Migrants : le patron du HCR a «honte en tant qu’Européen». Il dénonce des réactions xénophobes

Ce lundi, le traitement réservé aux candidats à l’immigration clandestine en Europe a été dénoncé par le chef du Haut-Commissariat de l’ONU aux réfugiés.

Pour le responsable de cet organisme onusien chargé des réfugiés, il est inadmissible ce qui se passe en Méditerranée et ailleurs. «En tant qu’Européen, j’ai honte qu’il ait fallu un mois pour laisser débarquer seulement 27 personnes», a notamment fait savoir Filippo Grandi en référence à la situation du cargo Maersk Etienne.

Il dénonce des réactions xénophobes

Il a profité de cette occasion pour faire le procès de ce qu’il appelle «l’externalisation» de l’asile au-delà des frontières d’un pays». «Nous ne pouvons permettre aux réactions xénophobes, qui ne servent qu’à créer un consensus facile et à attirer des voix électorales, de façonner les réponses à des problèmes certes complexes mais gérables», a notamment dénoncé le patron du Haut-Commissariat de l’ONU aux réfugiés Filippo Grandi. […]

La Nouvelle Tribune

Via Fdesouche

Migrants : la nouvelle loi italienne contre les ONG alarme l’ONU. “Il faut vérifier sa compatibilité avec le droit européen.”

L'agence onusienne pour les réfugiés dénonce la loi adoptée par le Parlement italien qui permettrait notamment de confisquer les bateaux des ONG.

Salvini alerte l'Europe et les Nations unies. Le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) de l'ONU s'est dit "inquiet" ce mardi après l'adoption par le Parlement italien d'une loi plus répressive contre les ONG qui secourent des migrants en Méditerranée. La Commission européenne a pour sa part annoncé son intention "d'analyser" la nouvelle législation italienne afin de "vérifier sa compatibilité avec le droit européen", a précisé un de ses porte-parole.

[NDLR : pour bien faire pleurer dans les chaumières, l'ONU manipule les Européens en agitant une photo exhibant une femme et un très jeune enfant, c'est-à-dire l'infime minorité des migrants. Mais la même instance se garde bien de parler des nombreux crimes de ces migrants en Europe, entre agressions sexuelles sur mineures, abus des institutions sociales et autres violences.]

 

 

[...]

Le HCR défend le "rôle inestimable" des ONG

Après l'affront de Carola Rackete, la capitaine du Sea-Watch 3 qui avait accosté de force à Lampedusa pour débarquer des migrants secourus en mer, le texte donne la possibilité d'intercepter préventivement un navire et d'infliger jusqu'à 10 ans de prison pour toute résistance. Il accroît aussi les possibilités d'écoutes et de recours pour des agents sous couverture pour lutter contre toute forme de complicité à l'immigration clandestine.

Le HCR s'est dit "inquiet de cette décision". "Imposer des amendes ou d'autres pénalités aux commandants risque de dissuader ou d'empêcher des navires privés de mener des activités de secours en mer au moment où les États européens se sont pratiquement désengagés des efforts de sauvetage en Méditerranée centrale", a expliqué l'agence de l'ONU. Pour le HCR, les ONG "jouent un rôle inestimable" dans le sauvetage des réfugiés et des migrants qui tentent de traverser la mer pour rejoindre les côtes européennes. "L'engagement et l'humanité qui les motivent ne doivent pas être criminalisés ou stigmatisés", a estimé l'agence.

[...]

Lexpress.fr

 

Rappels :

Antonio Guterres, Secrétaire général de l’ONU : « Je viens d’inaugurer une stratégie contre les discours de haine »

Migrants : l’ONU appelle à ne pas pénaliser les navires humanitaires

Danemark : un nouveau projet de loi vise à faciliter le rapatriement de tous les réfugiés dans leur pays d’origine, l’ONU s’y oppose

Pacte mondial des migrations.Selon un rapport de l’ONU, l’Europe devrait accueillir 160 millions d’immigrés avant 2025, en majorité musulmans, vidéo 4’22

La Suisse priée de mieux accueillir les mineurs non accompagnés

Les requérants d'asile mineurs qui arrivent en Suisse sans leur famille devraient bénéficier de structures particulières. L'ONU appelle à réformer la procédure pour mieux adapter les centres fédéraux d'accueil.

Par rapport à la situation dans d'autres pays, le Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR) reconnaît que la prise en charge en Suisse fonctionne bien et que les standards sont "solides".

"La réforme actuelle constitue une occasion idéale de mettre en oeuvre des aménagements souvent simples et peu coûteux", estime toutefois la cheffe du Bureau de l'agence onusienne pour la Suisse et le Liechtenstein, Anja Klug.

Sites protégés recommandés

Parmi les priorités, le HCR recommande des sites protégés, séparés selon le sexe et un enseignement scolaire adapté aux mineurs. Une personne de contact doit être responsable de chacun d'entre eux, et seule une femme devrait prendre en charge une jeune fille.

