La Hongrie et les visas Schengen

Hongrie – 61.690 Russes ont obtenu un visa Schengen dans les consulats hongrois en 2017, ce qui en fait les premiers bénéficiaires.

  • Les demandes de visa Schengen auprès des consulats hongrois ont diminué de 10,6% entre 2016 et 2017

  • 61.690 Russes ont reçu un visa Schengen dans les consulats hongrois en 2017, les citoyens de la Fédération de Russie étant ainsi les plus nombreux à avoir obtenu des visas hongrois

  • 5,3% des demandes de visa Schengen refusées aux consulats hongrois en 2017, contre 3,5% en 2016

En 2017, 61.690 Russes ont demandé un visa de court séjour Schengen pour les ambassades hongroises, la plupart auprès des consulats hongrois.

L’année dernière, les ambassades hongroises ont recueilli 263.940 demandes de visas Schengen courte durée, soit 2% du nombre total de demandes de visas Schengen enregistrées dans le monde. Leurs ambassades situées dans des villes russes ont clairement été les plus sollicitées, recevant un total de 61.690 demandes de visa Schengen en 2017.

Selon ces statistiques, l’ambassade de Hongrie située dans la capitale russe, Moscou, est arrivée en tête avec 46.049 demandes de visas Schengen courte durée reçues en 2017. Parmi ces demandes, 45.492 demandeurs ont obtenu leur visa Schengen, dont près de la moitié (47,3% ou 21.537 visas émis) étant des MEV (visa à entrées multiples, ndlr), qui permet à un titulaire de visa d’entrer dans la zone Schengen plus d’une fois. En revanche, 553 demandes, soit 1,2% du total des candidatures à cette ambassade, ont été rejetées en 2017.

Les ambassades ukrainiennes, qui sont habituellement en tête pour le nombre de demandeurs de visa Schengen souhaitant se rendre en Hongrie, sont arrivées respectivement deuxième et troisième, complétant ainsi les trois premiers de cette liste.

Le bureau diplomatique hongrois à Oujhorod a reçu 23.819 demandes de visas Schengen courte durée en 2017, tandis que l’autre, située dans la capitale Kiev, a reçu 19.982 demandes de visa.

L’ambassade à Uzhhorod a accordé 23.552 visas Schengen courte durée, dont 20.893 visas soit 88,7% du total des visas accordés à ce consulat sont des MEV. L’autre ambassade ukrainienne située à Kiev a accordé 19.680 visas Schengen de courte durée. Le refus de visa à cette ambassade ne représentait que 0,9% du nombre total de demandes reçues.

L’ambassade à Kiev a délivré 19.680 visas Schengen de courte durée en 2017. Contrairement à l’ambassade ukrainienne mentionnée précédemment, plus de la moitié (54% ou 10.625) des visas accordés à ce consulat étaient des visas MEV. En outre, malgré le nombre de demandes reçues, l’ambassade a rejeté un plus grand nombre de demandes de visa. En 2017, 267 demandeurs se sont vu refuser un visa Schengen pour la Hongrie, représentant 1,3% du nombre total de demandes enregistrées dans ce consulat.

Visa Schengen LTV dans les ambassades hongroises

La quantité de visas LTV (visa longue durée, ndlr) émis par les ambassades hongroises en 2017 est somme toute modeste. Sur un total de 249.393 visas Schengen, seuls 441 étaient des visas LTV. Le plus grand nombre de ces visas délivrés a été enregistré à l’ambassade de Hongrie située à Téhéran, la capitale de l’Iran. Cette ambassade a accordé 73 visas LTV en 2017.

D’autres ambassades hongroises ayant délivré un nombre relativement important de ce type de visas ont été :

  • Ukraine (Berehove) – 62 visas LTV délivrés

  • Ukraine (Uzzhorod) – 52 visas LTV délivrés

  • Ukraine (Kiev) – 35 visas LTV délivrés

  • Pakistan (Islamabad) – 26 visas LTV délivrés

Refus de visa Schengen dans les ambassades hongroises

Le pourcentage de refus de visa Schengen dans les ambassades hongroises a légèrement augmenté l’an dernier. En 2016, 10.325 personnes sur 295.226 demandeurs de visa ont été déboutées, ce qui signifie que seulement 3,5% du total des demandeurs n’a pas obtenu de visa. L’année suivante, le pourcentage de refus dans ces consulats a augmenté à 5,3% (14.106 refus de visa sur 263.940 demandes de visa).

L’ambassade de Hongrie située en Algérie a refusé le plus grand nombre de demandes de visa Schengen. Exactement 1.989 candidats à ce consulat se sont vu refuser un visa en 2017. Étonnamment, ces candidats non retenus représentaient la majorité (64%) des demandes enregistrées à cette ambassade.

