Scandale CarPostal: Pour Doris Leuthard, limiter les hauts salaires est populiste.

Traduction: tout ce qui pourrait être au bénéfice des intérêts de notre peuple, de nos finances et qui pose problème à l'élite auto-proclamée devient du "populisme", le vocabulaire d'extrême gauche étant repris par les manipulateurs qui nous dirigent. Ainsi l'accusation est savamment inversée: les nantis bénéficiant de salaires de rois peuvent accuser ceux qui les financent laborieusement d'être des démagogues si ces derniers se rebiffent. L'esclavagisme moderne légitimé par le simple jeu de la rhétorique gauchiste.

On relèvera que la pécore est encore bien installée dans son siège de Conseillère fédérale alors qu'elle a promis 1,300 milliard à Juncker. Mais je vous rassure, ça ce n'était pas "populiste" puisque cela a été fait dans le dos du peuple suisse qui n'a jamais eu son mot à dire.

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Le Parlement a tenu mercredi son débat urgent après la révélation des irrégularités comptables. La conseillère fédérale a dû répondre à une foule de critiques.

leuthard

 

Matthias Reynard salue la prise de conscience générale autour de La Poste mais estime qu'il n'y a pas de vue d'ensemble et critique les hauts salaires.

Doris Leuthard estime que la question des salaires n'a rien à voir avec le problème et que c'est un faux débat. Limiter les salaires est un peu populiste, estime-t-elle.

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Nos remerciements à notre lectrice

Doris Leuthard souhaite un vote pour clarifier la relation avec l’Europe

Doris Leuthard souhaite consulter rapidement le peuple sur la question européenne afin de renforcer la position de la Suisse face à l'UE en pleine dégradation des relations entre Berne et Bruxelles.

Dans le SonntagsBlick, la présidente de la Confédération explique que la situation s'est compliquée avec l'arrivée au pouvoir de nouveaux politiciens en Europe qui comprennent mal les spécificités helvétiques.

La Suisse fait face aux pressions de la Commission européenne pour conclure un accord-cadre institutionnel entre la Suisse et l'UE, qui chapeautera la vingtaine d'accord bilatéraux existants, et que le gouvernement suisse veut ratifier d'ici la fin de 2018. La reconnaissance d'une équivalence de la Bourse suisse, essentielle pour que les banques européennes et les investisseurs correspondants puissent continuer d'acheter et de vendre des titres cotés en Suisse, a ainsi été limitée à un an.

En retour, le Conseil fédéral n'exclut pas de revoir le projet de deuxième tranche de la contribution à l'élargissement en faveur des Etats de l’Est, estimée à 1,3 milliard de francs.

>> Lire aussi: Fâchée, la Suisse réagit à la limitation de l'équivalence boursière par l'UE

Relations avec l'Europe vitales

Or Doris Leuthard relève qu'en matière d'accord-cadre, le climat en Suisse est "empoisonné", ce qui complique encore la donne. La démocrate-chrétienne, souligne l'importance d'établir des règles claires avec l'Union européenne, un partenaire avec lequel la Suisse réalise les deux-tiers de ses transactions commerciales.

D'où l’importance de consulter rapidement le peuple sur la question européenne pour clarifier le débat. "Nous devons savoir dans quelle direction aller", résume l'Argovienne.

Et la Suisse pourrait aussi se doter d'un "secrétariat d'Etat aux affaires européennes". C'est en tous cas la proposition faite par le nouveau chef du Département fédéral des affaires étrangères Ignazio Cassis. Doris Leuthard confirme que le Tessinois  "a présenté de manière informelle des idées au Conseil fédéral. Mais maintenant, il doit décider par lui-même ce qu'il veut mettre en action".

Source RTS

«No Billag»: Doris Leuthard menace encore.

La même pécore qui donne 1,3 milliard à l'UE sans aucune contrepartie vient nous donner des leçons: amusant!

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En cas de «oui» le 4 mars, la SSR ne pourrait plus financer des programmes pour la Suisse romande avec l'argent d'outre-Sarine.

