Allemagne : une alliance d’églises a acquis un bateau pour transporter des migrants en Europe

L'alliance d'églises United4Rescue fait un pas de plus dans ses plans pour sa propre mission de sauvetage en Méditerranée.

L'alliance a acquis le navire de recherche de Kiel "Poséidon", comme elle l'a annoncé vendredi. United4Rescue collectait depuis décembre des dons pour l'achat d'un navire adapté aux opérations de sauvetage en Méditerranée.

Selon le porte-parole de l'association, Joachim Lenz, le navire a coûté 1,5 million d'euros. D'après ces chiffres, l'alliance a contribué à hauteur de 1,1 million d'euros. Le reste de la somme sera couvert par l'organisation Sea-Watch, qui doit exploiter le navire au nom de l'alliance.

Avant que l'ancien navire de recherche puisse prendre la mer pour sa future destination, des transformations sont encore nécessaires. Il faudra notamment aménager une infirmerie et acheter des canots pneumatiques. Selon M. Lenz, les responsables veulent d'abord avoir une vue d'ensemble du travail nécessaire. Il espère que le navire sera disponible pour des opérations de sauvetage à partir de Pâques.

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L'église protestante se félicite de l'achat

Le président de l'Église protestante de Rhénanie, Manfred Rekowski, a également salué cet achat. "Le sauvetage en mer est un devoir d'État, qui n'a pas été rempli efficacement en Méditerranée depuis des années", a déclaré le président de la Chambre de l'EKD pour la migration et l'intégration. "Par conséquent, cette initiative est encore nécessaire". Le député européen Sven Giegold (Verts), l'un des co-initiateurs de l'Alliance, a déclaré : "Ce navire sauvera des vies et peut contribuer à changer la politique européenne".

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(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Op-marburg.de

La discrimination et les pressions contre les chrétiens continuent en Algérie

Fermeture prochaine de deux églises en Algérie

Les églises d’Akbou et d’Ighzer Amokrane en Algérie seront scellées dans 10 jours, ce qui porte à huit le nombre de lieux de culte chrétiens fermés dans le pays.

Les chrétiens algériens demandent la prière alors que les autorités continuent à faire campagne pour la fermeture des églises.

Le dimanche 18 août dernier rapporte le site Middle East Concern, la police s’est rendue dans les églises d’Akbou et d’Ighzer Amokrane pour informer les chrétiens que leurs bâtiments seraient scellés dans 10 jours.

Ces fermetures porteront à huit le nombre total d’églises scellées, dont sept sont affiliées à «l’Eglise protestante d’Algérie (EPA). En outre, au moins trois églises ont reçu l’ordre de cesser toutes leurs activités.

Il existe aujourd’hui des craintes légitimes qu’un plus grand nombre d’églises soient obligées de fermer leurs portes.

Depuis novembre 2017, en effet, les autorités algériennes se sont lancées dans une campagne systématique pour la fermeture des lieux de culte chrétiens et d’autres institutions chrétiennes. La plupart des églises affiliées à l’EPA ont reçu la visite de « comités de sécurité des bâtiments », qui ont inspecté les bâtiments, mais ont également demandé à voir la licence autorisant l’utilisation du bâtiment pour un culte religieux non musulman.

Depuis ces visites, plusieurs églises ont reçu l’ordre écrit de cesser toute activité et cinq églises avaient déjà été scellées par les autorités car elles n’avaient pas de permis.

Ces licences sont requises par une ordonnance de 2006 réglementant le culte religieux non musulman. A ce jour cependant, le gouvernement n’a émis aucune licence. En conséquence, il est devenu courant pour les églises de louer des locaux et d’informer les autorités municipales de leurs activités.

Chretiens.info

 

Rappels :

Pour le pape François « le populisme mène à Hitler. »

Lituanie : Le pape met en garde contre ceux qui veulent « expulser les autres » et demande « d’accueillir les différences »

Pape François : « Une société multiethnique et multiculturelle est une richesse »

Le Pape appelle les jeunes à accueillir les migrants

Le pape met en garde les chrétiens du Maroc contre tout prosélytisme

 

 

L’ancien grand cheikh de l’Azhar appelle à la démolition des églises

Par Sami Aldeeb

 

Entretien avec le conseiller Ahmed Maher sur le livre de l’ancien grand cheikh de l’Azhar appelant à la démolition des églises en Égypte.

L’émission «cri et espoir» du canal chrétien csat.tv a diffusé un dialogue de Mme Nadia Youssef mené par téléphone avec le conseiller Ahmed Maher goo.gl/3mG3de


Mme Nadia Youssef lui a demandé d’exprimer son opinion à propos du livre «L’établissement de la preuve éclatante pour la démolition des églises d’Égypte et du Caire», dont l’auteur est Ahmed Abdel Moneim Al-Damanhori, grand cheikh de l’Azhar, décédé en 1192 AH (1778 AD) (à partir de la 45e minute), et dont la couverture a été présentée à l’écran.

Le conseiller a répondu que l’auteur du livre est «un salafiste et non pas un azharite». Mme Nadia Youssef lui répéta le nom de l’auteur et son titre, grand cheikh de l’Azhar, mais Ahmed Maher affirma à nouveau que l’auteur du livre est «un salafiste et non pas un azharite».

Mme Nadia Youssef a rappelé que le livre est toujours sur le marché, et Ahmed Maher a répondu que la police de sûreté devrait faire son travail, que l’État devait le confisquer et examiner qui a accordé la licence pour le publier.