Parmi les autres ambassades hongroises très sélectives l’an dernier, citons les suivantes:

  • Inde (New Delhi) – 1.104 visas courte durée non délivrés

  • Kosovo (Pristina) – 1.073 visas courte durée non délivrés

  • Chine (Shanghai) – 863 visas courte durée non délivrés

  • Pakistan (Islamabad) – 695 visas courte durée non délivrés

  • Turquie (Istanboul) – 680 visas courte durée non délivrés

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Motion anti-hongroise : Budapest dénonce une «petite vengeance des pro-immigration», Paris applaudit

Budapest a condamné ce 12 septembre le vote d'une motion punitive du Parlement européen contre la Hongrie, y voyant une «petite vengeance des politiciens pro-immigration». La France s'est félicitée du «signal très fort» envoyé par les eurodéputés.

Le vote historique du Parlement européen, qui a dénoncé ce 12 septembre la menace «systémique» contre les valeurs de l'Union européenne (UE) que représenterait le gouvernement hongrois et activé une procédure exceptionnelle contre Budapest, n'est qu'une «petite vengeance des politiciens pro-immigration», a réagi le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjarto.

«Cette décision de condamner la Hongrie et le peuple hongrois a été prise alors que nous, Hongrois, avons prouvé que la migration n’est pas un processus nécessaire et qu'il est possible de stopper l'immigration», a ajouté le chef de la diplomatie magyare, lors d'une conférence de presse. Pour la première fois, le Parlement européen a usé de son droit d'initiative pour demander au Conseil européen de se prononcer sur la situation de l'Etat de droit d'un pays membre. La résolution votée par le Parlement invite à constater s'il existe «un risque clair de violation grave» des valeurs de l'UE en Hongrie où le Premier ministre Viktor Orban, en poste depuis 2010, est accusé de porter atteinte aux libertés et à l'équilibre des pouvoirs.

Cette décision de condamner la Hongrie et le peuple hongrois a été prise alors que nous, Hongrois, avons prouvé que la migration n’est pas un processus nécessaire et qu'il est possible de stopper l'immigration

Peter Szijjarto a également estimé que le vote des eurodéputés était «l'ultime preuve» que le Parlement européen comptait «une très grande majorité de politiciens pro-immigration» ayant pour but «de former une coalition après les élections [européennes] de mai prochain entre les libéraux, la gauche et le PPE [Parti populaire européen]». Le PPE, formation de droite à laquelle appartient le parti de Viktor Orban, le Fidesz, a en effet voté la résolution.

La France salue «un signal très fort»

La France a de son côté salué la position du Parlement européen, y voyant «un signal très fort». Paris se félicite de ce vote à «une large majorité», qui a permis «une clarification au sein des partis européens, en particulier au sein du PPE», comme l'avait espéré le président français Emmanuel Macron la semaine dernière. Selon Paris, le clivage entre progressistes et nationalistes est désormais au cœur du débat dans l'optique des élections européennes de mai 2019. Selon l'Elysée, le vote «montre qu'il peut y avoir un rassemblement sur les valeurs» qui dépasse les partis.

Il est à noter que tous les députés français membres du PPE n'ont pas voté pour la résolution anti-hongroise, certains ayant voté contre tandis que d'autres se sont abstenus.

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Le ministre hongrois des Affaires étrangères attaque Macron : « Il veut changer la composition des peuples européens en important des masses de migrants »

« La Hongrie est attaquée par les forces pro-immigration dirigées par le président français Emmanuel Macron », a déclaré vendredi le ministre hongrois des Affaires étrangères.

« Quelle que soit la pression, le gouvernement hongrois se battra pour la cause de l’Europe et de la Patrie », a déclaré Péter Szijjártó dans un communiqué. « Le président Macron a l’intention d’importer des masses de migrants en Europe, mettant en danger la sécurité du continent », a-t-il ajouté.

« Leur objectif est de changer la composition des personnes vivant en Europe. Nous résistons à cela », a ajouté le ministre des Affaires étrangères.

« Ces forces se considèrent comme progressistes, mais le problème est que la direction prise par ces progressistes est désastreuse et conduit l’Europe dans le ravin », a déclaré le ministre.

 

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Plutôt que de payer la nouvelle taxe, l’ONG hongroise Migration Aid se saborde

La fondation Migration Aid a annoncé cesser ses activités d’ici trois mois, en raison de l'entrée en vigueur, le 24 août en Hongrie, d’une taxe spéciale de 25% sur les dons versés aux organisations qui « facilitent ou aident l’immigration illégale ».

Sources : Le Courrier d’Europe centrale (abonnés), Magyar Idők et Minden Szó (en hongrois),

Emmanuel Macron veut priver Pologne et Hongrie d’aides européennes, car elles «ne respectent pas les valeurs de l’U.E.»

Alors que Bruxelles cherche à faire des économies pour pallier le départ du Royaume-Uni, le président français a proposé de conditionner le versement des fonds européens au respect des «valeurs» de l’UE, pointant du doigt la Hongrie et la Pologne.

