Viktor Orbán: La Hongrie ne peut plus se permettre de renoncer à sa souveraineté

Un obélisque de granit noir de 10 mètres a été érigé à la mémoire des victimes du communisme dans la vielle ville du capital hongrois le 19 juin 2018. Le Premier ministre Viktor Orbán a commémoré ceux qui ont été emprisonnés, exécutés ou envoyés dans des camps de concentration sous le régime soviétique.

Le premier ministre a affirmé : "Le monde libre et démocratique d'aujourd'hui peut être maintenu à seule condition que nous soyons déterminés à ne plus jamais permettre que cela puisse à nouveau arriver avec nous. La Hongrie ne peut donc plus se permettre de renoncer à sa souveraineté. "

"En Europe de l'Ouest, la gauche célébrait le communisme même après que des millions de personnes avaient été déjà tués par des dictatures rouges. Encore pire que même aujourd’hui la gauche Européenne semble voir toujours le communisme et ses péchés de façon obscure comme  si leur vision était troublée par le phénomène de réfraction. "

"Les statues des dirigeants communistes sont encore dans l'esprit de nombreux politiciens européens. lls refusent de reconnaître que le chemin vers l'unification de l'Europe commence avec la décapitation des statues de Marx et de Lénine. "

"Nous (les Hongrois) savons déjà qu'il n'existe pas une telle chose comme le système communiste humain. Le vrai visage du communisme s'appelle Goulag", a dit le Premier ministre.

Viktor Orbán a souligné que "toutes idées irréalistes, ainsi des pensées confuses et tous plans servant des intérêts étrangers devraient être tenus à l'extérieur de nos frontières et ce monument va nous toujours nous faire penser à la vigilance".

Erzsébet Meczer Président de l’association pour les ex-prisonniers politiques des Soviétiques a parlé du double standard quant au jugement des systèmes totalitaires :

"Des crimes nazis ont pu être toujours condamnés publiquement, mais le génocide communiste a été réduit au silence et réévalué. D'autre part, cela fait partie de l’histoire qu'un nom de famille allemand était suffisant pour être condamné. Il y avait seulement une différence entre les deux «ism» et c’était la couleur de leur chemise. "

Elle a ajouté : "Non seulement les dictatures fascistes étaient oppressantes et cruelles, ayant abaissé la dignité humaine, mais celles du communisme aussi."

Sceptisuisse

2 commentaires

  1. Posté par Sceptisuisse le

    L’Europe de l’ouest n’arrive peut-être pas comprendre ce que cela représente pour les hongrois et en générale pour le bloc de l’est.
    Des crimes nazis ont pu être toujours condamnés publiquement, mais le génocide communiste a été réduit au silence. Il est temps que le monde occidental prenne conscience des réalités du régime soviétiques.
    Les politiciens européens devraient tous se renseigner plus pour réaliser que la gauche est un vrai danger, et l’histoire de goulag peu connue dévoile le vrai visage du communisme. Staline a ordonné la mort de 15 à 20 millions de personnes. Personne n’a fait mieux… Il prenait un malin plaisir à donner ces ordres d’élimination.
    Environs 18-20 millions des personnes ont été déportés et torturés méchamment dans les camps de concentrations entre 1929 et 1953. Parmi ces gens il y avait des soldats nazis, mais la majorité était innocents ! Quel était le motif de ces condamnations ? L’une des premières victimes de Staline a été le koulak qui était considéré comme un paysan qui refuse la collectivisation. Les koulaks étaient l’ennemi du système parce qu’ils ne voulaient donner leurs biens à l’état (terrains, immobiliers qu’ils ont hérité de leurs pères) et ils n’étaient pas des grands fans de communisme. Les autres victimes ? Les étudiants en théologie, les écrivains, les prêtres, les patriotes, mais pour être arrêté, il suffisait d’avoir un nom allemand ou un radio à la maison, ou être au mauvais endroit au mauvais moment : il y avait des gens qui sont été enlevés dans la rue juste pour compléter le quota quotidien. Leurs familles ne les ont plus jamais revus ou éventuellement, 15 ans plus tard – physiquement et psychologiquement détruits.
    Le pire que ces gens, en rentrent dans leurs pays encore communistes ont été stigmatisés et traités comme des criminels. Orban a dit à la cérémonie de ce monument : ʺPlusieurs ont vécu le rentré dans leur pays comme s’ils auraient changé leur camp de concentration à un autre mais plus grandʺ.
    Ces témoignages brisent le cœur.
    Je recommande vivement le livre d’Alexandre Soljénitsyne : L’Archipel du Goulag qui était écrit selon les milliers des témoignages des survivants, ainsi le site http://museum.gulagmemories.eu/

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