Mme Nadia Youssef a dit alors pour la troisième fois que la couverture mentionne le nom du grand cheikh de l’Azhar comme auteur, mais Ahmed Maher rétorqua de façon catégorique qu’il «exonère l’Azhar de ce livre, que ce soit dans le passé comme dans le présent», en ajoutant que «la police de sûreté et les services de renseignement doivent retirer ce livre et enquêter sur son origine». La question doit être traitée avec fermeté, ce livre étant, selon lui, contraire au texte du Coran, qui dit: «Si Dieu ne repoussait pas les humains les uns par les autres, auraient été démolis des ermitages, des églises, des lieux de prière, et des sanctuaires, où le nom de Dieu est beaucoup rappelé. Dieu secourra qui le secourt» (22:40). «Nous devons collaborer pour que les synagogues des juifs, les églises des chrétiens et les mosquées les musulmans restent protégées. Les trois doivent rester protégées. Et c’est bien cela l’islam.»

Le livre est bel et bien écrit par un ancien grand cheikh de l’Azhar

Face à l’insistance de Mme Nadia Youssef sur le fait que le livre a été écrit par un ancien grand cheikh de l’Azhar, et la négation d’Ahmed Maher affirmant que l’auteur du livre est «un salafiste et non pas un azharite», nous avons estimé nécessaire d’enquêter sur l’auteur de ce livre et son contenu.

Le livre, dont la couverture a été présentée à l’écran par Mme Nadia Youssef (à partir de la 45e minute) porte la mention suivante:
«L’établissement de la preuve éclatante pour la démolition des églises d’Égypte et du Caire»

اقامة الحجة الباهرة على هدم كنائس مصر والقاهرة

Il est écrit par Ahmed Abdel Moneim Al-Damanhori, grand cheikh de l’Azhar, décédé en 1192 AH (1778 AD). Le titre de ce livre est mentionné dans la biographie de l’auteur sur Wikipedia goo.gl/VTiDuv. Il a occupé la fonction de grand cheikh de l’Azhar de 1182 à 1190 AH (1768 à 1776 AD).

Il est publié par Dar Al-Farouk, Mansoura, en 1433 AH (2012 AD), 215 pages. Il est aussi fait mention de ce qui suit sur la couverture:

Lu, commenté et comparé à l’original par Muhammad Ibn Saleh Al-Najdi Al-Athari, chercheur en droit musulman et membre de la commission de fatwa et des recherches scientifique dans la Fondation de la réforme en Égypte, sous la supervision du cheikh Ahmed Ibn Abdul Rahman Al-Naqib. Tous les deux sont des salafistes. Le superviseur est professeur à la Faculté d’éducation, de l’Université de Mansoura goo.gl/IBWPSm

Le livre porte le numéro de dépôt 1883-2012 auprès de la Bibliothèque nationale égyptienne..
Il peut être téléchargé de plusieurs sites Internet, dont goo.gl/8dEqPW.

Muhammad Ibn Saleh Al-Najdi Al-Athari a présenté une conférence sur ce livre en trois épisodes dans une mosquée de Sinbillawain dont le titre est «L’établissement de la preuve éclatante pour la démolition des églises d’Égypte et du Caire», conférence dans laquelle il a appuyé le contenu de ce livre et s’est attaqué aux coptes:

Épisode I. youtube.com/watch?v=oC4Xdq_6lpc
Épisode II. youtube.com/watch?v=Wv_1xSD-WKw
Épisode III. youtube.com/watch?v=oUkIjI1Tllk

Le conférencier a expliqué la biographie de l’auteur, soulignant qu’il s’agit de l’ancien grand cheikh de l’Azhar Ahmed Abdel Moneim Al-Damanhori.

Autre édition de l’ouvrage de ce même grand cheikh de l’Azhar

Il existe une autre édition de ce livre publiée par la maison d’édition Maktabat Al-Nour, Mansoura, en 1434 AH = 2013 AD, 138 pages. Il est fait mention de ce qui suit sur la couverture:

«L’établissement de la preuve éclatante pour la démolition des églises d’Égypte et du Caire»

اقامة الحجة الباهرة على هدم كنائس مصر والقاهرة

Il est écrit par Ahmed Abdel Moneim Al-Damanhori, grand cheikh de l’Azhar, décédé en 1192 AH (1778 AD)
Il a été révisé par Ahmed Al-Aqour (un salafiste), enseignant dans le département de rhétorique et de critique et littérature comparée à l’Université de Fayoum goo.gl/YQdUrA

Le livre porte le numéro de dépôt 7181-2013 auprès de la Bibliothèque nationale égyptienne..
Il peut être téléchargé de plusieurs sites Internet, dont goo.gl/9xLhCK.

On peut donc déduire que le livre «L’établissement de la preuve éclatante pour la démolition des églises d’Égypte et du Caire» est bien écrit par Ahmed Abdel Moneim Al-Damanhori, ancien grand cheikh de l’Azhar. Il est sorti auprès de deux maisons d’édition, en 2012 et 2013, à Mansoura, et il fait l’objet de dépôt légal auprès de la Bibliothèque nationale égyptienne.

Articles égyptiens critiquant cet ouvrage

Article de Shafiq Taher

Shafiq Taher a écrit un article à ce sujet (dostor.org/1334979) intitulé «Le dixième Imam incite à la démolition des églises». Il s’agit d’une référence à l’auteur du livre susmentionné. L’article présente brièvement la position de l’auteur:

«Le grand cheikh Al-Damanhori partage la Terre en quatre sections:

  • Terre de l’Islam pure, dont la péninsule arabique: il y est strictement interdit de construire des églises, des lieux de culte ou des couvents.
  • Terres conquises par la force, comme l’Égypte et le Maghreb, l’Irak et d’autres: il y est strictement interdit de construire de nouvelles églises, et celles qui existent déjà doivent être détruites.
  • Terres conquises par un traité de paix, et dont les habitants peuvent y rester contre paiement de tribut (jizya) et l’impôt foncier: il y est permis de construire des églises si cela figure dans le traité de paix.
  • Villes construites par les musulmans après la conquête comme le Caire, Bagdad, Wasit, Bassora, etc.: il y est strictement interdit de construire des églises parce qu’il s’agit de villes musulmanes qui étaient auparavant des déserts ou des ruines, et elles ont été construites par les musulmans.

