La destruction du “modèle suisse” en quatre étapes

Dans une démocratie directe le peuple est souverain. La séparation des pouvoirs entre l’exécutif (Gouvernement), le Législatif et le judicatif ainsi que le fédéralisme rendent impossible tout influence d’un groupement d’intérêt minoritaire. Voila pour la théorie.

En réalité, la politique suisse fait l’objet de diverses zones d’ombres. Mais la base du problème, c’est que le modèle Suisse se basant sur la démocratie directe, le fédéralisme, la neutralité et l’indépendance a été systématiquement démantelé.

 

1. La destruction de la neutralité

Avec la chute du mur de Berlin et la « fin de l’Histoire », un « Nouvel Ordre Mondial » semblait émerger. Fini l’affrontement entre les nations et la menace de la destruction mutuelle assurée par armes nucléaires. Le monde allait devenir un village global dans lequel l’économie capitaliste garantirait une hausse du niveau de vie pour tous.

Dans ce contexte, la Neutralité perpétuelle et armée n’aurait plus de sens. La victoire écrasante du modèle occidental sur son rival démontrait que pour réussir, il fallait adopter le libéralisme absolu. Inutile de se tenir à l’écart. Le « sonderfall » avait vécu. La Suisse devait rejoindre ce monde plein d’opportunités, de richesses et de croissance.

 

Etant donné que la population suisse tenait encore majoritairement à son modèle et que la gueule de bois qui suivait le « dimanche noir » (rejet de l’adhésion à l’EEE par le peuple et les cantons le 6 décembre 1992) empêchait le Conseil Fédéral d’avancer ouvertement, ce dernier en contradiction absolue avec la volonté populaire a décidé de suivre son agenda en cachette.

Une des décisions marquantes du Conseil Fédéral fut l’adhésion de la Suisse au programme de l’OTAN « Partenariat pour la Paix » (PPP). Cette décision ne fut PAS soumise au référendum facultatif, ce qui indique un déni démocratique de la part du gouvernement, a amené la Suisse dans la zone d’influence de l’OTAN.

Il va de soi qu’une participation à l’OTAN n’est pas compatible avec la neutralité perpétuelle de la Suisse et aurait dû être soumise au référendum facultatif. Qu’en est-il du PPP ? Cet organisation vise avant tout à créer des liens de partenariat et des échanges diplomatiques entre les Etats membres et l’OTAN. Or, une dépendance de ces Etats envers l’Alliance Atlantique peut clairement être démontrée.  Ainsi, les normes militaires (équipements, calibres, organisation de l’armée…) doivent être adaptées à celles de l’OTAN. Le but du Partenariat pour la Paix est clairement de collaborer avec l’OTAN, en vue d’une adhésion.

La voie de l’internationalisme était donc bel et bien entamée par les perdants du 6 décembre 1992. A la fin du siècle, alors que l’OTAN - sans mandat des Nation-Unies et sans respect de sa propre charte qui interdisait une attaque en dehors du territoire de l’Alliance - attaquât la Serbie, le Conseil fédéral et le parlement suisse décidèrent d’autoriser l’envoi de troupes confédérées armées à l’étranger. Il s’agit ici bien d’un changement radical de paradigme dans la politique étrangère Suisse et d’un abandon de fait de la neutralité Suisse lors d’un conflit armé.

L’acceptation par le peuple de ce virage de la politique de sécurité en juin 2001 représente la plus grande entorse à la neutralité Suisse depuis 1848. Il était clair dorénavant que la Suisse, partenaire de l’OTAN, prendrait parti lors de certains conflits. La Neutralité est devenue une coquille vide de sens.

L’adhésion à l’ONU ne représente que la suite logique des événements. Les internationalistes ont gagné une manche : La Neutralité ne sera plus un pilier crédible pour le modèle Suisse. Pire encore, la Neutralité - désormais « active » - de la Suisse est utilisée pour permettre aux chefs du département fédéral des Affaires étrangères de se profiler sur la scène internationale.

 

2. La destruction du fédéralisme

Autre pilier du Modèle Suisse, le fédéralisme devait également être détruit. Seul un gouvernement central fort devait subsister afin de faciliter l’intégration de la Suisse dans les institutions internationales.

La Suisse est un Etat particulier. Les cantons sont souverains. Ils n’ont délégué à Berne qu’une partie de leurs affaires. Ce sont eux qui ont la liberté de gérer leurs affaires internes. L’Education n’est pas la même aux Grisons que dans le canton de Neuchâtel et les impôts sont différents de canton à canton. Berne ne gère que les affaires qui relèvent de l’intérêt supérieur,comme l’armée et la politique étrangère.

La destruction du fédéralisme commence en douceur : Les fusions de communes et la création de groupements communaux (« agglomérations ») disposant d’un parlement non-élu directement et doté de pouvoirs opaques (entre la commune et le canton) ont affaibli la base même du fédéralisme, la commune.

Puis les conférences des directeurs cantonaux se sont mises en place et ont commencé à édicter des normes qui rapidement sont devenues des lois cantonales. Une fois de plus la démocratie est contournée.