Le HCR appelle aussi à répondre aux besoins particuliers de certains requérants. Des procédures doivent être établies pour les identifier systématiquement, notamment les personnes handicapées, les personnes âgées, les femmes enceintes ou les victimes de violences.

ats/ebz

Minimiser la restriction de mouvement

Le HCR recommande encore de minimiser les restrictions à la liberté de mouvement, y compris en dehors des centres, et de protéger la vie privée et familiale des requérants. Il souhaite la garantie d'un encadrement permanent et la présence de personnel médical, mais aussi des programmes d'occupation d'utilité publique ou encore des cours de langue.Le dialogue des requérants avec la société civile doit être favorisé. Ces personnes doivent aussi pouvoir conserver leur téléphone portable et avoir accès à Internet, affirme également le HCR.

Le HCR s’inquiète d’une suspension du droit d’asile en Autriche

Le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) s’alarme aujourd’hui de la possible suspension du droit d’asile en Autriche, au lendemain de la présentation par le gouvernement d’un projet de «décret d’urgence» permettant de bloquer les migrants aux frontières. «Le décret d’urgence prévu briserait un tabou et signifierait un renoncement au droit d’asile en Autriche», s’est alarmé le HCR dans un communiqué publié à Vienne.

[...]

Source et article complet ici

Nos remerciements à Schwarze Rose pour le lien

HCR. Priorité aux droits des criminels. Aucun respect pour les victimes suisses : «L’initiative est contraire au droit international»

L'initiative de l'UDC sur le renvoi des criminels étrangers en votation le 28 février est incompatible avec des normes fondamentales du droit international, a indiqué jeudi le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Le texte ne prévoit pas de marge de manoeuvre.

L'acceptation de l'initiative pourrait avoir des conséquences importantes pour les réfugiés et les personnes sans patries, a souligné le HCR. Certaines personnes à qui la Suisse a reconnu le besoin de protection pourraient être expulsées vers des pays qui menacent leur vie. Et cela même en cas de délit mineur.

Source

Le Haut-commissariat des Nations unies aux réfugiés accuse le Danemark de bafouer les Droits de l’Homme

Le Danemark marque un virage dans sa politique d’accueil des migrants, ouvrant la voie à une spectaculaire mesure de confiscation de biens.

Selon ses détracteurs, la politique du gouvernement danois en matière d’accueil des migrants est contraire aux conventions internationales. En début d’année, le Haut-commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR) a dénoncé une réforme susceptible d’alimenter la peur et la xénophobie dans l’ensemble des pays d’accueil des migrants.

En effet, le HCR craint un effet domino. Il accuse le Danemark de bafouer la Convention européenne des droits de l’Homme (CEDH), la Convention sur les droits de l’enfant et les recommandations de l’ONU sur les réfugiés.

Mais jusqu’ici, le gouvernement danois reste inflexible malgré le déluge de condamnations. C’est le Parti populaire danois, une formation populiste de droite et allié du gouvernement qui dicte la politique d’immigration du royaume depuis plus de dix ans.

"La politique migratoire danoise se décide au Danemark, pas à Bruxelles", a déclaré Inger Støjberg,

la ministre danoise de l’Intégration et de l’Immigration, forte de l’accord passé avec les sociaux-démocrates de l’opposition qui assure au texte sur l’immigration une majorité lors d’un vote fixé au 26 janvier prochain.

Le Parlement danois siège de nouveau aujourd’hui pour des questions au gouvernement après une première session il y a quelques jours, mais il n’y a pas de nouveauté en vue. L’essentiel des critiques se concentre sur la confiscation des effets de valeur des migrants à leur arrivée au Danemark, qui est la mesure emblématique de la réforme.

Mais d’autres articles sur les conditions de séjour et le regroupement familial des migrants font également polémique. Le Danemark veut, entre autres, porter de un an actuellement à trois ans le délai avant lequel le regroupement est ouvert à certains demandeurs d’asile ne jouissant pas de statut de réfugié.

"D’après la Cour européenne des droits de l’Homme, le traitement des dossiers de regroupement familial doit être prompt, flexible et efficace", résume Jonas Christoffersen, le directeur de l’Institut danois pour les droits de l’Homme.

État membre de l’UE comptant parmi ceux ayant reçu en 2015 le plus grand nombre de migrants par habitant, le Danemark estime ne plus être en mesure de financer leur séjour ni de les intégrer. La presse nationale se fait l’écho de crispations croissantes entre la population et les migrants.

Source

Le chef du HCR veut plus de réinstallations de réfugiés syriens

Les gouvernements doivent accueillir davantage de réfugiés, a lancé jeudi le nouveau chef du Haut commissariat pour les réfugiés (HCR) Filippo Grandi. Une conférence est prévue fin mars à Genève.

