Indonésie : une cathédrale visée par un attentat-suicide après la messe des Rameaux. Au moins 14 blessés.

Une explosion s’est produite dimanche à proximité de la cathédrale de Makassar, capitale de la province de Sulawesi du Sud, sur l’île de Célèbes, faisant au moins 14 blessés.

Au moins 14 personnes ont été blessées dimanche 28 mars dans un attentat-suicide qui a visé la cathédrale de Makassar, dans l’est de l’Indonésie, après la messe des Rameaux, célébration qui marque pour les chrétiens le début de la semaine sainte. L’extérieur de l’édifice du sud de l’île de Célèbes était jonché de morceaux de corps humains à la suite de cette puissante déflagration qui s’est produite vers 10 h 30, heure locale (5 h 30, à Paris).

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Lemonde.fr

« Escalade rapide » et « très préoccupante » des violations de liberté religieuse en Turquie

« L’escalade rapide de ces violations au cours des dernières semaines est très préoccupante, et elle va de pair avec des escalades comparables dans les pays où la Turquie a une présence militaire. »

L’organisation caritative International Christian Concern (ICC), qui milite pour la défense de la liberté religieuse, vient de publier un communiqué au sujet de « l’escalade des violations de la liberté religieuse en Turquie ».

Pour Claire Evans, directrice régionale d’ICC pour le Moyen-Orient, « l’escalade rapide de ces violations au cours des dernières semaines est très préoccupante, et elle va de pair avec des escalades comparables dans les pays où la Turquie a une présence militaire ». Elle l’affirme, « ces violations doivent être prises au sérieux ».

International Christian Concern dénonce une augmentation marquée des violations de la liberté religieuse signalées en Turquie depuis le début de l’année, principalement au niveau des édifices religieux, mais aussi en ce qui concerne le « manque d’intérêt de la part des autorités » à rendre justice aux victimes chrétiennes. À leurs sujets, ICC évoque le retard de procès du moine syriaque Sefer Bilecen, accusé de terrorisme, « l’absence d’enquête sérieuse » suite à la disparition des chrétiens âgés Hurmüz et Şimuni Diril, mais aussi dans le cadre de l’assassinat du journaliste arménien Hrant Dink, il y a 14 ans.

Au sujet des édifices religieux, le communiqué précise :

« Les églises historiques de Turquie sont souvent inaccessibles aux chrétiens traditionnels en raison des réglementations gouvernementales. Les églises sont considérées comme une source de revenus tant par le gouvernement (tourisme religieux) que par la société (chasseurs de trésors). Sinon, les bâtiments de l’église sont négligés par le gouvernement et souvent transformés en mosquées. »

L’organisation caritative dresse ainsi une liste des bâtiments concernés :

  • La restauration de l’église Saint-Michel de la province de Trabzon a été achevée avec l’intention d’ouvrir en tant que musée plus tard cette année.
  • Destruction de l’église arménienne St. Toros dans la province de Kütahya malgré sa désignation comme «immeuble nécessitant une protection».
  • Des fouilles fréquentes par des chasseurs de trésors ont conduit à l’ effondrement de la seule chapelle survivante du monastère Ai Dimitri dans la province de Balıkesir.
  • Les chasseurs de trésors souillent l’église Aya Yani dans la province de Bursa alors que le gouvernement a placé l’église sous conservation.
  • L’église de la Vierge Marie à Germuş est souillée par un barbecue organisé dans la province de Şanlıurfa.
  • Annonce de la transformation de l’église arménienne  Holy Trinity dans la province de Konya en un centre d’art.
  • L’église arménienne catholique de Bursa est proposée à la vente à 800 000 dollars alors qu’elle serait située sur un territoire considéré comme un patrimoine historique.
  • Le président turc Erdogan souhaite au pays un vendredi béni (fête islamique) en partageant une photo de la cathédrale arménienne de Kars transformée en mosquée.

Et International Christian Concern d’ajouter, que cette liste non-exhaustive « n’inclut pas les violations de la liberté religieuse de la Turquie qui ont eu lieu en raison de son expansionnisme militaire à travers le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord et le Caucase ».

M.C.

Infochretienne.com

340 millions de chrétiens persécutés dans le monde en 2020, les violences ont progressé de 10%

Selon le denier Index établi par l’ONG évangélique Portes ouvertes, le nombre de tués en raison de leur fois a progressé de 60 %. Le Nigéria concentre le bilan le plus macabre.

La situation s’aggrave sur le front des chrétiens persécutés : catholiques, orthodoxes, protestants, évangéliques, convertis. Selon l’index mondial annuel rendu public mercredi 13 janvier par l’association protestante évangélique Portes ouvertes, dont les publications font référence depuis 1997, les « violences antichrétiennes ont progressé de 10 % » faisant bondir le bilan total à « plus de 340 millions de chrétiens fortement persécutés pour leur foi » .

Le rouge progresse sur la carte des cinquante pays observés. D’octobre 2019 à novembre 2020, selon les données recueillies par les observateurs des églises évangéliques, « un chrétien sur six » en a été victime en Afrique, « deux sur cinq en Asie » .

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Ouest-france.fr

Inde : 3 musulmans violent une adolescente pakistanaise, et revendiquent l’avoir fait “car elle est chrétienne”

3 hommes violent une adolescente « parce qu’elle est chrétienne »

Une jeune chrétienne de 16 ans est violée par plusieurs hommes alors qu’elle circulait avec sa famille dans le district de Sheikhupura, au Pendjab.

Le drame s’est déroulé le 28 décembre dernier, au Pendjab. Une chrétienne pakistanaise âgée de 16 ans se déplaçait dans un pousse-pousse avec son père, sa sœur et d’autres membres de sa famille, quand des voleurs les ont attaqués.

Les hommes ont alors agressé sexuellement l’adolescente, qui les a suppliés, « ne fais rien à ma sœur, quoi que tu fasses, fais-le moi ».

La plus jeune sœur, âgée de 14 ans, n’a pas été touchée.

Les agresseurs ont ensuite été arrêtés par la police. Un contact de Barnabas Fund précise qu’ils ont alors dit, « nous l’avons violée car elle est chrétienne ».