Dans ces quatre catégories susmentionnées, les mécréants (Al-kuffar: les dhimmis) ne peuvent manifester extérieurement leur religion ou leurs prières.»

L’article ajoute:

«Je ne suis pas partisan de la censure et de l’interdiction. Mais un tel livre négligé dans les sous-sols des vieilles bibliothèques moisies est sorti tout à coup et réimprimé rapidement dans une librairie de Mansoura en 2013 suite aux événements de la démolition de l’église d’Atfeeh et l’interdiction de la construction de l’église d’Edfou à Assouan. (…) Puis le cheik salafiste appelé Abu Hafs Ibn-al-Arabi Al-Athari en fournit une explication, diffusée sur youtube, dans une mosquée Sinbillawain. (…) Je ne pense pas que tout cela soit pure coïncidence, c’est une chose planifiée par des groupes salafistes.

J’ai lu deux fois le livre, qui porte comme titre «L’établissement de la preuve éclatante pour la démolition des églises d’Égypte et du Caire», et j’ai entendu toute l’explication, et n’y ai trouvé qu’incitation à la démolition des églises et incrimination des autorisations de construction de nouvelles églises en Égypte et au Caire, qualifiées de terres conquises par la force. Et comme le Caire a été construite par les musulmans, la construction d’églises doit y être interdite, et celles qui y existent doivent être démolies. Une question revient avec insistance dans mon esprit en lisant le livre du dixième Imam de l’Azhar Ahmed ben Abdel – Moneim Ibn Siam Ibn Youssef Al-Damanhori: Qu’est-ce que Daesh a fait et qui ne figure pas dans les livres de droit musulman, et reste  enseigné aux étudiants de l’Azhar aujourd’hui? Qu’est-ce que Daesh a fait et qui n’a pas été écrit par le grand cheikh susmentionné de l’Azhar?!»

L’article de Rabab Kamal

Rabab Kamil a écrit un article (goo.gl/oVW1gm) portant le titre du livre «L’établissement de la preuve éclatante pour la démolition des églises d’Égypte et du Caire». Elle critique ceux qui prétendent que les actes terroristes contre les églises sont des actes individuels et isolés. Elle signale que l’auteur du livre en question n’est pas un cheikh salafiste, mais bien le grand cheikh Ahmed Ibn Abdul Menem Ibn Yousef Ibn Siyam Al-Damanhori, connu sous le nom du grand cheikh Ahmed Al-Damanhori, autrefois grand cheikh de l’Azhar.

Rabab Kamal indique que l’histoire du manuscrit de ce livre a commencé quand certains chrétiens ont entrepris la construction d’une nouvelle église au Caire. Les musulmans se sont fâchés et ont demandé une fatwa du grand cheikh sur la construction et la rénovation des églises. Le grand cheikh Al-Damanhori a répondu que cela est interdit selon les quatre écoles (Hanafite, Shafi’ite, Malikite et Hanbalite), ajoutant qu’il est même interdit de réparer les édifices détruits, même si la destruction a eu lieu illégalement. Certains cheikhs salafistes se réfèrent à cette fatwa pour soutenir leurs interprétations sur la nécessité de démolir les églises, ou au moins d’en empêcher la construction et la restauration.

Parmi les partisans de ce manuscrit: Ahmed Abdel-Rahman Al-Naqib, un cheik salafiste et à la fois professeur à la Faculté d’éducation de l’Université de Mansoura et titulaire d’un doctorat en études islamiques. Rabab Kamal commente:

«Oui, nous avons un professeur universitaire dans une université publique égyptienne qui parle librement de la démolition des églises en Égypte sans être poursuivi par les tribunaux pour incitation à la violence contre les lieux de culte prévue par les articles 160 et 161 du Code pénal, et sans être questionné en vertu de la loi sur la diffamation des religions et l’incitation par la parole définie par l’article 98 de cette même loi. Et la raison est évidente: il utilise des sources islamiques pour diffamer. Devrait-il être jugé par les tribunaux étatiques, ou faut-il juger ses sources islamiques et religieuses?» Elle signale en outre qu’Ahmed Al-Naqib a écrit l’introduction de ce manuscrit publié en 2012 dans un livre portant le titre du manuscrit original et publié par la maison d’édition Dar Al-Farouk, et que le livre a reçu le numéro de dépôt légal 1883-2012 de la Bibliothèque nationale égyptienne sans la moindre objection”.

Rabab Kamal signale que le discours officiel actuel de l’Azhar comprend des fatwas permettant la construction d’églises, pour différentes raisons, dont probablement l’influence du discours politique sur l’Azhar, basé notamment sur le slogan de l’unité nationale. On ne doit pas non plus oublier que l’Azhar est une institution religieuse étatique, et pour cette raison elle ne peut être en contradiction avec le discours du gouvernement lui-même, en particulier dans le cadre d’un problème aussi épineux. On ne doit pas non plus perdre de vue la fatwa de l’actuel grand cheikh de l’Azhar Ahmed Al-Tayeb, qui a déclaré en août 2014 qu’il est licite de construire des églises, ceci toutefois à condition que la construction ne nuise pas à la sécurité nationale, comme si la construction des églises nuit à l’avenir du pays et non le terrorisme, la pauvreté, l’ignorance et l’intolérance? Nous ne pouvons pas non plus oublier la Fatwa égyptienne d’octobre 2011 qui permet une telle construction si elle n’est pas incompatibles avec les lois de l’État. Ce qui impose l’établissement d’une loi unifiée relative aux lieux de culte, et non pas une loi pour construire des seules églises.»