Puis il y a la tendance générale du parlement national à prendre de plus en plus de décisions qui relèvent de l’autorité cantonale. Ainsi, le droit fédéral remplace petit à petit le droit cantonal. Et les parlements cantonaux sont réduits à mettre en application des décisions qu’ils n’ont jamais prises.

 

3. La destruction de la démocratie

Que ce soit la destruction de la Neutralité ou du fédéralisme, la population n’a jamais été consultée. Cette évolution s’est faite en dessous du radar des simples citoyens. Certes, ils ont eu l’occasion de voter sur certains sujets partiels. Les fusions de communes doivent être adoptées par les citoyens. Mais dans ce cas, il n’y a jamais eu de débat de principe. On a réduit la question à la rentabilité et non à l’identité des villageois.

Et lorsqu’il y a eu des votes majeurs comme par exemple la question de l’adhésion à l’ONU, ou de l’envoi de soldats à l’étranger, une gigantesque machine de propagande gouvernementale s’est mise en route. Il ne s’agit pas de tracts et d’affiches, mais d’articles de presse, d’analyses et expertises de la part de « spécialistes » de reportages, de pressions politiques, d’interventions de personnalités publiques et de responsables de grandes entreprises, de l’implication du gouvernement dans la campagne et d’une communicqtion biaisée relayée par les médias d’Etat.

Un des exemples les plus flagrants est celui du débat sur les accords bilatéraux. Toute l’élite économique, médiatique, intellectuelle et politique s’est battue pour obtenir un OUI. Ce fut chose faite. Dans les médias les opposants n’avaient pas voix au chapitre. La démocratie directe ne peut pas survivre dans de telles conditions.

 

4. La destruction de la souveraineté

La souveraineté nationale est l’unique cadre dans lequel une démocratie directe peut exister. En même temps, la souveraineté nationale est le principal obstacle à une intégration de la Suisse dans des instances supranationales.

Depuis 1992, les perdants du vote sur l’EEE tentent par tous les moyens de faire adhérer la Suisse à l’Union Européenne. Les accords bilatéraux - avant tout la libre circulation des personnes - ont fait de la Suisse un «membre passif» de l’UE.

En plus d’affaiblir la démocratie directe, les élites politico-médiatiques prônent la reprise du droit Européen par la Suisse et la soumission de notre pays sous la jurisprudence de l’Union Européenne, notamment via un accord-cadre dont le contenu détaillé reste caché aux yeux des citoyens. Or, un Etat qui applique les lois étrangères sur son territoire n’est plus souverain. Il devient une colonie.

Malgré tous ces efforts menés par les élites suisses, la population ne veut pas adhérer à l’Union européenne. L’indépendance et la Neutralité de la Suisse ont toujours la cote au sein de la population. Mais ceci ne va pas empêcher les élites à poursuivre leur politique.

 

La fin du modèle Suisse ?

La pression que subit le modèle Suisse par les élites politiques, économiques, médiatiques et intellectuelles représente un grand risque pour les citoyens du pays. Le souhait d’en finir avec le modèle Suisse est bien réel au sein des coulisses du pouvoir helvétique. Il est urgent de réagir et d’empêcher nos élites d’atteindre leurs objectifs.

Le citoyen n’est libre que dans la démocratie directe. La démocratie directe n’est viable que dans un Etat souverain. La défense de la souveraineté suisse assure la liberté individuelle de tout citoyen. En 2018, ce combat pour nos libertés continuera de plus belle. La votation sur l’initiative pour l’autodétermination qui vise à assurer la prédominance de la constitution fédérale sur le droit international sera le prochain combat d’importance pour assurer un avenir en liberté pour tous les habitants de notre pays. Nous ne pouvons nous permettre de perdre ce combat!

Albert Leimgruber

2.11.2017

Respect du peuple au lieu de visions gouvernementales

Communiqué de presse UDC Suisse, le 1 novembre 2017

Le Conseil fédéral a publié aujourd’hui sa « Vue d’ensemble du développement de la politique agricole ». Au lieu de respecter la décision claire et nette prise par le peuple et les cantons le 24 septembre dernier, le gouvernement met en péril la base existentielle de l’agriculture, donc de la production alimentaire en Suisse, par des projets irréalistes et incompréhensibles d’ouverture des frontières et d’exigences excessives imposées aux familles paysannes.

Le nouvel article 104a de la Constitution fédérale oblige explicitement le Conseil fédéral de garantir l'approvisionnement de la population en denrées alimentaires. Près de 80% des citoyennes et citoyens qui ont participé à la votation et la totalité des cantons ont adressé ce mandat au Conseil fédéral. Or, on ne trouve nulle trace de cette exigence du souverain dans le document du Conseil fédéral. Le gouvernement rejoint bien plus la rhétorique choquante de la présidente de la Confédération Doris Leuthard lors de l'exposition agricole OLMA. L'unique "vision" que le Conseil fédéral tente depuis des années d'appliquer avec un zèle quasi religieux en politique agricole est la suppression des frontières et l'exposition directe des exploitations agricoles familiales suisses à la production globale de masse, une concurrence à laquelle l'agriculture suisse ne pourra évidemment pas résister. Dans ces conditions, il est évident, comme l'écrit le Conseil fédéral lui-même, que l'approvisionnement de la Suisse dépendra de marchés ouverts. Lorsque la Suisse aura sacrifié toute sa production agricole nationale sur l'autel d'un libre-échange agricole global conformément à la vision fanatique d'une majorité du Conseil fédéral, la Suisse dépendra effectivement de l'étranger pour pouvoir importer la totalité de ses denrées alimentaires.