Si l'initiative «No Billag» devait l'emporter le 4 mars, la Suisse serait le premier pays européen à abolir le mandat de service public pour la radio et la télévision, a souligné Doris Leuthard en lançant la campagne du Conseil fédéral.

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Nos remerciements à aldo

Doris Leuthard porte un coup fatal à l’agriculture

Communiqué de l'UDC Suisse du 12 octobre 2017

Dans son discours prononcé aujourd'hui à la foire agricole OLMA à St-Gall, Doris Leuthard, présidente de la Confédération, a demandé à l'agriculture de veiller à plus de biodiversité, de s'adapter au changement climatique et de devenir plus compétitive au niveau international pour réagir à la réduction des obstacles aux importations. En clair, Madame Leuthard n'hésite pas à porter un coup mortel à l'agriculture. Un peu plus de production de fleurs, une Suisse entretenue par des agriculteurs paysagistes, moins d'exploitations productrices, mais en lieu et place l'importation en masse de céréales, de légumes et de viande, en particulier d'Argentine, sans doute, un pays que la ministre a cité en exemple dans son exposé à côté du Pérou. Voilà manifestement sa conception de l'écologie. L'auditeur attentif n'en croit pas ses oreilles. Une présidente de la Confédération a-t-elle le droit de dire n'importe quoi? Surtout trois semaines après la claire acceptation par le peuple d'un nouvel article constitutionnel qui vise la sécurité alimentaire?

Comme chaque année, l'ouverture de la foire agricole de Suisse orientale a été marquée par une intervention d'un représentant du gouvernement fédéral. Ce rôle est revenu cette année à Doris Leuthard. Par son discours, la présidente de la Confédération a passablement gâché l'ambiance de fête de ce 75e anniversaire de l'OLMA. Les exigences qu'elle a adressées à l'agriculture suisse – plus de biodiversité, adaptation au changement climatique, adaptation au contexte commercial international – sont impossibles à réaliser simultanément. Le renforcement de l'écologie augmente les coûts de production alors que l'ouverture des frontières pousse les prix à la baisse. Les domaines agricoles suisses disparaîtront à l'exception peut-être de quelques grandes exploitations du Plateau suisse et de quelques domaines bio des montagnes produisant des spécialités.

Dans son exposé, Madame Leuthard a cité en exemple l'agriculture de l'Argentine et du Pérou. Il est évident que les conditions de production de ces pays ne sont pas comparables à celles de la Suisse. Pour couronner le tout, elle a osé qualifier de succès la suppression du contingentement laitier alors que les producteurs suisses doivent vendre leur lait largement en dessous du prix de production. Pour ces milieux, les déclarations de Madame Leuthard sonnent comme une mauvaise plaisanterie.

La déclaration de la présidente de la Confédération est d'autant plus scandaleuse qu'elle intervient trois semaines après que 80% des Suissesses et des Suisses ont approuvé un nouvel article constitutionnel sur la sécurité de l'approvisionnement alimentaire. Ce résultat devrait inciter le pouvoir politique à garantir la production nationale et non pas à la mettre en péril. Et c'est sans parler du refus que le Parlement a opposé à plusieurs reprises au libre-échange agricole. La présidente de la Confédération n'en a cure: que m'importent le peuple et le Parlement, je suis la présidente, voilà sa devise.

Les déclarations de la présidente de la Confédération doivent mettre en état d'alerte toute l'agriculture. La Suisse doit conserver ses bases vitales dont vit également le tourisme. C'est un défi lancé à tout l'espace rural et notamment à l'Union suisse des paysans qui a pu fêter l'acceptation de son initiative il y a trois semaines. Faute d'une réaction rapide et ferme, cette votation pourrait devenir une victoire à la Pyrrhus. Quant à l'UDC, elle continuera de se battre pour une agriculture indigène productrice.