[…]

L’article dans son intégralité sur Info Chrétienne

Via Fdesouche

Etat Islamique : un djihadiste français aurait acheté des esclaves sexuelles grâce à des crédits à la consommation en France et les prestations de la CAF

Dans « la Putain du califat », qui paraît le 6 janvier, notre journaliste Sara Daniel raconte, avec Benoît Kanabus, la descente aux enfers d’une Irakienne qui, pendant deux ans, a été prisonnière à Mossoul et Raqqa. […]

Marie a beau avoir 35 ans et être périmée sur un marché saturé par de très jeunes yézidies, sa religion compense largement son âge aux yeux des djihadistes. Les chrétiennes sont des perles rares, la part réservée des chefs et des alliés les plus méritants. Marie ne sait pas cela, et elle n’imagine pas non plus que la couleur de ses cheveux blonds exaspère le désir de ses geôliers : chrétienne, blonde, c’est un joyau. […]

Dans sa barbarie bureaucratique, l‘Etat islamique a même fait publier, par l’intermédiaire de son département de la recherche et de la fatwa, un manuel d’esclavage sexuel que Marie apprendra par coeur parce qu’il va régler sa vie du jour de sa capture à celui de sa libération. […] l’article 13 spécifie des conditions aux pédophiles, jusque dans la manière de pénétrer les petites filles : « Il est licite d’avoir des rapports avec l’esclave qui n’a pas atteint la puberté si son corps est propre à l’acte. Si ce n’est pas le cas, alors il faut se contenter de jouir sans coït. » […]

Abou Ossama à la guerre, Rachid à la ville, est tombé dans le commerce d’esclaves un peu par hasard. Sa première année à Raqqa, ce fils d’épiciers de Lunéville qui touchait le RSA l’a passée dans les cybercafés syriens à draguer sur Facebook et à manger des kebabs. [….] Quand l’Etat islamique a rendu licite le trafic d’esclaves, Rachid a repéré de jolies adolescentes yézidies qui récuraient les sols. Comme le garçon dodu de « Charlie et la Chocolaterie » qui passe d’une rivière de chocolat à une cascade de sirop de fraises, il s’est mis à acheter compulsivement des femmes, avec l’argent qu’il s’est procuré en France en faisant des crédits à la consommation dont il ne rembourse pas les échéances. Ce pays de « kouffars racistes » continue même à lui payer ses allocations sociales, rigole-t-il. […]

L’Obs

Via Fdesouche

 


Rappels :

Le djihadiste suisse rentré de Syrie n’ira pas en prison

Suisse : Karin Keller-Sutter s’oppose au retrait systématique de la nationalité pour les djihadistes

Droits humains: l’ONU demande à la Suisse d’aider ses djihadistes détenus à l’étranger

Bataille perdue d’Ada Marra: Une djihadiste franco-suisse va se faire retirer sa nationalité suisse, à moins qu’elle ne fasse recours.

« Jusqu’à ce que le drapeau de l’Etat islamique flotte sur Zurich » : Des djihadistes de retour en Suisse continuaient d’opérer

Un dangereux djihadiste genevois arrêté en Syrie. Il prévoyait de faire un attentat en Suisse.

Suisse : Des djihadistes de retour de Syrie ou d’Irak se trouvent en liberté

Radicalisée à Renens, la djihadiste « lausannoise » d’origine bosniaque témoigne : « La Suisse rejette les musulmans. » (Vidéo)

Bienne: Maman fière de son fils jihadiste mort en martyr. Le père aurait participé à la planification d’attentats en Suisse tout en percevant de l’argent du canton.

Des djihadistes de Bienne qui planifiaient un ou des assassinats en Suisse.

Suisse: Tous les jihadistes irakiens de l’Etat islamique ont retrouvé la liberté. Ils demandent l’asile et l’aide sociale.

Suisse : Karin Keller-Sutter s’oppose au retrait systématique de la nationalité pour les djihadistes

Vaud: Un musulman de retour du jihad sous surveillance. Il a été condamné à 6 mois de prison avec sursis.

Suisse : Les rapatriés de l’Etat Islamique n’ont même pas été condamnés à de la prison ferme

Emmanuel Macron, pourquoi n’arrivez-vous pas à dire « joyeux Noël » aux Français ?

Moi, je dis « joyeux Noël » à tous ceux que j'aime et même à tous ceux que je ne connais pas. Macron, lui, ne peut pas. Pourtant, il est le président de tous les Français et pas seulement des musulmans. Encore que, nombreux sont ceux qui, parmi eux, déposent des cadeaux au pied du sapin de Noël.

 

 

Le chef de l'Etat n'a donc pas pu, pas voulu, prononcer les mots « joyeux Noël ». Tous les autres chefs des grands Etats n'ont eu aucune difficulté à le faire. Boris Johnson a dit « joyeux  Noël » aux Britanniques. Donald Trump et Joe Biden en ont fait de même pour les Américains. Même Erdogan, pieux musulman s'il en est, a imité leur exemple.

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Atlantico.fr

Nigeria : la veille de Noël, les djihadistes de Boko Haram ont attaqué un village majoritairement chrétien, où ils ont tué au moins 11 personnes, brûlé une église et enlevé un prêtre

Suite à l'article que nous avons déjà publié ici.

 

 

 

 

Via Fdesouche 

 

Egypte : 3 musulmans acquittés après des sévices contre une copte qui avait été dévêtue et exhibée nue. Des maisons de chrétiens avaient été incendiées.

Cette chrétienne copte âgée de 74 ans, Soad Thabet, avait été exposée nue par une foule de miliciens autoproclamés à la suite de rumeurs selon lesquelles son fils aurait eu une liaison avec une musulmane. L’incident avait eu lieu dans le village d’al-Karm, situé dans le gouvernorat de Minya, à environ 300 kilomètres au sud du Caire.

Des maisons de familles chrétiennes avaient été incendiées et des habitants avaient appelé à l’expulsion des Coptes. Ces chrétiens égyptiens sont la plus grande minorité religieuse dans la région. Ils constituent selon les estimations entre 10% et 15% des quelque 100 millions d’habitants que compte l’Egypte, un pays très majoritairement musulman.