On atteint le sommet du cynisme lorsque ce même Conseil fédéral exige que l'empreinte écologique de l'économie agricole et alimentaire soit encore être réduite et que les paysans augmentent leurs performances écologiques et fassent des progrès constants en termes de protection de l'environnement. En clair, nous avons un Conseil fédéral et une administration qui considèrent l'agriculture comme un problème écologique et qui n'hésitent pas à la sacrifier pour pouvoir se vanter au niveau international avec la conclusion d'accords de libre-échange agricole et la suppression de la protection contre les importations. Il est évidemment beaucoup plus agréable de manger de la viande brésilienne et de boire du vin argentin avec les fonctionnaires de Mercosur, l'organisation du marché intérieur sud-américain qui couvre 12,8 millions de kilomètres carrés, que d'expliquer à une famille paysanne fribourgeoise comment elle va gagner assez pour vivre ou comment elle doit convaincre ses enfants de reprendre un domaine sans aucune perspective économique.

Dans la perspective de la procédure de consultation sur la Politique agricole 22+ du Conseil fédéral en 2018, l'UDC invite notamment l'Union suisse des paysans de prendre clairement position et de s'engager avec elle de toutes ses forces pour la sauvegarde d'une production agricole minimale en Suisse.

Les débats parlementaires de 2019 seront existentiels pour la production alimentaire en Suisse. Il n'est pas nécessaire à cet effet d'ouvrir les frontières ou d'imposer aux paysans des prescriptions écologiques quasi inapplicables; ce qu'il faut, s'est tout simplement améliorer les conditions-cadres de la production nationale. Au lieu de se pavaner sous les projecteurs de conférences ministérielles internationales en Argentine, le Conseil fédéral ferait mieux de s'interroger sur les moyens de faciliter effectivement le travail des agriculteurs suisses afin de réduire leurs coûts de production et d'alléger les charges bureaucratiques. C'est dans ce sens que s'engagera l'UDC.

IMMIGRATION. LE PEUPLE EST SEUL SOUVERAIN : LES DECISIONS EN MATIERE D’IMMIGRATION RELEVENT DE LA SEULE COMPETENCE DE LA POPULATION.

Par Louis Mélennec, licencié et docteur en droit, diplômé d'études supérieures de droit public, de droit privé, de sciences criminelles, ex-consultant près le Médiateur de la république française, consultant international, historien des droits de l'homme et des sociétés.

Les "députés" et les "sénateurs ne sont que les délégués temporaires et conditionnels du peuple de Bretagne. Ils n'existent QUE par cette volonté populaire, et seulement pour servir le pays, à l'exclusion de toute autre chose.

Les Bretons sont propriétaires indivis de leur pays - les Français aussi, les autres peuples aussi -, à l'exclusion de toute autre institution ou personne.

Dans l'état présent des choses, les contingents d'immigrants sont fixés sur ordre du gouvernement, relayés par les préfets. Ces derniers donnent des ordres aux maires, qui ne sont en rien consultés, pas davantage que la population.
Ces procédures sont très gravement attentatoires au droit constitutionnel des citoyens de décider seuls de leur destin.
Il n'y a, ni en France ni en Bretagne de racisme ou de discrimination à l'égard des populations étrangères, ou même d'appartenance à d'autres cultures, pour autant que celles-ci professent des valeurs identiques aux nôtres - notamment quant à l'égalité stricte de l'homme et de la femme, qui est déjà un dogme dans la société bretonne avant le Christ. Le phénomène raciste est universel, il n'existe chez nous qu'à la marge, en particulier dans mon pays natal, la BRETAGNE.

Depuis des dizaines d'années, des idéologues criminels, par l'effet d'une sottise abyssale, ont manipulé les consciences, sous prétextes de racisme, d'esclavagisme, de colonialisme, imputant ces trois phénomènes, strictement UNIVERSELS, aux seuls occidentaux. Ces imbéciles patentés ont même nié, jusqu'à ces toutes dernières années, qu'il puisse exister un racisme anti-blanc, car étant les seuls coupables, ils ne peuvent l'être !!!
La seule solution conforme au droit, à la morale, à la Dignité éminente des êtres humains : rendre au peuple, dans le respect de tous les êtres humains, le droit de se prononcer, par voie de référendum, sur le sort qu'il souhaite pour l'avenir de sa propre société.

Louis Mélennec

 

 

Ueli Maurer: “Pour l’élite, le peuple n’est là que pour payer des impôts.”

