La pensée unique détruit la Suisse

Notre site a déjà parlé de la série d’agressions commises à Perly, village situé à la frontière française : Série de vols violents dans un village genevois : La police engage une brigade franco-suisse pour l’enquête

Communiqué UDC. Perly : l’UDC dénonce des drames facilement évitables 5.10.2019

Genève : Les habitantes de Perly ne devraient plus se promener seules selon la police

Voir aussi : Conseils de la police : promenez-vous à plusieurs et ne montrez pas vos valeurs

À la suite de ces événements, le Matin Dimanche du 20 octobre 2019 a publié un reportage de Benjamin Pillard, intitulé: « Après l’agression d’une quatrième femme, Perly vit dans la psychose. »

Sous l’intertitre « Lacérée au moyen d’une lame de rasoir », nous lisons ces précisions : « [...] peu avant 23h, une trentenaire a été blessée au moyen d’un objet tranchant type lame de rasoir, alors qu’elle parcourait la centaine de mètres entre son domicile du centre du village et la salle communale où cette mère de famille avait participé à un cours de cuisine. À en croire la victime, son agresseur était un homme masqué par une capuche et l’aurait blessée pour la « punir » de ne pas avoir eu d’argent dans son sac. [...] »

Ce mot de « psychose » est un terme psychiatrisant, utilisé  par l’establishment pour dénigrer une peur légitime. 

Le journaliste, drillé au politiquement correct, ridiculise les habitantes de Perly qui vivent dorénavant dans la peur. Pour  les gauchistes, cette peur ne peut être considérée comme rationnelle. Une bagatelle, comme se faire lacérer gratuitement dans un paisible village, cela ne relèverait que d'une psychose collective. Le trouble mental n’est même plus du côté des criminels mais du côté des victimes. Si par miracle, l’immonde ordure - à coup sûr issue de la diversité - est un jour traduite en justice, on ne serait pas étonné que là, il ait droit à un diagnostic de psychotique et à un appel à la clémence pour des mesures thérapeutiques à la place de la prison.

Ici, comme partout dans les médias romands, le journaliste a décidé de censurer ce que représentent ces lacérations pour cette femme. Et bien entendu, contrairement aux médias britanniques, le visage et le nom du criminel ne seront jamais publiés.
Est-ce que cette jeune mère de famille portera des cicatrices au visage à vie ? Et les trois autres victimes ?  Est-ce que les dégâts causés par ces attaques barbares, signées multiculturalisme, poursuivront les victimes à vie ? Pendant que nous nous posons ces questions, d’autres personnes seront de nouveau victimes du vivre ensemble, et un clou chassera l’autre, sans que le ministère de la Vérité autorise un débat de fond, sans censure.

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Le ministère de la Vérité a également le monopole de la psychiatrisation. Les diagnostics psychiatriques fusent après les attentats pour excuser les fils d’Allah. Avoir peur de subir des conséquences du vivre-ensemble est équivalent à une psychose, par contre, parler d’hystérie climatique est un terme répréhensible.

Le 21.10 à l’émission Forum, une déléguée à l’Égalité nous a avisés que le terme d’hystérie climatique devrait être banni car il serait une insulte machiste envers les femmes.

Oskar Freysinger avait en effet cité l’« hystérie climatique » comme explication du recul de l’UDC lors des élections de la veille (40:33).
La Verte Nicole Baur, déléguée à l’Égalité du canton du Neuchâtel (tout un pédigrée) a alors tenu à préciser (44:34) : « J’aurais juste un petit conseil à donner à l’UDC. Peut-être n’utilisez pas le terme hystérie, Monsieur Freysinger, parce que hystérie renvoie à l’utérus, donc on sait très bien que c’est un terme extrêmement machiste. Si vous voulez vraiment séduire des femmes, eh bien, peut-être, changez de vocabulaire. »

Mme Baur fait allusion à l’étymologie du mot, car l’adjectif hystérique a été créé au XVIe siècle pour qualifier des femmes atteintes d’une maladie psychique dont on croyait, alors, que le siège était dans l’utérus, hysteros en grec.

Ce genre d’argument est absurde. Qui se soucie aujourd’hui du fait que séduire signifie étymologiquement « conduire hors du chemin, dévoyer » ?
Ou qu’enfant signifiait à l’origine « qui ne parle pas » ?

Faut-il bannir le mot Occident des cours de géographie, sous prétexte qu’il « renvoie » au soleil couchant, alors qu’on sait très bien que le soleil ne se « couche » pas, c’est la Terre qui tourne ?

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Oskar Freysinger, le grain de sable dans les rouages parfaitement huilés de la RTS

La veille de ce Forum, lors de la grande journée électorale, Oskar Freysinger était invité sur le plateau de la RTS et il a pu dire en direct, face caméra, que l’urgence climatique est un mensonge qui n’est qu’une manipulation de masses à des fins politiques. Freysinger a également mentionné que le droit au débat avait totalement été dénié sur le sujet et que le succès des Verts est dû à la propagande médiatique.