Les trois accusés, un père et ses deux fils, ont été acquittés alors que lors d’un premier procès ils avaient été condamnés à dix ans de prison. Le verdict de jeudi peut encore faire l’objet d’un appel, a déclaré la source judiciaire. La victime des sévices a déploré le verdict d’acquittement dans des déclarations au quotidien copte local Watani.”Après toutes ces années, comment peuvent-ils être laissés libres après qu’ils m’ont déshabillé et exposée aux regards de tous ? Dieu me rendra mes droits“, a dit Soad Thabet. […]

Africa Radio

Via Fdesouche

Nigeria : Boko Haram revendique l’enlèvement de centaines de lycéens. «A tous les chrétiens du monde, surtout que Noël approche, sachez que nous n’arrêterons jamais de vous tuer»

Dans la vidéo de deux minutes et 53 secondes, un commandant masqué de Boko Haram n’a pas attribué l’attaque à l’élection.

Il a également déclaré que le groupe terroriste intensifierait ses attaques à l’approche de Noël.

«A tous les chrétiens du monde, surtout que Noël approche, sachez que nous n’arrêterons jamais de vous tuer», a-t-il menacé.

À la veille de Noël 2019, les terroristes ont tué sept personnes lors d’un raid contre un village chrétien près de la ville de Chibok, dans l’État de Borno, au nord-est du Nigéria.

Humangle.ng


Pour notre correspondant au Nigeria, Moïse Gomis, la revendication de Boko Haram est à prendre avec prudence : “Dans son message audio envoyé à un site web nigérian, Abubakar Shekau revendique l’enlèvement mais ne parle pas du mode opératoire, ne dit pas combien de jeunes ont été enlevés. Il se contente de dire qu’ils auraient mené cette opération car l’éducation à l’occidentale est interdite par l’islam, selon lui.”

France 24


Abubakar Shekau, leader du groupe djihadiste Boko Haram a revendiqué l’enlèvement de centaines de lycéens dans le nord-ouest du Nigeria dans un message vocal de propagande, diffusé mardi 15 décembre.

«Je suis Abubakar Shekau et nos frères sont derrière l’enlèvement à Katsina», annonce le chef de file, qui avait été responsable de l’enlèvement de 276 lycéennes à Chibok en 2014, déclenchant une vague d’indignation mondiale.

Au moins 333 adolescents sont toujours portés disparus depuis l’attaque de leur lycée dans l’État de Katsina, dans le nord-ouest du Nigeria, à des centaines de kilomètres du territoire de Boko Haram, qui opère habituellement dans le nord-est du pays, autour du lac Tchad.

Plus d’une centaine d’hommes armés à moto ont attaqué dans la nuit de vendredi à samedi cette école rurale située dans la ville de Kankara. Des centaines d’adolescents ont fui dans la brousse pour s’y cacher.

Une opération militaire en cours

Ce kidnapping avait été initialement attribué à des groupes armés, appelés «bandits» qui terrorisent les populations dans cette région instable ou les enlèvements contre rançons sont devenus monnaie courante. Cette revendication marque un tournant extrêmement important dans la propagation de l’influence des groupes djihadistes dans le nord ouest du Nigeria

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Le Figaro

Via Fdesouche

Egypte. Attaque islamiste : Magasins et maisons de chrétiens coptes saccagés et incendiés dans le village d’al Barsha

Le village d'al Barsha, dans le gouvernorat égyptien de Minya a de nouveau été, ce 26 novembre, le théâtre d'attaques sectaires perpétrées contre les membres de la communauté copte orthodoxe locale. Des groupes proches des milieux islamistes ont attaqué l'église et des maisons et magasins coptes à coup de pierres et de cocktails molotov. Certaines des boutiques attaquées ont également été saccagées. Une femme copte âgée a été transportée à l’hôpital suite aux brûlures subies dans l'incendie de sa maison.

 

 

Les attaques auraient débuté après qu'un jeune copte ait publié sur sa page Facebook un article considéré comme offensant vis-à-vis de l'islam et de Mahomet. L'intervention des forces de police visant à ramener le calme a porté à l'arrestation d'une centaine de personnes dont 35 coptes.

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Fides.org

Éthiopie : 500 chrétiens assassinés par des islamistes lors d’attaques ciblées depuis juin

Plus de 500 chrétiens ont été tués en Ethiopie, dans la région d’Oromia (qui s’étend de l’est au sud-ouest du pays), avance un rapport d’une organisation chrétienne britannique, Barnabas Fund.

C’est un chiffre glaçant. Plus de 500 chrétiens auraient été massacrés lors d’attaques ciblées en Éthiopie dans la région d’Oromia, qui s’étend de l’est au sud-ouest du pays, depuis la fin du mois de juin. Ce chiffre est issu d’un rapport réalisé par l’organisation chrétienne britannique Barnabas Fund qui se fonde sur la compilation de différents articles de presse éthiopiens dont celui du journalise Belay Manyaye qui se concentre sur les zones qu’il a personnellement visitées.

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Aleteia.org


Selon un archevêque orthodoxe, la dernière série de violences en Ethiopie, avec un total de 239 morts et plus de 300 blessés, n'est pas le résultat de tensions ethniques mais d'attaques ciblées contre les chrétiens. Il s'agissait d'une action coordonnée dans laquelle l'identité ethnique n'avait servi que de "camouflage", a déclaré l'archevêque Abune Henok, dont le diocèse est situé dans la zone de l'arsenic occidental de l'Etat régional d'Oromia, selon le portail d'information éthiopien borkena.com (dimanche). Apparemment, l'intolérance des islamistes envers les fidèles de l'Église orthodoxe orientale Tewahedo est le motif du massacre.

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Avant même que la nouvelle de l'assassinat de Hundessa ne soit connue, des groupes d'hommes masqués ont lancé des attaques brutales contre les paroissiens de la région vers 4 heures du matin le lendemain, a rapporté l'archevêque Henok. Il a lui-même supposé que l'action avait été planifiée auparavant, même si le public n'était pas au courant du meurtre à ce moment-là. Lors des émeutes des jours suivants, début juillet, 19 personnes, toutes chrétiennes orthodoxes, ont été cruellement tuées dans sa province d'Arsi - certaines d'entre elles ont été mises en pièces, lapidées ou battues à mort.

Selon l'archevêque, 3.362 chrétiens orthodoxes ont été déplacés pendant les attaques, qui ont duré plusieurs jours, et ont cherché refuge dans des églises. Cependant, des églises telles que l'église du Saint-Rédempteur à Kokosa ont été détruites avec tout l'inventaire et brûlées.

