La faillite de Schengen est évidente aux yeux de tous. Il est temps de fermer nos frontières

pantani1-770x470Par Roberta Pantani (photo), conseillère nationale

L'échec de la politique migratoire européenne est évidente. La gestion de l'arrivée massive de réfugiés sur les côtes italiennes est devenu un problème qui sera très difficile à résoudre.

En attendant, certains pays européens ont déjà décidé individuellement, donc en ne respectant pas le traité de Schengen, de fermer leurs frontières et d'y réintroduire des contrôles systématiques.

Et la Suisse ? Et bien non, nous laissons nos frontières ouvertes. Le Conseil fédéral persiste dans sa politique d'accueil sans distinctions de tous ceux qui se présentes à nos frontières, avec, pour conséquence, une pression migratoire qui commence à devenir ingérable au sud des Alpes. Les structures d'accueil sont insuffisantes et le problème reste à charge du Tessin.

Suspendre Schengen serait un signal important : la Suisse ne faisant pas partie de l'UE, ne peut assumer une responsabilité qui n'est pas la sienne. Si la gestion des flux migratoires est un échec, c'est le problème de Bruxelles, des pays faisant partie de l'UE et de l'Italie (qui, je le rappelle, a placé au poste de Haut Commissaire UE pour les réfugiés une des leurs, Federica Mogherini , avec les résultats que l'on connait).

Si les pays de l'UE commençaient vraiment à faire leur devoir, à respecter le traité de Dublin et à se coordonner entre eux pour mettre sur pied une politique commune sur l'asile, ce serait déjà un pas. Je ne vois pas pourquoi nous devrions toujours être les premiers de la classe et tirer les marrons du feu à la place des autres.

Suspendre Schengen et réintroduire les contrôles aux frontières serait assez  simple, mais pour cela il faut du courage politique. Quelque chose qui manque cruellement actuellement.

.Roberta Pantani
Consigliera Nazionale Lega dei Ticinesi

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Source en italien (trad. D. Borer)

Schengen: Vers un retour des contrôles à la frontière?

Selon l'accord de Dublin, les réfugiés doivent rester dans le pays de l'Union européenne où ils sont entrés en premier.

Avec Schengen, les contrôles à la frontière entre Etats membres ont disparu. Leur réintroduction est réglementée par le code frontières Schengen. Celui-ci prévoit que dans le cas d'une «menace grave pour l'ordre public ou la sécurité intérieure», un Etat peut réintroduire temporairement le contrôle à ses frontières.

En Suisse, la décision de réintroduire les contrôles à la frontière appartient au Conseil fédéral, ou dans les cas d'urgence au Département fédéral de justice et police.

Source

La Commission européenne contre les peuples européens

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L’Union européenne devait protéger les frontières extérieures de l’espace Schengen, elle en est désormais rendue à imposer aux nations encore davantage d’immigration ! Bien plus qu’une démission, c’est une trahison. Ces quotas de « réfugiés » viennent en effet s’ajouter à l’immigration clandestine désormais massive et l’immigration légale (soit autour de 200.000 entrées par an en France), dont les Français ne veulent pas davantage que de l’illégale, d’ailleurs.

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Article complet sur Bd Voltaire

Migrants & libre circulation en zone Schengen

LETTRE AU CHEF D’ETAT MAJOR DE LA MARINE par Eric Lhullier, Ingénieur Général de l’Armement

Eric Lhuillier, Ingénieur Général de l’Armement, nous a autorisé à rendre publique sa lettre adressée à l’Amiral Rogel, Chef d’Etat-Major de la Marine.
Nous versons ce document au dossier explosif de l’immigration maritime massive en Méditerrannée. Il confirme qu’il y a d’autres solutions que l’acceptation irresponsable d’un simple état de fait et l’organisation de quotas d’immigration par origine entre les différents Etats de l’Union.
Cette proposition est d’ailleurs pour le moins saugrenue : quel que soit son pays d’accueil, tout migrant ayant obtenu un droit d’asile dans un état de l’Union pourrait ensuite circuler librement en zone Schengen !
Encore une fois, à Paris comme à Bruxelles, à chaque occasion, sur tous les dossiers sensibles, on enfume le peuple.
Sans vergogne et sans limites.