Plus de 1200 invités et partisans de l'UDC se sont réunis vendredi pour la traditionnelle fête de l'Albisgüetli, organisée par la section zurichoise du parti. Sur sa tribune de prédilection, Christoph Blocher a appelé à défendre l'indépendance de la Suisse.

«L'élite vivait dans un autre monde et ne parlait pas pour le peuple», a soutenu Ueli Maurer. Le peuple n'était là que pour payer des impôts. Et aujourd'hui, c'est pareil, a-t-il complété. «On ne veut pas voir ce qui inquiète les gens». C'est ce qui s'appelle le refus de la réalité. Mais sur la durée on ne peut pas ignorer le peuple, a averti le conseiller fédéral.

Avant la réunion, une quinzaine de membres des Jeunes socialistes ont tenté de manifester devant l'Albisgüetli. Ils en ont été empêchés par une trentaine de policiers. Le parti a dénoncé dans un communiqué une «violation de la liberté d'expression».

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La Suisse est-elle encore une démocratie ? (Courrier des lecteurs du Nouvelliste )

Pour rappel à nos grandes instances qui siègent à Berne...!

L'initiative de l'UDC contre l'immigration de masse, qui vise à réintroduire des plafonds annuels à l'immigration ainsi que des contingents pour les autorisations de séjour en Suisse, a été acceptée le dimanche 9 février 2014 par la majorité du peuple Suisse.

Il est scandaleux et inacceptable, que les hautes autorités politiques, qui je vous le rappelle sont à la charge des citoyens Suisse bafouent la décision de son peuple.

À titre d'exemple c'est comme si dans une entreprise, un collaborateur ne respecte pas les décisions prisent par le patron. (Dans cet exemple le patron = le peuple)

Pitoyables magouilles, manque de respect du résultat d'une votation...

La démocratie c'est respecter la décision de la majorité.
Sans quoi c'est l'anarchie, voir une dictature...!

D'où la question que l' on peut se poser, si ça vaut encore la peine de voter, puisque nous avons à faire à certains manipulateurs, et qui de par leur comportement, ne méritent pas la Confiance témoignée par son peuple.

JP Ryter

Source

Simonetta Sommaruga prétend qu’«il n’y a pas d’élite ni de fossé avec le peuple»

La conseillère fédérale socialiste critique le débat au sein de son parti autour d'un prétendu fossé entre peuple et élite

L'existence ou non d'un fossé toujours plus grand entre le peuple et l'élite en Suisse est âprement discuté au sein du Parti socialiste. Un débat qui fait rage depuis l'élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis. Du coup, la Neue Zuercher Zeitung est allée questionner la conseillère fédérale socialiste Simonetta Sommaruga. Et celle-ci est très claire: pour elle, il ne s'agit que de «bavardages».

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Via le Facebook du PNS

Bravo mesdames et messieurs les Anglais !

Les Britanniques ont gagné. Le Royaume-Uni retrouve son indépendance, sa liberté. Nous pouvons constater devant la mine déconfite de nos représentants des médias d'états tels que France-Pravda-Télévision, TF1, AFP et autres BFMTV, RMC, I-télé, etc. que ces commentateurs sont des européistes convaincus. Les pseudo élites contre les peuples méprisés.

Nous constatons aussi les discours des politiciens, de ces gouverneurs de province de l'Union Européenne que sont devenus nos dirigeants…

La Grande Bretagne est, et sera encore gagnante demain, et sur tous les plans. Son histoire en est la preuve. Elle a toujours su se tirer des mauvais pas et jusqu'ici, a su  garder sa grandeur et sa force économique.

Sur toutes les radios, nous entendons les "désastres" annoncés pour les Anglais. La Grande Bretagne ne touchera plus rien de L'Europe en oubliant comme le fait Jacques Maillot, que les Britanniques  donnent bien plus à cette Europe qu'elle n'en reçoit, comme les Français d'ailleurs. Il faudrait tout de même le dire, l'Europe prélève bien plus qu'elle n'en redonne aux pays contributeurs, particulièrement les pays fondateurs. L'argent récolté va dans les poches du système administratif de Bruxelles et finance des pays en demande d'adhésion et particulièrement la Turquie.

Je disais dans les deux derniers articles sur ce sujet, (ICI et ICI) ô combien, je ne suis pas inquiet pour les Britanniques, bien au contraire. En sortant de cette Union liberticide, nous allons avoir à faire à un partenaire (de fait, quoiqu'on en dise) mais nouveau. Un partenaire qui sera bien plus libre et pourra exercer tous ses talents comme elle a su le faire durant toute son histoire.

Je n'oublie pas le blocus continental de l'Empire Français et les capacités de nuisances de la perfide Albion face à l'Empereur, mais aussi face à nos faibles républiques par la suite en Afrique et en Asie.

Certains rêvent de prendre la place de la Grande Bretagne et jettent les enseignements et les leçons du passé. Oubliez l'histoire, c'est se moquer des racines des peuples, c'est gâcher l'avenir et perdre son temps au présent. Ces doux "rêveurs" imaginent une déferlante financière sur Paris et sur le site de Puteaux-la Défense, quartier des affaires et territoire composé de tours et de marchands du temple.