C’était la première fois que sur notre média public, et bien malgré lui, que la possibilité était donnée à une personne, s'exprimant clairement, d'exposer une autre opinion que le dogme climatique officiel. Cet accident n’aurait jamais dû arriver, et il a certainement causé bien de l’agitation dans les coulisses. La RTS a parfois déploré que sur les réseaux sociaux il existe de nauséabonds climatosceptiques, comparables aux négationnistes des chambres à gaz, mais c'est absolument inédit que la RTS  laisse l'accès au micro à de telles déclarations.

« Heureusement » qu’après l’intervention fracassante d’Oskar Frexsinger, il y a eu  l’interview de Virna Conti, présidente des Jeunes UDC Genève, pour réparer le bug. Virna Conti a expliqué qu’en fait, l’urgence climatique n’a rien à voir avec le clivage gauche-droite mais est un clivage générationnel. Elle croit dur comme fer qu’elle a saisi avec acuité ce qu’est  l’urgence climatique. Elle a rassuré les téléspectateurs : même des Jeunes UDC ont participé aux manifestations pour le climat. UDC, Verts, même combat. La relève UDC est assurée.

Il est bien normal que la maturation des esprits prenne du temps. Ce n’est pas que nous manquions d’indulgence face à ces fraîcheurs, mais notre époque est trop marquée par le jeunisme... et c’est bien dans ce sol que la révolution thunbergienne a pu prendre racine.
Cette jeunesse aurait bien besoin de « vieux », non pas comme Dubochet, qui fait office de sage pour la jeunesse qu’il crétinise, mais de personnes irremplaçables comme, par exemple, Yves Nidegger, pour expliquer ce qui se joue dans les coulisses de la religion climatiste.

L’hystérie climatique a coûté 12 sièges à l’UDC, sans que cette dernière n'ait eu la possibilité de s’exprimer clairement, et dans des conditions honnêtes, à ce sujet.

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Compte tenu de ces circonstances défavorables, l’UDC avait deux stratégies possibles pour les élections lorsqu’elle a constaté l’ampleur planétaire de cette nouvelle forme de révolution de couleur :

A) Limiter les dégâts et proposer aux électeurs des solutions alternatives aux taxes en attendant que l’hystérie s’essouffle.

B) Partir en guerre de communication, en contournant la censure, et faire des vidéos (Youtube, les réseaux sociaux), donner des conférences et exposer partout la vérité, dénoncer le mensonge du réchauffement anthropique.

Certes, l'option B aurait pu empêcher que Virna Conti croie qu’il n’y avait rien de politique dans les mouvements climatiques, mais même ainsi, l’UDC n’aurait pas pu faire le poids face à la déferlante de l'hystérie climatique.
De leur côté, les Verts ont tout l’establishment avec eux, de l’argent quasiment sans limite, la totalité des médias, l’enseignement, des facilités de toutes sortes, ils représentent le clergé qui a su imposer une nouvelle religion d’État.

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Monsieur Montabert a écrit : « […] Les jours qui s'annoncent vont être sombres pour la Suisse. Les Verts ne sont pas des écologistes sympas mais des extrémistes aussi à gauche que les communistes. Les taxes, les amendes, le flicage des poubelles et les interdictions vont pleuvoir. Les automobilistes vont souffrir, l'énergie va être rendue hors de prix, ce qui provoquera récession économique et appauvrissement généralisé. […] »

La montée en puissance du marxisme culturel se joue partout dans la civilisation occidentale, de l’Australie au Canada, en passant par la vieille Europe. Mais ce qui se passe en Suisse Romande avec la confiscation totale des médias par la bienpensance, associé à une très haute densité de population étrangère (dans certaines villes en Suisse Romande, moins de 20% de la population a des grands-parents suisses de souche), l'enseignement est totalement infesté par la gauche et cette situation est encore bien plus grave qu’ailleurs. Nous vivons une forme d’endoctrinement intensif de gauche sans goulag, avec une jeunesse bien plus sous influence que ne l’était la jeunesse sous le joug du communisme… avant la chute du mur.
Cette jeunesse ne sachant pas ce que signifie « penser par soi-même », ou pire encore, tout simplement « penser, réfléchir ».

Déjà bien avant ce tsunami vert, le totalitarisme des médias était parvenu à mettre en échec chaque initiative allant à l’encontre des intérêts de l’establishment... et les initiatives de l’UDC qui avaient été acceptées n’ont pas été mises en œuvre par la suite. Que va-t-il se passer maintenant ?

La diabolisation continuelle de l’UDC par les médias et le matraquage gauchiste a fini par porter ses fruits.
Les jeunes actuels sont totalement inconscients du travail de sape continuel visant à détruire la civilisation occidentale depuis mai 68.
L'arnaque d'un prétendu réchauffement climatique anthropique va-t-elle réussir à finir le job ?