493 maisons, 934 magasins, plusieurs cliniques, quatre écoles et 72 voitures, qui, selon Henok, appartenaient tous à des fidèles de l'Église orthodoxe, ont été détruits, des mesures spéciales étant prises à l'encontre des personnes connues pour leurs services sociaux dans l'église.

Kath.net


Les violences anti chrétiennes ont été déclenchées le 29 juin par l’assassinat du chanteur Hachalu Hundessa, porte-voix des Oromo. Il dénonçait entre autre le manque de liberté en Ethiopie.

Si le lien entre ces deux événements n’est pas clair, il serait un prétexte selon certains fidèles de l’église orthodoxe éthiopienne. « Je pense que sa mort a été pris comme un prétexte pour lancer ces attaques planifiées, car elles ont commencé avant même que nous entendions parler de son décès », explique Monseigneur Henok, archevêque éthiopien orthodoxe du diocèse d’Arsi. 19 chrétiens orthodoxes ont été massacrés sauvagement dans 11 régions de la province d’Arsi. 934 entreprises ont été détruites dont des cliniques et 4 écoles. 493 résidences et l’église Saint-Sauveur de Kokosa ont été incendiées.

A Bale Agarfa, Ashalew Ababu a eu les yeux arrachés et sa dépouille a été laissé pourrir en plein air jusqu’à ce qu’elle ait été dévorée en grande partie par des animaux.

A Gedeb Assasa, un couple de personnes âgées a été battu à mort dans leur maison avant d’être traîné dans les rues.

A Derra, un habitant raconte que les assassins jouaient avec les corps des chrétiens tués « dansant et chantant, portant les bouts de corps hachés de ceux qu’ils avaient abattu. »

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Soschretiensdorient.fr

Nigéria : Des terroristes attaquent un village chrétien pendant le service religieux et tuent 12 personnes

Le Nigeria toujours cristallise les regards avec son lot de persécution. Le dimanche 1er novembre, des terroristes islamiques dans le nord - est du Nigéria ont attaqué un village à majorité chrétienne près de Chibok, dans l'État de Borno, tuant 12 chrétiens et enlevant des femmes et des enfants, ont indiqué des sources.

À Takulashi, à moins de 16 km de Chibok, où les terroristes de Boko Haram ont enlevé 276 filles chrétiennes en 2014, les assaillants sont arrivés avec des armes automatiques dans six camions et trois véhicules lourds et ont tiré sur quiconque en vue, a déclaré le résident de la région Ishaku Musa.

"Ils ont également incendié des maisons et pillé de la nourriture dans nos maisons", a déclaré Musa à l'agence Morning Star News par SMS. «À la fin des fusillades et des pillages, qui ont duré environ deux heures, 12 personnes de notre communauté ont été tuées, trois femmes ont été enlevées et quatre enfants ont également été enlevés par les assaillants de Boko Haram».

Le pasteur d'une église locale était parmi les morts. Les résidents soupçonnaient les assaillants d'être des militants de Boko Haram, qui vise à imposer la charia (loi islamique) à travers le Nigéria, car le groupe est connu pour attaquer les villages et les communautés chrétiens, tandis qu'un groupe dissident de Boko Haram, la province de L'État islamique ouest-africain (ISWAP) attaque généralement les installations militaires.

Les terroristes ont envahi le village vers 9 heures du matin, au moment où les cultes avaient lieu, a déclaré Musa.

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Ichretien.com

En Allemagne, les réfugiés chrétiens sont également les cibles des musulmans radicaux.

Persécution, expulsion, vol de terres et génocide - tel est le sort amer des chrétiens assyriens en Syrie.

Avec la conquête de leurs villages dans la région du Khabour en février 2015 par l'Etat islamique, une vie sûre en Syrie n'était plus possible. A cette époque, 21 prisonniers ont fui le village de Tel Goran pour aller en Allemagne. Cinq ans plus tard, ils racontent la prise d'otages et la vie quotidienne en Allemagne. Car en Allemagne aussi, les chrétiens orientaux deviennent la cible de musulmans radicaux. (Vidéo, 13 min)

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Welt.de


Les chrétiens sont la communauté religieuse la plus persécutée au monde. Selon les estimations d'organisations de défense des droits de l'homme telles que la Société internationale des droits de l'homme (IGFM), 75 à 80 % des personnes persécutées dans le monde en raison de leur foi appartiennent au christianisme. Selon l'organisation d'aide chrétienne Open Doors, environ 200 millions de chrétiens dans une soixantaine de pays sont victimes de discrimination et d'oppression en raison de leur foi.

Beaucoup d'entre eux sont menacés de mauvais traitements, de torture, de viol, d'emprisonnement ou même de mort. Les chrétiens souffrent de la haine et de l'oppression, en particulier dans les pays africains et communistes et dans les pays du monde islamique. Pendant longtemps, le continent européen, et l'Allemagne en particulier, a été le refuge tant convoité pour nombre de ces personnes.

Le fait que cela ait changé entre-temps, parfois même que la situation se soit inversée, est fortement lié avec la naïveté des prestidigitateurs qui ont propagé cette image de refuge [...]. Car depuis la grande vague de réfugiés en 2015 et même avant, le slogan de gauche en faveur de l'asile, "Personne n'est illégal", est souvent synonyme de "Les islamistes et les criminels violents sont les bienvenus".

L'Allemagne n'offre plus de réelle protection pour les chrétiens

Dans de nombreuses villes de la République fédérale d'Allemagne, par exemple, ce que les populistes de droite présumés mettent en garde depuis des années est maintenant devenu la norme. L'islamisation, qui selon les récits officiels et politiquement corrects du gouvernement n'existe même pas, a atteint un stade où l'Allemagne n'offre plus de réelle protection aux chrétiens fuyant la persécution.

"Convertis à l'Islam avec des vidéos de torture"

Avec l'avènement de l'Etat islamique, la situation des chrétiens orientaux s'est à nouveau clairement détériorée. Dans leur documentaire de près de 15 minutes, les deux journalistes du Welt, anciens otages de la milice terroriste islamique, relatent de manière émouvante les événements du 23 février 2015, jour où, aux petites heures du matin, les islamistes ont envahi leur village afin de transformer les femmes en esclaves sexuelles et d'exécuter un grand nombre d'hommes [NDLR : Mahomet avait également partagé femmes et enfants de la tribu juive des Banu Qurayza entre ses hommes en tant que butin de guerre].