Si la France va bien, la Suisse va bien

Au sortir de sa rencontre avec le frétillant président français Emmanuel Macron, voici ce que disait Doris Leuthardt dans la cour du Palais de l'Elysée. Affirmation aussi diplomatique qu'hypothétique tant il faut remonter loin dans les livres d'histoire pour trouver trace d'une France qui va bien. Gangréné par une caste politique issue de la constitution de 1958 consacrant le bipartisme, l'Hexagone n'a cessé de décliner depuis plusieurs dizaines d'années. Ce printemps, grâce à la République en Marche, la population a pu enfin exprimer le dégoût qu'elle éprouve pour ces ronge-pain toujours prompts à défendre leurs prébendes en faisant fi au besoin de la loi. On a même pu entendre un député expliquer que si la France voulait des politiciens honnêtes, il fallait les payer plus !

Emmanuel Macron a donc été sacré roi républicain peu avant de voir ses troupes débouler au Parlement. Désormais bien en place, l'homme peut se montrer sous son véritable jour. Lui qui proposait une autre politique n'a pas mis longtemps à reprendre les vieilles ficelles de ses prédécesseurs. Comme à chaque changement de majorité, la garde montante a fait savoir que la garde descendante avait laissé le palais dans un état nettement plus déplorable que prévu, ce qui contrariait la mise en œuvre des promesses électorales. Adieu donc les séduisantes baisses fiscales, les augmentations de budget, le respect inédit en France des critères de Maastricht; il faut se serrer la ceinture. Ainsi, sans concertation, le Président a fait savoir qu'il allait alléger le budget de la défense de 850 millions d'euros, chose qui n'a pas eu l'heur de plaire au Chef d'état-major des Armées. Contrairement à Emmanuel Macron, Pierre de Villiers connait son job et sait fort bien qu'on ne saurait réduire les moyens d'une troupe aussi surmenée que mal équipée. Pour l'officier, les militaires sont avant tout des hommes et des femmes engagés pour leur pays, à qui ce dernier doit octroyer les moyens nécessaires à l'accomplissement des missions qu'il leur a confiées. Emmanuel Macron, l'homme de la banque, ne saurait s'embarrasser d'aussi basses considérations. Il est le chef de cette soldatesque dont l'avis l'insupporte, il le fait savoir et vire donc son impudent contradicteur. Elégant jusqu'au bout, le monarque charge son héraut de relever lourdement que le successeur de Pierre de Villiers est un général jeune, fine allusion aux 60 ans de son prédécesseur.

Le départ de Pierre de Villiers est symptomatique de la manière dont Emmanuel Macron envisage sa fonction, celle d'un Louis XIV entouré d'une cour de ministres aux ordres. La pensée hétérodoxe sera impitoyablement chassée de son entourage pour ne garder que les béni-oui-oui dont la servilité aura été jugée suffisante. Les parlementaires ont aussi été prévenus, pas question de se soumettre à leur bon vouloir. Le président entend gouverner par ordonnances, réclame et obtient pour ce faire les pleins pouvoirs de la part d'une Assemblée nationale réduite à la fonction de chambre d'enregistrement sur le modèle européen. Pour ce qui est de la justice, bien que disposant d'une ministre aux ordres, Emmanuel Macron ne souhaite pas s'encombrer de procédures longues et fastidieuses visant à garantir l'état de droit. Comme il ne peut prolonger l'état d'urgence plus longtemps, il va simplement supprimer l'urgence pour n'en conserver que le droit. Le procédé présente un grand avantage. Les dispositions d'exception octroient de larges compétences aux préfets qui peuvent prendre de nombreuses dispositions sans solliciter l'aval de l'autorité judiciaire. Les préfets étant directement soumis au gouvernement, c'est ainsi le président qui conduit les enquêtes qu'il juge utiles.

La dérive monarchique à laquelle nous assistons ne peut que susciter les plus vives inquiétudes. Emmanuel Macron a choisi son personnel, il a fait des personnes retenues ses obligées, il sait qu'elles ne lui mettront pas de bâtons dans les roues. Il pense donc pouvoir agir à sa guise. Confiné dans la tour d'ivoire qu'il s'est lui-même construite, notre homme a malheureusement oublié que son pays est peuplé de Français, ces Français qui pourraient bien descendre dans la rue dès leur retour de vacances. Les mouvements de menton de celui qui se rappelle chef pourraient bien à ce moment ne pas suffire pour convaincre les foules.