Le Brexit devrait laisser un trou d’environ 10 à 13 milliards d’euros par an dans le budget de l’Union européenne : de quoi raviver les tensions entre les Etats membres et notamment entre les pays occidentaux et les pays de l’Est. A l’occasion d’un premier sommet européen consacré à la question budgétaire post-Brexit qui se tenait le 23 février à Bruxelles, le président français Emmanuel Macron a brandi la menace d’une éventuelle diminution des versements de l’UE aux pays ne respectant pas la ligne politique fixée par les 28 Etats, qui ne seront bientôt plus que 27.

Le chef de l’Etat estime en effet que la Pologne et la Hongrie tirent excessivement profit des règles européennes dans leur propre intérêt. «Ils nous prennent un peu pour des imbéciles», a-t-il déclaré au sujet de Viktor Orban et Mateusz Morawiecki, respectivement Premier ministre hongrois et Président du conseil des ministres polonais.

Si le président français tente bien évidemment de s’imposer comme le porte-voix de la refondation de l’UE sur la scène européenne, son irritation reflète bien les tensions qui s’accroissent depuis plusieurs mois entre Bruxelles et ces deux pays. Alors qu’une procédure contre la Pologne a été déclenchée par la Commission européenne le 20 décembre 2017, l’UE estimant que Varsovie commettait une «violation grave» de l’Etat de droit avec sa réforme judiciaire, Emmanuel Macron a fortement condamné les choix politiques du gouvernement polonais, allant jusqu’à évoquer des sanctions : «Il serait de bon sens de suspendre le versement de fonds […] quand les gens ne respectent pas les valeurs» européennes.

Quant à Viktor Orban, Emmanuel Macron lui a réservé ses propos les plus durs. Si les différends entre Bruxelles et Budapest sur la question des quotas de migrants font régulièrement surface dans le débat politique, le chef de l’Etat français a élargi sa critique de la ligne politique hongroise à la question économique. «Quand on détricote l’Europe, quand on utilise les fonds [européens] pour faire du dumping social et fiscal, on prend les contributeurs nets un peu pour des imbéciles : la solidarité se justifie parce que nous avons des valeurs et des projets communs. Ce n’est pas un self-service», s’est agacé Emmanuel Macron.

La perspective de la sortie du Royaume-Uni de l’UE impose aux 27 pays restants de rogner sur certaines dépenses. Si la Politique agricole commune (PAC) devrait en faire les frais, les fameux fonds de cohésion et les aides territoriales, supposés égaliser les niveaux économiques des différents Etats membres, devraient être les premières dépenses réduites : ils représentent près d’un tiers du budget de l’UE.

Or, la Hongrie et la Pologne comptent parmi les premiers bénéficiaires de ces aides, touchant respectivement 25 milliards et 80 milliards d’euros pour la période 2014-2020.

RT

Via Suavelos.eu

Migrants: Bruxelles saisit la Cour de justice de l’UE contre la Hongrie

La Commission européenne a décidé aujourd'hui de former un recours contre la Hongrie devant la Cour de justice de l'Union européenne pour non-conformité de sa législation en matière d'asile et de retour avec le droit de l'UE. L'exécutif européen a également envoyé une lettre de mise en demeure à la Hongrie concernant une nouvelle législation hongroise qui érige en infractions pénales les activités de soutien aux demandes d'asile et de séjour, précise un communiqué de la Commission.

La Commission avait déjà formé un recours contre la Hongrie devant la justice européenne en décembre 2017 au sujet de ses lois relatives au financement étranger d'universités et d'organisations non gouvernementales (ONG).

Emmanuel Macron remplace l’ambassadeur de France en Hongrie qui avait encensé Viktor Orban

Nous parlions de cet ambassadeur déjà ici.

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Emmanuel Macron a limogé Eric Fournier, ambassadeur de France en Hongrie, qui avait présenté la Hongrie comme un «modèle» et loué les victoires électorales de Viktor Orban, dans une note confidentielle révélée par Mediapart.

Deux semaines après la rédaction d'une note diplomatique confidentielle à la direction de l’Union européenne du ministère de l’Europe et des affaires étrangères ainsi qu’à la présidence de la République, révélée le 29 juin par Mediapart, et laudatrice envers le Premier ministre hongrois Viktor Orban, Emmanuel Macron a décidé de démettre son auteur de ses fonctions. Eric Fournier n'est donc plus ambassadeur de France à Budapest.

Dans un décret publié ce 30 juin et daté du 28 juin 2018, le diplomate est ainsi «appelé à d'autres fonctions». Est nommée en remplacement Pascale Andréani, qui était depuis 2015 chef de la délégation française Commission intergouvernementale Tunnel sous la Manche (CIG).