Selon le documentaire, les otages sont sans cesse contraints de regarder des vidéos de torture et de décapitation. "Ceux qui détournent le regard sont menacés de mort. L'Etat islamique veut les convertir à l'Islam". Les chrétiens profondément croyants refusent. "Bien sûr, nous ne nous serions pas convertis à l’Islam, même s’ils nous tuaient pour cette raison. Comment aurions-nous pu? Nous sommes des Assyriens et nous mourons en Assyriens", déclare le père de famille, Abdo Mirza.

Les auteurs du documentaire ont de l'expérience. Depuis des années, Kattnig a régulièrement mis les sujets de la persécution des chrétiens et de l'islamisme au centre de l'attention journalistique. Ermagan, elle-même chrétienne assyrienne, parle la langue des victimes et elle est ainsi capable de créer une proximité que beaucoup d'autres ne pourraient pas faire.

Les histoires dramatiques de ses interlocuteurs parlent d'elles-mêmes. Non seulement lorsqu'ils se souviennent de la terreur répandue par l'Etat islamique dans leur ancienne patrie, mais surtout lorsqu'ils racontent ce qui les attendait après leur fuite dans une Allemagne soi-disant sûre, où ils ont été traités d'"infidèles" par les musulmans et où ces derniers voulaient les forcer à se convertir à nouveau à l'Islam.

Cette situation est également confirmée par le prêtre catholique et aide aux réfugiés Franz-Rudolf Müller. L'ecclésiastique rapporte aux journalistes : "Nous avons fait l'expérience à Lebach que les chrétiens portant une croix, étaient attaqués lorsqu'ils allaient dans la douche commune."

Ce qui est particulièrement choquant, c’est l’histoire d’une ancienne otage qui a découvert sur Facebook un terroriste de l’État islamique qu’elle connaissait et de voir qu'il avait indiqué  la ville allemande de Sarrebruck comme lieu de résidence actuel.

[...]

/(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Jungefreiheit.de

 

Le génocide ignoré des chrétiens au Nigeria

  • Au début de l'année... [Boko Haram] a publié la vidéo d'un enfant musulman masqué braquant un pistolet dans le dos d'un chrétien ligoté et agenouillé. L'otage âgé de 22 ans, étudiant en biologie, avait été enlevé sur le chemin de son université. Après avoir chanté en arabe et s'être lancé dans une diatribe antichrétienne, l'enfant musulman a tiré plusieurs balles dans la nuque du chrétien.
  • Certes, les médias dits traditionnels rendent compte des incidents les plus macabres ... mais l'essentiel de la persécution est passé sous silence. Les journalistes craindraient-ils qu'au lieu de simples « crimes », apparaisse soudain un schéma politiquement incorrect d'attaques motivées idéologiquement ?
  • La raison pour laquelle de simples bergers Peuls ont, depuis 2015, réussi à tuer près de deux fois plus de chrétiens que les terroristes « professionnels » de Boko Haram.... pourrait s'expliquer - pour citer l'évêque nigérian Matthew Ishaya Audu - « par le fait que le président Buhari est également un Peul ».
  • « Puisque le gouvernement et ses alliés politiques affirment que les meurtres n'ont aucune connotation religieuse, pourquoi les terroristes et les bergers ciblent-ils uniquement les communautés et les dirigeants chrétiens ? » - L'Association chrétienne du Nigeria, Centre international pour le reportage d'investigation, 21 janvier 2020.

Photo : La ville d'Auno, au Nigeria, le 10 février 2020, au lendemain d'une attaque djihadiste qui a fait 30 morts. Plusieurs femmes et enfants ont également été kidnappés. (Photo par Audu Marte/AFP via Getty Images)

Traduction du texte original: The Ignored Genocide of Christians in Nigeria

Article de Raymond Ibrahim

 

Au Nigeria, les massacres massifs de chrétiens – que certains observateurs internationaux ont qualifié de génocide – ont battu de nouveaux records.

A en croire divers articles de presse parus le 4 août, 171 chrétiens au moins ont été massacrés par des bergers Peuls musulmans au cours des trois dernières semaines :

« Et ces chiffres n'ont rien d'exhaustif. Le bilan est susceptible d'être beaucoup plus élevé. La violence a également chassé plusieurs milliers de personnes loin de leurs maisons les privant ainsi de tout moyen de subsistance ; une crise aggravée par le confinement dû au Covid ... Notre bureau de presse est submergé d'histoires semblables à celles-ci depuis de nombreux mois. Mais ce bilan implacable et sanglant que nous faisons de la vie chrétienne est étrangement absent des médias grand public. Ce qui ne laisse pas d'inquiéter. »

Le 10 juillet, des bergers musulmans ont lancé un raid contre une communauté agricole massacrant 22 chrétiens — « principalement des femmes et des enfants » — et brûlant de nombreuses maisons. « Les Peuls sont entrés en tirant » se souvient Bilkisu James depuis son lit d'hôpital. « Ils ont tué deux de mes enfants [et mon mari]. » Ils ont également « tailladé à mort cinq autres membres de la famille de Bilkisu avec des machettes, dont une mère et son bébé fille, ainsi qu'une mère et ses deux fils ».

Un voisin musulman semble avoir dénoncé cette famille chrétienne aux agresseurs surgis de l'extérieur : « Avant d'être abattue » a poursuivi Bilkisu, « le Peul qui est mon voisin, je l'ai vu, il m'a dénoncé. Je l'ai suppliée à genoux de n'en rien faire ». Mais en vain. Les bergers ont tiré dans la poitrine et le dos de Bilkisu et l'ont laissée pour morte. Elle « les a entendu allumer les allumettes et mettre le feu à la maison ».

Le lendemain, un village voisin a été attaqué : « dix femmes, un bébé et un homme très âgé ont brûlé vifs dans l'incendie de la maison où ils s'étaient réfugiés. Sept autres villageois ont été blessés et quatre autres maisons ont été incendiées. Le 19 juillet, 32 chrétiens ont été massacrés au cours d'attaques de bergers Peuls.

Le 23 juillet, « sept chrétiens ont été tués au cours d'une horrible attaque qui a eu lieu un soir de pluies torrentielles,... des miliciens ont taillé en pièces, à coups de machette, des hommes, des femmes et des enfants désarmés ». Le 20 juillet, une première attaque contre ce même village avait entraîné la mort par assassinat de sept personnes.