En attendant, l'histoire nous montre qu'il n'est jamais bon pour un monarque de s'aliéner l'armée. Nombreux sont les empereurs romains liquidés par leurs prétoriens pour les avoir mal payés. La question du budget militaire, déjà.

La Côte-aux-Fées, le 21 juillet 2017                                     Yvan Perrin

Suisse: Doris Leuthard se permet de donner des leçons à Donald Trump: “On va voir si Donald Trump se calme un peu”

Christian Hofer: Cette conseillère fédérale pense pouvoir parler au nom des Suisses alors qu'elle vient de mettre notre pays dans une position diplomatique difficile. Et cela alors même que de nombreux Suisses sont favorables au nouveau président des USA. S'il y a bien une personne qui devrait se calmer après 15 jours d'une présidence symbolique, c'est bien Doris Leuthard!

On perçoit ici toute la propagande de gauche qui parvient à gangréner le cerveau de nos représentants, allant jusqu'à critiquer le fait que Trump s'exprime sur Twitter. Il est vrai que notre "élite" ne serait guère capable de faire face directement à la vindicte populaire. Et ce sont ces mêmes personnes bloquées dans leur archaïsme politique qui parlent de "progressisme".

D'autre part, cette politicienne ferait bien mieux de se taire après les violations de la Constitution dont ses pairs sont responsables, au mépris du mandat que les Suisses leur ont légué. Pire, cette pécore ose parler d'une"perte de confiance" après la trahison dont notre gouvernement est responsable.

On lui rappellera qu'elle n'est pas ici pour donner son avis sur un président américain mais pour exécuter ce que les Suisses lui disent de faire!

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Présidente de la Confédération depuis 15 jours seulement, Doris Leuthard évoque sur la RTS son inquiétude quant à l'attitude de Donald Trump et dit sa fierté de recevoir son homologue chinois Xi Jinping dès dimanche.

La semaine prochaine, le président chinois Xi Jinping sera en Suisse pour une visite d'Etat et pour le World Economic Forum. Une visite très médiatique dont la "Suisse peut être fière", estime Doris Leuthard dans le Journal du matin.

 

 

La manière d'agir de Trump est "inquiétante"

Concernant Donald Trump, l'Argovienne s'étonne de le voir agir comme un président en fonction alors que ce n'est pas encore le cas. Elle trouve également la manière d'agir du nouveau président américain "difficile" et "inquiétante" notamment à cause de ses nombreux tweets. "On va voir s'il change cette manière de gérer la politique, s'il se calme un peu ou si c'est vraiment sa manière de voir sa fonction", ajoute-t-elle.

La conseillère fédérale estime qu'il faut de la confidentialité dans les entretiens et que cette manière de communiquer n'est pas idéale et pourrait mener à une perte de confiance et à des incertitudes mauvaises pour l'économie, d'autant plus que les Etats-Unis ont un pouvoir important dans de nombreux secteurs, que ce soit l'économie ou les conflits dans le monde.

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Nos remerciements à Patrick Lambert

Suisse: Doris Leuthard met en garde contre la montée du nationalisme

La montée du nationalisme en Europe et dans le monde est un problème pour la Suisse, estime la nouvelle présidente de la Confédération Doris Leuthard (PDC). Car en tant que petit pays, la Suisse se doit de coopérer au niveau international.

Si l'on considère les salaires, les fortunes, le bas taux de chômage, le bon état de santé de la population ou l'accès à la formation, la Suisse va très bien, a dit Doris Leuthard samedi sur les ondes de la radio alémanique SRF dans l'émission "Rundschau".

Et malgré tout, on observe un certain mécontentement que les politiques ont parfois tendance à exploiter. Selon le baromètre des préoccupations, la peur du chômage et des attentats a même augmenté.

Source et article complet

Nos remerciements à Λlex Λ.

