Guerre des gangs à Lausanne : un mort et un blessé grave

Une bagarre a éclaté entre deux groupes dimanche matin au Flon, à Lausanne. L'altercation a fait un mort et un blessé grave. Un jeune homme âgé de 19 ans, résidant à Bienne et connu de la justice (il avait déjà effectué un séjour en prison) a été interpellé.
La victime, originaire du Congo, était âgée de 20 ans et avait également déjà fait de la prison.

Une guerre de gangs

Selon Arcinfo, l'altercation fait suite à une longue rivalité entre gangs : séquestration, enlèvements, agressions. Des gangs dont les noms renvoient à leur ville et/ou leur code postal: CFD 47 (pour Chaux-de-Fonds ) affronte régulièrement le 250 ou 2CZ de Bienne.

source : https://www.20min.ch/fr/story/rixe-au-flon-les-protagonistes-nen-etaient-pas-a-leur-premiere-bagarre-728326346714

 

Suède : tribunal attaqué par des hommes masqués afin d’empêcher la tenue d’un procès pour préparation de meurtre

Un procès pour meurtre surveillé par la police en banlieue de Stockholm a fait l'objet d'une attaque violente jeudi. Une vingtaine d’hommes masqués, armés d’engins pyrotechniques, ont attaqué la police.

Vers 9 heures du matin, une bande de plus de vingt jeunes hommes masqués, liés aux gangs criminels X-Team et Bandidos, a attaqué le tribunal de district d'Attunda, en banlieue nord de Stockholm, avec de puissants engins pyrotechniques ressemblant à des bombes, appelés bangers, a rapporté Samhällsnytt. Ils en ont également lancé sur les policiers chargés de surveiller le procès et sur les renforts arrivés sur les lieux après le début de l'attaque.

Ces gangs recrutent principalement parmi les personnes issues de l'immigration.

Une dizaine d'agresseurs ont été mis en garde à vue. On ne sait pas s'ils ont ensuite été placés en détention ou aussitôt relâchés. C'est seulement l'après-midi que la police a pris le contrôle de la situation.

Le procès concerne quatre hommes accusés d'avoir planifié un massacre à l'arme automatique lors d'une fête d'enfants. Il avait été transféré d'un autre tribunal de district à la suite d'incidents violents similaires impliquant quelque 80 personnes. La police avait pu déjouer le projet de massacre à la dernière minute. […]

Swedish district court attacked by masked gang members to stop murder trial

Traduction libre Albert Coroz pour LesObservateurs.ch

Le 20Min découvre ce que nous dénonçons depuis longtemps : “Suède. Fusillades, règlements de comptes et clans mafieux gangrènent le pays”

La police et le gouvernement suédois tirent la sonnette d’alarme. Les fusillades et autres règlements de comptes violents se sont multipliés de façon inquiétante dans le plutôt paisible pays nordique.

Faisant fi des autorités au nom du clan, ces «gangs familiaux» exercent désormais une influence considérable dans plusieurs quartiers défavorisés des grandes villes suédoises, sans que le gouvernement ni la police ne trouvent de parade vraiment efficace, déplorent des experts.

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Ces familles, selon lui, sont arrivées en Suède uniquement dans le but de commettre des délits, apportant avec elles leurs systèmes parallèles.

[...]

20min.ch


Rappels :

Notre article de 2017 à ce sujet : Lorsque Trump parlait des crimes des migrants en Suède

Göteborg (Suède) : Des gangs de migrants criminels terrorisent et contrôlent la ville

Göteborg (Suède) : des milices armées installent des barrages routiers pour contrôler les voitures qui entrent dans certains quartiers

Après l’attentat en Suède, l’article ignoble du journal Libération: «On sait qui seront les victimes au long terme: les musulmans»

La Suède, « l’exemple à ne pas suivre » : « Ce pays était connu pour sa musique pop et ses magasins IKEA. Il est désormais associé aux fusillades et aux attaques à la grenade »

Suède : Alexander, 20 ans, tué pour sa veste Canada Goose. “Je l’ai attaché comme un Juif et j’ai abattu le cochon”

Suède : une star du groupe Abba s’inquiète de la criminalité clanique

Suède : Un élève étranger tabasse un autre élève. La télévision publique tente d’intimider les gens qui publient la vidéo.