Le 29 juillet, des bergers musulmans ont assassiné 14 autres chrétiens, dont 13 appartenaient à la même famille. Un seul a survécu ; sa femme, tous ses enfants, tantes, oncles, frères... ont été massacrés.

La semaine dernière, des djihadistes ont pris d'assaut l'église du Lion de Juda à Azikoro et ont ouvert le feu sur les fidèles ; quatre chrétiens ont été tués.

Lister les atrocités au sein d'un seul article — il s'en produit des centaines chaque année — est parfaitement futile. (Qui souhaite avoir une vue exhaustive des souffrances chrétiennes au Nigeria et dans d'autres nations musulmanes,peut consulter le rapport mensuel « Persecution des Chrétiens » de Gatestone.

Mais sur le seul mois d'avril 2020, des bergers musulmans armés de machettes ont assassiné 13 chrétiens dans la nuit du 1er au 2 avril. « Nous nous sommes réveillés pour enterrer sept personnes brûlées à mort ...», a déclaré une source. Les personnes assassinées « étaient pour la plupart des chrétiens âgés qui n'ont pas été assez rapides pour se perdre rapidement dans les broussailles environnantes comme les autres membres de la communauté ».

Le 7 avril, les bergers Peuls ont massacré le pasteur, Matthew Tagwai et trois membres de sa congrégation, dont un garçon de 10 ans. La veuve enceinte de Matthew Tagwai et ses deux petits enfants porteront son deuil.

Le 10 avril, des bergers Peuls musulmans ont assassiné le pasteur Stephen Akpor, 55 ans. « Deux bergers sont arrivés à l'Église Céleste... ils lui ont tiré dessus alors qu'il priait et conseillait cinq fidèles dans l'église », ont déclaré ses collègues. « Les bergers ont tiré plusieurs fois sur le pasteur, puis l'ont poignardé à mort. » Sa femme et ses cinq enfants portent désormais son deuil.

Le 11 avril, des bergers Peuls musulmans ont abattu un fermier chrétien.

Le 13 avril, des bergers Peuls musulmans ont décapité deux chrétiens d'une si horrible manière qu'ils ont dû être « enterrés sans leur tête ».

Le 14 avril, des bergers Peuls musulmans ont massacré neuf chrétiens dont six enfants et une femme enceinte. « Ils étaient armés de machettes et de fusils AK-47 », se souvient un survivant : « Ils ont attaqué notre village vers 20 heures ; ils criaient : « Allahu Akbar ! » en mitraillant nos habitations. » Trente-trois maisons ont été incendiées.

Le 16 avril, des bergers Peuls musulmans ont tué Sebastine Stephen, un jeune étudiant chrétien. « Les bergers Peuls qui disposaient d'armes sophistiquées étaient plus de 50. Ils tiraient sporadiquement. Un survivant a rapportéqu'après avoir tué le jeune homme, ils sont entrés par effraction dans la maison de M. Jack Nweke et l'ont enlevé lui et sa femme, abandonnant derrière eux leurs trois enfants.

Le 19 avril, des bergers Peuls musulmans ont tué quatre chrétiens. « Trente-huit maisons ont également été rasées, et 87 familles se sont retrouvées sans abri », a indiqué une source.

Le 20 avril, « un fermier chrétien, Titus Nyitar, a été abattu et sa tête a été coupée », a déclaré un voisin. Titus « travaillait dans sa ferme lorsqu'il a été tué par les bergers ». Ensuite, ils « ont gagné le village pour incendier des maisons. Ils ont enlevé trois villageois ».

Le 22 avril, des bergers Peuls musulmans ont tué 12 chrétiens ; au cours de la même attaque, ils ont pénétré dans l'église et enlevé un couple qui célébrait son mariage.

Le 23 avril, les Peuls « ont mené diverses attaques contre des zones à prédominance chrétienne au centre-nord du Nigeria. Ils ont tué deux personnes, kidnappé une autre et incendié un bâtiment d'église qui comprenait la maison du pasteur ».

Hormis les crimes les plus horribles - comme le viol et le massacre d'une étudiante chrétienne s'abritant dans une église - les grands médias traditionnels passent sous silence l'essentiel de ces persécution. Comme si les journalistes craignaient qu'au lieu de simples « « crimes », apparaisse soudain un schéma politiquement incorrect d'attaques motivées idéologiquement.

« C'est comme si la vie des Chrétiens n'avait plus d'importance », a déclaré un pasteur nigérian à propos de l'attaque d'un mariage qui a fait 32 morts.

« Il est très troublant que ces assauts quotidiens contre les chrétiens ... se poursuivent indéfiniment dans l'indifférence des autorités fédérales et régionales ... il n'y a pas de visites de sympathie aux survivants ... aucun matériel de secours n'est mobilisé pour alléger les souffrances des milliers de personnes déplacées à l'intérieur du pays. »

« Je suis aujourd'hui convaincu » a déclaré le survivant d'une attaque Peul qui a coûté la vie à sa sœur et à quatre autres chrétiens, « que certains musulmans des services de sécurité sont de connivence avec ces hommes armés qui attaquent notre peuple ... la triste réalité est que notre peuple a multiplié les démarches auprès du gouvernement au niveau national et fédéral sans que rien ne bouge. »

« Quel crime ces innocents agriculteurs ont-ils commis contre les bergers Peuls » a demandé le survivant de l'attaque qui a tué un pasteur et un enfant de 10 ans ?