Entre-temps, Emmanuel Macron avait répondu aux questions d'une journaliste de Mediapart sur la note confidentielle, à l'occasion d'une conférence de presse clôturant le Conseil européen qui s'est tenu à Bruxelles ces 28 et 29 juin. Dans sa réponse, le locataire de l'Elysée expliquait qu'il «ne partage[ait] en rien» les propos de l'ambassadeur Eric Fournier, qui expliquait dans sa note diplomatique du 18 juin que c'était «par jalousie» que les commentateurs, français notamment, avaient, selon lui, développé une «magyarophobie» [le mot «magyar» signifie «hongrois» dans la langue du pays et est utilisé pour désigner le peuple hongrois]. Pour le diplomate, la Hongrie est «un modèle ayant su anticiper les problèmes posés par les mouvements migratoires illégaux».

 

 

Ces positions, ce sont celles que d'autres sur la scène politique française défendent et que je combats. Elles ne correspondent en rien à la position française

Dans une sous-partie de la note intitulée «le mythe du populisme», Eric Fournier expliquait encore qu'«aucun gouvernement européen ne [pouvait] se prévaloir d'une triple victoire électorale consécutive avec deux-tiers des suffrages», en référence aux succès récurrents de Viktor Orban dans son pays. Il comparait également le chef du gouvernement hongrois au Real Madrid, triple vainqueur en titre de la Ligue des champions de football.

«Ces positions, ce sont celles que d'autres sur la scène politique française défendent et que je combats. Elles ne correspondent en rien à la position française», avait souligné Emmanuel Macron.

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L’ambassadeur de France en Hongrie vilipende la «magyarophobie» et «l’antisémitisme musulman»

Dans une note diplomatique révélée par Mediapart ce 29 juin, l'ambassadeur de France en Hongrie, nommé en 2015 par François Hollande, enjoint le président français à modifier sa perception de la politique du Premier ministre hongrois Viktor Orban.

La Hongrie est «un peu le Real Madrid du monde politique moderne». L'auteur de cette comparaison surprenante entre le club de football espagnol triple champion en titre de la prestigieuse Ligue des champions et le gouvernement du Premier ministre hongrois Viktor Orban n'est autre que l'ambassadeur de France à Budapest.

Eric Fournier, nommé par François Hollande en 2015, a envoyé une note diplomatique à la direction de l’Union européenne du ministère de l’Europe et des affaires étrangères ainsi qu’à la présidence de la République ce 18 juin. Dans ce document, que Mediapart a pu consulter, Eric Fournier attaque frontalement la perception erronée qu'aurait la presse internationale des forces politiques qui président à la destinée de la Hongrie.

Aucun gouvernement européen ne peut se prévaloir d'une triple victoire électorale consécutive avec deux-tiers des suffrages

Selon lui c'est «par jalousie» que les commentateurs auraient développé une «magyarophobie» (le mot «magyar» signifie «hongrois» dans la langue du pays et est utilisé pour désigner le peuple hongrois). Pour le diplomate, la Hongrie est «un modèle ayant su anticiper les problèmes posés par les mouvements migratoires illégaux». Les accusations de populisme – le président français Emmanuel Macron parle lui de «démocratie illibérale» – sont «fantasmagoriques» poursuit l'ambassadeur. Dans une sous-partie de la note initulée «le mythe du populisme», Eric Fournier rappelle également qu'«aucun gouvernement européen ne peut se prévaloir d'une triple victoire électorale consécutive avec deux-tiers des suffrages », en référence aux succès récurrents de Viktor Orban dans son pays.

Ces accusations, peu communes pour un diplomate en exercice soumis au devoir de réserve, ne sont pas anodines. Elles interviennent en pleine tempête européenne sur la question migratoire – où la Hongrie joue un rôle-clé en tant que leader du groupe de Visegrad dont le ciment est notamment la volonté de stopper les flux de migrants en Europe – et alors qu'un éventuel déclenchement contre la Hongrie de l’article 7 du traité de Lisbonne est en discussion depuis plusieurs mois. Une telle éventualité pourrait conduire à lui retirer son droit de vote au sein du Conseil européen.

L'antisémitisme en Hongrie ? Un «fantasme» de «journalistes étrangers»

Si la procédure est longue et complexe, un premier jalon a été posé ce 25 juin. Une quarantaine d'eurodéputés du comité chargé des libertés civiles ont en effet voté en faveur du déclenchement de l'article 7 contre la Hongrie. Ce coup de semonce s'apparente, pour Eric Fournier, à un caprice de la Commission européenne, qui «cherche à faire payer à la Hongrie son discours critique».

Un modèle ayant su anticiper les problèmes posés par les mouvements migratoires illégaux

Une des raisons pour lesquelles les députés ont choisi de voter pour sanctionner, ou du moins envoyer un message fort à la Hongrie, est la récente entrée en vigueur d'un amendement à la Constitution hongroise qui stipule désormais que toutes les institutions du pays doivent défendre la culture chrétienne. «Quoi de plus normal, a priori, de la part d’une nation qui continue depuis 1 018 ans de faire de Saint-Etienne l’un de ses pères fondateurs ?», s’interroge à ce sujet Eric Fournier.