En même temps, Rabab Kamal signale une autre fatwa contradictoire publiée en 1997, lorsqu’on a interrogé le cheikh Attia Saqr, précédent chef du Département, à propos de la construction des églises dans les pays des musulmans (et la journaliste marque son opposition à ce que l’Égypte soit appelée pays des musulmans, car l’Egypte est le pays de tous les Égyptiens). Le cheikh Attia Saqr cita alors dans sa fatwa un récit rapporté par Ibn-Adiy de ‘Umar, du Prophète Mahomet: «Aucune église ne devrait être construire dans l’Islam.»

Rabab Kamal se demande:

«Pourquoi Al-Azhar ne critique pas les sources du manuscrit en question et ses sources? Pourquoi ne fait-il pas face au vrai problème au lieu de recourir à des fatwas complaisantes et de se soumettre au message officiel étatique?» et «Pourquoi l’Azhar ne confisque-il pas ce livre alors qu’il a obtenu le droit de saisie judiciaire de la part du ministère de la Justice en 2004? L’Azhar a fait usage de ce droit pour confisquer les écrits des romanciers et des penseurs jugés attentatoires à l’identité islamique, mais il ne trouve pas attentatoire un livre légitimant la démolition des églises bien qu’il soit en contradiction avec les fatwas officielles de l’Azhar au cours de ces dernières années.»

Dr Sami Aldeeb, Professeur des universités
Directeur du Centre de droit arabe et musulman
Traducteur du Coran en français et en anglais, et auteur de nombreux ouvrages

Couverture des deux éditions du livre «L’établissement de la preuve éclatante pour la démolition des églises d’Égypte et du Caire»

 goo.gl/9xLhCK (republié en 2013)  goo.gl/8dEqPW (republié en 2012)

LES ÉGLISES ET LES VERTS INSTRUMENTALISÉS POUR SOUTENIR L’INTÉGRISME RELIGIEUX ?

Depuis le lancement de notre initiative, pas moins de trois courriers rédigés par des représentants des églises protestantes et catholiques ont été publiés dans 24 heures afin de critiquer l’initiative populaire « Contre l’intégrisme religieux ». Dès lundi prochain, la Fédération catholique vaudoise offre trois tribunes publiques à Béatrice Métraux pour lui permettre de dire tout le mal qu’elle pense de la lutte menée par notre comité contre l’intégrisme religieux. Une telle mobilisation contre une initiative qui n’en est qu’au stade de la récolte des signatures est sans précédent dans l’histoire de notre canton. Les catholiques et protestants ainsi que les Verts vaudois ont-ils conscience qu’ils sont instrumentalisés par Béatrice Métraux ?

Par la voie de sa présidente, la Fédération catholique vaudoise a pris publiquement position contre l’initiative « Contre l’intégrisme religieux ». Deux pasteurs, dont un est député socialiste, ont fait de même. Pour ce dernier, notre comité serait curieux de connaître son interprétation du principe de la laïcité qui affirme la stricte séparation des pouvoirs politiques et religieux. Manifestement, au Parti socialiste, on n’est pas à une incohérence près et on tolère d’être à la fois un ministre du culte et un élu du peuple tout en revendiquant l’application de la laïcité.

De plus, la Fédération catholique vaudoise organise trois tribunes publiques afin d’offrir à Béatrice Métraux l’opportunité d’attaquer notre initiative sans permettre à notre comité de pouvoir défendre son texte. Ce procédé est inacceptable et s’explique probablement par le zèle du tout nouveau secrétaire général de la FEDEC, qui est un ancien député des Verts, parti d’appartenance de Béatrice Métraux. Cette dernière a donc ses entrées au sein de la Fédération catholique et n’hésite pas à user et abuser de ses relais. Pour preuve, les lieux choisis par la FEDEC – à savoir Villeneuve, Morges et Yverdon-les-Bains – pour la tenue de ses conférences ne sont pas choisis au hasard. A Villeneuve réside le vice-président de la FEDEC, Alexandre Lachat, mari d’une ancienne députée socialiste et actuelle préfète du district d’Aigle. A Morges réside Pascal Gemperli, président de l’Union vaudoise des associations musulmanes et conseiller communal Verts et, enfin, Yverdon-les-Bains est la ville de domicile de Cédric Pillonel, secrétaire général de la FEDEC et ancien député Verts.

La collusion entre les lieux choisis, les responsables des communautés catholiques et musulmanes et Béatrice Métraux – tous membres des Verts – est tellement évidente qu’il ne peut s’agir d’une simple coïncidence. Les militants écologistes vaudois savent-ils que leur parti sert de base politique aux responsables de certaines communautés religieuses ?

Les protestants et les catholiques vaudois sont-ils instrumentalisés par Béatrice Métraux grâce à ses relais dans les fédérations ecclésiastiques ? Le fait qu’elle soit contrainte d’activer ses relais témoigne de sa nervosité dans ce dossier. En effet, la reconnaissance des communautés religieuses qu’elle a rendue possible par la proclamation du règlement d’application est une Boîte de Pandore qu’elle a ouverte sans prendre les précautions nécessaires. Sans le renforcement de la loi souhaité par notre initiative pour exclure tous les effets pervers de la reconnaissance, notre canton prend le risque de devoir céder aux revendications des intégristes religieux.

Comité d'Initiative populaire Contre l'intégrisme religieux
Rue de la Louve 1
1003 Lausanne

021 806 32 90

www.contre-integrisme-religieux.ch
info@contre-integrisme-religieux.ch

 

France : Un Marocain récidiviste incendie des églises. Le procureur refuse de parler d’islamisme!

Le jeune homme de 22 ans qui a mis le feu dans deux églises de Millau puis tenté d’en incendier une troisième dans l’après-midi du 19 septembre (voir ici, ici et ), s’est, selon Le Midi Libre, « révélé incapable de prononcer un mot, face au juge Denis Goumont. Tout juste a-t-il expliqué “être énervé, ce jour-là”, en reconnaissant les faits qui lui sont reprochés », lors de sa comparution immédiate du mercredi 21 septembre. Pour Frédéric Coulomb, substitut du procureur de la République, ces crimes ne présentent aucune « connotation radicale ou islamiste ».