« Combien de temps encore allons-nous subir ces meurtres en série ? Allons-nous supplier à l'infini le gouvernement et les agences de sécurité de venir en aide à notre peuple ? »

De récentes statistiques éclairent toutes ces questions d'une lumière nouvelle : depuis 2009, « pas moins de 32 000 chrétiens ont été massacrés par les djihadistes du pays » - sans que rien soit jamais fait pour les en empêcher. The Nigerian Voice de mai indique :

« Les miliciens Peuls et Boko Haram ... ont intensifié leurs violences anti-chrétiennes ... au cours des quatre derniers mois et demi de 2020, pas moins de 620 chrétiens sans défense ont été assassinés [470 par des bergers Peuls et 150 par Boko Haram], sans oublier l'incendie ou la destruction aveugles de leurs lieux de culte et d'enseignement. Les atrocités commises contre les chrétiens ont été rendues invisibles car les forces de sécurité et les acteurs politiques ont détourné le regard quand ils n'étaient pas en collusion directe avec les djihadistes. C'est par centaines que les maisons ont été incendiées ou détruites au cours de cette période, sans oublier les dizaines de lieux de culte et d'enseignement chrétiens. »

L'évêque nigérian Matthew Ishaya Audu pense que si de simples bergers Peuls ont, depuis 2015, réussi à tuer deux fois plus de chrétiens que les « professionnels » du terrorisme Boko Haram, c'est « parce que le président Buhari appartient également au groupe ethnique Peul. De nombreux dirigeants chrétiens du Nigéria en sont également convaincus. »

En janvier, l'Association chrétienne du Nigéria, qui fédère de nombreuses associations, a rendu public un communiqué qui accuse « le gouvernement fédéral du président Muhammadu Buhari » de « collusion » avec les terroristes islamiques « pour exterminer les chrétiens au Nigéria ». L'Association a posé la question suivante :

« Puisque le gouvernement et ses alliés politiques affirment que les meurtres n'ont aucune connotation religieuse, pourquoi les terroristes et les bergers Peuls ciblent-ils uniquement les communautés et les dirigeants chrétiens ? »

Certains dirigeants nigérians vont plus loin que Buhari et mettent en cause « le mal appelé Barack Obama » - selon les mots de Femi Fani-Kayode, ancienne ministre nigériane de la Culture et du Tourisme. Le 12 février, cette ex-responsable politique a posté sur Facebook :

« En finançant et en soutenant [l'actuel président du Nigeria Muhammadu] Buhari à l'élection présidentielle de 2015 et en aidant Boko Haram en 2014/2015, Obama, John Kerry et Hilary Clinton ont commis envers le Nigeria des actes de pure méchanceté et leurs mains dégoulinent du sang de toutes les personnes tuées par l'administration Buhari, ses bergers Peuls et Boko Haram au cours des cinq dernières années. »

Bien que les compatriotes Peuls du président Buhari aient revendiqué la part du lion des attaques contre les chrétiens depuis sa présidence, Boko Haram - le fléau originel des chrétiens au Nigéria – est loin de demeurer inactif. Au début de l'année... Boko Haram a publié la vidéo d'un enfant musulman masqué braquant un pistolet dans le dos d'un otage chrétien ligoté et agenouillé. Il s'agissait d'un étudiant en biologie de 22 ans enlevé sur le chemin de son université. Après avoir chanté en arabe et s'être lancé dans une diatribe antichrétienne, l'enfant musulman a tiré plusieurs balles dans la nuque du prisonnier.

Il y a quelques semaines, des islamistes armés ont enlevé le révérend Layan Andimi, pasteur et président de district de l'Église des Frères du Nigeria. Son église et sa famille étant dans l'incapacité de réunir l'exorbitante rançon exigée par les ravisseurs - deux millions d'euros –, les islamistes ont décapité cet homme marié et père de neuf enfants. Le 5 janvier, dans une vidéo publiée par ses ravisseurs, le pasteur Lawan déclarait qu'il espérait revoir sa femme et ses enfants ; cependant, « si les conditions ne sont pas réunies, c'est que telle est la volonté de Dieu. Je veux que tous, les proches, moins proches et chers collègues, soyez patients. Ne pleurez pas, ne vous inquiétez pas, et remerciez Dieu en tout ».

Au début de cette année, peu après la décapitation de 10 autres chrétiens, Mgr Matthew Hassan Kukah, évêque, a déclaré que le gouvernement nigérian « utilise les leviers du pouvoir pour assurer la suprématie de l'Islam. La seule différence entre le gouvernement et Boko Haram, c'est que Boko Haram utilise aussi la bombe.

 

Raymond Ibrahim, auteur du livre Sword and Scimitar: Fourteen centuries of war between Islam and the West (Le Sabre et le Cimeterre, Quatorze siècles de guerre entre l'islam et l'Occident), est Distinguished Senior Fellow du Gatestone Institute, Shillman Fellow au David Horowitz Freedom Center et Fellow Judith Rosen Friedman au Middle East Forum.

 

Source: Gatestone Institute

 

 

Pakistan : “Violée, séquestrée et mariée de force”, une chrétienne âgée de 14 ans a réussi à s’échapper du joug de son tortionnaire musulman

Pakistan : Violée, séquestrée et mariée de force, la jeune Maira Shahbaz a réussi à s’échapper et a retrouvé sa famille

Maira Shahbaz est une jeune adolescente chrétienne de 14 ans qui vit au Pakistan. Le 28 avril dernier, elle a été enlevée par des hommes armés, puis séquestrée et mariée de force à un musulman, Mohamad Nakash. Mais Maira Shahbaz a réussi à s’échapper et a retrouvé sa famille.

[…]

Selon l’ONG Human Rights Commission of Pakistan, chaque année au Pakistan, 1 000 femmes chrétiennes et hindoues sont enlevées, forcées de se convertir à l’islam et de se marier avec leur agresseur.

[…]

L’article dans son intégralité sur Info Chrétienne

Via Fdesouche

Maroc : Les chrétiens doivent pratiquer leur foi en secret

Le malikisme est une école du droit musulman sunnite et la religion officielle du Maroc. À l’exception du judaïsme, les autres religions ne sont pas reconnues par les autorités marocaines. La petite communauté chrétienne se trouve donc dans une position difficile, comme l’explique Jawad El Hamidi, président de l’Association marocaine des droits et libertés religieuses (AMDLR) dans un entretien avec l’AED.

« Le Code pénal stipule que tous les Marocains sont musulmans, de sorte que ceux qui se convertissent au christianisme voient non seulement leur sécurité menacée, mais sont en plus confrontés à des problèmes juridiques », affirme Jawad El Hamidi. « Les chrétiens marocains pratiquent secrètement leur foi dans des églises domestiques pour éviter les sanctions de la part des autorités ou d’être harcelés par la société. » Ils ne pratiquent pas leur foi en public, car ils risqueraient d’être accusés de prosélytisme, ce qui est illégal au Maroc.