Qui peut imaginer, hormis ces doux rêveurs, que nos dirigeants sauront profiter de ces éventuelles possibilités ?

Qui peut imaginer par exemple, que l'on puisse faire en France, un Paris de la finance ayant sa force de frappe à la Défense et remplaçant la City de Londres ?

Il faudrait pour cela, avoir des politiques courageux, pragmatiques, audacieux et libérés de leurs contingences politiciennes pour offrir par exemple, un espace libre de taxes et d'impôts ou du moins, de baisser drastiquement les effets nocifs d'une imposition française qui tue l'énergie, la finance et le travail. Sans compter les effets syndicaux et la violence des syndicalistes qui n'existent pas à Londres, jamais à la City.

Que la Grande Bretagne sorte n'est (peut-être) pas une bonne nouvelle pour les financiers, les multinationales, mais je ne me fais aucun souci pour eux. Ils trouveront une autre place financière s'il le faut. Je dirais même plus, ils ne partiront pas de Londres, car les britanniques trouveront les moyens (sonnants et trébuchants) pour qu'ils restent, en leur assurant par exemple, un paradis fiscal comme dans les Îles anglo-normandes. L'argent n'a pas d'odeur, pas plus pour Berlin que pour les autres Capitales européennes.

Écoutez nos politiciens de la socia-lie en larmes, sortant tous leur mouchoir sur l'ingratitude des Britanniques. Quel pitié que ce Hollande ! De grâce, Messieurs les Anglais, donnez-nous un Britannique ! Donnez-nous une femme, un homme ayant de la puissance, au lieu de cette pitoyable classe politique qui nous gouverne depuis quarante années.

Et puis, que pensez aussi de ce discours sur les populistes, l'extrême droite !  Depuis plus de dix ans, ceux-ci grimpent dans les sondages, puis gagnent des élections, et malgré la présence comme en France, d'un parti majoritaire comme le Front National, les commentateurs parlent encore de populisme, d'extrême droite. Quelle honte, mesdames, messieurs, les journalistes, ne voyez-vous pas que la colère gronde. Ne comprenez-vous pas que vous êtes hors sol, hors de la vie commune de tous ces français qui ne supportent plus vos discours alarmistes (Politiciens) ou soporifiques par ailleurs (Islam, immigration). Ne comprenez-vous pas que ces votes sont des appels identitaires, des appels au secours de peuples en danger, des cris de souffrance culturelle. Ne voyez-vous pas que vous êtes décalé avec vos petites idées, votre étroitesse d'esprit, vos petits intérêts personnels, vos carrières, votre entre soi, entre vous, dans vos salons, vos pré-carré, vos rédactions, vos Mairies, vos Palais ! Ne comprenez-vous qu'il est temps de donner la parole aux peuples avant qu'ils ne décident de vous couper le sifflet ?

Petit aparté footballistique tout de même, l'Euro des Nations est un leurre, que des supporters s'éclatent, en éclatant d'autres supporters ou en brisant des vitres, en faisant peur aux voyageurs dans les métros, dans les Bus, ne dura qu'un temps. Il aura au moins servi aux observateurs français à réaliser, encore une fois, que la diversité en France est plus importante qu'ailleurs, et que les Polonais par exemple, les Islandais également, se passent très bien de cette diversité, considérée comme étant forcément "qualitative". Vous, les décalés du bulbe, les affolés du multiculturalisme européen, ne comprenez-vous pas parce que trop idiot, où refusez-vous de prendre en compte la réalité de la vraie vie qui un jour, va vous exploser aux visages !

Les Britanniques ont compris que c'est le substrat même de leurs peuples qui était en cause. Ils ont compris avec l'élection du Maire de Londres que rien n'allait pouvoir interdire la montée d'un musulman comme Premier ministre, comme l'avait annoncé un député musulman. Ils ont compris aussi, aux réactions du nouveau Maire de Londres interdisant les publicités de femmes dévêtues, que bientôt c'est l'islam qui décidera pour eux.

Les jeunes dit-on, ont voté massivement pour rester dans l'Europe. Ce sont des êtres (des pigeons) voyageurs, la plupart, des incultes de l'historique, des consommateurs avant même d'être des citoyens. Les anciens, les plus de 60 ans ne sont pas de vieux cons comme nous pouvons parfois le comprendre dans les commentaires. L'intelligence ne se mesure pas à la chasse aux soldes à Londres. Non, c'est par un refus de la submersion, un appel à l'identité, à la culture, au passé, à l'honneur d'un peuple qui a décidé de rester ce qu'il est depuis plusieurs siècles. En cela, je dis Bravo mesdames et messieurs les Anglais. Dommage pour mon pays, pour la France, face à ce bel exemple, car hélas, avec nos pitres au pouvoir, nous n'avons aucune chance de faire un jour, comme vous.

Gérard Brazon

L’autodétermination est le bien suprême de chaque pays

Par sa décision surprenante le peuple britannique a exprimé sa préférence pour l'autodétermination par rapport à une autorité extérieure. La campagne de votation autour du "Brexit" donne une idée combien il est difficile pour un pays, qui a accepté d'entrer dans une structure d'Etats comme l'UE, d'en ressortir. Donc, gare aux tentatives de se lier à l'UE!