Malhonnêteté: Doris Leuthard préconise les 80 km/h sur l’autoroute en volant à plus de 1000 km/h

Christian Hofer: Déclaration qui démontre tout le mépris de ces dirigeants pour les peuples, infériorisés, culpabilisés, juste bons à payer leurs impôts. Ce n'est ni plus ni moins qu'une destruction des libertés pendant que l'oligarchie peut se pavaner dans les transports de luxe, à l'abri du stress, de la pollution et des contraintes.

Cette femme n'en est pas à son coup d'essai et ne s'est guère privée pour humilier la Suisse via une cérémonie du Gothard glauque à souhait.

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Dans la catégorie "Faites ce que je dis, pas ce que je fais" on peut difficilement trouver mieux. A bord du jet qui la ramenait d'Abu Dhabi, la conseillère fédérale a enjoint les Suisses à "être plus économe en matière d'énergie".

A peine l'entretien publié sur le Blick, les critiques ont fusé. Le conseiller national PLR Christian Wasserfallen (PLR/BE) s'est fendu d'un hashtag dénonçant le caractère "grotesque" de la déclaration. "Paroles et image sont complètement contradictoires!"

Source 29 juillet 2016

Inauguration du Gotthard : échange épistolaire entre Jean-Luc Addor et Doris Leuthard

Mercredi 25 mai 2016

 

Madame la Conseillère fédérale,

J’ai lu ce matin, dans Le Temps, que la bénédiction du tunnel de base du Gothard, le 1er juin prochain, sera faite par l’Abbé d’Einsiedeln et que celui-ci sera assisté d’un rabbin et d’un imam ; il semble qu’aucun représentant des églises protestantes de Suisse n’a été convié à se joindre à cette bénédiction.

Auriez-vous l’obligeance d’indiquer au modeste protestant que je suis pour quel motif l’on tient ainsi à l’écart une communauté aussi importante que la communauté réformée et qu’en parallèle, l’on donne une telle place à une religion qui pose des problèmes grandissants dans notre pays ?

Je vous en remercie d’avance et vous prie de croire, madame la Conseillère fédéral, à l’expression de ma haute considération.

 

Jean-Luc Addor

Conseiller national

 

 

Monsieur le Conseiller national,

Je vous remercie de votre courriel auquel je réponds volontiers comme suit :

Je peux vous assurer que l’Église réformée n’a pas du tout été laissée pour compte. Bien au contraire, l’idée initiale était de montrer le caractère unificateur du tunnel dans la bénédiction. C’est pourquoi il était prévu qu’un représentant de chaque religion (mais pas de chaque confession) accomplisse la bénédiction : un chrétien, un juif et un musulman. Cette cérémonie interreligieuse aurait dû symboliser l’unité des chrétiens (un pour tous). À notre demande, le Comité de la Communauté de travail des Églises chrétiennes en Suisse (CTEC) a désigné à l’unanimité le Père Martin Werlen comme représentant de tous les baptisés et a approuvé que cette représentation par une personne symbolise l’unité des chrétiens.

Or force est de constater que cette idée n’a pas été comprise par de nombreux croyants. Apparemment, ce qui divise les confessions chrétiennes est plus fort que ce qui les unit. Pour cette raison, lors d’une réunion présidée par le DETEC, il a été décidé que les chrétiens seraient représentés par deux personnes, l’une issue de la tradition catholique et l’autre de la tradition protestante.

Dans l’intervalle, la Fédération des Eglises protestantes de Suisse (FEPS) a nommé Simona Rauch, pasteure réformée italophone, de Vicosoprano. Madame Rauch assurera donc la cérémonie en compagnie du Père Martin Werlen et des autres représentants (un rabbin, un imam et un représentant des personnes sans appartenance religieuse).

J’espère que ces explications auront dissipé vos préoccupations.

Veuillez agréer, monsieur le Conseiller national, l’expression de mes salutations distinguées.

Doris Leuthard

Conseillère fédérale

 

Madame la Conseillère fédérale,

Je vous remercie pour votre réponse et prends acte de ce qu’au moins, les chrétiens réformés seront représentés. Je m’en félicite, évidemment. Et contrairement à vous, je n’y vois nul signe de division, mais la simple reconnaissance de la diversité des chrétiens de ce pays.