[Le] véritable antisémitisme moderne [est] le fait des musulmans de France et d’Allemagne

Dernier point abordé par le diplomate dans sa note : le supposé antisémitisme qui sévirait au sommet de l'Etat hongrois, notamment du fait des campagnes anti-Soros – un milliardaire juif americano-hongrois pointé du doigt par Viktor Orban pour ses financements, par le biais de sa fondation Open Society, d'ONGs appelant à l’accueil de réfugiés dans le pays. Ces insinuations sont non seulement un «fantasme» de «journalistes étrangers», selon l'ambassadeur de France en Hongrie, mais aussi un moyen de faire diversion quant au «véritable antisémitisme moderne» qui est «le fait des musulmans de France et d’Allemagne».

Interrogé par Mediapart, le Quai d’Orsay confirme l’existence de cette note et assure que ces propos «ne reflètent nullement la position des autorités françaises». Ils relèvent au contraire d’«un commentaire non sollicité et malvenu de son auteur, auquel il a été fermement rappelé la nécessité d’une expression précise et mesurée, dans le strict champ de ses compétences».

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Viktor Orbán: La Hongrie ne peut plus se permettre de renoncer à sa souveraineté

Un obélisque de granit noir de 10 mètres a été érigé à la mémoire des victimes du communisme dans la vielle ville du capital hongrois le 19 juin 2018. Le Premier ministre Viktor Orbán a commémoré ceux qui ont été emprisonnés, exécutés ou envoyés dans des camps de concentration sous le régime soviétique.

Le premier ministre a affirmé : "Le monde libre et démocratique d'aujourd'hui peut être maintenu à seule condition que nous soyons déterminés à ne plus jamais permettre que cela puisse à nouveau arriver avec nous. La Hongrie ne peut donc plus se permettre de renoncer à sa souveraineté. "

"En Europe de l'Ouest, la gauche célébrait le communisme même après que des millions de personnes avaient été déjà tués par des dictatures rouges. Encore pire que même aujourd’hui la gauche Européenne semble voir toujours le communisme et ses péchés de façon obscure comme  si leur vision était troublée par le phénomène de réfraction. "

"Les statues des dirigeants communistes sont encore dans l'esprit de nombreux politiciens européens. lls refusent de reconnaître que le chemin vers l'unification de l'Europe commence avec la décapitation des statues de Marx et de Lénine. "

"Nous (les Hongrois) savons déjà qu'il n'existe pas une telle chose comme le système communiste humain. Le vrai visage du communisme s'appelle Goulag", a dit le Premier ministre.

Viktor Orbán a souligné que "toutes idées irréalistes, ainsi des pensées confuses et tous plans servant des intérêts étrangers devraient être tenus à l'extérieur de nos frontières et ce monument va nous toujours nous faire penser à la vigilance".

Erzsébet Meczer Président de l’association pour les ex-prisonniers politiques des Soviétiques a parlé du double standard quant au jugement des systèmes totalitaires :

"Des crimes nazis ont pu être toujours condamnés publiquement, mais le génocide communiste a été réduit au silence et réévalué. D'autre part, cela fait partie de l’histoire qu'un nom de famille allemand était suffisant pour être condamné. Il y avait seulement une différence entre les deux «ism» et c’était la couleur de leur chemise. "

Elle a ajouté : "Non seulement les dictatures fascistes étaient oppressantes et cruelles, ayant abaissé la dignité humaine, mais celles du communisme aussi."

Sceptisuisse

Hongrie : la fondation Open Society du milliardaire George Soros quitte le pays

La fondation du milliardaire américano-hongrois George Soros, qui finance de nombreuses ONG, a annoncé ce 15 mai qu'elle quittait la Hongrie. Ses activités déménagent à Berlin en réaction aux politiques «répressives» du gouvernement de Viktor Orban.

Le journal autrichien Die Pressel'avait annoncé le 19 avril. La Fondation Open Society (OSF) a fait savoir ce 15 mai par voie de communiqué qu'elle déplaçait ses opérations internationales et son personnel de Budapest vers Berlin. Créée par l'homme d'affaires americano-hongrois George Soros en 1979, l'OSF s'estime confrontée à un «environnement politique et juridique de plus en plus répressif» en Hongrie.

L'OSF, présente depuis plusieurs décennies dans le pays, a en effet été la cible de nombreuses critiques de la part du Premier ministre hongrois Viktor Orban. Il a accusé à plusieurs reprises le milliardaire et sa fondation de s'immiscer dans les affaires intérieures et de financer des groupes d'opposition.

Patrick Gaspard, le président de l'OSF, a fustigé les autorités hongroises ce 15 mai, en expliquant qu'elles avaient «dénigré et déformé» le travail de la fondation, tout en réprimant la société civile «pour des raisons politiques».