Soit, mais Le Midi Libre ajoute des précisions d’intérêt sur le pyromane : « Le jeune homme de 22 ans, de nationalité marocaine, était déjà connu de la justice pour des départs de feux volontaires commis à Paris et à Millau ». Il aura donc fallu attendre quatre jours pour apprendre que le pyromane était un Marocain et qu’il avait aussi sévi à Paris…

Source : Le Midi Libre, 22 septembre via christianophobie.fr

Les Eglises vaudoises lancent une action de parrainage pour les migrants “au-delà des préjugés”

Face à l'afflux de réfugiés, les Eglises du canton de Vaud ont décidé de raviver leurs réseaux de solidarité. A travers une action de parrainage, elles invitent tout un chacun à s'engager bénévolement pour l'intégration des étrangers au-delà des préjugés et des clichés. «L'accueil est l'affaire de tous», ont-elles souligné. Le canton de Vaud accueille actuellement entre 100 et 150 requérants d'asile chaque semaine et ses services peinent à faire face à l'afflux, a constaté la conseillère naitonale Cesla Amarelle.

De nombreuses initiatives émanant de divers groupements ou de particuliers se sont déjà mises en place pour apporter leur soutien à ces personnes pour la plupart totalement démunies. «Nous ne pouvons pas supprimer leurs souffrances, mais nous voulons les aider à regarder vers l’avenir». Les Eglises, tant protestante que catholique, bénéficient d’une expérience certaine dans l’accueil des migrants, depuis l’époque des boat-people vietnamiens et celle de la guerre des Balkans, a relevé Xavier Paillard, président du Conseil synodal de l’Eglise évangélique réformée du canton de Vaud (EERV). «Notre foi nous invite à une conversion pour ne pas voir en l’étranger une menace potentielle ou un danger, mais d’abord un frère ou une sœur», a renchéri Michel Racloz délégué du vicariat épiscopal du canton de Vaud (ECVD). Pour lui, cette initiative doit contribuer à atténuer les tensions, favoriser la paix sociale, surmonter les préjugés et éviter le repli sur soi et l’isolement.

Tendre la main aux migrants

Concrètement, l’action parrainages vise à démultiplier le nombre de personnes qui acceptent de tendre la main à ces migrants pour les accompagner dans leur situation de précarité, a expliqué Pascal Bregnard, responsable du département solidarité de l’ECVD. Trois types de parrainages sont prévus. Le premier est celui de mentor susceptible d’accompagner les migrants dans leur processus d’intégration en particulier pour la recherche d’un logement et d’un emploi. Le deuxième type touche le lien social au travers d’activités ponctuelles ou régulières, comme des repas solidaires, des cours de français, des activités de loisir ou des échanges amicaux.

Enfin le parrainage soutien est de type défensif, avec un appui particulier pour les cas problématiques, avec des démarches juridiques, par exemple lors de procédures de renvoi. Ces personnes seront en lien avec les groupes et les organes juridiques déjà constitués. Aujourd’hui dans le canton de Vaud, un des enjeux de l’asile est l’accueil des mineurs non accompagnés. Des parrainages sont également imaginés pour cette population fragile en partenariat avec l’Etablissement vaudois de l’accueil des migrants (EVAM). Chaque bénévole devra suivre une brève formation de base obligatoire contenant des éléments juridiques et déontologiques et quelques notions sur l’interculturalité.

Un effet «boule de neige»

Toutes ces actions se feront en concertation avec les divers services de l’Etat responsables de l’accueil des requérants, a insisté Xavier Paillard. La démarche des Eglises s’inscrit dans la complémentarité. Pour le moment au moins, les Eglises ne s’engagent pas dans la recherche et la mise à disposition de logements. «Nous avons quelques logements de dépannage, mais nous ne prévoyons pas de développer des lieux d’hébergement», relève Michel Racloz.

Les responsables de l’action de parrainage ne se donnent pas d’objectifs chiffrés quant au nombre de bénévoles. Ils espèrent un effet «boule de neige» et se disent persuadés que quelques personnes motivées sont capables d’en entraîner beaucoup d’autres. Beaucoup de paroisses sont prêtes à entrer dans la démarche, dans toutes les régions du canton, conclut Pascal Bregnard. Xavier Paillard, appelle toutes les personnes désireuses d’agir à se faire connaître. «Il est possible d’agir seul, mais être en réseau permet d’éviter des erreurs. Grâce aux formations, nous espérons pouvoir mettre les personnes intéressées en réseau.» - Maurice Page

Source

Pendant ce temps, des Chrétiens sont crucifiés par leurs gentils "frères" musulmans. Bien entendu, le seul vrai problème ce sont les "préjugés", en aucun cas le dogme qui légitime de tels actes abominables voyez-vous... On notera que pour cette église réformée, Cesla Amarelle, celle pour qui la sécurité des terroristes est plus importante que celle des Suisses, est une référence incontournable. Cela se passe de commentaire.

Belgique: “Les monastères et les abbayes doivent héberger les migrants”

Le vice-premier ministre libéral Alexander De Croo (Open Vld) souhaite que l'église catholique mette les monastères et abbayes vides à disposition de l'accueil des réfugiés. Cela permettrait d'aider le gouvernement à trouver des solutions de qualité pour l'accueil des nouveaux venus, a affirmé le ministre.

"Quand l'Eglise entreprendra-t-elle une action pour ouvrir les monastères et abbayes (vides)? ", s'est interrogé le ministre sur Twitter.

"L'Eglise fait preuve de mutisme sur ce sujet"
"J'entends le pape François réclamer plus de compassion pour les réfugiés. Mais l'Eglise en Belgique est restée à ce jour silencieuse sur le sujet", a affirmé le ministre à Belga. "D'autre part, le nouvel archevêque a déclaré qu'il allait se pencher sur la manière dont l'Eglise va gérer son patrimoine."