Cenator

 

Jean-Luc Addor : l’UDC est le seul rempart contre l’invasion migratoire

Interview de Jean-Luc Addor par Pierre Cassen

 

Pierre Cassen : Tu es militant de l’UDC en Valais, fief d’Oskar Freysinger. Tu viens d’être élu au Conseil national, suite aux élections fédérales suisses. Peux-tu expliquer aux Français en quoi consiste cette fonction ?

Jean-Luc Addor : Le Parlement fédéral suisse se compose de deux chambres : le Conseil national (200 députés, dont je fais aujourd’hui partie), dans lequel chacun des 26 cantons est représenté selon sa population avec un minimum d’un élu et le Conseil des Etats (46 députés), dans lequel chaque canton dispose de 2 représentants quelle que soit sa population. Ces deux conseils ont exactement les mêmes compétences. Une loi ne peut ainsi être édictée que si elle est votée dans les mêmes termes au National et aux Etats. Les deux conseils se réunissent dans la même salle (on parle alors d’Assemblée fédérale) pour certaines décisions importantes et pour des élections (notamment celle des juges fédéraux) ; ainsi, le 9 décembre, l’Assemblée fédérale devra réélire le Conseil fédéral (donc, le Gouvernement suisse).

P.C : La presse annonce une progression de l’UDC, qui ferait autour de 30 % des suffrages. Quelle est ton analyse sur cette progression, et la considères-tu, par rapport à la situation que connaît la Suisse et l’Europe, à la hauteur des enjeux ?

J-L Addor : L’UDC a en effet progressé tant en suffrages (+ 2,8% pour atteindre 29,4%) que surtout en sièges (+ 11 au Conseil national, qui compte désormais 65 élus UDC). Elle a sans nul doute bénéficié de l’actualité : à longueur de journée, dans les médias classiques et surtout sur les réseaux sociaux, les Suisses assistent depuis des mois à l’afflux de « migrants » qui submergent l’Europe ; l’immigration, qui est au cœur du programme de l’UDC (dont l’initiative contre l’immigration de masse a été acceptée par le peuple en février 2014), s’est imposée comme le thème phare de la campagne, reléguant au second plan d’autres enjeux certes parfois importants eux aussi. Certes réjouissante, cette progression renforce la position de l’UDC comme premier parti de Suisse. Mais un tiers des sièges au Conseil national, beaucoup moins au Conseil des Etats (dont la composition définitive ne sera connue que dimanche prochain), probablement 2 représentants au Gouvernement fédéral, ça ne suffira pas à l’UDC pour conduire seule la politique que les Suisses ont voulu renforcer ; il faudra en effet composer avec d’autres forces politiques qui n’ont pas toujours des positions aussi claires que l’UDC, loin s’en faut, sur des sujets tels que la lutte contre l’immigration de masse et contre l’adhésion à l’Union européenne. C’est à ces formations politiques, c’est-à-dire avant tout au parti libéral-radical (un peu les Républicains…) et au parti démocrate-chrétien, qu’il appartiendra de comprendre que la gravité des enjeux, particulièrement dans le domaine de l’immigration, exige que soit suivie la politique préconisée par l’UDC.

P.C. : Les journalistes bien-pensants français reprochent aux Suisses ce vote, considérant que ton pays n’est pas confronté à l’invasion migratoire, comme d’autres pays limitrophes. Que réponds-tu à cette remarque ?

J-L Addor : Malgré le vote du 9 février 2014 contre l’immigration de masse (que les autres partis font tout pour ne pas appliquer), rien n’arrête l’immigration ; dans ce pays d’un peu plus de 8 millions d’habitants qui compte près de 2 millions d’étrangers (1 sur 4 !), nous connaissons une immigration nette de l’ordre de 75’000 étrangers supplémentaires par an. Alors que la Suisse enregistre le 2ème taux de demandes d’asile en Europe (13,76 par 100 habitants au lieu de 4,55 en France et 3,87 dans l’UE), le nombre des demandes d’asile augmente de près de 50% ; aujourd’hui déjà, on ne sait presque plus où héberger ces personnes dont chacun sait que de fait, elles ne rentreront sans doute jamais au pays. Et si l’on considère l’afflux extraordinaire de migrants qui submerge les pays voisins (et dont un part, immanquablement, frappera aux portes de la Suisse) et la masse des personnes qui se sont déjà mises en mouvement vers l’Europe depuis des pays en guerre, on comprend pourquoi le nombre a augmenté des Suisses qui voient en l’UDC le seul rempart contre le Grand Remplacement.

P.C. : Tu es l’avocat de Riposte Laïque Suisse. Comment réagis-tu au véritable harcèlement judiciaire de l’Etat français contre le site de ton client ? Cela serait-il possible en Suisse ?