En février dernier, le parti de Viktor Orban a soumis au Parlement une proposition de loi, intitulée «Stop Soros Act», ayant pour but de freiner l'immigration et stipulant que toutes les ONG qui soutenaient «l'immigration clandestine» devaient être enregistrées. Celles qui reçoivent de l'argent de l'étranger doivent en outre s'aquitter d'une taxe de 25% sur ces financements.

Le projet Open Society Foundations a ouvert son premier bureau en Hongrie en 1984. Le groupe a actuellement des dépenses annuelles de plus de 940 millions de dollars et opère dans plus de 100 pays.

George Soros est une personnalité controversée, notamment dans son pays natal. Il s'était alarmé en janvier dernier d'être en train de perdre la bataille idéologique qu'il mène à travers sa fondation. Les ONG financées par George Soros militent, entre autres, pour l'accueil des réfugiés dans les pays occidentaux et la défense des sanctions occidentales contre la Russie.

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Viktor Orban : L’immigration de masse mène à «la mort des nations»

Pour le Premier ministre hongrois, la démocratie libérale a échoué et n'est plus à même de garantir les racines chrétiennes de son pays. Fort de son plébiscite électoral, il défend ses positions anti-immigration et envisage une Europe des nations.

Revenant sur le quota de migrants imposé par l'Union européenne, Viktor Orban a martelé qu'il ne l'accepterait pas, soulignant que l'immigration de masse pouvait mener à «la mort des nations», et qu'il était de son devoir de défendre les intérêts du peuple hongrois et de protéger les valeurs chrétiennes.

«Aujourd'hui, des milliers d'activistes rémunérés, de bureaucrates et de politiciens travaillent à Bruxelles à classer la migration en tant que droit de l'homme fondamental. Ils veulent nous retirer le droit de décider qui nous acceptons ou pas», a dénoncé le dirigeant hongrois.

Viktor Orban s'en est pris à ce qu'il considère plus largement comme une dérive idéologique de l'Union européenne, à savoir le «cauchemar délirant» des Etats-Unis d'Europe. Il a appelé le bloc à «revenir à la réalité» et a abandonner ce projet, pour se tourner au contraire vers une «alliance de nations libres».

«Mon gouvernement sera un gouvernement de Hongrois libres et de Hongrois souverains», a-t-il conclu.

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Hongrie. Viktor Orban veut construire « une démocratie chrétienne » sans migrants. Il annonce un nouveau texte anti-Soros.

Le Premier ministre hognroise annonce vendredi un renforcement des lois contre l'immigration. Il souhaite « ne pas livrer le pays aux étrangers », déclare-t-il en souhaitant défendre les racines chrétiennes de son pays.

Fort d’une large victoire lors des élections législatives le mois dernier, le Premier ministre Viktor Orban a annoncé vendredi que son nouveau gouvernement allait rendre plus restrictive la législation de la Hongrie en matière d’immigration.

Pour son troisième mandat, Viktor Orban dispose d’une majorité des deux-tiers au parlement ce qui lui permettra d’introduire des amendements à la Constitution.

« Une démocratie chrétienne »

« Nous construisons une démocratie chrétienne », a-t-il déclaré dans une intervention sur la radio publique hongroise.

« Une démocratie chrétienne à l’ancienne dont les racines plongent dans la tradition européenne, où la dignité humaine est essentielle et où il y a une séparation des pouvoirs ».

« Nous défendrons la culture chrétienne et nous ne livrerons pas le pays aux étrangers », a-t-il ajouté reprenant les thèmes de sa campagne électorale qui a connu un important écho notamment dans les zones rurales.

Durcissement des lois anti-migrants

Le ministre de l’Intérieur Sandor Pinter et celui de l’Économie Mihaly Varga deviennent tous deux vice-Premiers ministres. Pinter aura en charge la sécurité nationale dans le cadre d’une réforme qui établira un bureau central dirigeant un service unifié du renseignement sous l’autorité du chef du gouvernement.

Viktor Orban avait tenté de réformer la loi fondamentale hongroise en 2016 en passant par la voie parlementaire mais avait échoué car il ne disposait pas de la majorité qualifiée nécessaire.

Le texte interdisait l’installation en Hongrie de toute population étrangère non européenne et excluait l’application de règles européennes de nature à remettre en cause l’intégrité territoriale du pays ou la composition ethnique de la population.

« Je me sens obligé de mettre en œuvre cet amendement constitutionnel », a affirmé Orban.

Bientôt un nouveau texte anti-Soros

Il a également annoncé qu’il entendait adopter un texte sur les organisations non-gouvernementales étrangères, comme celle du milliardaire d’origine hongroise George Sorosqu’il accuse de s’ingérer dans les affaires politiques intérieures et de favoriser l’immigration.

« George Soros dispose d’une armée des ombres travaillant en Hongrie. Nous voulons la démasquer. Nous voulons démontrer que les migrations ne sont pas une question de droits de l’homme mais une question de sécurité nationale », a-t-il encore dit.

