclaré la cheffe du DFJP à l’issue de la réunion lundi soir.

Simonetta Sommaruga a également rappelé lundi que la Suisse est disposée à accueillir 1500 réfugiés sur deux ans.

Ces derniers seront toutefois déduits du contingent de 3000 réfugiés syriens dont le programme d’accueil avait été annoncé en mars dernier.

Par ailleurs, le Conseil fédéral s’est déjà déclaré favorable sur le principe à une participation au second programme de relocalisation qui concerne 120 000 réfugiés. Le nombre de réfugiés qui seraient accueillis n’est pas encore fixé.

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Sommaruga : le risque pour la sécurité

En octobre, 4750 demandes d’asile ont été enregistrées. Dans les 10 premiers jours de novembre, leur nombre s’élève à 3300.

Selon les spécialistes, les demandeurs d’asile seront avant tout Afghans.

Les Syriens et Erythréens seront dépassés en nombre par les Afghans. Le flot s’annonce donc bien plus important.

Dans son discours à l’ICZ, la ministre de la justice et présidente de la Confédération ne s’est pas gênée de faire le parallèle entre l’extermination des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale et l’actuelle politique d’asile « A l’époque, la Suisse a compris les intérêts du pays d’une manière beaucoup trop étroite. Elle s’est détournée de ceux qui avaient besoin de son aide. »

« La Suisse ne fait pas assez. L’aide sur place ne suffit pas…. Mesdames et Messieurs, personne ne devrait avoir à demander pardon pour nous dans 50 ans. »

 

Die Weltwoche, Philipp Gut

http://www.weltwoche.ch/weiche/hinweisgesperrt.html?hidID=555464

La présidente Sommaruga doit s’expliquer encore aujourd’hui

Ci-dessus, arrivée à Buchs (SG) du train de nuit en provenance de Vienne 

Le secteur de l'asile échappe à tout contrôle. L'afflux de migrants explose. Pour faire bonne mesure, le Conseil fédéral semble avoir décidé d'accueillir 1500 requérants d'asile supplémentaires provenant d'autres pays européens alors qu'il n'existe pas de base légale claire à cet effet. Le Département fédéral de justice et police a volontairement fixé trop bas les coûts de l'asile dans le budget 2016. Pendant ce temps, Madame Sommaruga fait un voyage à Malte. L'UDC exige aujourd'hui encore des informations claires sur la situation véritable dans le domaine de l'asile.

Après la séance du Conseil fédéral d'hier, il a fallu que les journalistes posent expressément des questions pour que le porte-parole du gouvernement s'exprime avec désinvolture sur le thème de l'asile, faisant comme s'il n'y avait rien à dire à ce sujet. Pendant ce temps, les médias rendent compte de l'explosion des chiffres et de décisions "secrètes" du gouvernement concernant l'accueil volontaire de requérants d'asile supplémentaires provenant d'autres Etats européens. Une telle décision a-t-elle été réellement prise? Sur quelle base légale le Conseil fédéral se fonde-t-il? Est-il exact que plus de 4700 demandes d'asile ont été déposées durant le seul mois d'octobre? Les informations selon lesquelles 330 migrants par jour sont entrés en Suisse durant les dix premiers jours du mois de novembre et que le Secrétariat d'Etat aux migrations compte dans un document interne avec 10 000 requérants d'asile pour le mois de novembre sont-elles exactes? Le Département fédéral de justice et police (DFJP) maintient-il les chiffres budgétisés pour 2016 qui se basent sur 24 000 requérants d'asile alors que ce nombre est évidemment beaucoup trop bas?L'UDC exige que les autorités compétentes répondent encore aujourd'hui à ces questions et informent sur les mesures qui ont été prises pour freiner l'afflux de migrants. Si ces réponses ne viennent pas, les responsables du DFJP doivent avouer qu'ils sont dépassés par les événements. Il faut immédiatement mettre fin à la crise de direction dans le domaine de l'asile, faute de quoi la Suisse subira des dommages énormes.

