Asile: la grande presse et le service public refusent le débat

A en croire les médias dominants, une seule opinion serait valide: celle qui consiste à s’indigner du sort auquel sont livrés les ex-requérants d’asile masculins et adultes, alors même qu’ici, à Genève, ils ont été déboutés ou soldés d’une non-entrée en matière. Les vols spéciaux sont qualifiés “d’inhumains” et tous les journalistes déplorent que des gens, tolérés sur notre territoire par un subterfuge contournant l’esprit même de nos lois, soient logés dans des abris de protection civile. En revanche, à aucun moment, cette même presse semble considérer que le citoyen suisse ait le droit d’être seul maître chez lui. Même les politiciens qu’on qualifie “de droite” et, souvent, “d’extrême droite” osent à peine le dire.

 

En vain, nous avons tenté d’offrir un embryon de débat à plusieurs adversaires de fait de cette souveraineté et notamment à Andrés Allemand, lequel s’est pourtant rapidement érigé en donneur de leçons d’humanité dans la Tribune de Genève, déclarant entre autre que, “dans l’histoire humaine, jamais personne n’a pu stopper [les flux migratoires]”. Ah, quelle bonne âme! Seulement, c’est faux, puisqu’ici-même, nous avons un exemple: la migration des Helvètes stoppée par César à Montmort. De plus, cela impliquerait aussi de croire que les milliers de migrants, passés chaque jours sur les côtes de l’Europe par des filières organisées, seraient la conséquence d’un processus historique parfaitement naturel.

 

A gauche, on parle souvent, comme cause de cette immigration organisée, de l’artificielle clé de répartition des richesses du Monde, mais on ne nous explique jamais que chaque immigré, en se mettant soudain à bénéficier de confort et de pouvoir d’achat supplémentaire, alimente la surconsommation de biens et de matière première, finissant par priver d’abord son pays d’origine et par accentuer la sollicitation qui pèse sur celui-ci, laissant souvent derrière lui les forces les moins à même de bâtir quelque chose sur place (https://youtu.be/LPjzfGChGlE). Ainsi, donner son aval à cette immigration en envoyant un signal largement favorable pour l’accueil aux pays d’Afrique revient à renforcer un système global complètement “absurde”, selon le vocable d’Andrés Allemand lui-même.

 

Alors que, dans Le Temps, on s’interroge sur les raisons des démarches de ré-information sur la question de l’asile et des migration, notamment en critiquant la vidéo de mes confrères Alimuddin Usmani et Joseph Navratil, les médias dominants, dont ceux du service public, largement alertés et parfois contactés par nos soins, refusent pourtant de nous laisser répondre, prétextant en outre que Joseph Navratil, en plus d’être un journaliste, est également un politicien. Comme si la presse procédait de façon radicalement différente! Ainsi, par exemple, nous avons vu le président démissionnaire de la SSR Raymond Loretan utiliser sa fonction pour lancer sa campagne électorale. Au-delà des exemples les plus évidents, il faut tout de même un esprit sacrément borné pour ne pas voir la transversalité des courants entre les médias et le monde politique.

 

On reproche à la vidéo de l’agressif Tunisien des Tattes, déjà visionnée plus de 25’000 fois, toutes sortes de maux, mais, après examen scrupuleux, il a suffi au reporter de ne pas s’apitoyer sur le sort de l’ex-requérant Mourad pour provoquer ses propos. La neutralité, suivie de quelques objections de rigueur, sans davantage d’insistance, a suffi à révéler l’état d’esprit de cet homme. Selon les journalistes en question,  il n’y a eu ni montage, ni tentative infructueuse au préalable, ni même une intention de dissimuler le résultat s’il avait été moins favorable à la défense de la souveraineté au déficit de l’asile abusif ; une honnêteté dont la grande presse et le service public ne peuvent pas souvent se targuer.

 

Le débat a pour conséquence finale de confronter la réalité à l’idée qu’on s’en fait. Celui qui, à juste titre, se sent lésé par le véhicule idéologique du monde politique a évidemment intérêt à ce que se passe le débat et celui qui s’y trouve favorisé n’a, lui, pas de raison de l’accepter, à moins que son idéologie l’y amène. En terme de débat, il n’y a donc d’autorité légitime que chez celui qui place la Vérité - la poursuite d’un absolu en l’insaisissable réalité des choses - comme fin à sa pensée. Ainsi, la question fondamentale qu’il faudrait se poser est la suivante: l’ex-requérant d’asile a-t-il dit quelque chose qu’il ne pensait pas? Nous croyons, qu’en toute bonne foi, personne n’oserait affirmer le contraire, peu importe que l’idée vînt directement du Tunisien ou qu’elle lui eût été inspirée par la rumeur ou l’observation savante et intéressée des filières d’immigration.