Autre révélation de ce scrutin et des grands débats qui ont émaillé la campagne de vote: à chaque fois qu'il est question de l'UE, un profond clivage apparaît entre l'élite politique et la population. Les gens de la rue, en Grande-Bretagne comme ailleurs, ressentent dans leur vie quotidienne les effets désastreux des vagues de migration énormes et incontrôlées et des pressions qui en résultent sur les salaires et la prospérité.

Le peuple britannique ne s'est pas décidé contre l'Europe, mais contre l'erreur de construction qu'est l'Union européenne. Il s'agit maintenant de profiter de cette décision et de focaliser désormais l'Europe sur les avantages de la coopération économique. L'UDC aussi mise sur des rapports économiques et sur des accords bilatéraux conclus entre partenaires égaux en droit. La Suisse ne doit cependant pas s'orienter unilatéralement en fonction de l'UE.

L'UDC invite le Conseil fédéral à stopper immédiatement toutes les négociations visant à rapprocher encore plus la Suisse de l'UE par le biais d'un accord institutionnel. Secouée par des crises, l'UE perd avec la Grande-Bretagne un pilier important. Rattacher la Suisse aux institutions UE moyennant un accord-cadre équivaudrait à sauter sur un bateau en train de sombrer. L’UDC exige avec insistance que la Suisse applique enfin de manière autonome le mandat constitutionnel approuvé par le peuple de gérer l’immigration moyennant la préférence nationale, des plafonds et des contingents. En revanche, le Conseil fédéral doit ouvrir dans les plus brefs délais des négociations avec la Grande-Bretagne en vue de renforcer la coopération économique entre deux partenaires sur un pied d'égalité.

UDC Suisse, 24 juin 2016

 

Claude Askolovitch: « Le peuple suisse est un salaud collectif…je peux ne pas aimer ce peuple-là »

Nos lecteurs nous prient de publier (merci à Bernard) :

Nous ne découvrons qu’aujourd’hui cette calomnie proférée par le journaliste Claude Askolovitch (photo) qui nous paraît extrêmement choquante:

« Le peuple suisse est un salaud collectif (…) je peux ne pas aimer ce peuple-là », i>Télé, 29 novembre 2010 (*).

Arrêt sur Info – 1er juin 2016

Article complet ICI

Suède : lorsqu’une fonctionnaire déclare que le droit d’asile passe avant la sécurité de son peuple

Afin de calmer les peuples et éviter la montée trop rapide des mouvements qualifiés avec mépris de « populistes », le trio infernal à la tête de l’UE annonce quelques décisions cosmétiques, sans grande portée, pour arrêter le flux de migrants. Dans l’attente de leur application effective, les « réfugiés » continuent à arriver par milliers.

La Suède est saturée, elle risque la mort.

Mais que pense réellement le gouvernement suédois ? Va-t-il maintenir sa folie humaniste en plaçant le droit d’asile au-dessus de la sécurité de son propre peuple ?

Voyez cet interview sidérante, réalisée par Gatestone Institute sur le sujet.

Suite

Elections suisses : la population a manifesté son ras-le-bol de la bien-pensance socialiste

Par l'abbé Alain René Arbez

(Reproduction autorisée  © Abbé Alain René Arbez pour Dreuz.info.)

Après les résultats des votations et les scores de l’UDC qui ont largement dépassé les prévisions ressassées en guise d’épouvantail, des journalistes se déchaînent contre cette Suisse qui vire à l’extrême droite, plombée par ses réflexes de peur, de repli, et on a droit dans les grands journaux francophones – en France mais aussi en Suisse romande – à de grands titres alarmistes, agrémentés des pires pronostics pour l’avenir. Comme lors du refus de l’adhésion à l’Union européenne… Autrement dit, les votants seraient des inconscients pathologiques prêts à plonger le pays dans l’abîme.

N’étant pas membre de l’UDC, je perçois que ce parti a rassemblé largement au-delà de ses clivages traditionnels.

Ce n’est certainement que le début d’un vaste mouvement de prise de conscience qui va se poursuivre, surtout chez les jeunes. Le premier parti de Suisse, formation de centre droit qu’on présente si souvent comme « d’extrême droite » a obtenu ce dimanche son meilleur score depuis des décennies. Des employés, des chefs d’entreprise, des retraités mais aussi des jeunes ont opté pour les candidats UDC, et le résultat final est un révélateur significatif de la situation socio-politique et surtout culturelle d’une Suisse confrontée à des défis majeurs.

Ainsi s’affirme l’exigence de revenir à des valeurs sûres et de défendre les acquis, car globalement, la situation économique et sociale de la Suisse se trouve être la meilleure des pays européens. Croissance PIB : 2 %, chômage : 3,2 %, moyenne d’espérance de vie : 87 ans.

Surprise à Zürich : le rédacteur en chef de la Weltwoche a obtenu dimanche un résultat inattendu.