J-L Addor : Riposte Laïque, c’est un mouvement citoyen qui, avec des moyens infimes, s’engage pour avertir les Français et les peuples d’Europe des dangers de l’islamisation et de son vecteur essentiel, l’immigration de masse. RL dit tout haut ce que les médias officiels et, plus encore, les gouvernements essaient trop souvent de cacher aux citoyens pour des motifs qui méritent d’être réfléchis. L’islamisation, la France n’en a que trop vu les « fruits » sanglants ces derniers temps. Dans ce contexte, il est pour le moins surprenant, choquant même que le pays des Lumières et des droits de l’homme, le pouvoir en place semble tout entreprendre pour faire taire l’une des seules voix qui a le courage de dire aux Français et aux Européens ce qui les attend s’ils restent les bras croisés. Ce qui, effectivement, s’apparente à un véritable harcèlement judiciaire serait plus difficile en Suisse, où les procureurs ne sont pas soumis aux instructions du pouvoir politique en place. Mais chez nous aussi, l’espace de la liberté d’expression tend à se réduire, en particulier sous les coups de la gauche.

P.C. : Que va changer, pour les Suisses, cette avancée de ton parti, alors que le conseil fédéral se refuse à appliquer certains votes, et envisage de remettre en cause la démocratie directe de ton pays, sous la pression de l’Union européenne ?

J-L Addor : Avec une UDC renforcée et une gauche affaiblie, les citoyens disposeront, au Parlement fédéral, d’abord, mais aussi je l’espère au Gouvernement fédéral, d’une voix plus forte pour relayer leurs décisions et faire appliquer, entre autres, les initiatives contre l’immigration de masse et pour le renvoi des étrangers criminels. Si les Suisses sont de plus en plus nombreux à faire confiance à l’UDC, c’est sans doute parce qu’ils savent que ses représentants sont les seuls vrais défenseurs de ce que les peuples européens pliant sous le jour de Bruxelles et de leurs gouvernement nous envient : la démocratie directe, moyen extraordinaire dont dispose le pays réel face à un pays légal qui parfois l’oublie, une démocratie directe qui constitue un trésor inestimable face à l’Empire antidémocratique qu’est l’Union européenne.

P.C. : Crains-tu que la folie de la politique migratoire d’Angel Merkel ait des conséquences néfastes pour la Suisse ?

J-L Addor : Par ses promesses inconsidérées, Angela Merkel a provoqué un appel d’air qui a contribué à accélérer encore l’afflux de migrants vers l’Europe. Et quand les Allemands en auront marre d’être envahis et qu’ils fermeront à leur tour leurs frontières, alors la Suisse se retrouvera aux premières loges… C’est pourquoi, avec l’UDC, je vais continuer à m’engager pour que la Suisse restaure les contrôles systématiques aux frontières, au besoin avec le soutien de l’armée, et pour la dénonciation de l’accord de Schengen, une passoire qui désarme les peuples contre l’immigration de masse aussi bien que contre la criminalité transfrontalière.

P.C. : Quels vont être les principaux objectifs de l’UDC, suite à cette victoire électorale ?

J-L Addor : Mettre en œuvre les décisions du peuple (contre l’immigration de masse, pour le renvoi des étrangers criminels) et restaurer la souveraineté de la Suisse face à l’Union européenne et aux Etats-Unis. La Suisse, peuple d’Europe au centre de notre continent, doit retrouver un courage qu’elle semble avoir perdu : celui d’en finir avec l’esprit de soumission qui a marqué la politique de la Suisse ces dernières années et de faire valoir ses atouts (car elle en a !) pour renégocier, de partenaire à partenaire, des accords bilatéraux qui, comme leur nom l’indique, doivent permettre à chacun des partenaires (et pas seulement au plus grand) de trouver son intérêt.

Propos recueillis par Pierre Cassen pour Riposte Laïque et lesobservateurs.ch

Revue de presse internationale, désinformation locale

Les élections fédérales du 18 octobre ont eu lieu dimanche dernier, comme chacun sait. Les médias étrangers ne sont pas tendres avec la Suisse. Citons par exemple ce qu'en rapporte la RTS, dont le chapeau de l'article donne le ton:

De manière générale, la presse étrangère est moins surprise par le résultat de l'UDC que par son ampleur. Certains rappellent que la Suisse n'est que peu concernée par la crise migratoire.

Les médias étrangers s'attendaient donc à une victoire de l'UDC (même si les sondages donnaient la plus grande marge de progression au PLR) et "certains" rappellent que la Suisse n'est que "peu concernée" par la crise migratoire. Apparemment, ces gens-là n'ont semble-t-il jamais entendu le vieil adage "gouverner c'est prévoir". Les médias francophones confirment cette position:

En France, Le Monde titre sur la confirmation de la "poussée de la droite populiste", alors que le Figaro parle d'une "progression spectaculaire" des démocrates du centre. Le journal donne la parole à la candidate socialiste Rebecca Ruiz pour qui "les gens ont voté guidés par la peur".