 

Enfin, et pour en avoir le cœur net, accompagnés de M. Usmani, nous nous sommes rendus au Grütli. On nous fit bien savoir que notre présence gênait. Dans une subtile rhétorique, on nous fit aussi savoir que, si la réalité d’une autre opinion était tolérable, il ne fallait pas que les gens porteurs ou bénéficiaires d’une idéologie contraire pussent l’entendre. S’il y a tout de même bien eu un échange, il ne faut pas s’attendre à la faveur d’un débat dans la grande presse. C’est de bonne guerre, et l’agacement des associations de gauche et des revendiquants est compréhensible, mais il faut comprendre, au vu des décisions scandaleuses qui se suivent et se ressemblent sur l’asile et sur les questions migratoires, que nous n’avons pas d’autre choix que de forcer le débat, précisément en faisant, le plus possible, preuve de réflexion et de neutralité émotionnelle. Nous n’avons pas d’alternative: faire ressortir le Réel (autant que faire se peut) avant que la réalité ne nous rattrape.

 

Thomas Mazzone, le 20 juin 2015

En disparaissant, Poutine a joué l’une de ses meilleures blagues à la Presse occidentale

Pour les médias occidentaux, Poutine n’a pas le droit de disparaitre. Il ne s’appartient pas. Il n’est même le président de la Fédération de Russie que parce qu’il est le focalisateur des attaques contre la Russie. Poutine ne peut pas disparaitre parce qu’il est leur œuvre, fabriquée avec méthode et amour pour servir de punchingball.

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Le “prestigieux” concours de photojournalisme World Press: Une photo homo remporte le premier prix

Le prestigieux concours de photojournalisme World Press Photo a dévoilé ses résultats jeudi. L'image d'un couple homo russe a remporté le premier prix.

presse

L'image a été prise dans le cadre d'un reportage, intitulé «Homophobie en Russie», sur la vie des LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres).

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Article du Matin ou l’inversion prévisible: “Les musulmans de France s’attendent au pire”

"Être musulman aujourd'hui dans ce pays, c'est être entre le marteau et l'enclume": les fidèles de l'islam s'attendent à des lendemains difficiles après l'attentat mené contre Charlie Hebdo, alors que l'islamophobie enfle dans une France où vit la première minorité musulmane d'Europe.

Faire l'amalgame serait entrer dans le jeu même des agresseurs, mettent en garde les responsables musulmans.

"Les musulmans sont pris dans un piège, entre ceux qui tuent au nom de l'islam et des extrémistes qui veulent se défouler sur les musulmans et déversent sur eux leurs discours stigmatisants", abonde Abdallah Zekri, président de l'Observatoire contre l'islamophobie au Conseil français du culte musulman.

Ce n'est pas la première fois en effet que les musulmans sont pressés de prendre leurs distances avec les extrémistes: en septembre déjà, il leur avait fallu affirmer clairement leur horreur de la décapitation d'Hervé Gourdel.

Un tel discours risque d'avoir du mal à se faire entendre, face à une islamophobie qui peut être l'un des nouveaux masques du racisme. Beaucoup de musulmans ont l'impression d'être "les principales victimes du racisme en France", notait la Commission nationale consultative des droits de l'homme dans son denier rapport sur le racisme.

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Rappels:

Réactions des musulmans sur les réseaux sociaux

France: Un enseignant témoigne: Ses élèves justifient l’attentat contre Charlie Hebdo

Le Dr Udo Ulfkotte, journaliste allemand parle de la presse occidentale

Udo Ulfkotte, un ancien rédacteur en chef du Frankfurter Allgemeine Zeitung (qui est l’un des plus grands journaux Allemand), a décidé de rendre publique sa participation dans la corruption des «nouvelles» des médias occidentaux, estimant que celles-ci entraînent l’Europe vers une guerre nucléaire contre la Russie, provoquée par l’aristocratie américaine via la CIA.

 

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Jihadistes en Suisse: Le Matin accuse les Suisses, jamais l’islam

Les "raisons" selon le Matin:

La Suisse un peu trop naïve

Plus si neutre que ça

La Suisse internationale: un objectif particulièrement attirant

Elle a ses propres djihadistes

Le «peuple antiminarets»

Des groupuscules qui agissent par pur opportunisme

Avez-vous lu une quelconque critique de l'islam? Des textes du coran? De son objectif d'imposer son dogme dans nos pays? De ces milliers de migrants musulmans protégés par la gauche sous l'excuse de l'humanitaire?

Non, cela n'existe pas pour le Matin. La faute en incombe aux... Suisses. Le bashing anti-Suisse en pleine action pour culpabiliser et inverser les responsabilités, c'est maintenant!

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Polémique artificielle: “L’UDC oublie la Suisse romande le 1er Août”

Ainsi les journaux de gauche se focalisent sur ce non événement alors qu'ils font une promotion assidue de la modification de notre hymne national et en priorité aux racines chrétiennes qui les dérangent tant. Le 2 poids / 2 mesures habituel de notre presse romande...

hypocrisie

Le plus grand parti de Suisse vient de publier une carte interactive des lieux dans lesquels ses membres tiendront des discours le 1er Août. La Suisse romande est la grande oubliée...

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