Le vice-premier ministre a mis la question dimanche soir sur la table du conseil des ministres restreint. Le secrétaire d'Etat à l'Asile et à la Migration, Theo Francken (N-VA) devrait prendre contact avec les instances ecclésiastiques. Alexander De Croo serait "surpris que le silence demeure à ce sujet."

Source

Accueil des migrants musulmans : on commence à enlever les croix d’églises d’Europe

C’est explicitement pour assurer un meilleur accueil des migrants musulmans qu’une église évangélique d’Oberhausen en Allemagne a proposé d’enlever les croix et les autels qui se trouvent dans l’édifice qui abritera prochainement une cinquantaine de « réfugiés ».

Suite

«Nous venons en paix»… mais nous pillons vos églises pour financer le djihad

Ci-dessus, la cathédrale de Cologne

«Nous venons en paix», c’est la chronique de Novopress sur des choses vues sur le web et les réseaux sociaux à propos de nos chers « migrants » / « réfugiés » / Bisounours… une petite pastille de vérité dans un océan de propagande aux bons sentiments… mais chut… PADAMALGAM !
Aujourd’hui, visite en Allemagne...

Suite

Quand les grandes villes d’Allemagne seront islamiques

Mise en garde : ce document est douloureux à lire.

Il y a quinze ans, lorsque l’Abbé Alain René Arbez l’a publié, beaucoup lui ont dit qu’il exagérait. Vous serez surpris par sa clairvoyance et hélas par sa justesse.

Je n’ose imaginer ce qu’ils doivent penser d’eux-mêmes aujourd’hui, ces amis qui le jugeaient excessif, et ceux qui vivaient dans le déni de réalité, en relisant l’article de 2000 à la lumière de 2015. – Jean-Patrick Grumberg

La population allemande est en telle chute libre que le 21ème siècle verra des changements considérables dans le paysage religieux du pays.

Le nombre des chrétiens va se réduire, celui des musulmans va exploser

Le nombre des chrétiens va se réduire de façon spectaculaire, tandis que celui des musulmans va exploser.

Se basant sur des projections pour les prochaines décennies, une étude de l’Eglise protestante allemande annonce la couleur sans ménagement, chiffres et études sociologiques à l’appui.

Au pays natal de la Réformation, la culture religieuse en passe d’être au premier rang n’est pas le protestantisme, à peine 10%, mais l’islam ! Pour quelque temps encore, les deux grandes Eglises chrétiennes représentent environ un tiers de la population allemande, mais d’ici peu, le christianisme ne correspondra plus qu’à une petite minorité. Or, un tel enjeu ne concerne pas seulement les Eglises, mais la société dans son ensemble.

Impact démographique

Depuis les années soixante, les Allemands ne procréent plus suffisamment pour maintenir stable le niveau de population. Pour cela, il faudrait une moyenne de 2,1 enfants par femme entre 15 et 45 ans. En 1960, on en était encore à 2,3, tandis qu’aujourd’hui l’indice de natalité s’est effondré à 1,2. (Dans les nouveaux länder, ce n’est plus que 0,9 ).

A part l’Italie et l’Espagne, l’Allemagne est le pays de l’union européenne le plus pauvre en naissances. Le poids des avortements y joue un rôle particulièrement fort : en 1999, on enregistrait 800’000 naissances pour 300’000 avortements estimés. Si ces enfants éliminés étaient venus au monde, la natalité allemande serait de 35% plus élevée, et approcherait 1,7 enfant par femme…

Dans certains quartiers, on ne voit presque plus d’enfants, il n’y pratiquement plus que des personnes âgées

Dans moins de 10 ans, ce sont donc 3 millions de jeunes gens éliminés avant la naissance qui feront défaut à la population allemande. Tant que les jardins d’enfants, écoles et universités des années 60 étaient remplies, personne ne se souciait de ces questions de peuplement ; mais la situation a tellement changé que dans certains quartiers, on ne voit presque plus d’enfants, il n’y pratiquement plus que des personnes âgées !

Etrangers majoritaires ?

Dans la ville de Dortmund, (7ème ville d’Allemagne) 5’000 enfants sont nés dans l’année. Mais presque autant n’ont pu voir le jour par avortement ; pour une ville qui compte actuellement 600’000 habitants, ce déficit permanent de naissances aura des conséquences dramatiques, puisque la perte d’un cinquième de la population, compensée par un apport extérieur d’immigrants, fera grimper la proportion totale d’étrangers au 40% des habitants de la ville !

On envisage donc sérieusement que de grandes agglomérations comme Francfort et Stuttgart voient leurs populations étrangères devenir majoritaires aux alentours de 2030… Mais ces chiffres n’expriment pas encore toute la dimension des changements en cours : ainsi, dans neuf ans, les étrangers de la tranche 20-40 ans représenteront déjà le 46% de la population de Duisbourg. Dans très peu de temps, les enfants étrangers des crèches et des écoles de plusieurs grandes villes allemandes constitueront la majorité.

A Berlin, la proportion d’étrangers de moins de 20 ans sera de 52% dans dix à douze ans.

Le nombre des Allemands, actuellement de 75 millions, tombera à 22 millions à la fin du 21ème siècle

Mais on peut encore déduire de ces chiffres que le nombre des Allemands, actuellement de 75 millions, tombera à 22 millions à la fin du 21ème siècle.

Les spécialistes en sciences sociales Meinhard Miegel et Stephanie Wahl font même le pronostic que l’identité allemande pourrait bien être entièrement laminée dès le début du 21ème siècle : l’Allemagne va vraisemblablement être peuplée en grande majorité d’immigrants et de leurs descendants.

Mais la question se pose de savoir qui sera capable, à partir de là, de défendre le patrimoine culturel allemand et européen. Il y a plus grave encore : qui transmettra la tradition chrétienne aux prochaines générations ?