Pour l'UDC il est évident que les frontières doivent être immédiatement contrôlées et protégées avec le soutien de l'armée. Les migrants qui arrivent d'Etats sûrs – donc aussi des pays voisins de la Suisse – doivent être retenus aux frontières. Enfin, il est hors de question que la Suisse accueille des requérants d'asile supplémentaires en provenance d'autres pays européens. 

 

Communiqué de l'UDC du 12 novembre 2015

 

 

Lettre ouverte à la présidente de la Confédération

Un de nos lecteur nous propose une lettre type à envoyer à Mme S. Sommaruga, présidente de la Confédération (lettre pouvant bien-entendu être remaniée par chaque personne désirant s'adresser à Mme Sommaruga) :

 

 

Madame la Présidente
de la Confédération suisse
Palais Fédéral
3000 Berne

Fribourg, le 19 septembre 2015
Madame la Présidente,
Sachant que vos tâches ne sont pas aisées, dans un monde en perpétuel changement, acceptez la position d’un citoyen suisse, parmi des milliers d’autres, « ayant fait et continuant à faire tout juste » au sens des obligations, de lois et règlements, de la citoyenneté de ses droits et devoirs. Un citoyen expérimenté en matière de collaboration et de vie avec autrui y compris à avec l’Etranger. Ma démarche est exceptionnelle, réfléchie, car trop c’est trop :

Lettre ouverte à Madame la Présidente
de la Confédération suisse

[Distribution actuelle : Site « Les Observateurs », Genève]

L’Occident est gentiment, mais sûrement noyauté, exploité, dominé par l’Islam – un remake de l’Histoire qui s’est terminé à Vienne en 1529 -.
L’Europe moderne est complètement inerte, vendue, trahie par ses dirigeants qui donnent priorité à une masse de profiteurs – les migrants – laissant au pays les VRAIS PAUVRES ET MALHEUREUX, les damnés de la Terre. Il faut le dire, l’affirmer haut et fort : ces hordes en chemin vers l’Europe sont globalement des défaitistes, des profiteurs exigeants qui abandonnent leurs concitoyens les plus miséreux, en Syrie, en Irak et ailleurs. Pire, au sein de ces migrants se trouve le ferment du djihadisme, l’avant-garde de l’Islam radical qui vont nous nuire, nous Chrétiens, défendeurs historiques de la Croix décrochée des Institutions séculaires.
Le ver est dans le fruit. Lisez « 2084, la fin du Monde », en dehors de toute tentation fasciste ou extrémiste. Europe, réveille-toi, Europa erwache ! Le socialisme béat nous importe le crime, l’antipode des Droits de l’Homme. Parmi les migrants ‘malheureux’ se trouvent des criminels, des passeurs, des voyous. Sous réserve de l’intoxication médiatique, les images TV à grande diffusion montrent des enfants innocents de ce débat, bien gras, pas malheureux, alors qu’en Syrie, actuellement, l’Islam égorge des nourrissons crevant de faim. Avec le silence très lourd, oppressant, des communautés musulmanes occidentales. OUI, LE VER EST DANS LE FRUIT.
En Suisse, une mère cheffe de famille, se levant à 05h30, travaillant à 100 %, soucieuse de ne créer aucune dette et ne pas recourir facilement aux instances sociales, est rejetée par les Régies immobilières qui donnent priorité à l’Etranger; le/la Suissesse doit tout prouver, être socialement jugé(e) de son honnêteté. « Je gagne sûrement CHF 5’300.00 ms/nets et ce système socialiste préfère l’Etranger sans ressource mais financé (sûrement) par ce même socialisme pourri, traître à la Patrie suisse ». Voilà les faits, Madame la Présidente. Des milliers de faux réfugiés bénéficient de rentes substantielles et d’allocations familiales pour des enfants douteux vivant en Afrique et ailleurs. Voulez-vous des exemples concrets, indiscutables pour lesquels le système établi se tait ? STOP A CE SCANDALE QUE VOUS NE VOULEZ PAS VOIR AU NOM D’UNE DÉMAGOGIE SCANDALEUSE.
Madame la Présidente de la Confédération, ayez l’honnêteté intellectuelle d’aider le Suisse d’abord, la Suissesse, qui travaillent, dans le silence, souffrent toujours dans le silence. Votre socialisme de classe est strictement une « merde puante » favorisant à juste titre l’adhésion à l’UDC, à l’extrémisme de tous bords.
Madame la Présidente de la Confédération, que répondez-vous au Citoyen suisse qui doit se « mettre à poil » pour obtenir un logement systématiquement dévolu par avance à un Etranger très souvent pourri, entretenu, hyper-exigeant ? Personnellement, je défends avec vigueur les Droits de l’Homme, les Vrais. Quand allez-vous, Madame la Présidente, discourir équitablement ?
L’envahissement de l’Europe par les faux réfugiés doit être très rapidement endigué. Je suis prêt à aider les vraies victimes syriennes et autres, celles qui par définition sont opprimées, alors qu’une certaine élite quitte le bateau et vient imposer ses règles communautaristes en Occident.
»
Veuillez accepter, Madame la Présidente de la Confédération suisse, l’expression de ma considération.