Lire la lettre

Jusqu’à quel point Schengen nous expose-t-il au terrorisme ?

Par Bruno Besomi (photo), candidat au Grand Conseil tessinois (Lega dei Ticinesi)
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Après les besoins physiologiques primordiaux (ceux liés à la survie), le pyramide_maslowpsychologue américain Abraham Maslow, dans sa fameuse pyramide des besoins (ci-contre), a placé au second rang le besoin de sécurité des individus.
Mais la sécurité est-elle encore garantie dans notre pays ? Avec quels moyens ? Tous les partis à l'unisson défendent ce sacro-saint principe.......par des paroles, mais les actes suivent-ils ? Face à l'escalade des menaces connues et surtout face aux nouvelles menaces, avons-nous encore la capacité de maintenir l'ordre et de défendre notre réputation historique de pays sûr et protégé ?
Une fois ces questions posées (et nous avons le devoir de les poser), il nous faut quelques réponses claires que chaque citoyens est en droit d'attendre d'un pays civilisé et à l'avant-garde.
Selon les dernières statistiques diffusées par la Confédération, 2013 a été une année heureuse, si l'on veut : moins d'infractions au code pénal, moins de vols et de hold-up, diminution des délits imputés à des mineurs ou à des requérant d'asile et un niveau en baisse des délits violents.
Mais où en est-on avec le terrorisme ? La France, au début du mois de janvier, a vécu des jours d'angoisse et de terreur et a du compter ses morts; la liberté d'expression a été piétinée impitoyablement avec un sang froid qui donne le frisson. Le gouvernement a su réagir rapidement pour soigner les symptômes du mal mais les racines sont encore là et pourraient produire de nouvelles pousses en France mais aussi dans notre pays. Tout le monde est d'accord pour reconnaître que la prévention a été faible et inefficace, car tout aurait vraiment pu être évité par des contrôles plus minutieux, une surveillance accrue des présumés terroristes, qui, d'ailleurs, étaient bien connus de la justice. Pour débusquer les terroristes avant qu'ils puissent frapper, les rondes de Securitas ne suffisent pas. Il faut un équipement et une organisation au niveau fédéral composés de personnes compétentes et de technologies avancées. Pour surveiller un suspect 24h/24h,  jusqu'à 25 policiers sont nécessaires !
Nous devons, en plus, contrôler les déplacements des personnes par air, mais surtout par terre, durcir les mesures contre l'immigration clandestine et tenir à l'oeil tous les moyens de communications, les téléphones, les portables et internet. Et les accords de Schengen ? Dans quelle mesure nous mettent-ils en danger ? Peut-être devrions-nous avoir le courage de durcir les contrôle aux frontières pour le bien de notre population.
Et c'est là que le bât blesse.
Pour se protéger du terrorisme, devons-nous accepter un état policier qui, inévitablement, pourra mettre son nez dans la vie de personnes totalement honnêtes et bien intentionnées ? Par exemple, le système d'interception ou l'utilisation des données biométriques, indispensables pour lutter contre la criminalité organisée et le terrorisme, ne peuvent devenir un instrument de surveillance de masse,  l'occasion de recueillir et de diffuser des informations non pertinentes suite à des investigations.

Au vu de la complexité des mesures à prendre, il faudra étudier des solutions viables et intelligentes applicables également en Suisse, et comme on ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre, tout devra être pesé et pensé en termes acceptables pour garantir le respect et la protection des citoyens, deux conditions qui, jusqu'à maintenant semblaient incompatibles; mais si on confie la mise en place de ces mesures à des personnes vraiment compétentes, le respect et la protection des citoyens pourraient parfaitement être conciliables, il suffit de le vouloir !