Cela étant, je me permets de vous rappeler que dans mon courriel du 11 mai dernier, j’avais soulevé une seconde question liée, elle, à la présence d’un imam pour la bénédiction de l’ouvrage qui sera inauguré le 1er juin.

A cet égard, permettez-moi de penser qu’il est inacceptable que pour participer à la bénédiction de ce que vous présentez comme la plus grande infrastructure que la Suisse ait jamais réalisée, donc pour un élément de fierté pour notre pays, vous invitiez un étranger (un Macédonien, si j’ai bien compris) à la représentativité douteuse (qu’est-ce, finalement que cette organisation faîtière dont il est président ?) et qui pourrait avoir pour le moins des liens avec des milieux islamistes radicaux à l’étranger. Permettez-moi-même d’aller plus loin et de contester la légitimité de la participation, à cette bénédiction, du représentant d’une religion qui, en Suisse, n’est ni traditionnelle ni officielle, qui est en réalité une religion politique dont certains principes sont incompatibles avec ceux de notre civilisation, voire de notre ordre juridique (je pense en particulier à une certaine idée de la dignité de la femme à laquelle nous sommes attachés – vous aussi, j’espère – dans ce pays).

Ainsi, je suis fier, évidemment, avec mes compatriotes, de ce que notre pays ait été capable de réaliser un tel ouvrage. Mais vous comprendrez, je l’espère, que je n’entends pas en revanche cautionner, même si ma présence serait fort modeste, ce que je considère comme une forme de soumission face à une religion politique conquérante dont certains représentants (peut-être d’ailleurs entre autres certains imams avec lesquels l’imam Bekim Alimi aurait des contacts si j’en crois ce que j’ai lu dans les médias) déclarent ouvertement leur hostilité à l’Occident chrétien et à notre civilisation.

Je vous prie en conséquence de bien vouloir excuser mon absence à la cérémonie et aux festivités du 1er juin.

Je vous remercie d’avance pour votre compréhension et vous prie de croire, Madame la Conseillère fédérale, à l’expression de ma haute considération.

Jean-Luc Addor, conseiller national

 

 

Pendulaires: Comment Doris Leuthard prend les Suisses pour des vaches à lait

Les pendulaires sont-ils devenus les vaches de la Confédération?

Après avoir encouragé la mobilité, les mesures se multiplient en leur défaveur: plafonnement des déductions fiscales des frais de déplacement, hausse des tarifs de l'abonnement général, projets de péage urbain.

Que ce soit en voiture ou en train, aller travailler coûte de plus en plus cher. Et la grogne monte.

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Doris Leuthard et Daniel Brélaz défendent la redevance obligatoire

En vue de la votation du 14 juin, la ministre de la Communication Doris Leuthard et le syndic de Lausanne ont défendu la généralisation de la redevance radio-TV dans un délai de trois à quatre ans.

D'ici trois à quatre ans, la redevance radio-TV devrait être généralisée. Vu que tout le monde profite du service public, il est logique que chacun apporte sa contribution, a défendu lundi la ministre de la Communication Doris Leuthard en vue de la votation du 14 juin. L'USAM fait déjà feu de tout bois contre cette révision de loi.

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La hausse du prix de l’essence se fera par paliers

Alternative à la hausse à 100 francs du prix de la vignette. En clair, si le peuple ne veut pas, le Conseil fédéral le forcera. 

L'essence ne devrait pas flamber de 12 ou 15 centimes par litre d'un coup. L'augmentation de la surtaxe sur les huiles minérales proposée en février pour financer la création du Fonds pour les routes nationales et le trafic d'agglomération (FORTA) a cristallisé les oppositions.

 

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Pour ne pas tuer dans l'oeuf une réforme qui finira devant le peuple, le gouvernement préfère en adoucir les modalités d'application. Sans trop reculer sur le fond, car les besoins de rattrapage en investissements sont là. Si rien n'est fait, il manquera plus de 1,2 milliard de francs dans la caisse routière dès 2017, a rappelé Doris Leuthard devant la presse à Berne.

 

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