Victimisation: Pour Simonetta Sommaruga, “ce qui se passe en Hongrie est choquant”

"Ce qu'on a vu en Hongrie, mais aussi dans d'autres pays, est choquant et insupportable", a dénoncé Simonetta Sommaruga au 19h30. Concernant la position dure du Premier ministre hongrois Viktor Orban, la présidente de la Confédération espère qu'elle ne représente qu'une "minorité" en Europe.

Après le refus vendredi de tels quotas par le Danemark et le groupe de Visegrad (Hongrie, Pologne, République tchèque et Slovaquie), la présidente de la Confédération refuse encore de parler d'échec à venir, "mais c'est très difficile", reconnaît-elle.

La Suisse participera d'une façon ou d'une autre

En cas d'accord sur un mécanisme de répartition, la Suisse en tant qu'Etat tiers et signataire des accords de Schengen, pourrait être obligée d'y participer selon certaines sources européennes. "Beaucoup de questions sont encore ouvertes à ce propos", note la conseillère fédérale. "On a fait beaucoup d'annonces au niveau de l'Union européenne ces derniers temps et j'attends aussi des réponses claires: comment va-t-on faire? Qu'est-ce que cela veut dire 'tout le monde participe'? Mais si on trouve un accord au sein de l'UE, je ne peux pas m'imaginer que la Suisse ne participe pas d'une façon ou d'une autre."

Simonetta Sommaruga est par ailleurs persuadée que la volonté est bien là, chez les Suisses, de faire preuve de solidarité. "On a maintenant une solidarité des valeurs en Europe, et il faut montrer que cette solidarité commune vaut quelque chose".

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Simonetta Sommaruga: “La Suisse n’est pas une île mais un pays solidaire”

ND Ch. H. Traduction de cette novlangue: "La Suisse doit accepter les clandestins débarquant en Italie et les Suisses doivent financer cette immigration non désirée sans broncher."

Splendide sophisme au passage: On ne voit guère où se trouve la logique entre "être responsable" et accepter n'importe qui dans notre pays aux frais des contribuables. C'est exactement le contraire: imposer ces gens qui n'ont aucun droit chez nous sans nous demander notre avis est totalement irresponsable et scandaleux. Nos caisses se vident, nos infrastructures sont mises à rudes épreuves, les tensions ethniques vont augmenter etc. On constate ici tout le mépris du socialisme à l'égard de la population autochtone.

Nous n'appartenons pas à l'UE mais nous sommes désormais astreints aux mêmes règles grâce à la trahison de nos élites qui ne pensent qu'à s'agenouiller devant cette entité. Mieux, c'est lors de notre fête nationale que ces gens censés défendre notre pays osent faire de pareilles provocations.

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Via le Facebook du PNS