Ce quinquagénaire porteur des objectifs UDC se retrouve en tête de la plus grande ville suisse pourtant très marquée socialiste. Suite aux derniers résultats de l’UDC, certains affidés de gauche ne craignent pas de stigmatiser à nouveau la Suisse comme étant xénophobe, alors même qu’elle accueille 25% d’étrangers sur son sol !

Prévenir l’islamisation du pays de manière non-violente est un véritable crime de lèse-majesté

Prévenir l’islamisation du pays de manière non-violente est un véritable crime de lèse-majesté pour la vulgate sociale de la gauche. Les médias français n’hésitent d’ailleurs pas à charrier la Suisse proprette et refermée sur elle-même, s’imaginant encore que son PIB – mis à part le chocolat – est le produit de transactions bancaires, alors que ce secteur ne représente que le 10% du résultat économique global, essentiellement bénéficiaire de l’industrie de haute précision (montres, appareils médicaux, technologies de pointe, etc) et de la recherche médicale et pharmaceutique. Il se trouve que la Suisse est en tête des nations innovantes, entre autres grâce à ses excellentes institutions de formation telles que EPFL et EPFZ, et que par ailleurs elle regroupe sur son sol les plus importantes organisations internationales.

Lasse des pressions insidieuses de l’UE, la population a manifesté son ras-le-bol des slogans répétitifs de la bien-pensance socialiste

Le vrai motif de la montée de l’UDC, c’est un changement de références au sein de la population. Dans une conjoncture de mutations économiques mondiales, de guerre terroriste, de mouvements migratoires, lasse des pressions insidieuses de l’UE, la population a manifesté son ras-le-bol des slogans répétitifs de la bien-pensance socialiste, omniprésente dans les médias et l’enseignement.

La prise de conscience est culturelle, et les Suisses refusent aujourd’hui la culpabilisation, l’intimidation à la haine de soi, distillées continuellement depuis mai 68.

Ces réseaux de la bien-pensance gauchisante sévissent depuis de nombreuses décennies dans tous les secteurs de la société occidentale et les milieux d’Eglises ne sont pas épargnés – les dérives sont multiples. Malgré le taux d’abstentions, le vote de dimanche a clairement exprimé un désir de réorientation de la société helvétique sur des valeurs fiables et une attente de décisions courageuses pour maîtriser le flux migratoire en cours. Ce qui n’exclut nullement l’accueil généreux de personnes en réel danger, selon la tradition humanitaire.

Le décalage factuel des intervenants à la radio et à la télévision est étonnant : au lendemain même de ce verdict populaire, où les citoyens ont utilisé leur bulletin de vote pour manifester leur opinion, les analyses et les interprétations de ces « spécialistes » convoqués sur les plateaux restent arrimées au registre politiquement correct habituel et aux labels culpabilisateurs : « droitisation », repli identitaire, fermeture, isolement…

Les milieux d’Eglise s’y joignent en agitant la « peur de l’autre ». Le vocabulaire marxisant se refuse à prendre en compte la demande de profond changement des logiciels sociétaux et culturels. Ceux qui idéologiquement se réclament « du peuple » n’hésiteront pas à taxer de « populistes » les citoyens qui majoritairement ont pris des options démocratiques divergentes des leurs.

Comme le constate lucidement Uli Windisch, les prises de paroles has been sont aujourd’hui clairement en surreprésentation dans les réseaux d’expression et en réel déphasage avec le sensus populi qui s’est manifesté. Il ne faut pas prendre l’Helvétie pour une lanterne rouge…

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez pour Dreuz.info.

Que faire pour réveiller le peuple européen ?

Que faire?

Un premier pas: il faut une secousse sensationnelle : qu'un député français en France ou un député européen à Bruxelles monte à la tribune et déclare en grande pompe:

“Mes chers collègues monsieur Juncker ( en 2014) tout comme madame Merkel (en 2010) et monsieur van Rompuy ( en 2012) sont des lauréats du prestigieux Prix Kalergi. Qui est ce Kalergi ?...” l’expliquer et ensuite dire tout simplement ce qui a été écrit en long et en large sur les sites de Riposte Laïque, Boulevard  Voltaire, Les Observateurs,  Internet et Wikipédia, etc.

Si on ne le laisse pas parler à la tribune, qu’il organise une conférence de presse.

Mieux encore si de nombreuses personnalités le font. Mieux encore si cela se fait dans toutes les assemblées nationales de tous les pays.

Il faut un séisme dans la presse qui ébranle toute l’Europe et que tout d’un coup, tout le monde soit choqué. Même si la majorité n’en croira pas ses oreilles, dès que le doute sera instillé dans les consciences, il commencera à fermenter car le doute est au cerveau ce que le ver est à la pomme.

Un deuxième pas : maintenant que les chercheurs-de-vie-meilleure arrivent à la portée des citoyens, organiser des groupes  (ne pas y aller seul) pour aller leur expliquer qu’ils ont été manipulés dans le but du génocide européen  mais que le travail qu’ils viennent chercher n’existe pas. Qu’ils sont arrivés dans des pays qui sont au bord de la faillite, dont les jeunes partent pour chercher du travail ailleurs et qu’ils ne feront qu’accélérer cette faillite.