Libération met en relation la centralité de la question de l'immigration durant la campagne électorale et le fait que pour le moment "la Suisse a été épargnée par la vague de migrants qui arrivent en Europe".

Diable. Les Suisses auraient voté sur des problèmes imaginaires qu'on ne s'y prendrait pas autrement.

Zoom sur la presse étrangère

En allant voir les articles en détail, la sentence est confirmée. Le Figaro, un des plus modérés sur le parti UDC de la "droite populiste", publie un texte de l'AFP retouché par la rédaction, incluant l'inévitable commentaire d'une haut gradée de l'Armée du Bien:

"Les gens ont voté guidés par la peur", selon une candidate socialiste, Rebecca Ruiz, ajoutant que le thème des réfugiés et de l'immigration, favori de l'UDC, avait été "malheureusement très dominant dans la campagne".

Eh oui, que voulez-vous, les médias ont un peu parlé de la crise des réfugiés ces derniers jours, c'est ballot, il aurait peut-être fallu attendre le 19 octobre pour évoquer le sujet et ne pas nuire aux chances électorales des socialistes?

L'article est d'ailleurs involontairement comique en évoquant un "système complexe de proportionnelle" pour expliquer le "décalage" entre le score de l'UDC (29,5% de l'électorat) et sa représentation au Conseil National - 65 sièges au lieu des 59 mathématiques. Repensant à la représentativité de leur propre assemblée législative vis-à-vis du Front National, les Français apprécieront!

Du côté de Libération, on fait dans le convenu ; l'article explique le succès de l'UDC par ses affiches provocatrices (sachant que l'électeur de droite, particulièrement stupide, ne vote que pour l'affiche qu'il voit le plus souvent). Mais comme le texte du quotidien de gauche n'est qu'une reprise banale d'agence de presse, ne nous attardons pas outre mesure.

élections du 18 octobre 2015
Karl Marx, Rosa Luxembourg, Friedrich Engels: l'affiche des jeunes socialistes genevois
annonçait pourtant la couleur. Pourquoi n'a-t-elle pas séduit l'électorat?

(cliquez pour agrandir)

A tout seigneur tout honneur, concluons avec Le Monde, qui lui aussi regrette la "poussée" de la "droite populiste" - pardon, ai-je dit populiste? On trouve encore mieux dans le texte:

 ...le parti d’extrême droite Union démocratique du centre (UDC)...

Le "journal de référence" n'a pas osé le terme néo-nazi mais le cœur y était. Suit le commentaire obligatoire d'une autre perdante de gauche, Mme Thorens des Verts:

Les Verts et les Verts libéraux subissent de leur côté une défaite cuisante en perdant respectivement 5 et 6 sièges au Conseil national. La coprésidente des Verts suisses, Adèle Thorens Goumaz, se dit « inquiète, car c’est le prochain Parlement qui devra voter la stratégie énergétique du pays… ».

Fermez le ban.

Une sous-traitance bien pratique

On pourrait s'amuser des imprécisions de la presse étrangère lorsqu'elle parle de la Suisse. La même presse qui étale en permanence sa grande connaissance des dossiers face au bas peuple incapable de s'informer... Mais derrière les approximations l'hostilité envers l'UDC est palpable.

La plupart des articles ne sont que des reprises à peine retouchées de dépêches publiées par des agences de presse. Ce n'est d'ailleurs pas une excuse, car l'agence de presse dispose de journalistes permanents sur place, théoriquement capables de fournir une information locale exacte sans tomber dans des préjugés entretenus depuis l'extérieur. Le moins que l'on puisse dire est que le résultat n'est pas au rendez-vous.

Des trois articles des principaux quotidiens français, seul l'un d'eux est signé, celui du Monde, par "Marie Maurisse (Genève, correspondance, avec AFP)". C'est aussi le seul à oser qualifier l'UDC de parti d'extrême-droite, l'accusation la plus exagérée de tous ces compte-rendus électoraux.

D'après sa page LinkedIn, Marie Maurisse est française, correspondante au Monde, et en Suisse depuis 2008. Cela fait donc sept ans qu'elle pratique le pays. La journaliste dispose d'un site personnel rarement mis à jour mais dont les articles permettent de se faire une idée des thèmes de prédilection de la jeune femme ; après un rapide survol nous trouvons pêle-mêle:

  • La Suisse, coffre-fort du dictateur érythréen
  • Trois raffineries suisses fondent pour l’or des cartels de la drogue colombiens
  • Cette Suisse qui craint l’invasion
  • La Suisse raffine l’or illégal de Madre de Dios
  • Corée du Nord : «Kim Jong-un a caché plus de 3 milliards de dollars en Suisse»
  • « Les capitaux français ont grandement profité à la place financière suisse »
  • Suisse: femmes enceintes, au boulot !