L'Etat doit se mettre à la recherche de solutions, mais attention, le temps nous est compté, la tension monte, les nerfs sont à vif et font mal pour un rien !

Bruno Besomi
Candidat au Grand Conseil tessinois   (Lega dei Ticinesi)

Source en italien (trad. D. Borer)

Terrorisme : Madrid veut modifier l’accord de Schengen pour permettre des contrôles aux frontières internes de l’UE

Le ministre de l'Intérieur espagnol Jorge Fernandez Diaz va défendre dimanche à Paris une modification du traité de Schengen pour permettre des contrôles aux frontières au sein de cet espace européen afin de limiter la mobilité de combattants islamistes revenant en Europe, a-t-il annoncé.

"Nous allons défendre l'établissement de contrôles aux frontières et il est possible qu'en conséquence il faille modifier le traité de Schengen", qui instaure la liberté de circulation au sein de l'Espace Schengen réunissant actuellement 26 Etats en Europe dont 22 de l'Union européenne, a-t-il déclaré au quotidien El Pais avant une réunion ministérielle sur le sujet à Paris.

"La mobilité existant dans l'Union européenne facilite les déplacements (des jihadistes) vers n'importe quel pays et aussi vers notre pays", déclare-t-il dans cet entretien où il souligne également que près de 3 000 combattants originaires d'Europe pourraient y retourner et présenter une menace. Considérant que près de 20% d'entre eux sont déjà en Europe, le ministre de l'Intérieur du gouvernement conservateur de Mariano Rajoy souligne que des "centaines de personnes de ce type peuvent se déplacer librement en Europe".

Source

Interpol: «La menace terroriste n’a jamais été aussi forte»

A l'ouverture de l'assemblée générale d'Interpol à Monaco, la présidente de l’organisation a mis en garde contre le terrorisme et la cybercriminalité.

En un siècle, «les bandes criminelles se sont structurées en multinationales du crime et l'assouplissement des contrôles aux frontières a facilité leurs déplacements», a insisté Mireille Ballestrazzi.

Source

Rappel: Les promesses et les déclarations du Conseil fédéral concernant Schengen.

 

La police française n’a plus les moyens d’acheter de nouvelles voitures

Entre 2015 et 2017, plus de 10.000 véhicules de police trop usagés devraient être renouvelés. Or, le ministère de l’Intérieur n’a pas les moyens de moderniser son parc. La Gendarmerie n’est pas mieux lotie.

A voir dans les rues certaines voitures de police usagées et cabossées, on a du mal à croire qu’elles ont pu passer le contrôle technique !

« Il ne serait pas rares que des véhicules ayant entre 200.000 et 300.000 kilomètres continuent d’être utilisées », déplore le député PS Yann Galut, rapporteur pour l’Assemblée nationale des crédits de la sécurité qui seront examinés dans les prochains jours dans l’Hémicycle….

BFM

Immigration : la situation à Calais signe la faillite définitive de Schengen

Par Gérard-François Dumont

Gérard-François Dumont est géographe, économiste et démographe, professeur à l'université à Paris 4-Sorbonne, président de la revue Population & Avenir, auteur notamment de Populations et Territoires de France en 2030 (L’Harmattan), et de Géopolitique de l’Europe (Armand Colin).

Les échauffourées entre migrants clandestins et forces de l'ordre, entre communautés, mais aussi avec les populations locales, rendent la situation explosive à Calais. La manifestation flagrante de l'incapacité de l'espace Schengen à assurer le contrôle des frontières.
A Calais, l'afflux de migrants désirant se rendre en Angleterre est en train de virer au chaos. A la promiscuité et à l'insalubrité s'ajoutent les tentions entre communautés, qui ont obligé le ministère de l'Intérieur à renforcer les effectifs policiers. De quel long processus cette situation explosive est-elle le résultat ?