Plus de 25 millions d’immigrants s’installent en Allemagne

Le département démographique des Nations Unies a exigé récemment que l’Allemagne accueille 500’000 immigrants nouveaux chaque année sur son sol, pour stabiliser son niveau de population.

Cela implique que, dans les 50 prochaines années, plus de 25 millions d’immigrants viennent s’installer en Allemagne. Dans cet état de fait, une intégration des étrangers devient absolument impensable ; selon le « Frankfurter Allgemeine », il suffit déjà d’ouvrir les yeux sur la foule que l’on croise dans n’importe quelle grande ville allemande d’aujourd’hui, pour saisir immédiatement que la soi-disant assimilation des étrangers à la culture locale est un échec !

Mutations

Une réelle intégration présuppose que des normes culturelles soient mises en valeur par la société d’accueil. Or, qui pourrait encore être intégré à cette société lorsque les enfants venus d’ailleurs constituent déjà la majorité des classes à l’école, et quand des quartiers entiers ou des villes entières sont à majorité étrangère ?

L’idée répandue que les immigrants s’assimilent parfaitement à la société d’accueil dès la troisième génération se révèle totalement irréaliste. De nombreux jeunes issus de l’immigration préfèrent s’orienter, grâce aux médias modernes, vers la langue et la culture d’origine de leurs parents plutôt que vers celles de leur pays de résidence. Ainsi, 56% des Turcs s’informent à partir de publications turques, donc islamiques, et 75% donnent la priorité aux émissions de télé venant de Turquie.

Protestants : 10%

A la fin du siècle la participation actuelle à la vie des Eglises ne sera plus qu’un souvenir

Les Eglises doivent se faire à l’idée d’un dramatique effondrement du nombre de leurs membres et de l’influence de leurs valeurs. Du fait que parmi les immigrants une part minime d’entre eux est chrétienne et une autre encore plus infime pratique sa religion, il est clair qu’à la fin du siècle la participation actuelle à la vie des Eglises ne sera plus qu’un souvenir.

Dans les états-majors ecclésiastiques, on n’a pas encore réalisé ces évidences liées à la quasi disparition de la population autochtone. Pourtant depuis une étude de 1985, on a pris conscience du fait que chaque décennie le nombre de protestants se réduit d’un dixième. Des 27 millions de membres actuels de l’Eglise on passera à 24,3 en 2010 et à 22 en 2020. A la fin du siècle, il n’y aura plus que 9 millions de protestants. Les mariages religieux sont également en net recul. En 1970, ce sont encore 270’000 enfants de parents protestants qui voyaient le jour, mais en 1998, ils ne sont plus que 121’000; chez les catholiques, le recul est moins sensible: de 285’000 en 1970, on passe à 157’000 en 1998.

Ainsi, en Allemagne, tandis que le nombre des chrétiens régresse dramatiquement, celui des musulmans ne cesse d’augmenter.

Selon une prévision du démographe Rainer Münz, le nombre d’étrangers atteindra 14,2 millions en 2030; parmi lesquels 3 à 4 millions de Turcs, 2 millions d’ex-Yougoslaves (Albanais), et 7,4 millions d’autres nationalités extérieures à l’Union européenne (dans ce groupe, la très grande majorité est aussi constituée de musulmans).

De par le fort taux de natalité qui caractérise les musulmans, leur nombre global ne fera qu’augmenter considérablement, même sans apport extérieur de nouveaux immigrants.

Plus d’un jeune musulman sur trois pour la violence

Sur le plan religieux, c’est l’islam qui va prendre la position dominante. Il serait tout à fait étonnant, par rapport aux constats faits partout ailleurs dans le monde, que cela ne s’accompagne pas de conflits.

La revendication du foulard islamique par des enseignants ou l’exigence d’appels publics du muezzin à la prière par haut-parleurs ne sont que de petits avant-goûts des problèmes à venir.

Une étude menée en 1997 par le sociologue Wilhelm Heitmayer auprès de jeunes musulmans d’Allemagne fait apparaître un étrange sentiment de supériorité de la part de ceux-ci :

  • 33,4% des interrogés estiment que le sionisme opprime l’islam.
  • Un tiers d’entre eux croient fermement être choisis par Allah pour accroître la présence de l’islam en Allemagne,
  • et 36% d’entre eux se disent militants et donc prêts à utiliser la violence contre les « infidèles ».

Les responsables d’Eglises protestantes pourront-ils dans l’avenir prendre part aussi amicalement qu’aujourd’hui à l’inauguration de chaque nouvelle mosquée, rien n’est moins sûr !

La vraie question en fin de compte ne tourne pas autour du maintien ou non de la germanité en Allemagne, mais le problème est de savoir si le pays tout entier n’est pas en train de passer d’une culture marquée par la foi chrétienne à une autre réalité déterminée par l’islam.

Dans d’autres parties du monde, des Balkans au Liban, les exemples ne manquent pas de situations de ce genre ayant tourné à la guerre civile.

L’islam n’est pas un chemin d’intégration mais de confrontation aux autres

Même le système de double-nationalité a démontré dans ces conditions qu’il ne mène nullement à l’intégration dans le pays d’accueil ; car l’islam, de par sa vision religieuse du monde, n’est pas un chemin d’intégration mais plutôt de confrontation aux autres.

Cela, on peut aisément le constater en lisant le Coran et en observant ce qui se passe dans quantité de pays dès que les musulmans deviennent pratiquement majoritaires.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez pour Dreuz.info.

(à partir d’une étude publiée par l’Eglise protestante allemande dans « idea spektrum2000, Kirche und Politik »)

Source: Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez pour Dreuz.info.

La tribune que vous n’auriez pas dû signer Monsieur Sarkozy


FRANCE-LIBYA-CONFLIT-DIPLOMACY


Une trentaine de personnalités, dont le revenant Sarkozy, le polémiste Éric Zemmour et le philosophe Alain Finkielkraut, cosignent dans Valeurs actuelles la tribune « Touche pas à mon église » pour répondre à la proposition du recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, de transformer les églises désaffectées en mosquées.