Et ainsi de suite... Marie Maurisse est aussi passée par Le Matin Dimanche, une autre officine médiatique romande fièrement anti-UDC, à l'instar de l'Hebdo ou du Temps.

A ce qu'il semble, le qualificatif d'extrême-droite employé à l'encontre de l'UDC helvétique par Le Monde n'a rien d'un accident.

Retour à l'envoyeur

Comment critiquer une élection sans déchirer les derniers lambeaux d'intégrité dont même le plus engagé des éditorialistes cherche à se parer? Comment, sans se dévoiler, dire du mal de ces citoyens qui ont si piètrement voté?

La Revue de presse internationale est un outil parfait pour cela. Au nom de l'information, les médias internationaux rendent compte de l'actualité helvétique et se servent de leurs relais locaux dans ce but - des journalistes professionnels, installés dans le pays, fréquemment engagés idéologiquement, et qui n'hésitent pas à livrer leur interprétation toute particulière des événements.

Une fois publiés dans la presse étrangère, ces mêmes articles reviennent au pays et servent à vilipender le citoyen: "à cause de votre vote, regardez ce qu'on dit de nous à l'étranger!"

Combien de gens réalisent-ils que "la voix de l'étranger" a une source tout à fait locale? Il suffit d'une toute petite coterie de journalistes pour obtenir des textes biaisés à souhait qui seront repris, échangés, cités, rassemblés comme lorsqu'on jette un caillou dans une mare et que les vaguelettes se propagent, reviennent et s'entrechoquent longuement après que la pierre a été avalée par les eaux.

Cela ne pourrait évidemment se faire sans complicité ; de la part des rédactions étrangères qui acceptent ces textes avec complaisance pour en faire des nouvelles officielles, mais surtout d'autres journalistes locaux qui se contentent ensuite de faire des synthèses aux titres outranciers pour ensuite culpabiliser le citoyen.

Et la boucle est bouclée.

Stéphane Montabert - Sur le Web et sur Lesobservateurs.ch, le 23 octobre 2015

Mise à jour augmentée, 22.10.2015. Eclairage UW – Elections nationales suisses: “droitisation” ou faillite de l’état d’esprit socialiste et bien pensant ?– 19.10.2015

Mise à jour. 22.10.2015.

Depuis des années la gauche et les bien-pensants n’ont pas manqué d’imagination pour alimenter leur véritable haine quotidienne de l’UDC. Mais cette  haine de l’UDC en dit plus sur ceux qui la crient, comme des possédés, que sur les Suisses qui votent UDC.

Cette haine en dit aussi beaucoup sur l’état d’esprit politique réel de la très grande  majorité de la population.

Ces patriotes qui votent UDC seraient, selon l’antienne bien connue : populistes, égoïstes, repliés sur leur réduit national comme des hérissons, fermés sur l’étranger, etc.

En réalité, jamais le fossé n’a été aussi profond entre les autorités, les élites et les médias bien-pensants d’un côté et la très grande majorité de la population de l’autre. En Suisse, ce fossé est en plus prouvé empiriquement et statistiquement lors de nombreuses votations populaires.

Au lieu de condamner, de vilipender, de mépriser et maintenant de vouloir museler ce peuple en cherchant à limiter les droits populaires, cette minorité  hors sol qui n’aime pas la Suisse telle qu’elle est (persistance du fameux antisuissisme primaire, de l’autoflagellation et autre autoculpabilisation) devrait plutôt écouter ce peuple honni quand  « il vote mal », soit autrement, par exemple, que ceux qui sont prêts à se soumettre, même par anticipation, à l’UE.

Ces élections sont en réalité un puissant révélateur, général et profond, d’un grand nombre de réalités sociales, culturelles, anthropologiques et politiques enfouies, sous-jacentes, et qui apparaissent à l’occasion de ce grand catalyseur que constituent des élections générales. Nous analyserons cela de manière ininterrompue.

 

Aperçu : la Suisse, avec 25% d’étrangers, n’est nullement xénophobe, raciste, demeurée, refermée sur elle-même. On peut être à la fois patriote, attachée à la souveraineté et aux frontières, être contre l’UE, ce « machin » de plus en plus autoritaire et coupé des peuples, tout ce que la Suisse n’est pas,  et être très ouvert à l’international. Trop compliqué pour des esprits à la fois prétentieux et étroits d’esprit ?

Quant écoutera-t-on véritablement ce peuple qui gronde et bouillonnne comme jamais  et à juste titre ? Les Suisses, UDC compris, sont des gens pacifiques, profondément démocrates, attachés viscéralement à la démocratie directe et surtout ils veulent « Rester libres » : le slogan de l’UDC qui a fait mouche.

Les médias battent le record de la haine de l’UDC. Que feraient-ils sans elle, puisqu’ils en parlent tous les jours. Sans essayer de comprendre, simplement la condamnation et la morgue.

