Christian Hofer: Vous noterez que cette socialiste n'a pas un seul mot pour les militaires morts. Sa seule préoccupation est que l'armée puisse demander de l'argent pour un équipement correct ne mettant pas la vie des soldats suisses en péril: Il faut à tout prix "s’opposer à l’achat de nouveaux avions."
Pire, elle insinue que l'armée pourrait saboter son propre matériel pour acheter de nouveaux avions, quitte à tuer ses propres pilotes! Cette femme qui ne possède aucune connaissance du matériel militaire ni de son utilisation, qui n'a jamais fait un seul jour sous les drapeaux prétend que l'armée suisse doit se débrouiller avec un outil vieillissant, alors que celui-ci peut s'avérer dangereux pour ceux qui protègent notre pays: On retrouve ici toute la haine de la gauche pour tout ce qui porte un uniforme. L'argent suisse ne doit être distribué qu'aux autres, comme S. Sommaruga le fait actuellement dans le domaine de l'asile! On rappelle que Savary claironnait que le PS "possède des liens très forts avec les Albanophones". Il est vrai que ce parti n'a plus guère de contact avec la population suisse ou ses préoccupations et il le démontre encore une fois ici!
Et comme à l'accoutumée, lorsque ces socialistes auront besoin de secours ou de protection, ils exigeront de pouvoir bénéficier de la police ou de l'armée: des éléments qu'ils méprisent et contre lesquels ils militent systématiquement en réduisant au maximum les budgets alloués.
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"On ne connaît pas les raisons de l'accident à Besançon et de cet accident, mais on voit que les avions sont vieux, ils ont 20 ans, et ils arrivent à la fin de leur activité", relève la libérale-radicale argovienne Corina Eichenberger.
Selon la conseillère aux Etats Géraldine Savary, il faut séparer les deux questions: "J'aimerais qu'on évite au Parlement suisse de faire un lien direct entre ces avions accidentés et le besoin ou non de nouveaux avions pour les Forces aériennes."
Alors qu'il reste 30 F/A-18, faire un tel lien "serait alors véritablement inciter l'armée à casser son propre matériel ou à saboter son propre matériel pour qu'on lui en achète un autre", ajoute la socialiste vaudoise. "Ca serait je crois une très mauvaise analyse de travailler de cette manière-là."