Vienne demande à suspendre les accords de Schengen

Vienne demande à suspendre les accords de Schengen. L'Autriche renvoie actuellement en Italie environ 30 migrants par jour. Les policiers dénoncent : " Au Brenner, la situation devient insoutenable":

L'opération Mare Nostrum et la gestion de l'immigration de la part de l'Italie n'exaspère pas seulement les syndics et gouverneurs italiens. L'Autriche aussi n'en peut plus de voir ce qui se passe à ses frontières. A tel point que le gouvernement autrichien est en pourparlers avec Bruxelles pour suspendre temporairement les accords de Schengen et de réintroduire des contrôles le long de la frontière avec l'Italie. Vienne a fait savoir qu'en 2014 il y a déjà eu 4'700 migrants arrêtés dans le pays et pratiquement tous renvoyés en Italie (une moyenne de 30 personnes par jour). Parmi les personnes arrêtées, seules 300 ont demandé l'asile politique en Autriche.

Le ministre de l'Intérieur Johanna Mikl-Leitner et les  gouverneurs de Salzbourg, Burgenland, de la Basse et Haute Autriche n'excluent pas la réintroduction de contrôles aux frontières (...)

En attendant, la situation à la frontière est toujours plus difficile : le Syndicat de la police italienne parle explicitement d'urgence pour le commissariat du Brenner. La situation se péjore chaque jour un peu plus. (...)

"Que l'Italie - a déclaré Maurizio Fugatti, commissaire de La Ligue du Nord (région de Trente) - prenne exemple sur l'Autriche et commence à envisager la fermeture de toutes les frontières, puisque l'Autriche est en discussion pour pouvoir suspendre Schengen".

"Au vu de l'explosion migratoire due à Mare Nostrum, il est urgent de suspendre immédiatement cette opération criminelle et de fermer toutes les frontières".  (...)

Source en italien

“A chaque installation d’un camp Roms, hausse des cambriolages”

France - Claude Capillon, le maire de Rosny-sous-Bois déclare observer une hausse des cambriolages à chaque nouvelle installation de campements de Roms.

"La cohabitation avec le voisinage se passe toujours mal car  nous observons à chaque nouvelle installation de campement une hausse des cambriolages dans les environnements immédiats.

 

Les riverains sont à bout (...). Nous avons rattrapé de justesse des habitants munis de bidons d'essence. Sans l'intervention des forces de l'ordre, ils mettaient le feu au campement."

Le Figaro

“Schengen a aggravé les problèmes en Suisse”

Le syndic de Chiasso, Moreno Colombo (PLR) a déclaré : « La Suisse représente la sécurité et l’efficacité : sans ces valeurs que Schengen est en train de nous enlever, nous sommes comme l’UE… » […] De plus en plus de représentants du PLR se rendent compte des dommages causés par la politique des frontières ouvertes. Et le prix à payer pour qu’ils en prennent conscience a été très élevé. Au cours de la rencontre du groupe pétitionnaire de Pedrinate-Seseglio*, composé de citoyens fatigués par le climat d’insécurité qui règne dans le Mendrisiotto où des vols sont constamment perpétrés par des malfrats venant de l’étranger, le syndic de Chiasso est intervenu et a dû admettre que :

« Schengen nous a conduit à une aggravation des conditions en Suisse. Surtout concernant la sécurité. Les systèmes de sécurité étaient bien plus avancés en Suisse que dans les pays limitrophes, mais avec Schengen, nous avons dû nous mettre au même niveau que les autres pays, un niveau qui était nettement inférieur au notre. Mais maintenant, nous devons nous rendre compte que certaines valeurs doivent être défendues : la Suisse, c’est la sécurité et l’efficacité. Sans elles, nous sommes comme l’Union européenne… »

Source en italien  (traduction D. Borer) * Groupe de citoyens du village de Pedrinate ayant lancé une pétition pour que des contrôles soient intensifiés dans les cols aux abords des frontières suite aux délits et vols en constante augmentations.