Il existe deux communautés chrétiennes au Maroc : les étrangers qui vivent et travaillent dans le pays, et les Marocains qui se sont convertis de l’islam au christianisme. Les chrétiens marocains vivent une situation difficile, car seuls les chrétiens étrangers jouissent de la liberté de culte, en n’ayant néanmoins pas le droit d’exprimer leur foi face à quiconque. Environ 30 000 résidents étrangers sont catholiques, tandis que 10 000 personnes appartiennent au culte protestant. Le nombre de chrétiens marocains est estimé aux alentours de 8 000 personnes. Certaines sources avancent même qu’il pourrait s’agir plutôt de 25 000 personnes. Le Maroc compte 34,6 millions d’habitants.

ÉGLISES TRANSFORMÉES EN SALLE DE RÉUNION

Le pays compte environ 44 églises construites à l’époque du protectorat français entre 1912 et 1956. Entre-temps, certaines de ces églises ont été transformées en salles de réunion et en bâtiments administratifs municipaux. Selon Jawad El Hamidi, le gouvernement n’accorde aucun permis pour la construction de nouvelles églises.

Selon Jawad El Hamidi, les responsables ecclésiastiques reçoivent toutes les semaines un avertissement de la part des autorités leur enjoignant de ne pas accueillir de Marocains dans leurs églises sous peine d’être tenus responsables de tentatives d’évangélisation. Le clergé étranger, par crainte d’être accusé de prosélytisme et de poursuites pénales, découragerait les chrétiens de fréquenter leurs églises. « Lorsqu’un Marocain franchit le seuil d’une église, deux choses peuvent advenir : soit cette personne est arrêtée par un policier assis devant l’église, soit le religieux en charge de l’église demande à cette personne de partir – sauf s’il s’agit d’une visite touristique », explique El Hamidi.

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Aed-france.org

Via Observatoire de la christianophobie

Nigéria : Un couple enlevé et des chrétiens tués par des musulmans lors d’un mariage

Des bergers peuls ont attaqué les chrétiens rassemblés pour un mariage au Nigéria.

Le 12 avril dernier, des bergers peuls musulmans ont attaqué des chrétiens réunis pour un mariage. Ils ont tué plusieurs chrétiens et enlevé un couple, Emmanuel Iliya Agiya, ancien de l’église ECWA, ainsi que son épouse. Ce drame s’est déroulé dans le village de Tegina Kabata, dans le comté de Shiroro au Nigéria.

Danjuma Iliya, un habitant de la région, explique la situation à Morning Star News.

« Alors que le pasteur officiait lors de la célébration du mariage, les bergers ont pris d’assaut l’église et emmené tous ceux qui ne pouvaient pas s’échapper du bâtiment de l’église, y compris les mariés. Dans ce village, cinq chrétiens ont été tués dans la série d’attaques menées par les bergers. »

Au Nigéria, les chrétiens subissent une persécution accrue. Les 22 et 23 avril dernier, deux autres personnes ont été tuées dans une zone pourtant à majorité chrétienne du centre-nord du Nigéria. Dans le sud de l’État de Kaduna, 25 maisons ont été incendiées.

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Infochretienne.com


Selon Wikipedia, les Peuls sont presque tous musulmans.

Somalie: les islamistes shebabs accusent les chrétiens de propager le covid-19

Le groupe islamiste Al-Shabab considère le coronavirus comme une maladie propagée par les croisés, à savoir les chrétiens.

La pandémie de COVID-19 a généré de nombreuses rumeurs et fausses informations. Si la plupart sont inoffensives, certaines peuvent être dangereuses voire mortelles surtout pour des populations déjà vulnérables comme les chrétiens dans certains pays musulmans.

C’est ainsi qu’en Somalie, les islamistes shebabs, affiliés à Al-Qaïda, accusent les chrétiens de véhiculer le COVID-19. Dans un article daté du 2 avril, la BBC rapporte que les shebabs ont mis en garde les musulmans contre les maladies infectieuses telles que le coronavirus, «propagé par « les croisés » qui ont envahi le pays, et par les pays de mécréants qui les soutiennent.»

Une accusation terrible pour les chrétiens somaliens qui doivent déjà vivre leur foi dans le plus grand secret. Ils ne sont qu’une poignée et ils sont étroitement surveillés par leur entourage qui cherche à déceler toute trace d’apostasie, c’est à dire de signes qu’ils ont quitté l’islam. S’ils se trahissent, c’est souvent la mort. Ce genre de rumeur ne peut que compliquer encore une situation déjà très difficile pour eux.

Dans le Nord de l’Ouganda, les chrétiens ont aussi été accusés d’être responsables du coronavirus, affirmant que des croyants en Chine avaient brûlé le Coran et qu’Allah les en punissait par la maladie.

Via Fdesouche

Égypte : une chrétienne grièvement blessée parce qu’elle ne porte pas le voile. “Les médecins ont dû lui faire 68 points de suture” (Vidéo)

Une jeune chrétienne égyptienne a frôlé la mort quand un extrémiste islamique a surgi derrière elle et lui a presque tranché la gorge parce qu’elle n’était pas voilée.

La pression vestimentaire est tellement forte sur les chrétiennes égyptiennes, que l’une d’entre-elle a failli le payer de sa vie. Les images des caméras de surveillance sont choquantes : un extrémiste islamique essayant d’égorger une jeune chrétienne dans la rue en plein jour à Gizeh, une banlieue du Caire, en Égypte, le 13 janvier.

 

Pendant son  attaque, l’auteur a crié Allah akbar (Allah est le plus grand) et a dit : « Je te massacre parce que tu n’es pas voilée ». La victime a été hospitalisée dans un état critique. Les médecins ont dû lui faire 68 points de suture pour soigner la blessure au cou. Elle souffre toujours beaucoup. L’auteur a été arrêté et emprisonné. En 2017 il avait déjà tenté de tuer une chrétienne et n’avait pas été inquiété par la justice.

 

Source : Portes Ouvertes, 16 janvier 2020.

Via Christianophobie.fr

Kenya : trois enseignants chrétiens assassinés par des islamistes d’al-Shabaab

Aux petites heures de ce matin, lundi 13 janvier, des militants du groupe islamique al-Shababb – originaire de la Somalie voisine – ont attaqué le centre d’hébergement des enseignants de l’école primaire de Garissa.

Ils ont froidement abattu trois enseignants qui s’y trouvaient. Un quatrième enseignant a été grièvement blessé et un autre aurait été enlevé. Le dortoir des enseignants a été incendié.

Source : International Chistian Concern, 13 janvier 2020.

Via Christianophobie.fr