Les signataires, parmi qui se trouvent également l’ancienne ministre Jeannette Bougrab ou encore l’entrepreneur Charles Beigbeder, appellent dans ce texte -- rédigé par l’écrivain et journaliste Denis Tillinac pour l’hebdomadaire Valeurs Actuelles en kiosque jeudi 9 août 2015 -- à préserver ces sentinelles de l’âme française que sont les églises. Le magazine indique par ailleurs que 67% des Français sont opposés à l’idée avancée par Dalil Boubakeur.

En ma qualité de catholique, j’ai envie de dire : « La tribune que vous n’auriez pas dû signer Monsieur Sarkozy ». Sarkozy n’a pas tenu ses promesses électorales de 2007 envers les chrétiens. Sarkozy n’a pas tenu ses promesses électorales de 2007 envers Israël. Sarkozy a instauré les prémices du chaos islamique en Libye. Sarkozy a des relations étroites, beaucoup trop étroites, avec la monarchie islamique du Qatar.

Par conséquent, en ma qualité de catholique ami d’Israël et sceptique vis-à-vis de l’islam, je regrette que le nom de Sarkozy figure au bas de cette tribune par ailleurs lucide et courageuse.

Je ne crois pas à la sincérité de Sarkozy dans cette tribune. Je ne crois plus du tout, en quelque circonstance que ce soit, à la moindre sincérité de la part de Sarkozy. Sa présence dans « Touche pas à mon église » me fait simplement sourire et je lui réponds « toi non plus Sarkozy, ne touche pas à mon église ».

Michel Garroté, 8 juillet 2015

http://www.lepoint.fr/societe/sarkozy-et-zemmour-signent-l-appel-touche-pas-a-mon-eglise-08-07-2015-1943202_23.php

   

Déchristianisation: Le pasteur s’extasie de la transformation de son temple en vitrine sociale multiculturelle

- Des édifices religieux sont vendus, désacralisés ou désaffectés dans les cantons de Genève et Vaud.
- Temples et églises laissent place à des aménagements insolites comme un mur d’escalade sous une nef.
- En cause, le manque de fidèles et de moyens financiers des Eglises catholique et protestante.

Grandeur majestueuse d’un édifice où la voix fait écho. Ici, un orgue, là, des vitraux et au sommet parfois une croix, un clocher. Aucun doute, il s’agit bien d’un temple ou d’une église. Et pourtant à y regarder de plus près, de drôles de fidèles les occupent. Ces lieux ont en effet été vendus, désacralisés ou désaffectés. En cause? Des croyants moins fidèles, des dons qui ne suffisent plus à entretenir les édifices et des espaces devenus obsolètes. Ainsi, dans les cantons de Genève et Vaud, les idées insolites pour remettre autrement ces «églises» au milieu du village fleurissent. «Cela fait dix ans que l’association sportive Les amis montagnards a acheté l’église du Petit-Lancy», explique Isabelle Terrier, présidente de l’association. Face à l’entrée, droit devant, un mur d’escalade impressionnant est érigé sous la nef. Si le lieu a perdu son esprit religieux, l’idée d’ascension, elle, persiste. «Cette église a été construite en 1904 et a servi de lieu de culte pendant 50 ans avant d’être rachetée par une Cidrerie puis par une entreprise qui s’en servait comme dépôt de boisson», retrace la présidente.

Garder mais transformer

Du côté du temple des Pâquis, ce n’est pas le septième ciel que l’on vise mais la solidarité. A l’intérieur, dealers, sans papiers, personnes en difficulté se croisent. «Trois associations y cohabitent, raconte Dominique Hiestand, Président de l’Espace solidaire des Pâquis. Deux d’entre elles sont laïques. Ce temple permet de recevoir des personnes en difficulté à qui l’on offre un accueil d’urgence ou un service juridique». Le lieu a été transformé sous l’impulsion de l’Eglise protestante elle-même. «C’est une vitrine sociale pour l’Eglise et un modèle d’ouverture et de diversité, s’enthousiasme le pasteur Philippe Leu, chargé de l’association Evangile et travail. Mais si certains édifices comme celui-là, conservent leur âme, d’autres sont tout simplement vendus.

Manque de fidèles

«Nous avons des problèmes financiers, reconnaît Eric Vulliez, codirecteur responsable de l’immobilier de l’Eglise protestante de Genève. Pour tenir le budget et payer les pasteurs, nous vendons à regret certains biens». Sur les 51 temples existants à Genève, deux d’entre eux ont été vendus, soit le temple du Grand-Lancy et le Centre œcuménique des Avanchets. «Nous veillons à ce que les édifices vendus soient utilisés dans un but d’intérêt public», souligne-t-il. Dans le canton de Vaud, quelques lieux comme la chapelle des Terreaux à Lausanne ont été transformés. «Il est difficile de répertorier tous les lieux vendus, car nous ne sommes pas propriétaires, explique Paolo Mariani, responsable de la communication de l’Eglise protestante. Mais le constat est là, nous avons moins de fidèles par tradition donc moins de moyens aussi.»

Budget déficitaire

Même son de cloche du côté catholique. «Il existe 52 paroisses à Genève. Pour l’instant, il n’y a pas de nouveaux projets de vente, explique Guylaine Antille, chargée de communication pour l’Eglise catholique de Genève. Le budget total est néanmoins déficitaire et nous comptons sur les dons d’un noyau de 15’000 donateurs fidèles.» Dans le canton de Vaud, les édifices religieux catholiques sont plus rares et les premiers datent de 1964. Aucun n’a été vendu. Mais s’il existe encore quelques résistances, la tendance générale semble indiquer que les ventes et les transformations se poursuivront... tous azimuts.

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