Un troisième pas : faire comprendre à ces allochtones que la guerre qu’ils ont fui, ils vont la retrouver chez nous, que l’agenda n’est pas de nous détruire pour les faire régner mais de détruire tout le monde de la même façon. Allochtones et autochtones, nous sommes tous dans le même bateau et ça ils savent ce que ça veut dire.

Un dénominateur commun: Dans toute l’Europe, nous admirons les nationalistes comme Gandhi (“Même si vous êtes une minorité composée d’un seul individu, la vérité est la vérité”)  ou Nelson Mandela (“Cela semble toujours impossible jusqu’à ce qu’on le fasse”)  qui ont vaincu les tyrannies en utilisant  la non-violence mais aussi la désobéissance civile. Eh bien, mettons en pratique les techniques que ces héros de la liberté ont utilisées pour se débarrasser de nous… et que nous admirons tant. Ressourçons-nous en regardant les films qui célèbrent les freedom fighters comme “Le cris de la liberté” ou “Gandhi”  de Richard Attenborough. Ils ont réussi à vaincre l’Empire et nous n’en serions pas capables ? Relisons les écrits du Grand Timonier (“Le soldat doit être dans le peuple comme le poisson dans la mer") de Sun Tzu (“Celui qui n’a pas d’objectifs, ne risque pas de les atteindre” ) et surtout Machiavelli (“Pour conquérir envoyez des colonisateurs, c’est plus simple et coûte moins cher que des armées”) et en lisant, ne fut-ce que les citations sur Internet,  disons-nous que les “coolies” et les “nègres”… ce ne sont pas de vagues concepts exotiques, non, non, c’est nous !

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Anne Lauwaert

Prenez garde à la colère du peuple !

Il est fort possible – dans un futur proche – que certains « patriotes » se chargent d’appliquer eux-mêmes une justice que la justice ne rend plus.

Les mosquées comme les prisons sont les principales sources de radicalisation et de recrutement des « futurs terroristes » par les fondamentalistes emprisonnés. On le sait depuis des années ! Ceux qui ne veulent pas le voir sont soit des complices, soit de naïfs idéalistes de la gauche ou de la droite « bobo » !

Bien que prise tardivement et sans aucun doute devant la pression des événements, la récente décision du garde des Sceaux de séparer totalement (si faire se peut ?) ces « futurs terroristes » du reste des prisonniers de droit commun sera très probablement insuffisante car ces « futurs terroristes » sortiront forcément tôt ou tard de prison et pourront se livrer à des actions meurtrières sur le territoire français ou à l’étranger.

Les déclarations d’un gardien de la prison des Baumettes, à Marseille, sont édifiantes :

« Bien entendu, il y a du prosélytisme en prison. Nous n’avons aucune information, pas de circulaire, sur les islamistes radicaux. Il s’agit d’un vivier où l’on peut recruter facilement. Les prisonniers sont jeunes et n’ont plus aucun repère. Ce sont des proies faciles.
Même séparés ou en isolement, les contacts se poursuivent. Il y a de plus en plus d’agressions de prisonniers à l’égard des surveillants. Récemment, sur la plage David, à Marseille, un gardien a croisé deux anciens détenus. Ils l’ont agressé sauvagement : double fracture de la jambe. Un métier que je ne recommanderais à personne…
Cette situation n’existait pas en 1989, alors que j’étais en poste à Fresnes. Selon moi, cela remonte à 5 ans environ. »

Puisque cette solution est inopérante, que la séparation totale est impossible, la seule possibilité de protéger les citoyens de notre pays est que ces personnes qui quittent le pays pour devenir des « héros terroristes » ne puissent plus jamais revenir en France. Et l’unique solution est la « relégation » pour tous : Français de souche, naturalisés ou étrangers qui se réfèrent à la doctrine islamiste.

Faute d’une solution de ce type, il est fort possible – dans un futur proche – que certains « patriotes » se chargent d’appliquer eux-mêmes une justice que la justice ne rend plus. Souvenez-vous des « Brigades de la mort » au Brésil, des « Escadrons de la mort » en Argentine, en Côte d’Ivoire, des « Justiciers » aux USA, et même chez nous, en France, de « La Main rouge ». Ces polices secrètes, ces groupes paramilitaires, ces unités spéciales ordonnées quelquefois par les gouvernements eux-mêmes…

Souvenez-vous des « barbouzes » pendant la guerre d’Algérie, organisées par de Gaulle et son gouvernement, composées par des membres choisis dans la police, la gendarmerie, et de tueurs à gages, et destinés à assassiner des « terroristes » de l’OAS, des Français dont le seul objectif était de conserver quelques départements à leur patrie.

Tous les pays où la justice s’est montrée impuissante, défaillante se sont trouvés confrontés à cette réaction éliminatrice. Nous sommes arrivés à un point de non-retour. Si ceux qui sont chargés d’appliquer la loi, d’appliquer les sentences ne parviennent pas à prendre la décision qui s’impose, ils devront affronter la colère du peuple !

Manuel Gomez pour Bd Voltaire via Euro-Jihad.com