"Nous devons encourager les gouvernements à faciliter le départ des réfugiés de pays qui entourent" des zones de conflit, a indiqué le nouveau Haut Commissaire de l'ONU aux réfugiés lors de sa première intervention devant la presse à Genève.

Pour Filippo Grandi, ce serait surtout un moyen d'éviter le flux important de migrants en Méditerrannée organisé par des trafiquants. "Les criminels font le travail à notre place si nous ne le faisons pas correctement", a-t-il insisté.

L'UE pointée du doigt

Filippo Grandi souhaite une meilleure répartition de la charge des réfugiés et des migrants. "Nous voyons que c'est un problème à l'intérieur de l'UE." L'Europe doit montrer l'exemple, a-t-il estimé.

La Suède, qui reçoit de nombreux réfugiés, et le Danemark ont annoncé en début de semaine le rétablissement de leurs contrôles aux frontières. "Puisque l'UE n'a pas réussi à répondre de manière coordonnée, les Etats ont réagi unilatéralement. Mais ça ne fonctionne pas", a déploré le chef du HCR.

Source RTS

Suicide européen – 60 millions de « réfugiés » en 2014

Le nombre de déplacés et de réfugiés (clandestins ?) suite aux conflits dans le monde (en terre d’islam ?) a atteint le niveau de 60 millions de personnes en 2014. C'est ce qu'indique le rapport annuel du Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) de l’ONU. Le HCR constate une « accélération saisissante » du nombre de personnes forcées à fuir, « avec 59,5 millions de « déracinés » (clandestins ?) à la fin 2014 en comparaison des 51,2 millions de l'année précédente ». Intéressant : 59,5 millions en 2014 et 51,2 millions en 2013, ça fait plus de 110 million en deux ans.

Il y a une décennie, leur nombre était de 37,5 millions, rappelle le HCR. L'augmentation depuis 2013 est la plus importante jamais enregistrée en une seule année, selon l'agence de l'ONU. En 2014 chaque jour 42’500 personnes sont devenues des réfugiés, des déplacés internes ou des demandeurs d'asile, constate le rapport (en une décennie, 2003-2013, 37,5 millions par an, ça fait 370 millions ; avec les 110 millions de 2013-2014, ça fait 470 millions).

« Nous ne sommes plus capables de ramasser les morceaux », a souligné le HCR, insistant sur l'impuissance des agences humanitaires (quel aveu !). « Nous n'avons pas les capacités, les ressources pour toutes les victimes des conflits », a-t-il dit (malgré les fortunes que nous leurs versons chaque année ?).

« Nous attendons un pic du nombre de déplacés et réfugiés pour la fin de l'année », a encore prévenu le HCR. Cette hausse majeure survient depuis 2011 avec le conflit syrien qui génère désormais le plus important déplacement de population jamais enregistré dans le monde (la majorité des clandestins sont donc des musulmans : on devrait les transporter par cargos aériens en Arabie saoudite aux frais de celle-ci).

Le HCR dénombre ces cinq dernières années au moins 14 conflits qui ont éclaté ou repris : huit en Afrique (Côte d'Ivoire, République Centrafricaine, Libye, Mali, nord du Nigeria, République démocratique du Congo, Soudan du sud et cette année Burundi), trois au Moyen Orient (Syrie, Irak, Yémen), un en Europe (Ukraine), trois en Asie, Kirghizstan, plusieurs régions de Birmanie et du Pakistan (la plupart de ces pays sont musulmans).

Les trois pays dont la population est la plus affectée sont la Syrie (7,6 millions de déplacés internes et 3,88 millions de réfugiés fin 2014), l'Afghanistan (au total 2,59 millions de personnes) et la Somalie (au total 1,1 million). Le HCR regrette les restrictions à l'accueil des réfugiés notamment en Europe.

« L'un des problèmes est l'absence de politique sur les migrations de l'Union Européenne », a déclaré le HCR, appelant les pays européens à « garder leurs frontières ouvertes ». Selon le HCR, « il faut plus de formes légales pour que les réfugiés arrivent en Europe » et il a salué « l'effort remarquable » accompli par l'Allemagne et la Norvège pour accueillir les réfugiés syriens (l’on ignorait que la politique migratoire de l’Union Européenne dépendait du très idéologue HCR…).

Le HCR estime que le meilleur moyen de lutter contre les passeurs et autres trafiquants est « de trouver les moyens légaux pour accueillir les réfugiés ». En 2014 plus de 219’000 réfugiés et migrants ont franchi dans des conditions périlleuses la Méditerranée, « c'est trois fois plus que le précédent pic de 70’000 en 2011 », note le rapport (l’Union Européenne devrait donc, logiquement, accueillir 60 millions de clandestins musulmans par an…).

Comble de l’ironie, l'Europe a dépensé 13 milliards d’euros en 15 ans, avec l’argent des contribuables, pour soi-disant lutter contre l'immigration clandestine… 15 milliards d’euros pour rien et 60 millions de clandestins potentiels. Le suicide européen coûte cher.

Michel Garroté