En charge de l’Économie, Mihaly Varga sera le garant de la stabilité financière du pays, a ajouté le Premier ministre.

Lutter contre Bruxelles

À ce titre, Orban a prévenu qu’il ne soutiendrait pas un budget de l’Union européenne qui financerait les migrants, laissant entrevoir de nouvelles tensions avec Bruxelles.

Le gouvernement hongrois a dénoncé jeudi le « chantage » que constituent à ses yeux les propositions de la Commission européenne pour le budget de l’Union pour la période 2021-2027 après la sortie de la Grande-Bretagne du bloc communautaire.

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L’exécutif européen propose notamment de suspendre les fonds alloués à un État membre si le système judiciaire de ce dernier se révèle défaillant. Sans les nommer, la Commission vise par cette mesure des pays comme la Pologne, la Hongrie, la Roumanie ou Malte.

Bruxelles menace: “la Pologne, la Hongrie, la République tchèque et la Slovaquie auront intérêt à se montrer beaucoup plus accueillantes avec les migrants.”

Les mauvais élèves en matière de démocratie pourraient être privés des aides européennes. Pour Valéry Lerouge, l'envoyé spécial de France 2 à Bruxelles, cela vise clairement la Hongrie et la Pologne, "deux états qui bafouent certaines valeurs européennes, qui menacent l'indépendance de leur justice, et qui pourtant sont les principaux bénéficiaires de l'argent européen".

 

 

Se montrer plus accueillant et solidaire

Bruxelles n'arrive pas à les remettre dans le droit chemin par la diplomatie, elle va donc les frapper au portefeuille. "Concrètement, explique le journaliste, on pourrait suspendre le financement de certains projets ou chantiers si l'État de droit est menacé. Il suffirait d'une majorité qualifiée d'États membres pour sévir, et non plus l'unanimité". Deuxième moyen de pression : ces subventions ne seraient plus liées au niveau de revenu par habitant, mais, par exemple, au nombre de migrants accueillis. "Autant dire que la Pologne et la Hongrie, mais encore la République tchèque ou la Slovaquie auront intérêt à se montrer beaucoup plus accueillantes et solidaires qu'aujourd'hui", note le journaliste.

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Nos remerciements Victoria Valentini

Hongrie : «La chrétienté est le dernier espoir de l’Europe», Orban brocarde l’UE (VIDEO)

Viktor Orban, le Premier ministre hongrois en lice pour un troisième mandat consécutif, s'est livré à son exercice favori : la déclaration musclée. A la tribune d'un meeting il a averti : «La chrétienté est le dernier espoir de l'Europe.»

Le Premier ministre hongrois livrait en public son traditionnel discours sur l'état de la nation, le 18 février à Budapest. L'occasion pour le tonitruant chef d'Etat de tirer à boulets rouges sur l'Union européenne (UE) et en particulier sur les responsables politiques de «Bruxelles, Berlin et Paris».

 

 

Il estime que ces derniers sont responsables des répercussions de la crise migratoire dans son pays : «Aussi absurde que cela puisse paraître, le danger que nous affrontons vient de l'Ouest, de politiciens à Bruxelles, Berlin et Paris. Ils veulent que nous adoptions leurs politiques qui ont fait de leurs pays des pays d'immigration, et qui ont amené par là le déclin du christianisme et la diffusion de l'islam.»

Le dirigeant conservateur de 54 ans va à cette occasion jusqu'à déclarer que «la chrétienté est le dernier espoir de l'Europe».

Dans son discours, Viktor Orban rappelle également son alliance avec les autres pays du groupe de Visegrad, qui comprend la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et la République tchèque : «Nous ne pensons pas que la lutte est désespérée.Au contraire, nous allons gagner. Les pays du V4 [groupe de Visegrad] sont fermes, la Croatie arrive, l'Autriche part dans une direction patriotique, et en Bavière la CSU a créé une résistance intellectuelle et politique. Ce n'est donc pas trop tard.»

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Hongrie : Orbán présente son projet de loi “Stop Soros”

Quasiment assuré d’être réélu en avril, le leader “illibéral” renforce la pression sur le milliardaire américain natif de Budapest et les organisations dénonçant la politique migratoire hongroise. Présenté mercredi 14 février au Parlement, le potentiel ensemble de lois visant le philanthrope polarise l’attention de la presse magyare.

La Hongrie lance une politique nataliste visant à enrayer le déclin démographique tout en « rejetant l’immigration de masse »

Le gouvernement hongrois s’est engagé à prendre des mesures pour soutenir l’accroissement naturel de la population – tout en rejetant l’immigration de masse – pour stopper le déclin démographique, suivant en cela l’annonce par le Premier ministre Orban de l’année 2018 comme année de la « famille ».