Mais l’effet boomerang est enfin là : il se révèle aussi dans les médias avec cette extraordinaire victoire de la Réinformation, totalement imprévue par les médias dominants, soit le triomphe du  rédacteur en chef  d’un nouvel hebdomadaire ( Die Weltwoche) de droite, libéral mais aussi très ouvert avec un fort accent culturel, dans le canton phare de la Suisse : Zurich. Entré en politique il n’y a que quelques mois, ce journaliste arrive en tête devant tous les autres candidats et obtient un score suisse historique et siègera donc au Parlement en tant que mieux élu !  Alors que ce journaliste et son journal sont vilipendés et diabolisés depuis des années par les médias bien-pensants chez qui le vernis idéologique tient lieu de culture. Les élus UDC, 65 conseillers nationaux, soit près du tiers du Parlement, représentent le pendant politique de cette victoire de la Réinformation.

Uli Windisch, 22 octobre 2015

Ecouter l'Eclairage :

 

 

propos recueillis le 19 octobre 2015

Elections suisses : la population a manifesté son ras-le-bol de la bien-pensance socialiste

Par l'abbé Alain René Arbez

(Reproduction autorisée  © Abbé Alain René Arbez pour Dreuz.info.)

Après les résultats des votations et les scores de l’UDC qui ont largement dépassé les prévisions ressassées en guise d’épouvantail, des journalistes se déchaînent contre cette Suisse qui vire à l’extrême droite, plombée par ses réflexes de peur, de repli, et on a droit dans les grands journaux francophones – en France mais aussi en Suisse romande – à de grands titres alarmistes, agrémentés des pires pronostics pour l’avenir. Comme lors du refus de l’adhésion à l’Union européenne… Autrement dit, les votants seraient des inconscients pathologiques prêts à plonger le pays dans l’abîme.

N’étant pas membre de l’UDC, je perçois que ce parti a rassemblé largement au-delà de ses clivages traditionnels.

Ce n’est certainement que le début d’un vaste mouvement de prise de conscience qui va se poursuivre, surtout chez les jeunes. Le premier parti de Suisse, formation de centre droit qu’on présente si souvent comme « d’extrême droite » a obtenu ce dimanche son meilleur score depuis des décennies. Des employés, des chefs d’entreprise, des retraités mais aussi des jeunes ont opté pour les candidats UDC, et le résultat final est un révélateur significatif de la situation socio-politique et surtout culturelle d’une Suisse confrontée à des défis majeurs.

Ainsi s’affirme l’exigence de revenir à des valeurs sûres et de défendre les acquis, car globalement, la situation économique et sociale de la Suisse se trouve être la meilleure des pays européens. Croissance PIB : 2 %, chômage : 3,2 %, moyenne d’espérance de vie : 87 ans.

Surprise à Zürich : le rédacteur en chef de la Weltwoche a obtenu dimanche un résultat inattendu.

Ce quinquagénaire porteur des objectifs UDC se retrouve en tête de la plus grande ville suisse pourtant très marquée socialiste. Suite aux derniers résultats de l’UDC, certains affidés de gauche ne craignent pas de stigmatiser à nouveau la Suisse comme étant xénophobe, alors même qu’elle accueille 25% d’étrangers sur son sol !

Prévenir l’islamisation du pays de manière non-violente est un véritable crime de lèse-majesté

Prévenir l’islamisation du pays de manière non-violente est un véritable crime de lèse-majesté pour la vulgate sociale de la gauche. Les médias français n’hésitent d’ailleurs pas à charrier la Suisse proprette et refermée sur elle-même, s’imaginant encore que son PIB – mis à part le chocolat – est le produit de transactions bancaires, alors que ce secteur ne représente que le 10% du résultat économique global, essentiellement bénéficiaire de l’industrie de haute précision (montres, appareils médicaux, technologies de pointe, etc) et de la recherche médicale et pharmaceutique. Il se trouve que la Suisse est en tête des nations innovantes, entre autres grâce à ses excellentes institutions de formation telles que EPFL et EPFZ, et que par ailleurs elle regroupe sur son sol les plus importantes organisations internationales.

Lasse des pressions insidieuses de l’UE, la population a manifesté son ras-le-bol des slogans répétitifs de la bien-pensance socialiste

Le vrai motif de la montée de l’UDC, c’est un changement de références au sein de la population. Dans une conjoncture de mutations économiques mondiales, de guerre terroriste, de mouvements migratoires, lasse des pressions insidieuses de l’UE, la population a manifesté son ras-le-bol des slogans répétitifs de la bien-pensance socialiste, omniprésente dans les médias et l’enseignement.

La prise de conscience est culturelle, et les Suisses refusent aujourd’hui la culpabilisation, l’intimidation à la haine de soi, distillées continuellement depuis mai 68.