Suède : Une femme politique frappée par des migrants – « Sale pute démocrate, tu vas mourir! »

Suède : Une fille de 12 ans violée par un Syrien. Une juge écologiste s’oppose à son expulsion et demande un an de prison

Suède : 15 congrégations musulmanes veulent changer la constitution suédoise – se moquer de la religion devrait être interdit

Malmö (Suède) : « Ali » frappe une femme blonde en pleine tête pour s’amuser

 

 

Göteborg (Suède) : Des gangs de migrants criminels terrorisent et contrôlent la ville

Tirs et attaques, barrages routiers illégaux et criminels lourdement armés contrôlant les citoyens - la guerre des gangs à Göteborg s'est intensifiée ces dernières semaines. La police pense avoir la situation sous contrôle.

Göteborg est en alerte rouge. La police de la deuxième plus grande ville de Suède est en état d'alerte depuis que le conflit entre les deux gangs dominants s'est aggravé en août. Elle a été déclenchée par une dispute dans une station-service qui a conduit à une fusillade.

Peu de temps après, il y a eu plusieurs fusillades et un homme a été grièvement blessé.

Bien que des gangs rivaux de deux banlieues s'affrontent, le conflit s'est étendu à d'autres parties de Göteborg. La semaine dernière, certains quartiers ont été temporairement désertés après que les habitants ont été invités à rester chez eux. Les gangs ont placé des barrages routiers où des jeunes hommes, armés, munis de gilets pare-balles et certains même masqués, contrôlent les voitures.

Les gangs n'ont pas non plus hésité à s'installer dans le centre ville animé : le mercredi après-midi, un grand nombre de criminels se sont réunis dans un hôtel près de la gare centrale pour des "pourparlers de paix". Lorsqu'ils ont été refoulés, une douzaine d'entre eux ont refusé de quitter les lieux. Seule la police a réussi à calmer la situation lors d'une opération de grande envergure.

Le chef de la police de Göteborg, Erik Nord, réfute l'affirmation selon laquelle les rues sont sous le contrôle des criminels. Selon lui, il s'agit d'une démonstration de force [...].

Erik Nord ne veut pas minimiser la peur des habitants. La police arrive aussi vite que possible. On ne sait pas encore si les pourparlers de paix entre les gangs ont été couronnés de succès.

Après une longue période de calme, la peur, la frustration et la colère face à l'escalade de la violence prévalent dans les districts touchés par la ségrégation ethnique. Le conseil municipal d'Angered, situé au nord-est de la ville, a chargé un service de sécurité d'escorter les employés des écoles, des maisons de retraite et d'autres institutions municipales sur leur lieu de travail si nécessaire.

Les clans créent des sociétés parallèles

Selon le commissaire de police Erik Nord, les barrages routiers sont une conséquence des structures sociales parallèles qui existent dans plusieurs banlieues suédoises. Le monde souterrain de Göteborg est depuis longtemps dominé par le clan Ali Khan, que la journaliste Johanna Bäckström Lerneby connaît bien après de longues années de recherches.

Dans le livre de reportage "Familjen" récemment publié, elle décrit les Ali Khans comme un vaste réseau de parents ayant un long casier judiciaire, allant de la possession d'armes à feu, du trafic de drogue, de la fraude, des menaces et de l'extorsion aux mauvais traitements et au meurtre. Le chef du clan d'Angered [NDLR : une localité en Suède située dans la commune de Göteborg] est un imam de 63 ans d'origine libanaise. Contrairement aux hommes de sa famille, l'homme qui a immigré en Suède dans les années 80 n'a pas de casier judiciaire et ne peut être inculpé d'aucun crime. Une autre branche de la famille comettrait des délits à Berlin et en Rhénanie du Nord-Westphalie. La police de Göteborg et un certain nombre d’autorités tentent depuis un certain temps de briser le pouvoir des Ali Khan dans le cadre d'un effort coordonné. Selon Bäckström Lerneby, le clan est sous surveillance policière très stricte.