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Le message de Noël de Viktor Orbán : « Les Hongrois ne se retrancheront pas derrière des blocs de béton et ne regarderont pas leurs femmes et leurs filles se faire agresser le soir du Nouvel An »

Viktor Orbán a utilisé son message annuel de Noël pour appeler les Européens à protéger leur culture chrétienne et a promis que la Hongrie ne «se retranchera pas derrière des blocs de béton» et ne regardera pas ses femmes et ses filles «se faire harceler le soir du Nouvel An».

« Le christianisme est une culture et une civilisation. Nous vivons dedans. Il ne s’agit pas de savoir combien de personnes vont à l’église ou combien prient honnêtement. La culture est la réalité de notre vie quotidienne … La culture chrétienne définit notre morale quotidienne », écrit le leader du Fidesz, dans un article publié dans Magyar Idők.

Orbán a visé les ennemis de sa politique, qui prétendent qu’il n’est pas chrétien s’il ne permet pas «à des millions d’extra-européenne à s’installer en Europe» selon le commandement «aime ton prochain comme toi-même» .

« Ils oublient la deuxième partie du commandement », a observé Orbán.

« S’aimer soi-même signifie aussi protéger tout ce que nous sommes et qui nous sommes. Nous aimer signifie que nous aimons notre pays, notre nation, notre famille, la culture hongroise et la civilisation européenne.  »

« Les bases de la vie européenne sont maintenant attaquées », a poursuivi le dirigeant hongrois, faisant allusion aux difficultés rencontrées par des pays comme la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne, qui poursuivent des politiques de migration de masse et de multiculturalisme.

« Nous ne voulons pas que nos marchés de Noël soient renommés, et nous ne voulons absolument pas nous retrancher derrière des blocs de béton. Nous ne voulons pas que nos masses de Noël soient entourées de peur et de détresse. Nous ne voulons pas que nos femmes, nos filles soient harcelées dans la foule du Nouvel An  »

« Ils veulent que nous arrêtions d’être ce que nous sommes. Ils veulent que nous devenions ceux que nous ne voulons pas être. Ils veulent que nous nous mélangions à des gens d’un autre monde », a-t-il dit.

« Les nations libres d’Europe, les gouvernements nationaux élus par des citoyens libres, ont une nouvelle tâche: protéger notre culture chrétienne. »

« Pas pour les autres, mais pour nous-mêmes; pour nos familles, pour notre nation, pour nos pays et pour la «patrie de notre patrie» – pour la défense de l’Europe ».

Magyar Idők via Fdesouche.com

La Hongrie et l’Autriche même combat !

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Michel Garroté  --  ÖVP et FPÖ En Marche ! Le chef de la diplomatie hongroise, Peter Szijjarto, a félicité, lundi 16 octobre 2017, le conservateur autrichien Sebastian Kurz pour sa victoire aux élections législatives autrichiennes de dimanche, saluant ses prises de position sur les migrants, proches de celles de l'exécutif hongrois. L'Autriche a basculé à droite dimanche, et si les conservateurs (ÖVP) sont arrivés nettement en tête avec 32% des suffrages, le FPÖ (parti patriotique dit Parti de la liberté) s'est classé troisième avec 26%, juste derrière les sociaux-démocrates du SPÖ, et il peut ainsi espérer négocier une place de choix au sein du prochain gouvernement de coalition.
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"Nous sommes heureux qu'un parti frère ait remporté les élections et nous sommes heureux que son candidat victorieux ait à nombre d'égards des positions analogues à celles du gouvernement magyar", a dit Peter Szijjarto. Szijjarto a ajouté s'attendre à ce que les pays d'Europe centrale et orientale, hostiles aux positions de l'exécutif européen sur les migrants - Hongrie, Pologne, Slovaquie et République tchèque - coopèrent désormais plus activement avec l'Autriche.
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Sur le papier, l'équation qui se présente au chef des conservateurs paraît simple : avec 31,7% des suffrages, en attendant les résultats définitifs, son parti ne peut pas gouverner seul. La formation patriotique FPÖ, donnée à 26%, apparaît comme le seul partenaire viable ; et une telle coalition (ÖVP-FPÖ) apparaît comme l'option la plus probable. Car en effet, les points communs entre les programmes de l'ÖVP et du FPÖ sont considérables et l'Autriche a depuis longtemps intégré le FPÖ dans le jeu politique. Le FPÖ co-dirige aujourd'hui deux des neuf exécutifs régionaux, en Haute-Autriche et au Burgenland.
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Mentionnons ici, car c'est très important au vu des résultats des toutes récentes élections autrichiennes, "L’Initiative des Trois Mers" (L'I3M)  --  qui regroupe les trois pays baltes, la Pologne, la Tchéquie, la Slovaquie, la Hongrie, l’Autriche, la Slovénie, la Croatie, la Roumanie et la Bulgarie. L'Initiative des Trois Mers (L'I3M) qui pourrait devenir une extension du "V4" ("Le Groupe de Visegrád" regroupant la Pologne, la Tchéquie, la Slovaquie et la Hongrie). Ou, formulé autrement, le "V4" pourrait devenir le noyau de "L’I3M".
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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