Ces réseaux de la bien-pensance gauchisante sévissent depuis de nombreuses décennies dans tous les secteurs de la société occidentale et les milieux d’Eglises ne sont pas épargnés – les dérives sont multiples. Malgré le taux d’abstentions, le vote de dimanche a clairement exprimé un désir de réorientation de la société helvétique sur des valeurs fiables et une attente de décisions courageuses pour maîtriser le flux migratoire en cours. Ce qui n’exclut nullement l’accueil généreux de personnes en réel danger, selon la tradition humanitaire.

Le décalage factuel des intervenants à la radio et à la télévision est étonnant : au lendemain même de ce verdict populaire, où les citoyens ont utilisé leur bulletin de vote pour manifester leur opinion, les analyses et les interprétations de ces « spécialistes » convoqués sur les plateaux restent arrimées au registre politiquement correct habituel et aux labels culpabilisateurs : « droitisation », repli identitaire, fermeture, isolement…

Les milieux d’Eglise s’y joignent en agitant la « peur de l’autre ». Le vocabulaire marxisant se refuse à prendre en compte la demande de profond changement des logiciels sociétaux et culturels. Ceux qui idéologiquement se réclament « du peuple » n’hésiteront pas à taxer de « populistes » les citoyens qui majoritairement ont pris des options démocratiques divergentes des leurs.

Comme le constate lucidement Uli Windisch, les prises de paroles has been sont aujourd’hui clairement en surreprésentation dans les réseaux d’expression et en réel déphasage avec le sensus populi qui s’est manifesté. Il ne faut pas prendre l’Helvétie pour une lanterne rouge…

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez pour Dreuz.info.

L’UDC est prête à assumer des responsabilités gouvernementales supplémentaires

Les Suissesses et les Suisses ont une nouvelle fois fait confiance à l'UDC en la plaçant pour la cinquième fois de suite depuis 1999 à la tête de tous les partis suisses. L'UDC se concentre désormais entièrement sur la nouvelle législature et sur les importantes options politiques à prendre à l'avenir. Son premier souci est de préserver l'indépendance et l'autodétermination de la Suisse. Il s'agit notamment d'empêcher que la Suisse doive reprendre obligatoirement du droit UE et se subordonner à des juges étrangers par le biais d'un accord-cadre. En outre, il faut garantir l'application de l'article constitutionnel sur la gestion de l'immigration. Au niveau des votations populaires, l'UDC se battra pour l'initiative de mise en œuvre du renvoi des étrangers criminels et le référendum contre les avocats gratuits pour tous les requérants d’asile.

Le résultat des élections de ce jour clarifie également la situation en vue des élections générales au Conseil fédéral du 9 décembre prochain. L'UDC est prête à assumer des responsabilités gouvernementales supplémentaires comme le demandent régulièrement les autres partis. Adrian Amstutz, président du groupe parlementaire, et Toni Brunner, président de l'UDC Suisse, prendront contact à ce sujet avec les autres partis. L'UDC nommera, à côté d'Ueli Maurer qui se met à disposition pour une nouvelle période législative, au moins un autre candidat pour les élections générales au Conseil fédéral.

L'UDC s'est toujours engagée à ce que les trois partis comptant le plus de suffrages occupent deux sièges au Conseil fédéral, le septième siège revenant au quatrième parti dans l'ordre décroissant de la force électorale. Il s'agira donc de respecter la volonté des électeurs lors des prochaines élections au gouvernement. Ainsi, les partis pourront, en fonction de leur force, assumer leurs responsabilités dans l'exécutif et défendre les positions de leurs électrices et électeurs au gouvernement et dans l'administration.

L'agenda suivant a été fixé au niveau interne du parti en vue des élections générales au Conseil fédéral du 9 décembre 2015: les partis cantonaux ont jusqu'au 13 novembre 2015 pour annoncer leurs nominations définitives à l'intention de la commission interne de recherche de candidats présidée par Ernst Hasler, ancien conseiller d'Etat. Une séance extraordinaire du comité du groupe parlementaire aura lieu lundi, 16 novembre 2015 pour examiner la liste des candidats et les recommandations de la commission interne. Le groupe décidera vendredi 20 novembre quel candidat ou quels candidats il veut nominer à l'intention de l'Assemblée fédérale.

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Suisse : un clip électoral sur une chaîne de télévision… du Kosovo

C’est une conséquence de l’invasion et du droit de vote des étrangers.
En effet, c’est une des particularités du canton du Jura : les étrangers peuvent voter au niveau cantonal, et donc aussi, actuellement, pour le Conseil des Etats.

La télévision publique du Kosovo diffusait ainsi ces jours-ci avant son journal une publicité vantant les mérites du Jurassien Pierre Kohler, candidat pour le compte du « Parti chrétien-démocrate ».

« Pierre Kohler, grand ami des Albanais, grand contributeur à l’intégration des Albanais en Suisse, candidat au Conseil des Etats », affirme le slogan sur la chaîne kosovare diffusée en Suisse. Pierre Kohler y affiche un grand sourire, à côté du logo du PDC.

 

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