 

En Suède, il existe des conflits entre plusieurs gangs, l'un d'eux se nomme "Shottaz", et un autre gang rival "Death patrol". Bien entendu, il s'agit de migrants. http://timesofsweden.com/2020/02/19/revealed-the-gangs-that-have-terrorized-sweden/

 

Des sanctions plus sévères au Danemark

L'un des problèmes de la lutte contre la criminalité des gangs est le nombre limité de recours juridiques disponibles. La Suède dispose d'un système de réduction de peine pour les jeunes de moins de 21 ans, c'est pourquoi les mineurs commettent souvent des crimes graves et même des meurtres. La situation est tout à fait différente au Danemark, comme cinq membres de la "Death patrol" ont pu en faire l'expérience. Le gang de Rinkeby, dans la banlieue de Stockholm, est depuis longtemps en guerre avec d'anciens copains qui se font appeler Shottaz - en cinq ans, au moins dix personnes ont été tuées, mais personne n'a été condamné pour meurtre jusqu'à présent. Mais vendredi, un tribunal danois a condamné trois personnes, qui sont maintenant âgées entre 20 et 25 ans, à la prison à vie, et deux, qui avaient 17 ans au moment du crime, à 20 ans de prison.

Les membres de la "Death patrol" avaient attiré des Shottaz au Danemark l'été dernier, ils ont abattu deux d'entre eux à la mitrailleuse. Etant donné que la voiture en fuite avait été retrouvée avec des traces de sang et d'armes et qu'une partie du crime avait été filmée, le juge de district n'a pas hésité : les hommes ont été condamnés non seulement pour le double meurtre, mais également pour appartenance à un gang, ce qui a doublé la peine. Un choc pour les criminels, car en Suède, ils s'en seraient mieux tirés [...].

À Stockholm, on espère un apaisement de la situation, car tous les chefs de la "Death patrol" purgent des peines et les Shottaz sont également affaiblis. Mais les experts craignent que le vide ne soit rapidement comblé. De nombreux jeunes sans emploi ni perspectives sont prêts à commettre des actes brutaux pour combler ce vide de leadership, disent-ils. En outre, les nouveaux groupes sentent l'opportunité.

Renforcée par la jurisprudence danoise, la demande de sanctions plus sévères se fait de plus en plus pressante en Suède. Afin de mettre fin à la violence brutale, il faut notamment abolir la remise pour les jeunes. Car comme l'a dit le procureur danois : "Ceux qui commettent des "crimes d'adultes" ne peuvent pas s'attendre à être traités comme des enfants.

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Nzz.ch

 

Au Tessin, les «baby gangs» inquiètent

Le phénomène de la criminalité chez les mineurs au sud des Alpes a augmenté ces dernières années. La prévention en première ligne sur le terrain manque selon qui travaille avec les jeunes

Drogues, armes, violences, vols, extorsions… Au Tessin, les «baby gangs» inquiètent. Ces jours, le rappeur local Daytona KK s’est fait agresser par un groupe de jeunes âgés entre 14 et 18 ans. Début juin, une violente bagarre impliquant des mineurs s’est déchaînée dans un bar de Bellinzone. Mi-mai, un garçon de 16 ans a été passé à tabac à Pregassona, échappant de justesse à la mort, par une dizaine de jeunes du sud du canton. Quelques mois plus tôt, cinq mineurs de Lugano étaient arrêtés après avoir menacé le père d’un ami avec un pistolet softair.

[...]

Le Temps

Nos remerciements à Vespasien et Wilhou

 

Des gangs français sévissent à Genève pour voler les motos et les scooters.

La police judiciaire les a pincés dans un contexte de recrudescence des vols de gros cubes et de puissants scooters: depuis janvier, quelque 200 motos de grosse cylindrée et 40 T-Max avaient été dérobés, la nuit, souvent au centre-ville. [...]

D. a expliqué qu’il déposait les motos dans la rue, la nuit, en France, où le commanditaire les récupérait le lendemain. Il a affirmé agir par peur. Selon lui, une bande le forçait à dérober des deux-roues pour rembourser une dette de 10 000 euros. Chaque véhicule remis réduisait l’ardoise de 500 euros. «Il s’est retrouvé englué dans cette situation à cause d’une histoire de haschisch volé qui a mal tourné et à laquelle il est étranger, déclare son avocat, Me Alex Naray. Plusieurs gangs de voleurs d’Ambilly et d’Annemasse sont actifs à Genève. Ils ont profité du jeune âge de mon client pour le contraindre.»

[...]

20Minutes.ch

Grums (Suède) : Un gang d’enfants migrants impose sa violence à la population locale

Menaces de viol, coups de matraque, jets de pierres. L'épreuve de l'année dernière pour les voisins d'un petit quartier de Grums, en Suède, se transforme de plus en plus en cauchemar. Un gang d'enfants composé de migrants âgés de 8 à 12 ans met le quartier dans une telle peur que les enfants suédois ne sortent plus pour jouer.

Les locataires d'une zone de la petite municipalité de Grums dans le Värmland, en Suède, ont trop peur de laisser sortir leurs enfants depuis qu'une bande de migrants âgés de 8 à 12 ans a commencé à harceler la région l'été dernier.

Kajsa et Malin, mères de familles, vivent dans le quartier. "Ils ont jeté des pierres, frappé des enfants avec des tuyaux d'acier et des bâtons jusqu'à ce qu'ils commencent à saigner. Le pire, c'est la prise d'étranglement qui a laissé des marques sur le cou de l'enfant. Mais il est également question de menaces sexuelles : "Je vais te baiser" ou "Je vais te violer", déclare Malin au journal suédois de l'Union des locataires, Hem och Hyra.

Le syndicat des locataires craint une recrudescence du racisme

Malin et Kajsa ont contacté l'Union suédoise locale des locataires de Grums pour obtenir de l'aide. Le syndicat des locataires a écrit une lettre à la police locale, aux services sociaux et à la société de logement Grumsbostäder, dans laquelle le syndicat demande que des mesures soient prises contre l'escalade de la situation. Dans sa lettre, le syndicat met l'accent sur la crainte d'une escalade du racisme et de la ségrégation.

"Ceux qui causent les problèmes et la violence sont les enfants des nouveaux arrivants. C'est pourquoi les voisins commencent à faire le lien entre les problèmes et les opinions xénophobes. A long terme, il en résultera un voisinage très séparé où les voisins parlent en termes de "nous et eux". Cela s'aggravera si l'on n'y met pas fin très rapidement", écrit l'Union dans sa lettre.

Aucun rapport de police

Personne n'a encore déposé de rapport de police, malgré la violence et la gravité de la situation, comme les ecchymoses sur le cou des enfants. Lors d'une récente rencontre entre les locataires, le syndicat et la police, certains locataires ont pensé qu'il serait impossible de signaler des enfants d'à peine huit ans et que la police rirait d'eux. Lennart Hynynen, policier local de Grums, est très troublé par ces incidents.

"Je n'ai pas encore tous les détails, mais d'après ce que j'ai entendu, c'est très troublant. Depuis toutes mes années en tant que policier, je n'ai jamais vu des jeunes menacer des gens comme ça et agir avec une violence aussi grave.

Crainte de représailles

La locataire Malin déclare que la situation est incontrôlable et que sa fille a de plus en plus peur de quitter l'appartement.

"L'une de mes filles pleure la nuit et veut qu'on aille dans notre caravane car elle a tellement peur. Et nous ne pouvons pas leur dire d'arrêter non plus, par peur de la vengeance. Ils mettront des ordures dans nos boîtes aux lettres ou ils attaqueront mes enfants encore davantage lorsque je ne suis pas là. En tant qu'adulte, se faire cracher au visage et se faire dire "je ne t'écoute pas parce que tu es une femme" et se faire traiter de mots que je n'utilise jamais, c'est extrêmement insultant. Cela peut paraître étrange pour quelqu'un qui ne l'a pas vécu, mais on perd tout quand un enfant vous fait de telles choses et que vous ne savez pas quoi faire", déclare Malin.

Les parents ne parlent pas suédois

Le problème a commencé il y a un an et s'est aggravé de façon incontrôlable au cours des derniers mois. Personne ne peut discuter avec les parents du gang d'enfants car ils ne parlent pas suédois. Un interprète est nécessaire à chaque contact, ce qui rend la communication plus difficile.

Le policier Lennart Hynynen confirme qu'il est tout à fait possible de signaler des enfants à la police et que les services sociaux doivent prendre en charge les cas de jeunes délinquants.

"De mon point de vue, les problèmes de ce genre viennent des parents et dans ce cas, je sais que ces parents ne parlent pas du tout suédois, donc nous ne pouvons pas vraiment dire si ces parents savent vraiment ce que font leurs enfants", précise Lennart Hynynen.

Hemhyra.seVoiceofeurope.com

Traduction Christian Hofer pour Les Observateurs.ch

 

 

 

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